Table des matières
- Pancréatite : qu’est-ce que c’est ?
- Quels sont les signes ?
- Pancréatite chez le chien : quelles sont les causes ?
- Comment diagnostiquer une pancréatite ?
- Pancréatite du chien : quel traitement ?
- Les pancréatites chez le chien
- Les pancréatites du chien
- Pancréatite chez le chien
- Le pancréas ? Une glande mixte
- Quand ça dégénère…
- Prédispositions et facteurs de risques
- Quels sont les symptômes d’une pancréatite ?
- Agir vite pour optimiser les chances de réussite
- Diagnostic et traitement des pancréatites canines
- PATHOGÉNIE
- SUSPICION CLINIQUE
- EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
- TRAITEMENT
- SUIVI OPÉRATOIRE
- Pancréatite du chien : symptôme, traitement
- Définition de la pancréatite chez le chien
- Symptômes de la pancréatite chez le chien
- Diagnostic de la pancréatite chez le chien
- Traitement de la pancréatite chez le chien
- Alimentation du chien souffrant de pancréatite
- Sujets en lien avec la pancréatite chez le chien
- Traitement de la pancréatite chez le chien
- Pronostic de la pancréatite chez le chien
- Echographie des affections pancréatiques chez le chien
- Introduction
- Les pancréatites
- Les » Masses pancréatiques » bénignes
- Les tumeurs pancréatiques
- Conclusion
- Ce qu’il faut retenir
- Bibliographie
- Pancréatite du chien : quelles sont les causes ?
- Pancréatite: définition
- Causes de la pancréatite du chien
- Symptômes de la pancréatite du chien
- 3 – Le diagnostic est…
- 4 – Traitement, évolution et suivi
- La pancréatite : un diagnostic délicat
- Pancréatite chez le chien : caractéristiques
- Symptômes de la pancréatite canine
- Traitement de la pancréatite
Pancréatite : qu’est-ce que c’est ?
La pancréatite correspond à une inflammation du pancréas, cet organe vital situé en arrière de l’estomac et qui joue des rôles cruciaux dans la digestion et dans la régulation de la glycémie (concentration de glucose dans le sang). En fonction de la durée d’évolution de la maladie et de son apparition plus ou moins soudaine, on distingue la pancréatite aigüe de la pancréatite chronique.
La pancréatite aigüe, d’apparition soudaine, est une maladie grave mais qui, prise en charge à temps, peut être totalement réversible selon les cas.
La pancréatite chronique, d’évolution plus longue et qui passe souvent inaperçue à ses débuts, est souvent à l’origine de lésions du pancréas irréversibles conduisant à une insuffisance pancréatique, autrement dit une perte de fonction de l’organe.
Une pancréatite chronique peut évoluer vers une pancréatite aigüe et inversement.
Quels sont les signes ?
Les symptômes d’une pancréatite sont très variables. Ils dépendent de l’étendue des lésions du pancréas, de la sévérité de l’inflammation et sont hélas peu spécifiques en cas d’inflammation modérée, rendant le diagnostic complexe à établir pour le vétérinaire sans le recours à des examens complémentaires.
Parmi ces symptômes, on peut rencontrer :
- des vomissements parfois hémorragiques (contenant du sang),
- une perte d’appétit,
- des diarrhées,
- un abattement de l’animal qui reste alors prostré,
- des douleurs au niveau de l’abdomen,
- une jaunisse appelée ictère,
- la présence d’une masse palpable dans la région du pancréas,
- de la fièvre ou hyperthermie,
- une augmentation de la soif et de la fréquence des urines appelé syndrome polyuro-polydipsique. Ce syndrome est observé en cas de diabète sucré associé à la pancréatite.
Ces symptômes sont dits inconstants. En d’autres termes, ils peuvent être ou ne pas être retrouvés.
Pancréatite chez le chien : quelles sont les causes ?
Les causes à l’origine de l’apparition d’une pancréatite chez le chien sont nombreuses et variées. Ainsi, une pancréatite peut être :
- d’origine métabolique
Les hyperlipidémies, désignant un excès de lipides dans le sang, peuvent être à l’origine d’une pancréatite. Elles peuvent pétré primaires ou trouver leur origine dans des maladies hormonales comme le syndrome de cushing, le diabète sucré ou bien encore l’hypothyroïdie.
L’hypercalcémie qui désigne un excès de calcium circulant dans le sang peut également jouer un rôle dans l’apparition d’une pancréatite.
- d’origine nutritionnelle.
L’ingestion de repas trop riches en graisses ou l’ingestion accidentelle d’une plaquette de beurre peut être à l’origine de l’apparition d’une pancréatite.
- d’origine traumatique.
Un traumatisme abdominal consécutif à une chirurgie abdominale ou à un accident de la voie publique peut causer une pancréatite.
- d’origine mécanique.
L’obstruction du canal pancréatique par des calculs ou une tumeur peut également expliquer, tout comme la présence de reflux duodénaux, l’apparition d’une pancréatite.
- d’origine infectieuse.
La toxoplasmose, infection parasitaire, peut être la cause primaire d’une pancréatite.
- d’origine médicamenteuse.
L’administration de certains médicaments chez le chien peut être à l’origine d’une pancréatite aigüe.
- d’origine inconnue.
On parle alors de pancréatite idiopathique.
Comment diagnostiquer une pancréatite ?
Face à un tableau clinique qui peut évoquer une pancréatite, le vétérinaire va pratiquer plusieurs examens pour confirmer son diagnostic parmi des examens d’imagerie abdominale (échographie et radiographie) et des analyses sanguines.
Le diagnostic de certitude repose sur la réalisation d’une biopsie pancréatique. Il s’agit d’un prélèvement d’un petit morceau de pancréas en vue de l’examiner au microscope. Cet examen est invasif : il nécessite de pratiquer une intervention chirurgicale sous anesthésie générale de l’animal. Chez un chien déjà affaibli par la maladie, la biopsie n’est pas toujours indiquée et le traitement peut être mis en place sur la base des résultats aux autres examens pratiqués par le vétérinaire.
Pancréatite du chien : quel traitement ?
Le traitement d’une pancréatite doit être mis en place le plus rapidement possible.
Il repose sur :
- l’élimination d’un éventuel facteur connu susceptible de favoriser la survenue d’une pancréatite comme une alimentation trop riche en graisses ou la prise de médicaments » toxiques » pour le pancréas,
- l’administration de médicaments. Selon les symptômes du chien malade, le vétérinaire pourra lui prescrire des antidouleurs, des médicaments antiémétiques destinés à calmer les vomissements associés à une diète de 2 à 4 jours, une fluidothérapie (perfusion en intraveineuse de solutés permettant de corriger la déshydratation et des troubles électrolytiques causés par la maladie) ou bien encore des antibiotiques pour prévenir d’éventuelles complications bactériennes,
- la transfusion de sang frais ou de plasma,
- un traitement chirurgical dans certains cas.
Dans certains cas, les pancréatites aiguës peuvent évoluer vers des pancréatites chroniques ou se compliquer par une insuffisance rénale aiguë, un diabète sucré, des troubles du rythme cardiaque, une embolie ou un œdème pulmonaires ou bien encore par une coagulation intravasculaire disséminée (ou CIVD).
L’évolution de la maladie à court terme dépend de la sévérité de l’atteinte pancréatique et des symptômes qui lui sont associés.
Les pancréatites chez le chien
Les pancréatites du chien
Une pancréatite est une inflammation du tissu pancréatique. Elle peut être qualifiée d’aiguë ou de chronique en fonction du type d’inflammation se développant dans le pancréas. En pratique, une pancréatite est considérée aiguë si les symptômes sont récents et chronique si les symptômes sont anciens et récurrents.
Une pancréatite peut être rencontrée à tout âge mais la plupart des chiens ont plus de 5 ans. Les Cavalier King Charles, les Cockers Anglais, les Terriers, les Boxers, Borders Collies et Schnauzers nains sont prédisposés. Certains facteurs de risques ont été identifiés: surpoids, écarts alimentaires, être stérilisé, avoir subi une chirurgie, une hyperlipidémie ou la prise de certains médicaments (phénobarbital, bromure, azathioprine, sulfamides notamment).
Lors d’un accès aigu de pancréatite, les signes cliniques classiquement identifiés sont un abattement, une anorexie, une déshydratation, des vomissements, de la diarrhée, une douleur abdominale.Dans les cas les plus sévères, une hyperthermie, une déshydratation, un ictère, des signes d’hypotension ou de troubles de la coagulation peuvent être présents. La présentation clinique d’une pancréatite chronique est beaucoup plus frustre et se limite souvent à des phases d’anorexie et d’abattement; les signes digestifs et la douleur abdominale sont relativement peu fréquents.
Le bilan sanguin hémato-biochimique de routine ne permet pas de diagnostiquer une pancréatite avec certitude. Il peut cependant montrer de nombreuses modifications mais les anomalies les plus évocatrices de pancréatite sont une augmentation des enzymes hépatiques (ALT et ALP), une hyperbilirubinémie, une hyperprotidémie, une leucocytose neutrophilique.
La mesure du taux sanguin d’amylase et de lipase n’est pas suffisamment sensible et spécifique et n’a que peu de valeur dans le diagnostic des pancréatites. Une augmentation de la valeur sanguine du TLI (trypsin-like immunoreactivity) est en faveur d’une pancréatite aiguë mais n’est retrouvée que dans 40% des cas environ. Le test le plus sensible et spécifique dans le diagnostic des pancréatites est la mesure de l’immunoréactivité de la lipase spécifique pancréatite canine ou cPLi. Une valeur inférieure à 200µg/L n’est pas en faveur d’une pancréatite et une valeur supérieure à 400 µg/L est évocatrice de cette affection. Un résultat compris entre ces deux valeurs n’est pas considéré diagnostique. Ce test présente toutefois des limites. Il peut être faussement négatif lors de pancréatite chronique, en particulier si elle est légère à modérée. Il peut également être faussement positif en cas d’occlusion digestive, péritonite ou de masse hépatique. Un test rapide réalisable au chevet du patient existe (snap cPLi®). Un résultat négatif permet d’exclure une pancréatite aiguë mais un résultat positif doit être confirmé par d’autres examens.
L’échographie abdominale est l’examen d’imagerie de choix das le diagnostic des pancréatites. Les anomalies échographiques rapportées lors de pancréatite aiguë comprennent une hypoéchogénicité pancréatique, une augmentation de taille et des contours irréguliers, une hyperéchogénicité du mésentère péri-pancréatique, une dilatation du conduit pancréatique et éventuellement une ascite (Figure 1). Lors de pancréatite chronique, l’échographie est moins sensible mais peut permettre d’identifier un pancréas de petite taille, hyperéchogène, irrégulier à multinodulaire (Figure 2).
Figure 1 : Echographie abdominale chez un chien souffrant de pancréatite aiguë: sous le duodénum (*), le lobe droit du pancréas est hypoéchogène, à contours irréguliers et entouré d’un mésentère hyperéchogène et d’une faible quantité d’ascite.
Figure 2 – Echographie abdominale chez un chien souffrant de pancréatite chronique : le lobe droit du pancréas est nettement hyperéchogène et plus discrètement hétérogène.
L’examen de choix dans le diagnostic des pancréatites est l’examen histologique de tissu pancréatique. Il requiert malheureusement la réalisation de biopsies pancréatiques. L’invasivité de cette procédure explique qu’elle soit rarement réalisée.
Le traitement des pancréatites aiguës est largement symptomatique et doit être adaptée à la sévérité de chaque cas. Il repose avant tout sur la fluidothérapie qui permet de corriger les déficits hydro-électrolytiques et d’assurer une bonne perfusion du pancréas. Dans les cas sévères présentés en choc, la fluidothérapie permet également de restaurer une pression artérielle adéquate. Les pancréatites sont réputées douloureuses et le deuxième pilier du traitement est l’analgésie. Elle est assurée en hospitalisation par l’administration parentérale de dérivés morphiniques (buprénorphine, méthadone, fentanyl) éventuellement potentialisés par de la kétamine ou de la lidocaïne. En dehors de la clinique, le tramadol, la buprénorphine, la gabapentine peuvent être utilisés. Le prise en charge nutritionnelle est également indispensable lors de pancréatite aiguë. Il est actuellement recommandé d’initier la réalimentation dès qu’un bon contrôle des vomissements est obtenu, si nécessaire par le placement d’une sonde d’alimentation entérale (sonde naso-oesophagienne, sonde d’oesophagostomie) (Figure 3). L’aliment apporté est le plus souvent appauvri en graisses bien qu’il n’existe pas d’évidence scientifique confirmant cette recommandation. Enfin, un traitement anti-émétique est prescrit afin de gérer les vomissements et/ou les nausées, un traitement anti-acide est également souvent administré. Les pancréatites aiguës ne requièrent un traitement chirurgical qu’exceptionnellement. C’est le cas de certaines complications comme un abcès pancréatique, un pseudokyste pancréatique ou une obstruction des voies biliaires extra-hépatiques.
Figure 3 : La nutrition entérale (ici par une sonde d’œsophagostomie) est bien tolérée chez le chien lors de pancréatite aiguë. Elle est indiquée en cas d’anorexie prolongée lorsque les vomissements sont contrôlés.
Le traitement des pancréatites chroniques est largement symptomatique. La prescription d’un aliment appauvri en graisses permet d’obtenir une réduction de la douleur abdominale post-prandiale chez certains patients. Si elle est insuffisante, la prescription d’analgésiques oraux peut être recommandée (tramadol, paracétamol, gabapentine). Les conséquences fonctionnelles de la pancréatite chronique (diabète sucré, insuffisance pancréatique exocrine) doivent être prise en charge de manière spécifique lorsqu’elles sont identifiées.
Pancréatite chez le chien
Le pancréas ? Une glande mixte
Une pancréatite est une inflammation du pancréas. Le pancréas est une glande annexe du système digestif située dans la partie antérieure de l’abdomen, dans l’anse du duodénum, non loin de l’estomac.
On dit de lui qu’il est une glande mixte puisqu’il possède une partie exocrine (la plus importante) et une partie endocrine.
Le pancréas exocrine participe à la digestion des aliments en sécrétant différentes enzymes (amylase, lipase, trypsine…). Il existe des mécanismes de protection pour lutter contre l’autodigestion de la glande.
La partie endocrine, quant à elle, permet, via la production d’hormones (insuline, glucagon), de stocker ou transformer les nutriments absorbés pour une utilisation future comme source d’énergie.
Quand ça dégénère…
Dans certaines circonstances, les mécanismes de protection échouent. Les enzymes pancréatiques sont alors activées et libérées au sein même de la glande, entraînant une autodigestion des tissus et provoquant une inflammation du pancréas, appelée pancréatite. S’ensuit parfois une propagation locale, avec libération d’enzymes et de médiateurs de l’inflammation dans la circulation, expliquant les répercussions tissulaires et systémiques, bien au-delà du pancréas.
La pancréatite peut être aiguë, c’est-à-dire d’apparition soudaine, aux conséquences plus dramatiques ou évoluer selon un mode chronique, fruste, voire asymptomatique.
Il est estimé que plus d’1% de chiens sains présentent, à l’autopsie, des lésions du pancréas, ce sans avoir montré de symptômes de leur vivant. Il s’agit donc d’une maladie sous-estimée. Les formes foudroyantes étant plus rares, le diagnostic de cette pathologie est difficile pour le clinicien.
Prédispositions et facteurs de risques
On note une prédisposition pour certaines races : le schnauzer nain, le caniche nain, les terriers… Les pancréatites sévères surviennent principalement chez des sujets d’âge moyen à avancé.
La cause exacte de la maladie est souvent inconnue mais on peut cependant citer plusieurs facteurs de risque. Parmi ceux-ci nous retrouvons : une alimentation trop riche en graisses, une surcharge pondérale, des traumatismes (accidents de la voie publique, chirurgie pancréatique…), la prise de certains médicaments (corticoïdes, bromure de potassium, azathioprine…), certains agents infectieux tels que la toxoplasmose ou encore des maladies concomitantes (diabète, hypothyroïdie, maladie de Cushing, maladies gastro-intestinales…).
Quels sont les symptômes d’une pancréatite ?
Une pancréatite peut passer inaperçue. C’est le cas des pancréatites chroniques qui se manifestent par des épisodes récidivants d’inflammation aux symptômes ambigus.
Les pancréatites aiguës, plus impressionnantes, présentent un risque élevé de mortalité et de comorbidité.
Les symptômes observés sont divers et peuvent refléter l’extension aux structures voisines. On note parmi eux : de l’anorexie, des vomissements, une déshydratation plus ou moins marquée, de la faiblesse, de la diarrhée (avec sang ou non), une vive douleur abdominale qui fait adopter au chien une posture de soulagement dite de “chien en prière”, des troubles de la coagulation, un état de choc…
Par la suite, des complications peuvent survenir : foyers nécrotiques, abcès pancréatiques, pseudo-kystes…
Le diagnostic des pancréatites est difficile et passe par différents examens complémentaires.
La radiographie abdominale manque de sensibilité, et l’examen d’imagerie de choix reste l’échographie abdominale. Celle-ci révélera la modification de volume de la glande, la présence de liquide autour de celle-ci ou encore la présence de nodules.
Une prise de sang peut également être pratiquée afin de procéder à différentes analyses. On réalisera ainsi une hémato-biochimie mais surtout un dosage de la lipase spécifique canine (cPLI) qui constitue l’examen sanguin de référence pour le diagnostic de pancréatite aiguë (faux positifs ou faux négatifs néanmoins possibles).
Une biopsie pancréatique peut également être réalisée, celle-ci sera indispensable lors du diagnostic de tumeurs pancréatiques.
Agir vite pour optimiser les chances de réussite
Le traitement de la pancréatite aiguë doit être le plus précoce possible afin d’augmenter les chances de réussite.
Le traitement aura pour but de calmer la douleur, diminuer l’activité pancréatique, mais également de prévenir et/ou lutter contre le choc et l’infection.
Il repose donc sur la mise en place d’une perfusion et d’une thérapie antiémétique et antidouleur. Une alimentation adaptée (hyperdigestible et pauvre en graisse) doit être mise en place rapidement car un jeûne prolongé diminue les chances de survie. Une antibiothérapie est généralement mise en place pour éviter la septicémie.
Le pronostic, quant à lui, dépendra de la gravité de l’inflammation et de l’installation ou non de complications. Lors de pancréatites légères à moyennes, le pronostic est favorable. Dans les cas graves, le pronostic est beaucoup plus réservé et une hospitalisation en soins intensifs est souvent nécessaire.
Photos : Caline, bichon Troubles de la coagulation suite à une pancréatite
Diagnostic et traitement des pancréatites canines
Les affections pancréatiques canines seraient sous-diagnostiquées (34 % des chiens a priori en bonne santé présentent des lésions de pancréatite chronique à l’autopsie, selon une étude1). Il existe des différences entre les espèces : chez le chien, les pancréatites aiguës prédominent, alors que les chats présentent plutôt des formes chroniques. Plusieurs manifestations cliniques sont distinguées chez le chien : les pancréatites œdémateuse (bénigne), suppurée, aiguë nécrosante (fulgurante) et chronique (irréversible).
PATHOGÉNIE
Dans un contexte physiologique, le contenu des grains de zymogène des cellules exocrines du pancréas est libéré dans l’intestin grêle. Les différentes pro-enzymes sécrétées sont alors activées par la trypsine. Lors de pancréatite aiguë, la dégranulation a lieu in situ, ce qui provoque une autolyse du pancréas. Les granulocytes neutrophiles et les macrophages procèdent alors à une digestion de l’organe. Ce phénomène n’est pas autolimité. Des cytokines sont libérées et augmentent la perméabilité vasculaire, l’œdème acinaire, entravent la microvascularisation et favorisent la nécrose. Des facteurs de prédisposition existent : hyperlipémie (cocker spaniel, origine alimentaire), obésité, dysendocrinie (syndrome de Cushing, diabète, hypothyroïdie), traumatisme, hypercalcémie chronique, administration de médicaments (sulfamides, azathioprine, bromure de potassium).
SUSPICION CLINIQUE
Le tableau clinique est peu spécifique : des vomissements, une diarrhée, une hyperthermie (inconstante), une déshydratation, une douleur abdominale (fréquente mais inconstante), un état de choc, rarement un ictère (plus fréquent chez le chat). Les signes cliniques sont marqués lors de forme grave. Ils peuvent être compliqués d’une coagulation intravasculaire disséminée, d’une insuffisance rénale aiguë, de troubles du rythme, voire d’une défaillance multi-organique. Le diagnostic différentiel comprend une insuffisance rénale, une atteinte hépatique, les affections gastro-intestinales au sens large et celles responsables d’un syndrome abdominal aigu. Des complications peuvent survenir, comme des abcès (souvent stériles), des masses pancréatiques (pseudo-kystes notamment), une insuffisance pancréatique exocrine, un diabète sucré.
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
→ Une numération-formule sanguine et une analyse biochimique apportent des éléments non spécifiques, mais néanmoins indispensables pour orienter le diagnostic. Lors de pancréatite aiguë, sont parfois observées une leucocytose, une thrombopénie, une hyperazotémie, une hyperbilirubinémie, une hyperlipémie, une hypocalcémie, une hyperglycémie et une élévation de l’activité des enzymes hépatiques. Les dosages de l’amylase et de la lipase comportent des difficultés d’interprétation. Le dosage semi-quantitatif de la lipase pancréatique spécifique canine (test SNAP cPL(r)) présente une bonne sensibilité (80 %) et une forte spécificité (plus de 90 %) lors d’épisodes aigus. Il constitue l’examen biochimique de référence. Un résultat supérieur à 400 µg/l permet de conclure à une probable pancréatite aiguë. Une calcémie basse (intérêt de la calcémie ionisée) est associée à un mauvais pronostic.
→ La radiographie abdominale manque de sensibilité : le pancréas normal ne peut être localisé, car sa densité, de type liquidien, est identique à celle du parenchyme des organes adjacents. Seules les modifications de son volume peuvent être suspectées à l’aide de critères indirects. Cet examen est utile en cas de suspicion d’une tumeur, dans le cadre du bilan d’extension.
→ L’échographie est l’examen complémentaire de choix lors de pancréatite aiguë : sa sensibilité est d’environ 70 % (versus quelque 24 % pour la radiographie). Lors d’inflammation, le pancréas est de taille augmentée, œdématié, d’échogénicité hétérogène (plutôt hypoéchogène). La graisse mésentérique périphérique est hyperéchogène (stéatonécrose, stéatite) et un discret épanchement localisé est parfois observé. Lors de pancréatite chronique, la sensibilité est moins élevée : dans 56 % des cas, le pancréas apparaît normal.
→ La ponction abdominale : lorsqu’un épanchement abdominal est identifié et que sa ponction échoguidée est possible, le dosage de l’amylase et de la lipase permet d’attester un épisode inflammatoire aigu ou une complication postinflammatoire (pseudo-kyste).
→ L’analyse histologique de biopsies est la technique de référence pour le diagnostic différentiel des affections pancréatiques (pancréatite aiguë ou chronique, tumeur, etc.).
TRAITEMENT
Traitement médical
Il nécessite de :
– perfuser ; l’injection de dopamine (5 µg/kg/min) optimise la perfusion pancréatique ;
– traiter la douleur (voir tableau ci-dessus) ;
– lutter contre les vomissements ;
– prévenir les complications bactériennes (par exemple en associant une β-lactamine et du métronidazole). Ce pan du traitement, controversé, est réservé aux cas modérés à graves ;
– recourir aux antiacides : les inhibiteurs de la pompe à protons sont les molécules de choix et ils optimisent la perfusion pancréatique ;
– utiliser des corticoïdes : leur effet hyperlipémiant pousse à limiter leur administration aux seuls cas de pancréatite lymphoplasmocytaire (diagnostic établi par analyse histologique de biopsies ; forme surtout décrite chez le cocker). La dose d’attaque de predniso(lo)ne est de 1 à 2 mg/kg/j, réduite ensuite par paliers. Certains auteurs les utilisent à petite dose lorsque l’animal est en état de choc, en complément des mesures de réanimation ;
– supplémenter en gluconate de calcium lors d’hypocalcémie ;
– traiter les facteurs prédisposants (diabète, syndrome de Cushing, etc.).
Réalimentation
La notion de diète, longtemps mise en avant, est remise en cause (elle majore les risques de translocation bactérienne).
Dans les cas de pancréatite œdémateuse, une diète de courte durée permet une résolution rapide des signes cliniques. La réalimentation doit être progressive en termes de calories, de lipides et de protéines pour ne pas stimuler la sécrétion pancréatique. Pour le premier jour de réalimentation, l’apport correspond au 1/5e des besoins d’entretien. Si l’animal mange spontanément, un aliment adapté est distribué en deux ou trois repas par jour. S’il ne s’alimente pas spontanément, une sonde naso-œsophagienne est mise en place. La teneur en protéines et en lipides peut être élevée, dans la mesure où peu de calories sont apportées (réalimentation progressive). Il est souhaitable de passer à une alimentation plus adaptée dès que la totalité des besoins énergétiques sont couverts.
Lors de pancréatite aiguë, une nutrition parentérale permet une meilleure récupération. L’état clinique n’autorise généralement pas la mise en place d’une sonde naso-œsophagienne avant une stabilisation médicale préalable (risque anesthésique). Il est conseillé de commencer par une nutrition parentérale partielle (mélange d´une source de glucides, d´acides aminés et de lipides) le plus tôt possible.
Chirurgie
Les interventions chirurgicales sont à éviter, car elles n’améliorent pas le taux de survie. Toutefois, certaines indications les justifient :
– un abcès (drainage et épiploïsation) ;
– une suspicion échographique de nécrose du pancréas (résection) ;
– une suspicion de tumeur (exérèse ou biopsie) ;
– une obstruction biliaire par un œdème autour du canal cholédoque et de son abouchement (cholécysto-duodénostomie). Mais, en général, cette obstruction se résout avec la diminution de l’inflammation.
La phase postopératoire exige la mise en place de soins intensifs.
SUIVI OPÉRATOIRE
Au cours de l’hospitalisation, il est conseillé de répéter les examens cliniques trois fois par jour. Sont à suivre l’hyperglycémie, l’hypovolémie, les gaz du sang, l’ionogramme, les lactates, la protéine C-réactive et la pression artérielle. Les examens échographiques peuvent être répétés.
Pancréatite du chien : symptôme, traitement
Les thèmes abordés
- Définition de la pancréatite chez le chien
- Symptômes de la pancréatite chez le chien
- Diagnostic de la pancréatite chez le chien
- Traitement de la pancréatite chez le chien
- Alimentation du chien souffrant de pancréatite
- Sujets en lien avec la pancréatite chez le chien
Mon chien vomit souvent et a de la diarrhée qui contient du sang ! Mon chien a mal au ventre et a de la fièvre ! Il cherche des surfaces froides pour se coucher ! Ces différents symptômes peuvent être le signe d’une pancréatite…
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Définition de la pancréatite chez le chien
La pancréatite chez le chien est une inflammation du pancréas.
Le pancréas est une glande située près de l’estomac. Il produit des enzymes nécessaires à la digestion et des hormones qui aident à la régulation du glucose (sucre) dans le sang.
Une pancréatite provoque des dommages au pancréas et aux tissus environnants et peut évoluer de deux façons :
Une pancréatite aiguë
La pancréatite est dite aiguë car son apparition est soudaine et brutale, et entraîne de violents symptômes.
Elle est alors associée à une douleur abdominale très importante et l’issue peut être fatale pour le chien. C’est donc une urgence médicale.
Une pancréatite chronique
Lorsque la pancréatite est chronique, elle est plus difficile à diagnostiquer car les symptômes sont plus diffus et évoluent sur une longue durée.
Elle se manifeste alors sous la forme d’une inflammation épisodique et modérée mais qui demeure persistante.
Dans les deux cas, l’origine de la pancréatite est souvent inconnue. On retrouve cependant certains facteurs lors de pancréatite aiguë chez le chien, comme une intolérance alimentaire, l’obésité, un repas riche en graisse, certains médicaments, une lésion abdominale, une maladie hormonale…
Les chiens sujets à la pancréatite sont généralement des chiens d’âge moyen ou plus âgés.
Certaines races de chiens semblent prédisposés aux pancréatites aigües comme le Cavalier King Charles, le Yorkshire Terrier, le Cocker Spaniel Américain ou le Cocker Spaniel Anglais, le Schnauzer Nain et le Chien de Berger des Shetland.
Symptômes de la pancréatite chez le chien
Globalement, on observe les principaux symptômes suivants :
Pancréatite aiguë chez le chien
Forme modérée de la pancréatite aiguë
C’est la plus fréquente. On observe en général :
• Des vomissements.
• Une diarrhée fréquente pouvant contenir du sang.
• Une douleur diffuse dans tout le ventre augmentée par la palpation abdominale.
• Le chien recherche une position (en “prière”) ou des surfaces froides pour se soulager.
• On observe également de la fièvre et de l’abattement ainsi qu’une absorption fréquente d’une grande quantité de liquides rances peu de temps avant le début des troubles.
Forme sévère de la pancréatite aigüe
Elle peut conduire au décès du chien. On observe :
• Une douleur diffuse mais très prononcée dans le ventre, une dilatation de celui-ci.
• Des vomissements et des diarrhées contenant du sang.
Cette forme constitue une urgence. Il est impératif de conduire son chien chez le vétérinaire.
Pancréatite chronique chez le chien
La pancréatite chronique se traduit par :
• Une douleur dans le ventre.
• Des troubles digestifs récidivants chez le chien.
• Il est possible d’observer en parallèle l’évolution d’un diabète sucré ou d’une insuffisance pancréatique.
Diagnostic de la pancréatite chez le chien
Les signes cliniques de la pancréatite sont peu spécifiques et les symptômes (comme des douleurs abdominales ou des vomissements) peuvent être provoqués par d’autres maladies.
Des examens de sang ainsi qu’une échographie abdominale sont nécessaires afin d’établir le diagnostic. La radiographie présente également son utilité.
Traitement de la pancréatite chez le chien
Le traitement varie en fonction de la gravité du trouble :
La pancréatite aigüe nécessite une réanimation du chien afin de pallier l’état de choc.
Le traitement vise également à lutter contre la douleur et l’infection, à réduire l’activité pancréatique, à s’opposer aux troubles digestifs et à la déshydratation du chien.
Suite à la pancréatite aiguë, une alimentation saine et adaptée pour votre chien pourra être prescrite par votre vétérinaire. Celle-ci devra être pauvre en graisses et contenir des protéines de bonne qualité.
La pancréatite chronique doit être traitée en fonction des rechutes. Il faut également lutter contre l’obésité. Il est également possible d’utiliser des médicaments stabilisant le taux de graisses dans le sang.
Dans tous les cas, le vétérinaire adaptera son traitement en fonction du chien et de la gravité du trouble.
Alimentation du chien souffrant de pancréatite
Les aliments diététiques recommandés ci-dessous sont adaptés aux besoins du chien présentant des épisodes récurrents de pancréatite aiguë. Il s’agit d’aliments thérapeutiques pauvres en graisses.
Un aliment thérapeutique fait partie intégrante du traitement de votre chien. Celui-ci est prescrit par votre vétérinaire qui aura préalablement diagnostiqué cette maladie.
En fonction du stade de la pancréatite que votre vétérinaire aura établi grâce aux examens complémentaires réalisés, l’alimentation thérapeutique peut avoir un impact direct sur le mieux-être de votre chien. C’est pourquoi il est important de suivre rigoureusement les consignes de votre vétérinaire.
Comme complément au traitement médicamenteux de la pancréatite aiguë, nous vous recommandons de nourrir votre chien avec l’un des aliments diététiques suivants :
Hill’s Prescription Diet i/d Low Fat Canine
Aliment thérapeutique complet très digestible et à basse teneur en graisses indiqué lors d’insuffisance pancréatite aiguë chez le chien. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chien qu’après prescription par votre vétérinaire
Royal Canin Veterinary Gastro Intestinal Low Fat
Aliment diététique complet destiné au soutien de la fonction digestive. Riche en acides gras essentiels et pauvre en matières grasses, il est indiqué lors de pancréatite aiguë chez le chien. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chien qu’après prescription par votre vétérinaire
Sujets en lien avec la pancréatite chez le chien
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Vous vous posez une question sur la pancréatite aiguë ou la pancréatite chronique chez le chien ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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Dans certains cas, une exploration chirurgicale ainsi qu’une biopsie pancréatique peuvent être indiquées. Néanmoins, la possibilité de réaliser une biopsie dépend grandement de l’état général du chien et des résultats des autres examens complémentaires.
Traitement de la pancréatite chez le chien
Le traitement de la pancréatite du chien doit être le plus précoce possible.
Il repose sur :
- Éliminer un éventuel facteur favorisant
Même si de nombreuses pancréatites canines surviennent spontanément, des facteurs de risque ont été identifiés. Il convient donc de les rechercher afin de les éliminer.
- Si l’animal reçoit une alimentation trop riche en graisse, la ration alimentaire doit être corrigée. Ceci est particulièrement important chez les chiens présentant une hypertriglycéridémie ou une endocrinopathie (maladie hormonale).
- L’interruption de médicaments potentiellement à l’origine de la pancréatite.
- Maintenir le volume sanguin et la pression artérielle
Mise en place indispensable de perfusions intraveineuses adaptées.
- Lutter contre la douleur
C’est une étape cruciale car, outre le confort de l’animal, une importante douleur viscérale peut participer à l’état de choc et la survenue de troubles du rythme cardiaque. L’analgésie est donc systématique lors de pancréatite aiguë. La morphine ou ses dérivés sont souvent nécessaires.
- Lutter contre les vomissements
L’administration d’un ou plusieurs anti-vomitifs est nécessaire.
- Lutter contre les complications bactériennes
Lors de pancréatite, l’utilisation des antibiotiques est assez controversée en médecine vétérinaire. La décision est prise selon la gravité des signes observés.
- Quand et comment réalimenter
La réalimentation doit se faire le plus vite possible, dès que la réanimation médicale a été mise en place et a permi de rétablir suffisamment le chien. Comme pour tout animal en phase critique, la réalimentation est conseillée dans les 24h dès que le patient est stabilisé.
La » mise au repos » de l’organe par le jeun (autrefois préconisé) est aujourd’hui contre-indiquée.
La transfusion de plasma frais ou de sang total est parfois indiquée.
Pronostic de la pancréatite chez le chien
Le pronostic à cour terme est variable et dépend de la sévérité des signes cliniques.
La pancréatite peut également être responsable de complications comme le diabète sucré, l’insuffisance pancréatique ou une pancréatite chronique.
Dans la plupart des cas, lorsque l’état clinique s’améliore et que les vomissements sont contrôlés, le chien peut retourner à la maison. La poursuite du traitement et un suivi régulier auprès du vétérinaire sont essentiels.
Echographie des affections pancréatiques chez le chien
par Hélène KOLB et Isabelle TESTAULT
Introduction
Les pancréatites sont les affections pancréatiques les plus fréquemment rencontrées chez le chien. Le diagnostic différentiel des atteintes pancréatiques du chien est cependant beaucoup plus large. L’article présente les principaux critères de diagnostic échographique des affections pancréatiques rencontrées dans l’espèce canine.
Les pancréatites
Les modifications pancréatiques
Chez le chien, les pancréatites aigues sont plus fréquentes que les pancréatites chroniques.
Elles se caractérisent le plus souvent par un pancréas épaissi (donnant parfois un effet de masse), hypoéchogène, entouré d’une graisse mésentérique hyperéchogène . Un épanchement peut être présent, signant une péritonite localisée. L’hypoéchogénicité du pancréas traduit la nécrose de l’organe et l’hyperéchogénicité de la graisse mésentérique témoigne de la stéatite péripancréatique liée à la libération des enzymes localement. Ce contraste accentue la visualisation du pancréas chez le chien atteint de pancréatite aigue.
Lors de pancréatite chronique, le pancréas peut apparaître hétérogène et de plus petite taille. Le tissu pancréatique peut être hyperéchogène lors de fibrose, montrer des nodules ou des points de minéralisation, (interface hyperéchogène associée à un cône d’ombre sous jacent). Les conduits pancréatiques lorsqu’ils sont visibles adoptent parfois un trajet sinueux.
Les modifications des organes environnants
Lors de pancréatite, le duodénum peut apparaître plus épais (son épaisseur dépasse alors 5mm), festonné, avec une atténuation des couches échographiques. La motilité duodénale est souvent diminuée et la lumière plus dilatée. Cet iléus peut concerner également le reste de l’appareil digestif (estomac de » rétention « , l’intestin grêle en général).
Des modifications biliaires peuvent être observées : un épaississement de la paroi de la vésicule biliaire ou du conduit cholédoque qui, dans le contexte de pancréatite, sont en faveur d’une cholécystite et d’une cholangite respectivement, un épaississement de la bile qui se transforme en boue biliaire… Une cholestase extrahépatique est visible lors d’obstruction des voies biliaires : le conduit cholédoque dépasse alors 2-3mm de diamètre, la vésicule biliaire peut être distendue…
Parfois, des thrombi peuvent être visualisés dans la veine porte ou les veines pancréatiques. Ils apparaissent sous la forme de petits éléments échogènes obstruant toute ou partie de la lumière du vaisseau. Le Doppler couleur souligne le thrombus dans le vaisseau concerné.
Sensibilité de l’outil échographique lors de pancréatite
Comme chez le chat, l’observation d’un pancréas normal à l’échographie n’exclut pas une pancréatite. La sensibilité de l’échographie est d’environ 68% chez le chien, alors qu’elle est de 11 à 35% chez le chat selon certaines études (1,2). Cette différence s’explique par une observation plus aisée du pancréas chez le chien, en raison de sa taille plus importante et par le fait que la composante aigue est plus fréquente.
D’autres examens ont été développés afin d’optimiser le diagnostic des pancréatites. Il est ainsi intéressant de combiner un examen échographique minutieux et un dosage des cPLI (lipases spécifiques pancréatiques), test sanguin hautement spécifique du pancréas exocrine (à plus de 95% (3)) et sensible (à plus de 82% (4)) dans le diagnostic des pancréatites.
Les » Masses pancréatiques » bénignes
Pseudokystes pancréatiques, pancréatite nécrosante et abcès pancréatiques
Ces trois affections s’installent secondairement à une pancréatite (Coleman).
Les pseudokystes pancréatiques s’installent secondairement à l’évolution d’une pancréatite par obstruction des canaux pancréatiques par l’inflammation. Ils correspondent à une collection stérile de sécrétions pancréatiques pouvant être entourée d’une paroi fibreuse ou d’un tissu de granulation. Echographiquement, les pseudokystes pancréatiques s’observent au sein du pancréas sous la forme d’une à plusieurs structures circulaires kystiques, à contours plus ou moins bien définis, souvent dépourvues de paroi, renfermant un contenu hypoéchogène voire anéchogène et parfois quelques débris hyperéchogènes en suspension. L’opérateur peut observer d’autres modifications pancréatiques témoignant d’une pancréatite concomitante (cf. I.1.).
Les pancréatites nécrosantes se traduisent par une nécrose diffuse ou localisée du parenchyme pancréatique, conférant au pancréas un effet de masse, d’aspect hétérogène. A la différence des abcès pancréatiques, aucun matériel purulent n’est observé et aucun germe n’est mis en évidence. Une étude a montré parmi 72 chiens atteints de pancréatite 7% de pancréatites nécrosantes (6).
Les abcès pancréatiques chez le chien se caractérisent par la mise en évidence de matériel purulent à l’analyse histologique. Contrairement à l’homme, les abcès pancréatiques du chien sont souvent stériles. Des études ont montré une prévalence de 1,4 à 6% parmi un lot de chiens atteints de pancréatite. Les abcès pancréatiques peuvent apparaître sous la forme de masses volumineuses, pouvant atteindre 5cm de diamètre, hyperéchogènes avec des plages hypoéchogènes correspondant à des accumulations liquidiennes. Ils sont souvent associés à une péritonite localisée et un épanchement péritonéal plus ou moins abondant (8). Il peut être très difficile de distinguer les abcès pancréatiques des pancréatites nécrosantes ou des pseudokystes pancréatiques en raison des modifications échographiques souvent similaires.
L’hyperplasie nodulaire pancréatique
Les nodules d’hyperplasie pancréatique, bénins, se rencontrent essentiellement chez les chiens âgés ; ils apparaissent sous la forme de nodules hyperéchogènes à isoéchogènes bien délimités et peuvent ainsi être aisément confondus avec des nodules tumoraux.
Diagnostic cytologique
Compte tenu du manque de spécificité de l’échographie dans le diagnostic de ces affections pancréatiques, le diagnostic repose souvent sur des cytoaspirations échoguidées, une technique dont les complications sont rares. L’analyse du liquide obtenu permet de trancher : dans un pseudokyste pancréatique, le liquide est paucicellulaire, stérile et riche en enzymes pancréatiques, alors qu’il est riche en cellules inflammatoire dans un abcès pancréatique.
Les tumeurs pancréatiques
Les tumeurs du pancréas exocrine (adénocarcinomes en tête, mais aussi cystadénomes, les carcinomes métastatiques, les lymphomes) sont les tumeurs pancréatiques les plus fréquentes chez le chien. Echographiquement, les tumeurs pancréatiques apparaissent souvent comme des nodules hypoéchogènes, avec une taille moyenne d’environ 2,5cm (9). Compte tenu du pouvoir métastatique de nombreuses tumeurs pancréatiques, il convient d’explorer également le foie, l mésentère et les nœuds lymphatiques locorégionaux à la recherche de modifications pouvant évoquer des métastases (lymphadénomégalie, foie nodulaire…).
Conclusion
Comme dans l’espèce féline, l’échographie dans le diagnostic des affections pancréatiques canines manque de sensibilité et de spécificité. Cet examen s’inscrit donc dans une démarche diagnostique rigoureuse incluant le dosage des lipases pancréatiques canines, les analyses cytologiques voire histologiques.
Ce qu’il faut retenir
- L’observation d’un pancréas normal chez le chien ne permet pas d’exclure une pancréatite.
- Les pancréatites, les abcès pancréatiques et les tumeurs pancréatiques peuvent générer les mêmes modifications échographiques.
- Les pseudokystes pancréatiques, les pancréatites nécrosantes et les abcès pancréatiques se développent toujours secondairement à une pancréatite.
- Les adénocarcinomes pancréatiques sont les tumeurs du pancréas les plus fréquentes chez le chien.
Bibliographie
- Hess RS, Saunders HM, Van Winkle TJ, et al: Clinical, clinicopathologic, radiographic, and ultrasonographic abnormalities in dogs with fatal acute pancreatitis: 70 cases (1986-1995). J Am Vet Med Assoc 1998;213:665-670,
- Steiner JM. Diagnosis of pancreatitis. Vet Clin North Am Small Anim Pract2003;33:1181-1195.
- Carley S, Robertson JE, Newman SJ, Steiner JM, Kutchmarick D, Relford RL. Specificity of canine pancreas-specific Lipase (Spec cPL) in dogs with a histologically normal pancreas . J Vet Intern Med. 2008;22:746.
- Steiner JM, Broussard J, Mansfield CS, Gumminger SR, Williams DA. Serum canine pancreatic lipase immunoreactivity (cPLI) concentrations in dogs with spontaneous pancreatitis . J Vet Intern Med. 2001;15:274
- Coleman M, Robson M. Pancreatic masses following pancreatitis: pancreatic pseudocysts, necrosis, and abcesses. Comp Contin Educ Pract Vet 2005; 27(2):147–154.
- Edwards DF, Bauer MS, Walker MA, et al: Pancreatic masses in seven dogs following acute pancreatitis. JAAHA 1990;26(2):189–198.
- Stimson EL, Espada Y, Moon M, Troy GC: Pancreatic abscess in nine dogs. J Vet Intern Med 1998;9:202.
- Anderson JR et all. Pancreatic Abscess in 36 Dogs: A Retrospective Analysis of Prognostic Indicators. J Am Anim Hosp Assoc 2008;44:171-179.
- Domange B. Echographie du pancréas chez le chien et le chat : étude bibliographique. Th. : Med. Vet. : Alfort : 2004 ; 107p.
Pancréatite du chien : quelles sont les causes ?
Pancréatite: définition
Comme son nom l’indique, une pancréatite est une inflammation (-ite) du pancréas. Cet organe joue des rôles essentiels dans le fonctionnement de l’organisme puisque, chez le chien comme chez l’homme, il intervient dans le processus de digestion et il régule le taux de sucre dans le sang. La pancréatite aiguë est une pathologie relativement grave qui présente un réel danger pour la santé de l’animal. La pancréatite chronique, elle, est tout aussi problématique puisqu’elle mène à une insuffisance pancréatique; en revanche, elle s’installe sur le long terme et passe souvent inaperçue.
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Causes de la pancréatite du chien
La pancréatite du chien peut avoir diverses causes. Elle peut être consécutive à une consommation excessive de graisses, mais aussi faire suite à une pathologie (diabète, trouble hormonal, etc.) ou à une alimentation déséquilibrée. Elle peut aussi faire suite à un choc au niveau de l’abdomen. Par ailleurs, la pancréatite peut traduire un problème digestif tel que la présence de calculs, ou encore une tumeur qui viendrait comprimer le canal pancréatique. Les autres causes possibles sont une infection ou une intoxication médicamenteuse.
Symptômes de la pancréatite du chien
Parmi les symptômes qui peuvent faire évoquer une pancréatite chez le chien, citons les vomissements parfois teintés de sang, une diarrhée, des douleurs abdominales, une jaunisse (le blanc de l’œil devient jaune), une perte d’appétit, une augmentation de la soif et un manque d’énergie.
3 – Le diagnostic est…
L’analyse histopathologique des biopsies montre la présence d’une pancréatite lympho-plasmocytaire interstitielle associée à une cholangio-hépatite lymphoplasmocytaire chronique.
4 – Traitement, évolution et suivi
Le lendemain de l’intervention chirurgicale, l’état de l’animal est satisfaisant. Il est rendu à ses propriétaires avec une prescription de métoclopramide (Primperid ®, 1,5 mg/kg/j en trois prises pendant 3 jours), de carprofène (Rimadyl®, 4 mg/ kg/j en une prise pendant 4 jours) et de metronidazole, (Flagyl® , 50 mg/kg/j en deux prises pendant 7 jours).
Une alimentation hyperdigestible (Intestinal ®, Royal Canin) est délivrée.
À ce jour, 4 mois après l’épisode de pancréatite aiguë, le chien se porte bien.
La pancréatite : un diagnostic délicat
Le diagnostic de pancréatite aiguë chez le Chien constitue un véritable défi pour le vétérinaire.
Des signes cliniques peu spécifiques
Une équipe a étudié 70 chiens sur lesquels une analyse histopathologique a montré qu’ils étaient atteints de pancréatite aiguë 1.
Les signes cliniques les plus fréquemment observés étaient
- une anorexie (91 %),
- des vomissements (90 %),
- une faiblesse (79 %),
- une douleur abdominale (58 %)
- et un syndrome de polyuropolydipsie (50 %).
Une telle présentation clinique amène un diagnostic différentiel vaste qui, comme exposé plus haut, comprend la plupart des organes abdominaux et certaines affections extra-abdominales.
Une aide apportée par l’imagerie
Les signes radiographiques évocateurs d’une pancréatite sont :
- une augmentation de la radio-opacité des tissus mous associée à une perte des détails dans le cadran abdominal crânial sur les vues de profil et/ou dans le cadran crânial droit sur les vues de face ;
- un effet de masse observé sur les structures intestinales adjacentes (pylore, duodénum descendant, côlon transverse) ;
- une dilatation aérique du duodénum descendant.
La sensibilité de l’examen radiographique pour le diagnostic de la pancréatite aiguë a été évaluée à 24 % dans une étude portant sur 70 chiens 1.
Les signes échographiques évocateurs d’une pancréatite sont :
- un pancréas de taille augmentée ;
- une hypo-échogénicité du parenchyme pancréatique ;
- une hyperéchogénicité des structures voisines du pancréas (en raison d’une infl ammation de proximité) ;
- des lésions cavitaires du parenchyme pancréatique ;
- une dilatation des canaux cholédoque et/ou pancréatiques.
La sensibilité de l’examen échographique pour le diagnostic de la pancréatite aiguë a été évaluée à 68 % dans la même étude. Les anomalies observées concernaient le lobe droit du pancréas chez 96 % des animaux 1.
Il paraît donc évident que l’imagerie médicale est souvent insuffisante pour diagnostiquer une pancréatite aiguë.
Néanmoins, les examens d’imagerie, associés à l’examen clinique, représentent la base du diagnostic de la pancréatite aiguë chez le Chien. Ils ne permettent pas toujours d’affirmer la présence d’une atteinte pancréatique, mais ils sont indispensables pour écarter les autres affections qui entrent dans le diagnostic différentiel et interpréter les analyses sanguines.
Un recours possible à la biologie
Pendant longtemps, le diagnostic de la pancréatite aiguë chez le Chien a reposé sur le dosage des concentrations plasmatiques de la lipase, de l’amylase et de la trypsin-like immunoreactivity (TLI). La sensibilité de ces dosages pour le diagnostic de la pancréatite aiguë s’est révélée relativement faible 1,2.
Le dosage de la concentration sérique de la lipase pancréatique canine (cPLi®) existe depuis peu chez le Chien. Ce dosage est validé analytiquement 3, mais on manque de recul pour évaluer ses véritables performances diagnostiques en termes de sensibilité et spécificité et pour les comparer au dosage simultané et de suivi de la lipase et de l’amylase.
Ce dosage est disponible sous deux formes en France : un dosage quantitatif (Spec cPL®, IDEXX®) et un dosage semi-quantitatif (Snap cPL®, IDEXX®) au chevet du patient.
Le diagnostic de certitude peut nécessiter une biopsie
L’analyse histopathologique de biopsies pancréatiques, si l’état clinique de l’animal le permet, est considérée comme l’examen de choix pour diagnostiquer une pancréatite aiguë 1,2,4.
Elle autorise le chirurgien, dans la plupart des cas
- à identifier des lésions macroscopiques,
- à porter un diagnostic précis de l’affection pancréatique (pancréatite suppurée nécrosante, lymphoplasmocytaire, fibrosante ou tumeur pancréatique)
- et à mettre en place un traitement au long cours, s’il est nécessaire.
Lors de l’intervention, un bilan d’extension des lésions peut être réalisé voire un prélèvement d’autres organes comme le foie ou l’intestin.
De plus, cela permet de réaliser un bilan d’extension des lésions et de prélever d’autres organes comme le foie ou l’intestin.
Cependant, l’absence de lésions macroscopiques ne signifie pas l’absence de pancréatite5. La limite de cet examen réside dans sa faible spécificité 5.
L’analyse d’une biopsie réalisée au hasard peut donc être négative alors que le pancréas présente des lésions dans une autre région 5.
La pancréatite chez le chien n’est autre qu’une inflammation du pancréas. Ce problème de santé, à l’origine de troubles digestifs importants, peut être plus ou moins grave en fonction des cas. Il existe différentes solutions pour traiter ou soulager la pancréatite d’un chien. En revanche, le diagnostic peut être difficile. D’où l’importance de savoir reconnaître un chien atteint de pancréatite, de manière à soulager ses symptômes au plus vite.
Pancréatite chez le chien : caractéristiques
On parle de pancréatite pour désigner l’inflammation du pancréas chez le chien. Cette maladie, qui peut être aiguë ou chronique, entraîne des troubles digestifs et de grandes douleurs chez l’animal.
Comprendre les pancréatites aiguës ou chroniques chez le chien
Le pancréas est un organe important du système digestif canin. Et pour cause, il libère de nombreuses enzymes qui participent à la digestion du chien. Il diffuse également des hormones capables de contrôler la glycémie.
Une pancréatite survient lorsque le pancréas est enflammé. Cela affecte sa fonction digestive, et peut entraîner des troubles digestifs plus ou moins importants.
Plutôt que d’envoyer les enzymes au sein du tube digestif, un pancréas enflammé va les diriger vers la cavité abdominale. Cela entraîne de fortes douleurs, associées à des problèmes digestifs.
Les différents types de pancréatites
Il existe deux types de pancréatites chez le chien :
- La pancréatite aiguë : une crise temporaire et fulgurante, qui a généralement lieu de manière isolée.
- La pancréatite chronique : des crises régulières, causées par un problème de santé important ou par une anomalie génétique.
Naturellement, la forme chronique de la maladie est la plus grave. À terme, une pancréatite chronique peut entraîner des symptômes d’insuffisance pancréatique, ainsi que du diabète sucré.
Il n’empêche que même une pancréatite aiguë peut être dangereuse, sans compter que les symptômes d’une pancréatite aiguë se retrouvent généralement dans le cas d’une pancréatite chronique.
Les causes d’une pancréatite
En règle générale, une pancréatite va davantage toucher un chien âgé ou d’âge moyen. En revanche, la médecine n’est pas toujours en mesure de trouver la cause exacte de cette maladie.
Il n’empêche que certains facteurs augmentent sensiblement le risque de pancréatite chez le chien :
- diabète ;
- obésité du chien ;
- intolérance alimentaire ;
- prise médicamenteuse ;
- trouble hormonal ;
- traumatisme au niveau du pancréas.
Dans de nombreux cas, une pancréatite aiguë est déclenchée suite à un problème d’alimentation. Les pancréatites chroniques peuvent être dues au vieillissement du chien, ou encore à un trouble hormonal.
Bon à savoir : Certaines races de chiens, comme le cocker ou les terriers, sont plus susceptibles de souffrir de cette maladie.
Symptômes de la pancréatite canine
Il est important de savoir identifier une pancréatite aiguë ou chronique chez le chien, de manière à entamer le traitement au plus vite. Un chien atteint de pancréatite va généralement souffrir des symptômes suivants :
- apathie ;
- perte d’appétit ;
- vomissements ;
- douleurs abdominales ;
- diarrhée.
Les symptômes d’une pancréatite aiguë sont souvent fulgurants. Dans le cas d’une pancréatite chronique, ils apparaissent de manière régulière.
Bon à savoir : Ces symptômes assez fréquents sont toujours liés à des problèmes digestifs, mais pas forcément à une pancréatite. Dans tous les cas, il est indispensable de consulter votre vétérinaire si votre chien souffre de tels problèmes.
Traitement de la pancréatite
Seule une consultation vétérinaire permet d’identifier une pancréatite aiguë ou chronique et de trouver un traitement adapté. Heureusement, il existe différentes solutions pour traiter ou soulager un chien atteint de ce problème.
Un examen vétérinaire permet d’émettre l’hypothèse d’une pancréatite chez l’animal. En revanche, des tests complémentaires sont nécessaires pour le diagnostic : analyse sanguine et radiographie de l’abdomen.
Ces analyses permettent de confirmer la pancréatite mais aussi de déterminer sa gravité voire son origine dans certains cas.
Bon à savoir : Le diagnostic de la pancréatite reste assez complexe, car les symptômes de cette maladie ne sont pas caractéristiques.
Traitement de l’inflammation du pancréas du chien
Il n’existe pas un traitement spécifique contre une pancréatite. En revanche, un traitement symptomatique suffit généralement à mettre un terme à cette maladie.
Selon l’état du chien et l’avancement de la pancréatite, le traitement peut passer par différents points :
- anti-vomitifs et anti diarrhéiques ;
- perfusion intraveineuse ;
- anti-douleurs,
- changement de régime alimentaire.
Les cas les plus graves peuvent nécessiter une mise en observation voire une opération chirurgicale. Dans le cas d’une pancréatite chronique, des consultations vétérinaires régulières seront nécessaires tout au long de la vie du chien.
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