Table des matières
- Comment faire face à la perte de son chat ?
- Deuil : comment mieux supporter la disparition de son chat ?
- Accepter les étapes du deuil
- Affronter l’incompréhension de ses proches
- 5 conseils pour aider à faire le deuil de son animal de compagnie
- Connaître et respecter le processus de deuil d’Elisabeth Kübler-Ross en 5 étapes
- Passer outre l’incompréhension de l’entourage et s’entourer de proches bienveillants
- Avoir recours à un « rituel » pour accepter le décès et y faire face
- Prendre du temps pour soi
- Ne pas se précipiter pour adopter un nouvel animal
- Faire le deuil de son animal de compagnie
- Comment surmonter la mort de son chat ou de son chien ?
- Pleurer sans honte
- Partager sa peine
- Rendre hommage à son animal
- Pensez à vous
- Les chats en deuil
- La réaction des autres chats
- L’odeur du copain est toujours là
- Signes de deuil
- Comment les aider ?
- Des moments privilégiés
- Service de soutien suite à la perte de votre animal
- Redoubler de tendresse
- Faire le deuil de son chat
- Mon chat est mort : comment surmonter son décès ?
- Savoir dire adieu à son chat décédé
- Faire le deuil d’un chat avec les enfants
- Reprendre un animal pour faire le deuil de son chat, pourquoi pas ?
Comment faire face à la perte de son chat ?
Après de longues années passées en sa compagnie, la perte d’un chat est une véritable épreuve de vie. Pour que le chagrin soit dépassé, il faut commencer par l’accepter pour, ensuite, ne garder que le bon souvenir de cette précieuse compagnie animale.
Fidèles, affectueux et indépendants, les chats font partie des animaux de compagnie préférés des Français. Lorsqu’ils disparaissent, faire le deuil de leur présence et de leur affection est une étape complexe et douloureuse. Pour que le chagrin fasse place au souvenir heureux, il ne faut pas négliger certaines étapes.
Deuil : comment mieux supporter la disparition de son chat ?
Trouver une compensation affective
Au quotidien, la discrète présence d’un chat devient vite habituelle. Lorsque celui-ci disparaît, le propriétaire réalise soudain à quel point son animal de compagnie l’apaisait. L’attachement d’un propriétaire pour son chat est réciproque et bienfaisant. Après la perte d’un chat, il est important de chercher autour de soi à retrouver une affection réconfortante, mais différente, pour pallier ce manque douloureux.
Reprendre le cours de sa vie
Dans les semaines et les mois qui suivent la perte d’un chat, le quotidien nous ramène souvent malgré nous à un chagrin qui nous submerge. Son panier, sa gamelle et même quelques poils qui traînent nous empêchent de faire cet indispensable deuil. Ranger ses affaires ne signifie pas le rayer de notre vie. Reprendre le cours de sa vie et avancer est la meilleure méthode pour garder de lui un souvenir heureux et moins difficile.
Accepter les étapes du deuil
Alors que certains considèrent leur chat comme un véritable membre de la famille, sa perte est un véritable chamboulement émotionnel. Pour le vivre naturellement, il faut accepter son chagrin et laisser passer différentes étapes indispensables : le déni, la colère, la tristesse et, enfin, l’acceptation qui est la dernière étape sine qua non pour rééquilibrer ses émotions. La durée de ces étapes dépend bien sur des individus, de leur émotivité et de l’importance de leur relation avec l’animal disparu.
Affronter l’incompréhension de ses proches
Face à la perte d’un chat, certaines personnes se montrent peu compréhensives, particulièrement si elles n’ont jamais possédé d’animaux domestiques. Partager 5, 10 ou 15 ans de son quotidien avec un animal est un véritable parcours de vie commun qu’il est normal de considérer avec beaucoup d’émotion. Il n’y a aucune honte à souffrir de la perte d’un chat. Cette sensibilité est spontanée et naturelle, n’en déplaise à certains individus.
Faut-il reprendre un animal après la perte de mon chat ?
Avant de reprendre un animal domestique, il convient de laisser passer naturellement le travail de deuil. Adopter immédiatement un animal ne servirait qu’à compenser la perte de son chat et à continuer à le faire vivre au travers d’un autre. Tous les animaux sont différents, leur caractère et leur personnalité font d’eux des compagnons à part entière. Le nouveau chat doit être traité comme un nouveau membre de la famille et non pas comme la réincarnation du précédent.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 02 septembre 2015
5 conseils pour aider à faire le deuil de son animal de compagnie
Le deuil d’un être cher est une des situations les plus difficiles de notre vie, et la mort d’un animal de compagnie en fait partie. Voici quelques conseils pour accepter et traverser ce moment difficile de deuil.
Connaître et respecter le processus de deuil d’Elisabeth Kübler-Ross en 5 étapes
La psychologue Elisabeth Kübler-Ross a identifié et formalisé 5 étapes dans le processus de deuil. Ces étapes, une fois discernées, peuvent aider à affronter le deuil en acceptant de les vivre.
Le déni
C’est la phase où l’on rejette, consciemment ou non, la mort de l’animal. On ne se sent pas capable de faire le deuil. La mort est si dure à accepter, que l’on n’y croit pas réellement ; “Non ce n’est pas possible, il n’est pas mort”. Pour ne pas s’enfermer dans cette phase, il faut se débarrasser des affaires de son compagnon disparu. On peut garder par exemple un collier souvenir et bien sur quelques photos. Cependant il est préférable de ne garder ni son panier, ni ses jouets, ni ses gamelles. En effet ils ne feront que raviver la douleur du deuil en les voyant au quotidien.
La colère
Un sentiment d’injustice nous envahit. On se sent coupable de la mort de son animal. On ressasse alors toutes les choses négatives qu’on a pu dire ou faire dans ses derniers moments, on regrette. Il faut arriver à sortir de cette étape du deuil en se rassurant. On n’est en aucun cas responsable de la mort de son animal et celui-ci ne nous en veux pas.
Le marchandage
Pendant cette période, on est tellement angoissé de se retrouver sans son fidèle compagnon que l’on cherche à “négocier” auprès d’une entité irréelle à retourner au moment où l’animal était encore présent et vivant. Cette expression de sentiments négatifs durant cette période du deuil peut engendrer une forte sensation de désespoir.
La dépression
Cette étape du deuil est encore douloureuse et difficile à traverser, elle se caractérise souvent par une profonde tristesse, de grandes remises en question et une sensation de désespoir dont on ne sortira jamais. Bien sur cette étape, comme les précédentes et aussi dures soient-elles, ne sont que temporaires (qu’importe leur durée).
L’acceptation
Cette phase rend l’avenir plus lumineux qu’il ne l’était dans les étapes précédentes, on intègre et accepte le décès de notre animal et on commence à aller mieux. On réussit à se sortir du gouffre de souffrance intense, on se libère de la douleur de cette perte et on arrive enfin à réorganiser son quotidien sans son compagnon à 4 pattes. On sort enfin progressivement de la période de deuil.
Passer outre l’incompréhension de l’entourage et s’entourer de proches bienveillants
La perte d’un animal provoque une douleur et une tristesse parfois aussi intense que la perte d’un proche humain. Faire le deuil de son fidèle compagnon peut se révéler extrêmement difficile. Mais certaines personnes ne comprennent pas la place que peut tenir un animal dans une vie et les liens très fort que l’ont peut développer avec eux.
Cela peut engendrer de l’incompréhension voir des moqueries de la part de l’entourage, qui sont bien entendu un grand frein à la guérison face au deuil de son animal. Il faut donc apprendre à passer outre les remarques désobligeantes de l’entourage. Pendant un certain temps peut-être vaut-il mieux s’entourer de personnes compatissantes qui comprendront la situation que l’on est en train de traverser.
La tristesse dans cette situation est tout à fait normale, il ne faut pas avoir honte de son chagrin. La perte de son animal est un véritable processus psychologique et moral, qui nécessitera chez certaines personnes un réel travail sur soi et qui demandera beaucoup de temps.
Ne pas hésiter à chercher de l’aide et du soutien pour faire son deuil auprès de professionnels, comme son vétérinaire, son médecin, ou bien même un psychologue…etc.
Avoir recours à un « rituel » pour accepter le décès et y faire face
Pour affronter la mort de son animal et en faire le deuil comme il se doit, il est fortement recommandé d’avoir recours à un ou des rituel(s). Il faut dans un premier temps penser à choisir comment on souhaite disposer du corps de l’animal, inhumation (lire ce que dit la loi) ou incinération, où, quand et comment.
Mieux vaut prendre cette décision du vivant de l’animal, afin d’être plus serein et « préparé » quand le décès survient. Au delà de l’aspect “pratique” de la gestion du corps, c’est un acte rituel qui va permettre de faire face à la perte de l’animal. Mais aussi de lui rendre un dernier hommage et lui dire au revoir. Ne pas oublier le ou les autres animaux de la famille qui vivent eux aussi une période de deuil.
Ne pas donc le laisser de côté ou au contraire trop le privilégier durant ce laps de temps. Il faut l’accompagner tout doucement.
Prendre du temps pour soi
Notre animal fait partie de notre quotidien. Bon nombre de nos actions de la journée sont rythmées en fonction de lui. La très grande proximité physique et affective que nous avons avec eux est souvent rompue de manière brutale suite à leur décès. Il est donc normal de se sentir déboussolé et de ressentir un vide immense.
Il est nécessaire de se réacclimater à la vie quotidienne sans son compagnon à quatre pattes et de prendre du temps pour soi. Une fois cette période difficile passée ou diminuée, démarrer de nouvelles activités peut être une bonne idée. Un sport, des balades, de l’art, un voyage…
Cela permettra de se changer les idées, de prendre l’air, de s’échapper du chagrin pour pouvoir reprendre sa vie sereinement.
Ne pas se précipiter pour adopter un nouvel animal
La question de “Reprendre un animal ?” viendra bien assez tôt, il ne faut cependant pas trop se précipiter. Lorsque l’animal défunt a été accompagné jusqu’à son dernier souffle, un processus de “pré deuil” a été effectué. Il sera donc peut être plus facile de reprendre un animal par la suite.
Adopter un nouvel animal trop tôt pourrait lui donner un rôle de “pansement” qui lui serait extrêmement nuisible. Lorsque la mort de l’animal est survenue de manière brutale, le deuil sera d’autant plus difficile à faire. Dans les deux cas, il est préférable de prendre son temps avant de reprendre un animal. Quand le moment sera venu, on préférera prendre un animal physiquement différent de l’animal que l’on vient de perdre. Une race, une couleur, un sexe différent.
Pour mettre une barrière entre les souvenirs avec l’animal décédé, et les nouveaux souvenirs que l’on va créer avec le nouvel arrivant. Chaque situation est différente et chaque personne vit le deuil à sa manière. Ces conseils ne sont que quelques unes des nombreuses possibilités pour pouvoir faire face au deuil, chacun doit avant tout avancer selon son propre ressenti.
Coline de Nidoo.
Faire le deuil de son animal de compagnie
» Ce n’est qu’un animal, il n’y a pas mort d’homme « , » Ne te mets pas dans des états pareils pour un chat « , » Tu n’as qu’à en reprendre un autre « … Des remarques fréquentes qui font du mal et mettent parfois en colère. Ce regard sévère, Valérie a dû y faire face lorsqu’elle a perdu son chien de quinze ans. » Comment oser dire que ce décès est à relativiser ? Cette disparition a été plus importante que celle de mes grands-parents. Mon chien vivait avec moi 24/24h, il était mon éponge à émotions, mon repère au quotidien « .
C’est justement ce rapprochement avec la perte d’un proche qui est souvent critiqué par ceux qui ne saisissent pas ce qu’implique la mort d’un animal de compagnie. » Il est souvent très difficile de faire part de son désarroi. Les personnes qui n’ont jamais vécu de relation intense avec un animal ne peuvent pas comprendre le bouleversement et la souffrance ressentis « , analyse la vétérinaire Marina von Allmen. Pourtant, il est important de considérer à sa juste valeur la douleur causée par cette perte. » Pour certains la mort d’un animal de compagnie sera effectivement plus douloureuse que le décès d’un parent. Cette peine est propre à chacun et dépend de son histoire de vie. On ne peut pas comparer et hiérarchiser les souffrances des autres « , ajoute la thérapeute du deuil Martine Golay Ramel.
Lorsque son lapin Nuage est décédé, Alexia a été anéantie. Les moqueries de ses camarades de lycée ont aggravé son sentiment de solitude. » Mes amies se moquaient de moi. Une d’entre elles a même osé me mettre ses gants en angora sous le nez parce qu’elle trouvait ça drôle. » Une attitude cruelle qui illustre bien l’incompréhension de certains face à la mort d’un animal. Pour Camille, le pire était la question systématique : » Et ça vit combien de temps un cheval ? » Comme si sa durée de vie le définissait. » Les gens ne comprennent pas que lorsqu’il est décédé, c’était comme si on m’avait coupé les jambes « . Une image forte, reflet là encore de l’importance qu’un animal peut avoir dans la vie de son propriétaire. Et ce, quel qu’il soit : un passionné d’oiseaux, un cavalier qui perd son cheval ou encore un propriétaire dont le chat décède. » Le degré de souffrance ne dépend pas de la race ou la grosseur de l’animal, ni même de sa durée de vie,confirme la thérapeute Martine Golay Ramel. Certes, le lien s’approfondit dans le temps, mais la perte, elle, est liée à l’expérience personnelle. »
S’il est difficile de parler de cette peine autour de soi, c’est pourtant essentiel, selon Marina von Allmen. » Se taire ne fait qu’aggraver et intensifier son désespoir, compliquer et prolonger le processus de deuil. Des émotions enfouies et tues s’impriment au plus profond de notre être pour refaire surface régulièrement. » Et si son entourage ne comprend pas cette douleur, ou qu’il ne sait pas comment aider, mieux vaut se tourner vers le vétérinaire, un groupe de parole, un professionnel de l’accompagnement du deuil ou même un psychologue, pour ne pas avoir à surmonter seul cette épreuve.
Comment surmonter la mort de son chat ou de son chien ?
Faire face à la mort de son chat ou son chien, ce membre à part entière de la famille qui nous a accompagnés pendant des années, est toujours un moment extrêmement difficile. Faire le deuil de son animal, que sa mort soit accidentelle ou non, ne se fait pas en un clin d’oeil.
Accepter la disparition de son compagnon bien-aimé prend du temps, surtout lorsqu’on ignore comment gérer la situation, tant d’un point de vue pratique qu’émotionnel.
« Peu importe la façon dont ça se produit, nous ne sommes jamais prêts émotionnellement pour la mort d’un bien-aimé animal de compagnie » souligne le professeur Wallace Sife, psychologue et fondateur de l’Association pour la perte et le deuil d’un animal de compagnie de New York (Association for Pet Loss and Bereavement).
Pleurer sans honte
Pleurer son animal disparu est tout à fait normal, et ceux qui ne le comprennent pas sont à fuir de toute urgence ! Les moqueries et sermons ne sont vraiment pas les bienvenus en un tel moment.
Déni, colère, tristesse, acceptation : le deuil d’un animal, comme celui d’un ami, d’un parent, se fait en plusieurs étapes. Celles-ci peuvent prendre plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Personne ne réagit de la même façon.
Il est également important de surmonter sa culpabilité, lorsqu’on a dû faire euthanasier son animal notamment, ou lorsqu’il a perdu la vie dans un accident.
Accepter son chagrin, ne surtout pas tenter de réfréner ses émotions : voilà deux principaux conseils donnés par les psychologues.
Partager sa peine
Il est important de pouvoir parler, exprimer sa peine, la partager avec des proches qui la comprennent, et d’éviter les personnes qui ne comprennent pas que l’on puisse pleurer un animal.
Vous songez à adopter un autre chien ou un autre chat ? Prenez bien le temps de réfléchir. Ce nouveau-venu ne remplacera jamais votre compagnon disparu. Mais il pourra vous apporter beaucoup de réconfort et de bonheur si vous le choisissez et l’aimez pour ce qu’il est, et non ce qui en lui vous rappelle votre ancien animal.
Rendre hommage à son animal
Honorer la mémoire de son chien ou son chat disparu en organisant une cérémonie par exemple, peut être réellement thérapeutique.
Les entreprises offrant de vrais services funéraires pour les animaux se développent.
> Lire notre interview de la fondatrice de Dignami
Si vous souhaitez enterrer votre animal dans votre jardin, pourquoi ne pas lui offrir une seconde vie avec le cercueil Coffin, un très beau concept en cours de concrétisation, que nous vous présentions voilà quelques semaines ?
> Coffin : les créateurs du cercueil écologique nous parlent de leur projet
Pensez à vous
Pour surmonter son chagrin, rester seul chez soi, se punir en se renfermant sur soi-même n’est pas la bonne solution.
Lorsque l’on traverse une telle épreuve, il est important de penser à soi, de se faire plaisir. Offrez-vous de bons repas, un petit voyage, un massage, faites du sport… Peu importe, pourvu que cela vous fasse du bien.
Les chats en deuil
On s’intéresse peu aux chats en deuil, car ils sont toujours considérés comme des animaux de nature indépendante et » sauvage « . Mais les chats manifestent bel et bien des changements de comportement qui peuvent parfois être difficiles à comprendre lors de la disparition d’un compagnon félin.
Lorsque les animaux sont très liés, ils sont plus susceptibles d’être marqués par la disparition de leur compagnon. Même les chats qui se battent constamment peuvent pleurer la perte de leur partenaire. Nous ne saurons jamais si les chats comprennent ce qu’est la mort, mais ils remarquent très bien lorsque leur compagnon est absent et si quelque chose a changé à la maison. La détresse du propriétaire après la perte d’un animal peut également se transmettre au chat, s’ajoutant alors à la confusion qu’il ressent déjà.
Comment aider ses chats à faire face à la disparition d’un de leurs compagnons, et comment affronter soi-même la mort de son compagnon félin ? Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat, nous parle du deuil chez le chat, mais aussi du deuil du chat chez son maître et nous livre de précieux conseils.
La réaction des autres chats
Quand nous possédons plusieurs chats, que nous appellerons communauté, il arrive un jour malheureux où l’on doit faire face au départ d’un de nos chats. Et là, nous sommes tristes, mais la communauté entière aussi.
Nos petits félins sentent l’odeur du compagnon décédé, ils le cherchent, ils sentent » la mort » du copain, et peuvent parfois avoir des réactions inattendues telles que des crachements, des feulements, de la peur, de la colère etc.
Mettons-nous dans les pattes de nos chats : l’odeur du copain est là, mais le copain se cache, on ne le voit pas, il n’est pas à sa place habituelle. Et son odeur, elle, n’est pas comme avant, elle sent la peur, la maladie, voire la mort…
Le chat cherche, mais ne trouve pas et suivant son caractère et son niveau de stress, sa réaction peut différer, comme chez les humains. Souvent j’entends : » j’ai tout nettoyé lavé parfumé, rien à faire il cherche encore son copain » et c’est normal. Mais nettoyer ne facilite rien au chat restant ou à la communauté…
L’odeur du copain est toujours là
En effet, si l’odeur disparaît brutalement par endroits ou se retrouve masquée, le chat se pose encore plus de questions et file droit dans le stress, d’autant plus que, aussi bien que nous fassions, l’odeur reste dans les murs, les plinthes, les joints de carrelage et les meubles.
En laissant l’odeur intacte, elle va naturellement s’estomper, et la communauté pensera que le copain disparu s’éloigne, et va pouvoir comprendre que son odeur disparaît avec lui, le deuil se fera d’autant mieux.
Il faut donc aider la communauté dès le départ du compagnon en retirant ses affaires propres (gamelles coussin, panier, etc).
Signes de deuil
Il est impossible de prévoir la réaction d’un chat face à la disparition d’un compagnon. Certains chats semblent complètement indifférents tandis que d’autres semblent plutôt heureux d’en être débarrassés. D’autres chats en revanche s’arrêteront de manger, perdront tout intérêt pour leur entourage et resteront immobiles à fixer le vide ; ils semblent alors déprimés. Certains chats subissent également des changements de personnalité ou de comportement lorsque leur compagnon disparaît.
Très peu de recherches ont été réalisées sur le deuil des chats. Mais un sondage réalisé par une société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux a établi que les chats :
- mangeaient moins,
- dormaient plus
- et miaulaient plus après la mort d’un compagnon félin.
La bonne nouvelle est que sur les 160 foyers interrogés, tous les animaux ayant perdu un compagnon ont retrouvé leur comportement habituel au bout de six mois.
Comment les aider ?
Vous pouvez faire beaucoup pour aider un chat à surmonter un deuil. Minimiser les changements donnera le temps à votre chat de mieux faire face à la disparition de son compagnon félin. Maintenez les mêmes habitudes qu’auparavant. Le changement de ses heures de repas ou simplement le déplacement de vos meubles peut lui occasionner encore plus de stress. Il se peut qu’un chat en deuil perde l’appétit.
Un chat qui refuse de manger pendant plusieurs jours est potentiellement en danger de lipidose hépatique, une maladie mortelle du foie. Encouragez votre chat à manger en réchauffant légèrement sa nourriture. Vous pouvez aussi y ajouter un peu d’eau ou du jus de viande. Asseyez-vous près de lui à l’heure du repas pour le rassurer. Ne soyez pas tenté(e) de changer son alimentation pour stimuler son appétit. Cela pourrait provoquer des troubles digestifs. Si votre chat ne mange pas pendant trois jours, consultez votre vétérinaire.
Des moments privilégiés
Passez plus de temps à le brosser, le caresser et jouer avec. Cela créera une association positive au changement ressenti par votre chat à la maison. N’essayez pas de remplacer un chat disparu tout de suite. Il est peu probable que votre chat accueille bien un nouveau venu s’il est encore perturbé par l’absence de son compagnon de longue date.
Un nouveau chat pendant cette période ne serait qu’une source de stress supplémentaire. Tout changement de comportement important devra être examiné par votre vétérinaire, au cas où cela cacherait un problème physique. Un comportementaliste pourra également vous aider à résoudre les problèmes de comportement de votre chat.
Service de soutien suite à la perte de votre animal
Aider votre chat à surmonter sa peine peut être difficile. Encore plus si vous-même avez du mal à vivre la perte de votre chat. Il faut en parler avec quelqu’un ayant vécu la même expérience. Quelqu’un qui sait à quel point la perte d’un animal de compagnie peut être douloureuse, peut parfois vous aider à surmonter votre peine.
Redoubler de tendresse
Il faut aussi redoubler de câlins…d’autant que dans ces moments là, nous aussi avons envie de profiter des chats présents. On sait, et surtout on sent qu’ils nous comprennent, on a besoin de se consoler mutuellement. Alors n’hésitez pas !
Parlez au chat, dites-lui que vous êtes là que vous avez aussi de la peine, comme lui. Il comprend votre tristesse, il sera aussi plus demandeur de moments intimes avec vous.
A lire également : La vérité sur le chat et rien que la vérité ! (Partie 1)
L’immense majorité d’entre nous aimons nos animaux de compagnie au même titre que nous aimons les membres de notre famille ou nos amis. Les perdre représente ainsi une indescriptible souffrance et créé un grand vide dans notre vie.
Tout comme pour la mort d’un être cher, la mort de notre compagnon suppose une difficile période de deuil, qui est souvent sous-estimée voire moquée par ceux qui n’ont pas d’animaux. Pourtant, ce processus de deuil est bel et bien nécessaire pour pouvoir se remettre de cette perte et beaucoup ne savent pas comment surmonter la mort d’un chien ou d’un chat.
Source: @EverydayHealth
La perte d’un compagnon de vie
Un animal de compagnie compte autant qu’un humain. Notre animal ne nous juge pas, ne nous trahit pas, et nous aime quoi que nous fassions. Tout au long de sa vie, nous créons des liens et des souvenirs forts avec notre compagnon canin ou félin.
Nous pouvons ainsi avoir l’impression qu’il est notre meilleur ami. En particulier s’il fait partie de la famille depuis que l’on est enfant.
Amélie raconte à propos de son chien : « Ça a été le coup de foudre. J’ai le sentiment que nous sommes connectés. »
C’est justement parce qu’ils occupent cette place cruciale dans notre vie que leur décès nous semble si douloureux et instaure un sentiment de vide.
Les autres ne peuvent pas comprendre
« Tu peux en racheter un ! » est un exemple du genre de commentaires que l’on entend – et qui n’aident pas du tout – de la part de nos connaissances qui ne peuvent pas comprendre ce que nous endurons lorsque du décès d’un chien ou d’un chat.
Lorsque Valérie a perdu son chien âgé de 15 ans, elle a dû faire face à des remarques similaires. Pour elle, la perte de son compagnon a été aussi voire plus douloureuse que celle de ses grands-parents. « Il était avec moi 24h/24. C’était mon partenaire de vie. Je lui disais tout. »
Si l’on n’a pas d’animal de compagnie avec lequel on a développé un lien fort, il est impossible de comprendre la souffrance que sa mort peut causer.
Source: @BostonGlobe
Malgré tout, continuer d’en parler
Même si cela peut être difficile, c’est vital de parler de cette perte et de la souffrance qu’elle cause. La vétérinaire Marina von Allmen affirme :
Tout garder pour soi ne fera qu’augmenter notre sentiment de désespoir, ce qui prolongera la durée de notre deuil. Si nous refoulons nos émotions, elles risquent de ressortir plus tard dans d’autres circonstances.
Si vos amis ne comprennent pas ce que vous endurez, vous pouvez alternativement vous tourner vers un vétérinaire, un groupe de soutien ou même un psychologue, tant que vous n’affrontez pas cela seul. Votre chagrin est légitime, il est normal de se sentir triste et de ressentir le besoin d’en parler parfois.
Acceptez vous émotions
Lorsque nous pleurons la perte d’un animal de compagnie, nous passons généralement par plusieurs étapes, comme avec la perte d’un être cher. On peut alternativement ressentir du déni, de la colère, de la culpabilité, de la tristesse et enfin à la résignation.
Il faut accepter l’idée que ces émotions peuvent survenir à tout moment et dans n’importe quel ordre, et rien ne sert de lutter contre cela. Au contraire, il faut les accepter pour pouvoir les surmonter et tourner la page. Pleurer lorsque l’on en ressent le besoin est une bonne manière d’évacuer son chagrin.
Source: @VetHouseCalls
Dire adieu pour de bon
Le processus de deuil s’effectue de manière plus efficace lorsque nous disposons du corps de notre animal. La décision de l’enterrer ou de l’incinérer nous appartient, et elle est importante.
La mise en place d’une sorte de rituel de votre choix (cela peut être un enterrement, l’écriture d’un poème, le déversement des cendres à un endroit particulier etc,…) aide à faire ses adieux à son chat ou son chien et permet de dire au revoir de manière « officielle ».
Source: @UrbanPaws
Adopter un nouveau compagnon
Généralement, après la mort de notre animal de compagnie, nous rejetons l’idée d’en adopter un autre. Nous avons l’impression que nous n’en voudrons jamais d’autre, ou que cela représenterait une trahison pour l’animal décédé.
Au contraire, certains ressentent le besoin de le « remplacer » par leur compagnon perdu. Dans ce cas là, il est conseillé d’attendre un certain temps pour ne pas uniquement associer le nouvel animal au besoin de combler un vide. Il ne faut surtout pas le faire dans l’optique de remplacement, car ce dernier ne pourrait pas être aimé à la hauteur du premier et les chats comme les chiens ont souvent besoin de beaucoup d’affection.
Si au bout de plusieurs mois ou années, le souvenir de votre ancien animal est apaisé et que vous éprouvez toujours ce besoin d’avoir un nouvel animal, il est préférable d’en choisir un d’une autre race, couleur, ou d’un autre sexe. Surtout, gardez à l’esprit que sa personnalité ne sera pas la même ; il aura un autre tempérament, d’autres envies, d’autres habitudes,…
Comment savoir si c’est le bon moment pour adopter un autre animal ? Selon ce vétérinaire :
Lorsque vous avez accompagné votre animal en fin de vie, que vous l’avez vu vieillir et que vous avez assisté à la dégradation de sa santé, vous avez eu une période de préparation au deuil.
Ce n’est pas le cas lorsque votre animal a perdu la vie de manière soudaine, dans le cas d’un accident, par exemple. Cela représente un tel choc pour notre système, qu’il est fortement déconseillé d’en avoir un autre rapidement après.
Source: @Catster
Quoi qu’il en soit, le processus de deuil est inévitable et essentiel. Mais ne culpabilisez pas : avoir un autre animal, ce n’est pas remplacer celui que vous avez perdu. Vous ne l’oublierez pas pour autant.
Image de couverture : @ProjectCleo
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Chez Holidog, nous voulons améliorer la vie de nos compagnons : nous vous permettons de le laisser en famille d’accueil pendant vos voyages (testez la garde), de le combler avec une box chaque mois (une box offerte ici) et de lui donner le meilleur avec notre nouveau service de nutrition (découvrez l’alimentation sur-mesure pour votre chien). Merci de nous faire confiance !
Faire le deuil de son chat
Perdre son chat, le compagnon avec lequel on a partagé souvent plus de 15 ans de sa vie, est un événement le plus souvent traumatisant. Accepter sa disparition comme celle d’un proche, communiquer avec les enfants, envisager » l’après » sont des étapes essentielles du processus de deuil. Voyons comment apprendre à faire le deuil de son chat.
Mon chat est mort : comment surmonter son décès ?
Que le chat meure de vieillesse ou d’une injection, il faut se préparer à accepter sa disparition comme la conclusion naturelle de son existence. S’autoriser à le pleurer et à affronter la douleur est essentiel. Il est important de prendre tout le temps et toute la distance nécessaires pour accepter son manque et sa perte (pleurer, en parler, écrire, etc.) ; autant de moyens de donner libre cours à ses émotions !
Euthanasie du chat
Article
Lire l’article Ooreka
Savoir dire adieu à son chat décédé
À la mort de son chat, il est normal d’être triste et déstabilisé. Il est toutefois important de garder la tête froide pour organiser au mieux la manière dont on souhaite lui dire adieu et savoir comment gérer le devenir du corps de l’animal :
- incinération collective ;
- incinération individuelle avec ou sans récupération des cendres ;
- conservation des cendres dans une urne ;
- inhumation dans le jardin ;
- inhumation dans un cimetière.
Toutes ces possibilités ont des coûts variables et des conséquences sur la possibilité de se recueillir auprès de la dépouille. Envisager les différentes options, demander des devis et trouver la solution qui conviendra le mieux à toute la famille sont des étapes difficiles mais nécessaires dans le processus de deuil.
Enterrer son chat
Article
Consulter la fiche pratique Ooreka
Faire le deuil d’un chat avec les enfants
Si vous avez des enfants, il faut leur parler avec des mots accessibles de ce qui est arrivé à leur fidèle compagnon et de la suite des événements (inhumation, crémation, etc.). Les enfants ont besoin de savoir que leur ami a été accompagné dignement dans la mort. Le plus difficile est sans doute d’expliquer le » départ » de l’animal et le fait qu’il ne reviendra plus. Il faut alors également rappeler les bons moments partagés avec lui et insister en disant qu’il restera toujours vivant dans le cœur de chacun.
Il est essentiel de trouver les mots simples et clairs pour expliquer la situation. Prendre garde à expliquer l’expression » faire piquer » (ou mieux, ne pas l’employer) est important. Certains jeunes enfants peuvent se méprendre et être par la suite complètement terrifiés à l’idée de devoir recevoir une piqûre du médecin, associant celle-ci à la mort de leur petit compagnon. Proposer aux enfants, s’ils le désirent, d’assister à l’euthanasie ou voir la dépouille peut les aider à dire au revoir à leur chat et commencer le processus de deuil.
Reprendre un animal pour faire le deuil de son chat, pourquoi pas ?
Il est fréquent d’observer deux réactions tout à fait opposées après la perte d’un animal et notamment d’un chat :
- penser que le mieux est de reprendre un autre chat le plus vite possible, non pas pour remplacer celui qui vient de mourir, mais pour repartir dans une nouvelle histoire sans délai ;
- estimer au contraire que l’on a trop souffert et ne pas vouloir prendre d’autre chat.
À court ou moyen terme, les personnes qui ont eu une belle relation avec un chat finissent souvent par en reprendre un. Quoi qu’il en soit, chacun réagit à sa manière et à son rythme à cet événement souvent traumatisant.
Adopter un chat
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