Table des matières
- Reprendre un chiot après la mort de son chien
- Laissez-vous le temps de surmonter la perte et de faire votre deuil
- Les erreurs à éviter
- Un nouveau membre de la famille
- Je peux l’enterrer dans mon jardin ?
- Mon fils à jeté son poisson rouge dans les toilettes !
- Je suis obligé de laisser mon chien chez le vétérinaire qui l’a piqué ?
- Je peux acheter une concession pour mon chat ?
- Garder les cendres de mon lapin chez moi, je peux ?
- Je suis libre de faire empailler mon perroquet ?
- Des cimetières virtuels pour les animaux
- Le décès de votre compagnon
- Faire face au décès de son chien
- Ne pas contenir sa tristesse
- Savoir lui dire adieu
- Se souvenir des précieux moments passés ensemble
- Perdre son chien peut être plus douloureux que perdre un proche
- Quelles sont les différentes phases lorsqu’on fait le deuil du chien ?
- Quelles sont les fausses idées dont vous devez vous débarrasser pour surmonter le deuil ?
- Conseils pour mieux vivre le deuil de votre chien
Reprendre un chiot après la mort de son chien
Au même titre que la perte d’un parent, la mort du chien est une véritable tragédie pour sa famille. L’adoption d’un nouveau chiot permet à certains de surmonter cette épreuve, mais elle peut mal se dérouler si elle est précipitée ou irréfléchie.
Qu’il soit survenu suite à un accident, une maladie ou à la vieillesse, le décès de son animal de compagnie n’est jamais un évènement anodin dans la vie de famille, bien au contraire. Les sensations de vide et la tristesse qu’il engendre sont tout à fait comparables à ce que l’on ressent après avoir perdu un proche. Si c’est votre cas et si vous envisagez de reprendre un chiot après la mort de votre animal, voici quelques conseils vous permettant de faire en sorte que l’adoption se passe dans de bonnes conditions.
Laissez-vous le temps de surmonter la perte et de faire votre deuil
Il n’y a rien de plus humain que de ressentir de la douleur et du chagrin après la perte de son animal de compagnie. Les chiens sont des membres de la famille. Ils grandissent à nos côtés, partagent nos joies et nos soucis, font tout pour nous faire plaisir et nous aider au quotidien, s’attachent à nos enfants (et réciproquement).
C’est donc un énorme vide qui se crée à la maison et dans notre vie avec leur disparition. Ce vide, chacun y réagit à sa manière : certains décident de ne plus jamais adopter de chien pour ne pas revivre cet épisode douloureux, tandis que d’autres projettent aussitôt d’accueillir un autre animal. Entre les deux, il y a ceux qui préfèrent attendre un moment avant de se remettre à construire des liens avec un chien.
L’essentiel est de bien faire son deuil avant d’envisager une nouvelle adoption. Il est, en effet, important de prendre le temps de » digérer » son chagrin et de savoir s’il l’on est bien prêt à accueillir un chiot. Pour vous aider à faire votre deuil, n’accumulez pas les souvenirs matériels du chien décédé. Limitez-vous à un ou deux objets, en plus des photos et vidéos qui vous permettront de vous remémorer les beaux moments passés avec lui.
Il ne s’agit pas d’oublier votre chien bien aimé, mais plutôt de ne pas rester prisonnier de la tristesse associée à sa disparition.
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Les erreurs à éviter
Vouloir un chien semblable à celui qui a disparu : ne cherchez surtout pas à faire de votre chiot la copie du chien décédé, même s’il est de la même race. Quoi que vous fassiez dans ce sens, il n’aura jamais le même comportement et réagira différemment à diverses situations, ce qui ne signifie pas qu’il a moins de valeur.
Transposer votre tristesse sur le chiot : il est tout à fait naturel d’être triste, voire déprimé, après la perte d’un être cher, mais votre chiot a besoin de toute votre attention. Il peut certes vous aider à surmonter votre chagrin, mais il n’est pas qu’une éponge à sentiments. Si vous lui » imprimez » votre manque d’affection, vous risquez de favoriser chez lui le développement de troubles comportementaux difficiles à corriger.
Rejeter le chiot s’il est trop différent : le nouveau venu peut se montrer moins bon gardien, moins démonstratif (ou au contraire moins calme), moins enclin à rapporter des objets ou moins joueur. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne fera pas valoir d’autres qualités dans des domaines différents. De plus, il aura besoin de temps pour apprendre toutes ces choses.
Un nouveau membre de la famille
Lorsque vous vous apprêtez à accueillir un nouveau chiot, gardez bien à l’esprit que c’est un être unique que vous allez adopter. Il n’est pas le remplaçant du chien décédé ni encore moins son clone. Il aura son propre caractère, ses propres habitudes, ses qualités et ses défauts. Le chiot est appelé à occuper une place au sein de la famille dont il deviendra un membre à part entière.
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Accordez-lui autant de temps et d’affection que possible, sans trop le gâter non plus. Occupez-vous en de manière juste et équilibrée afin de lui offrir la possibilité de s’épanouir au sein de son nouvel environnement. Donnez-lui tout ce dont un chiot a besoin pour construire sa personnalité, s’assurer une bonne croissance et rester en bonne santé.
Profitez de l’expérience que vous avez eue avec votre chien décédé, sans pour autant chercher à reproduire exactement le même rapport que vous entreteniez avec ce dernier.
Je peux l’enterrer dans mon jardin ?
OUI, mais
Libre à vous d’enterrer votre petit compagnon dans votre jardin, à la condition toutefois de respecter un certain nombre de règles. Votre terrain doit être suffisamment vaste pour que la tombe se trouve au moins à 35 mètres des premières habitations et autres points d’eau (puits, sources, ouvrages de captage ou d’adduction des eaux d’alimentation), selon l’article 98 du Règlement sanitaire départemental type.
Par ailleurs, ne mettez jamais le corps de votre lapin, hamster, chat ou petit chien dans un sac plastique. Il faut l’envelopper dans un linge ou l’installer dans une boîte (en bois ou en carton). Vous pouvez également placer sa dépouille à même la terre.
Prenez soin de creuser un trou suffisamment profond (d’au moins 1,20 mètre) afin d’éviter que d’autres animaux viennent gratter à cet endroit et le déterre.
Notre conseil : si vous vivez en lotissement, relisez le cahier des charges afin de vérifier s’il n’édite pas des règles plus strictes.
Pour un animal de plus de 40 kilos, vous n’aurez pas d’autre solution que d’avertir aussitôt un équarrisseur afin qu’il vienne retirer la dépouille de votre animal dans les 48 heures (Article L. 226-6 du Code rural et de la pêche maritime). Les coordonnées des entreprises chargées de la collecte des cadavres d’animaux sont affichées en mairie. Il vous en coûtera de 80 à 180 €.
Mon fils à jeté son poisson rouge dans les toilettes !
C’EST INTERDIT
La loi vous interdit formellement de vous débarrasser de la sorte de Bubulle ou Sushi (Article L. 226-3 du Code rural), même s’il est tout petit. Pas question non plus de le mettre dans la poubelle, de le jeter dans les égouts ou de l’abandonner dans une mare ou dans une rivière (Article 98 du règlement sanitaire départemental type). Vous encourez une amende de 3750 € (Article R. 632-1 du Code pénal). En pratique, les choses sont un peu plus compliquées, car vous ne pouvez être verbalisé que si l’infraction est constatée par un agent de police ou toute personne qualifiée.
Notre conseil : si vous trouvez le cadavre d’un animal, par exemple en vous promenant, ne le touchez surtout pas et prévenez aussitôt la mairie.
Je suis obligé de laisser mon chien chez le vétérinaire qui l’a piqué ?
NON
Si vous ne souhaitez pas récupérer le corps de votre animal, c’est la solution la plus simple, le vétérinaire contactera une société d’incinération afin qu’elle fasse le nécessaire.
Le moins cher est d’opter pour une incinération collective (il vous en coûtera de 40 à 120 €, selon le poids de l’animal). Mais vous ne pourrez pas récupérer ses cendres. Il faut en faire la demande au vétérinaire qui transmettra votre souhait à la société d’incinération.
Vous pouvez également contacter vous-même un crématorium animalier, pour une crémation collective ou individuelle (75 à 200 €).
Notre conseil : pensez à renvoyer à la Société centrale canine (ou féline) la partie B de la carte d’identification de votre animal après y avoir inscrit la date de son décès. Vous pouvez aussi contacter l’I-cad (identification des carnivores domestiques) pour signaler la mort de votre chien, chat ou furet.
Je peux acheter une concession pour mon chat ?
OUI
Il existe une quarantaine de cimetières animaliers répartis sur toute la France, votre mairie vous en fournira les adresses. Les services et les tarifs proposés sont très variables et la fourchette large :
- de 140 à 3500 € pour une concession renouvelable jusqu’à 20 ans ;
- comptez de 160 à 600 € si vous optez pour une inhumation dans un cercueil ;
- environ 400 € dans une fosse en pleine terre ;
- près de 1 000 € dans un caveau en béton.
Ceux qui le souhaitent pourront ensuite y déposer un panneau de bois pour identifier la sépulture, faire poser une pierre tombale ou y placer quelques ornements (gravures, photos sur porcelaine…). Un service de pompes funèbres peut également venir chercher votre animal pour le conduire au cimetière (de 50 à 100 €).
Notre conseil : renseignez-vous au préalable. En effet, outre les chats et les chiens, de nombreux autres animaux (souris, hamsters, poissons, oiseaux et même chevaux) sont aussi accueillis.
Garder les cendres de mon lapin chez moi, je peux ?
VRAI.
Mais à la condition de faire procéder à l’incinération individuelle de votre animal de compagnie dans un centre d’incinération animalier. Si vous optez pour une incinération collective, les cendres ne peuvent pas vous être restituées mais elles seront enfouies dans un site prévu à cet effet.
Il faut compter de 25 à 200 € (selon le poids de votre petit compagnon), auxquels il convient d’ajouter le prix d’une urne (de 30 à 250 € selon la taille et le matériau utilisé).
Le corps de votre animal peut être retiré à votre domicile (ou chez un vétérinaire). Des frais de transport sont éventuellement à prévoir en plus.
Notre conseil : si vous le souhaitez, vous pouvez demander à assister à la crémation de l’animal (uniquement en cas d’incinération individuelle).
Je suis libre de faire empailler mon perroquet ?
OUI
Selon les taxidermistes, la naturalisation permet de conserver « une image en trois dimensions » de son compagnon. Si cette pratique est légale, elle reste toutefois très chère (au minimum 300 €). Il faut également compter un délai d’attente de trois à six mois.
Notre conseil : prenez le temps de la réflexion, ce n’est pas une décision anodine. Par ailleurs, au fil des ans, la bête empaillée perd de son éclat.
Des cimetières virtuels pour les animaux
Il vous est possible d’honorer, sur des sites internet dédiés à cet effet, la mémoire de votre animal disparu. L’inscription est gratuite. En revanche, certaines options (photos supplémentaires, livre de condoléances, tombe virtuelle…) sont facturées.
Le décès de votre compagnon
Malheureusement, un jour ou l’autre, pitou ou minou arrivera en fin de vie. C’est une épreuve difficile que vous pouvez surmonter avec l’aide de professionnels de la santé.
Si, pour abréger la souffrance de votre animal, vous avez recours à l’euthanasie surtout, ne culpabilisez pas. Dites-vous que vous l’avez accompagné jusqu’au bout et que vous lui avez offert la chance de mourir dignement et sans souffrance. C’est une preuve d’amour et de courage de votre part.
Les aimer c’est savoir les laisser partir dans la dignité.
La SPA de Québec offre le service vous permettant de porter au dernier repos votre animal. Soyez sans crainte, tout se fera dans la dignité et le respect de votre compagnon.
Une fois la mort déclarée, un organisme extérieur récupère le corps et gère l’incinération de votre animal. Malheureusement, nous ne pouvons nous permettre d’offrir au client qui le désire d’assister à l’euthanasie de leur animal ou de récupérer ses cendres, car nos locaux ne sont pas adaptés à cette situation. Par contre, si vous voulez assister votre compagnon vous pouvez toujours aller chez votre vétérinaire. Il endormira votre animal avec vous, si vous le désirez. De plus, vous pourrez toujours demander à ce que votre animal puisse être incinéré individuellement moyennant un coût plus élevé. Vous pourriez même demander à obtenir une urne aves ses cendres.
Lorsque votre animal vous quitte, prenez le temps de faire votre deuil. Pour certaines personnes, il est plus facile de faire leur deuil en prenant immédiatement un nouvel animal. Pour d’autres, cela peut prendre plusieurs mois voire plusieurs années. Chaque personne est unique et gère sa peine différemment tout comme chaque animal est unique.
Il est important de se rappeler d’adopter un nouvel animal seulement lorsque l’on se sent prêt. Ceci afin de ne pas comparer le défunt avec le nouvel animal et ainsi ne jamais être pleinement satisfait du petit nouveau. Il aura des qualités et des défauts différents de votre ancien compagnon. Ne le comparez pas au précédent. De cette façon, la nouvelle relation démarrera du bon pied.
Faire face au décès de son chien
Au fil des années, les liens qui nous unissent à nos chiens deviennent si forts que nous finissons par les assimiler à nos enfants, frères ou sœurs. La tristesse consécutive à leur décès est ressentie avec la même intensité et il est tout aussi difficile d’y faire face.
Perdre son chien, c’est perdre un véritable membre de sa famille. La tristesse et le sentiment de vide sont aussi importants que si c’est un parent humain qui est parti. Le décès d’un compagnon canin n’est jamais facile à vivre. Le travail de deuil à accomplir est long et douloureux, mais il est inévitable. Comment faire pour surmonter la mort de son chien ? Comment gérer cette peine et essayer d’aller de l’avant tout en gardant son précieux souvenir à l’esprit ?
Ne pas contenir sa tristesse
Être profondément triste après le décès de son chien est un sentiment des plus humains. Essayer de l’enfouir, de bloquer sa peine et de ne pas la laisser s’exprimer, c’est la pire des choses que l’on puisse faire dans ce genre d’épreuve.
Il faut, bien au contraire, extérioriser sa douleur, pleurer quand on en ressent le besoin. En faisant cela, on a plus de facilité à traverser la première étape du travail de deuil, qui est marquée par le déni de la mort de son compagnon, puis celle de la colère ou de la culpabilité. Celle-ci peut être induite par le sentiment de ne pas en avoir suffisamment fait pour tenter de sauver son chien. Elle peut aussi résulter de la décision prise de l’euthanasier après que toutes les tentatives de le soulager se soient avérées infructueuses.
Certaines personnes réussissent à franchir ce cap au bout de quelques jours seulement, tandis que d’autres ont besoin de plusieurs mois. Chacun doit se donner le temps nécessaire pour y parvenir, sans chercher à enterrer ses sentiments, ni précipiter les choses.
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Savoir lui dire adieu
Certains rituels peuvent nous aider à faire notre deuil et à mieux accepter la disparition de l’animal. Les cérémonies funéraires sont dans cet ordre d’idée. Le fait de tout mettre en œuvre pour saluer sa mémoire, lui dire adieu, avant de l’enterrer par exemple, peut apporter un certain réconfort.
La présence de proches apporte un soutien considérable, exactement comme lors d’un service funéraire destiné à un humain décédé.
Se souvenir des précieux moments passés ensemble
Son arrivée à la maison, son 1er anniversaire, les promenades en bord de mer, en forêt… Même les petites bêtises qu’il a faites et qui, après coup, nous ont fait sourire. Tout ceci constitue des souvenirs précieux et merveilleux qu’il est essentiel de conserver et de se remémorer.
Penser aux meilleurs moments passés ensemble contribue énormément à digérer son départ, son absence. Les objets qui lui ont appartenu, ses jouets, ses photos, les vidéos où on le voit jouer, courir, se chamailler avec les autres, nous aident à rester positifs quand nous en ressentons le besoin.
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Si vous vous sentez prêt à reprendre un chien, faites-le pour aimer un nouvel être au caractère unique. Il ne faut absolument pas rechercher le souvenir de votre chien décédé auprès de ce nouveau venu. Découvrez tous nos conseils pour reprendre un chiot après la décès de son chien.
Perdre son chien peut être plus douloureux que perdre un proche
Temps de lecture: 2 min — Repéré sur Quartz
Selon une étude menée par GfK, la moitié de la planète possède un animal de compagnie, pourtant seuls les chiens peuvent prétendre au titre de meilleur ami de l’homme. Cette relation homme-chien très spéciale dure depuis près de 30.000 ans.
« Ma femme et moi venons de vivre une des expériences les plus déchirantes de toute notre vie: l’euthanasie de notre chienne Murphy. Je me rappelle avoir croisé son regard juste avant qu’elle prenne son dernier souffle. Ses yeux exprimaient à la fois de la confusion et du réconfort. Mais tout allait bien, nous étions à ses côtés », raconte Frank T. McAndrew pour Quartz.
Une étude dirigée par le département de psychologie de l’université du Lancashire central, montre que pour la plupart des propriétaires, la perte d’un chien peut se révéler aussi difficile à surmonter que celle d’un être cher.
Malgré tout, comme le souligne Quartz, il n’existe pas de rituels de deuil, d’avis de décès dans les journaux ou de services religieux pour nos animaux de compagnie –ce qui n’aide pas à faire son deuil ni à surmonter la perte de nos compagnons.
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Quart explique que les chiens sont la seule espèce à avoir évolué spécialement pour devenir nos compagnons et nos amis. L’hypothèse de la domestication développée par l’anthropologue Brian Hare explique la transformation des loups gris –ancêtres des chiens– en animaux sociables avec qui nous interagissons comme avec d’autres êtres humains.
En 2016, une étude révélait que les chiens étaient capables de reconnaître différentes personnes et d’apprendre à interpréter les émotions humaines juste en observant nos expressions faciales. D’autres recherches ont aussi montré que les propriétaires de chiens étaient plus heureux que la moyenne.
« Dans certains cas, les propriétaires de chiens peuvent retirer une plus grande satisfaction affective de la part de leur animal de compagnie que de la part d’un autre être humain. L’amour inconditionnel des chiens envers leurs maîtres n’est en aucun cas comparable avec tout autre type de relation interhumaine », écrit John Archer, auteur de l’étude.
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La psychologue Julie Axelrod a écrit que « perdre son chien c’était perdre bien plus qu’un animal de compagnie »: on perd un amour inconditionnel et un compagnon qui offre du confort et de la sécurité.
Un tel décès perturbe aussi les habitudes de toute une famille –plus que la mort d’un ami ou d’un proche ne le ferait. Pour certains propriétaires, le quotidien tourne autour des besoins de leur animal de compagnie: croquettes, toilettage, promenade… Et de fait, une étude a témoigné du fait que les changements d’habitudes font parties des sources principales de stress chez l’être humain.
En 2016, un étude dévoilait que juste après la mort d’un animal de compagnie, les propriétaires vont interpréter ou imaginer des bruits ou des mouvements comme étant ceux de leur animal décédé –ce qui montre à quel point le lien chien-homme peut être puissant. Ces animaux ne sont pas « juste des chiens ».
Malgré le bien-être que l’on ressent dans la compagnie du chien, il arrivera bien un moment ou vous serez obligé de vous séparer de lui. Eh oui! Comment réagir dans une situation aussi difficile et faire le deuil, surtout lorsqu’on a été en compagnie du chien pendant de longues et belles années? Comment surmonter cette épreuve difficile?
Quelles sont les différentes phases lorsqu’on fait le deuil du chien ?
Faire le deuil de son chien n’est pas anodin comme plusieurs personnes le pensent. Au contraire, ce moment vous permet de stabiliser vos émotions qui ont certainement été bousculées par la disparition subite du chien auquel vous étiez attaché pendant longtemps.
Toutefois pour réussir à passer cette épreuve, vous devez considérer les différentes phases par lesquelles vous allez passer. Le fait de connaître les différentes phases vous permettra de les accepter et de mieux les vivre.
Première phase : phase de la culpabilité
Durant cette phase, vous vous sentirez certainement responsable de la mort de Toutou. Vous vous demanderez s’il n’y a pas quelque chose que vous auriez pu faire pour éviter sa mort. Peut-être vous auriez dû arriver plus vite chez le vétérinaire; peut-être si vous aviez été un peu plus vigilants; peut-être si vous lui avez évité cet aliment? Toutes ces questions assailliront vos pensées pendant les premiers jours après le décès.
Deuxième phase : L’expression de la colère
C’est un moment où vous allez en vouloir à la cause de la mort. Que ce soit la maladie, l’automobiliste qui a renversé votre animal ou même le vétérinaire qui était censé sauver le chien. Vous penserez à plusieurs personnes, à plusieurs causes et vous vous direz que s’il y avait eu telle ou telle action, Toutou aurait pu survivre.
Troisième phase : la phase de déni ou de refus
Durant cette phase, le propriétaire endeuillé ne réalise pas encore la mort de son animal. C’est un moment où il continue de se persuader que l’animal n’est pas mort. Il lui faudra quelques jours encore pour réaliser que c’est vraiment terminé.
Quatrième phase : Phase de dépression
Après la phase de déni vient la période où le maître se rend compte que son chien est vraiment mort. Il commence alors à souffrir de son absence.
Il est important de savoir que pour ces différentes phases, il n’y a pas de délais définis, mais en fonction de la personnalité de chacun, les phases seront plus ou moins longues. Mais, si vous avez des informations sur ces différentes étapes, vous comprendrez mieux vos réactions ou celles de votre proche endeuillé.
Quelles sont les fausses idées dont vous devez vous débarrasser pour surmonter le deuil ?
Lorsqu’on a un chien et que celui-ci décède, on peut croupir sous le poids de la culpabilité à cause de certaines pensées qui nous retiennent dans la tristesse. Toutefois, si vous voulez sortir du deuil, vous devez confronter ces pensées et les surmonter.
Voici les pensées dont vous devez vous débarrasser :
» Ce n’est qu’un chien, pas besoin de se faire du souci pour cela «
En voulant pleurer la disparition de votre chien bien aimé, il se peut que certains membres de votre famille ou les personnes qui vous entourent n’accordent pas assez d’importance à sa mort comme vous. Certaines d’entre elles vous diront simplement que “ce n’est qu’un chien”. Oui, même si pour eux ce n’est qu’un chien, cela ne doit pas vous empêcher de pleurer votre animal. Alors, essayer de dépasser cette pensée et ne vous culpabiliser pas de pleurer un animal qui a eu de l’importance pour vous.
» C’est votre faute si Toutou est mort «
Peu importe ce qui est arrivé, ne vous culpabilisez pas et ne rejetez pas la faute sur vous. Dans le cas contraire, vous n’arriverez jamais à surmonter le deuil. Même si vous avez fait une erreur (vous avez peut-être donné un mauvais aliment à Toutou sans le savoir qui a causé un malaise, puis un décès), vous devez vous pardonner et vous dire que vous avez fait ce qui est en votre pouvoir.
» Vous avez été un mauvais maitre «
Pour lutter contre cette idée, vous devez savoir qu’il n’existe pas de maitre parfait. Chaque maitre a des forces et des faiblesses.
La suite des paragraphes vous donne des conseils pratiques afin que vous sachiez faire le deuil de votre animal.
Conseils pour mieux vivre le deuil de votre chien
Ne soyez pas pressé : ne vous précipitez pas pour surmonter le deuil de votre chien, mais prenez le temps qu’il faut. Laissez à votre âme le temps de se séparer et de guérir des blessures qui ont été causées par la disparition subite du chien. Une fois que vous prendrez le temps qu’il faut, votre douleur s’estompera petit à petit.
Soyez bien entouré : lutter pour sortir d’un deuil requiert que vous soyez bien entouré. En effet, avoir des personnes qui sont déjà passées par ce que nous vivons nous aide à trouver du réconfort en sachant que nous ne sommes pas seuls et que, si d’autres ont pu s’en sortir, nous le pouvons aussi. Cherchez des amis qui pourront vous écouter et ignorez les commentaires des personnes qui n’arrivent pas à vous comprendre.
Pleurez et ne vous retenez pas : les larmes peuvent vous aider à guérir. Alors, pas besoin d’avoir peur de pleurer. Exprimer votre tristesse vous permettra de vous sentir plus léger.
Faites une sépulture pour votre chien : Le fait d’avoir un lieu d’enterrement pour Toutou vous aidera à accepter l’idée selon laquelle vous avez honoré sa mémoire. Vous pouvez par exemple organiser une petite cérémonie funéraire et inviter des amis proches. Même si vous n‘avez pas pu retrouver le corps de votre chien, vous pouvez quand même lui faire une sépulture symbolique qui vous permettra de vous recueillir si vous en avez envie.
Gardez de bons souvenirs : Afin de faire revenir le sourire sur votre face, pensez aux bons moments que vous avez passés avec l’animal et partagez-les aux personnes qui vous sont proches. Vous verrez que vous retrouverez petit à petit le sourire.
Trouvez de bonnes activités qui vous donneront envie de continuer à vivre : un voyage, du sport, une randonnée dans les montagnes, des cours de danse ; voici autant d’activité que vous pouvez faire pour échapper à la dure réalité de la solitude qui s’installe après le décès de Toutou. Ces activités vous permettront aussi de reprendre goût à votre vie quotidienne.