Table des matières
- Peut-on donner du Doliprane à un chien ?
- Qu’est-ce que le Doliprane ?
- Donner du Doliprane à mon chien : mauvaise idée ?
- Et comment soulager mon chien ?
- Donner du paracétamol à son chien : une fausse bonne idée !
- Les effets espérés par le maître…
- Les effets réels du paracétamol sur le chien !
- Autres médicaments interdits aux toutous
- Que faire si mon chien a consommé du paracétamol ?
- Et s’il a ingéré de l’ibuprofène ou de l’aspirine ?
- Mais alors, quel médicament donner à mon chien ?
- À savoir : peut-on donner du ®Doliprane à son animal ?
- Danger du paracétamol pour les chiens et chats
- Danger des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour les chiens et chats
- Le paracétamol : un médicament toxique pour les chiens
- Que faire si un chien a ingéré du paracétamol ?
- Intoxication du chien : Médicaments, plantes, produits ménagers, médicaments …
- Certains médicaments à usage humain sont mal tolérés chez l‘animal
- Risque
- Le paracétamol, une molécule toxique pour le chien
- J’ai donné du paracétamol à mon chien : que faire ?
- Comment soulager la douleur de mon chien sans paracétamol ?
Peut-on donner du Doliprane à un chien ?
Qu’est-ce que le Doliprane ?
Le Doliprane contient du paracétamol, médicament le plus utilisé et prescrit au monde. Le paracétamol, appelé aussi acétaminophène, est une molécule efficace contre les douleurs (antalgique) et la fièvre (antipyrétique). Connu aussi sous les noms commerciaux de Doliprane, Dafalgan ou Efferalgan (ce sont des marques déposées), il agit en une vingtaine de minutes après sa prise et reste efficace environ 4 heures.
Il existe peu de contre-indications à sa prise, sauf pour les personnes souffrant de maladies graves du foie, qu’il peut aussi contribuer à développer, car il est très toxique pour le foie en cas de surdosage ou de prise à long terme. Et c’est la principale raison pour laquelle il peut se révéler très néfaste pour votre chien.
Donner du Doliprane à mon chien : mauvaise idée ?
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Pourquoi ne pas donner de Doliprane à son chien ?
Votre chien n’est pas au mieux de sa forme ? Vous avez pris sa température et vous avez constaté de la fièvre ? Chez le chien la fièvre est avérée à partir de 38,5 °C. Même si donner du Doliprane à votre chien paraît tentant pour le soulager rapidement, il faut éviter, car cela peut être dangereux pour sa santé. En effet, le Doliprane (et le paracétamol) est très mal assimilé par le chien, car celui-ci, contrairement à l’homme, possède très peu d’enzymes hépatiques permettant à l’organisme d’assimiler la molécule médicamenteuse. Une quantité, même très faible, peut devenir rapidement toxique pour le chien.
Les petits chiens seront encore plus sensibles à un surdosage. Au-delà d’une dose de 100 mg par kg de poids, le paracétamol présent dans le Doliprane va s’accumuler dans le foie et intoxiquer le chien.
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Et les autres médicaments antidouleur ?
D’autres antidouleurs sont aussi très utilisés par l’homme comme l’aspirine ou l’ibuprofène. Mais, comme le paracétamol, ils sont à proscrire pour votre animal. En effet, l’aspirine et l’ibuprofène ont des propriétés anti-inflammatoires qui sont toxiques pour les muqueuses du système digestif du chien. Tous les antidouleurs utilisés par les humains sont toxiques pour les chiens et il ne faut donc jamais leur en donner.
En cas de forte fièvre, consultez rapidement votre vétérinaire ou le service de garde les week-ends ou jours fériés.
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Que faire si mon chien a avalé du Doliprane ?
Les premiers symptômes d’une intoxication au paracétamol sont des douleurs abdominales et une salive abondante. Si la dose ingérée est plus élevée, le paracétamol va oxyder le sang et provoquer des vomissements et des troubles sanguins entraînant convulsions et œdèmes… bref, la vie du chien est réellement en danger.
Si la dose avalée est supérieure à 100 mg/kg, il faut absolument contacter votre vétérinaire en urgence et suivre ses conseils. L’idéal est de faire vomir le chien et de laisser le vétérinaire décider quel traitement administrer et s’il est nécessaire de le perfuser et de procéder à une hospitalisation. Heureusement, un antidote au paracétamol existe, mais laissez le vétérinaire décider de la dose à administrer. Encore une fois, évitez l’automédication pour préserver la santé de votre chien.
Et comment soulager mon chien ?
Si votre chien a de la fièvre ou des douleurs, ne lui donnez aucun traitement utilisé par l’homme ni destiné à d’autres animaux. Par exemple, un médicament adapté à un chat ne le sera pas pour un chien. Ce dernier a besoin d’un traitement spécifique et adapté à son organisme. Différentes molécules et médicaments existent et sont bien adaptés à son système immunitaire.
Conclusion : ne donnez jamais de médicament utilisé par l’humain à votre chien et ne décidez pas de la dose à administrer. Demander conseil à votre vétérinaire est la seule bonne décision à prendre si vous voulez garder votre chien en pleine forme.
Donner du paracétamol à son chien : une fausse bonne idée !
Connu sous les marques Doliprane®, Efferalgan® ou encore Dafalgan®, le paracétamol est un antalgique très souvent utilisé pour calmer les douleurs et réduire la fièvre chez les humains. Mais est-ce une bonne idée d’en donner à un chien ?
Les effets espérés par le maître…
Aussi appelé » acétaminophène « , le paracétamol est une molécule ayant des propriétés antalgiques et antipyrétiques (contre les douleurs et la fièvre). À l’échelle mondiale, il est d’ailleurs le médicament le plus utilisé chez les humains, pour traiter des symptômes d’intensité faible à modérée.
À la maison, si votre chien paraît fiévreux ou semble avoir mal, peut-être êtes-vous tenté de lui donner un comprimé de paracétamol pour le soulager… comme vous le feriez pour vous-même. Pratique à première vue, cette solution est souvent tentante. Pourtant, il s’agit en réalité d’une fausse bonne idée !
Certes, à faible dose (c’est-à-dire moins de 10 mg/kg du poids total de votre chien, au maximum 2 fois par jour), cette molécule peut effectivement calmer ses maux. Mais cela dépend en grande partie de la sensibilité du toutou ; et les effets du paracétamol sur son organisme peuvent s’avérer bien plus néfastes que bénéfiques.
Les effets réels du paracétamol sur le chien !
En pratique, le paracétamol est métabolisé par l’organisme grâce à des enzymes présentes dans le foie. Or contrairement aux humains, les chiens ne possèdent que très peu de ces enzymes hépatiques. Leur organisme a donc beaucoup plus de mal à assimiler le paracétamol. Celui-ci s’accumule alors dans le foie, en détruisant ses cellules au passage et en altérant le sang.
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Dès lors, le paracétamol devient toxique pour le toutou à partir d’une certaine dose consommée ; cette quantité restant relativement faible. Notez d’ailleurs que le surdosage est très rapide chez les chiens de petite taille.
Concrètement, chez la plupart des canidés, l’intoxication survient lorsque la dose ingérée dépasse les seuils suivants :
Au-delà de 100 mg/kg, le paracétamol s’amasse dans le foie et devient toxique pour lui (on parle alors d’ » hépato-toxicité « ). Le chien ressent alors des douleurs abdominales et salive énormément.
Si la dose excède 200 mg/kg, le paracétamol oxyde le sang en transformant progressivement l’hémoglobine des globules rouges. Cette méthémoglobinémie empêche alors le sang de transporter correctement l’oxygène dans l’organisme. Cela entraîne des effets néfastes chez le toutou, comme des vomissements, une prostration, une anémie, des convulsions, des œdèmes, de l’hypothermie, etc.
Ainsi, une prise de paracétamol mal contrôlée peut s’avérer mortelle pour le chien. Particulièrement chez les chiots et chez les adultes qui souffrent de problèmes hépatiques, ce médicament doit donc être banni.
Autres médicaments interdits aux toutous
Le paracétamol n’est pas le seul antidouleur dangereux pour les chiens… Lorsque vous souffrez de maux de tête, de fièvre ou d’autres douleurs, vous avez peut-être l’habitude de prendre de l’aspirine (Aspirine UPSA®, Aspégic®) ou de l’ibuprofène (Nurofen®, Advil®), à la place du paracétamol. Chez le chien, ces médicaments doivent eux aussi être proscrits !
Ces molécules provoquent tout autant d’intoxications que le paracétamol. L’aspirine (ou » acide acétylsalicylique « ) et l’ibuprofène ont des propriétés anti-inflammatoires, qui s’avèrent toxiques pour les muqueuses du système digestif. Selon les doses ingérées et la sensibilité de votre toutou, les effets néfastes sur son estomac, ses intestins et même ses reins peuvent être particulièrement graves. La coagulation de son sang peut aussi être dangereusement perturbée.
En cas d’ingestion d’ibuprofène ou d’aspirine, votre chien peut présenter les symptômes suivants : perte d’appétit, douleurs abdominales, diarrhées, vomissements, hémorragies digestives, muqueuses pâles, etc.
Finalement, les antalgiques humains (paracétamol, ibuprofène et aspirine) et leurs dérivés sont toxiques pour les chiens. Vous ne devez donc jamais en donner à votre compagnon ! Pour réduire les risques d’accidents, le mieux reste d’éviter l’automédication et de consulter votre vétérinaire.
Que faire si mon chien a consommé du paracétamol ?
Si votre chien a ingéré (accidentellement ou suite à une automédication) plus de 100 mg/kg de paracétamol, contactez votre vétérinaire en urgence. Il vous donnera les instructions nécessaires.
Durant la première heure, l’idéal sera de faire vomir votre compagnon, pour qu’il élimine directement la majorité du médicament. Si besoin, votre vétérinaire pourra ensuite lui donner du charbon activé pour contrer les effets de la molécule, voire lui administrer un antidote (généralement de l’acétylcystéine et de la vitamine C). Ici encore, pas d’automédication !
Enfin, selon l’état de votre toutou, une hospitalisation pourra être nécessaire. Il sera alors perfusé et ré-oxygéné, voire transfusé.
Et s’il a ingéré de l’ibuprofène ou de l’aspirine ?
Notez qu’il n’existe ni antidote ni traitement pour l’intoxication à l’aspirine ou à l’ibuprofène. Si votre chien en a consommé une trop grande quantité, votre vétérinaire pourra uniquement purger son corps pour le débarrasser des molécules, et préserver ses fonctions vitales au cours d’une hospitalisation.
Mais alors, quel médicament donner à mon chien ?
Si votre chien a des douleurs ou de la fièvre, le premier conseil est d’éviter l’automédication ! Aussi, ne donnez aucun traitement humain à votre toutou, ni aucun médicament destiné à un autre animal (à votre chat, par exemple). L’organisme du chien a des besoins spécifiques et nécessite donc des médicaments adaptés.
À titre d’exemples, voici quelques traitements permettant de soulager efficacement la douleur chez le chien :
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens : piroxicam, kétoprofène, méloxicam, carprofène, flunixine, robenacoxib, etc.
Les opioïdes (administrés uniquement par un vétérinaire) : morphine, butorphanol, fentanyl, buprénorphine, etc.
Les sédatifs analgésiques (myorelaxants) : alpha2-agonistes.
Les anesthésiques : bupivacaïne, lidocaïne, kétamine, etc.
Bien sûr, seul un vétérinaire est apte à prescrire les médicaments adéquats à votre compagnon. Ensuite, pour de meilleurs résultats, veillez à bien respecter les doses prescrites.
Enfin, pour éviter les accidents, ranger tous les médicaments hors de portée de votre compagnon à quatre pattes !
Conclusion
Pour faire simple, ne donnez pas d’antalgiques humains à votre chien, car ils peuvent entraîner de graves intoxications ! En remplacement, il existe des médicaments spécialement conçus pour l’organisme des toutous. Le mieux est de demander conseil à votre vétérinaire.
Crédit photo : ©Flickr
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À savoir : peut-on donner du ®Doliprane à son animal ?
Par Virginie Sowinski, le lundi 23/05/2016 à 08h00
Une étude anglaise vient de montrer qu’en 2015*, 1,4 million d’Anglais ont donné à leurs chiens et chats des médicaments qui étaient à l’origine destinés aux humains. Une automédication révélée outre-Manche, mais qui existe aussi en France et dans d’autres pays. Est-ce sans danger et peut-on en cas de besoin donner paracétamol et autres produits quand nos animaux ne se sentent pas bien ? Réponses.
Antihistaminiques (antiallergique), paracétamol (®Doliprane), ibuprofène (anti-inflammatoire non stéroïdien), aspirine et pommades antiseptiques semblent être les produits à usage humain les plus couramment administrés aux animaux par leurs propriétaires. Il s’agit souvent pour le maître de vouloir soulager une douleur ou un état proche de celui que l’on rencontre chez l’Homme, sans passer par le vétérinaire pour en éviter ainsi les frais.
Cette pratique, aussi courante soit-elle, est dangereuse pour les animaux. S’ils peuvent avoir des maladies similaires aux nôtres, leur métabolisme ne réagit pas aux mêmes molécules : celles qui nous soignent peuvent les empoisonner, voire les tuer si la dose donnée est trop forte. Certains médicaments que nous utilisons donc couramment peuvent aggraver l’état de santé de votre animal et ne pas avoir l’effet escompté.
Il est donc primordial de ne jamais donner de médicament à usage humain à votre chien ou chat sans avoir eu un vétérinaire au téléphone au préalable.
Danger du paracétamol pour les chiens et chats
Le paracétamol (®Doliprane) est un médicament courant utilisé chez l’Homme comme antidouleur, mais qui présente un risque d’intoxication pour le chien ou le chat.
Il provoque un abattement, une grande baisse de forme, des difficultés respiratoires, une perte d’appétit et des vomissements. Les yeux sont secs, les muqueuses pâles à violacées.
En cas d’intoxication au paracétamol, il est important de faire vomir le chien ou le chat concerné avant de l’emmener chez le vétérinaire. Ce dernier le prendra en charge et lui administrera les bons traitements.
Danger des anti-inflammatoires non stéroïdiens pour les chiens et chats
Comme le paracétamol, l’ibuprofène (et les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens) est un produit que l’on trouve souvent dans les pharmacies de nos foyers, mais qui n’est pas du tout approprié pour soulager un animal.
Elle entraîne des réactions gastriques et digestives violentes avec des vomissements et diarrhées hémorragiques (les diarrhées sont parfois noires, car le sang est digéré. On appelle cela du méléna).
L’animal boit et urine beaucoup et ses muqueuses sont pâles.
En cas d’intoxication, vous pouvez à votre niveau faire vomir votre animal et lui donner du charbon actif avant de l’emmener chez le vétérinaire qui lui apportera les soins appropriés.
L’automédication des animaux de compagnie est un phénomène réel et inquiétant. Si les propriétaires agissent pour le bien et la santé de leur animal, ils peuvent obtenir l’effet inverse et conduire à une aggravation de la situation, ou même à la mort de leur compagnon. Aucun médicament ne devrait être donné sans un avis vétérinaire.
Le paracétamol est couramment utilisé en humaine pour soigner les maux du quotidiens : douleurs faibles à modérées et fièvre. Le paracétamol étant disponible sans ordonnance en pharmacie, l’automédication est fréquente avec ce médicament. Pouvons-nous toutefois donner ce médicament à nos chiens sans danger lorsqu’ils ont mal quelque part ou de la fièvre ? Nous allons voir ci-dessous qu’il est fortement déconseillé de donner ce médicament à son animal sans prescription médicale. Une consultation chez un vétérinaire est nécessaire.
Le paracétamol : un médicament toxique pour les chiens
Le paracétamol correspond au principe actif de nombreux médicaments utilisés en humaine comme par exemple le Doliprane®, l’ Efferalgan®, le Dafalgan®, etc… Si son utilisation est devenue commune en humaine pour soulager les douleurs et faire baisser la fièvre, il est déconseillé d’en donner à nos animaux de compagnie.
En effet, le paracétamol est toxique pour les chiens. La dose toxique est de 100 à 200 mg/kg pour un chien. Une intoxication au paracétamol peut conduire à la mort de l’animal.
Chez l’homme, le paracétamol est dégradé par des enzymes en composés non toxiques éliminés dans les urines. Chez le chien, peu d’enzymes sont présentes : le paracétamol s’accumule dans le foie et entraîne une destruction des cellules hépatiques. Le paracétamol a aussi un impact sur l’hémoglobine (formation de méthémoglobine) et donc sur la capacité du sang à transporter l’oxygène aux organes.
L’intoxication au paracétamol survient le plus souvent lorsque les propriétaires souhaitent soigner leur animal lorsqu’il a mal quelque part ou de la fièvre (dans les mêmes situations où ils prendraient du doliprane ou en donneraient à leurs enfants)
Des cas d’intoxication sont aussi rapportés suite à l’ingestion accidentelle de comprimés par un chien (cas du chien qui attrape une boîte de doliprane dans un placard, sur une table… et mange beaucoup de comprimés). Il est très important de ranger les comprimés hors de portée des chiens. Portez une attention particulière aux chiots qui découvrent le monde avec leur bouche et ingèrent toute sorte de choses.
Bon à savoir : La température rectale normale des chiens se situe est comprise entre 38°C et 39°C. On considère qu’un chien a de la fièvre lorsque sa température est supérieure à 39°C.
Les symptômes de l’intoxication apparaissent 1 à 12 h après l’ingestion : , troubles digestifs (vomissements, diarrhée, perte d’appétit, douleur abdominale), troubles cardiaques et respiratoires, coloration des urines (hémoglobinurie), ictère, etc…
Attention, les chats sont encore plus sensibles au paracétamol que les chiens ! La dose toxique chez le chat est de 50 à 100 mg/kg.
Que faire si un chien a ingéré du paracétamol ?
Si l’ingestion de paracétamol est récente et le chien ne présente pas de symptômes, il est conseillé de contacter votre vétérinaire traitant ou un centre antipoison. Il sera possible d’évaluer la toxicité de la dose ingérée en fonction du poids de l’animal : cela permettra de déterminer si une consultation vétérinaire et des soins sont nécessaires.
Il existe deux centres antipoison vétérinaire en France qui sont joignables 24 heures/24 en France, voici leurs numéros de téléphone :
- Centre National d’Informations Toxicologiques Vétérinaires (CNITV) : 04 78 87 10 40
- Centre AntiPoison Animal et Environnemental de l’Ouest (CAPAE-Ouest) : 02 40 68 77 40
Si l’animal a ingéré une dose toxique de paracétamol et l’ingestion est récente (<1h, avant l’apparition de symptômes), il peut être envisageable de faire vomir l’animal.
Si le chien présente déjà des symptômes, alors il est conseillé de consulter un vétérinaire le plus rapidement possible, des soins doivent être mis en place rapidement : il s’agit d’une urgence.
Bon à savoir : Il est possible de consulter un vétérinaire, même la nuit, les week-ends et les jours fériés. N’hésitez pas à lire notre fiche Que faire si mon animal est malade la nuit ou le week-end ? pour plus de renseignements.
Intoxication du chien : Médicaments, plantes, produits ménagers, médicaments …
Le Chien, beaucoup moins sensible, supporte des posologies de 45 mg/kg/jour (15 mg/kg 3 fois par jour) sans effet défavorable et ne présenterait de signes d’intoxication aiguë qu’à partir de 200 mg/kg. Ces doses toxiques sont voisines de celles à l’origine de l’effet hépatotoxique chez l’Homme.
Hépatotoxicité et atteinte sanguine sont présentes mais c’est l’atteinte du foie qui est la plus précoce.
A des doses comprises entre 200 et 500 mg/kg, l’anorexie,l’abattement, les douleurs abdominales, la diarrhée et les vomissements observés peuvent être attribués à la toxicité hépatique.
A 500 mg/kg apparaissent des signes cliniques proches de ceux du Chat avec oedème de la face, du cou, de la poitrine et des membres, cyanose et coloration brun foncé des urines. La méthémoglobinémie est alors importante puisqu’elle atteint 50 % en 4 heures ; l’animal peut cependant guérir sans traitement.
Au dessus de 500 mg/kg, la mort peut survenir sans modifications des paramètres hépatiques sanguins.
A 1 g/kg, l’animal est inconscient et cyanosé en quelques heures et meurt dans les 12 heures après l’ingestion.
PLANTES TOXIQUES
Hortensia Très toxique
Contient une toxine semblable au cyanure, un poison à action très rapide qui cause l’asphyxie et d’autres symptômes y compris la mort.
Houx Modérément toxique
Cette plante ornementale est très courante à la période des fêtes; son ingestion cause surtout des troubles digestifs et de l’abattement. Cette plante a certains éléments en commun avec le chocolat (caféine et théobromine).
Laurier rose Très toxique
Une quantité minime de cette plante peut causer la mort. Toutes les parties de la plante sont très toxiques et peuvent produire une irritation du système digestif, des vomissements et de la diarrhée, de l’arythmie, de l’apathie et, souvent, la mort. Les feuilles fraîches sont amères, mais celles qui sont fanées ou mortes ont un goût moins prononcé; elles demeurent très toxiques une fois qu’elles ont séché.
Lierre Faiblement toxique
Les feuilles et les fruits peuvent irriter le système digestif, et causer de la diarrhée, des troubles respiratoires et, rarement, le coma et même la mort.
Lis (lis de Pâques, lis tigré, lis asiatique, hémérocalles et autres liliacées)
Très toxiques
Cause la défaillance rénale et la mort chez les chats. Les lis posent une menace grave pour les chats, car une petite quantité de feuille ingérée peut causer des troubles graves. Les vomissements, l’apathie et la perte d’appétit sont généralement les premiers symptômes. Le traitement devrait être administré sans tarder.
Nota : Le spathiphyllum et le calla appartiennent à d’autres familles.
Philodendron Modérément toxique
Cette famille de plantes (aracées) cause une irritation locale en raison de la présence de sels d’acide oxalique. L’ingestion des racines, des feuilles et des tiges peut irriter l’intérieur de la gueule, causer une salivation excessive et, parfois, de la diarrhée.
Poinsettia Faiblement à modérément toxique
Cette plante appartient à la famille des euphorbes. L’ingestion des feuilles cause généralement des indigestions mineures ou modérées, y compris une salivation excessive, des vomissements et de la diarrhée.
Raisins frais et secs Modérément toxique
Une grappe de raisin peut causer chez un chien de 20 Kg une insuffisance rénale aigue. Il est donc prudent d’éviter de laisser ces derniers en manger une quantité importante.
Rhododendron Modérément toxique
Ce sont surtout les feuilles qui peuvent causer de la douleur et de l’irritation au système digestif, des troubles cardiaques, des tremblements, et peut-être même des convulsions, le coma et la mort. Cette plante se trouve plus souvent à l’extérieur qu’à l’intérieur.
AUTRES PLANTES TOXIQUES :
Aconit
Actée blanche Actée rouge Aloe vera Anthurium Aralis Asclepiade Azalée Rhododendron Bourreau des arbres Bouton d’or Buddhist pine Caladium Cerisier de Jérusalem Chèvrefeuille Chou puant Cigué maculée Cotoneaster Couronne d’épines Cyclamen Datura stramoina Dieffenbachia Digitale Euphorbe cactus Glaïeul Gloire du matin Gui Herbe à dinde Herbe à puce Hydrangée Iris Jacinthe (bulbe) Jonquille Jusqulame noire Lantana Lanterne chinoise Physalis Laurier rose Lierre anglais Lupin Monstera Morelle douce amère Moutarde des champs Muguet Philodendron Pied d’alouette Piment décoratif (de Noël) Plante prêcheur Poinsettia Pois de senteur Pomme de terre(partie aérienne et germe) Pothos Scindapsus aureus Raison de couleuvre Rhododendron Rhubarge (feuille) Ricin (graines) Souci d’Eau Sureau Syngonium Tabac Verâtre vertHellebore blanc Œillet
POUR EN SAVOIR PLUS :
Doses ingérées et doses toxiques Chez certains animaux, les doses toxiques en A.I.N.S sont proches des doses thérapeutiques. L’apparition d’effets indésirables voir de signes de toxicité est donc fréquente lors de l’utilisation courante. Les doses pour lesquelles on a une toxicité importante chez presque tous les individus sont citées dans le paragraphe consacré aux symptômes. 5.2.1 L’acide acétylsalicylique Les quantités d’acide acétylsalicylique ingérées dépendent des présentations, sachant que les formes les plus utilisées sont les comprimés dosés à 330, 500 et 1000 mg. Ils sont disponibles la plupart du temps en boites de deux tubes de 10 comprimés. Les sachets de poudre pour suspension orale sont également très utilisés notamment chez les enfants (cf. tableau XVIII). Les doses ingérées en une prise par les chiens et chats (données du C.A.P.A.A) varient de 175 mg/kg à 1200 mg/kg. Dans la littérature, elles s’échelonnent en moyenne entre 50 et 200 mg/kg (80), ce qui correspond à 2 à 8 fois la dose thérapeutique vétérinaire conseillée. Chez le Chien, la limite toxique se situe à 50 mg/kg où on voit apparaître des signes de toxicité digestive (178). Chez le Chat, 33 mg/kg/jour ont suffi pour provoquer une anorexie partielle et un abattement après la première dose, et des vomissements dès la quatrième dose (105). 5.2.2 L’ibuprofène D’après les données du C.A.P.A.A, les doses ingérées vont de 200 mg/kg (10 à 20 fois la dose thérapeutique) à 1200 mg/kg (60 à 120 fois la dose thérapeutique). Selon les études, on trouve des dose ingérées ayant provoqué des symptômes qui vont de 10 mg/kg à 1600 mg/kg (C.N.I.T.V Lyon, 80) ou encore de 42 à 175 mg/kg (183). Un cas d’intoxication aiguë par l’ibuprofène chez un furet a été décrit par Cathers et al en 2000 (31). L’animal a ingéré un comprimé de 500 mg d’ibuprofène, ce qui correspond à une dose de 347 mg/kg. A dose thérapeutique, des signes de toxicité digestive peuvent survenir chez le Chien et le Chat (9, 69, 153, 160, 178). Cette sensibilité de certains individus aux A.I.N.S dépend de plusieurs facteurs tels qu’une insuffisance rénale préexistante, de l’âge ou même de la race chez le Chien ; ainsi, l’étude de Poortinga et Hungerford (1997) montre que la toxicité gastrointestinale de l’ibuprofène est plus importante chez le berger allemand et moins importante chez le labrador (136). Cependant, en règle générale, une seule ingestion d’une dose de 70 mg/kg d’ibuprofène ne provoque pas de symptômes. C’est à partir de 100 mg/kg chez le Chien et 50 mg/kg chez le Chat que l’atteinte digestive est importante (101). 88 5.2.3 Le diclofénac Aucun cas du C.A.P.A.A concernant le diclofénac ne précise la dose qui a été ingérée overflow-x: hidden; overflow-y: hidden; »>par l’animal. Dans la littérature, les doses ingérées vont de 2 à 10 mg/kg en moyenne avec le cas d’un chat ayant ingéré 90 mg/kg (86). Des signes digestifs sont décrits dès 2 mg/kg chez le chien. Joguet rapporte le décès d’un chat après une dose de 50 mg de diclofénac (environ 1 à 2 mg/kg) (86). Les études de toxicité réalisées avant la mise sur le marché de la molécule ont permis d’établir une D.L.50 de 42 mg/kg I.V (80) et de 59 mg/kg per os (25) chez le Chien, de 116 mg/kg I.V et 130 mg/kg I.M chez la Souris, de 53 mg/kg I.V et 23 mg/kg I.P chez le Rat, et enfin de 157 mg/kg chez le Lapin (86). 5.2.4 le piroxicam La dose ingérée précisée par le C.A.P.A.A est de 30 mg/kg ; cependant, il ne s’agit pas d’une dose moyenne puisqu’un seul cas précise la quantité de piroxicam ingérée par l’animal. Dans la littérature, on trouve des doses de 4.6 à 50 mg/kg en prise unique, et des doses de 1 à 2 mg/kg/jour en administrations répétées sur 5 jours (86). Les doses toxiques peuvent être assez faibles. On peut observer des ulcérations et hémorragies digestives à des doses de 0.28 mg/kg/j (dose inférieure à la dose thérapeutique) à jours alternés pendant 7 jours (161) et 0.8 mg/kg/j toutes les 48 heures (Thomas, 1987 d’après (109)). A 1 mg/kg/j, une nécrose papillaire peut survenir (Wiseman, 1983 d’après (109)). Boothe (d’après (86)) donne une dose létale 50 chez le Chien supérieure à 700 mg/kg. Dans l’étude pharmacologique et clinique du FELDENEND, des D.L.50 de 360 mg/kg et de 270 mg/kg sont rapportés respectivement chez la Souris et chez le Rat (d’après (86)). 5.3 Symptômes 5.3.1 Symptomatologie générale des intoxications par les A.I.N.S (95, 100) Troubles digestifs : L’atteinte du tractus gastro-intestinale est souvent la première et la plus importante manifestation d’une intoxication par les A.I.N.S. Les symptômes vont de la simple douleur abdominale à des vomissements et de la diarrhée hémorragiques, signes d’ulcérations mettant la vie du sujet en danger. Ils varient selon la molécule utilisée, la dose et l’espèce concernée. Chez le Chien, les vomissements sont quasi-systématiques ; cet effet émétique intervient très probablement dans l’évolution souvent favorable de l’intoxication dans cette espèce. Le Chat présente le plus souvent une anorexie seule. L’atteinte digestive est souvent responsable d’une perte sanguine puis d’une anémie pouvant être très importantes (180). Les lésions gastriques et intestinales peuvent être également accompagnées d’une hypoprotéinémie due à la perte en protéines plasmatiques. Troubles rénaux : L’atteinte rénale est assez fréquente également. Elle entraîne oligurie, anurie avec parfois une augmentation importante de l’urémie. Une anorexie, une prostration et des vomissements peuvent ainsi apparaître. Selon l’A.I.N.S, la dose et l’espèce, on peut observer une néphrite interstitielle aiguë, un syndrome néphrotique et une insuffisance rénale. 89 Troubles nerveux et généraux : On peut noter une prostration, des convulsions ou même un coma. Chez le Chat, ces symptômes nerveux dominent le tableau clinique, la prostration précédant souvent un coma. Chez les jeunes chiens, des convulsions sont fréquemment observées. Troubles hématologiques : Des troubles hématologiques sont parfois notés, généralement plusieurs jours après l’ingestion : anémie, hématomes, épistaxis, purpura associés à une augmentation du temps de saignement. Troubles hépatiques : Des lésions hépatiques ont été parfois mentionnées (100). Le mécanisme de cette atteinte hépatique est inconnu mais celle-ci n’est guère étonnante compte-tenu du rôle central du foie dans le métabolisme des A.I.N.S. Troubles métaboliques : Dans les intoxications à l’aspirine, une acidose métabolique est fréquemment observée. En effet, les salicylés peuvent stimuler directement le centre respiratoire du cerveau, provoquant alors une hyperventilation (alcalose respiratoire). Ceci entraîne une excrétion rénale accrue de bicarbonates d’où l’acidose métabolique (100).
Certains médicaments à usage humain sont mal tolérés chez l‘animal
Risque
Quelques exemples:
- Un antidouleur aussi courant que le paracétamol (Dafalgan®, Panadol®, Perdolan®,…) est très dangereux pour le chat. Il provoque des troubles sanguins (perturbation du transport de l’oxygène, destruction des globules rouges) et des lésions du foie. Chez le chien, le paracétamol est toxique pour le foie et ne peut être utilisé que sur prescription d’un vétérinaire.
- Les anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène (Brufen®, Nurofen ® Spidifen®,…) sont très toxiques pour le chien. Chez le chien, l’ibuprofène provoque des saignements digestifs et une insuffisance rénale. Il est également toxique pour le chat.
- L’aspirine (acide acétylsalicylique) ne peut être utilisée chez le chat et le chien que sur prescription du vétérinaire en raison du risque de lésions au niveau l’estomac et du rein.
- Une prescription du vétérinaire est également indispensable avant d’utiliser le lopéramide (Imodium®, Transityl®,…) chez le chat et le chien. Une particularité génétique (mutation du gène MDR1) expose certaines races de chiens (Shelties, Colley,…) à une intoxication même à faible dose. En cas d’intoxication le chien devient amorphe, halète, bave, vomit et peut même présenter des convulsions.
Réfléchissez donc à deux fois avant de donner un médicament à votre chat ou à votre chien. Demandez plutôt l’avis de votre vétérinaire!
NB. Les antipuces pour chien à base de perméthrine sont dangereux pour le chat. Le Centre Antipoisons enregistre chaque année des cas de troubles neurologiques, tremblement et convulsions chez des chats traités par un antiparasitaire destiné au chien.
Le paracétamol, une molécule toxique pour le chien
Doliprane®, Dafalgan®, Efferalgan®…sont les marques les plus connues de médicaments dont le principe actif est le paracétamol. Cette molécule est employée dans de nombreux autres médicaments disponibles sans ordonnance couramment utilisés en automédication pour soulager les douleurs et faire tomber la fièvre…chez l’être humain. S’il est vrai que l’on peut parfois traiter le chien avec les mêmes médicaments qu’en médecine humaine, il n’en est rien pour les médicaments contenant du paracétamol. Cette molécule, également appelée acétaminophène dans la nomenclature internationale des substances pharmaceutiques, est en effet très toxique pour le chien.
L’explication tient au fait que le chien n’est pas suffisamment bien « équipé » en enzymes hépatiques pour éliminer des doses de paracétamol prévues normalement pour un être humain d’un poids moyen de 60 à 70kg et/ou répétées dans le temps. Le risque est donc que la molécule s’accumule dans le foie de l’animal et en détruise les cellules. Pire encore, le paracétamol induit une modification de l’hémoglobine des globules rouges qui ne sont alors plus capables de se lier à l’oxygène pour le transporter jusqu’aux organes qui en ont besoin. Le sang non oxygéné prend alors une couleur brun sombre : on parle alors de méthémoglobinémie. Si la méthémoglobine remplace peu à peu toute l’hémoglobine fonctionnelle, alors on assiste à une » asphyxie de l’intérieur » qui est fatale à l’animal.
Les symptômes de l’intoxication au paracétamol
Les symptômes d’une intoxication au paracétamol se manifestent généralement dans les 6 heures à 24 heures après l’ingestion et sont les suivants :
- animal prostré et sans appétit,
- signes de douleurs abdominales,
- vomissements,
- muqueuses (intérieur des babines par exemple) bleutées, pâles ou brunes,
- cœur qui s’accélère et difficultés à respirer,
- présence d’hémoglobine dans les urines (hémoglobinurie).
La dose toxique de paracétamol pour le chien
Le paracétamol est toxique pour le chien à partir de 150mg par kg de poids corporel. Un seul comprimé de Doliprane® 500 mg représente donc une dose très toxique pour un petit chien de moins de 4kg.
La toxicité peut aussi s’exprimer pour des doses inférieures à 150mg/kg de poids corporel mais lorsque l’administration du médicament est répétée.
J’ai donné du paracétamol à mon chien : que faire ?
Si vous avez donné un médicament à base de paracétamol à votre chien ou que ce dernier en a avalé par accident, conduisez immédiatement votre chien chez le vétérinaire au moindre signe évocateur d’intoxication.
L’intoxication au paracétamol se traite généralement par l’administration répétée d’un antidote à base d’une molécule appelée la N-Acétylcystéïne. Le vétérinaire pourra l’associer à un traitement à base de vitamine C pour traiter la méthémoglobinémie. Le traitement est d’autant plus efficace qu’il est pris tôt après l’ingestion de paracétamol.
Comment soulager la douleur de mon chien sans paracétamol ?
Si votre chien montre des signes de douleur, il ne faut jamais tenter l’automédication avec votre animal. Ne tentez pas de remplacer le paracétamol par un autre type de médicament antidouleur : l’ibuprofène et l’aspirine sont également toxiques pour le chien.
La seule chose à faire est d’aller consulter un vétérinaire sans tarder.
En effet, les médicaments antidouleur ne traitent que le symptôme (la douleur) de façon passagère sans en traiter la cause. Or, toutes les douleurs ont une cause sous-jacente que seul un vétérinaire est en mesure d’identifier. C’est en traitant cette cause qu’il parviendra alors à soulager durablement votre animal. Pour soulager votre chien rapidement, le vétérinaire pourra également choisir de prescrire, en plus, des médicaments adaptés à votre chien parmi la large gamme des anti-inflammatoires à usage vétérinaire dont il dispose.
Le saviez-vous ?
En France, tous les médicaments vétérinaires disponibles en France sont référencés dans une base de données appelée Med’Vet. En consultant cette base, on se rend compte qu’il n’existe à ce jour aucun médicament vétérinaire pour chien contenant du paracétamol disponible en France.
En attendant la consultation, il est tout à fait possible de chercher à soulager votre chien à l’aide de remèdes homéopathiques (du type Arnica 5CH ou Belladona 5CH en granules) sans risque d’intoxication. L’application d’une poche de glace peut aussi aider à soulager temporairement les douleurs musculaires ou les inflammations locales d’un chien. Mais, encore une fois, ces solutions ne doivent pas remplacer ou retarder une consultation chez le vétérinaire. Gardez toujours à l’esprit que les chiens sont beaucoup plus résistants à la douleur que nous autres Humains. Cela sous-entend que lorsqu’ils commencent à montrer des signes de souffrance, c’est que la douleur dépasse de loin ce que nous pourrions être en mesure de tolérer !
Les propriétaires de chats et de chiens sont parfois tentés de donner à leur animal un médicament à usage humain. Mauvaise idée! Un médicament sûr pour l’homme ne convient pas toujours aux animaux.
Leur métabolisme, différent de celui des humains, peut rendre un médicament toxique. De plus, les doses à utiliser chez l’animal sont souvent différentes de celles recommandées pour l’homme.
Quelques exemples:
- Un antidouleur aussi courant que le paracétamol(Dafalgan®, Panadol®, Perdolan®,…) est très dangereux pour le chat. Il provoque des troubles sanguins (perturbation du transport de l’oxygène, destruction des globules rouges) et des lésions du foie. Chez le chien, le paracétamol est toxique pour le foie et ne peut être utilisé que sur prescription d’un vétérinaire.
- Les anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène (Brufen®, Nurofen ® Spidifen®,…) sont très toxiques pour le chien. Chez le chien, l’ibuprofène provoque des saignements digestifs et une insuffisance rénale. Il est également toxique pour le chat.
- L’aspirine (acide acétylsalicylique) ne peut être utilisée chez le chat et le chien que sur prescription du vétérinaire en raison du risque de lésions au niveau l’estomac et du rein.
- Une prescription du vétérinaire est également indispensable avant d’utiliser le lopéramide(Imodium®, Transityl®,…) chez le chat et le chien. Une particularité génétique (mutation du gène MDR1) expose certaines races de chiens (Shelties, Colley,…) à une intoxication même à faible dose. En cas d’intoxication le chien devient amorphe, halète, bave, vomit et peut même présenter des convulsions.
Message du centre antipoisons