Table des matières
- Que faire si mon chat est enrhumé ?
- Attention aux chats les plus fragiles
- D’où viennent les sécrétions du nez quand on est enrhumé ?
- Écoulement dans l’arrière-nez
- Description
- Causes
- Symptômes et Complications
- Diagnostic
- Traitement et Prévention
- De son nez coulait… le liquide dans lequel baigne le cerveau
- Un diagnostic surprenant
- Un évènement rare, mais pas inédit
- La chirurgie n’est pas toujours nécessaire
- Qu’est ce que l’éternuement du chat ?
Que faire si mon chat est enrhumé ?
Attention aux chats les plus fragiles
Les symptômes du rhume chez le chat sont pour la plupart les mêmes que chez nous autres humains : écoulements des yeux et du nez, éternuements, légère fièvre, perte d’appétit et parfois, quoique rarement, toux.
Il s’agit en réalité d’une infection respiratoire, qui peut être causée par une bactérie ou un virus. Ceux-ci ne sont pas contagieux pour l’homme, mais peuvent se transmettre aux autres chats (il faudra donc les tenir éloignés tant que durera la maladie).La plupart du temps, le rhume est bénin chez le chat et ses symptômes disparaissent complètement en une dizaine de jours. Mal soigné, il peut néanmoins évoluer en pneumonie. Aussi, restez vigilant et consultez votre vétérinaire si l’état de votre chat ne montre aucun signe d’amélioration au bout de 4 ou 5 jours.
Dans certains cas, il faudra aussi emmener votre chat chez le vétérinaire dès l’apparition des premiers symptômes : lorsqu’il s’agit d’un chaton, d’un chat âgé ou d’une femelle allaitante, ainsi que si votre chat n’est pas vacciné contre le coryza (sorte de » grippe » du chat, aux symptômes similaires à ceux du rhume, mais bien plus dangereuse).
D’où viennent les sécrétions du nez quand on est enrhumé ?
En temps normal, ce mucus est évacué dans l’arrière-gorge puis passe dans le tube digestif. Sans que l’on s’en rende compte, on peut ainsi avaler près d’un litre de mucus chaque jour.
Si ce mécanisme de protection est efficace contre la plupart des micro-bactéries, d’autre en revanche apprécient particulièrement ce milieu chaud et humide et vont en profiter pour se multiplier dans la muqueuse nasale. C’est le cas des virus responsables du rhume.
En cas d’infection, la muqueuse nasale gonfle et la production de mucus augmente pour évacuer un maximum de virus hors de la cavité nasale. On a le nez qui coule. Mais il peut aussi se boucher.
L’inflammation de la muqueuse entraîne un rétrécissement des tuyaux d’évacuation. Le mucus ne peut plus s’écouler. Il peut alors remplir les sinus et déclencher des sinusites, ou couler dans l’arrière-gorge.
En cas de production excessive de mucus, les cellules olfactives ne peuvent plus jouer leur rôle. Voilà pourquoi on perd l’odorat quand on est enrhumé. Quant à la couleur de ce mucus qui sort du nez, il peut être transparent, jaune ou vert.
En savoir plus :
- Pourquoi j’ai le nez qui coule ?
- Les maux du froid
Écoulement dans l’arrière-nez
Description
Un écoulement dans l’arrière-nez se produit quand le mucus s’accumule dans la partie arrière du nez et de la gorge. Un écoulement dans l’arrière-nez ne constitue pas un état pathologique, mais il peut être un symptôme d’une autre affection qui cause une production excessive de mucus (par ex. une sinusite, une rhinite ou diverses infections).
Causes
Le revêtement interne du nez produit de grandes quantités de mucus qui sert à nettoyer le nez, à piéger les corps étrangers (par ex. les particules de poussière) et à combattre l’infection. L’écoulement dans l’arrière-nez peut être provoqué par diverses affections, notamment la sinusite (une inflammation des sinus), des infections virales comme le rhume, la rhinite (un écoulement nasal qui se produit de façon soudaine ou chronique), des allergies ou des infections bactériennes. Dans certains cas, l’écoulement dans l’arrière-nez peut être provoqué par le reflux d’un liquide, ou le reflux gastro-sophagien (RGO).
Symptômes et Complications
Les personnes qui ont un écoulement dans l’arrière-nez le décrivent souvent comme la sensation d’avoir du mucus qui coule dans l’arrière-gorge. Ce phénomène les amène à s’éclaircir la gorge fréquemment ; il entraîne aussi des maux de gorge et une toux. Étant donné qu’un écoulement dans l’arrière-nez est un symptôme d’une autre affection, cette sécrétion pourrait masquer d’autres symptômes à l’origine du problème. Lorsque des allergies sont responsables d’un écoulement dans l’arrière-nez, les yeux d’un grand nombre de personnes deviennent larmoyants et irrités tandis qu’elles ressentent aussi des picotements dans le nez et des maux de tête. Si vous faites de l’asthme, un écoulement dans l’arrière-nez peut rendre la respiration encore plus difficile.
Parmi les divers symptômes associés à un écoulement dans l’arrière-nez, on retrouve une mauvaise haleine, une congestion nasale, un enrouement ou une toux.
Diagnostic
La première étape est de déterminer la cause de l’écoulement dans l’arrière-nez. Votre médecin y parviendra en vous posant des questions sur vos symptômes et en vous examinant les oreilles, le nez et la gorge. Il voudra savoir si vous avez des symptômes d’allergie ou d’infection (par ex. une fièvre). Dans certains cas, il se peut que des examens complémentaires (par ex. des radiographies) soient nécessaires pour déterminer cette cause.
Le type de mucus présent dans votre nez peut révéler beaucoup sur les causes possibles d’un écoulement nasal. Si le mucus est limpide, la cause la plus probable est un rhume ou une allergie. S’il est épais et mêlé de jaune ou de vert, une infection bactérienne est peut-être à l’uvre.
Traitement et Prévention
Le traitement d’un écoulement dans l’arrière-nez varie selon sa cause.
Si votre médecin détermine qu’une infection cause l’écoulement dans l’arrière-nez, celle-ci sera probablement provoquée par un virus et il ne sera pas nécessaire de prendre des antibiotiques. Il se peut toutefois que la prise de décongestionnants soulage un embarras de la respiration nasale, et que des analgésiques puissent être employés pour atténuer la douleur qu’il provoque. Des infections bactériennes peuvent parfois se produire, et des antibiotiques sont alors prescrits.
La pseudoéphédrine* et la phényléphrine sont les décongestionnants les couramment utilisés parmi les médicaments sans ordonnance pris par la bouche pour combattre le rhume. Demandez l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien avant de prendre un médicament décongestionnant si vous avez une pression artérielle élevée, du diabète, un glaucome, une affection de la thyroïde ou une augmentation du volume de la prostate. Parmi les décongestionnants présentés sous forme de vaporisateur nasal, on compte ceux qui contiennent de la phényléphrine, de la naphazoline, de l’oxymétazoline, ou de la xylométazoline. On ne doit pas les utiliser pendant plus de 3 à 5 jours, car au-delà de cette limite leur utilisation régulière pourrait aggraver la congestion.
Si des allergies sont responsables de l’écoulement dans l’arrière-nez, on peut utiliser des antihistaminiques disponibles en vente libre (par ex. la loratadine, la desloratadine, la cétirizine et la fexofénadine) pour enrayer les symptômes. Discutez avec votre médecin ou votre pharmacien avant de commencer à prendre des antihistaminiques. Il se peut également que votre médecin vous prescrive des vaporisations nasales contenant un corticostéroïde (par ex. le budésonide, la fluticasone et la mométasone) pour vous soulager. En évitant les substances qui entraînent une réaction allergique faisant couler le nez, vous empêcherez l’écoulement dans l’arrière-nez de se reproduire. Un grand nombre de personnes n’ont des allergies que durant une saison particulière ou une certaine période de l’année, en général au contact du pollen, des moisissures ou des mauvaises herbes. Parmi les causes d’allergie présentes toute l’année, on compte les acariens, les squames d’animaux et les moisissures.
*Tous les médicaments ont à la fois une dénomination commune (un nom générique) et un nom de marque ou marque. La marque est l’appellation qu’un fabricant choisit pour son produit (par ex. Tylenol®). Le nom générique est le nom du médicament en médecine (par ex. l’acétaminophène). Un médicament peut porter plusieurs noms de marque, mais il ne possède qu’un seul nom générique. Cet article répertorie les médicaments par leur nom générique. Pour obtenir des renseignements sur un médicament donné, consultez notre base de données sur les médicaments. Pour de plus amples renseignements sur les noms de marque, consultez votre médecin ou un pharmacien.
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De son nez coulait… le liquide dans lequel baigne le cerveau
Au début des années 2010, Kendra Jackson, quarantenaire résidant au Nebraska, est victime un grave accident de voiture, au cours duquel sa tête a heurté le tableau de bord. Elle souffre d’un traumatisme crânien.
Deux ans et demi plus tard, un événement a priori anodin survient : elle a la « goutte au nez ». Rhume ? Allergie ? Les médecins qu’elle consulte lui prescrivent des anti-histaminiques, sans effet.
Au fil des mois, le symptôme s’aggrave, puisque lorsqu’elle s’endort dans une position qui évite au liquide de s’écouler dans sa gorge, elle se réveille avec les vêtements trempés… Environ un demi-litre de liquide s’écoulait ainsi quotidiennement.
Un diagnostic surprenant
Les années passent sans que nul n’identifie l’origine de ce symptôme, jusqu’à la fin de l’hiver 2018. Au cours d’une consultation à l’établissement médical Nebraska Medicine, le personnel hospitalier qui la prend en charge comprend qu’il ne s’agit pas d’un écoulement nasal normal, et l’hypothèse d’un phénomène rare, mais pas inédit, est évoqué. Les fluides sont prélevés pour analyse, qui confirment l’intuition des médecins : il s’agit de liquide céphalo-rachidien, ce liquide clair et incolore qui entoure et protège le cerveau et la moelle épinière.
En temps normal, ce liquide produit en continu dans le cerveau est évacué vers la circulation sanguine au travers d’une des membranes du cerveau, appelée la dure-mère. Les examens rapidement effectués ont permis d’identifier une importante fêlure dans une structure osseuse située dans le haut de la cavité nasale, par lequel gouttait le liquide présent dans la cavité crânienne.
Une opération a permis de combler le trou, en utilisant des tissus mous de la cavité nasale ainsi que de la graisse.
Un évènement rare, mais pas inédit
Selon les estimations de l’association britannique CSF Leak, qui se consacre à sensibiliser le public à ce phénomène, il concerne environ une personne sur 20.000, à des degrés divers. Sur cette question, un grand nombre d’études de cas sont recensés dans la littérature médicale.
Le Dr Christie Barnes, rhinologue et chirurgienne à Nebraska Medicine, a confié aux journalistes de CNN que l’accident de voiture est très vraisemblablement à l’origine de la fêlure. Celle-ci se serait élargie au fil du temps avec la pression exercée par le liquide.
Le médecin souligne que les fuites de liquide céphalo-rachidien peuvent mettre la vie des patients en danger lorsque celles-ci sont trop importantes, et augmentent le risque d’infections, comme celles conduisant à des méningites
La chirurgie n’est pas toujours nécessaire
Les fuites de liquide céphalo-rachidiens sont le plus souvent liées à des antécédents de traumatisme crânien, de tumeur, ou consécutives à des opérations chirurgicales de la cavité nasale. Des évènements spontanés, c’est-à-dire sans cause connue, sont également rapportés dans la littérature médicale.
La prise en charge de tels écoulements peut passer par un repos prolongé, avec limitation des efforts réalisés par le patient, et un drainage du liquide céphalorachidien dans la région lombaire afin de faire décroître la pression dans le crâne. Si la zone lésée ne se résorbe pas, l’intervention chirurgicale s’avère nécessaire.
la rédaction d’Allodocteurs.fr
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Comme c’est le cas pour beaucoup de mammifères, il arrive que le chat éternue. Ce phénomène surprenant peut inquiéter les propriétaires de ces adorables boules de poils. Mais est-ce qu’un chat qui éternue est forcément malade ? Doit-on s’en inquiéter et le conduire chez le vétérinaire ? Et comment soulager un chat enrhumé ? Dans cet article, nous vous révélons tout ce qu’il faut savoir sur l’éternuement du chat !
Qu’est ce que l’éternuement du chat ?
L’éternuement est un réflexe qui permet de protéger le système respiratoire en expulsant les particules indésirables. Un chat éternue en cas de gène dans l’appareil respiratoire supérieur, tandis qu’il tousse plutôt en cas d’atteinte de l’appareil respiratoire profond. Lors de l’éternuement, le diaphragme et les muscles intercostaux se contractent brutalement. L’air contenu dans les poumons est alors éjecté de façon violente et brutale. Cela permet de rejeter hors du corps les microbes qui pourraient avoir pénétré dans le système respiratoire.
L’éternuement est donc une réaction parfaitement normale lorsque des poussières ou autres produits irritants pénètrent dans le nez. Mais il peut aussi être causé par certaines maladies. Notons que, contrairement à l’humain qui éjecte l’air à la fois par le nez et la bouche, un chat qui éternue le fait uniquement avec ses narines.
Pourquoi mon chat éternue ?
Un chat qui éternue peut le faire pour des raisons très variées, qui peuvent aller d’une petite irritation à une pathologie grave. Il est donc utile de connaître les différentes causes d’éternuement chez le chat pour aider au diagnostic.
1) Son nez est bouché
Nos petits félins sont de grands curieux qui aiment explorer leur territoire. Et comme l’odorat est un sens très développé chez le chat, il se sert de son nez pour découvrir son environnement ! Il est donc assez fréquent que des petits corps étrangers tels que de la terre ou un brin d’herbe entrent dans les fosses nasales. Le chat va alors éternuer de façon répétitive jusqu’à ce que l’objet soit expulsé.
2) Il a respiré une substance irritante ou allergène
Un chat peut éternuer parce qu’il a respiré une substance qui lui a irrité la muqueuse nasale : produit d’entretien, produit chimique, poussière, parfum, fumée de cigarette… Plus rarement, il peut aussi présenter une rhinite allergique en cas de contact avec certains allergènes tels que le pollen ou les acariens.
3) Il a un petit rhume
Divers virus, bactéries et champignons peuvent provoquer chez le chat des maladies bénignes qui déclenchent des éternuements. Ces maladies sont comparables à un rhume sans gravité chez le chat.
4) Il souffre du coryza ou » grippe du chat «
L’une des causes les plus fréquentes d’éternuement chez le chat est le coryza. Il s’agit d’une maladie virale très contagieuse et potentiellement grave. Elle peut être causée par différents virus et aggravée par une atteinte bactérienne. Le coryza provoque une inflammation de la muqueuse nasale qui déclenche les éternuements. En fonction du virus et des bactéries présentes, le chat peut aussi tousser, souffrir de conjonctivite, avoir les yeux qui coulent et présenter des ulcères dans la bouche.
La grippe du chat ne se guérit jamais totalement : le virus reste présent dans l’organisme et peut se réactiver régulièrement. Notons que cette maladie est particulièrement susceptible de toucher les chatons qui n’ont pas encore été vaccinés.
5) Il a une tumeur dans le nez
Différents types de tumeur dans la cavité nasale peuvent provoquer des éternuements répétitifs chez le chat. Ces tumeurs peuvent être bénignes, c’est le cas des polypes qui provoquent une gène mécanique. Elles peuvent malheureusement aussi être cancéreuses, principalement chez les chats âgés.
6) Il souffre d’une infection dentaire
Les éternuements peuvent aussi être causés par l’inflammation d’une dent de la mâchoire supérieure. En effet, dans ce cas, la racine étant proche des cavités nasales, il arrive que des bactéries migrent dans les sinus.
7) Il présente une fente palatine
La fente palatine est un trou dans le palais, qui crée une communication entre la bouche et le nez. Elle peut être due à une malformation de naissance, ou être causée par un accident. La muqueuse nasale est ainsi sensibilisée, ce qui peut provoquer des éternuements, et les infections sont fréquentes.
Symptômes associés chez un chat qui éternue
Comme nous l’avons déjà dit, l’éternuement est une brutale éjection d’air. Dans la plupart des cas, si le chat est malade, ce symptôme est associé à d’autres :
1) Mucus (jetage) et traces de sang
En cas d’infection virale, l’éternuement est accompagné d’une expulsion de mucus par le nez. On appelle cela le jetage. En cas d’infection des voies respiratoires, ce mucus est fréquemment épais et purulent (jaunâtre ou verdâtre). Il arrive également qu’il présente des traces de sang. Notons que le chat peut présenter un écoulement nasal entre les crises d’éternuements.
2) Écoulements oculaires (larmes)
Les éternuements peuvent parfois être accompagnés d’écoulements oculaires. Comme l’écoulement nasal, l’écoulement oculaire peut être clair ou purulent, et plus ou moins abondant. On parle couramment de » chat qui pleure » quand des larmes apparaissent au coin de ses yeux.
3) Toux (grippe féline)
Il arrive aussi que le chat tousse en plus d’éternuer. En particulier, la toux est souvent présente si le chat est atteint de grippe féline. Dans le cas où les narines du chat sont bouchées, le chat peut présenter un ronflement. Si le système respiratoire profond est atteint, la respiration risque d’être difficile et sifflante.
4) Fièvre, fatigue, perte d’appétit
Enfin, le chat enrhumé peut avoir de la fièvre, être abattu ou sembler en détresse et perdre l’appétit. Surveillez bien ces symptômes, surtout s’il s’agit de chatons.
5) Déformation du museau / des sinus
Signalons aussi que certaines pathologies peuvent provoquer une déformation du museau du chat ou de la région des sinus (comme par exemple la cryptococcose).
Quand consulter un vétérinaire si mon chat éternue ?
Nous l’avons vu, un chat qui éternue n’est pas forcément malade. Cependant, ce phénomène peut aussi être le signe d’une pathologie potentiellement grave. Mais alors, comment savoir quand il est nécessaire de consulter un vétérinaire ?
Éternuements sans symptômes associés
Tant que les éternuements ne sont pas répétitifs et ne sont accompagnés d’aucun autre symptôme, il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. Si le chat n’éternue pas trop souvent et présente un écoulement nasal léger et clair, attendez un à trois jours ; en l’absence d’amélioration, consultez un vétérinaire. Faites bien sûr de même si les éternuements deviennent très répétitifs ou si vous constatez l’apparition d’autres symptômes.
Éternuements accompagnés d’autres symptômes
Il est nécessaire de consulter rapidement un vétérinaire si les éternuements sont accompagnés d’un ou plusieurs symptômes associés que nous avons listés précédemment. En effet, tous ces signes peuvent indiquer une pathologie grave, telle qu’une infection sévère par l’un des virus du coryza. Il est nécessaire d’agir le plus vite possible, l’état général du chat pouvant se dégrader très rapidement.
Ceci est d’autant plus vrai dans le cas d’un chaton ou d’un animal âgé ou déjà malade. Il faut savoir qu’une grippe féline non traitée ou traitée trop tardivement peut entraîner le décès de l’animal. Ce n’est donc pas une pathologie à prendre à la légère !
Comment diagnostiquer l’éternuement du chat ?
Si votre chat éternue souvent, il est utile de bien l’observer afin de fournir au vétérinaire des informations qui l’aideront dans son diagnostic. Notez bien toute apparition de symptômes associés. En cas de jetage, essayez de déterminer s’il est produit par une seule narine ou par les deux. En effet, un jetage d’un seul côté orientera plutôt le vétérinaire sur la piste d’un corps étranger ou d’une irritation. Un jetage bilatéral, quant à lui, correspondra plutôt à une maladie infectieuse.
En cas de doutes sur le diagnostic, le médecin pourra recourir à des examens approfondis :
- analyse sanguine ;
- analyse des écoulements nasaux et oculaires ;
- rhinoscopie (exploration de l’intérieur du nez au moyen d’une petite caméra) ;
- radiographie ou encore scanner.
Grâce à ces différentes analyses, le vétérinaire sera en capacité de vous fournir un diagnostic précis et de soigner le chat en conséquence.
Mon chat éternue : comment le soulager ?
Si le vétérinaire a prescrit un traitement à votre chat, la première chose à faire est bien sûr de lui administrer. Mais vous pouvez également faire certains gestes pour aider votre compagnon à se sentir mieux.
1) Nettoyez le nez du chat
Un chat enrhumé peut être très gêné par son nez qui coule. Il ne peut évidemment pas se moucher, mais vous pouvez le soulager. Nettoyez régulièrement son nez avec un coton imbibé d’eau tiède.
2) Gardez la pièce humide
Essayez également de placer votre chat dans l’atmosphère la plus humide possible : vous pouvez par exemple l’installer dans la salle de bain et faire couler de l’eau bien chaude pour générer de la vapeur d’eau. L’humidité de l’air va favoriser l’écoulement nasal et diminuer ainsi la congestion du nez.
3) Soulagez les yeux de votre chat
En cas d’écoulement oculaire, vous pouvez également nettoyer les yeux de votre chat à l’aide d’une compresse imbibée de sérum physiologique.
4) Réchauffez ses plats préférés
Un chat qui a le nez bouché ne peut pas sentir sa nourriture. Il présente donc souvent une diminution de l’appétit. Afin de l’aider à manger, servez-lui ses aliments préférés et faites-les légèrement chauffer pour en renforcer l’odeur. En cas d’irritation de la gorge, préférez la pâtée aux croquettes.
Prévention et bons réflexes
Le meilleur moyen de protéger votre chat est de le faire vacciner. Cette précaution est particulièrement importante chez les chatons et les chats âgés. Le vaccin contre le coryza peut être administré dès les huit semaines du chaton. Il consiste en deux injections à un mois d’intervalle, suivies de rappels annuels.
Si le vaccin n’est malheureusement pas efficace contre toutes les souches de la grippe féline, il apporte tout de même une bonne protection à votre chat. En cas de coryza déclaré, la vaccination peut également avoir une action bénéfique en renforçant le système immunitaire, diminuant ainsi la fréquence et le gravité des récidives.
Si vous possédez plusieurs chats et que l’un d’eux est malade, essayez de le tenir à l’écart des autres afin d’éviter la contagion. Pensez également à éloigner sa gamelle de celles de ses congénères.
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