Mon chien a tué les poules du voisin

Dans un premier temps, le Procureur de la République avait classé le dossier sans suite et renvoyé les parties dos à dos. Or, suite à un nouveau dépôt de plainte du propriétaire du chien, avec constitution de partie civile, l’affaire est arrivée devant le tribunal correctionnel, le 20 février dernier. Au final, l’auteur du coup de fusil qui a tué le chien, lequel avait tué un coq, a été condamné.

Table des matières

Chien Husky contre Coq Brahma
Il prévient la gendarmerie
Un chien livré à lui-même
Plantes et aliments toxiques pour les poules
- - - - Un groupe de poules qui picorent dans le jardin
- Plantes du jardin toxiques
Comment sacrifier une poule, un canard ou un poulet :
Comment tuer une volaille :
Recette de la sanguette :
Tuer un poulet: méthode douce pour le tueur…
Toboggan – MON VOISIN VEUT ME TUER ! | Hello Neighbor Minecraft (Video)
- Related Videos

Chien Husky contre Coq Brahma

R., âgé de 84 ans, vit tranquillement dans la vallée du Lot avec son épouse, sur la terre qui l’a vu naître. Cet agriculteur, qu’une retraite trop faible a empêché de dételer, à l’heure où d’autres s’offrent sorties et voyages à l’étranger, a poursuivi le travail du jardin et continue à s’occuper du poulailler. Parce que ce n’est guère possible de faire autrement, quand on perçoit à peine 700 euros par mois.R. n’a jamais fait parler de lui défavorablement et de se retrouver à la barre d’un tribunal à son âge n’est pas anodin. Il versera même une larme entre deux explications, d’un geste qu’il regrette certes, mais commis de guerre lasse avec les prédateurs de son poulailler. À la campagne, tout le monde sait qu’un chien qui a l’habitude de courir après les poules n’est pas prêt d’arrêter.R. a perdu 14 poules en quelques mois et trois coqs, sans qu’il ait pu jamais jusqu’ici, mettre la main sur le coupable, ni reçu le moindre dédommagement. En revanche, ce 6 septembre 2013, en sortant de chez lui, il aperçoit deux chiens, dont l’un de race Husky, tenant en sa gueule son beau coq Brahma. Le sang du vieil homme ne fait qu’un tour. On l’imagine pester contre l’intrus assassin. Il ne fait ni une ni deux, revient sur ses pas pour décrocher le fusil. Et là, il tire sur son prédateur. Il ajoutera un second coup en l’air pour mettre en fuite le second chien complice.

Il prévient la gendarmerie

Pour R., il ne s’agissait pas de tuer en douce. Il avertit immédiatement les gendarmes de son geste. » D’ailleurs, j’aurai voulu que les gendarmes constatent ce qui s’était passé  » s’exclame R. qui ne comprend pas que le propriétaire du chien soit venu chercher le cadavre, en pénétrant dans sa propriété à son insu.En effet, le propriétaire du Husky et son épouse, tous d’eux d’origine britannique, installés depuis peu dans le coin, ne voyant pas revenir leur chien, se sont mis à sa recherche. L’Anglais, dans un français hésitant, précise : «  notre chien a l’habitude de faire des sorties, mais ce jour-là on s’est inquiété et nous nous sommes mis à sa recherche.  » » Les faits ne sont pas contestés  » observe Mme Almendros, présidente du tribunal. Elle demande au prévenu d’expliquer pourquoi il a tué le chien. » J’ai tiré, parce que je me suis dit qu’il allait me tuer toutes les autres poules !  » La présidente se montre compréhensive en admettant qu’en règle générale, les chiens et la volaille ne font pas bon ménage.Pour sa part, le voisin britannique indique qu’il aurait suffi de tirer en l’air pour que le chien parte. Il reconnaît cependant, que si le chien n’avait pas divagué, il n’aurait pas pris les plombs de l’agriculteur.Maître Christian Calonne, défenseur du propriétaire du chien, rappelle que les sévices graves sur animal sont punis jusqu’à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Et il ajoute : «  utiliser une arme de chasse sur un animal domestique m’apparaît comme un sévice grave !  ». Il demande la confiscation du fusil.Le Procureur de la République lui ne prononce aucune réquisition et s’en remet à la sagesse du tribunal.

Un chien livré à lui-même

Maître Thierry Cambon cherche à replacer l’affaire dans son contexte, en indiquant que tout part du fait que le chien est pris en flagrant délit de divagation. Le chien profitait des grands espaces de la propriété de l’agriculteur. «  Le chien était livré à lui-même !  » souligne-t-il. Or, selon le Code rural, il est stipulé qu’il est interdit de laisser divaguer les chiens, «  en dehors d’une action de chasse  ».Maître Cambon rappelle que le Procureur de la République n’a pas cru bon engager des poursuites, et il précise que le vieil homme était prêt à un arrangement à l’amiable, plutôt que d’être traîné en justice.Il fait état de la jurisprudence, pour réaffirmer que son client ne peut être poursuivi pour sévices graves envers animal. Il conclut en insistant sur le fait, que si l’agriculteur a tiré, c’est tout simplement pour éviter que lui soit dévasté son poulailler. Autre référence à la jurisprudence citée par l’avocat : «  L’auteur du coup de feu qui a tué un lapin en train de manger une salade a été relaxé  ».Mais le tribunal correctionnel de Cahors en a décidé autrement, au prétexte, que le chien aurait pu être mis en fuite, sans le tuer. Le vieil homme a été condamné à 200 euros d’amende avec sursis. En outre, il devra s’acquitter de 127 euros de droits fixes de procédure et devra verser 500 euros pour préjudice matériel et 700 euros pour frais de défense.Et toujours pas d’indemnisation pour les poules disparues… et le coq tué par le chien. À quoi bon avoir un poulailler ?

Plantes et aliments toxiques pour les poules

Les poules mangeronttout ce que vous leur donnez – ou presque. Elles raffolent des friandises de la cuisine et adorent gambader dans le jardin en quête de plantes, insectes et autres vers bien juteux. Cependant, certains aliments peuvent les rendre malades voire même entraîner leur mort dans certains cas.

Un groupe de poules qui picorent dans le jardin

Ci-dessous, vous trouverez une liste d’aliments qui ne sont pas adaptés à l’alimentation de vos poules.

Les plantes de la famille des Solanacées – Les membres de cette famille incluent la pomme de terre, la tomate et l’aubergine. Leur nom vient du latin Solanaceae, car elles contiennent de la solanine qui est toxique pour les poules. La toxine peut se désintégrer à la cuisson, et vous pouvez leur donner des pommes de terre ou des tomates cuites à manger. En cas de doute, mieux vaut complètement éviter de donner ces plantes à vos poules.

Oignons – Ingérés en grandes quantités, les oignons peuvent causer de l’anémie ou la jaunisse et parfois entraîner la mort. Ils contiennent en effet du thiosulfate, qui détruit les globules rouges.

Avocats – Les avocats contiennent la toxine appelée persine, qui est associée à un infarctus de la myocarde, où le cœur cesse de fonctionner.

Pépins de pomme – Les pépins contiennent du cyanure mortellement dangereux pour vos poules. Toutes les autres parties de la pomme sont comestibles et sans danger pour elles, mais assurez-vous d’avoir retiré tous les pépins avant de leur donner.

Agrumes – Les agrumes ne tueront sans doute pas vos poules, mais ils baisseront leur production d’œufs. Vous pouvez leur en donner avec modération.

Haricots secs, crus – Les haricots crus contiennent de l’hémagglutinine qui peut être toxique pour vos poules. Les haricots et légumineuses cuits ne posent pas de problème.

Chocolat ou sucreries – Le chocolat contient une toxine de la famille des méthylxanthines potentiellement mortelle, appelée théobromine. Tout comme un excès de sucre est mauvais pour nous autres humains, il peut provoquer un surpoids chez les poules et mener à une baisse de ponte.

Aliments salés – Les poules peuvent être intoxiqués par le sel, car celui-ci ne fait pas partie de leur régime naturel.

Aliments pourris – Ne donnez jamais d’aliments moisis à vos poules, ceux-ci peuvent les rendre malades ou même entraîner la mort. Les légumes blets et flétris ou le pain rassis peuvent être donnés tant qu’il n’y a pas de trace de moisissure.

Lorsque vous donnez des friandises à vos poules comme du pain, des céréales ou des pâtes, faites attention car ces aliments ont peu de valeur nutritionnelle et peuvent les faire grossir. Les produits laitiers et trop de salade peuvent également causer des diarrhées : à donner avec modération.

Plantes du jardin toxiques

De nombreuses plantes du jardin sont également toxiques pour vos poules. Elles auront tendance à rester d’elles-mêmes à l’écart car elles ne les trouvent pas à leur goût. Cependant, mieux vaut vous assurer que vos poules n’y ont pas accès. Ci-dessous, vous trouverez une liste de plantes de jardin toxiques pour vos poules.

Amarante de Palmer
Belladone
Bryonia
Châtaigner des chevaux
Cigüe aquatique
Cigüe
Digitales
Épurge
Fougère
Hyacinthus
Hydrangea
If
Laburnum (graine)
Lantana
Lierre terrestre
Lierre
Millepertuis perforé
Muguet
Oseille crépue
Pieds-d’alouette
Pteridium
Raifort
Rhododendron
Ricin commun
Sanguinaire du Canada
Tulipe
Xanthium

Comment sacrifier une poule, un canard ou un poulet :

Pour tuer une volaille, poule, poulet ou canard, il faut agir rapidement et sans infliger des souffrances inutiles aux animaux. Voici une méthode ancestrale et simple.

J’ai réfléchi longuement avant d’écrire cet article, car je pense qu’il peut choquer certaines personnes qui n’élèvent des volailles que pour le plaisir.
Mais le plus courant c’est de faire une basse-cour pour avoir une ressource alimentaire de qualité à moindre coût.
Quelle que soit la finalité des élevages, les éleveurs doivent se respecter et respecter le mode de vie de chacun.
Tout au long de ces pages, vous avez pu remarquer que j’attache une grande importance au confort des animaux pendant leur élevage.
À l’heure du sacrifice, tout doit être fait pour que l’animal qui va constituer une partie de notre alimentation meure sans souffrances exagérées.

Comment tuer une volaille :

Je vais m’en tenir à la méthode qu’employaient mon père et ma mère et que j’ai moi-même employée.
La première des choses c’est de bloquer l’animal pour qu’il ne se débatte pas. Après avoir dans la journée repéré la volaille à sacrifier, elle est prélevée dans le poulailler le soir. C’est à ce moment-là qu’il est plus facile de les attraper. Elle est isolée jusqu’au lendemain.
Personnellement, j’employais de grosses bouteilles en plastique auxquelles j’enlevais le fond.
J’accrochais ces bouteilles retournées à un piquet.
La volaille était glissée à l’intérieur, le cou sortant par le goulot.
Mon père lui avait confectionné des saignoirs en bois. En voici un modèle facile à faire.

J’ai toujours tué mes volailles à l’abri du regard des autres volailles du poulailler.
Vous n’aurez besoin que d’un seul outil pour tuer votre volaille : un couteau parfaitement aiguisé.
Aussitôt que votre volaille est installée dans le saignoir, tirez légèrement sur le cou et d’un geste vif trancher la gorge de la volaille. Et maintenez le cou tendu pour que la saignée se fasse rapidement.
Je me suis un peu promené sur la toile pour voir s’il y avait des méthodes encore plus » douces « .
J’y ai surtout vu des vidéos qui m’ont révolté.
Il existe des pinces à sacrifier. La pince est introduite par le bec et par une pression elle provoque un saignement avec une mort instantanée, car elle pénètre dans le cerveau. Cette méthode ne s’adresse qu’aux éleveurs expérimentés, car le geste doit être précis.
Si cet article choque les éleveurs d’oiseaux d’ornement, je le comprends. Mais dans cette époque difficile, conduire un élevage de volailles à des fins d’autosuffisance est bien souvent indispensable.

Remarque : il existe des assommoirs électriques pour volailles, mais le coût est beaucoup trop élevé pour un petit élevage.

Une astuce :
Dans le réceptacle qui reçoit le sang (assiette ou plat) versez un filet de vinaigre pour éviter que le sang se coagule rapidement.
Avec le sang récupéré, vous pourrez préparer la sanguette (certains la nomment sanquette). Voici comment la préparait mes parents :

Recette de la sanguette :

- Dans une poêle, faites chauffer un peu de graisse d’oie ou de canard et faites-y revenir des échalotes et l’ail haché.
- Vers la fin de cette préparation, ajoutez du persil finement ciselé.
- Rajoutez le sang et mélangez pendant la cuisson après avoir saupoudré quelques pincées de piment d’Espelette.
- Faites cuire des deux côtes comme pour une petite omelette.

C’est un régal !

Tuer un poulet: méthode douce pour le tueur…

Dernièrement des amis de Guadeloupe sont venus à la maison, et nous ont enseigné une nouvelle façon de tuer les poulets…

Nous demandons à voir le côté pratique des choses, si bien qu’on se retrouve après le petit-déjeuner à l’ouverture du poulailler pour choper deux poulets afin que nos amis fassent la démonstration…

Donc, mode d’emploi:

– choper deux poulets bien dodus et les tenir par les pattes. (jusque là tout le monde suit)

– Mettre la tête du poulet sous sa chaussure délicatement, la maintenir fermement, puis tirer sur les pattes en douceur (bon, oui, mais c’est quoi en douceur ?) jusqu’à ce que ça lui rompe le cou (houla, ce n’est plus en douceur ça !)

– trancher la tête qui s’est gonflée de sang puisqu’on tenait le poulet tête en bas depuis un moment (là c’est génial, pas de jets de sang, d’éclaboussures ou de trucs cracras, donc bien pour les âmes sensibles)

– découper légèrement la peau du poulet le long du cou, puis « déshabiller » le poulet comme on le fait avec un lapin. Nos amis disent lui enlever son pyjama, c’est imagé ! Et là, pas de corvée de plumage, pas de plumes qui volent partout : en deux temps trois mouvements c’est fait ! Bon, évidemment, il n’y a plus de peau, donc il faut le cuisiner autrement (découpé et en sauce), mais quel gain de temps !

-pour le vidage, ben là je n’ai pas de recette miracle, quand il faut y aller, faut y aller…

Voilà, alors il n’y a pas eu de réclamation de la part des poulets (ils ne souffrent pas plus qu’avec notre méthode précédente), et franchement après avoir testé on vote mille fois pour !!!! De plus ,on pense à votre cholestérol puisqu’il n’y a plus de peau donc plus de gras…

J’ai cuisiné ces poulets à la crème d’ail:

faire revenir des oignons dans une sauteuse, ajouter le poulet en le faisant dorer. Verser 25 cl de vin blanc, laisser mijoter jusqu’à complète évaporation du vin. Ajouter un grand verre de bouillon et les épices, et laisser cuire tranquillement (le tout prend une heure et demi). Faites bouillir 3 ou 4 têtes d’ail dans de l’eau pendant 5 mn, écrasez les après avoir ôter la peau, mélangez les avec de la crème, et versez le tout sur le poulet en fin de cuisson.

C’est vachement bon, mais à éviter si on a un rendez vous galant tout de suite après…

Bon c’est tout pour la rubrique culinaire, pfff , ce blog devient vraiment n’importe quoi….