Une perte d’équilibre chez le chien peut être plus ou moins impressionnante, parfois le chien tombe d’un seul coup, parfois il s’agit juste de troubles de la démarche. Les causes de ces pertes d’équilibres sont également plus ou moins graves et bien sûr le traitement dépend de la cause. Dans certains cas il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre que cela passe…
Table des matières
- L’équilibre chez le chien
- Perte d’équilibre, ataxie et syndrome vestibulaire
- Les causes possibles de perte d’équilibre
- Pourquoi mon chien marche sur le côté ?
- La maladie de Cushing chez le chien : symptômes, traitement et prévention
- La maladie de Cushing chez le chien : de quoi s’agit-il ?
- Quels sont les symptômes de la maladie de Cushing chez le chien ?
- Comment traiter la maladie de Cushing ?
- Peut-on prévenir la maladie de Cushing ?
- 1. Les signes de traumatismes crânien chez le chien
- 2. Le diagnostic de la commotion cérébrale du chien
- 3. Le traitement du trauma crânien chez le chien
L’équilibre chez le chien
Le chien contrôle son équilibre grâce à :
- l’oreille interne* qui contient différentes structures qui permettent à l’animal de savoir s’il bouge, s’il se déplace (avant, arrière côté, haut, bas…). Ces informations sont ensuite transmises à…
- la partie du cerveau qui gère l’équilibre (dans le tronc cérébral) qui permet enfin au corps d’adapter sa position.
*L’oreille est composée de 3 parties : l’oreille externe (qui va jusqu’au tympan), l’oreille moyenne aussi appelée bulle tympanique et l’oreille interne qui sert à l’ouïe et à l’équilibre.
Perte d’équilibre, ataxie et syndrome vestibulaire
Un chien qui perd l’équilibre peut présenter d’autres signes associés : tête penchée, yeux qui bougent comme des essuie-glaces (on parle de nystagmus horizontal, vertical ou rotatoire), déficits d’autres nerfs crâniens (paralysie faciale, syndrome de Claude Bernard Horner), paralysie des pattes, etc…
Ces signes sont caractéristiques d’un syndrome vestibulaire. On parle aussi d’ataxie vestibulaire.
L’ataxie est une incoordination motrice des membres, de la tête et/ou du corps liée à un déficit sensoriel.
Le syndrome vestibulaire peut être central ou périphérique :
- central si le problème concerne la partie du cerveau qui contrôle l’équilibre (dans ce cas le chien peut présenter une paralysie des pattes du côté de la lésion)
- périphérique si le problème concerne l’oreille interne (il n’y a dans ce cas pas de paralysie des pattes)
Les causes possibles de perte d’équilibre
Un syndrome vestibulaire central peut être causé par une infection (maladie de Carré, néosporose), une inflammation, une intoxication (certains médicaments comme le métronidazole), un processus tumoral ou un traumatisme crânien.
Un syndrome vestibulaire périphérique peut être dû à une otite moyenne, une hypothyroïdie, un processus tumoral de l’oreille interne, un traumatisme ou bien être idiopathique (c’est-à-dire qu’on ne connaît pas la raison).
Le syndrome vestibulaire idiopathique touche surtout les chiens âgés et même s’il peut être très impressionnant (chien qui tourne en rond, tête penchée, qui vomit, qui peut ne pas tenir du tout sur ses pattes avec la tête qui fait des tours si on le change de position…) est d’assez bon pronostic : en général les symptômes régressent d’eux même en 3 jours. Il n’existe pas de traitement spécifique, en général le vétérinaire traite les symptômes (les vomissements) et garde le chien en observation sous perfusion.
Bon à savoir : les accidents vasculaires cérébraux sont rares chez le chien, donc un chien qui a soudainement la tête penchée, qui perd l’équilibre ne fait pas un AVC, il fait beaucoup plus probablement un syndrome vestibulaire idiopathique.
Pourquoi mon chien marche sur le côté ?
La marche latérale d’un chien peut être une préoccupation pour les propriétaires de chiens, surtout lorsque cela arrive subitement. Il peut y avoir plusieurs causes sous-jacentes à la marche latérale d’un chien, et la meilleure façon d’en trouver la cause est de consulter un vétérinaire. Filmer votre chien en action peut être très utile pour que le vétérinaire dispose d’un visuel du comportement réel plutôt que d’une simple description, pouvant être difficile à reproduire en cabinet. Les cas les plus extrêmes peuvent nécessiter une référence à un neurologue. Voici quelques causes possibles de la marche latérale d’un chien ainsi que des renseignements utiles sur le diagnostic et le traitement.
Un problème d’oreille
Un chien qui marche latéralement peut souffrir d’un problème d’oreille. Comme pour l’homme, les oreilles d’un chien et son sens de l’équilibre sont étroitement liés.
L’équilibre, qui aide le chien à marcher et à courir sans tomber, est contrôlé par des signaux envoyés au cerveau provenant des yeux, de l’oreille interne et d’autres systèmes sensoriels du corps. L’oreille interne du chien, en particulier, contient des » capteurs » spéciaux qui sont capables de détecter le mouvement de rotation de la tête.
Le système d’équilibre de votre chien est souvent appelé système vestibulaire et tout problème affectant ce système est connu sous le nom de trouble vestibulaire.
Les infections de l’oreille moyenne ou de l’oreille interne peuvent affecter le système vestibulaire du chien, provoquant des étourdissements et des nausées chez les chiens affectés, comme s’ils descendaient d’un manège. Cela peut amener un chien à présenter une inclinaison de la tête, à faire des cercles et à marcher de travers parce qu’il est étourdi, ce qui conduit à un chien qui se sent malade, qui a des nausées et qui peut refuser de manger.
Cette condition est connue sous le nom de maladie vestibulaire, et bien qu’elle puisse être causée par une infection de l’oreille moyenne, la cause reste parfois inconnue (idiopathique). Comme cette affection est souvent observée chez les chiens plus âgés, on l’appelle souvent maladie vestibulaire gériatrique ou maladie vestibulaire chez les vieux chiens.
Une IRM ou une tomodensitométrie peut être nécessaire pour diagnostiquer cette condition, mais en raison des coûts associés à ces procédures, de nombreux vétérinaires peuvent choisir de traiter le chien de façon symptomatique et voir si le problème est résolu. Le vétérinaire peut prescrire des médicaments contre la nausée et, en cas d’infection de l’oreille moyenne, une série d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires. Pour traiter les étourdissements, le vétérinaire peut suggérer la méclizine. En général, les chiens s’en remettent en 1 à 2 semaines.
Le syndrome vestibulaire idiopathique peut survenir chez les chiens vieillissants et se manifeste généralement par des trébuchements, des mouvements oculaires (appelés nystagmus – regarder de près pour un mouvement oculaire – cela peut être subtil), l’inclinaison de la tête et la faiblesse. La bonne nouvelle est que la plupart de ces chiens se rétablissent en quelques semaines.
Possibilité d’une douleur non détectée
Souvent, les chiens n’expriment pas la douleur de la manière que nous attendons. Marcher latéralement (ou dans le jargon, marcher en crabe) peut donc être une façon pour le chien de compenser une douleur. Par exemple, un chien peut marcher en crabe en cas d’inconfort résultant d’une foulure, d’une entorse ou d’une ecchymose.
Outre la marche latérale, la douleur chez les chiens peut se manifester par l’halètement et la respiration rapide. Une telle douleur peut faire suite à un exercice vigoureux, se manifestant environ dans les 12 heures suivantes, ou bien la douleur peut survenir à la suite d’une rotation ou d’une torsion inappropriée d’une articulation.
Peut-être que la douleur est localisée au cou du chien, affectant plus précisément la région cervicale du chien, ou que le problème se situe dans la colonne vertébrale, ou encore à cause d’une hernie discale. Les radiographies, à moins que l’affection ne soit évidente, ne montrent généralement pas de signes d’hernie discale, ni dans le cou ni dans le dos. Le chien aura besoin d’une IRM, d’une tomodensitométrie ou d’un myélogramme pour le diagnostic.
Les genoux, les hanches, la colonne vertébrale, l’abdomen et parfois même les glandes anales du chien. Dans certains cas, les glandes anales du chien peuvent être touchées et devenir douloureuses à mesure qu’elles continuent de se remplir et de se dilater. Cette douleur peut amener le chien à marcher d’une manière étrange.
Si le vétérinaire soupçonne des douleurs musculaires, des douleurs au cou ou au dos, il peut prescrire une série d’anti-inflammatoires non stéroïdiens avec du repos et voir si les symptômes s’atténuent. Pour les hernies discales, le vétérinaire peut en outre prescrire d’autres analgésiques (gabapentine, tramadol) et éventuellement des relaxants musculaires. Les cas graves peuvent nécessiter une intervention chirurgicale.
Autres causes potentielles
Un chien qui marche de travers, de façon latérale, peut souffrir d’un problème de foie. En particulier, les petits chiens sont sujets à une affection connue sous le nom de shunt hépatique. Les analyses sanguines, incluant un test spécifique connu sous le nom de test des acides biliaires, peuvent aider à diagnostiquer cette condition.
Si l’épisode de la marche du chien est temporaire, il peut y avoir des chances que l’épisode ait été une crise d’épilepsie. Quand on essaie de visualiser une crise d’épilepsie du chien, la première image qui nous vient à l’esprit est un chien couché, bavant avec ses pattes en l’air, mais les crises de chien peuvent être beaucoup plus subtiles que cela.
Les crises partielles peuvent causer une activité cérébrale anormale, ce qui peut affecter temporairement les mouvements du chien. Bien que les crises soient plus fréquentes chez les jeunes chiens, chez les chiens plus âgés, les maladies systémiques ou même les tumeurs peuvent être à l’origine des crises d’épilepsie et doivent donc faire l’objet d’une enquête plus approfondie.
Chez un chien âgé, la possibilité d’une tumeur cérébrale doit être considérée comme une cause potentielle de marche latérale. La façon définitive de diagnostiquer une tumeur cérébrale chez un chien est l’IRM.
Chez les petits chiens, il existe un risque d’hypoglycémie causant la marche latérale. Dans un tel cas, il peut être utile de frotter du miel, du sirop de karo ou du sirop de glucose sur les gencives (en s’assurant que ces produits ne contiennent pas de xylitol, un édulcorant artificiel très toxique pour les chiens).
Un chien qui court en crabe tout le temps et qui ne semble pas souffrir, peut marcher de cette façon à cause d’un problème structurel. Cette démarche curieuse peut être observée chez les chiens qui ont des problèmes structuraux les amenant à marcher latéralement afin d’éviter que leurs pattes ne se touchent.
L’ingestion de toxines nocives, telles que des plantes, des médicaments, des pesticides ou des herbicides et d’autres articles non comestibles, un accident vasculaire cérébral ou un problème vasculaire cérébral, les effets secondaires de certains médicaments et plus encore.
Comme nous l’avons vu, il y a plusieurs causes à la marche latérale d’un chien. Il est donc fortement recommandé de consulter le vétérinaire afin de faire diagnostiquer correctement votre chien pour qu’il puisse recevoir le traitement le plus approprié.
Les céroïdes lipofuscinoses sont un groupe de maladies lysosomales causées par l’accumulation de substances, appelées lipo-pigments, dans les neurones du cerveau.
De nombreuses races de chiens sont touchées par ces maladies comme l’American Pit Bull Terrier, l’American Staffordshire Terrier, le Berger Australien, le Border Collie, le Bouledogue Américain, le Bouvier Australien, le Chihuahua, le Cocker Spaniel, le Corgi, le Teckel, le Dalmatien, le Golden Retriever, le Labrador Retriever, le Schnauzer miniature, le Polish Owczarek Nizinny Dog, le Saluki, le Setter Anglais, le Terrier Tibétain et Yugoslavian Sheepdog.
Les symptômes apparaissent le plus souvent chez l’animal jeune adulte, vers 1 à 2 ans. Les symptômes d’appels sont des troubles de la vision (les animaux vont moins se déplacer, moins jouer, se cogner ….). Ces troubles visuels sont assez caractéristiques de ce groupe de maladies.
D’autres symptômes vont ensuite apparaître : troubles du comportement, crises d’épilepsie et troubles de l’équilibre.
Pour certaines races il existe une forme d’installation plus tardive pour laquelle les symptômes vont apparaître vers 4-5 ans. Dans ces formes tardives, on n’observe pas de troubles visuels.
Le pronostic de ces maladies est mauvais puisqu’il n’existe pas de traitement et que les symptômes s’aggravent avec le temps.
Des tests génétiques sont disponibles.
Le diagnostic de ce syndrome se fait principalement par exclusion. Il est important d’éliminer les autres causes possibles. En effet, une otite moyenne ou interne pourrait causer ce genre de symptômes. Par contre, dans ce cas, il est possible que d’autres nerfs crâniens soient atteints, que le tympan soit perforé ou que l’animal présente également une otite externe.
Sinon, l’utilisation de médicaments ototoxiques ou un trauma pourraient aussi être confondus avec le syndrome vestibulaire du vieux chien. Dans ces cas, l’historique de l’animal et l’examen physique pourront diriger le vétérinaire vers le bon diagnostic. Sinon, une neuropathie hypothyroïdienne pourrait avoir des symptômes semblables également. Par contre, ces derniers ne sont pas aussi aigus et sévères. De plus, les animaux ayant cette condition présentent d’autres signes en lien avec leur condition et peuvent aussi avoir des anomalies du nerf crânien VII. Les chiens ayant le syndrome vestibulaire du vieux chien peuvent avoir une amélioration rapide des symptômes sans traitements, contrairement aux autres causes possibles.
L’hémato-biochimie (prise de sang générale) ne démontre normalement aucune anomalie hormis parfois une hémoconcentration secondaire à de la déshydratation ou d’autres changements dus à l’âge de l’animal (atteinte rénale ou hépatique, par exemple). Une tomodensitométrie (CT-scan) ou une résonnance magnétique (IRM) peuvent être utiles afin d’éliminer une possible otite moyenne ou interne. La radiographie n’est pas une méthode d’imagerie recommandée dans ce cas précis. Au besoin, un test d’audition peut également être effectué afin d’évaluer la fonction de la portion cochléaire du nerf crânien VIII.
La maladie de Cushing chez le chien : symptômes, traitement et prévention
La maladie de Cushing est une maladie hormonale qui touche les chiens âgés. Si certaines races sont prédisposées, il est important d’être attentif aux signes qui sont malheureusement communs et qui ont tendance à faire penser au simple vieillissement de l’animal. Il est pourtant important d’agir rapidement en cas de doute afin de détecter et de traiter la maladie au plus tôt. Découvrez ce qu’est le syndrome de Cushing, quels en sont les symptômes et les traitements possibles.
La maladie de Cushing chez le chien : de quoi s’agit-il ?
La maladie de Cushing, également nommée syndrome de Cushing ou hyperadrénocorticisme, est une maladie hormonale, ou endocrinienne, qui se caractérise par une production importante et prolongée de cortisol dans l’organisme. Cette hormone est sécrétée par les glandes surrénales, localisées au-dessus des reins, et est analogue à la cortisone.
Le cortisol est produit par le chien lorsqu’il est stressé afin d’aider son organisme à lutter contre les émotions négatives qui se produisent. Il participe également au maintien de l’équilibre du métabolisme des lipides, des glucides et des protéines. Lorsqu’elle est surproduite, cette hormone peut impacter le métabolisme du chien et le bon fonctionnement de ses organes.
Le chien touché voit son organisme s’affaiblir progressivement. En l’absence de traitement, il vieillit prématurément et est davantage sujet aux maladies et aux infections diverses.
Les causes et les facteurs favorisant le syndrome de Cushing
La plupart des chiens touchés par la maladie de Cushing sont des animaux âgés d’au moins 10 ans. Certaines races sont plus concernées que d’autres, comme le Boston terrier, le Caniche, le Teckel ou le Yorkshire terrier. À l’exception du Beagle et du Boxer, les races les plus impactées pèsent moins de 20 kg.
Les causes de la maladie sont les suivantes :
- une tumeur de la glande pituitaire ou hypophyse : cette forme de tumeur, de petite taille et souvent bénigne, est en cause dans près de 85 % des cas. L’hypophyse est une glande qui produit une hormone qui stimule les glandes surrénales. Cette tumeur entraîne une surproduction de cortisol et altère l’état des muscles et des organes du chien.
- une tumeur des glandes surrénales : cette forme de tumeur, maligne ou bénigne, est en cause dans 15 % des cas. Elle produit également une quantité importante de cortisol qui impacte l’état de santé du chien.
Quels sont les symptômes de la maladie de Cushing chez le chien ?
Lorsqu’un chien est atteint de la maladie de Cushing, son organisme vieillit prématurément et sa santé se dégrade peu à peu. Plusieurs symptômes sont visibles :
- Le chien boit beaucoup et urine bien plus souvent que d’habitude, ce que l’on appelle la polyuro-polydipsie.
- L’animal mange davantage et en plus grande quantité, ce que l’on nomme polyphagie.
- Le chien perd ses poils en grande quantité.
- Sa peau s’affine et se calcifie. Elle peut se couvrir d’infections et de troubles de la pigmentation.
- L’animal est sujet à l’obésité.
- Les muscles du chien s’affaiblissent et fondent.
- Son ventre se distend et pend.
- Le chien est fatigué et halète. La perte d’énergie est nettement visible.
- Le corps de l’animal vieillit prématurément.
- Il peut parfois perdre la vue ou être soumis à une paralysie faciale.
- La maladie favorise le déclenchement de plusieurs autres maladies, comme le diabète sucré, une infection d’un ou des deux reins, une inflammation du pancréas, une embolie pulmonaire, etc.
La difficulté de ces symptômes réside dans leur caractère relativement commun. Ils peuvent en effet s’apparenter à des signes de vieillesse. Pourtant, ils sont à prendre au sérieux. Au moindre doute, il est important de consulter le vétérinaire.
Le diagnostic du syndrome de Cushing
Pour confirmer le syndrome de Cushing, le vétérinaire commencera par un examen général de l’état de santé du chien. Il peut ensuite entreprendre des tests cliniques :
- La prise de sang pour effectuer des dosages sanguins du cortisol plasmatique ;
- Le test de stimulations des glandes surrénales à l’ACTH, l’hormone à l’origine de la surproduction de cortisol ;
- Le test de freination de la production de cortisol à la dexaméthasone ;
- Le dosage du cholestérol, car celui-ci augmente généralement chez le chien touché par la maladie de Cushing ;
- Le dosage de la glycémie, qui peut également légèrement augmenter dans ce cas ;
- L’échographie et le scanner pour une confirmation finale en cas de besoin.
Comment traiter la maladie de Cushing ?
Le traitement de la maladie de Cushing dépend de la tumeur en cause.
En cas de tumeur de l’hypophyse
Si le chien est atteint d’une tumeur de l’hypophyse, deux solutions sont possibles :
- La chirurgie permet de retirer la tumeur. La mise en place d’une radiothérapie est bien souvent nécessaire.
- L’usage de trilostane peut être préconisé. Il s’agit d’une molécule qui empêche la synthèse de cortisol. Le dosage de la trilostane dépend de l’animal et doit être régulièrement contrôlé et réajusté au moyen de tests sanguins. Ce traitement est donné à vie et aide à réduire les effets de la maladie.
En cas de tumeur des glandes surrénales
Si l’animal est touché par une tumeur des glandes surrénales, il y a également deux solutions possibles :
- La chirurgie peut être nécessaire pour retirer la tumeur. Le pronostic de survie de l’animal est meilleur si une opération chirurgicale peut être pratiquée.
- Si la tumeur n’est pas opérable, le vétérinaire peut prescrire l’usage de mitotane. Il s’agit d’une molécule efficace, mais qui peut avoir des effets indésirables.
Le pronostic en cas de maladie de Cushing
Lorsque la maladie est diagnostiquée précocement et traitée rapidement, l’animal peut guérir totalement. En revanche, si elle n’est pas prise en charge à temps, l’espérance de vie du chien se réduit et son état de santé se dégrade.
Il est préférable de pratiquer une opération chirurgicale, car le pronostic vital est généralement plus favorable. En revanche, il faut savoir que ce type d’intervention coûte cher et peut présenter des risques, comme chaque opération. Après une opération, l’animal peut vivre plusieurs années.
Le fait d’administrer un traitement médicamenteux peut aider à limiter les effets de la tumeur. Cette solution peut permettre à l’animal de vivre en moyenne une année et demie de plus. Lorsqu’une tumeur n’est pas opérable, il est important de soulager au mieux l’état de santé de l’animal.
Peut-on prévenir la maladie de Cushing ?
Il n’est pas véritablement possible de prévenir la maladie de Cushing. Toutefois, pour les races de chiens prédisposées au développement du syndrome, il est conseillé de surveiller les signes et symptômes dès les 9 ans de l’animal. En cas de doute, consultez le vétérinaire. Sachez par ailleurs que les praticiens sont généralement vigilants avec les races les plus concernées et ils ont tendance à vérifier l’éventuelle présence de la maladie lorsque l’animal manifeste certains signes de vieillesse.
Le traumatisme crânien, également appelé « commotion cérébrale » est une blessure interne qui survient après un coup au niveau de la tête et qui peut affecter aussi bien les humains que les chiens. Un trauma crânien chez le chien peut avoir de lourdes conséquences s’il n’est pas pris en charge à temps.
Il est donc important de bien surveiller le comportement de votre animal de compagnie après une chute, un coup ou une collision avec une voiture ou un meuble pour détecter le plus rapidement possible tout signe de commotion cérébrale. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le traumatisme crânien du chien et ses traitements.
1. Les signes de traumatismes crânien chez le chien
Les symptômes d’une commotion cérébrale canine varient en fonction de la gravité de la blessure et de son type. En effet un trauma crânien peut provoquer diverses blessures du crâne telles qu’une inflammation ou un oedème cérébral, un saignement ou un hématome du cerveau voire même une fracture du crâne ou une déformation du cerveau.
Source : Reshareworthy
La plupart des signes se manifestent quelques minutes à quelques heures après l’accident mais d’autres peuvent apparaître jusqu’à plusieurs jours après. Il est conseillé de bien surveiller le comportement de son animal jusqu’à 72 heures après l’incident en particulier pour les chiots et les petits chiens, plus fragiles.
Voici ce qui doit vous alerter si votre chien a subi un choc au niveau de la tête :
- Il dort beaucoup, somnole et ne parvient pas à bien se réveiller.
- Il pose sa tête contre un mur et ne bouge plus.
- Il semble abattu et s’isole.
- Il s’évanouit.
- Il semble désorienté, il perd l’équilibre facilement.
- Il a des convulsions et des contractions musculaires.
- L’une de ses pupilles est plus dilatée que l’autre ou bien les deux cessent de se contracter quand la lumière change.
- Il saigne du nez ou des oreilles.
- Il vomit.
- Il a des difficultés à respirer normalement.
- Son rythme cardiaque ralentit ou s’accélère.
- Il présente une bosse très important à l’endroit de l’impact.
Le moindre changement de comportement de votre chien après un choc à la tête doit immédiatement vous alerter. Si votre compagnon ne voit pas un vétérinaire à temps, le traumatisme crânien peut être mortel.
2. Le diagnostic de la commotion cérébrale du chien
Votre vétérinaire sera le plus à même de juger de la gravité de la situation. Les chocs au niveau de la têtes sont relativement fréquents et il suffit généralement de lui raconter précisément les circonstances de la chute ou du choc pour qu’il puisse évaluer l’importance de la blessure.
Source : Pets 4 homes
Des tests basiques seront tout d’abord réalisés pour vérifier le rythme cardiaque, la capacité à se déplacer et le mouvement des yeux du chien. Si votre vétérinaire soupçonne une blessure importante, il pourra réaliser une IRM pour constater d’éventuelles lésions.
Il saura alors vous conseiller le traitement adapté et pourra éventuellement procéder à l’hospitalisation de votre chien.
3. Le traitement du trauma crânien chez le chien
Si le traumatisme crânien est diagnostiqué comme « très léger », c’est à dire sans conséquences visibles importantes, il suffira de surveiller de très près le comportement du chien pendant 24 heures. L’hospitalisation sera à envisager si des complications apparaissent.
Pour un trauma crânien dit « léger », c’est à dire avec de légères conséquences neurologiques de type perte d’équilibre et confusion, l’hospitalisation est recommandée. Le chien est alors étroitement surveillé, placé sous oxygénation ainsi que traité et alimenté par intraveineuse.
Source : Dogster
Pour une commotion cérébrale dite « sévère », c’est à dire avec des conséquences importantes et très visibles, l’hospitalisation est obligatoire et peut s’accompagner d’une chirurgie dans les cas les plus graves.
La plupart des traumatismes crâniens sont légers et ne laissent pas de séquelles aux chiens si le traitement commence à temps. Certains troubles liés à ce choc peuvent durer jusqu’à 14 jours mais n’auront pas de conséquences à long terme.
Attention toutefois, si le comportement de votre chien est toujours anormal après 14 jours, il sera nécessaire de retoutner chez le vétérinaire pour un nouvel examen.
La santé de votre chien est un élément primordial pour lui assurer une longue vie heureuse à vos côtés. Pour cela nous vous recommandons de connaître les quelques signes qui peuvent révéler un problème de santé chez votre chien ainsi que les principaux gestes de premiers secours pour vos animaux.