Table des matières
- Le nom de votre loup.
- loup-garou
- Français
- Prénom Loup
- Origine du prénom Loup Retour
- Signification du prénom Loup
- L’étymologie des prénoms nord-amérindiens
- Origine des prénoms nord-amérindiens
- Controverse sur les prénoms nord-amérindiens
- Exemples de prénoms liés à la nature
- Exemples de prénoms liés aux forces surnaturelles
- Exemples de prénoms liés aux qualités des personnes
- Exemples de prénoms liés aux évènements de la vie
- Fréquence de ces prénoms
- les Mohicans
- Mohicans
- Le loup
- Nymeria
- Dans AGOT
- Dans ACOK
- Dans ASOS
- Dans AFFC
- Dans ADWD
- Notes et références
Le nom de votre loup.
Hey !
Ça faisait un bout de temps que je voulais parler de mes personnages et de leurs prénoms. Je voulais aussi justifier le choix de prénoms à rallonge, parce qu’ils ne sont pas purement décoratif. cependant, pour pouvoir tout comprendre, il faut revenir en arrière sur la création de mes premiers loups, il y a de ça dix ans environ. Mon premier loup, Satidia, ou Satidia des étoiles était une louve colérique, sans le moindre remord et était souvent comparée à une veuve-noire. Son surnom « des étoiles » était dû au fait que dans son histoire, elle avait prit des impact de balles sur le côté droit du visage, la rendant borgne -son unique oeil étant jaune du coup- et les cicatrices étant semblables à une constellation, l’appellation fut très adaptée. Pour le prénom, j’y étais allée au talent, sans réelle idée j’avais parcourut des sites avec des listes et des listes de noms pour animaux et j’avais pris celui-là parce qu’il me plaisait bien.
Puis et né Fahrenheit, un de ses nombreux enfants, mais le seul qui ait le pelage blanc et qui ait donc des origines de loups arctiques. Et il avait les yeux verts (vous comprenez pourquoi j’insiste sur les yeux ?) Notez donc le jeu de mot avec son prénom qui est une unité de mesure de la température tout de même. Contrairement à sa mère, Fa’ était doux, aimable et très jouer, mais je n’ai jamais eu l’occasion de l’incarner en tant qu’adulte.
(fin de la première génération de mes loups)
J’ai donc supposé la naissance d’Hunter l’un des fils de Fa’. Un mâle dominant qui foutrait la trouille à n’importe qui. Il devait au début s’appeler Head Hunter, mais les noms composés, il y a dix ans, c’était mal vu voyez-vous –‘. Du coup je lui ai donné ce nom parce qu’il chassait des loups pour s’en nourrir et que le nommer Cannibale, ça ne l’aurait pas fait aha !
Abercombie a ensuite été la deuxième fille de Fa’. Une louve noire, aux yeux jaunes (comme Satidia) très douce, très gentille et vraiment bienveillante mais que je n’ai pas eu le loisir de jouer suffisamment à mon gout. Son prénom m’est venu totalement par hasard et ne semble avoir aucune explication logique.
Fitch a été la deuxième fille de Fa’ du coup. Tout l’inverse de sa soeur et un peu comme son frère, méchante, haineuse et vraiment sadique. grise au yeux jaunes, là aussi, son prénom m’est un peu tombé au coin de la tête. Mais il passait bien, pour une méchante.
(fin de la seconde génération de mes loups)
A partir de ce moment-là, j’ai commencé à jouer Silent Requiem. Pourquoi un requiem silencieux ? Parce que Silent est aveugle. Oui, dit comme ça, c’est très étrange. Mais dans la nature, l’évolution permet à une « tare » d’être corrigée par une sorte de point fort et si Silent est aveugle, elle est pourtant munie d’une ouïe beaucoup plus développée que ses congénères. De ce fait elle souffre énormément au moindre haussement de ton ou à la moindre accumulation de bruit, la faisant préférer le silence. Et que de plus agréable pour quelqu’un qui ne veut plus entendre, qu’un requiem silencieux ? De ce fait, si j’ignore qui aurait pu être les parents de Silent, nulles doutes qu’elle descend d’Hunter sans le vouloir.
Pour Bohemian Rhapsody ça à été plus compliqué. J’avais déjà mon loup, son caractère et son physique, je l’avais déjà joué, mais son ancien prénom, Brume Sauvage, ne me plaisait pas, car trop agressif. Quel loup pacifique porterait le nom de « sauvage » ? J’ai donc changé et, grande amie de la musique que je suis, j’ai décidé de faire un clin d’oeil à une très bonne musique du groupe QUEEN que je vous conseille d’écouter, et qui porte justement le nom de Bohemian Rhapsody. Et comme vous avez pu le lire dans son histoire, Bobo descend d’Abercombie.
Leçon des Ténèbres aussi m’a donné du fil à retordre car c’était la première fois que je prenais le pari de jouer un loup qui en plus d’être agressif était totalement fou. Il me fallait quelque chose de surprenant, d’étonnant et de claquant, pour fouetter les gens dès son arrivée sur scène. La leçon de ténèbres est un style musical qui s’apparente au classique et qui surprend vraiment quand on ne connait pas. Ca dérange sans être désagréable et sur le moment, j’ai trouvé que ça lui collait très bien à la peau.
(fin de la troisième génération de mes loups)
Attention, grosse annonce puisque je présente déjà des loups que je jouerais peut-être ici.
Le premier sera un loup rouge ou Canis Rufus dénommé Judge of Adagio. Il sera solitaire et même si je n’ai encore que peu d’idées à son sujet, je sais déjà qu’il va roxer du poney !
La seconde elle, va vraiment roxer du poney, c’est Hannibal Harmony. Rien qu’au nom, on comprend qu’elle ne sera ni coquette, ni gentille, ni rien du même genre. Toujours en rapport avec la musique, j’aimerais qu’elle ait aussi les yeux verts, et qu’elle soit une descendante de Fa’, très jeune et surtout, qu’elle soit un loup d’Abyssinie. (Je vous jure que si l’un de vous me pique mon idée, je le démonte, je suis sérieuse ~)
Voilà voilà ! Merci d’avoir eu le courage de lire tout ça aha !
loup-garou
Français
Étymologie
(XIIe siècle) De l’ancien français leu garoul, composé de leu ( » loup « ) et de garoul, variante de garulf, garwaf, garval, garvalf, emprunt à l’ancien bas-francique wariwulf ( » loup-garou « ), d’où le néerlandais weerwolf. En somme, comme le fait remarquer Henriette Walter d’un point de vue étymologique, ce mot est un pléonasme puisque garou, de l’ancien bas-francique wariwulf, veut déjà dire » homme-loup « .
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
loup-garou | loups-garous |
\lu.ɡa.ʁu\ |
Le loup-garou, illustration de Lucas Cranach l’Ancien vers 1512.
loup-garou \lu.ɡa.ʁu\ masculin (pour une femelle on peut dire : louve-garou, louve-garelle)
- (Mythologie) (Fantastique) Personnage légendaire, malfaisant, qui se métamorphose en loup. → voir lycanthrope
- VALÈRE
Que dis-tu de ce bizarre fou ?
ERGASTE
Il a le repart brusque, et l’accueil loup-garou. — (Molière, L’École des maris, 1661, Acte I, scène 4) - LISETTE
Vous, si vous connaissez des maris loups-garous,
Envoyez-les au moins à l’école chez nous. — (Molière, L’École des maris, 1661, Acte III, scène 9) - Il est bien probable que ce scélérat de Lycaon que dans son propre palais Jupiter prit la peine de changer en loup, fut un des premiers et sera toujours le plus célèbre des loups-garous anciens et modernes. — (Louis Du Bois, Recherches archéologiques, historiques, biographiques et littéraires sur la Normandie, Paris : Dumoulin, 1843, page 297)
- Ils affirmaient, » avec preuves à l’appui « , que les loups-garous courent la campagne, que les vampires, appelés stryges, parce qu’ils poussent des cris de strygies, s’abreuvent de sang humain, que les » staffii » errent à travers les ruines et deviennent malfaisants, si on oublie de leur porter chaque soir le boire et le manger. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 17-27)
- Quant à la hyène, sa forme étrange, ses allures mystérieuses, son invisibilité le jour et les ricanements sinistres par lesquels elle annonce sa présence la nuit, en font pour l’indigène une espèce de vampire ou de loup-garou. On lui attribue le pouvoir de fasciner l’homme, qu’elle entraîne ensuite à sa tanière pour le dévorer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 224)
- VALÈRE
- (Figuré) (Familier) (Vieilli) Homme d’humeur farouche, qui ne veut avoir de société avec personne.
- À force de querelles, de coups, de lectures dérobées et mal choisies, mon humeur devint taciturne, sauvage ; ma tête commençait à s’altérer, et je vivais en vrai loup-garou. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions, 1782-1789, Livre I)
On rencontre moins fréquemment les féminins louve-garelle et louve-garolle.
Synonymes
- lycanthrope
Dérivés
- garou (par analogie)
Vocabulaire apparenté par le sens
Traductions
Créature fantastique (1) Homme farouche (2)
Hyperonymes
- animal-garou
- thérianthrope
Prononciation
- France (Paris) : écouter » loup-garou »
- France (Toulouse) : écouter » loup-garou »
Voir aussi
- Loup-garou sur l’encyclopédie Wikipédia
Prénom Loup
Saint Loup (ou Leu) (383-478), époux de la sœur de saint Hilaire, se sépara de celle-ci après six ans de mariage et avec son plein accord, afin d’entrer au monastère de Lérins après avoir distribué tous ses biens aux pauvres. Évêque de Troyes à partir de 426, saint Loup eut affaire à Attila, ses invasions, ses hordes ravageuses : il se proposa lui-même en otage pour éviter la mise à sac de Troyes, et Attila, touché par la grâce de Loup, épargna la cité et libéra son prisonnier en lui demandant de prier pour lui. Treize autres saints, dont un évêque de Sens (VIIe siècle), furent également des Loup. Au caractère, Loup est réputé intransigeant sur les principes et la morale, d’une intelligence vive, d’une intuition extrêmement fine ; jouisseur et bon vivant, il cède çà et là à l’emportement colérique dès qu’il lui paraît que les principes auxquels il tient ont été peu ou prou bafoués. Homme d’action et de cœur, il est très vigilant sur le chapitre de l’amitié. Une belle sensibilité. À noter que Lupus était un nom fort en faveur à Rome ; la légende de Romulus et de Remus, allaités par une louve (lupa) y était vraisemblablement pour beaucoup, même si le latin lupa signifiait aussi bien louve que prostituée (sens que l’on retrouve dans lupanar). Mais il se trouve que Loup, quant à lui, ne badine pas avec les principes, et que la fête des Lupercalia célébrait, toujours à Rome, la fin de la période d’hiver, et n’avait rien à voir avec des bacchanales, mais relevait au contraire de vieilles traditions sacrées. On ne trouve plus guère ce prénom que sous la forme composée de Jean-Loup, du moins en France, puisque Wolf, en Allemagne, est toujours un prénom usuel. Notons qu’au IVe siècle, la Bible y fut traduite pour les Goths en un savant mixage des écritures latine et runique, qui donna naissance à l’écriture dite gothique ; l’auteur de cette traduction créatrice fut justement un certain Wulfile Ulfila.
Origine du prénom Loup
Retour
Loup (Saint Loup) : Lupus, évêque de Troyes, au cinquième siècle, honoré le 29 juillet.? Saint Loup, d’abord religieux au monastère de Lérins-, fut élu malgré lui, évêque de Troyes, et conserva dans cette haute dignité l’esprit de pauvreté et de mortification qui l’avait distingué parmi ses frères. La renommée de ses talents et de ses vertus était déjà si grande que l’assemblée des évêques des Gaules le choisit pour aller, avec saint Germain d’Auxerre, combattre l’hérésie des Pélagiens, dans la Grande-Bretagne. Quand il eut heureusement accompli cette mission, il revint dans son diocèse et continua de se livrer avec le plus grand zèle aux fonctions pastorales. Ce fut à cette époque que le terrible Attila, roi des Huns, après avoir envahi la Gaule et ruiné plusieurs cités florissantes, marcha vers la ville de Troyes pour lui faire subir le même sort. Les habitants étaient consternés. Saint Loup ranima leur courage, et, leur disant de mettre leur confiance dans la protection divine, il prescrivit un jeûne général et des prières publiques. Ensuite, révêtu de ses ornements pontificaux, accompagné de tout son clergé et précédé de la croix, il sortit de la ville et se rendit au camp d’Attila. Admis en la présence du conquérant, il osa lui adresser le premier la parole, en lui demandant qui il était. » Je suis, dit Attila, le fléau de Dieu. ? Nous respectons, reprit le saint évêque, tout ce qui nous vient de Dieu , mais si vous êtes le fléau avec lequel Dieu veut nous châtier, souvenez-vous de ne faire que ce qui vous est permis par la main toute-puissante qui vous meut et vous gouverne. » Le roi barbare, étonné de ces paroles, s’adoucit et promit d’épargner la ville de Troyes. Il se retira en effet avec son armée. Saint Loup mourut en 477, après avoir glorieusement gouverné son église pendant cinquante deux ans.
Loup (Saint), évêque de Lyon au sixième siècle, honoré le 5 septembre.
Signification du prénom Loup
Qui sont ils ?
Fins, délicats, raffinés, Loup, Giulio et Laurent sont pourvus d’une certaine aristocratie naturelle. Paraître, montrer l’exemple, être admiré leur plaisent. Ils ont de la volonté, sont disciplinés, ambitieux, autoritaires et pleins de vitalité… autant de cordes » solaires » à leur arc (ils appartiennent souvent au signe zodiacal du Lion!). Néanmoins, ils peuvent tomber facilement dans le culte de la personnalité : dans ce cas, ils tendront à être orgueilleux, arrogants et égocentriques. Le plus souvent sociables, communicatifs et généreux, Loup, Giulio et Giulio ont le geste large. Ils s’expriment facilement et savent se rendre sympathiques. Leur sensibilité est grande ainsi que leur intérêt pour autrui. Il faut éviter qu’ils soient enfants uniques, car ils se prendraient vite pour le centre du monde. Il serait conseillé de les faire adhérer à des groupes, dans lesquels ils pourraient acquérir un sentiment de solidarité. Par ailleurs, l’art et les langues sont des centres d’intérêt à encourager.
Qu’aiment-ils ?
Soucieux de leur image de marque, Loup, Giulio et Laurent sont attirés par ce qui brille et élève. Ce sont des esthètes. Idéalistes, ils aiment militer au sein de mouvements humanistes, artistiques ou sociaux. Ils recherchent souvent le contact avec le public et sont des voyageurs passionnés. Sentimentalement, ils se montrent exigeants avec leur compagne. Ils ont besoin de l’admirer et se montrent sensibles à son apparence. Maniaques et perfectionnistes, ils ont le sens de la famille et leur moralité est au-dessus de tout soupçon. Leur compagne pourra leur faire confiance. Leur savoir-faire, leur tact, leur délicatesse et leur sensibilité sauront faire passer leur autoritarisme.
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Que font-ils ?
L’art, la créativité constituent pour eux la voie royale (professions tournées vers le théâtre, la littérature, la peinture, la décoration, l’orfèvrerie, l’artisanat…). Les activités indépendantes, à responsabilités et en liaison avec le droit, la justice, la politique ou la santé présentent également pour eux des attraits. Le domaine de l’audiovisuel ou celui des voyages peut constituer d’autres possibilités…
L’étymologie des prénoms nord-amérindiens
L’étymologie des prénoms nord-amérindiens aborde le sujet complexe de leur origine. Prénoms sur lesquels il y a parfois une controverse, dans la mesure où le manque d’éléments ne permet pas d’attester toujours avec certitude l’origine étymologique des prénoms. Il existe toutefois des sources fiables auxquelles se référer.
Notamment pour les parents qui souhaitent donner un prénom véritablement d’origine nord-amérindienne à leurs enfants et qui peuvent trouver quelques exemples ci-dessous.
Origine des prénoms nord-amérindiens
Les prénoms nord-amérindiens prennent souvent ancrage dans le monde des amérindiens, dans la nature qui les entoure, dans les forces surnaturelles qu’ils perçoivent, dans les qualités des personnes, ou bien d’autres événements de la vie, souvent liés à la naissance.
Lorsqu’ils font référence à la nature, c’est parfois en référence à une qualité humaine ; par exemple » Adriel » signifie » Castor « , qui est un symbole d’adresse.
Le terme nord-amérindien recouvre de très nombreuses tribus divisées essentiellement en 10 groupes que des ethnologues ont classés par région culturelle.
Parmi les nombreux peuples, on peut citer les :
Controverse sur les prénoms nord-amérindiens
Les Indiens d’Amérique étaient les premiers habitants des États-Unis et du Canada. C’est pourquoi beaucoup de noms de lieux, et dans une moindre mesure de prénoms sont d’origine amérindienne.
Cependant certains prénoms semblent d’origine amérindienne alors qu’ils ne le sont pas réellement.
Il est probable que les premiers colons aient entendu les noms amérindiens dans leur langue originelle et ont essayé d’en faire une traduction dans leur propre langue.
Or il arrive alors que le nom amérindien original soit mal orthographié et mal prononcé.
Ou encore que des noms nord-amérindiens aient été pris pour des prénoms. Par exemple :
- Dakota : prénom masculin et féminin qui signifierait » ami » en sioux, selon des livres américains de prénoms. Dakota est en réalité le nom d’une tribu sioux, mais en aucun cas un prénom sioux. Par ailleurs, cela ne signifie pas » ami » mais est un mot pluriel signifiant » les alliés « .
- Hateya : prénom féminin amérindien des Miwoks, qui signifierait » trace de pas dans le sable « . Cette traduction semble un embellissement de la réalité, car en miwok le mot » ha·t’ej » signifie » appuyer avec le pied » ou bien » faire des traces « . Sans doute le nom » Hateya » est-il la contraction et l’anglicisation de deux mots qui ensemble signifiaient bien » trace de pas dans le sable « .
- Nahima ou Nahimana : prénom féminin qui signifierait » mystique » en sioux. Il s’agit sans doute d’une mauvaise traduction du mot dakota sioux qui signifie » secret » pas dans une dimension mystique, mais plus dans celle d’un espion.
Il arrive aussi que des prénoms soient des emprunts des peuples nord-amérindiens de mots d’origine occidentale.
Par exemple :
- Angeni, prénom féminin qui signifie » ange « , a probablement une origine européenne ; peut être de l’anglais » angel « , puisque de nombreuses langues amérindiennes n’ont pas de lettre » L « , et comme le mot potawatomi » azhe’ni’ » ou le mot ojibwé » aanzhenii « . Le concept d’ange n’existait pas avant la colonisation européenne.
- Sakari est un prénom féminin qui signifierait » douce » en inuktitut. Mais il ne s’agit pas d’un nom traditionnel inuit, et proviendrait d’une langue indo-européenne, dans laquelle le terme signifie » doux » ou » sucre ».
- Il s’agirait peut-être aussi d’un emprunt au finlandais, voire du grec.
Par ailleurs, il est arrivé que des prénoms avec d’autres origines comme le grec, l’espagnol, l’indien (d’Inde) ou le russe soient pris pour des prénoms amérindiens, cela souvent pour des raisons de proximité sonore.
Des noms de lieux – notamment des villes – ont également été pris pour des prénoms amérindiens. Erreur sans doute due au fait que ces noms de lieux ont eux une origine amérindienne. Par exemple :
- Ayiana est un prénom féminin faussement considéré comme amérindien, qui signifierait » fleur éternelle » en chérokî. Il semble que ce prénom n’ait pas de signification particulière en chérokî, voire dans aucune langue amérindienne. Il s’agit probablement d’une variante d’Ayanna, prénom afro-américain ou jamaïcain ou encore d’une variante d’Ayana, prénom indien (hindi).
- Chenoa est un prénom féminin faussement considéré comme amérindien, qui signifierait » colombe blanche » en chérokî. Son origine viendrait plutôt d’une petite ville de l’Illinois (États-Unis) dénommée » Chenoa » dont l’origine du nom n’est pas certaine. Les autorités locales suggèrent que Chenoa aurait été nommée par son fondateur qui venait d’une autre ville du Kentucky. Dans ce cas, Chenoa pourrait avoir une origine chérokîe, dont la signification se serait perdue. Mais probablement sans lien avec les colombes. Le mot chérokî pour » colombe » est » woya » et » unega woya » pour » colombe blanche « .
- Taima est un prénom féminin qui signifierait » fracas du tonnerre » ou « Foudre » en navajo. Ce prénom n’a certainement pas ce sens en navajo, mais son origine pourrait être d’une autre langue, voire du nom d’un lieu dont l’origine serait elle, amérindienne. En fait, le mot « Taima » provient de l’Inuktitut du nunavut et du nunavik.
- Satinka est un prénom masculin et féminin faussement considéré comme amérindien qui signifierait » danseuse magique » ou » danseur sacré » dans une langue amérindienne non spécifiée. Cette origine semble erronée, car ce terme n’est pas mentionné dans l’histoire tribale ou dans la littérature anthropologique, ni nulle part avant 1990 concernant cet usage.
- Il est possible que cela signifie » danseur » ou » danse » dans un langage amérindien. Mais étant donné qu’il n’est pas un prénom traditionnel et que son origine semble récente, il est plus probablement inspiré de prénoms d’origine russe comme Katinka, voire de noms de lieu d’origine russe.
Sans parler de quelques assez rares prénoms qui ne sont pas à proprement parler amérindiens, mais sont les inventions de romanciers ayant écrit sur les Amérindiens.
Par exemple :
- Enola qui n’est aucunement d’origine amérindienne, mais est l’anacyclique du mot anglais alone, donné à une héroïne dans un vieux roman.
- C’est suite à ce roman que ce prénom fut réellement donné.
- Kaya est un prénom féminin faussement considéré comme amérindien qui signifierait » petite sœur » ou » sœur ainée » en hopi.
- Cette origine semble fausse, car il n’y a pas de mot comme celui-là en HOPI.
- Son origine proviendrait plutôt du personnage fictionnel amérindien dénommé » Kaya » dans » American Girl » de la littérature pour enfants.
- Dans ce livre, Kaya est une abréviation du nom de cette fille : Kaya’aton’my’ qui est un vrai nom Nez-Percés.
Toutefois ces prénoms sont aujourd’hui portés – essentiellement aux États-Unis, Canada et en Australie.
Exemples de prénoms liés à la nature
- Abey : prénom féminin qui signifie » feuille » – Peuple Sioux, tribu Omahas.
- Abeytu : prénom féminin qui signifie » feuille verte » – Peuple Sioux, tribu Omahas.
- Adriel : prénom masculin qui signifie » castor » symbole d’adresse
- Ama : prénom féminin qui signifie » eau » – Peuple chérokî.
- Bena : prénom féminin d’origine qui signifie » faisan « .
- Chayton : prénom masculin qui signifie » faucon » – Langues siouan.
- Chilali : prénom féminin qui signifie » oiseau de neige « .
- Chimalis : prénom féminin qui signifie » oiseau bleu « .
- Cholena : prénom féminin qui signifie » oiseau « .
- Chumani : prénom féminin qui signifie » goutte de rosée » – Peuple sioux.
- Coahoma : prénom féminin qui signifie » panthère rouge »
- – Tribu des Choctaws.
- Dena : prénom féminin qui signifie » vallée « .
- Doli : prénom féminin qui signifie » oiseau bleu » – Peuple navajo.
- Donoma : prénom féminin qui signifie » le soleil est là » – Peuple sioux, tribu des Omahas.
- Dyani : prénom féminin qui signifie » cerf « .
- Hateya : prénom féminin qui signifie » trace de pas dans le sable « .
- Huyana : prénom féminin qui signifie » pluie qui tombe « .
- Kaliska : prénom féminin qui signifie » coyote chassant le cerf « .[
- Kiona : prénom féminin qui signifie » colline dorée « .[
- Kishi : prénom féminin qui signifie » nuit « .
- Magena : prénom féminin qui signifie » lune montante « .
- Migina : prénom féminin qui signifie » lune descendante » – Peuple sioux, tribu des Omahas.
- Nita : prénom féminin qui signifie » ours « .
- Ozalee : serait un prénom féminin qui signifierait » soleil levant « .
- Paco : prénom masculin qui signifierait » aigle à la tête blanche « .
- Papina : prénom féminin qui signifie » lierre « .
- Petunia : prénom féminin qui signifie » fleur « .
- Sora : prénom féminin qui signifie » oiseau chantant qui prend son vol « .
- Tadi : prénom masculin qui signifie » vent « .
- Waban : prénom masculin qui signifie » vent d’est « .
- Waneta : prénom masculin ou féminin qui signifie » destrier « , c’est-à-dire cheval de bataille.
- Yahto : prénom masculin qui signifie la couleur » bleue « .
- Yepa : prénom féminin qui signifie » princesse de l’hiver « .
Exemples de prénoms liés aux forces surnaturelles
- Angeni : prénom féminin qui signifie » ange » – Dans de nombreuses langues amérindiennes, par exemple en potawatomis ou en ojibwé.
- Kwanita : prénom masculin et féminin qui signifie » les esprits sont bons « .
- Wakanda : prénom féminin qui signifie » pouvoir magique intérieur » – Peuple dakota.
Exemples de prénoms liés aux qualités des personnes
- Anoki : prénom masculin qui signifie » comédien « .
- Bly : prénom masculin qui signifie » grand « .
- Cheyenne : prénom féminin et masculin qui signifie » orateur inintelligible » – Peuple cheyenne.
- Ehawee : prénom féminin qui signifie » elle rit » – Peuple Sioux, tribus dakotas ou lakotas.
- Etania : prénom féminin qui signifie » riche « .
- Eyota : prénom féminin qui signifie » la meilleure » – Peuple sioux.
- Halona : prénom féminin qui signifie » fortunée « .
- Kachina : Prénom féminin qui signifie » danseuse sacrée « .
- Mahala : prénom féminin qui signifie » femme « .
- Nahima : prénom féminin qui signifie » mystique « .
- Natane : prénom féminin qui signifie » fille » ou » ma fille » – Peuples algonquiens, tribu des Arapahos.
- Nirvelli : prénom féminin qui signifie » enfant de l’eau « .
- Nokomis : prénom féminin qui signifie » fille de la lune « .
- Olathe : prénom féminin qui signifie » belle » – Peuple shawnee.
- Patamon : prénom masculin qui signifie » en colère « . – Peuple sud-amérindien Patamona ?
- Sahale : prénom masculin qui signifie » au-dessus « .
- Wapi : prénom masculin qui signifie » heureux « .
- Wakiza : prénom masculin qui signifie » guerrier déterminé « .
- Yancy : prénom masculin (parfois féminin) qui signifie » anglais » (dérivé de » Yankee » ?).
Exemples de prénoms liés aux évènements de la vie
- Abequa : prénom féminin d’origine qui signifie » reste à la maison » pour une femme – En Algonquien : ojibwa, ojibway, ojibwe et chippewa.
- Anaba : prénom féminin qui signifie » elle rentre de la bataille « .
- Dezba : prénom féminin qui signifie » qui va à la guerre » – Peuple navajo.
- Aquene : prénom féminin qui signifie » paix « .
- Namata : prénom féminin qui signifie » épouse de Geronimo » – Peuple apache.
- Nuna : prénom féminin qui signifie » pays » chez les Inuits.
- Oneida : prénom féminin qui signifie » impatiemment attendue » – Peuple iroquois, tribu des Oneidas.
- Poloma : prénom féminin qui signifie » arc » – Tribu des Choctaws.
- Tyee : prénom masculin qui signifie » chef » – Peuple Chinook.
- Winona : prénom féminin qui signifie » fille première née » – Peuple sioux.
- Yuma : prénom masculin qui signifie » fils du chef » – Peuple yuman, nord-amérindiens originaires de Basse-Californie (Mexique).
Fréquence de ces prénoms
La plupart de ces prénoms sont aujourd’hui peu usités aux États-Unis.
Cela s’explique par le faible nombre d’Amérindiens vivant actuellement
aux États-Unis. Mais sans doute aussi par le souhait de certains de porter des prénoms occidentaux, synonymes pour ces personnes d’intégration.
les Mohicans
Mohicans
Les Mohicans, encore appelés Mahicans ou Mahikans, pour les Français du nouveau monde aussi connues comme Gens du Loup, sont une tribu de Nord-Amérindiens vivant à l’origine dans la vallée de l’Hudson. Une imprécision les confondant avec les Mohegans, du Connecticut, a transformé leur nom Mahican en Mohican. Leur véritable nom est Muhhehuneuw, ou » Peuple de la Grande Rivière « .
Le roman de James Fenimore Cooper Le Dernier des Mohicans parle d’une tribu Mohican mais inclut certains aspects culturels des Mohegans, une autre tribu algonquienne de l’est du Connecticut. Le roman se situe dans la vallée du New Jersey, pays mohican, mais des patronymes comme Uncas, sont mohegans.
Originellement, les Mohicans, ceux qui parlaient cette langue, vivaient le long de l’Hudson dans l’État de New York, jusqu’au lac Champlain, à l’est des montagnes Vertes dans le Vermont, et à l’est jusqu’à la Schoharie Creek dans l’État de New York.
Ils vivaient près de la basse vallée de l’Hudson au moment de leur rencontre avec les Européens, vers 1609. Durant des décennies, des rivalités avec les Mohawks et les Européens les ont poussés vers l’est du Massachusetts et du Connecticut, sur le fleuve Hudson. Un certain nombre s’installa à Stockbridge, dans le Massachusetts, créant la communauté des Indiens de Stockbridge. Ceux-ci permirent aux protestants de s’installer à Stockbridge, et se convertirent au cours du XVIIIe siècle. La première communauté chrétienne indienne en Amérique fut établie par les Frères moraves dans le village mohican de Shekomeko en 1740. Les missionnaires moraves voulaient convertir et intégrer les Amérindiens dans la communauté américaine. Ils y réussirent, et défendaient les Amérindiens contre leur exploitation par les Blancs avec tant d’énergie que le gouvernement arrêta les actions contre eux.
vallée de l’Hudson | vue d’avion de l’embouchure de l’Hudson |
Bien qu’ils aient été alliés des colons britanniques lors de la guerre contre les Français, des guerres indiennes et de la guerre d’indépendance, ils furent expulsés de leur territoire et durent s’installer plus à l’ouest, d’abord à Stockbridge, dans l’État de New York, vers 1780, puis dans le Comté de Shawano, dans le Wisconsin, dans les années 1820-1830. Dans le Wisconsin, ils étaient dans une réserve avec les Munsees, donnant naissance à une communauté amérindienne nommée Stockbridge-Munsee. Cette réserve est aujourd’hui connue comme la réserve des Indiens Mohicans de la tribu Stockbridge-Munsee.
Dans le début des années 1700, Hendrick Aupaumut, historien Mohican, a écrit qu’un grand peuple a voyagé du nord à l’ouest. Ils ont traversé les eaux où la terre se touchaient presque. Pour de nombreuses années, ils se sont déplacés à travers le pays, laissant des colonies dans les riches vallées fluviales.
Certains étaient appelés Lénapes et ont choisit de s’installer le long de la rivière « Delaware ». D’autres ce sont installés dans une vallée ressemblant à leur patrie d’origine avec une rivière qu’ils nommèrent Mahicannituck et ils se sont renommé les Muh-il-con-neok (les gens des eaux) Leur nom a évollué à travers le temps et est devenu Mahikan et maintenant Mohicans.
Ils choissisaient de construire leurs maisons près des rivières pour être près des ressources et aussi pour assurer leur transport par canoë, d’où leur surnom « indiens des rivières ». Leurs maisons appelées Wik-wams étaient circulaires et faites de gaules courbées recouvertes de peaux de bêtes ou d’écorces, mais il pouvaient vivre aussi dans des « maisons longues » pouvant atteindre plus de 30 mètres de long. Dans ces maisons longues vivaient en général plusieurs familles du même clan (tribus). Chaque famille avait sa propre section.
village Mohican | maison longue |
La vie de Mohicans étaient enracinées dans les forêts près desquelles ils vivaient. Ces forêts étaient constituées d’épinettes rouges, d’orme, de pins, de chêne, de bouleaux et d’érables. L’ours noir, le cerf, l’orignal, le castor, la loutre le lynx roux le vison et d’autres animaux ont propérés dans ces bois ainsie que des dindes et des faisans sauvages. Dans les rivières les harengs, les aloses, les truites et autres poissons si trouvaient en abondance. On a même trouvé des parc à huitres dans certaines rivières. On trouvait aussi toutes sortes de baies des cerises et des noix. Ils avaient une vie riche.
Les femmes Mohicans étaient généralement en charge de la maison, des enfants et du jardin, tandis que les hommes partaient à la chasse ou à la pêche mais aussi à la guerre. Après les récoltes et le retour de la chasse ou de la pêche les denrées étaient misent à sécher puis étaient conservée dans des fosses creusées dans le sol tapissées d’herbe et d’écorce.
Ils profitaient des hivers très froid pour fabriquer des ustensiles ou des récipients qu’ils scultaient. Ils réparaient aussi les outils ou les armes pour la pêche la chasse et le piégeage. Ils créaient aussi des paniers et des poteries qu’ils décoraient de couleurs vives à l’aide de épines de porc-épic et ils y ajoutaient des coquillages et autres cadeaux de la nature.
Au printemps ils montaient des camps dans les érablières pour exploiter les arbres dont ils récupéraient la sève pour en faire du sirop et aussi du sucre qui étaient très apprécié dans les cérémonie de bienvenue. Il y avait de nombreuses cérémonies au cours de l’année pour toutes sortes d’occasions « spéciales » comme :
« prêter attention à… »
« plantation des premières graines » de maïs ou de haricots ou de courge
« le temps de la récolte »
La langue Munsee était parlée aussi par les Lénapes les Delaware dont le mode de vie étaient similaires à ceux des Mohicans.
Le territoire des Mohicans était étendu de ce qui est actuellement le lac Champlain au sud de Manhattan et sur les deux côtés de la rivière Hudson à l’ouest et sur les bords de la Scoharie Creek à l’est dans le Massachusetts, le Vermont et le Connecticut.
Les Mohicans n’ont jamais oubliés qu’ils étaient parents avec de nombreuses autres tribus qui avaient migré avec eux au cours des siècles. Ils envoyaient souvent des guerriers prêter mains fortes à ces tribus lorsqu’ils étaient en danger. Mais c’était des alliances de circonstance et non pas une confédération telle que celle des Iroquois par exemple ou des Haudenosaunee.
En Septembre 1609, Henry Hudson, un commerçant Néerlandais, remonta le Mahicannituck sur les terres des Mohicans. Il se trouvait dans une région riche en castor et la loutre, le types de fourrures les plus convoitées. En 1 614 un poste de traite hollandais a été établi sur une île plus tard appelé Castle Island (actuellement reliée au continent par une bande de terre en 1928 n’est donc plus une île).
Comme le commerce à outrance des fourrures celles-ci sont devenues plus difficile à trouver, des tensions sont apparues entre les Mohicans et les Mohawks, les gens Haudenosaunee à l’ouest. Chaque groupe voulait maintenir sa part du commerce de la fourrure, et conserver des relations amicales avec leurs alliés européens. Non seulement les conflits ne se produisent plus entre les Mohicans et les Mohawks, mais ceux-ci sont également impliqués dans des guerres entre les Néerlandais, Anglais et Français. Les Mohicans ont finalement été chassés de leur territoire à l’ouest du Mahicannituck. Dans le début des années 1700, l’endettement, les achats de terres douteuses et les conflits culturels entre eux amenés à se déplacer plus à l’est près de la rivière Housatonic dans ce qui allait devenir le Massachusetts et le Connecticut.
Le modèle économique des Mohicans à changé avec le contact des Européens. Ils ont cessé de fabriquer les objets traditionnels car le Européens leur ont apportés de nouveau outils des bouilloires de fer du tissus des fusils et des perles de verres colorées. Ils trouvaient tout cela au poste de traite. Les Anglais qui ont remplacés les Néerlandais ont décidés de « civiliser » les autochtones dans ce qu’ils appellent maintenant « la Nouvelle-Angleterre ». Les vastes terres des Mohicans qu’ils utilisaient pour la chasse la pêche et les cultures commencent à voir des clôtures délimitant la terre des indiens et des Anglais. Puis leur terre est déclarée appartenir désormais au roi d’Angleterre par « droit de découverte ». Ils ne purent défendre leurs droits devant les tribunaux des colons. Ils devinrent comme la totalité des autres peuples autochtones dépendant entièrement des colons et de ce qu’ils voulaient bien leur fournir.
L’arrivée des européens toucha de manière catastrophique les peuples amérindiens leur apportant des maladies comme la variole, la rougeole, la diphtérie, la scarlatine. Pas du tout imunisé contre des maladies inconnues pour eux des centaines de miliers de personnes dont des villages entiers ont péri et décimé la nation des Mohicans.
Des missionnaires ont également cherché à convertir ces peuples et pour ceux qui ont accepté ils leur ont donné des prénoms chrétien comme John, Rebekah, Timothy, Marie et Abraham.
En 1738 un Mohican nommé John Sergeant a eu la permission de construir une mission dans le village nommé Stockbrige du nom d’un village d’angleterre. Il était situé sur la rivière Housatonic près des montagne du Berkshire dans l’ouest du Massachusetts. Ces Mohicans prirent le nom de Mohicans Stockbridge.
Entre 1700 et 1800 les pays d’Europe rivalisent pour le contrôle des terres qu’ils nomment « Amérique » Les conflits étaient entre une cohalition de Français et d’Améridiens contre les Anglais ou simplement entre Français et Anglais pour la propriété des terres volées aux Amérindiens. Puis vint la guerre d’indépendance les colons ne voulant plus être régit par la mère patrie. Les Mohicans Stockbridge ainsi que les Oneida Tuscarora et d’autres guerriers autochtones ont soutenu les colons dans leur révolution. Un grand nombre de Mohicnan Stockbrige ont perdu la vie dans la bataille de Woods de van Cortlandt.
Au milieu des année 1780 malgré l’aide qu’ils ont apporté aux colons et leur conversion au chirstianisme les colons n’ont eu de cesse que de les dépouiller jusqu’à ce qu’ils abandonnent tout derrière eux. Recueillis par les Oneida et qui leur ont offert une partie de leur terre près du la Oneida. Encore une fois ils ont défriché les forêts et construit leur maisons.
La communauté à propéré sous la direction de Joseph Quinney et ses conseillers.
Mais l’appétit des colons étaient innasouvi ils ont proposé que l’Etat de New York supprime tous les indiens de l’intérieur de ses frontières. John Sergeant écrit dans son journal en août 1818 « environ un tiers des Mohicans chrétiens et un quart de la tribu ont commencé à partir pour White River » ceux ci ont été conduit par le chef John Metoxen et rejoindre les Miamis et les Delaware, mais après un an de migration ils ont découvert que les Delaware avaient été eux aussi contraints de vendre leurs terres.
Pendant ce temps des négociations ont lieu entre l’Etat de New-York et les commissaires du ministère de la guerre négociant avec les Menominee et les Winnebago pour obtenir une grand étendue de terre sur laquelle déplacer les Indiens de New-York dans ce qui est maintenant le Wisconsin. Un traité a été négocié en 1822. Les Mohicans Stockbridge se mirent de nouveau en mouvement. Le groupe avait suivit John Metoxen en Indiana ils ont été les premiers arrivés à Fox River et à Grand Cackalin (lautauna) ou Statesburg. Ceux qui étaient restés à New-York ont suivi en voyageant à pied et en charrette vers les Grands Lacs.
A la fin des année 1800 presque toutes les nations autochtones avaient été parquée dans des réserves. Celle affectée aux Stockbridge était essentiellement recouvert de forêt de pins, la terre sablonneuse et marécageuse ne permis pas de faire de l’agriculture les Stockbrige développèrent alors une industrie du bois devenant la base de leur économie. Mais les services promis dans les traités étaient insuffisantes et de mauvaise qualité. La pauvreté devint le lot de la plupart des gens. Ils vendirent pour des sommes dérisoires des objets culturels des ceinture wampum et de objet précieux pour vivre.
En 1887 la loi de lotissement général a été adoptée par le Congrès. Cette loi divise les terres des réserves en parties attribuées à des personnes individuelles. Les spéculateurs ont eu beau jeu de profiter de ces personnes ayant peu d’expérience et de s’accaparer à moindre frais les terre forestière pour les exploiter à leur seul profit. Ce fut le cas pour la réserve de Stockbridge.
Certains américains ont été choqués par les conditions auxquelles les peuples autochtones avaient été réduits. Une personne telle John Collier devint le défenseur des indiens. Après sa nomination aux Affaires indiennes par Franklin Roosevelt il fit pression sur le Congrès pour faire adopter la Loi sur la réorganisation des communautés indiennes. Cette loi a permis aux communautés indiennes d’obtenir des fonds du gouvernement fédéral pour réorganiser leurs gouvernements tribaux et récupérer une partie des terres qu’ils avaient perdues.
Les Stockbridge ont récupérer environ 15’000 acres dans le canton de Bartelme. Aujourd’hui environ 1’500 Stockbridge vivent sur ou près de la réserve. Ils se nomment « Stockbridge-Munsee bande d’indiens Mohicans »
Le cinéma permet une évasion totale, fées, dragons et autres vampires sont les fruits de l’imaginaire humain qui nous déconnecte de la réalité le temps d’un bon film. Certaines de ces créatures sont prédestinées à être bonnes et d’autres foncièrement mauvaises, les lycanthropes, plus communément appelés loups-garous, font partie de cette dernière catégorie. Mi-hommes mi-loups, ils séduisent un public large en littérature comme au cinéma. Revenons ensemble sur les 5 plus grands loups-garous que l’histoire ait connus.
1 – Remus John Lupin
Il a marqué toute une génération de jeunes moldus. Lunard, de son nom d’animagus, est sans aucun doute l’une des créatures les plus emblématiques de la saga Harry Potter. Loup-garou depuis l’âge de 5 ans, il s’est cependant lié d’amitié avec le père et le parrain de Harry. Véritable Gryffondor dans l’âme il prend sous son aile le jeune Peter Pettigrow qui finira par tous les trahir. Rencontré pour la première fois dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, il est tout de suite identifié comme l’un des alliés indéfectibles du jeune sorcier. Plus tard, il intégrera l’Ordre du Phoenix, l’organisation magique destinée à combattre les forces du mal dans laquelle il jouera un rôle capital.
2 – Gabriel Van Helsing
A l’origine célèbre chasseur de monstres, le professeur Van Helsing n’a rien d’un loup-garou. Après avoir tué Mr Hyde sur les toits de la cathédrale Notre-Dame de Paris, une référence à peine dissimulée au célèbre Bossu, l’homme d’église est envoyé en Transylvanie afin de contrecarrer les plans du comte Dracula. Celui-ci cherche par tous les moyens à donner vie à sa descendance, et pour ce faire il se sert d’un loup-garou qu’il garde en captivité. Après de nombreuses péripéties, le héros éponyme se retrouve malgré lui transformé en bête assoiffée de sang. Dès lors, il utilisera cette malédiction pour combattre le mal et parvenir à éliminer son adversaire le plus redoutable.
3 – Jacob Black
S’il n’est pas le plus effrayant il est certainement l’un des loups-garous les plus célèbres du cinéma. Jacob, le meilleur ami de Bella dans la série Twilight, s’est rendu extrêmement populaire non pas grâce à un pelage parfait mais à des abdominaux tracés et une silhouette d’athlète. Fils de Billy Black, il refuse tout d’abord de diriger ses semblables mais lorsque les heures sombres approchent, le choix n’est plus possible. Il finira même par s’allier avec son ennemi de toujours pour assurer la protection de la belle en détresse.
4 – Lucian
Chef incontesté des loups-garous dans la saga Underworld, Lucian est le tout premier des Lycans. Né en prison et esclave depuis son plus jeune âge, il est le premier de sa race à pouvoir reprendre forme humaine lorsqu’il le désire. Voyant en lui un possible leader de la révolution, Viktor, l’un des trois plus anciens vampires, décide de faire de lui un exemple. Amoureux de la fille de Viktor, Lucian ne peut se résoudre à fuir jusqu’au jour où le père de l’être aimé découvrira leur terrible secret et décidera de brûler vive sa fille sous les yeux du Lycan impuissant.
5 – Michael Jackson
Ce n’est pas du cinéma mais c’est tout comme. Le clip de Michael Jackson, Thriller, a terrifié de nombreuses personnes lors de sa diffusion en 1983. Véritable chef-d’œuvre visuel et sonore, le clip dure près de 14 minutes dans sa version originale. Ajoutez à ça une danse que plus de 3 générations ont reproduite dans les boîtes de nuits du monde entier et vous obtiendrez quelque chose d’unique. On y voit Michael Jackson au cinéma en compagnie d’une jeune demoiselle. Plus tard sur le chemin du retour, la star de la pop tente d’expliquer à sa future proie qu’il n’est pas comme les autres. On pourra suivre sa transformation jusqu’à l’état de bête avant de le voir se déhancher sur l’un de ses tubes les plus connus.
On l’aura compris, pour certains et surtout certaines, loup-garou signifie un bel homme à la peau dorée et tatouée, se baladant uniquement vêtu d’un short pour exposer sa plastique parfaite. Pour tous les autres il reste encore un de ces personnages fantastiques que l’on souhaiterait voir exister mais ne jamais croiser. Quoi qu’il en soit il continuera de nous faire rêver même lorsqu’il doit affronter son pire ennemi, le prince de la nuit, le vampire.
Le loup
Le loup apparaît aussi en filigrane dans beaucoup de noms de lieux : Louvières, Loupiac, Loubaresse… et de familles : Leloup, Leleu, Loubet, sans compter Louvois, secrétaire d’État de la guerre de Louis XIV, qui adopta le loup pour » armes parlantes » : » Loup-voit » (note).
Dans la péninsule ibérique, le loup transparaît également dans les prénoms et noms comme Lope, López ou encore Lopes…
Pour pallier aux dommages causés par les loups, le capitulaire De Villis de l’empereur Charlemagne fonde en 813 une institution destinée à les chasser. C’est la Louveterie. Les monarques capétiens la placeront sous l’autorité d’un Grand louvetier. Il aura l’obligation d’entretenir une meute de chiens entraînés à traquer le loup. Il sera plus tard renommé Grand veneur de France, la vénerie désignant toutes les formes de chasse à courre.
– » beau Moyen Âge » (XIe-XIIIe siècles) : les hommes prennent le dessus sur les loups
Nouveau basculement après l’An Mil : sous le » beau Moyen Âge « , avec le redoux climatique, les défrichements, l’expansion démographique, l’épanouissement de la civilisation urbaine. Le loup apparaît comme une menace maîtrisable.
Dans le Roman de Renart, un ensemble de courts récits très drôles, le loup, » sire Ysengrin, homme de sang et de violence, patron de tous ceux qui vivent de meurtre et de rapine « , se fait régulièrement gruger par son neveu Renart le Goupil (goupil, du latin vulpes, est le nom donné aux renards au Moyen Âge).
Dans un autre registre, à la même époque, saint François d’Assise s’attire un surcroît de célébrité grâce au loup de Gubbio, du nom du village d’Italie centrale près duquel le saint avait établi son ermitage. Ce loup terrorisait le voisinage et attaquait femmes et enfants. Un jour, François alla à sa rencontre et lui parla avec douceur : » Viens ici, Frère loup, je t’ordonne au nom de Jésus-Christ de ne faire aucun mal, ni à moi ni à personne « , de sorte que la bête féroce mit sa patte droite dans sa main et devint dès lors la plus aimable bête qui soit.
– » Petit Âge glaciaire » (XIVe-XVIIe siècles) : le grand retour des loups
Retour en arrière au XIVe siècle : Petit Âge glaciaire, Grande Peste, guerre de Cent Ans et autres guerres profitent à la faune sauvage…
L’historien médiéviste Michel Pastoureau, excellent connaisseur des animaux et de leur symbolique, note que » la peur du loup revient alors et durera jusqu’au XIXe siècle dans les campagnes européennes. Le loup tue non seulement le bétail mais s’attaque aussi aux êtres humains « .
Le Journal d’un bourgeois de Paris relate ainsi en 1439 des attaques de loup qui auraient eu lieu autour de la capitale : » Les loups furent si enragés de manger de la chair humaine que, dans la dernière semaine de septembre, ils étranglèrent et mangèrent quatorze personnes, tant grandes que petites, entre Montmartre et la porte Saint-Antoine, dans les vignes et les marais. Le 16 décembre, les loups vinrent par surprise enlever et dévorer quatre ménagères, et le vendredi suivant, ils en blessèrent dix-sept autour de Paris, dont onze moururent des suites de leurs morsures « … Toutefois, on ne saurait prendre pour argent comptant ces récits de seconde main.
La crainte des loups va perdurer en France même jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. De cette époque datent de nombreuses locutions populaires et proverbes qui témoignent de son importance : hurler avec les loups, entre chien et loup, quand on parle du loup…, avoir vu le loup (avoir perdu sa virginité), avoir une faim de loup, être connu comme le loup blanc, à la queue leu leu etc. Beaucoup de lieux dits portent aussi des références à l’animal : Le saut du loup, La font au loup…
Mais l’expression la plus célèbre est sans nul doute celle de l’Anglais Thomas Hobbes, empruntée à Plaute (Homo homini lupus) : » L’homme est un loup pour l’homme » (Léviathan, 1651).
Le loup est perçu comme une bête cruelle et sans pitié qui s’en prend de préférence aux innocentes créatures : l’agneau de la fable de La Fontaine (1668) et les jeunes gardiens de troupeaux, comme la malheureuse Jeanne Boulet, 14 ans, première victime de la » bête du Gévaudan » (1764).
Publié à l’époque de la guerre de la Succession d’Espagne, qui conjugue grands froids et famines, Le Petit Chaperon rouge de Charles Perrault (1697) n’est pas seulement un conte initiatique. C’est aussi le reflet d’une réalité tragique dans un royaume qui compte encore une vingtaine de milliers de loups. On a toute chance d’en croiser quand on randonne en hiver dans les forêts.
C’est ce que nous rappelle une comptine de cette époque :
» Promenons-nous dans les bois
Pendant que le loup n’y est pas
Si le loup y était
Il nous mangerait
Mais comme il n’y est pas
Il nous mangera pas
Loup y es-tu ? Entends-tu ? Que fais-tu ?… «
Notons toutefois que dans Le Petit Chaperon rouge comme dans Les Trois Petits Cochons, un conte d’origine anglaise, le loup, si cruel qu’il soit, finit par être sévèrement puni. Depuis Ysengrin, la bête n’est pas devenue plus finaude.
Le loup-garou fait toujours peur aux enfants
La terreur du loup a engendré à la fin de la Renaissance le loup-garou, lointaine réminiscence du mythe grec de Lycaon. Il perdure encore dans les histoires enfantines. Son nom est un doublon de loup dans sa version française et dans sa version germanique, garou étant dérivé du francique werwolf, de wer ( » homme « ) et wolf ( » loup « ).
Le loup-garou est un homme qui se serait transformé en loup après avoir consommé de la chair humaine. On le représente comme une chimère avec un corps d’homme et une tête et des pieds de loup ou bien comme un loup géant qui marcherait sur ses pattes postérieures. On le soupçonne de violer les femmes et dévorer les enfants.
La croyance au loup-garou est concomitante de la » grande chasse aux sorcières » qui sévit dans le Saint-Empire romain germanique de la fin du XVIe siècle au début du XVIIe siècle. Elle donne lieu à des procès extravagants contre des hommes soupçonnés de se transformer en loups la nuit venue, une maladie qui reçoit même un nom savant dans l’air du temps : la lycanthropie.
La » Bête » est de retour en France
Au XIXe siècle, la forte croissance de la population européenne et l’efficacité de la chasse rejettent le loup au plus profond des forêts. L’animal ne terrorise plus grand-monde. En 1857, Alphonse Daudet publie une nouvelle vouée à un grand succès : La Chèvre de monsieur Seguin. Il ne s’agit en rien d’un reflet de la réalité, simplement d’une allégorie sur l’inconvénient de ne vouloir en faire qu’à sa tête.
Renversement de valeur avec Croc-Blanc (1906), un roman dans lequel l’Américain Jack London montre le loup comme un animal avant tout épris de liberté. Quelques mois plus tard, quand le général Baden-Powell fonde le scoutisme, il organise son mouvement sur le principe de la meute. Comme les loups, ses membres se doivent d’être solidaires pour affronter tous les défis, y compris survivre en pleine nature. Rien d’étonnant à ce que les plus jeunes scouts portent fièrement le nom de » louveteaux « .
Aujourd’hui, le loup ne figure pas parmi les espèces menacées. Rien qu’en Europe, on en compte près de vingt mille, dont deux mille en Roumanie, presque autant en Espagne, près de 800 en Italie…
ll n’empêche qu’il a disparu de France au début du XXe siècle, le dernier ayant été abattu en 1939. En 1992, les Français ont soudain appris son retour dans le parc national du Mercantour, sur la frontière italienne. Les études ADN ont montré que ces loups viennent d’une région montagneuse au nord de Gênes, couverte de forêts, giboyeuse, avec une activité humaine limitée à l’élevage de bovins en étable.
Dans les milieux agricoles et chez les élus locaux, d’aucuns pensent que les loups n’ont pas franchi spontanément la frontière mais qu’il y ont été aidés par les agents du parc du Mercantour, désireux de restaurer sur leur territoire le » paradis perdu » d’antan. Les scientifiques penchent plutôt pour une expansion naturelle de la population italienne, le loup étant capable de franchir une centaine de kilomètres en quelques jours et de traverser des routes et des zones habitées avant de s’établir en un nouveau lieu.
Après avoir réduit drastiquement la population locale de mouflons, les loups du Mercantour sont partis à la conquête des pâturages avoisinants. Ils auraient atteint le Massif Central et les Pyrénées et occuperaient un total de 24 départements sous la haute protection des associations de défense de la Nature et des instances européennes, plus attentives à leur sort qu’à celui des abeilles décimées par le Round-Up de Monsanto ou des fillettes sujettes à une puberté précoce pour cause de perturbateurs endocriniens.
Ces migrants d’une espèce particulière seraient en France au nombre d’environ 300, répartis en une cinquantaine de meutes, chaque meute ayant besoin d’environ 500 km2 pour sa subsistance. On leur attribue dix mille attaques de brebis en 2015. C’est peu au regard du nombre de brebis victimes de maladies, de chutes, d’attaques de chiens errants etc. Mais c’est pour les bergers une contrariété supplémentaire et une source de stress dont ils se passeraient volontiers, surtout dans un contexte économique précaire.
Aux bergers et aux agriculteurs qui s’en plaignent, les scientifiques et les protecteurs de la Nature répondent que le loup, en s’attaquant aux bêtes malades, contribue à réguler la faune sauvage… Il est vrai que cette fonction le rendra tout à fait indispensable si les territoires dits naturels finissent par se vider complètement de toute présence humaine (à l’exception de quelques résidences secondaires de citadins en quête de ressourcement).
» Reprocher au loup de manger des brebis, c’est absurde. Les loups l’ont toujours fait. Mais remettre ces animaux artificiellement dans des régions où ils ont disparu, c’est un peu absurde aussi « , juge Michel Pastoureau. La réintroduction du loup paraît en effet absurde quand elle se fait au détriment du pastoralisme, une tentative sympathique de combattre la désertification des montagnes et l’agro-industrie capitaliste… Après tout, qu’a-t-on besoin de réintroduire de banals loups gris dans les pâturages quand les tours de la Défense et de nos quartiers d’affaires regorgent de » jeunes loups » aux dents plus acérées ?
Nymeria
Pour les articles homonymes, voir cette page d’homonymie.
V.O. : Nymeria
Nymeria est le loup-garou d’Arya Stark. Son nom vient d’une amazone, Nymeria, reine du peuple Rhoynar qui le mena au-delà du détroit et fonda le royaume de Dorne. Elle a des yeux jaunes brillants et sa fourrure est grise. Assez sauvage, elle ne prise guère la brosse et le toilettage. Elle serait née après Fantôme. Elle est très attachée à sa jeune maîtresse qu’elle ne quitte guère et partage d’ailleurs sa chambre.
Dans AGOT
Lors du voyage vers Port-Réal, Nymeria attaque le prince héritier Joffrey Baratheon pour défendre sa maîtresse. La reine Cersei exige alors la mise à mort de l’animal, mais Arya l’a déjà chassée avec la complicité de Jory Cassel. Arya doit cependant lui lancer des pierres pour que la louve accepte de la quitter. Lady est exécutée à sa place.
Dans ACOK
De nombreuses rumeurs évoquent une meute de loups féroces qui écument la région du Conflans autour de l’Œildieu, dirigée par une louve deux fois plus grosse que n’importe quel mâle, rusée comme un renard, et n’hésitant pas à s’attaquer aux hommes et à pénétrer en plein jour dans des villages. Arya, qui entend ces rumeurs, se demande s’il ne s’agirait pas de Nymeria, dont elle craint qu’elle ne l’ait oubliée ou qu’elle ne la déteste désormais. Plus tard, une nuit, elle est encerclée par une meute de loups, qui ne lui font aucun mal.
À Harrenhal, où elle n’est connue que sous le surnom de Belette, Arya se voit demander son nom par lord Roose Bolton. Prise de court, elle prétend alors s’appeler Nymeria, nom abrégé en Nan. Les meutes continuent de ravager le pays, et leurs hurlements se font entendre toutes les nuits.
Dans ASOS
La meute de Nymeria attaque et détruit un groupe de quatre Braves Compaings, comprenant Iggo le Dothraki, un Ibbénien (peut-être Togg Joth), un Dornien et un Lysien. Ce groupe pourchassait Arya, Gendry et Tourte. Au moment de l’attaque, Arya, plongée dans un » rêve de loup « , vit les événements dans l’esprit de sa louve. Après les Noces Pourpres, les nuits d’Arya sont peuplées de » rêves de loup » durant lesquels, puissante et colossale, elle mène une meute impressionnante. C’est à l’occasion de l’un d’entre eux, qu’elle voit Nymeria sortir le cadavre de sa mère de la Verfurque.
Dans AFFC
On raconte que la grande louve féroce qui continue de dévaster le Conflans avec sa meute d’une centaine de bêtes égorge tous les mâles qui tentent de la saillir.
Dans ADWD
La meute de Nymeria compte une centaine de loups, qui trouvent des proies en abondance dans les collines du Conflans où ils chassent. Arya se glisse souvent dans son esprit lors de ses » rêve de loup « .