Comment nourrir un oisillon ?
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Table des matières
- Vous avez trouvé un oisillon tombé du nid ? Voici quelques conseils pour le nourrir et tenter de le sauver. Rien n’est garanti, mais en cas de succès, vous aurez contribué à préserver une part de la nature.
- Comment s’occuper d’un oisillon tombé du nid ?
- LE NID D’HIRONDELLE S’EST CASSÉ ! LES OISILLONS…
- Oisillons tombés du nid: ne les ramassez pas!
- • Que faire si l’oisillon est exposé à un danger?
- • Que faire face à un oisillon qui n’a pas de plume?
- • Comment s’occuper d’un oisillon recueilli?
- Doit-on ramasser les oisillons tombés du nid ?
- Les oisillons sont rarement orphelins !
- Laisser l’oisillon sur son lieu de découverte
- Quelques astuces pour faciliter la nidification des oiseaux
- Une BD sur les gestes utiles pour sauver un oisillon tombé du nid
- Besoin d’aide/Trouver bébé hirondelle tombé du nid.Oiseaux
- Conseil pour petit oisillon d’hirondelle
Vous avez trouvé un oisillon tombé du nid ? Voici quelques conseils pour le nourrir et tenter de le sauver. Rien n’est garanti, mais en cas de succès, vous aurez contribué à préserver une part de la nature.
Pas facile de savoir quoi faire quand un oisillon est tombé du nid. Avant de lui donner de la nourriture pour oiseau, il y a quelques points à vérifier et à connaitre.
Nourrir un oisillon : les premières mesures à prendre
Mettez au chaud cet oisillon tombé du nid, dans un endroit protégé, comme une boîte à chaussure tapissée de serviettes en papier. Placez la boîte à côté d’une source de chaleur. Avant de lui donner de la nourriture pour oiseau, il faudra le ré-hydrater. L’intérieur de son bec est humide, sa peau est souple ? Tout va bien. Dans le cas contraire, vous pouvez utiliser une boisson de ré-hydratation (Gatorade, Ringer Lactate) ou en fabriquer une : faites bouillir puis laisser tiédir un quart de tasse de sirop de maïs, ajoutez une pincée de sel, trempez un doigt dans la potion et faites tomber des gouttes, une par une, sur le bout du bec. Vous pouvez aussi lui donner de tous petits morceaux de fruits gorgés d’eau, sans la peau.
Comment nourrir un oiseau tombé du nid ?
La nourriture pour l’oisillon doit être à température ambiante. Utilisez un bâtonnet de glace ou une pince, mais pas d’objet pointu. Un oisillon a besoin d’être nourri environ toutes les heures, mais pas la nuit, pendant une à trois semaines selon son âge. S’il est en confiance, il réclamera à manger, et dans ce cas, donnez-lui de la nourriture pour oiseau à la demande. Si nécessaire, pour stimuler l’ouverture du bec, vous pouvez le tapoter doucement, touchez ses commissures, lui caresser le dos. Evitez en revanche de le manipuler.
Quelle nourriture pour un oisillon ?
L’idéal est de reconnaître l’espèce : insectivore ou granivore. Dans le doute, donnez-lui une nourriture pour oiseaux riche en protéines : des vers de terre coupés en très petits morceaux, de la pâtée pour chat au poulet ou au boeuf et enrichie de jaune d’oeuf.
Evitez les aliments tous prêts vendus dans les oiselleries, car les oiseaux d’élevage n’ont pas les mêmes besoins nutritionnels. Ne lui donnez pas de croquettes humidifiées, de pain, de produits laitiers et d’aliments salés.
Comment s’occuper d’un oisillon tombé du nid ?
–> en France, téléphonez à la LPO.
–> en Belgique, choisissez l’un de ces centres.
— > en Suisse romande, consultez cette liste.
–> au Québec, voyez les refuges de cet article.
– Ne nourrissez JAMAIS un oisillon si vous n’avez ni le matériel, ni les connaissances requises. Prenez le temps de vous renseigner, car toute action inconséquente risque d’être fatale pour votre protégé. Ne lui donnez ni pain, ni lait. Si l’animal n’a pas encore les yeux ouverts, ne vous risquez pas à l’élever en amateur et contactez un refuge. Inutile de l’apporter chez un vétérinaire généraliste. Même si l’oisillon a l’air en forme, soyez prévenus que son état peut décliner en l’espace de quelques heures.
Remarque ! Les petits passereaux (moineaux, merles, etc…) sont parfois mal accueillis, refusés, voire mal soignés dans les refuges (il y a même des cas d’euthanasie !). Ce manque de professionnalisme ne devrait pas décider de la survie de votre oisillon, alors demandez des alternatives (l’adresse de bénévoles, par exemple). Si vous n’avez pas confiance en un refuge, considérez de prendre soin vous-même de ce petit.
1) Une fois l’oiseau recueilli :
Habitat :
Il faut maintenir l’oisillon au chaud. Mettez-le dans une boite en carton avec une épaisse couche de mouchoirs (ou sopalin). Ne mettez pas de litière (copeaux, gazon, morceaux de papier, etc.), afin d’éviter que l’oisillon n’ingère des morceaux par mégarde, ce qui peut être mortel. Ne mettez pas non plus de coton, car les fibres abîment les pattes des oisillons. Ne mettez pas d’eau et de nourriture dans la boite quand vous récupérez un oisillon, car la plupart ne savent pas manger seuls et ils risquent juste de renverser le contenu (voir de se noyer).
Faites des trous dans le couvercles afin de laisser passer l’air. Déposez également sous les mouchoirs une bouillotte (ou une bouteille d’eau chaude à changer régulièrement), ou alors installez la boite sous une lampe infra-rouge. Le nid doit être maintenu autour de 36-38 degrés pour un oisillon nu, c’est vital pour leur digestion ! Et entre 25 et 30°C pour un oisillon plumé. Placez la boite dans un endroit calme et laissez l’animal tranquille en dehors des heures de nourrissage. Ne le stressez pas.
Si le plumage ne recouvre pas encore tout le corps, humidifiez sa peau le premier jour toutes les deux heures à l’aide d’un coton-tige imbibé d’eau tiède.
Si vous utilisez une cage, couvrez-la d’un linge ou d’un drap foncé le premier jour afin d’éviter que l’oiseau ne stress et se prenne les barreaux (attention quand même à ne pas l’étouffer).
Merle de 5 jours dans un nid artificiel (agrandir l’image)
Hydratation:
Le premier jour, il est possible que l’oisillon recueilli soit déshydraté. Vous pouvez lui donnez une goutte d’eau sur le bout du bec, toute les heures durant les premières 12h. Ne mettez pas l’eau directement dans le bec, car le liquide risque de passer dans la trachée. Par la suite l’alimentation suffira aux besoins quotidiens.
Nourriture:
PAS de mélanges maison ! Oubliez les croquettes pour chat (même si votre vétérinaire vous l’a recommandé !), le pain, le lait, les biscuits et autres mixtures douteuses qui provoquent de graves troubles digestifs et affaibliront au mieux votre protégé.
Vous devez nourrir votre oisillon toutes les heures du matin au soir, jusqu’à satiété.
S’il a les yeux ouverts, quelle que soit son espèce, donnez-lui chaque heure à l’aide d’une pincette de minuscule morceaux de viande rouge (steak de cheval ou de boeuf cru) humidifiés dans l’eau chaude. Alternez de temps en temps avec de minuscules morceaux de pomme, des vers de terreaux coupés en morceaux et des vers de farine dont vous sectionnerez la tête au préalable (à acheter en animalerie). Vous pouvez aussi donner de temps à autre d’autres insectes (sauterelles, mouches, etc.).
–> pour d’autres exemples de régime, notamment selon l’espèce récupérée. <–
Attention : certaines espèces comme les hirondelles et les martinets (tous deux strictement insectivores), les rapaces nocturnes ou diurnes, ainsi que les pigeons, hirondelles et apparentés ont des régimes très particuliers et doivent être amenés directement dans un refuge !
Petit morceau de viande rouge à donner avec une pincette
Nourrissage d’un merle d’un mois avec des vers de terreau (© IS)
Si l’animal a encore les yeux fermés, j’insiste : sa meilleure chance de survie est de l’apporter dans un refuge ! Si pour une raison ou une autre vous décidez de le garder, vous avez deux options :
- Méthode 1 : que je n’ai pas testée, est de le nourrir avec de la nourriture solide, comme un oisillon plus âgé. Je ne peux pas affirmer que les résultats seront probants, mais elle a l’avantage d’être plus « naturelle » et sûre d’un point de vue des manipulations (cela évite que du liquide passe dans la trachée). Je recommande cette méthode si vous n’êtes pas sûr de vous ou si vous ne pouvez pas vous procurer de purée d’élevage comme dans la méthode ci-dessous. Vous pouvez également tenter de broyez ces ingrédients avec de l’eau et d’administrer le liquide avec une pipette (voir plus bas).
- Méthode 2 : testée avec succès, est d’acheter de la purée d’élevage à la main pour oisillons à laquelle il faut ajouter un complément protéiné. Il existe plusieurs marques, j’ai testé Tropican2 et Kaytee3, mais il y a aussi Nutribird et probablement d’autres à l’heure actuelle (choisissez si possible « pour tout type d’oisillons » et pas seulement pour les perroquets et apparentés). Ajoutez ensuite au mélange un complément protéiné : de la viande rouge broyée (steak de cheval cru) et des vers de terres et de farine broyés.
Pour administrer les mélanges liquides, utilisez une pipette de 1ml munie d’un embout (à demander chez un vétérinaire, c’est important pour éviter que du liquide passe dans la trachée, ce qui peut tuer votre oisillon). Vous pouvez congeler la mixture pour la conserver plus longtemps. Le mélange devra être chauffé avant chaque nourrissage à environ 35°C (une lampe infra-rouge fait bien l’affaire car le micro-onde fait s’évaporer l’eau) et brassé pour répartir uniformément la température. Un mélange froid et/ou pas assez dilué risque de provoquer un blocage du transit chez les jeunes oisillons. Attention également à ne pas obstruer la trachée en versant trop de liquide à la fois (il ne dois pas déborder sur les bords du becs lors des nourrissages).
Si vous ne parvenez pas à alimenter correctement votre protégé, donnez-le à un refuge. Je déconseille les autres types de purées vendues en animalerie (pâtée universelle, pâtée aux oeufs,…), elles sont inadaptées pour l’élevage à la main des jeunes oisillons sauvages. De même pour la pâtée pour insectivore, mais si vous décidez d’en prendre, n’oubliez pas de broyer les grumeaux, de bien les diluer et de réchauffer le liquide ainsi obtenu. Je déconseille également le mélange pâtée pour chat et jaune d’oeuf, bien que certains site recommande cette méthode dans l’urgence.
En attendant de le rapporter dans un refuge ou de lui donner une alimentation adéquate, vous pouvez pendant une journée au maximum lui donner toutes les heures des gouttes d’eau où vous diluerez une pincée de sel.
L’embout doit être bien fixé pour que l’oisillon ne l’avale pas…
Insérez l’embout dans l’oesophage (cela peut aller profond) et évitez absolument de recouvrir la trachée avec le liquide
Nourrissage d’un merle à 12 jours (© IS)
Hygiène et précautions :
J’insiste, faites preuve d’une hygiène irréprochable ! C’est un point essentiel : il s’agit de la cause de mortalité la plus fréquente après le froid et l’alimentation. Lavez soigneusement vos mains et le matériel à chaque nourrissage, enlevez régulièrement les déjections, ne gardez jamais la nourriture trop longtemps (un nouveau mélange avant chaque becquée, un nouveau steak par jour…). Les infections bactériennes sont fréquentes et mortelles si non traitées. Les symptômes ne sont pas toujours visibles à temps, et même si votre oisillon paraît en bonne santé, son état peut se détériorer très soudainement.
Si l’animal peut se déplacer, lavez soigneusement toutes les surfaces auquel il aura accès. Ne le laissez sortir de sa cage que sous stricte surveillance. Mettez des rideaux sur les vitres et nettoyez tous les cheveux, fibres et autres éléments qu’il finira inévitablement par ingérer. L’ingestion de corps étrangers peut être mortelle.
Afin de limiter la propagation des germes, ne maintenez pas ensemble des oisillons issus d’espèce ou de couvées différentes. Si vous recueillez plusieurs oisillons et que l’un présente des symptômes inquiétants, isolez-le.
2) Les signes de détresse :
Blessure :
En cas de blessure grave, ne touchez pas la plaie et donnez d’urgence votre protégé à un refuge.
Si la blessure a l’air superficielle et que l’oisillon ne souffre pas, nettoyez la plaie à l’aide d’un coton-tige imbibé d’eau tiède. Je vous recommande vivement de l’amener dans un refuge ou de le relâcher rapidement, mais si vous décidez de le garder, soyez extrêmement rigoureux par la suite concernant l’hygiène. Vérifiez la cicatrisation.
Remarque : les plumes arrachées repoussent ! Cela peut prendre jusqu’à 2 mois, mais un petit qui a perdu des plumes est loin d’être condamné !
Maladie :
Tant que l’oisillon est actif et réclame, sa survie immédiate n’est pas compromise. Son état peut néanmoins décliner irrémédiablement dans les 24h. Il est très difficile de soigner un oisillon, sachez que les chances de survie sont faibles, même si vos soins sont appropriés. Ne vous blâmez pas en cas d’échec.
Voici les principaux signaux de détresse et les mesures à tenter en cas d’urgence :
- L’oiseau ne mange plus et ne réclame plus –> commun à la plupart des troubles, notamment si la nourriture est inadaptée. Il faut comprendre la cause sous-jacente en lisant les symptômes ci-dessous. S’il ne présente pas d’autres symptômes, essayez de le faire réclamer comme sur cette vidéo.
- Les déjections sont fréquentes et liquides : diarrhée –> pas problématique en soit, mais peut témoigner d’autres problèmes si cela se maintient dans le temps. Peut aussi être un symptôme de stress. Donnez moins d’eau et de fruits si vous aviez l’habitude de le faire. Épaississez légèrement la purée si vous donnez des aliments liquides. Assurez-vous que la nourriture soit adaptée. Si la cause n’est pas connue, maintenez l’oisillon hydraté en donnant des gouttes d’eau tiède toutes les heures sur le bout de son bec. Évolution à surveiller.
- L’oiseau est faible, apathique, ne bouge plus : commun a de nombreux troubles, parfois dû à une nourriture indigeste, par exemple une purée trop épaisse –> augmentez la température du nid entre 35 et 37°C, diluez la purée et chauffez-la à 35°C.
- L’oisillon tousse souvent, halète avec le bec ouvert ou a une respiration sifflante : pneumonie par aspiration, de la nourriture liquide est passée dans la trachée ! –> doit être traitée d’urgence avec une goutte de marbocyl directement dans son bec. C’est un antibiotique à large spectre que vous pouvez demander à votre vétérinaire. Taux de mortalité très élevé. Privilégiez la nourriture solide, ou veillez à fixer un embout sur votre pipette afin de mieux viser l’oesophage. La purée ne dois JAMAIS déborder sur les bords du becs lors des nourrissages.
Bouteille de marbocyl
- L’oisillon ne défèque plus ou les déjections se raréfient (un oisillon défèque normalement après chaque repas) : stase du jabot, souvent due à une purée trop épaisse, l’ingestion d’un corps étranger ou une nourriture indigeste –> Taux de mortalité élevé. Cessez le nourrissage durant quelques heures (si possible jusqu’au retour des déjections) et donnez à la place de l’eau et une goutte de vinaigre de cidre. Diluez la purée par la suite et chauffez-la à 35°C. Ne donnez jamais de « mélanges maison », privilégiez la nourriture solide (viande rouge ou vers) si vous n’avez pas de purée adaptée. Augmentez également la température du nid entre 35 et 37°C.
- L’oisillon vomit : couramment associé à l’ingestion de corps étrangers et indigestes. Se référer au point ci-dessus. Si l’animal survit, laver à l’avenir soigneusement toutes les zones auxquelles il a accès et identifier si possible la source de l’élément indigeste.
- L’oisillon perd du poids malgré les nourrissages : il n’a pas suffisamment d’apport en nutriments et/ou il perd trop d’énergie –> Vérifiez que la température du nid soit adaptée à son âge (jamais en dessus de 37°C). Augmenter la fréquence des nourrissage et les quantités données, épaississez légèrement la purée. Si d’autres symptômes apparaissent, il y a peut-être une maladie sous-jacente.
- Les déjections sont vertes : infection bactérienne due à la nourriture ! –> Souvent associé avec une tache noire sur l’abdomen. Doit être traitée d’urgence avec une goutte de marbocyl directement dans son bec. C’est un antibiotique à large spectre que vous pouvez demander à votre vétérinaire. Cessez ensuite le nourrissage durant quelques heures et donnez à la place de l’eau et une goutte de vinaigre de cidre. Taux de mortalité élevé.
- L’oisillon se tient en boule : coup de froid et/ou troubles digestifs –> augmentez absolument la température du nid à 37°C ! Donnez-lui une goutte de vinaigre de cidre, puis une goutte d’eau, puis l’heure suivante essayez de recommencer à le nourrir en chauffant votre mélange à 35°C. Ne le nourrissez pas si ce symptôme s’accompagne d’un blocage du transit (absence de déjections), et attendez qu’il recommence à déféquer.
Crotte verdâtre (gauche) et oisillon en boule (droite)
Si votre oisillon présente l’un ou plusieurs de ces symptômes, le plus sage serait de contacter de toute urgence un refuge pour savoir s’ils peuvent le prendre en charge. Si elles ne sont pas traitées, la plupart des maladies sont mortelles moins d’une journée après l’apparition des symptômes. En attendant son départ, donnez-lui uniquement de l’eau contenant une petite pincée de sel, augmentez la température de son nid (autour de 37°C), laissez-le tranquille et hydratez sa peau nue toutes les heures à l’aide d’un coton-tige imbibé d’eau tiède.
Soyez conscient que malgré des soins adaptés, il y a des chances non-négligeables que votre oisillon ne survive pas. Nous manquons encore cruellement d’équipement et de connaissances concernant les oisillons sauvages…
Après avoir suivi ces précautions initiales, si vous décidez à vos risques et périls de garder l’oisillon, lisez et appliquez intégralement les informations détaillées de l’onglet ci-dessus.
Je répète : sachez que la détention d’animaux sauvages est interdite. Si vous choisissez d’outrepasser cet avertissement, veuillez lire le préavis concernant les expérience zoologiques.
LE NID D’HIRONDELLE S’EST CASSÉ ! LES OISILLONS…
LE NID D’HIRONDELLE S’EST CASSÉ !
LES OISILLONS SONT AU SOL !
QUE FAIRE ?
Si un nid s’est cassé avec des oisillons non volants dedans, le seul moyen de les sauver est de les replacer au même endroit dans un » nid reconstitué « .
- Éloignez vos chats et chiens pour éviter tout accident.
- Préparez un carton adapté à la taille des oiseaux avec des trous d’aération et du papier journal dans le fond. Il peut aussi s’agir d’une corbeille à pain à laquelle vous faites un toit.
- Placez-les oiseaux dans le nid reconstitué : manipulez-les avec des gants pour vous protéger d’éventuelles blessures et le moins possible pour ne pas les blesser.
- Une fois dans le nid reconstitué, accrochez- le à l’endroit où était le nid.
- Vous ne pouvez pas le fixer : installez-le sur l’appui de fenêtre.
- Éloignez-vous et observez.
L’objectif est que les parents puissent continuer à nourrir leur jeunes au même endroit, même si le nid est modifié.
S’ils volent autour de vous, c’est normal : ils tentent de vous effaroucher pour sauver leurs jeunes.
S’ils ne sont pas là, agissez puis observez de loin, peut-être attendent-ils à proximité.
Un jeune animal en situation de détresse doit solliciter ses adultes référents. Il doit piailler, siffler pour les inciter à revenir le nourrir.
Si en fin de journée, aucun parent n’est venu les nourrir :
- Placez le nid reconstitué dans une pièce tempérée et calme.
- Contactez le centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche. Vous pouvez trouver la liste sur le site de l’Union Française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage : http://www.ufcs.fr/spip.php?rubrique2.
LE NID D’HIRONDELLE EST TOMBÉ TOUT SEUL !
QUE FAIRE ?
Un nid d’hirondelle est un chef d’œuvre de maçonnerie, il est constitué de boulettes de boue (en partant de rien, la construction d’un nid d’Hirondelle de fenêtre ou rustique demande en moyenne plus d’un millier de boulettes de boue en plus des brindilles). Cependant, il n’est pas à l’abri du temps qui passe.
Un nid bien abrité peut durer une dizaine d’année, ceux exposés aux intempéries, beaucoup moins.
Lorsqu’un nid tombe tout seul, il n’y a rien à faire d’autre que de laisser les restes.
Si l’accident a lieu après le départ des hirondelles (automne hiver), à leur retour, elles reconstruiront à partir de ces fondations, ou alors ces indices les inciteront à bâtir à côté. Vous pouvez également installer des nichoirs artificiels (ce modèle par exemple s’il s’agit d’Hirondelle de fenêtre). Il arrive même qu’un couple change de nid au moment de la seconde nichée : autant laisser un maximum d’éléments.
Si ça a eu lieu pendant la période de présence des hirondelles, posez-vous les questions suivantes. Est-ce qu’il était occupé, y avait-il une ponte en cours ou est-ce que les petits étaient nés ? Que sont devenus les occupants ?
Si il y avait des oisillons et qu’ils sont toujours en vie, vous pouvez vous reporter à la partie précédente.
Si vous le souhaitez, en automne ou en hiver, vous pouvez installer un nid artificiel à côté des restes du nid d’origine. Vous trouverez à cette page toutes les informations nécessaire : http://www.picardie-nature.org/protection-de-la-faune-sauvage/protection-des-hirondelles/article/installer-cohabiter-avec-des-nids.
Photo : Carole Derozier
OISILLON D’HIRONDELLE PAR TERRE !
QUE FAIRE ?
Un oisillon tombé du nid n’est pas une chose si rare que ça : cela fait même partie de la vie !
Plusieurs explications :
– Lors de grosses chaleurs les jeunes s’éloignent les uns des autres afin d’avoir moins chaud, il arrive que l’un d’eux tombe comme ça.
– Les parasites vivant naturellement avec les oiseaux sont trop gênants, les jeunes s’éloignent.
– Il peut également s’agir d’un premier envol raté si c’est la période de dispersion naturelle : le moment où le jeune apprend à se débrouiller. Dans ce cas, les plumes sont visibles.
Voici quelques conseils :
-Si possible, restreignez vos chats et chiens qu’il n’y ait pas d’accidents.
– Surveillez l’oisillon de loin une dizaine de minutes au cas ou un des parents viendrait s’en occuper.
– Vous pouvez essayer de le remettre dans le nid en faisant attention. Il est conseillé de mettre des gants pour éviter les griffures et morsures. Il est très important de manipuler l’oiseau le moins possible, vous pourriez le blesser et abîmer son plumage. Vous pouvez également préparer un objet moelleux en dessous pour prévenir d’une nouvelle chute.
– Si il continue de tomber du nid après y avoir été remis, vous pouvez tenter de vous en occuper. Pour cela préparez un carton adapté à la taille de l’oiseau avec des trous d’aération et du papier journal dans le fond. Toujours faire très attention lors de la manipulation. Une fois dans le carton, conservez les dans une pièce tempérée et calme et contactez le centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche. Vous pouvez trouver la liste sur le site de l’Union Française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage : http://www.ufcs.fr/spip.php?rubrique2.
Oisillons tombés du nid: ne les ramassez pas!
Chaque année à partir du mois d’avril et jusqu’à fin septembre, les jeunes oiseaux commencent à mettre le nez dehors et peuvent tomber de leur nid. Il est alors tentant de les ramasser pour leur porter secours, notamment s’ils poussent de petits cris. Un geste pas toujours utile, comme le rappelle la Ligue de protection des oiseaux.
En effet, il est fréquent qu’un oisillon s’aventure de lui-même hors du nid, pour suivre ses parents, ou simplement explorer son environnement. C’est le cas des chouettes mais aussi des grives, des merles ou des canards colvert. Bien emplumés, avec encore un peu de duvet, ils sont faciles à reconnaître car ils sautillent, signe que leur envol est pour bientôt. Loin d’être abandonnés, leurs parents sont souvent à proximité et les aideront à se nourrir pendant encore quelques jours.
• Que faire si l’oisillon est exposé à un danger?
Si l’oisillon vous semble être dans un lieu peu sécurisé (chat ou chien dans le voisinage, routes…), mettez-le en hauteur, sur une branche, un muret ou un buisson. Ne l’éloignez pas trop afin que ses parents le retrouvent. Pour les chouettes, mettez des gants pour vous protéger de leurs serres.
• Que faire face à un oisillon qui n’a pas de plume?
Si l’oisillon a du duvet ou très peu de plumes, c’est qu’il est tombé du nid trop tôt, parfois poussé par la nichée. Si vous le pouvez, replacez-le dans son nid. Si vous ne le trouvez pas (ce sera le cas pour les hirondelles, par exemple), contactez la LPO qui vous orientera vers le centre de soins voisin.
Si l’oiseau est blessé, ne tentez pas de le soigner vous-même, contactez le Centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche de chez vous.
• Comment s’occuper d’un oisillon recueilli?
En attendant que l’oisillon soit transféré vers un centre, voici quelques règles à suivre:
– Mettez-le dans une boîte en carton (boîte à chaussures, par exemple), faites quelques trous et mettez du papier journal au fond. Ne couvrez pas la boîte.
– Ne l’exhibez pas afin qu’il ne prenne pas peur.
– Ne lui donnez pas de pain, qui pourrait provoquer des occlusions intestinales, ni de lait. Les oiseaux ne possèdent pas les enzymes permettant de digérer ces protéines. De manière générale, ne lui donnez pas de nourriture sans conseil de la LPO.
– Ne le forcez pas à boire, vous risqueriez de lui introduire de l’eau dans les poumons. Une fois par jour maximum, vous pouvez laisser couler quelques gouttes d’eau le long de vos doigts sur les coins de son bec.
– Ne le gardez pas chez vous. La plupart des espèces sauvages sont protégées par la loi et leur détention est interdite.
Lire:
Saurez-vous reconnaître ces oiseaux des jardins?
Chants d’oiseaux: avez-vous l’oreille?
Doit-on ramasser les oisillons tombés du nid ?
Avec l’arrivée du printemps, de nombreux oisillons peuvent tomber du nid. Pourtant, ils ne sont que très rarement abandonnés. Sauf risque avéré comme la proximité d’une route fréquentée ou d’un chat à l’affut, il est préférable de les laisser sur le lieu de leur découverte. Leurs parents se trouvent généralement à proximité même si on ne les voit pas. Voici quelques conseils pour les aider à survivre dans leur milieu naturel.
Les oisillons sont rarement orphelins !
Chaque année à partir du mois d’avril et jusque fin septembre, les nichées de jeunes oiseaux commencent à mettre le nez dehors. Pour un oisillon, tomber du nid fait partie des aléas de la vie d’oiseau ! Il n’est pas rare qu’un petit téméraire s’aventure rapidement hors du nid : les jeunes de plusieurs espèces, telles que les chouettes, les grives, les merles ou les canards colvert, quittent régulièrement le nid sans savoir voler, en essayant de suivre leurs parents qui cherchent des aliments. Ils se retrouvent alors au sol où nous sommes susceptibles de les trouver. Parce qu’ils poussent de petits cris plaintifs, on peut croire qu’ils ont été abandonnés. En réalité, les parents se trouvent la plupart du temps aux alentours, à la recherche de nourriture.
Laisser l’oisillon sur son lieu de découverte
De manière générale, il est préférable voire indispensable de laisser un oisillon tombé du nid là où il a été trouvé. Il vaut mieux laisser faire ses parents, qui le nourriront et le guideront à quelques jours de son premier envol. Si l’oisillon se trouve en un lieu particulièrement exposé (chats, routes), il est préférable de le mettre en sûreté, en hauteur (sur une branche, un muret ou un buisson) et à proximité de l’endroit où il a été recueilli. Les oisillons en duvet ou peu emplumés, tombés du nid bien trop tôt, doivent être replacés dans leur nid si ce dernier est intact.
Oisillon merle tombé du nid, ses parents n’ont pas tardé à le mettre à l’abri, sans intervention humaine
© Christophe Magdelaine / www.notre-planete.info – Licence : CC BY-NC-ND
40% des effectifs accueillis dans les centres de sauvegarde sont des oisillons dits » orphelins » ou » tombés du nid « , qui doivent alors être élevés par les soigneurs avec l’aide de plusieurs centaines de bénévoles. Lors des pics d’activités entre avril et juillet, ce sont 50 bénévoles par jour qui leur sont dédiés. Et pour cause : si une chouette doit être nourrie 2 fois par jour, une mésange doit recevoir la becquée au minimum toutes les 2 heures ! Sans compter que d’importantes quantités de grillons, vers de farine, aliments à base de protéines, doivent être quotidiennement administrées aux rapaces, hirondelles, goélands, martinets, pinsons… recueillis.
Aussi, il est primordial de ne pas les déplacer si ce n’est pour les déposer en hauteur, sur une branche ou un muret, à l’abri des prédateurs et des dangers (routes, chats,…) ou de les cacher sous un buisson.
En revanche, si un oiseau est blessé, afin d’éviter tout geste irréparable, il est indispensable de contacter le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage le plus proche.
Après l’avoir recueilli, il devra être acheminé vers un centre habilité : la plupart des oisillons sauvages sont intégralement protégés par la loi et leur détention est rigoureusement interdite.
Quelques astuces pour faciliter la nidification des oiseaux
La saison de nidification (qui dure de mars à août) est la période où beaucoup d’oiseaux commencent à se reproduire. Pour éviter de les perturber dans ce moment important, quelques conseils simples peuvent être suivis :
- Ne pas tailler les haies et les arbres en saison de nidification : cela pourrait déranger les couples en cours d’installation.
- Reporter ses travaux à l’automne suivant ou, si cela n’est pas possible, procéder à une taille douce en surface des arbres avec un taille-haie mécanique ou un sécateur (le bruit des appareils électriques pourrait faire peur aux oiseaux !).
- Observer son jardin et surveiller ses aménagements : par exemple, penser à vérifier régulièrement les nichoirs en bois (fixation, bonne tenue), lesquels peuvent être fragilisés par les aléas climatiques et causer des accidents. En cas d’absence de nichoir, le mieux est d’en installer un. La nichée d’un couple sera un spectacle saisissant tous les jours !
- Obturer les cavités pièges : de nombreuses espèces qui cherchent des cavités pour nicher peuvent pénétrer ou tomber dans des cheminées ou des gouttières sans pouvoir en ressortir seuls. Elles sont alors condamnées à mort de faim ou d’épuisement… Pour éviter cela, l’accès à ces ouvertures peut être facilement obturé grâce à des grilles !
Une BD sur les gestes utiles pour sauver un oisillon tombé du nid
Par ailleurs, nous vous proposons de découvrir une BD sur les gestes à avoir quand on trouve un petit oisillon tombé du nid.
Elle a été réalisée par Margaux Kindhauser, auteur de Bande-Dessinée professionnelle depuis une dizaine d’années.
Auteur
Ligue pour la Protection des Oiseaux
Droits de reproduction du texte
Tous droits réservés
Vous êtes nombreux, chaque année, à solliciter la LPO pour de jeunes oiseaux tombés du nid. Etant rarement abandonnés, il est souvent préférable de les laisser sur le lieu de leur découverte. Voici quelques conseils pour les aider à survivre dans leur milieu naturel.
Hirondelles de fenetres. LPO Gilles BentzCertains oisillons téméraires de plusieurs espèces (chouettes, grives, merles) quittent leur nid avant de savoir voler. Ils se retrouvent alors au sol où nous sommes susceptibles de les trouver. Alors que dans la plupart des cas, leurs parents ne sont pas loin, prêts à s’occuper d’eux, nous pensons bien faire en les recueillant.
C’est ainsi que 40 % des oiseaux accueillis dans les Centres de sauvegarde LPO sont des jeunes oisillons, qui, pour beaucoup d’entre eux, auraient pu rester dans leur milieu naturel.
Nous vous conseillons donc de les remettre sur le lieu de leur découverte, dans les cas suivants :
- un oisillon en duvet ou peu emplumé : replacez-le dans son nid si ce dernier est intact.
- un oisillon bien emplumé (presque volant) : qui sautille au sol et ne vole pas encore. Laissez faire ses parents, il peut avoir quitté son nid trop tôt ou être à quelques jours de son envol. Si vous l’avez déjà recueilli, remettez le vite où vous l’avez trouvé. S’il se trouve en un lieu particulièrement exposé (chats, routes…), essayez de le mettre en sûreté, en hauteur, sur une branche, un muret, dans une haie ou un buisson et à proximité du lieu où vous l’avez recueilli.
Les oiseaux, contrairement aux mammifères ont un odorat très peu développé. Le fait de les toucher n’entraînera donc aucun rejet par les parents.
En revanche, si un oiseau vous paraît trop jeune ou faible, et exposé à des dangers naturels (piscine, route..) ou des prédateurs domestiques (chat, chien), vous pouvez tenter de le sauver. D’autant plus que certains appartiennent à des espèces menacées, qu’il faut impérativement protéger.
Cependant, après l’avoir recueilli, vous devrez l’acheminer vers un centre habilité. En effet, la plupart de ces oisillons sauvages sont intégralement protégés par la loi et leur détention est rigoureusement interdite.
Dans le doute et afin d’éviter tout geste irréparable, contactez le Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage le plus proche (coordonnées sur http://www.lpo.fr/oiseaux-en-detresse/centres-de-sauvegarde).
Par des gestes simples, vous pourrez aider un oisillon en détresse à retourner au plus vite dans la nature et ainsi venir en aide à la faune sauvage, à nos côtés.
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO
Quelques conseils spécifiques
Dans tous les cas :
- Manipulez l’oisillon le moins possible, vous risquez d’abîmer son plumage de façon durable.
- Avisez le Centre de sauvegarde le plus proche.
- En attendant de le transférer :
Vous devez le laisser dans un lieu calme à l’ombre et sans courant d’air.
Vous pouvez lui donner à manger : de la pâtée pour insectivores avec soit des vers de farine achetés en oisellerie, soit de la viande hachée, soit des croquettes sèches pour chien ou chat imbibées d’eau.
Ne lui donnez ni lait ni pain. Le lait est indigeste et toxique pour les oiseaux qui ne possèdent pas les enzymes permettant de digérer ses protéines. Quant à la farine qui sert à fabriquer le pain et autres biscottes, elle n’est pas nutritive pour les oiseaux. Le pain gonfle dans l’intestin et provoque des occlusions intestinales, et le sel qu’il contient est toxique.
Ne le forcez pas à boire, vous risquez de lui introduire de l’eau dans les poumons. Une fois par jour maximum, vous pouvez laisser couler quelques gouttes d’eau le long de vos doigts sur les coins de son bec.
Cas particuliers:
- Les petits passereaux (excepté les merles et les grives) : ils volent très mal à la sortie du nid où il faut donc les replacer.
- Les rapaces nocturnes : Les chouettes et hiboux quittent le nid très tôt. Placez-les en hauteur sur une branche ou un muret, en prenant soin de mettre des gants pour vous protéger de leurs serres et de leur bec. Leurs cris durant la nuit permettront aux parents de les localiser et de leur apporter à manger.
- Les martinets et les hirondelles : il peut s’agir d’un premier envol raté. Dans ce cas, le mieux est de les remettre dans leur nid. Mais, comme il est souvent difficile de l’identifier et de l’atteindre, vous pouvez tenter de le sauver. Vous pouvez recueillir l’oiseau et l’installer dans l’obscurité et au chaud, dans un carton préalablement percé de trous, le fond tapissé de journaux, puis contactez le Centre de sauvegarde le plus proche. Pour différencier une jeune hirondelle d’un adulte, regardez les ailes qui, chez l’adulte, sont plus longues et dépassent de la queue. Pour les martinets, il est généralement impossible d’accéder au nid. La seule chance de survie est donc d’être recueilli.
Plus d’informations
Vous pouvez demander la brochure » Secourir un oiseau en détresse, les premiers gestes pour aider la faune sauvage » auprès du service Conseils de la LPO, Fonderies Royales, 8 rue du Docteur Pujos, BP 90263, 17305 Rochefort cedex / 05 46 82 12 34, dans nos centres de sauvegarde ou la télécharger sur http://www.lpo.fr/oiseaux-en-detresse/les-gestes-qui-sauvent.
Documents
Dossier de presse « La LPO au secours de la faune sauvage en détresse »
Contacts
Claire Lux
Attachée de presse LPO
06 34 12 50 69 / 01 42 73 56 10
Service conseils LPO ou
Programme Oiseaux en détresse
05 46 82 12 34
Particulièrement sensibles au froid et à la pluie, les hirondelles sont touchées de plein fouet par la baisse des températures de ces derniers jours, laissant leurs petits livrés à eux-mêmes. Avec quelques gestes simples, vous pouvez encore les aider !
Particulièrement sensibles au froid et à la pluie, les hirondelles sont touchées de plein fouet par la baisse des températures de ces derniers jours, laissant leurs petits livrés à eux-mêmes. Avec quelques gestes simples, vous pouvez encore les aider !
La vague de froid qui touche la France ces derniers jours a brutalement frappé les hirondelles, plus particulièrement en Auvergne et dans le Limousin. Arrivés dans nos contrées à la fin du mois de mars pour la nidification, ces oiseaux migrateurs ne trouvent pas les insectes nécessaires à leur survie et meurent de faim, laissant leurs petits sans protection et livrés à eux-mêmes.
Comment les secourir ?
Alors que faire si l’on trouve un nid avec des petits ? Tout d’abord, l’observer et vérifier que les parents ne reviennent pas pour éviter de bouleverser leur équilibre naturel. Si les oisillons semblent abandonnés, les alimenter afin d’augmenter leur chances de survie. Nicolas Gendre, ornithologue auprès de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), conseille de les nourrir avec des vers de farine en écrasant préalablement la tête, c’est-à-dire la partie sombre. Attention : ne jamais nourrir les oisillons avec des asticots, ils sont mortels !
L’hirondelle rustique, que l’on reconnaît à son plumage bleu-noir teinté de reflets métalliques et à sa gorge rouge brique, est essentiellement insectivore. Le nid a la forme d’une moitié de coupe d’environ vingt-deux centimètres de diamètre et onze centimètres de profondeur. Il est construit par les deux parents avec des brindilles sèches cimentées par de la boue. L’hirondelle rustique niche dans les bâtiments, contrairement à l’hirondelle de fenêtre, qui niche en colonie sous les toits les corniches.
Des effectifs de plus en plus réduits
Ces oiseaux, notamment l’hirondelle de fenêtre, doivent faire face, en plus de ce drame saisonnier à la destruction de leurs nids par les propriétaires d’habitations, excédés par les déjections sur leurs façades. Une initiative totalement interdite comme le rappelle très justement la LPO : les hirondelles, déjà menacées par l’emploi des pesticides, sont inscrites sur la liste des oiseaux protégés depuis 1976. N’hésitez pas à prévenir l’ONCFS (Office nationale de la chasse et de la faune sauvage), la police ou la gendarmerie nationale si vous êtes le témoin des ces infractions, afin que cette espèce symbolise encore l’arrivée des printemps à venir !
Besoin d’aide/Trouver bébé hirondelle tombé du nid.Oiseaux
bonjour!
*Il faut consacrer beaucoup de son temps pour sauver un oisillon, en effet,
le nourrissage commence tot (8h30) et se termine tard (vers 20h30) avec
comme frequence un nourrissage par heure. Nous vous conseillons de vous
rendre chez un marchand de peche ou une animalerie afin d’y acheter des
vers de farine (ecraser si possible la tete et les tremper dans de l’eau
avant de les donner a l’oiseau). Vous pouvez compter 4 a 6 vers de farine
par heure. N’utilisez jamais d’asticots, ils sont mortels.
Vous pouvez egalement utiliser de la pate insectivore que vous melangerez a
de la viande hache crue (donner le melange sous forme de boulettes).
Vous pouvez aussi lui proposer de la pate pour chat ou des croquettes pour
chat que vous humidifierez avec de l’eau tiede et que vous ecraserez avec
une fourchette.
Pour la becquee : servez-vous d’une allumette taillee en biseau (ou pince a
epiler). Tenez la ferme pour eviter qu’elle ne l’avale.
N’oubliez JAMAIS de la faire boire ensuite, lui donner quelques gouttes
d’eau (une a une) en utilisant vos doigts. NE JAMAIS UTILISER DE SERINGUE
NI DE VERRE.
NE FORCEZ JAMAIS UN OISEAU A BOIRE, l’eau risque de passer dans les poumons
et risque de l’etouffer.
NE JAMAIS DONNER DE PAIN, NI DE LAIT, le pain est difficile a digerer et,
une fois ingurgite, il va gonfler, le lait est seulement reserve aux
mammiferes, pour les oiseaux, ce lait provoque des dysenteries en
detruisant leur flore intestinale.
Installez l’oiseau au chaud, un nid fait de mouchoirs du type « kleenex »
changes aussitot que salis. PAS D ‘OUATE NI DE CHIFFONS LOURDS.
Une hirondelle fin prete pour le depart se montre agitee : elle bat
fortement des ailes dans son carton ; elle cherche a s’echapper de la main
qui la tient. Vous pouvez alors essayer de relacher l’hirondelle (a
condition qu’il ne pleuve pas). Pour cela, placez-vous sur une grande
pelouse ou sur un pre bien degage, terrain de foot par exemple (pas
d’obstacles, arbres arbustes, murs, poteaux, cables a moins de 50 metres),
situe si possible sur un lieu eleve et lancez-la dans les airs; si elle
s’envole et prend tres vite de la hauteur par ses propres moyens, tout est
OK : le lacher a reussi.
Si elle ne s’envole pas, ou bien si elle retombe au bout de quelques
metres, recuperez la delicatement et appelez un centre de sauvegarde. Si
c’est une jeune qui a l’air decide, vous pouvez lui donner une seconde
chance. Si vous apercevez d’autres hirondelles dans le ciel, c’est tres
bien, peut-etre les verrez-vous s’approcher d’elle des qu’elle sera en vol
et la prendre en charge .
Page d’accueil > Elever les jeunes oiseaux > Nourrissage – combien de fois et quelle quantité?
Nourrissage – combien de fois et quelle quantité?
Il est très difficile de répondre à cette question car tout dépend de l’espèce à nourrir, de son âge et de l’état général de chaque individu.
Photo à droite: © C. Busse-Ziegler
Il faudra donc prendre les propositions suivantes comme des indications approximatives et non pas comme des données précises.
Les quantités de nourriture proposées valent pour la plupart des passereaux en bonne santé. N’oubliez pas que des oiseaux affamés qui quémandent peut-être de manière forte doivent être habitués lentement à la nourriture jusqu’à ce que l’état du système digestif ait retrouvé un fonctionnement normal. Le fonctionnement est normal lorsque l’oiseau défèque de manière régulière et que les fientes sont de couleur sombre à l’intérieur et couvertes d’une couche blanche.
Chez un oiseau affamé, le sternum est pointu est facilement détectable au toucher (voir le chapitre: « Symptômes des maladies » dans la rubrique « La santé des oiseaux sauvages » (Attention: Ces chapitres sont en allemand). Comment soigner les oiseaux affamés est à lire ici.
Il est vivement recommandé de suivre quotidiennement l’évolution du poids de l’oiseau. On peut ainsi vérifier que l’oiseau prend du poids. La plupart des balances de cuisine donnent le poids à un gramme près et sont ainsi un outil fiable. Pour ne pas trop stresser les oiseaux, il est recommandé de mettre l’oiseau dans un bol lors de la pesée. Il faut donc déduire le poids du bol ou bien mettre la balance à zéro lorsque le bol vide est posé dessus.
Photo à droite: Jeune pic épeiche lors de la pesée © Heike Brunken
Photo: Nourrissage d’une Hirondelle de fenêtre,
© Corinna Warnecke/Hobby-Fotograf: Christian Mende
Fréquence du nourrissage
En général, les oisillons sont nourris de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Chez soi, il suffit de commencer vers 6 heures et de donner la dernière nourriture vers 22 heures. Seuls les oisillons âgés de moins d’une semaine sont nourris la nuit, à raison d’un nourrissage toutes les deux heures.
Certaines espèces ne quémandent pas du tout, soit en raison de la peur ou de la faiblesse. D’autres encore, par exemple les moineaux, continuent à quémander alors que le jabot est bien rempli. Beaucoup de jeunes oiseaux quémandent dès lors qu’ils aperçoivent le soigneur, qu’ils aient faim ou non.
Il faut donc s’en tenir à un rythme de nourrissage bien cadré et ne rien donner entre les repas pour que l’oiseau puisse avoir des temps de repos et de digestion.
Photo à droite: Une fauvette à tête noire qui vient de sortir de l’œuf, © Anett Ebert
Durant la journée, les oisillons nus et aveugles doivent être nourris toutes les 15 à 30 minutes avec une purée d’insectes en portions minuscules. Attendez toujours que l’oisillon ait complètement avalé une de ces portions. On peut observer comment la purée descend la gorge. On augmente la quantité progressivement chaque jour. A partir du cinquième jour environ, on peut commencer à donner un plus de la purée de tout petits grillons domestiques ou d’autres insectes appropriés. On augmentera la quantité d’insectes chaque jour un peu.
Au bout d’une semaine environ, les oisillons ouvrent leurs yeux. C’est alors que l’on peut diminuer la cadence de nourrissage à une fois par heure environ et on commence à adapter le régime alimentaire davantage à l’espèce concernée. Des juvéniles ayant leur plumage complet sont nourris toutes les 60 à 90 minutes, voire toutes les 180 minutes (par exemple les corvidés).
Photo à droite: Jeune étourneau sansonnet lors du nourrissage, © Sylvia Urbaniak
Règle de base: Plus l’oiseau est grand, plus on peut espacer les nourrissages.
Les quantités
Petites espèces:
Il s’agit d’oiseaux qui, à l’âge adulte, ont la taille d’une mésange ou d’un moineau.
Oiseaux de la taille d’une grive:
Il s’agit des grives, merles et étourneaux sansonnets.
Oiseaux de taille plus grande:
Ils s’agit des espèces qui sont plus grandes que les grives et semblables, d’oiseaux qui peuvent atteindre la taille d’un corbeau.
Quantité de nouriture par nourissage:
Du 1er au 5ème jour de vie | Du 5ème au 10ème jour de vie | à partir du 10ème jour de vie | |
Petites espèces | 0,1 – 0,25 ml de purée | 0,2 – 0,4 ml de purée et un insecte | 0,3 ml de purée et plusieurs insectes |
Taille d’une grive | 0,2 – 0,5 ml de purée | 0,5 – 0,8 ml de purée et un à deux insectes | 1,0 – 2,0 ml de purée et plusieurs insectes |
Espèces plus grandes | 0,3 – 0,8 ml de purée | 0,7 – 2,0 ml de purée et deux à cinq insectes | 2,0 – 7,0 ml de purée ou de boules de nourriture et plusieurs insectes |
Conseil pour petit oisillon d’hirondelle
Bonjour ,
J’ai l’habitude de recueillir de petits oisillons ,mais je ne suis habitué avec les moineaux.
Cette fois-ci j’ai eu un bébé hirondelle, j’ai recueilli celle-ci samedi fin de journée,je suppose qu’elle doit avoir plus ou moins 2 jours (aucune plume) je lui ai donné des croquettes pour chaton mixées avec un peu d’eau tiède en alternance avec de la patée pour chat. Dés ce lundi je suis allé chercher de la patée pour insectivore que j’ai mélangée avec la patée des premiers jours pour ne pas changer radicalement son alimentation des premiers jours.
je l’ai pesée le dimanche 17 grammes.
Hier 21h après lui avoir donné a mangé elle pesait 21 grammes, ce matin surprise elle ne pesait plus que 18 grammes.
Je m’inquiète.
je lui donne aussi un peu d’eau .
j’ai lu que un peu de salive ,aide a sa digestion ,donc 3 fois par jour je lui ai donné un peu de salive.
Je la garde le plus souvent possible dans mes mains pour la gardé au chaud mais j’ai récupéré un tapis de chauffage pour animaux sur lequel j’ai placé un petit vivarium .
J’aurai aimé avoir une idée du nombre de degré qu’il doit y avoir dans celui-ci.
savoir si la patée doit être légèrement tiède(ce que je fais pour le moment)
j’ai lu que ces excréments devais être bien enrobés et blanchatres en partie,ce qui est le cas pour le moment
merci de me conseiller je ne sais pas si cela est possible de vous envoyer qq photos?
jerry°°°°°°°°°°°
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L’hirondelle commune est un oiseau dit de site ouvert qui appartient à la famille des hirundinidés. On peut la trouver sur presque tous les continents: Europe, Asie, Afrique et Amérique.
Dans le groupe dont fait partie cet oiseau, il existe six sous-espèces qui peuplent tout l’hémisphère nord. Etant donné que sa distribution et sa population sont assez importantes, c’est une espèce qui n’est pas en voie de disparition.
Les hirondelles sont des oiseaux très petits dont la taille ne dépasse généralement pas 19 centimètres de long, plumes extérieures de la queue incluses, et dont le poids est d’environ 25 grammes.
La femelle et le mâle ont une apparence similaire mais diffèrent au niveau des plumes de la queue car, chez la femelle, elles sont plus courtes; de plus, la partie supérieure est bleue et la bande blanche de la poitrine est moins brillante.
Alimentation de l’hirondelle
L’alimentation de l’hirondelle est principalement à base d’insectes: elle donc est cataloguée comme insectivore. En raison de la grande quantité d’insectes qu’elle consomme à certaines époques de l’année, comme le printemps, c’est une grande alliée des fermiers, car elle les aide à lutter contre la prolifération d’insectes endommageant les récoltes.
Ces oiseaux cherchent leur nourriture au-dessus des eaux peu profondes ou du sol: ils suivent généralement des animaux ou des humains, cherchant à attraper les insectes qui s’éloignent d’eux quand ceux-ci les chassent. De façon occasionnelle, les hirondelles capturent aussi leurs aliments à la surface de l’eau, sur les plantes ou sur les murs. La grande majorité de leur régime alimentaire est composée de mouches, de moustiques, de sauterelles, de grillons, de libellules, de scarabées et de mites, entre autres. Elles aiment chasser en grands groupes, sauf quand elles sont en période de reproduction, où elles préfèrent chasser en couple.
Elles sont capables d’alimenter leurs oisillons en volant. Ces derniers restent dans le nid durant 22 jours. Après cela, ils commencent à voler et on peut les voir se poser sur les fils électriques des villes, à côté des hirondelles adultes. Durant cette étape de vie, les parents continuent à nourrir assez longtemps leurs petits, même quand ils ont déjà quitté le nid.
Les hirondelles ne s’éloignent pas beaucoup de leur nid pour chercher leur nourriture. Elles aiment les endroits avec des carex, qui représentent une importante source de nourriture, que ce soit avant ou après la migration. Même quand les hirondelles sont capables de se nourrir en volant au ras du sol ou de l’eau, les étendues de carex leur servent à refaire leurs réserves de graisses. Lorsqu’elles sont en train de migrer vers le nord pour réaliser leur distribution reproductive, leur poids augmente généralement de 2 à 4 grammes.
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