Naissance de bébé lapin

Pourquoi les bébés lapins meurent ?

Si vous avez une maman lapin, sachez qu’elle peut rejeter ses petits bébés (lapereaux) et les laisser mourir. Pourquoi elle fait cela ? La réponse n’est pas toujours très clair, mais voici quelques trucs à savoir pour ne pas que les bébés lapins meurent.

Tout d’abord, certains aiment séparer la lapine du mâle dès que celle-ci porte des petits. En effet, l’homme va avoir envie de la « monter » ce qui peut engendrer un stress qui sera mauvais pour les bébés.

Ensuite, une maman en bonne santé qui fait bien son travail s’occupera bien de ses bébés. Si c’est le cas contraire (la lapine délaisse ses petits et ne les nourris pas), c’est aussi peut-être parce qu’ils ne sont pas viables ou pas en bonne santé. Il est donc possible que la maman lapin mette de côté certains de ses enfants – ce qui peut fendre le coeur c’est vrai.

Lorsque tout se présente bien, la mère lapine s’arrache des poils juste avant la naissance (quelques jours avant). C’est tout à fait normal et c’est même bon signe puisqu’elle prépare un « nid » de poil pour tenir au chaud ses bébés. Chez les lapins nains, la gestation dure environ 30 jours (+ ou – 1 ou 2 jours).

Si votre lapine ne fait pas cela alors que les bébés sont à terme, il faudra essayer de prendre les devants et tenter de préparer un petit coin chaud. Il ne reste plus à espérer que la lapine mettra ses enfants en sécurité. Mais surtout, ne touchez pas les bébés lorsque vous les voyez. En effet, en les touchant vous pourriez laisser votre odeur corporelle sur les lapereaux. Ensuite, la mère pourrait ne pas les reconnaître et les abandonner voir mire (les tuer et les manger).

D’ailleurs pour une bonne reproduction l’âge idéal est entre 9 mois et 4 ans environ. Si la femelle a plus de 4 ans, il y a de fortes chances pour que la grossesse se passe mal…

Lorsque les petits arrivent, vous en trouverez en moyenne 5 par porté. Mais il peut y en avoir moins ou beaucoup plus (une dizaine voir 12). Au début, les bébés lapins n’ont pas de poil et n’ouvrent pas les yeux. Heureusement, ils se développent très vite et commencent à ouvrir les yeux et à avoir des poils au bout d’une semaine de vie.

Au bout de deux semaines les petits vont commencer à bouger un peu. Mais, s’ils s’éloignent de leur mère de plus en plus, ils en sont pourtant très dépendant notamment pour tout ce qui est nourriture : ils ont besoin du lait de leur mère. Si vous avez des bébés qui commencent à être rejetés par leur mère à ce moment là, vous pouvez contacter un vétérinaire qui vous dira ce qu’il faut faire. Dans certains cas, il est possible de nourrir et de s’occuper soit même du petit – mais c’est très difficile.

A partir de la quatrième ou cinquième semaine, le bébé lapereaux commencent à grignoter un peu de foin et à se passer de plus en plus du lait de leur mère. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est qu’au bout de 7 à 9 semaines que les petits lapins sont sevrés et peuvent se nourrir sans avoir besoin de leur mère. Passé ce stade, les petits ont de bonnes chances de faire une agréable et longue vie en votre compagnie.

Dernier petit conseil pour éviter que les bébés lapins meurent : ne remettez pas le mâle avec la femelle une fois que les bébés sont là. Attendez quelques semaines que tout aille bien. C’est que la conception de la famille chez les lapins est différente de la notre !

Pour finir, je n’ai qu’une seule chose à dire : rassurez-vous il y a de fortes chances pour que tout se passe bien. Et profitez bien des lapereaux !

Vous pouvez en savoir plus sur la reproduction des lapins nains en consultant cet article.

Vous pouvez consulter tout les articles du site en consultant cette page : articles sur les lapins nains pour tout savoir.

Introduction

Il arrive que la mère ne nourrisse pas ses petits pour plusieurs raisons :
– c’est sa première portée et elle ne sait pas gérer sa petite famille
– elle n’a aucun « instinct maternel »
– elle est souffrante suite à ces naissances
– elle est malheureusement décédée peu après la naissance

Etes vous certain qu’ils sont abandonnés?

Rappelez vous que les lapines ne s’occupent que 2 fois par jour de leurs petits. C’est un comportement normal, pas un signe de négligence ! Ne prenez pas le risque de nourrir les petits vous même juste parce que vous avez l’impression que leur mère les néglige.
Un lapereau en bonne santé est chaud, propre, a le ventre un peu arrondi, dort dans le nid calmement et a une peau saine et pratiquement pas ridée.
Si la mère ne veut pas ou ne peut pas s’occuper de ses petits vous pouvez entreprendre de les nourrir au biberon. C’est une opération très délicate et les risques de décès sont importants même si vous faites tout votre possible.
Voici le mode d’emploi pour nourrir des lapins orphelins ou abandonnés par leur mère.

Comment faire ?

Vous devez utiliser du lait maternisé pour chaton surtout pas du lait de vache. Si vous n’avez que du lait de vache ou de chèvre il faut l’enrichir de crème fraiche épaisse ou d’un jaune d’oeuf (1 cuil à café de crème pour 1 tasse de lait). Ne donnez pas uniquement du lait de vache ce n’est pas adapté.
Le lait d’autres espèces ne contient pas les enzymes nécessaires à la prolifération microbactérienne dans le système digestif du lapereau, il est donc très sensible aux germes et aux entérites. Afin de limiter la présence de germes dans son alimentation, lavez vous les mains, stérilisez le matériel et ne préparez pas les biberons à l’avance. La préparation peut être chauffée à 37°.
Si leur mère est vivante vous pouvez la caresser avant de les prendre pour imprégner vos mains de son odeur et les rassurer.

Voici les doses recommandées (à modérer selon la taille des parents nains/moyens géants-environ 20% du poids du lapereau à jeun/jour) :
2.5 à 5 ml/repas la première semaine(maximum de 7 ml pour les plus gros)
3.5 à 7 ml/par repas la seconde(maximum de 13 ml pour les plus gros)
7 à 13 ml/par repas la troisième et les suivantes (maximum de 15 ml pour les plus gros)

à donner en deux repas un le matin et un le soir. Pas plus, la suralimentation est plus dangereuse que la sous alimentation ! Si le bébé réclame encore à manger alors qu’il a atteint la dose maximum pour son âge ne lui donnez pas ça peut le rendre malade.
Pour les alimenter il est préférable de les tenir légèrement couchés pour reproduire la position normale lors de l’allaitement par leur mère.
Il faut masser le ventre au début et à la fin de chaque repas avec une petite serviette tiède, pour stimuler la miction et la défécation car le jeune lapin n’est pas capable de déclencher ses fonctions naturelles seul.
Si le lait est administré avec un biberon pour chiot, il faut penser à percer un trou pas trop grand. Il ne faut pas appuyer trop énergiquement sur la tétine pour que le lait n’aille pas dans les poumons.
Pensez aussi à maintenir les petits au chaud et au sec (25°). Si les petits sont nombreux ils se tiendront chaud en dormant collés les uns aux autres . Si votre petit orphelin est fils unique vous pouvez poser à côté de lui une petite bouteille d’eau bouillante posée dans une serviette tiède .Les lapines s’occupent peu de leurs bébés il n’est donc pas nécessaire de les toiletter et caresser toute la journée. Tant qu’ils n’ont pas les yeux ouverts il est préférable de les manipuler le moins possible.

Diversification de l’alimentation

A l’âge de 2-3 semaines vous pouvez leur donner du foin de luzerne et du foin de prairie ainsi que de bons granulés. Au début de cette période( 18-20 jours), si c’est possible, il faut ajouter au lait des caecotrophes de lapins adultes. Une cure de mélange caecotrophes/lait pour chaton pendant 3/4 jours. C’est suffisant pour préparer le système digestif du lapereau, cela permet de passer sans encombre la phase d’acidification du système digestif.
A 3 semaines il est aussi possible d’introduire graduellement de la verdure dans leur alimentation : feuilles de pissenlit, fanes de carottes et petits morceaux de carotte. Attention cependant, la verdure doit être bien sèche et propre !
Témoignage sur les soins des orphelins

L’alimentation d’une chienne pendant sa période d’allaitement

La gestation et la mise bas sollicitent énormément l’organisme de la chienne. L’allaitement va également lui réclamer beaucoup d’énergie, ce qui veut dire que vous devrez lui fournir une alimentation en adéquation avec ses besoins.

Comme pendant la gestation, les besoins alimentaires de la chienne évoluent en quantité et en qualité durant l’allaitement. La phase de lactation nécessite des apports considérables en énergie et en nutriments essentiels tels que le calcium afin de couvrir ses propres besoins et ceux des chiots qu’elle allaite.

Vous aurez donc à veiller à ce que votre chienne bénéficie d’un régime alimentaire adapté à son état, jusqu’à un retour à la normale qui suivra la période de sevrage des petits.

Les 2 premières semaines après la mise bas

Pour mieux répondre aux besoins alimentaires de la chienne durant la lactation, il convient de comprendre le déroulement de l’allaitement et ses différentes phases. Ces dernières sont au nombre de 3, avec une évolution spécifique à chacune d’entre elles en termes de quantité et de qualité nutritionnelles.

L’étape initiale concerne les 2 premières semaines qui suivent la naissance des chiots. Ceux-ci assurent leur survie en consommant le colostrum produit par leur mère durant les tétées. La chienne restera en permanence à leurs côtés, ne les quittant que pour de très brefs instants.

Les quantités de nourriture consommées par la chienne ne sont pas très élevées, mais ses besoins énergétiques restent importants. Tout au long de l’allaitement, il est vital que la chienne dispose d’eau à volonté. Le contenu de son récipient devra être régulièrement changé pour qu’elle puisse disposer d’une eau fraîche et saine.

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La 2e phase : des besoins qui montent en flèche

A partir de la 3e semaine et jusqu’à la 5e, les besoins des chiots et de la mère vont monter en flèche. Les besoins alimentaires de la chienne vont être multipliés par 3 ou 4 durant cette phase. Les apports que vous devrez lui fournir devront donc être augmentés en conséquence.

Phosphore, calcium, minéraux, glucides et protéines en rab permettront à l’organisme de la mère d’y faire face et de rester en bonne santé. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir préparer des repas adaptés à ces besoins, vous pourrez vous tourner vers les croquettes proposées sur le marché et spécialement conçues pour la chienne allaitante.

L’idéal durant cette étape-clé de l’allaitement est de fractionner les apports journaliers en 3 repas pour ne pas bousculer le système digestif de la mère. Une phase de transition alimentaire est également recommandée si elle était auparavant habituée à de la nourriture faite maison. Le mieux serait de la familiariser à ce type d’aliment dès la 10e semaine de gestation.

A lire aussi : « Les chaleurs chez la chienne »

La 3e et dernière étape : le sevrage approche

Après la fin de la 5e semaine, les besoins alimentaires de la chienne entrent en phase de déclin progressif. Entre la 6e et la 7e semaine, les chiots commencent, en effet, à s’orienter vers une alimentation plus solide et de moins en moins basée sur le lait maternel.

A mesure que l’étape du sevrage se rapproche, le régime de la mère va graduellement tendre vers ce qu’il était avant la gestation. Un retour à la normale sera alors observé environ un mois après qu’elle ait cessé d’allaiter sa progéniture, aussi bien au niveau de ses besoins alimentaires qu’en ce qui concerne son poids.

La naissance

Eloignez le mâle

Il va falloir me prévoir une cage pour moi et mes lapereaux, sans mâle. Ne laissez plus le mâle m’approcher (même 20 secondes pour dire bonjour). J’ai pas envie qu’il vienne m’embêter, ni avant, ni après avoir eu mes petits. S’il est là quand je les fais naître, ça peut tellement m’énerver que je peux les tuer ! En plus, il pourrait essayer de m’en refaire … et il a pas besoin de beaucoup insister, surtout juste après la mise bas, et il me fera d’autres petits aussitôt !

Et oui … on peut à la fois nourrir nos petits et en attendre d’autres. Mais j’ai pas trop envie, je suis déjà fatiguée … et puis, vous aussi vous n’avez peut-être pas envie de vous retrouver avec une autre portée ! Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Je prépare mon nid

Pour faire un beau nid, j’ai besoin de matériel. Du foin, de la paille, des copeaux … tout ce que je peux trouver de douillet pour mes bébés lapins. Mon nid de foin était déjà prêt depuis une semaine, mais ce n’est qu’une heure avant la mise bas que j’ai commencé à m’arracher les poils pour rendre mon nid tout doux. D’autres le font plus tôt ou plus tard.

Laissez moi au calme, ils arrivent …

Je préfère faire mes petits quand la maison est bien calme. Certaines les font la nuit, moi je les ai fait à 11H du matin quand mes maîtres travaillaient, alors ils n’ont rien pu filmer.
Je n’avais pas encore fini de tous les faire naître que les premiers avaient déjà rampé jusqu’à une de mes mamelles. D’ailleurs le dernier n’était pas sorti que les autres avaient déjà fini leur repas et s’étaient blottis bien au chaud au milieu du nid. Pourtant j’ai fait vite, en 10-20 minutes tout le monde était sorti !

Combien de petits, de quelle taille ?

La taille des petits dépend à la fois de la taille des parents et de la position des fœtus le long des cornes utérines. Les plus proches des ovaires sont les mieux placés pour s’alimenter et sont donc les plus gros, alors que ceux plus près de la sortie sont les plus petits, 20 % moins lourds à la naissance ! Plus il y a de fœtus, plus la différence est marquée. Si je fais moins de 2 kg j’y mettrai (en moyenne) 4 petits de 30-40 grammes. Je n’en aurai peut être que 2 de 70-80 grammes si c’est ma première portée. Les petites lapines (naines) font peu de petits (4 en moyenne) par rapport aux lapines plus grandes (8 en moyenne). Lorsque nous faisons moins de petits que la moyenne de notre race, ils sont souvent plus gros et naissent tardivement.

Ils sont tout nus (on ne voit que leur peau grise, noire ou rose fluo) et aveugles (les yeux restent fermés pendant presque deux semaines). J’ai perdu un peu de sang mais j’ai tout nettoyé. J’ai coupé les cordons, mangé les restes (placenta) et nourrit et fait la toilette des lapereaux. Quelle mère parfaite !!

Si je suis naine (génétiquement) et que le mâle aussi l’est, nous pouvons donner naissance à des doubles-nains. C’est un bébé qui porte deux fois le gène du nanisme. Il est beaucoup plus petit que ses frères et soeurs et n’est pas viable. Le plus souvent il meurt dans la première semaine, au mieux il vivra quelques mois. Il est trop fragile pour vivre longtemps.

Par ici la suite…

Faire reproduire ses lapins comporte certaines difficultés dont il faut parfaitement avoir conscience avant de se lancer dans l’aventure. Dans cet article sont exposés les principaux pré-requis : du cycle sexuel de lapine au sevrage des lapereaux en passant par la gestation et la mise-bas, voici donc de précieuses informations.

La reproduction chez le lapin

La maturité sexuelle est atteinte entre 4 et 6 mois pour les femelles et entre 6 et 7 mois pour les mâles. Il est cependant conseillé d’attendre que les lapins aient 7 à 8 mois avant de les faire reproduire.

La saison sexuelle chez les lapins dure toute l’année, et l’ovulation est provoquée par l’accouplement.

La gestation dure de 28 à 34 jours. Une portée compte en général 2 à 6 petits chez le lapins nains, mais cela peut aller jusqu’à 10 chez les plus grandes races. Une femelle peut faire deux portées par an, il faut éviter d’en avoir plus pour des raisons de santé.

En premier lieu, il convient de séparer le mâle de la femelle avant la naissance. Quelques heures avant la mise-bas, la lapine construit un nid en s’arrachant les poils du ventre. La naissance a souvent lieu à l’aube et ne dure pas plus d’une heure en moyenne.

Il est déconseillé de manipuler les petits durant la première semaine, sauf bien sûr si la mère ne s’en occupe pas. Mais dans ce cas, leur survie est souvent compromise. Mais rassurez-vous, normalement, la mère s’occupe de ses petits et tout se fait naturellement. Enfin si la femelle a du mal à éjecter un petit ou si les contractions persistent après la mise-bas, il faut contacter rapidement un vétérinaire.

Après la naissance

Les portées comportent généralement de 2 à 6 petits, qui naissent nus et aveugles. Ils pèsent 20 à 40 g. Les petits se nourrissent du lait de la mère, durant trois à quatre semaines. Ils pourront commencer à goûter d’eux même les aliments de la mère au fur et à mesure. Le sevrage se fait autour de 5 semaines d’âge.

Bon à savoir ! Il ne faut s’inquiéter de ne pas voir rester la mère dans le nid avec ses petits. C’est un comportement tout à fait normal, la mère ne reste pas à proximité de ses petits à l’état naturel. Elle ne rejoint le terrier que quelques instants le matin et le soir, le temps de la tétée. En revanche si les petits se plaignent, s’agitent et cherchent à sortir du nid, il est possible que la lapine ne s’en occupe plus mais cela reste rare. Ce serait à vous de prendre le relais !

Les petits se développent vite : ils devraient ouvrir les yeux vers une semaine et vont commencer à avoir des poils rapidement. Vous pourrez commencer à les sociabiliser progressivement, en les habituant d’abord à votre odeur, puis en les manipulant doucement.

N’oubliez pas : si vous n’êtes pas certains de pouvoir faire adopter, placer dans votre entourage, ou bien garder les lapereaux, ne faites pas reproduire vos lapins. Aujourd’hui, bien trop de lapereaux sont abandonnés dans les refuges et ne trouvent pas de famille pour les aimer.

Si vous possédez un couple de lapins et que vous ne souhaitez pas de petits, il faut alors les faire stériliser.

La mise bas des lapines

La mise bas des lapines doit être suivie avec attention. Les petits naissent sans poils et sont donc très vulnérables.

La préparation du nid

Vingt-cinq jours après l’accouplement, il y a lieu de disposer un nid dans la case de la femelle. Ce nid sera garni abondamment de foin ou de paille très sèche et surtout sans aucune trace de moisissure et non poussiéreuse. (Secouez vivement la paille avant de la mettre en place)

Très rapidement la femelle pleine prépare son nid et le garnit de poils qu’elle s’arrache par touffes entières sur les flancs.
Ses mamelles se développent et deviennent gonflées et saillantes sous l’abdomen.
Une femelle ne présentant pas ces signes, dont l’abdomen reste d’un faible volume, doit être considérée comme non fécondée et immédiatement remise au mâle.

La mise bas :

Les lapereaux juste après la naissance se retrouve dans un cocon douillet de poils mise en place par la lapine.

Elle se produit 30 à 31 jours après une saillie si celle-ci est réussie.
La lapine doit être le moins possible dérangée durant cette période cruciale. Si tout est normal, il n’y a pas lieu d’intervenir.
Si des petits lapereaux après la naissance se trouvent à l’extérieur du nid, vivants, il faut les remettre dans le nid en vérifiant à cette occasion s’il n’y a pas de lapereaux morts qu’il faudrait tout de suite éliminer.

Après ces opérations, les poils qui les protégeaient sont remis en place.

Le froid est l’ennemi mortel des petits lapereaux qui naissent nus et doivent rester en permanence dans leur nid durant les 15 premiers jours de leur vie. Ce nid douillet constitue une véritable couveuse dont la température atteint 32 degrés.

Par temps froid les lapereaux restent groupés et recouverts des poils de la mère, mais attention, ils ont toujours tendance à s’enfoncer dans la paille du nid, jusqu’à venir au contact direct du fond du nid. Si ce fond est constitué de ciment, ils se refroidissent très vite. C’est pour cela qu’il est préférable d’installer une boite à nid en bois qui les empêche d’être en contact avec le fond d’un clapier mal isolé.
Par temps très chaud, les lapereaux sortiront prématurément du nid et risquent de ne pas pouvoir réintégrer le nid protecteur lorsque, le soir, la température s’abaisse. Une surveillance permet lors du nourrissage le soir de sauver les égarés.