Table des matières
- La rupture du ligament croisé chez le chien
- Sommaire
- Les causes de la rupture du ligament croisé chez le chien
- La rupture du ligament croisé du chien et chat
- Causes, symptômes et évolution de la rupture des ligaments
- Traitement d’une rupture du ligament croisé
- Des solutions spécifiques avec la physiothérapie
- Des exercices à domicile
- Rupture des ligaments croisés chez le chien
- Que sont les ligaments croisés antérieurs du genou du chien ?
- Tout savoir sur la rupture des ligaments chez le chien
- Reconnaître une rupture du ligament chez son chien
- Traiter la rupture des ligaments croisés chez un chien
- La rupture des ligaments croisés chez le chien ( ou entorse grave du genou)
- Symptômes lors de la rupture du/des ligament(s) croisés
- Thérapie
La rupture du ligament croisé chez le chien
Sommaire
Les causes de la rupture du ligament croisé chez le chien
Les ligaments croisés font partie de l’appareil ligamentaire du genou, aussi appelé » grasset « . Les ligaments antérieurs et postérieurs permettent une certaine stabilité. Ainsi, les ligaments croisés permettent d’éviter toute torsion du tibia vers l’intérieur, le déplacement du tibia par rapport au fémur et une hyperextension du grasset. Le ligament antérieur subit davantage de sollicitations et est donc plus souvent sujet aux ruptures.
Chez le chien, la dégénérescence des ligaments croisés ainsi que la prédisposition génétique représentent les principales causes de la rupture du ligament croisé. Bien que les causes de la dégénérescence des ligaments croisés n’aient pas encore pu être explicitées clairement, on parle souvent du mauvais alignement des membres, de problèmes circulatoires dans les ligaments, de maladies articulaires dégénératives et d’inflammations articulaires.
La dégénérescence liée à l’âge et le surpoids fragilisent les ligaments et contribuent à augmenter le risque de rupture. Dans certains cas, quelques fibres du ligament se déchirent. Ceci peut se résorber par la cicatrisation, toutefois, ces déchirures sont accompagnées par une perte de stabilité et d’élasticité. Une rupture partielle peut évoluer et aboutir à une rupture totale du ligament croisé. Très souvent, le ligament croisé du grasset opposé se rompt également, puisqu’une dégénérescence et une sursollicitation des ligaments a rarement lieu sur un seul grasset. Dans de nombreux cas, le ménisque est également mis à mal. Il est possible qu’il se rompe également ou qu’il soit abimé dû à l’instabilité constante dans le grasset. La rupture du ligament croisé a rarement lieu suite à une hyperextension du genou ou à un faux mouvement. D’ailleurs, il est plus probable que ce genre d’accident arrive aux jeunes chiots. Les chiens de races de grande taille comme les Labrador, Golden Retriever ou Rottweiler présentent des prédispositions à la rupture du ligament croisé.
Introduction :
La rupture du ligament croisé antérieur est la principale cause de boiterie du membre postérieur chez le chien. La plupart de ces ruptures (80%) sont d’origine dégénérative, c’est-à-dire qu’elles font suite à une maladie du ligament lui-même. Le ligament malade s’affaiblit au fil du temps et finit par se rompre, partiellement ou totalement. Il existe certains facteurs prédisposant comme l’âge, la race, le poids, la conformation anatomique ou des facteurs génétiques. Certaines races de chiens sont plus souvent représentées comme le labrador, le rottweiller, le boxer ou le west-highland white terrier. Les animaux en surpoids seraient plus sujets aux ruptures du ligament croisé antérieur car les articulations doivent supporter une charge plus importante que celle pour laquelle elles sont conçues. La forme des os (tibia et fémur) pourrait également favoriser l’apparition de cette pathologie.
La rupture du ligament croisé antérieur se manifeste le plus souvent par une boiterie d’apparition soudaine après un effort. Chez certains individus, la boiterie sera plus progressive et intermittente. De manière générale, le chien montre une réticence à s’asseoir, il ne plie plus complètement le genou atteint et porte le membre de côté quand il s’assoit. Les deux genoux peuvent être atteints en même temps alors la pathologie peut aller jusqu’à entraîner une incapacité à se relever, évoquant erronément un problème neurologique. Compte tenu du caractère dégénératif de cette pathologie, 50% des chiens vus en consultation pour une rupture du ligament croisé antérieur se cassent le ligament croisé du côté opposé dans l’année qui suit.
Anatomie :
Le ligament croisé antérieur est une bande tissu fibreux qui s’attache sur la partie postérieure du fémur et la partie antérieure du tibia. Il empêche le tibia de glisser en avant du fémur lorsque le chien se met en appui. Il prévient également l’hyperextension du membre et la rotation interne.
Chez le chien, la partie articulaire du tibia est inclinée vers l’arrière et vers le bas, créant de ce fait une pente (appelée pente tibiale). Plus la pente est importante, plus les tensions appliquées sur le ligament croisé antérieur sont importantes et plus il y a de chances que ce dernier se rompe. Une fois rompu, l’articulation devient instable. Il apparaît alors un mouvement de translation entre le fémur et le tibia, appelé signe du tiroir, que le clinicien cherchera à mettre en évidence au moment de la consultation. Ce signe est pathognomonique d’une rupture du ligament croisé, c’est à dire que sa simple mise en évidence suffit à poser un diagnostic.
D’autres signes peuvent guider le vétérinaire, comme la distension articulaire ou l’inflammation des tissus mous sur la face interne du genou atteint. La radiographie est l’examen complémentaire classiquement utilisé pour confirmé la pathologie. Cela permet également de s’assurer qu’il n’y ait pas d’autres lésions sous-jacentes. Il n’est pas toujours aisé de diagnostiquer une rupture du ligament croisé surtout si le chien est tendu ou si la rupture est partielle ou ancienne. Des examens sous tranquilisation ou anesthésie générale seront alors nécessaires.
Deux structures fibreuses participent également à la stabilité de l’articulation, les ménisques. Le ménisque médial peut être lésé par les mouvements de translation du fémur sur le tibia lorsque le chien se met en appui sur son postérieur malade. Les ménisques sont inspectés durant la chirurgie et traités si des lésions sont visibles. Les lésions méniscales peuvent ne pas être présentes au moment de l’intervention et se manifester parfois plusieurs mois après.
Traitement chirurgical :
Lors de rupture du ligament croisé, le traitement est chirurgical. Il existe différentes techniques chirurgicales qui seront proposées en fonction du gabarit et de la conformation anatomique de votre animal. Ces différentes options ont pour même but de stabiliser l’articulation, lever l’inflammation (donc la douleur) et limiter la formation d’arthrose. Nous en proposons 3 différentes au CHV POMMERY.
La prothèse synthétique (ou technique de Flo) : Cette technique est généralement utilisée sur des chiens de petit format (
Le fascia lata : Le fascia lata est un feuillet fibreux présent sur la face latérale de la cuisse. Cette technique consiste à prélever une bandelette rectangulaire dans ce fascia en conservant son attache sur le tibia. La prothèse est ensuite passée derrière l’os sésamoïde latéral du muscle gastrocnémien et suturée sur elle-même. Cette technique peut être adaptée sur tous les formats de chiens et être renforcée par un Flo sur les chiens les plus actifs.
La TPLO (Tibial Plateau Leveling Osteotomy=ostéotomie de nivellement du plateau tibial) : Cette technique est réservée aux chiens les plus lourds (>20kg). La partie proximale du tibia est coupée de façon circulaire et basculée vers l’arrière pour ramener la pente tibiale proche de l’horizontal. La » fracture » ainsi créée est ensuite stabilisée par une plaque et des vis.
Environ 90% des chiens retrouvent une activité normale après une intervention chirurgicale, c’est à dire qu’aucune boiterie ne persiste. Ces chiens ne nécessitent aucune médication par la suite. Les chiens de travail peuvent reprendre leur activité après ce genre d’intervention. La récupération fonctionnelle est généralement plus rapide après une TPLO qu’après une prothèse.
Complications :
Le taux de complication est relativement faible. Les principales complications sont les infections et les complications mécaniques. Les infections sont le plus souvent traitées avec des antibiotiques mais il arrive que dans certains cas, une intervention chirurgicale soit nécessaire. Les complications mécaniques surviennent généralement lorsque l’animal a une activité physique trop importante avant complète cicatrisation. La plupart de ces problèmes sont résolus avec une mise au repos mais il arrive aussi qu’il faille recourir à une nouvelle intervention chirurgicale. Les lésions méniscales tardives sont des complications rares qui sont diagnostiquées notamment grâce à un arthroscanner et nécessitent une éxérèse chirurgicale du ménisque lésé.
Post opératoire :
Généralement, votre animal vous est rendu avec un pansement collé. Dans le cas contraire, il est important de garder la plaie propre en appliquant un désinfectant local (biseptine, bétadine, …) 3 à 4 fois par jour pendant 10 jours. Une collerette est souvent nécessaire les 15 premiers jours. Il est important d’empêcher tout léchage afin d’éviter une infection de la plaie ou un retard de cicatrisation. Il est conseillé de confiner votre animal dans une seule pièce ou une cage pour les plus petits gabarits, jusqu’aux retrait des fils. Seules les sorties hygiéniques, 5 minutes, 3 à 4 fois par jour, en laisse courte et sur terrain plat sont autorisées. La reprise d’une activité physique sera discutée au moment de la visite de contrôle. Si elle est autorisée, elle sera progressive sur le mois qui suit avec un allongement progressif des ballades toujours en laisse les 2 premières semaines puis avec plus de liberté sur les 2 semaines restantes, jusqu’à revenir à une activité normale.
La physiothérapie ou kynésithérapie permet d’améliorer la récupération fonctionnelle de votre animal après son intervention chirurgicale. La douleur liée à la rupture du ligament croisé et sa stabilisation chirurgicale entraîne une boiterie et une amyotrophie du membre atteint. Il est important d’éviter une fonte musculaire trop importante et de conserver une amplitude de mouvement correcte. Divers exercices peuvent être proposés et adaptés en fonction de ses capacités et de son niveau de handicap. La cryothérapie, la mécanothérapie, la marche sur tapis roulant immergé, les ondes de choc sont autant d’options disponibles dont il conviendra de discuter avec votre vétérinaire durant le suivi de votre compagnon.
L’évolution arthrosique est inéluctable après une rupture du ligament croisé. La stabilisation chirurgicale permet d’en diminuer la progression. Diverses adaptations hygiéniques sont disponibles pour améliorer le confort de votre animal et préserver ses articulations.
Contrôle du poids : il est important de surveiller le poids de votre animal et de s’assurer qu’il ne présente pas d’embonpoint. La surcharge pondérale aggrave la formation d’arthrose et réduit la mobilité de votre animal.
Exercice : il est important de garder une activité physique (promenade, jeux, sport, …) qu’il conviendra d’adapter en fonction des capacités de votre animal. Attention toutefois de ne pas tomber dans l’excès, ce qui pourrait entraîner de la fatigue et des effets néfastes plutôt que bénéfiques.
Alimentation : il existe des aliments conçus spécifiquement pour la préservation des articulations. Les compléments alimentaires : divers produits complémentaires sont disponibles chez votre vétérinaire pour améliorer la récupération ou le confort de votre animal (oméga 3, chondroïtine sulfate, chondroprotecteurs).
Auteurs : Dr Carabalona // Dr Leperlier
La rupture du ligament croisé du chien et chat
La rupture du ligament croisé antérieur est une atteinte du genou très courante chez le chien mais également présente chez le chat. Elle crée une instabilité, empêchant l’animal de mettre du poids sur sa patte (boiterie). Cette pathologie est aujourd’hui très présente en rééducation animale.
Source: https://blog.easypets.fr/la-rupture-du-ligament-croise-anterieur-du-chien/
Causes, symptômes et évolution de la rupture des ligaments
Les causes de la rupture des ligaments sont nombreuses. Certaines races comme les terre-neuve y sont génétiquement prédisposées. Mais, l’environnement, l’immunité, l’inflammation, l’obésité sont autant de facteurs à risque. Si dans certains cas les ruptures de ligaments sont liées à des traumatismes survenus lors de l’activité de l’animal, dans la plupart cas, la rupture du ligament est souvent causée par des dysfonctionnements lors du déplacement de l’animal.
Les signes indiquant la rupture de ligament sont variables. Le signe le plus significatif sera la boiterie. Celle-ci peut être d’origine traumatique traduisant alors une rupture brutale et sévère avec une perte d’appui immédiate. La boiterie peut aussi être progressive, plus marquée après le repos ou l’effort lors d’une rupture partielle. Dans ce cas, le propriétaire peut remarquer une fatigabilité dans le déplacement sans pour autant déceler une réelle boiterie.
D’autres signes peuvent être observés notamment une difficulté au lever ou à sauter.
Traitement d’une rupture du ligament croisé
Pour traiter au mieux cette pathologie, la rééducation fonctionnelle offre de multiples avantages puisqu’elle s’adapte en fonction du traitement que vous avez choisi pour votre chien ou votre chat.
Après une opération
La rupture du ligament croisé entraine une perte de muscles ainsi qu’une raideur et une douleur de l’articulation si la rupture est partielle. Le but de la rééducation est de soulager la douleur de l’animal après la chirurgie et de le remuscler.
Sans opération
Si votre chien ou chat n’est pas opéré, la rééducation est un excellent moyen de gérer la douleur et de conserver une mobilité satisfaisante à l’animal.
Dans tous les cas, la rééducation doit être mise en place le plus tôt possible pour limiter la perte de muscles et garder une articulation fonctionnelle. Si on commence plus tard, le risque de rupture de ligament croisé de l’autre côté est important.
Des solutions spécifiques avec la physiothérapie
La physiothérapie propose une prise en charge qui s’appuie sur plusieurs techniques de soins que le vétérinaire choisit après un bilan de l’animal :
- L’hydrothérapie (nage en piscine, marche sur tapis roulant aquatique) permet de remuscler l’animal et assouplir les articulations grâce à l’eau
- Les ultrasons luttent contre la raideur de l’articulation et soulagent la douleur
- Les poches de chaud/froid diminuent la douleur
- Les massages détendent le muscle et l’articulation
- Des exercices tels que des montées de marche ou des slaloms renforcent la musculature
Pour obtenir des résultats satisfaisants rapidement, la fréquence des séances doit être importante au départ (idéalement 3 fois par semaine) et pourra diminuer par la suite.
La durée globale et le résultat final obtenu dépend de quand a été commencée la rééducation. Plus la rééducation commence tard, plus la récupération de votre chien ou votre chat sera difficile et longue.
Des exercices à domicile
Pour aider au mieux votre animal au cours de sa rééducation, des exercices à domicile peuvent être réalisés tous les jours chez le chien et le chat.
Ils doivent être effectués à un moment précis de la rééducation. Une démonstration préalable par le vétérinaire est donc nécessaire pour réaliser correctement ces exercices sur l’animal. Le Centre Alforme a mis en place un Pack rupture de ligaments qui vous permet de disposer de l’équipement nécessaire pour les exercices à domiciles.
Parmi ces exercices, on peut citer :
- Les étirements
- Les massages
- Le chaud et le froid
- L’électrostimulation qui renforce le muscle par des électrodes
- Les exercices de montée d’escaliers ou les slaloms
Rupture des ligaments croisés chez le chien
La rupture des ligaments croisés chez le chien est une blessure assez courante, en particulier chez les chiens âgés ou en surpoids. Cette rupture, qui touche le genou du chien, entraîne un boitillement et des difficultés de déplacement. Il est intéressant de se renseigner sur les causes des ruptures de ligaments chez le chien, de manière à éviter cette affliction. Il existe des traitements contre la rupture des ligaments du chien, mais ceux-ci sont assez lourds et nécessitent un suivi important.
Que sont les ligaments croisés antérieurs du genou du chien ?
Pour comprendre la rupture des ligaments, il est important de se renseigner sur l’anatomie du genou chez le chien.
Il faut noter que l’articulation des genoux du chien est garantie grâce à deux ligaments intra-articulaires, qui relient le tibia et le fémur :
- Le ligament croisé caudal ;
- Le ligament croisé crânial.
Comme leur nom l’indique, ces deux ligaments sont croisés.
Bon à savoir : Le ligament croisé crânial (aussi appelé ligament croisé antérieur) empêche l’avancement du tibia lors des flexions du genou. Il a un rôle primordial dans la stabilité de l’articulation, et est de ce fait particulièrement sensible.
Tout savoir sur la rupture des ligaments chez le chien
La rupture des ligaments croisés chez le chien désigne le plus souvent une déchirure ou une brisure du ligament croisé antérieur. C’est un trouble très fréquent chez les chiens, en particulier les animaux âgés ou souffrants de surpoids.
Qu’est-ce que la rupture des ligaments croisés chez le chien ?
Parler de rupture des ligaments croisés est souvent un abus de langage. En réalité, seul le ligament croisé antérieur est généralement touché.
Une fois ce ligament abîmé, le tibia a tendance à avancer par rapport au fémur. Le frottement qui en résulte déclenche une inflammation au niveau du genou, et l’apparition de différentes lésions.
La rupture du ligament crânial est l’une des premières causes de boiterie des membres postérieurs chez le chien.
Bon à savoir : on compare souvent la rupture des ligaments d’un chien à une entorse grave. D’où l’importance de consulter un vétérinaire en cas de boitillements du chien, de manière à soulager l’animal et à éviter l’aggravation de son état de santé.
Les causes d’une rupture des ligaments du genou chez le chien
Ce type de problèmes articulaires peut être dû à différentes causes :
- Un traumatisme ou un faux mouvement ;
- L’arthrose du genou ;
- Une dégénérescence progressive du ligament.
Dans la majorité des cas, la rupture des ligaments est due à un vieillissement progressif de l’articulation. Voilà pourquoi il arrive souvent que le chien se mette à boiter sans raison apparente.
Bon à savoir : Si, chez l’homme, une rupture du ligament arrive souvent aux suites d’un accident ou d’une activité sportive, seuls 20 % des ruptures du ligament sont dues à un traumatisme chez le chien.
Quels sont les chiens les plus touchés ?
Il faut noter que les faiblesses au niveau du genou peuvent être dues à un problème génétique ou encore liées à la santé ou au rythme de vie du chien.
Les animaux les plus touchés sont :
- Les chiens âgés ;
- Les chiens obèses ;
- Les chiens sédentaires (qui manquent d’activité) ;
- Les chiens souffrant d’arthrose.
Malgré tout, même un chien jeune peut souffrir d’une rupture du ligament croisé. Même si les experts n’arrivent pas toujours à déterminer la cause exacte de ruptures des ligaments, on considère que certaines races sont potentiellement prédisposées.
C’est par exemple le cas des races suivantes : Akita Inu, Labrador Retriever ou encore Terre-Neuve.
À noter : Une activité physique régulière et une alimentation saine sont reconnues comme deux méthodes simples pour limiter les risques de rupture du ligament chez le chien.
Reconnaître une rupture du ligament chez son chien
Il est important d’identifier rapidement la rupture d’un ligament croisé chez son chien, de manière à la traiter au plus vite.
Les symptômes
Le principal symptôme d’une rupture des ligaments croisés est la boiterie :
- Le chien va boiter soudainement si la cause est un traumatisme ;
- Les boitillements seront plus discrets et progressifs si la cause est due au vieillissement des articulations.
Le chien peut avoir de plus en plus de difficultés à se déplacer, et gémir de manière régulière.
Bon à savoir : non traitée, la rupture des ligaments va déclencher une arthrose et de fortes douleurs. D’où l’importance de repérer rapidement ce problème.
Le diagnostic
Il est indispensable de consulter un vétérinaire si votre chien se met à boiter.
Une lésion au niveau des ligaments croisés peut être mise en évidence par :
- Un examen clinique du genou ;
- Une IRM ;
- Une radiographie ;
- Une arthroscopie ;
- Une échographie.
Une fois la rupture des ligaments diagnostiquée, le vétérinaire peut vous proposer un traitement.
Traiter la rupture des ligaments croisés chez un chien
La seule manière de soigner une rupture des ligaments croisés chez le chien est la chirurgie, lorsque celle-ci est possible.
Opération des ligaments croisés chez le chien
Un vétérinaire peut proposer différents types de chirurgie pour traiter la rupture des ligaments croisés chez le chien :
- Remplacement du ligament par une prothèse ;
- Ou stabilisation de l’articulation.
Le choix d’une opération dépend de l’état du chien et des compétences du chirurgien.
Dans les rares cas où la chirurgie n’est pas possible (par exemple si le chien est très âgé), il peut être envisagé une correction orthopédique, à l’aide d’appareils de maintien des articulations.
Bon à savoir : si la rupture des ligaments est due à une dégénérescence, il arrive malheureusement que le chien soit touché à une seconde jambe, après l’opération.
Suivi postopératoire
Malheureusement, une simple opération ne suffit pas à guérir définitivement le chien. Il est important que le chien opéré soit suivi de manière sérieuse.
Aux suites de l’opération, le chien aura besoin :
- D’une longue période de repos ;
- De rééducation ;
- D’anti-inflammatoires ;
- D’un régime alimentaire adapté (pour éviter la prise de poids).
Le vétérinaire va régulièrement suivre l’état du chien, pour s’assurer de sa bonne santé et vous conseiller au sujet de la reprise d’exercice.
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La rupture des ligaments croisés chez le chien ( ou entorse grave du genou)
01 Jan1970
Written by Sylvie CARRERE. Posted in Chiens
Les ligaments croisés sont des structures qui maintiennent en contact le fémur et le tibia au centre du genou. Ils stabilisent donc l’articulation du genou. Ils sont au nombre de deux : le ligament croisé antérieur et le ligament croisé postérieur.
La stabilité de l’articulation est essentiellement due aux ligaments croisés. Or le genou est une articulation qui est soumise à des contraintes mécaniques importantes et ce d’autant plus que le chien est lourd.
La rupture du ligament croisé antérieur est fréquente. Elle s’observe surtout chez les chiens fougueux comme les chiens de chasse, de sport par exemple ainsi que chez les petits chiens obèses et peu musclés. Chez le chat elle reste assez rare.
La rupture du ligament croisé postérieur est beaucoup plus rare et elle est consécutive à un traumatisme important comme une chute, par exemple.
Symptômes lors de la rupture du/des ligament(s) croisés
Le plus souvent la boiterie apparaît brutalement après un effort ou un traumatisme. Le chien ne pose alors plus son postérieur. Cette boiterie dure 15 jours puis le chien recommence à poser la patte pendant plusieurs semaines. La boiterie devient alors insidieuse (discrète) pendant plusieurs mois.
Chez les animaux non traités on observe à terme une utilisation de moins en moins fréquente du membre à cause des lésions d’arthrose.
La rupture du ligament pouvant aussi être due à une dégénérescence, la boiterie est alors plus subtile et apparaît plus progressivement.
Chez le vétérinaire, la rupture du/des ligament(s) est confirmée par la mise en évidence d’un » mouvement de tiroir » qui nécessite souvent une anesthésie car la manipulation est assez douloureuse. En effet, on mobilise l’articulation et si le tibia avance trop par rapport au fémur, la rupture est bien présente.
Thérapie
Le choix de la thérapie sera à discuter avec le vétérinaire. Selon l’âge de l’animal, son poids, son type d’activité, la gravité de l’entorse, on évaluera le bien-fondé d’une chirurgie tout en restant conscient du risque de rupture du/des ligaments croisés de la patte postérieure encore saine. Car après la chirurgie, la majorité du poids arrière de l’animal sera portée par le postérieur valide, ce qui surchargera ses ligaments.
Le pronostic ne dépend pas seulement de la fragilité ligamentaire décrite mais également des lésions des ménisques. S’ils sont déchirés, la précision est plus ardue et la boiterie peut ne jamais disparaître totalement.
Sinon le traitement de la rupture des ligaments est chirurgical. La chirurgie consiste à remplacer ou à fortifier les ligaments croisés par une stabilisation extra capsulaire (c’est-à-dire en dehors de la capsule articulaire) : cette stabilisation se fait pas des sutures très solides à l’extérieur de l’articulation à l’aide de fils irrésorbables et +/- d’un ruban de fascia lata.
POUCENTAGE DE REUSSITE DES TECHNIQUES DE STABILISATION = 70 – 80 %
Le succès ne dépend pas que de l’opération mais aussi du chien qui doit rester calme et ne pas forcer sur l’articulation pendant la cicatrisation.
Durant au moins un mois, le chien ne doit pas faire d’exercice. Les sorties doivent se faire en laisse, uniquement pour les besoins hygiéniques.
Un contrôle vétérinaire doit être effectué 6 à 12 semaines après l’opération pour vérifier la stabilité de l’articulation.
Par ailleurs, il faut veiller à faire maigrir le chien obèse afin que l’articulation ne subisse pas un poids trop élevé. Il faut aussi penser à ménager l’autre patte qui pourrait souffrir de la même affection.
LA RECUPERATION DEPEND DE L’OPERATION ET DU POST-OPERATOIRE (REPOS + MEDICATION)
Cet article a été rédigé pour vous par la Clinique La Renardière.
La rupture du ligament croisé antérieur chez le chien
L’entorse du genou avec rupture du ligament croisé antérieur est l’affection ligamentaire la plus fréquente chez le chien.
Le ligament croisé antérieur, qu’est ce que c’est ?
Au niveau des articulations, les os sont reliés entre eux par les ligaments. Ce sont des bandes fibreuses, fortement attachées aux os. Les ligaments sont à la fois élastiques et très résistants pour permettre les mouvements tout en maintenant l’articulation en place.
Au niveau de l’articulation du genou, les os principaux (le fémur et le tibia) sont ainsi maintenus ensemble par plusieurs ligaments, parmi lesquels les ligaments croisés, antérieur et postérieur.
Que se passe-t-il en cas d’entorse ?
En cas de violent faux-mouvement (ce qui peut arriver pendant une course par exemple), les ligaments d’une articulation peuvent s’étirer trop fortement et même se rompre : c’est l’entorse !
Chez le chien, quand le membre postérieur (patte arrière) est soumis à une rotation excessive ou lorsque l’animal, entraîné par sa course, pose la patte dans un trou, le ligament croisé antérieur peut ainsi se rompre.
Existe-t-il des facteurs de risques particuliers ?
La rupture du ligament croisé antérieur est un trouble généralement lié à la pratique sportive (course, chasse…) ou à un accident (chute, choc…), notamment chez les animaux » lourds « , de moyenne et grande taille, dont les articulations subissent plus de tensions.
Elle n’est pas forcément liée à un effort important, mais plutôt à un mouvement anormal.
Elle se produit plus facilement chez les chiens atteints de dégénérescence articulaire et ligamentaire, chez lesquels les articulations se détériorent et s’affaiblissent progressivement, rendant les ligaments plus fragiles.
Comment se manifeste une rupture du ligament croisé antérieur ?
En cas d’entorse, une vive douleur apparaît au moment de la rupture, mais très vite, elle disparaît (et peut donc passer inaperçue pour le propriétaire).
Le chien présente alors une suppression d’appui (il ne pose plus la patte quand il marche).
Si vous observez une boiterie importante d’une patte arrière, d’apparition soudaine, pensez-y et conduisez votre animal chez le vétérinaire !
La rupture de ce ligament entraîne une instabilité du genou, qui peut être mise en évidence par le vétérinaire en palpant et mobilisant le genou. En cas de rupture du ligament croisé, il identifiera le » signe du tiroir » (mouvement de glissement anormal du tibia par rapport au fémur).
Le diagnostic pourra être complété par une radiographie, qui permettra, selon les cas, d’identifier ou d’écarter des lésions associées (fracture…) ou bien les signes d’une dégénérescence plus ancienne.
Quel est le traitement de la rupture du ligament croisé antérieur ?
Une intervention chirurgicale s’avère indispensable afin de restaurer la stabilité du genou. Si elle n’est pas pratiquée, une arthrose sévère (dégradation rapide et douloureuse des cartilages du genou) s’installe en quelques semaines et compromet sérieusement la mobilité du genou.
La chirurgie consiste à rendre sa fonction à l’articulation :
- soit en reconstituant un nouveau ligament à l’aide d’une prothèse (technique » intra-articulaire « ). Dans ce cas, le chirurgien utilise désormais couramment, en guise de prothèse, une greffe de » fascia lata » : il s’agit d’une bande prélevée sur la membrane fibreuse qui recouvre le muscle de la cuisse du chien et replacée dans l’articulation en remplacement du ligament rompu.
- soit en stabilisant l’articulation à l’aide de fils de suture extérieurs à l’articulation (technique » extra-capsulaire « ), qui la renforcent et se substituent au ligament rompu.
Après cette chirurgie, le chien sera mis au repos (en box ou en laisse) pendant trois à quatre semaines, puis un exercice modéré en guise de rééducation sera pratiqué au cours des quatre semaines suivantes.
Un traitement médicamenteux peut être associé pour limiter l’inflammation, faciliter la cicatrisation et prévenir les risques d’apparition d’arthrose.
Il faut noter que lorsque la rupture est liée à une dégénérescence ligamentaire, dans 25% des cas, l’autre membre est atteint à son tour par une rupture du ligament dans les mois ou les années qui suivent.