Nourriture poussin jusqu’à quel age

Intégrer les poussins au poulailler

Pour habituer le reste du cheptel à la présence des poussins, disposez une cage sans fond, caisse à chat fermée ou autre, dans le poulailler durant quelques nuits avant de rassembler le petit groupe. Tout le monde aura ainsi eu le temps de se “reconnaître” les uns les autres. Vous pouvez aussi séparer les 2 groupes par un grillage.

Quand les poussins sont avec leur mère, ils ne risquent pas grand chose, celle-ci les protégera becs et ongles. Si les poussins sont seuls, pour éviter bagarres et risque sanitaires, il est judicieux d’attendre que les poussins soient assez forts pour les lâcher au milieu des autres poules. L’âge auquel les poussins sont intégrés varie selon leur vigueur, mais la “rencontre” est raisonnable entre 7 semaines et 10 semaines. Les relations entre poules sont très hiérarchisées, et les nouveaux venus doivent être acceptés des poules dominantes. Si celles-ci sont agressives envers les poussins, il est préférable de les retirer et de réitérer l’expérience quelques jours plus tard. En agissant progressivement, les poulettes accepteront les poussins dans le groupe.

Une fois les poussins introduits, une précaution efficace est d’installer plusieurs mangeoires, pour éviter les conflits dû à la nourriture.

A partir de quand sortir les poussins

A partir de quel âge peut-on laisser sortir des poussins en extérieur ? Dans quelles conditions de jeunes poussins peuvent-ils sortir ?

Pour les premiers poussins, j’ai été très prudente. Ayant lu des posts sur les températures recommandées, je les suivais scrupuleusement, allant même jusqu’à rentrer la mère-poule et ses poussins dans un parc à l’intérieur de la maison et à chauffer poule et poussins.

Je me suis ensuite aperçue que des poussins élevés par une mère-poule se débrouillaient très bien et très vite en extérieur, même par des températures assez basses de 10 à 15 degrés. Dès le quatrième jour, ils savent réclamer pour s’abriter au chaud sous leur mère et, si la mère-poule mène bien ses poussins, elle les couve autant que de besoin. Sauf période de froid intense, pas besoin de chauffage pour la poule et ses poussins.

Toutefois, il faut vraiment veiller à ce que la poule n’égare pas de poussin ou qu’un poussin ne se perde pas loin de sa mère-poule et veiller notamment au bon déroulement du couchage, surtout les premiers jours. Un poussin perdu qui se coince loin de sa mère se refroidira vite en cas de température basse et risque d’en mourir assez rapidement.

Pour autant, si un poussin est retrouvé tout froid, il ne faut pas hésiter à tenter de le réanimer. Les bébés sont à la fois extrêmement fragiles et étonnament résistants. En témoigne mon expérience avec Blackie, le poussin perdu un soir dans le noir et le froid :

Réanimation du poussin de Blackberry

Evidemment, pour les poussins nés en couveuse élecrtrique, il est nécessaire de leur apporter une source de chaleur équivalente à celle d’une mère-poule, soit avec une lampe chauffante, soit avec un plateau chauffant sur pieds.

En fonction de l’âge et de la taille des poussins, la distance de la lampe ou la hauteur du plateau est, bien entendu, à régler.

J’avais tendance à penser que toute la cage ou le parc des poussins devait être dans une zone chaude de 20° ou plus. C’est sûrement très souhaitable les deux premières semaines, mais je me suis aperçue, en aérant la pièce, que les poussins allaient très volontiers vers un courant d’air frais, surtout s’ils pouvaient se mettre dans la lumière du soleil.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

J’ai donc fait l’expérience de sortir dehors mes poussins, 12 poussins araucana et 4 poussins orpington, à partir de leur troisième semaine en avril alors même que les températures variaient le plus souvent entre 10 et 16° et sont même descendues en dessous de 10° pendant près d’une semaine.

Bien sûr, ils avaient une zone bien chaude avec plateau et lampe, mais ils pouvaient circuler librement dans un grand parc sur ma terrasse à l’abri d’un auvent. En fait, avec l’aide de Denis, mon mari, nous avons installé deux parcs : un pour les 16 poussins et un pour la poule Blackberry avec son poussin Blackie afin que je sois sûre que ce poussin ne se perde plus.

Les poussins ont adoré leur nouveau domaine et sont restés souvent étonnament longtemps en dehors de la zone chaude, ravis de courir et de se percher. L’exercice les réchauffe et le moindre rayon de soleil les attire irrésistiblement.

De plus, un grand parc en extérieur permet d’aménager un appartement tout confort avec coin repas, coin pouillage avec un grand bac à sable et coin grattage avec des feuilles mortes et des herbes.

Et pour nous, cest quand même plus agréable de ne pas avoir d’odeur de poussin dans la maison !

Les jeunes poussins se sont vite habitués aux bruits extérieur, ne s’inquiétant rapidement plus des aboiements du chien des voisins, mais instinctivement beaucoup plus méfiant au passage des corbeaux croassants.

Le passage des chats a rapidement été ignoré. Pour sa part, la chatte Ikarou, qui adore la compagnie des poussins, était très satisfaite de pouvoir bénéficier du chauffage au dessus de la cage. Très confortable pour faire la sieste et faire sa toilette !

Dès que Blackie a eu 5 semaines, sa mère-poule a recommancé à pondre. je les ai laissé sortir de la cage et ils ont assez naturellement réintégré le poulailler avec les adultes. Au demeurant, Blackberry après s’être précipité pendant une dizaine de jours sur le coq Tac pour se faire cocher, s’est remise à couver avec application.

Blackie, qui est devenue un très beau poussin noir, un peu sauvage, mais très autonome et débrouillard, est allé rejoindre une nouvelle famille en compagnie d’un autre poussin croisé.

Les poussins araucana et Orpington se sont très bien développés. Depuis leur cinquième semaine, je leur ouvre leur parc et ils ont, peu à peu exploré le jardin et appris à rentrer s’abriter et se coucher dans le coin couchage de leur parc. Et quel bonheur de digérer perchés dehors au soleil !

Vous venez d’acheter des poussins et vous vous demandez comment les faire grandir ? Vos poussins nés en couveuse viennent de naître et vous vous demandez comment faire maintenant ? Combien de temps les chauffer ou encore comment les intégrer avec vos autres poules ?

Nous répondons à toutes vos questions et en bonus, nous vous donnons quelques conseils de nos éleveurs.

Bien les faire grandir

Le kit démarrage poussins

Pour bien grandir et se développer correctement, les poussins ont besoin d’être chauffés jusqu’à leurs 3 mois. Pour ceci, il suffit d’installer une éleveuse avec lampe chauffante au-dessus d’eux. La température idéale est de 35°C.

Comment savoir si vos poussins sont bien chauffés ?

• S’ils piaillent normalement et sont bien répartis dans l’espace : la température est bonne
• S’ils piaillent constamment et se regroupent en dessous de la lampe : ils ont trop froid
• S’ils s’éloignent de la lampe : ils ont trop chaud

Le conseil de nos éleveurs : pour régler la température, il suffit de relever ou de baisser la lampe au-dessus des poussins

Bien les nourrir

Une mangeoire et un abreuvoir à la taille adaptée

Afin d’avoir tous les apports nécessaires à leur développement, les poussins ont besoin d’une nourriture adaptée. Elle doit être constituée de vitamines, de protéines et de minéraux.

Il faut également qu’elle soit assimilable (des miettes ou de la farine) et dans une mangeoire à leur taille.

Si vous avez des poussins de petites et grandes races ensemble, l’idéal est d’avoir 2 mangeoires et 2 abreuvoirs de 2 tailles différentes pour que tous vos poussins soient bien à l’aise. La taille des abreuvoirs doit être adaptée pour éviter la noyade.

À partir de 3 mois, vous pourrez commencer à faire la transition entre la nourriture poussin et la nourriture pour adulte.

Le conseil de nos éleveurs : vous pouvez vermifuger vos poussins 2 fois par an et leur donner un anticoccidien tous les 3 mois, par prévention.

Bien préparer leur environnement

L’endroit où les poussins sont installés doit toujours être propre, sec, ventilé et isolé.

Il faut également prévoir un espace adapté au nombre de poussins que vous avez. Vous permettrez ainsi aux poussins de ne pas être les uns sur les autres et ainsi, éviter que les grandes races ne piétinent les races naines.

Le conseil de nos éleveurs : privilégier une litière en copeaux de bois qui est plus propre que de la paille.

Au bout de 4 semaines, vous pourrez commencer à les sortir en parcours herbeux pour leur faire découvrir petit à petit leur nouvel environnement et les rendre plus vigoureux. Il faut toutefois prévoir des températures agréables et une journée sans pluie pour les sortir afin d’éviter qu’ils n’attrapent froid. Et n’oubliez pas de les rentrer au chaud le soir.

Bien les intégrer avec les autres poules

L’intégration avec les autres poules est importante

Le monde de la basse-cour est hiérarchisé. Il faut donc mieux attendre que les poussins aient 3 mois avant de les y intégrer. Avant cet âge, ils ne seront pas assez robustes pour y faire leur place.

Le conseil de nos éleveurs : avant de les mettre définitivement dans le même enclos que les autres poules, prévoyez de les mettre à côté et séparés par une grille. Ainsi, les poules peuvent se voir et se familiariser les unes aux autres pendant 8 jours avant de les mettre toutes ensemble.

Concernant les coqs, ils peuvent tout à fait cohabiter ensemble, une dominance va naturellement se créer entre eux.

Une fois bien adaptée à leur environnement, au bout d’environ 5 mois et demi, les poules vont commencer à pondre.

Il faut noter que chaque race de poule à ces spécificités (couleur de plumage, plumes aux pattes, pompon sur la tête, taille de la crête, etc…) mais aussi son caractère. Adopter des poussins, c’est voir ces caractéristiques apparaître chez chacun d’entre eux et les voir grandir.

Découvrez la vidéo de la Ferme de Beaumont pour la mise sous éleveuse des poussins : http://bit.ly/MiseEnEleveuse

Le matériel proposé par la Ferme de Beaumont

Le kit démarrage poussin : http://bit.ly/kitdemarragepoussins

Le vermifuge : http://bit.ly/SoluVert

Le parcours extérieur : http://bit.ly/KitExterieur

Comment nourrir des poussins ?

Quelle nourriture choisir pour vos poussins ?

Les premières semaines de la vie du poussin sont très importantes pour sa croissance. Vous devez veiller à l’apport en protéines pour que les poussins que vous élevez grandissent en pleine forme avec un développement optimal de leurs organes vitaux, de leurs muscles et de leur plumage.

Alimentation des poussins – (Jean-Jacques Abalain / flickr.com)

Nourrissez vos poussins deux fois par jour (le matin et le soir).

Deux solutions s’offrent à vous pour la nourriture de vos poussins.

Aliments tout prêts pour poussins

Il existe des produits dans le commerce type  » miettes pour poussin  » qui sont très complets et bien équilibrés. Pensez à acheter des quantités adaptées au nombre de poussins que vous avez à nourrir. Cette nourriture adaptée aux poussins contient des protéines, des vitamines, des minéraux, des matières grasses, du calcium et parfois certains additifs.

Alimentation des poussins – (Ylva Staberg / flickr.com)

Pâtée maison

Vous pouvez aussi confectionner vous-même une pâtée pour poussins avec des œufs durs, des biscottes écrasées ou de la mie de pain rassis trempées dans du lait écrémé. Faites attention aux carences, lorsque vous composez vous-même votre ration.

Au bout d’une semaine, rajoutez de la salade, de l’ortie ou de l’oseille hachées menu. Surveillez que cette pâtée reste bien friable que les poussins puissent l’attraper facilement avec leur petit bec.

Au bout de trois semaines, vous pouvez passer à un mélange de farine de céréales (maïs, blé, orge, avoine, son) avec toujours de la verdure et des restes de viande hachée.

Comment distribuer cette nourriture ?

Disposez la nourriture dans une mangeoire propre adaptée à la taille des poussins. Veillez à installer un nombre suffisant de mangeoires par rapport au nombre de poussins. A défaut, les poussins les plus forts mangeront davantage et grandiront plus vite et mieux que les poussins plus faibles.

Abreuvoir pour poussins – (WELS net / flickr.com)

Pensez à l’eau pour vos poussins

L’eau doit être toujours propre et changée régulièrement. Pensez à ne pas la distribuer trop froide. Choisissez un abreuvoir adapté aux poussins. Les bords ne doivent pas être trop hauts afin que les poussins puissent atteindre l’eau facilement, sans risquer de se noyer. Les premiers jours de la vie des poussins, vous pouvez y dissoudre un peu de sucre en poudre pour booster leur énergie.

>> Lire aussi :

Comment élever le poussin les 21 premiers jours

Du 1er au 21ème jour, les poules sont en phase de démarrage très délicate et doivent être suivies avec beaucoup d’attention, car la réussite de cette phase conditionne en grande partie la réussite d’une bande.
Pendant les 10 à 15 premiers jours , le taux de mortalité journalier ne doit pas dépasser 0,5%.
L’éleveur doit adopter la conduite suivante :
Sur le plan alimentaire :
– Faire boire de l’eau potable 20 à 25°C dès qu’ils sont installés
– Améliorer l’abreuvement, surtout des poussins déshydratés, en mélangeant 20 g de sucre et 1 g de vitamine C par litre d’eau ;
– Ensuite servir l’aliment après 3 à 4h après la mise en place des poussins ;
– Distribuer les aliments en petite quantité dans les assiettes de démarrage ;
– Servir à chaque fois peu d’aliment mais renouveler l’opération à plusieurs reprises au cours de la journée ;
– Contrôler bien que les poussins s’alimentent normalement en tâtant le jabot qui doit être bien plein.
– A cette phase l’aliment doit être broyé sous forme de miettes (farine fine), être d’un niveau énergétique compris entre 2900 et 3000 Kcal/ kg d’aliment et contenir des protéines à un taux de 22%.
Pour le chauffage:
– Assurer bien les besoins en chaleur des poussins ;
– Vérifier régulièrement le fonctionnement du matériel de chauffage (demi-fût, ampoule, radiant) ;
– L’éleveur doit se fier au comportement des animaux sur l’aire d’élevage.
Densité : elle doit être de 40 à 50 poussins par m².
Lumière : il faut éclairer le bâtiment durant 20 à 24h par jour au cours des 2 à 3 premiers jours du démarrage, pour permettre aux poussins de distinguer parfaitement l’aire de l’élevage.
Sur le plan sanitaire :
– Appliquer rigoureusement le programme de prophylaxie recommandé par le Vétérinaire (administration des produits antibiotiques, antiparasitaires, anticoccidiens et vaccins contre les maladies présentes dans la zone) ;
– Informer le Vétérinaire dès que les poussins se portent mal ;
– Pendant les 10 à 15 premiers jours le taux de mortalité journalier ne doit pas dépasser 0,5%, sinon demander les explications au fournisseur de poussins et faire appel au Vétérinaire.
Irénée Modeste Bidima
Programme de prophylaxie entre le 1er et le 21ème jour
Jour 1:Vacciner contre la Maladie de Newcastle et la Bronchite Infectieuse et donner un antistress après vaccination. Exemple de produits utilisés: Pestos, Buiral ou bipestos. Administration par trempage de bec..
– Jours 2 et 3: Donner un antistress.Exemple de produits utilisés: colistine+vitamines. Administration: eau de boisson.
– Jours 4, 5 et 6: Administrer un antibiotique pour prévenir les infections surtout digestives, associé à un diurétique hépato – protecteur.
– Jour 7: Vacciner contre la maladie de Gumboro et donner un antistress après vaccination.
– Jours 8, 9 et 10: Donner un complément minéraux + vitamines+ acides aminés+ oligo-éléments, pour prévenir les carences.
– Jours 11,12 et 13: Administrer un antibiotique pour prévenir les infections surtout digestives et respiratoires, associé à un diurétique hépato – protecteur.
– Jour 14: Faire le rappel vaccinal contre la maladie de Newcastle et la Bronchite Infectieuse et donner un antistress après vaccination.
– Jours 15,16 et 17: Donner un complément minéraux + vitamines+ acides aminés+ oligo-éléments pour prévenir les carences.
– Jours 18,19 et 20: Donner un produit anticoccidien pour prévenir la coccidiose.
– Jour 21: Faire le rappel vaccinal contre la Maladie de Gumboro.
Comment reconnaître un bon vaccin
Au lieu de parler de  » bon vaccin  » il est plus indiqué de parler de  » bonne vaccination « . La vaccination c’est tout un processus qui commence au niveau de l’approvisionnement du vaccin jusqu’à la réalisation de l’acte. Pendant ce processus il y a des précautions à prendre pour réussir la vaccination.
Recommandations générales :
– vacciner les animaux en bonne santé pour assurer l’efficacité de la vaccination et aussi parce que la vaccination est un acte stressante – respecter la chaîne de froid : le vaccin doit être acheté dans une clinique vétérinaire qui dispose d’un frigo pour sa conservation. De la clinique vétérinaire à l’élevage, le vaccin doit être maintenu à la température d’un frigo, c’est-à-dire transporté dans une glaciaire ou tout autre dispositif permettant de maintenir cette température.
En pratique, les Vétérinaires prévoient des glaçons dans des sachets qui accompagnent le vaccin. Il faut savoir que dès que le vaccin n’est plus maintenu à la température recommandée il n’est plus efficace.
Pour la plupart des vaccins pour poulets de chair, la vaccination se fait par eau de boisson et les précautions à prendre sont :
– Les poussins doivent être âgés d’au moins 5 jours car avant cet âge la quantité d’eau bue par jour varie fort de sujet à sujet ;
– Les abreuvoirs doivent être propres et exempts de toute trace de détergent ou de désinfectant ;
– Les abreuvoirs ne doivent pas être exposés ni au soleil ni à une source de chaleur ;
– Chaque oiseau doit boire la quantité requise de vaccin et cela dans les deux heures qui suivent sa distribution, car le vaccin perd rapidement son efficacité dans l’eau. Il faut donc veiller à ce que le nombre d’abreuvoir soit suffisant et que les oiseaux aient soif. Pour cette condition il faut assoiffer les oiseaux au moins deux heures avant la vaccination.
– La dilution du vaccin se fait dans l’eau de pluie ou dans de l’eau de source, toute deux pures, claires et ne contenant pas de chlore, ni de fer, ni de cuivre. Donc ne pas utiliser l’eau de la SNEC !
– La quantité d’eau ajoutée est calculée par la formule suivante exprimée en litre: Quantité d’eau = (nombre d’oiseaux X âge des poules en jour)/1000
IMB
Quelques formules alimentaires simples pour poulets de chair
Tableau 1: Provende produite avec le maïs
D1: Démarrage I; D2: Démarrage 2; FI: Finition I; F2: Finition 2
Tableau 2: Provende produite avec le maïs (Source TRACOPRES)

Tableau 3: Rations alimentaires de volailles à base d’ingrédients locaux (TCHAKOUNTE, 2006)

Bon à savoir
La boue d’huile de palme, un déchet agricole habituellement déversé dans la nature, permet de réduire les coûts de l’alimentation des poulets de chair, selon les résultats d’une étude réalisée par l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) Cameroun.
De plus en plus coûteux sur les marchés camerounais, le maïs qui constitue 60 % de la provende peut être en partie remplacé par cette boue.
Pour obtenir de bons rendements, les chercheurs recommandent aux éleveurs d’introduire 7 % de ce déchet agricole dans l’alimentation des poulets de chair âgés de vingt à cinquante jours. Le poulet soumis à ce régime gagne presque trois fois plus de poids qu’une volaille qui reçoit une ration alimentaire ordinaire. Il conserve un taux de graisse normal.
Parallèlement, le producteur obtient une réduction de 17 % sur le coût de l’alimentation de ses poulets de chair en phase finale de croissance. De bonnes nouvelles pour l’aviculture camerounaise qui est confrontée chaque année à la pénurie de maïs due à une demande sans cesse croissante.
Quantité de provende à donner aux poulets
Il est conseillé de faire une transition progressive entre les 2 provendes à partir du 2ème jour de la 4ème semaine d’âge..
L’alimentation est le poste de dépense le plus élévé d’un élevage. La plus grande maitrise de ce poste doit donc être de mise et les dépenses minimisées autant que possible si l’on ne voudrait pas tourner à perte. La provende achetée en provenderie coûte de plus en plus cher à cause de l’envol des prix du maïs.
L’éléveur, s’il produit le maïs, peut fabriquer lui-même sa provende en utilisant les formules ci-contre. Pour chaque poulet produit, il faut prévoir environ 4,5 kg de provende du 1er jour au 50e jour. Il y a deux types de provende utilisés: la provende démarrage ou « 1er âge  » et la provende « 2ème âge » ou croissance et finition.
La provende démarrage est distribuée pendant les 4 premières semaines des poussins. Elle est un peu plus chère car riche aussi bien en protéines, en énergie, en minéraux qu’en vitamines. Un poussin consomme 1,7 à à 1,8 kg d’aliments au cours des 4 premières semaines, soit environ 60g d’aliment par jour.
L’aliment 2ème âge est moins riche en protéines. Il est utilisé à partir de la fin de la 4e semaine d’âge. Un poulet de chair consomme entre 2750 g et 3400 g d’aliment au cours des 21 jours suivants. Soit une consommation journalière d’environ 130 g à 160 g. Il faut donc 3 à 3,5 kg d’aliments 2e âge par poulet.
Il est conseillé de faire une transition progressive entre les 2 provendes à partir du 2ème jour de la 4ème semaine d’âge. Pour cela, il faut procéder ainsi:
– 1 kg d’aliment deuxième âge pour 3 kg d’aliment démarrage à partir du 2ème et 3ème jour de la 4ème semaine.
– 2 kg d’aliment deuxième âge pour 2 kg d’aliment démarrage à partirdu 4ème et du 5ème jour de la 4ème semaine.
– 3 kg d’aliment deuxième âge pour 1 kg d’aliment démarrage à partirdu 7ème jour de la 4èmesemaine.
A partir de la 5e semaine, donner exclusivement l’aliment 2ème âge. Cette pratique permet d’éviter tout stress aux animaux.
Irénée Modeste Bidima
Les soins après le 21ème jour
Pour prévenir les maladies, il faut travailler proprement et appliquer strictement les mesures d’hygiène. Il faut nettoyer les mangeoires et les abreuvoirs chaque jour, et veiller à ce que la litière soit toujours sèche. Il faut utiliser l’anti-stress entre le 21ème et le 25ème jour. Utiliser un hépato protecteur entre le 27ème et le 29ème jour. Et le 30ème jour, utiliser un vermifuge polyvalent comme le citrate de pipérazine.
Donner des vitamines entre le 31ème et le 34ème jour. Administrer un anticoccidien à mettre dans l’eau de boisson. Entre le 40ème et le 44ème jour, utiliser à nouveau un hépatoprotecteur et des vitamines.
II est conseillé de recourir au plus tôt aux antibiotiques dès qu’on constate quelque malaise respiratoire.
Veiller à ce que les oiseaux grandissent le plus vite possible afin de minimiser la quantité de nourriture consommée.
Ne pas rationner les animaux
Employer une main d’œuvre de qualitée. Une main d’œuvre non qualifié est toujours une fausse économie.

Adoption de poussins, de quoi ai-je besoin ? A quel âge les adopter ?

Bonjour,
Vous voulez avoir un ou plusieurs poussins pour avoir ensuite des poules pondeuses? Il faut bien réaliser que le poussin va beaucoup grandir. Si c’est un mâle, le coq qu’il deviendra fera beaucoup de bruit avec son chant et sera parfois un peu agressif. il ne faudra pas pendre plusieurs mâles. Si c’es tune femelle, elle produira un œuf presque tous les jours. Il faudra au poussin puis à la poule u au coq : un abreuvoir pour avoir de l’eau à volonté, de l’espace pour se dégourdir les jambes la journée (souvent un jardin ou une partie de jardin, clôturé), et un poulailler adapté au nombre d’occupant pour la nuit, se protéger du mauvais temps etc. Le poulailler doit être plutôt orienté vers l’est, et doit être pourvu de paille et d’un perchoir. Il faut également une nourriture adaptée, qui varie en fonction de l’âge et de la ponte.Vous pouvez aussi donner une partie de vos déchets alimentaires végétaux (sauf pomme de terre crue, poireaux, oignons, éléments moisis). Pour une alimentation équilibrée, vous pourrez demander conseil dans une animalerie.
Pour l’adoption, il faut vérifier que les conditions de production des poussins vous conviennent là où vous les achèterez. Cela peut être une animalerie ou directement un élevage. Il faut choisir le sexe ainsi que la race. Avant trois semaines, le poussin s’habituera peut-être plus à l’homme et sera plus réceptif aux apprentissages, mais il faut qu’il ait passé au moins une petite semaine auprès de sa mère après son éclosion pour apprendre les comportements normaux d’une poule (gratter le sol, trouver sa nourriture, combien manger en quantité, …).
Vérifiez au cas où que votre municipalité, votre lotissement ou autre vous autorise à avoir ces animaux.
En espérant avoir pu vous aider,
Léna – Étudiante vétérinaire de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort ( EnvA ) Chargé de Mission pour ProVéto Junior Conseil, la Junior-Conseil de l’EnvA http://proveto.net/

Jardiland tours – cocorico

Poules de collection (le couple 49 €, la Nègre Soie est la plus recherchée), poules pondeuses (22,90 € ou 59 € les trois), canetons, oisons et poussins (1,90 € l’unité, 5,90 € les 3, 5,90 € les 5), sont installés dans 14 grandes cages. La troisième édition d’une opération commerciale dont les vedettes sont les poussins de quelques jours. » L’an dernier, nous avions vendu 1.200 poussins et 87 poules pondeuses « , explique Audrey, qui s’occupe du rayon.

1.200 poussins vendus en un mois

D’adorables petits poussins, faisant craquer petits et grands, qui, en 16 semaines, deviendront de belles grosses poules (ou coqs) qui pondront en moyenne 280 œufs par an. Attention de ne pas se laisser attendrir par un petit piou-piou dont on ne saura pas quoi faire lorsqu’il sera devenu adulte et dont on ne pourra pas dire aux enfants qu’il finira au four.

De même, on ne s’improvise pas éleveur en un jour, pensez aussi à l’espace à lui consacrer. Sur une terrasse ou un balcon, il vaut mieux oublier. Mais dans son jardin, en ville ou dans un village, pourquoi pas. Se renseigner toutefois auprès de sa commune car dans certains lotissements, caquètements et cocoricos sont interdits pour un meilleur voisinage.
 » Outre le plaisir gustatif et économique de déguster des œufs maison, avoir une poule dans son jardin est aussi un geste écologique. Une poule mange plus de 150 kg de déchets par an « , argumente Christophe Enters, le directeur.
En effet, les volatiles raffolent des mauvaises herbes, des épluchures de légumes, des coquilles d’huîtres (qui fortifient la coque des œufs). Une économie de sacs-poubelle à la clef, donc !

Qui sont les acheteurs ?  » Des gens du milieu rural ou périurbain. Dans un contexte économique de crise, il n’y a pas de petites économies et puis, les acheteurs sont sûrs de la qualité de ce qu’ils mangent, que ce soit les œufs ou la viande.  » Après la viande de cheval dans les lasagnes et celle de mouton anglais ayant franchi les frontières françaises malgré l’interdit.

Avant d’élever des poules, il est judicieux de connaître le budget à prévoir entre l’achat ou la réalisation du poulailler, le prix des graines, de la litière, des médicaments en cas de maladie, et l’achat des poulettes bien sûr ! Alors, ça coûte combien d’avoir des poules ?

Le Poulailler – Budget de départ environ 250-300 Euros

Des poules sans poulailler ce n’est pas envisageable. Si vous avez la chance de pouvoir réhabiliter un bâtiment déjà existant en poulailler, la question ne se pose pas.

Les aménagements intérieurs (pondoirs et perchoirs) ne vous coûteront que quelques Euros.

Par contre, que ce soit pour un poulailler acheté en Kit ou fabriqué de vos propres mains, le budget moyen est d’environ 250 Euros. Ce prix est valable pour un modèle capable d’accueillir environ 4 à 6 poules.

Quel type de poulailler ?

Il faut savoir que sur le long terme, ce n’est pas forcément un bon calcul de lésiner sur la qualité du poulailler et s’orienter vers un modèle pas cher.

Ce type de poulailler ne vous durera que 2 ou 3 ans, et il faudra réinvestir à nouveau. Alors qu’en misant sur un modèle de qualité, avec des matériaux résistants et régulièrement entretenu, vous pouvez espérer le garder au moins 10 ans.

Certains fabriquent le leur avec des palettes de récupération, cependant, ce type de poulailler ne peut en général accueillir que 2 ou 3 poules. On peut aussi fabriquer soi-même des poulaillers de qualité avec des matériaux résistants.

Vous pouvez également envisager l’achat d’un poulailler de qualité, plus cher à l’achat, mais un poulailler qui vous durera des années, bien plus longtemps qu’un poulailler en bois › le poulailler en plastique.

Les poules – Budget de départ environ 40 Euros pour 4 poules pondeuses

Le prix des poules varie selon les races et les régions. Nous sommes partis sur un budget moyen pour des poules pondeuses de type poules rousses, Sussex, Brahmas etc. que l’on trouvent facilement sur les marchés ou les foires avicoles.

Le prix moyen constaté est de 8 à 12 Euros selon l’endroit.

Certaines poules de races anciennes comme la Marans, la Gâtinaise, la Géline de Touraine, peuvent coûter jusqu’à 40 Euros pièce chez certains éleveurs.

La litière – Paille ou copeaux de bois – Budget mensuel environ 10 Euros

Le nettoyage régulier du poulailler est la garantie d’un environnement sain pour vos poules, il limite donc les risques de maladies et de parasitage trop importants.

L’idéal est de changer entièrement la litière souillée au moins un fois par semaine, deux fois si elle est vraiment trop sale. La consommation de litière varie selon la taille du poulailler et le nombre de poules qui y vivent.

Suivant les régions la paille en petites balles varie de 3 à 5 €. En ce qui concerne les copeaux, leur prix peut varier du simple ou double selon les magasins.

En ligne on trouve des sacs de 50 litres pour environ 7 Euros. Le budget moyen a été calculé sur la base d’un poulailler accueillant 4 poules.

L’alimentation – Graines et suppléments divers – Budget mensuel pour 4 poules pondeuses environ 7 Euros

L’alimentation de vos poules est également un point important sur lequel il ne faut pas chercher à économiser. Une alimentation de qualité est la garantie d’œufs sains sans produits nocifs à votre santé.

Vous ne pourrez pas économiser sur l’alimentation en donnant à vos poules exclusivement des déchets ménagers comme on l’entend si souvent dans les médias en ce moment.

En donnant à vos poules vos restes de nourriture industrialisée avec ce que cela suppose d’excès de sucre, de sel et de graisses, vous mettez leur santé en danger.

À plus ou moins long terme, soit elles tomberont malades, soit elles ne pondront plus.

À titre d’exemple, nous donnons environ à nos poules, 150 g de mélange céréales/aliments protéinés par jour et par poule.

Il s’agit d’un mélange de céréales concassées: blé tritical (croisement blé et seigle), orge,avoine et pois (pour l’apport en aliments protéinés).

Nous achetons ce mélange complet et concassé à un agriculteur bio près de chez nous, que nous avons trouvé sur ce site : http://annuaire.agencebio.org

Son prix est de 30 € pour 50 kg de mélange (en 2016). Le prix peut varier d’une région à l’autre, et d’un exploitant à l’autre. Cependant, il est en général très intéressant, en comparaison du prix des graines trouvées dans le commerce.

Nous complétons ce mélange, par des pâtées revitalisantes à base de riz ou de semoule avec de la viande en hiver et en période de mue. Ainsi que par des coquilles d’huîtres concassées pour le calcium.

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Médicaments éventuels et vermifuges – Budget annuel environ 12 Euros

Si vous respectez des règles élémentaires de propreté et d’espace suffisant, vous devriez éviter bon nombre de problèmes de santé chez vos poules.

Certains éleveurs familiaux vermifugent systématiquement leurs poules deux fois par an : une fois à l’automne, et une fois au printemps. On peut aussi utiliser des moyens naturels préventifs comme l’ail, le romarin, le thym etc…

C’est ce que nous faisons chez Poule’s Club.

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Récapitulatif de budget pour 4 poules

Le budget moyen pour un petit élevage familial de 4 poules :

• Budget de départ qui comprend l’achat ou la réalisation du poulailler, l’achat de 4 poules, de la nourriture et de la litière : de 257 à 307 €
• Budget mensuel moyen pour 4 poules qui comprend nourriture, litière etc. : environ 17 Euros/mois

Conclusion pour le coût d’un petit élevage familial de poules

On peut alléger le budget de départ en construisant son poulailler soi-même.

Le coût mensuel peut lui aussi être revu à la baisse en ayant recours à des astuces. Par exemple en utilisant de la litière naturelle comme des fougères que vous récolterez tout au long de l’été et stockerez pour l’hiver, ou encore en échangeant de la paille contre des œufs ou des graines.

Dans tous les cas, vous l’avez compris, l’alimentation est un point important sur lequel il ne faut pas chercher à économiser, votre santé et celle de vos poules en dépend.