Table des matières
- appareillages pour chien avec handicap train arriere
- Quelles sont les affections infiltrantes de la moelle épinière chez le chien?
- Quelle démarche entreprendre pour diagnostiquer la cause d’une paralysie des membres chez le chien ?
- Quel examen d’imagerie choisir pour détecter une paralysie des membres chez le chien ?
- Quels sont les signes de la vieillesse chez le chien ?
- Reconnaître les signes de l’âge chez le chien
- Besoins spécifiques du chien âgé
- Que faire contre le vieillissement du chien ?
- Paralysie
- Vivre avec un chien paralysé
- Vétérinaire – Clinique vétérinaire des Docteurs Leloup et Stylianidis – 147, rue de Lourmel – 75015 PARIS – 01 45 54 43 34
- Qu’est-ce qu’une hernie discale ?
- Quels sont les symptômes ?
- Quelles en sont les causes ?
- Comment se fait le diagnostic ?
- Quel est le traitement ?
appareillages pour chien avec handicap train arriere
bonjour a tous.
je ne retrouve plus la presentation de mon marvin labrador de 12 ans
il a des problemes a l’arriere train qui sont les suivants :
fibro embolie cartilagineuse , dysplasie , arthrose severe…
cela fait 4/5 ans que son etat est stable , mais depuis quelques semaines il tien de moins en moins sur ses pattes arrieres, il a du mal a se lever .
son traitement est cartimax et previcox . je lui donne la dose maximum depuis quelques jours .
je suis passer voir mon veto hier , rien d’anormal pour lui , ses problemes de train arriere sont irreversibles , donc je ne m’attendai pas a un miracle … mais de la a me dire qu’il reste meme pas un ans a vivre a mon chien je m’interroge
mon chien a toute sa tete , il a tjr envie de jouer , certe il y a de la souffrance , certe il fait plus la « gueule car il s’ennuie un peu plus car moins de ballades … mais qd il a vraiment mal on le sais ( souvent il c’est mal positionné qd il se couche) et c’est plutot rare..
j’ai acheter une piscine comme tous les ans , mais a son stade c’est plus un amusemement qu’une aide a sa souffrance. mais ej continue il adore ça !! je le seche desuite apres la baignade bien sur .
j’ai une grave maladie et j’ai eu ce chien qd j’etait tres malade . je ne fait pas de fixation , qd il devra s’en aller , ba ….mais tant que je peu l’aider je veux faire des choses pour lui , l’argent n’est pas le soucis
donc depuis peu je m’interesse aux appareillages pour chien
si vous avez des avis sur ces materiels ils sont les bienvenues !
j’ai relever ça sur le web :
-un harnais de soutien
-une sorte d’attelle ou prothese souple
-d’autres types de harnais
-les « chaises roulantes » ou voiturettes pour chien
un autre site propose tout le materiel cité au dessus , avec en plus un spray antiderapant efficace…?
la voiturette semble ideal pour de plus longues ballades
la harnais de soutien semble bien pour les efforts de tous les jours
je me demande si ça c’est utile http://www.handicappedpets.com/brace/index.htm…
vu que je veux l’emenner en vacances avec moi , je ne sais pas quoi prendre pour nous aider tous les deux
je vous souhaite un beau weekend et un bon moment pour el 14 juillet
Quelles sont les affections infiltrantes de la moelle épinière chez le chien?
Les maladies inflammatoires infectieuses, c’est à dire causées par un virus, une bactérie, un parasite sont relativement rare. Dans ce cas, l’inflammation et l’agent infectieux lui même détruisent les fibres nerveuses et provoquent la paralysie.
Les maladies inflammatoires non infectieuses, c’est à dire sans agent infectieux, sont les causes les plus fréquentes d’atteinte profonde de la moelle. Dans ce cas, c’est l’envahissement de la moelle par des globules blancs qui cause douleur et paralysie.
Les tumeurs de la moelle peuvent apparaître à tout âge et à tout niveau le long de la colonne vertébrale. Les signes de paralysie peuvent être d’installation lente ou rapide selon le degré d’agressivité de la tumeur.
Quelle démarche entreprendre pour diagnostiquer la cause d’une paralysie des membres chez le chien ?
La première étape est de faire examiner son animal par un vétérinaire afin qu’il mette en évidence ou non la présence d’anomalie de la démarche en faveur d’une atteinte de la moelle épinière. En début d’évolution l’animal peut ne présenter que de la douleur puis une démarche chaloupée. Si la lésion est grave, il traîne les membres sur la face dorsale des doigts. Quand la lésion est plus avancée, il ne peut plus marcher du tout ; on parle alors de paralysie.
L’âge de l’animal, sa race, ses antécédents médicaux, la façon dont les signes sont apparus et leur évolution sont des détails important qui permettent au vétérinaire de suspecter une maladie plus qu’une autre et de ce fait, de demander des examens complémentaires qui vont permettre d’avoir une certitude.
Quel examen d’imagerie choisir pour détecter une paralysie des membres chez le chien ?
C’est le vétérinaire qui a l’habitude de gérer ce genre de maladie et qui est équipé de ce type de matériel qui choisira l’examen le plus adapté. Contrairement à ce qui est fait en médecine humaine, tous ces examens sont réalisés sous anesthésie générale.
- La myélographie consiste à injecter autour de la moelle épinière un produit de contraste iodé qui permettra de repérer là où la hernie déforme la moelle. Une ponction du liquide cérébrospinal (ponction lombaire) est réalisée avant afin d’éliminer d’autres causes de paralysie.
- Le scanner consiste à radiographier en 3 dimensions l’animal puis grâce à un logiciel informatique, reconstruire des images de type radiographique qui permettent d’évaluer si la moelle épinière est déformée ou pas. Il est parfois nécessaire d’injecter aussi un produit iodé autour de la moelle pour mieux visualiser la lésion.
- La résonance magnétique utilise un puissant champ magnétique (aimant) pour produire une image de la colonne vertébrale, de la moelle, du liquide qui se trouve autour ou dans les disques intervertébraux. Cette technique permet de repérer non seulement une déformation de la moelle mais aussi les éventuels lésions à l’intérieur de la moelle.
La ponction rachidienne est une étape très souvent associée à l’imagerie.
Votre chien commence à être âgé et les premiers symptômes de la vieillesse apparaissent. Vous avez passé tellement de bons moment ensemble que vous souhaitez aider votre chien a passé cette étape. Nous allons vous aider à reconnaître les signes de l’âge et les solutions qui existent pour soulager le chien âgé et pallier aux effets de l’âge sur votre chien.
Quels sont les signes de la vieillesse chez le chien ?
Plusieurs symptômes de vieillissement peuvent apparaître avec l’âge chez le chien, de façon progressive ou brusque. Le premier conseil que l’on peut vous donner est d’accepter l’âge de votre chien, beaucoup de personnes n’acceptent pas de vieillir elles-mêmes et transfert cela au chien. Malheureusement, c’est la vie.
N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire qui pourra vous aider également d’un point de vue médical.
Reconnaître les signes de l’âge chez le chien
Problèmes pour se mouvoir : votre chien âgé est peut-être alors victime d’une forme d’arthrose : les pattes se bloquent, la démarche est plus lente, la répétition des efforts est plus difficile.
Problèmes de vue ou d’audition : votre chien âgé commence à se cogner ou n’entend pas forcément vos appels, il peut s’agir d’une baisse de la vue ou de l’audition. Généralement, on observe chez le chien vieillissant un voile opaque sur les yeux : il peut s’agir d’une cataracte ou d’une dystrophie oculaire.
Votre chien a dû mal à manger : il peut s’agir de problèmes au niveau de la dentition ou des gencives. Avec le tartre et le temps, cette zone devient plus sensible et peut occasionner des troubles de l’appétit. Les premiers signes d’un problème de dents vont être par exemple, une mauvaise odeur buccale.
Il peut s’agir également d’un problème d’arthrose. En effet, dans beaucoup de foyers français, les gamelles des chiens sont au sol, ce qui leur demande des efforts pour manger : il faut se baisser et cela occasionne une perte d’appétit. Afin de soulager l’arthrose de votre chien, nous conseillons le tapis Flexibed à mémoire de forme, spécialement conçu pour réduire la pression exercée sur les muscles et les articulations de votre chien.
Votre chien a le poil sec : en vieillissant, le poil du chien est plus terne et peut s’accompagner de pellicules blanches
Votre chien a souvent froid en hiver et chaud en été : Il s’agit d’une insuffisance de régulation thermique. Le chien a moins d’énergie pour gérer sa température corporelle.
Votre chien est incontinent : l’incontinence du chien est souvent liée à l’âge. En effet, le chien âgé va alors avoir du mal pour se retenir.
Besoins spécifiques du chien âgé
Même si votre chien ne peut plus aller chercher 50 fois la balle lorsque vous lui lancée, le chien a tout de même des besoins spécifiques à son âge. Il faut maintenir un certain niveau d’exercice afin de continuer à faire bouger l’ensemble de ses membres et éviter la prise de poids. Les promenades seront donc plus courtes et si possible sur un terrain plat. Le chien âgé doit continuer tout de même à jouer afin de le stimuler et aussi pour éviter qu’il ne déprime.
Optez également pour un aliment adapté à l’âge de votre chien pour éviter le surpoids et les carences.
Que faire contre le vieillissement du chien ?
En règle générale, vous devez veiller à tous changements de comportement chez votre chien afin que votre vétérinaire puisse aider votre chien à soulager ses maux dus aux temps et à la vieillesse. Vous pouvez également soulager votre vieux chien de manière simple :
- L’incontinence chien : Afin de pallier au problème d’incontinence, plusieurs choix s’offrent à vous. Dans un premier temps, vous devez sortir votre chien plus régulièrement pour qu’il fasse ses besoins. Dans un second temps, si votre vieux chien incontinent dort à l’intérieur de la maison, vous pouvez opter pour un bac toilettes avec alèses. Afin d’habituer votre chien incontinent à y faire ses besoins, il est possible d’utiliser le spray éducateur de propreté. C’est un produit naturel qui permet d’indiquer au chien l’endroit où il doit faire ses besoins.
- Problèmes d’arthrose chien : Vous devez éviter à votre chien vieillissant tous les efforts inutiles. Pour ce faire, optez pour un tapis adapté à ses besoins, c’est-à-dire sans marche et qui soulage les articulations. Le tapis flexibed est idéal aussi pour les vieux chiens grâce à son confort. Concernant, la gamelle, privilégiez un support pour gamelles. Cela évitera à votre chien de se baisser et lui permettra peut-être de retrouver l’appétit. La chaleur est également réputée pour soulager les maux liés à l’âge du chien, vous pouvez donc fournir à votre chien une bouillotte, un coussin auto-chauffant ou même une plaque chauffante. Pour certains chiens, il est possible de les masser pour soulager la douleur et les détendre.
- Problèmes de thermorégulation : Pour pallier au déficit de thermorégulation, il est conseillé en hiver de fournir une source de chaleur supplémentaire, exemples : coussin auto-chauffant, bouillotte ou bien plaque chauffante. En été, en plus de placer votre chien dans une pièce fraîche de la maison, il existe un tapis rafraîchissant.
- Chien handicapé ou chien avec le train arrière bloqué : Pour soulager votre chien handicapé ou bloqué, vous pouvez équiper votre chien d’un canis mobile. Cela lui permettra de se déplacer plus facilement et avec moins de douleur. Pour les balades ou pour aider votre chien handicapé à monter les marches, il est possible de soulager son chien avec un harnais pour train arrière.
- Pour les vieux chiens avec des problèmes de peau : lavez votre chien avec un shampoing adapté. De plus, les massages sont excellents pour détendre votre chien. Vous pouvez également utiliser un soin comme Essential 6 pour chien, vitalité du poil qui vous aide à soulager les problèmes de peau et lutter contre la chute du poil de votre chien.
Vous l’aurez compris, il n’y a pas de remède contre la vieillesse de votre chien. En revanche, ce sont des conseils simples qui soulagent votre chien au quotidien et qui redonnent de la dignité à votre compagnon. Ne le laissez surtout pas l’écart et donnez-lui toujours autant d’affection…
Faites attention aussi, au fait de prendre un nouveau chien. Sur le principe, cela peut entraîner chez votre vieux chien un regain d’énergie, mais cela le fatiguera plus vite. Le chien âgé a également plus de mal à s’adapter aux nouvelles situations : déménagement, arrivée d’un chiot… Il peut donc se montrer réticent ou grincheux.
Paralysie
Souvent, une paralysie ne scelle pas définitivement le sort d’un chien: avec des soins appropriés et un espace adapté, votre compagnon à quatre pattes peut continuer à vivre pleinement. En cas de paralysie, votre vétérinaire vous donnera des conseils détaillés pour vous aider, vous et votre chien, à vous adapter à cette nouvelle donne. Le degré auquel un chien sera affecté dépend bien sûr de l’ampleur de sa paralysie. Dans certains cas malheureusement, si votre animal se trouve très fortement handicapé, l’euthanasie sera en fait la solution la plus humaine. Mais bien souvent, il est possible de parvenir à bien gérer la situation, et une guérison est aussi possible. En général enfin, plus le chien est petit, plus la paralysie est facile à compenser. Les chiens qui présentent des blessures à la colonne vertébrale avec une perte de contrôle de la vessie ont besoin d’une aide extérieure pour vider leur vessie. Au fil du temps, beaucoup de chiens développent toutefois un genre de « vessie réflexe » qui se vide d’elle-même.
Vivre avec un chien paralysé
Il est crucial que vous gardiez votre chien propre et sec, et que vous le changiez régulièrement de place, pour prévenir l’apparition d’ulcères de la peau. C’est pourquoi il est d’ailleurs généralement recommandé d’amputer un membre paralysé. A l’heure actuelle, il existe par ailleurs des fauteuils roulants pour les animaux domestiques atteints d’une paralysie des pattes arrières, ce qui permet à nos compagnons de retrouver le plaisir du mouvement: grâce à cette découverte, de nombreux chiens peuvent réapprendre à courir, à rapporter un objet ou à s’amuser comme avant leur blessure. Certains maîtres installent même, pour leur chien de petite taille, une rampe qui leur offre l’accès à la terrasse ou à d’autres zones inaccessibles auparavant en fauteuil roulant.
Vétérinaire – Clinique vétérinaire des Docteurs Leloup et Stylianidis – 147, rue de Lourmel – 75015 PARIS – 01 45 54 43 34
Lorsqu’on choisit d’adopter un chien, c’est un peu comme pour un mariage, pour le » meilleur et pour le pire » ! Il est de la responsabilité du maître de procurer à son animal tout ce dont il a besoin pour se sentir bien au quotidien.
Or il peut arriver que suite à un accident, une maladie, une malformation ou tout simplement le vieillissement, des troubles locomoteurs apparaissent, allant de douleurs récurrentes avec difficultés locomotrices à la paralysie complète.
Pour autant, paralysie n’est pas forcément synonyme d’euthanasie, loin s’en faut. En cas de douleur, il est essentiel que celle-ci soit correctement prise en charge. Un chien s’adaptant beaucoup plus facilement qu’un homme au handicap (pas de problème » d’image corporelle dégradée » !), il pourra continuer son chemin dans la joie de vivre et l’affection, moyennant quelques adaptations du quotidien.
Les signes de paralysie
Quand la paralysie est consécutive à une dégénérescence des cartilages articulaires liée à la vieillesse, ou encore est d’origine héréditaire, les signes apparaissent le plus souvent de façon progressive ; au tout début, l’animal se lève et se déplace difficilement. Il devient moins joueur, moins actif. Parfois, la douleur associée occasionne des gémissements, ou même de l’agressivité lorsqu’on le manipule ou qu’on le caresse dans la zone sensible.
Ces symptômes peuvent s’accompagner de boiterie plus ou moins marquée, de raideur ou de gonflement des articulations.
Les causes de paralysie
Les causes les plus fréquemment rencontrées chez le chien sont :
• L’arthrose (dégénérescence des cartilages articulaires liée à l’âge)
• La dysplasie (malformation d’une ou plusieurs articulations)
• Les ruptures ligamentaires
• Les accidents (notamment les traumatismes de la colonne vertébrale)
• Les hernies discales (protrusion du disque dans l’espace intervertébral, ce qui comprime l’émergence des nerfs et induit une paralysie)
• Certaines maladies dégénératives du système nerveux
• Certaines infections ou tumeurs qui touchent le système nerveux…
Les conséquences de la paralysie
Nous parlerons ici essentiellement de la paralysie des membres postérieurs, qui est la plus fréquente, et pour laquelle il existe diverses solutions de prise en charge.
Parmi les conséquences les plus courantes :
• Douleur
• Incontinence urinaire et/ou fécale
• Formation d’escarres au niveau des points de compression lorsque l’animal est continuellement allongé
La prise en charge des animaux paralysés
Elle doit toujours être le fruit d’une concertation étroite entre vétérinaire et propriétaire.
• La première chose à faire est de gérer la douleur de l’animal, soit par une chirurgie (par exemple lors de hernie discale, de dysplasie de la hanche avancée, de rupture ligamentaire…), soit par un traitement médical approprié (également proposé en complément d’une chirurgie).
• Si l’animal présente une incontinence urinaire, il va être nécessaire d’impliquer le propriétaire en lui expliquant comment vider la vessie du chien par compression ; ce geste simple est à répéter 4 à 6 fois par jour pour éviter que le muscle vésical ne perde sa tonicité, mais aussi pour prévenir les infections et complications qui pourraient survenir suite à la rétention d’urine dans la vessie. Ces manipulations peuvent être d’autant plus contraignantes que l’animal est de grande taille et/ou en surcharge pondérale. Elles seront facilitées si l’animal est équipé d’un chariot pour se déplacer (voir plus loin) ou d’un harnais qui permet de lui maintenir l’arrière-train lors des sorties hygiéniques.
• Il n’est pas souhaitable que le chien reste allongé sur son coussin, pour de multiples raisons. Tout d’abord, très rapidement, la position allongée va entraîner la formation d’escarres au niveau des points d’appui ; d’autant plus difficiles à guérir que la paralysie perdure. Un lit/matelas de type orthopédique permettra de réduire la pression du poids sur la peau tendue et les saillies osseuses. La stimulation de la circulation sanguine au niveau des membres paralysés est également importante : des mouvements de pédalage permettent de maintenir un minimum de souplesse articulaire, tout en améliorant localement la circulation du sang. Il est aussi recommandé de masser les muscles de l’animal après les exercices. En cas de développement de lésions sur la peau de l’animal au niveau des points de pression, il est nécessaire de voir rapidement le vétérinaire pour éviter l’aggravation ou l’extension des plaies. Si l’animal est incontinent, le contact prolongé de l’urine sur la peau risque de compliquer les escarres.
• Actuellement, pour les chiens paralysés, une rééducation fonctionnelle, également appelée physiothérapie, est de plus en plus souvent préconisée. Divers traitements reposant sur l’action d’agents physiques (froid, chaud, ultrasons, eau, mécanique) peuvent permettre de rétablir ou d’améliorer la fonction locomotrice. Et même si le chien ne remarche pas, il est désormais prouvé scientifiquement que les bénéfices sont bien réels pour les animaux atteints de troubles orthopédiques ou neurologiques. Parmi ces bénéfices : diminution de la douleur, réduction de la prise de médicaments, augmentation de la masse musculaire, accélération de la récupération fonctionnelle après une chirurgie neurologique ou orthopédique, amélioration du confort, de la mobilité et du moral de l’animal, aide à la perte de poids…
Les techniques utilisées sont issues de celles que l’on emploie chez l’homme : hydrothérapie (rééducation par l’eau, notamment mouvements en piscine ou sur tapis roulant aquatique), massothérapie et kinésithérapie (massages et mouvements), cryothérapie (froid), thermothérapie (chaud), ultrasonothérapie (ultrasons), électrostimulation…
• Enfin, parce qu’il est primordial que l’animal puisse être mobilisé régulièrement (pour limiter les conséquences de l’incontinence ou de la position allongée), divers dispositifs ont été développés par des chercheurs et des vétérinaires pour permettre au chien de retrouver une certaine autonomie, notamment à l’extérieur de la maison : c’est le cas des harnais ou baudriers de maintien, mais surtout des chariots-voiturettes. Ils existent en différentes tailles de châssis et de harnais, pour s’adapter parfaitement à la taille et au poids des chiens. Pour les animaux lourds, les roues peuvent être gonflables, afin de limiter les secousses et vibrations inconfortables. La plupart du temps, ces dispositifs sont légers (structure en aluminium), pliables, et adaptables à quasiment toutes les situations. Certains chariots plus récents disposent même d’un pédalier sur lequel sont fixées les pattes du chien, ce qui entraîne un travail des muscles et des articulations et facilite la récupération post-chirurgicale.
Dans le parcours du propriétaire qui doit faire face à la paralysie de son chien, qu’elle soit d’apparition brutale ou liée à la vieillesse ou à une dégénérescence, le vétérinaire est l’interlocuteur privilégié pour soigner et conseiller. Un animal paralysé correctement pris en charge voit ses douleurs soulagées, et retrouve un peu d’autonomie. Par ailleurs, la complicité avec son maître est renforcée, ce qui ne peut que contribuer à son bien-être et à son moral !
Qu’est-ce qu’une hernie discale ?
La colonne vertébrale est constituée d’une succession de petits os, des » vertèbres « , qui sont articulés entre eux grâce à des structures souples appelées » disques intervertébraux « . Ces vertèbres sont creuses en leur centre et permettent le passage de la moelle épinière et des différents nerfs correspondant chacune d’elles.
Parfois, le disque intervertébral peut sortir de sa loge, entrer dans le canal vertébral et comprimer les structures nerveuses qui y passent. Cette affection est appelée hernie discale. Elle est très douloureuse et peut endommager les nerfs présents dans le canal.
Cette affection touche principalement les chiens et, en particulier, les petites races avec un tronc allongé comme le Teckel, le Welsh Corgi ou encore le Basset Hound.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes dépendent de la localisation et du degré de compression des structures nerveuses. Dans les cas les plus modérés, l’animal peut sembler » raidi » et souffrant uniquement, mais généralement ils sont accompagnés de :
- Douleur intense et refus de se déplacer ;
- Difficulté à se déplacer et à marcher ;
- Démarche anormale (l’animal semble en » état d’ébriété « ) ;
- Animal qui traîne les pattes arrière ;
- Paralysie du train arrière ou de l’ensemble des membres ;
- Incontinence ou rétention fécale et/ou urinaire ;
- Possible agression en réaction avec la douleur.
Les hernies discales peuvent se développer sur toute la longueur de la colonne vertébrale mais la fin de la région thoracique et la région lombaire sont les plus touchées. L’animal dans ces cas là présentent des difficultés à marcher avec ses pattes arrières voire est paralysé du train arrière, et parfois une incontinence ou une rétention fécale et/ou urinaire. Au contraire, les hernies discales se déclarant au niveau du cou et dans la première portion thoracique ont tendance à provoquer des paralysies des 4 membres.
Cette affection est très rapide à se déclarer et les symptômes peuvent être surprenants. Si cela se présente chez votre animal, contactez immédiatement votre vétérinaire. En effet, bien que cette pathologie puisse être guérie, les dommages sur les structures nerveuses peuvent être irréversibles si le chien n’est pas pris en charge rapidement.
Quelles en sont les causes ?
Généralement l’usure et les microtraumatismes quotidiens conduisent à une dégénérescence des structures qui contiennent les disques, et finissent par rompre et laisser sortir le disque intervertébral.
Un fort traumatisme peut également causer l’expulsion du disque intervertébral dans le canal vertébral.
Comment se fait le diagnostic ?
Lors de la consultation, le vétérinaire se basera sur les symptômes et les résultats de l’examen clinique et neurologique pour commencer à localiser la lésion. Puis il fera un examen d’imagerie médicale pour évaluer les lésions de la colonne vertébrale et des structures nerveuses y passant. Cet examen peut être :
- La radiographie : elle permet de mettre en évidence une lésion au niveau de la colonne vertébrale et, dans certains cas, de localiser la hernie discale, mais son intérêt reste limité car elle ne permet pas d’observer les structures nerveuses.
- Le scanner et l’IRM: il s’agit des examens de choix. Ils permettent de localiser précisément la lésion et de visualiser la compression des structures nerveuses. Un liquide de contraste peut être injecté dans le canal vertébral pour améliorer la qualité des résultats. Ces examens ne peuvent être faits dans toutes les cliniques, votre vétérinaire vous réfèrera donc peut-être dans une structure plus importante qui dispose du matériel adéquat.
Alors que la radiographie ne nécessite généralement qu’une légère sédation, le scanner et l’IRM doivent être faits sous anesthésie générale. L’intérêt de ces deux derniers examens est d’avoir une vision précise de la lésion en vue d’un traitement chirurgical. L’animal n’est ainsi anesthésié qu’une seule fois et la chirurgie est effectuée directement après l’examen d’imagerie.
Quel est le traitement ?
Le traitement de choix est chirurgical. Seule, la chirurgie permet de soulager complètement la compression et d’éviter les récidives au niveau du disque intervertébral endommagé.
Toutefois, lorsque les lésions sont modérées, que l’animal n’est pas ataxique (démarche anormale) et que seules une gêne et la douleur sont présentes, une gestion conservatrice et médicale peut être envisagée. Avec beaucoup de repos (de 2 à 8 semaines) et des anti-inflammatoires, l’affection peut guérir et finir par cicatriser d’elle-même.
Le pronostic dépend essentiellement de l’intensité des lésions avant le début du traitement. Malheureusement, lorsque l’animal ne ressent plus la douleur dite » profonde » au niveau des membres et qu’il est incontinent ou en rétention fécale et/ou urinaire, le pronostic est sombre. De plus, il doit de plus récupérer au moins la sensation de la douleur dans les 15jours qui suivent la chirurgie, sans quoi les lésions neurologiques risquent d’être permanentes.
Après la chirurgie, les soins sont essentiellement des anti-inflammatoires et des séances de physiothérapie. Il s’agit de petites périodes d’exercices, de massages et de soins pour aider le chien à retrouver l’usage de ses membres.