Table des matières
- Informations sur le pénis du chien !
- Description des organes génitaux du chien
- Fonctionnement du pénis du chien
- Les troubles liés au pénis du chien
- Urologie générale
- Affections du pénis
- Affections du pénis : Comprendre
- Affections du pénis : Causes
- Masse palpable et gland gonflé, deux symptômes caractéristiques du cancer du pénis
- Le cancer de la verge change la couleur du pénis
- Le cancer de la verge peut causer un écoulement et des saignements
- Balanoposthite du chien : symptôme, traitement
- Définition de la balanoposthite chez le chien
- Symptômes de la balanoposthite chez le chien
- Traitement de la balanoposthite chez le chien
- Sujets en lien avec la balanoposthite chez le chien
- Sang dans les urines chez le chien
- D’où vient le sang dans les urines du chien ?
- Symptômes
- Diagnostic
- Traitement lors de sang dans les urines chez le chien
- Pronostic
Informations sur le pénis du chien !
Description des organes génitaux du chien
Bien savoir comment se compose le système génital du chien permet de se faire une première idée lors d’un examen. Le pénis est la partie extérieure la plus visible, mais d’autres éléments sont également indispensables.
Composition du système génital du chien
Pour fonctionner correctement, les organes génitaux du chien comprennent :
- Le pénis pour déposer le sperme à l’intérieur des voies génitales de la femelle
- Les testicules qui produisent les spermatozoïdes
- Le scrotum, petit sac externe qui contient et protège les testicules et de l’épididyme où le sperme est stocké
- L’uretère qui permet le transport spermatique vers le gland
- La prostate, productrice et émettrice de liquide séminal
Chez le jeune chien mâle qui termine sa croissance, il est important de s’assurer que le scrotum est bien descendu et contient bien deux testicules. Sinon, il ne sera pas apte pour la reproduction.
Description du pénis du chien
Proportionnellement au chien, son pénis est relativement important puisqu’il mesure entre 6 cm et 25 cm selon les races et les individus.
Au repos, seul le gland est parfois visible, mais le pénis lui-même est complètement recouvert par le prépuce, ou fourreau.
Le gland se compose de deux parties constituées par le corps caverneux. L’extrémité allongée facilité la pénétration, elle est relativement fine. Vers la base, se trouve le bulbe du gland, spécifique aux chiens, qui favorise le nouage.
Le chien dispose également d’un os pénien destiné à assurer sa rigidité, car l’érection ne repose pas uniquement sur l’afflux de sang dans le corps caverneux.
Fonctionnement du pénis du chien
Une fois que le chien a flairé la présence d’une chienne en chaleur, il est généralement en rut. Pour autant, le pénis n’entre pas encore en érection. C’est la femelle qui donne le signal du coït en déplaçant sa queue sur le côté et en présentant sa vulve.
Le coït ne dure pas très longtemps … si le chien est expérimenté ! Il monte la femelle en l’agrippant avec les membres antérieurs et peut aussi s’aider des dents en attrapant la peau du cou.
Durant la pénétration, le pénis libère 3 types d’éjaculation :
- la fraction urétrale accompagne la pénétration. Elle est principalement lubrifiante et ne contient pratiquement pas de spermatozoïdes
- l’éjaculation spermatique, de couleur blanche, contient les gamètes du mâle ainsi que le liquide épididymaire. Il intervient au bout d’une ou deux minutes.
- enfin, le liquide prostatique représente presque 90% de l’ensemble des fluides libérés. Il s’écoule pendant la phase du nouage qui peut durer 5 à 20 minutes. Il a pour objectif de pousser les spermatozoïdes dans l’utérus de la chienne.
Le nouage est spécifique à l’acte de reproduction chez les chiens : le pénis toujours en érection reste bloqué par un spasme vaginal. Le mâle se retourne et les chiens restent collés dos à dos.
Attention, il ne faut jamais intervenir pendant cette période, et surtout pas essayer de séparer les animaux. Le risque de blessure grave serait réel. Il faut attendre la fin de l’érection du mâle et la sortie du pénis, libéré par l’arrêt de la contraction qui le retenait.
Les troubles liés au pénis du chien
Le pénis du chien est susceptible de souffrir de nombreux troubles :
- Le paraphimosis empêche le retour du pénis dans le fourreau, livrant celui-ci aux risques d’infection. Il est plus fréquent chez les chiens à poils longs
- L’inflammation vésicale, glandulaire ou d’un autre tissu
- Maladies infectieuses contagieuses : herpès, mycoses, etc
- priapisme du chien
- prostatisme
- tumeur testiculaire ou prostatique
- fracture de l’os pénien
En cas de problème, c’est toujours le vétérinaire qui doit prendre en main l’examen et le traitement du chien !
Mieux connaître l’anatomie de son chien, c’est mieux le protéger. Si vous êtes curieux d’en savoir plus, cliquez ici !
Exprimez-vous !
Urologie générale
Cystite
La cystite est une inflammation de la vessie, aux causes multiples. La plus fréquente est d’origine infectieuse, la bactérie E.coli étant seule responsable de plus de 80% des cas. Les cystites touchent, pour des raisons anatomiques, surtout les femmes.
Les principaux symptômes de la cystite sont un besoin anormalement fréquent d’uriner, une sensation de brûlure en urinant, éventuellement associés à une couleur trouble de l’urine. Dans certains cas, une cystite peut provoquer de la fièvre et des douleurs continues dans le bas du ventre.
Une analyse d’urine permet d’identifier la bactérie en cause et d’initier une thérapie antibiotique. Des cystites récurrentes nécessitent de suivre des règles d’hygiène intime strictes et d’effectuer des investigations complémentaires pour prévenir de nouvelles récidives.
Pyélonéphrite, pyélourétérite
En présence de certains facteurs ou faute de traitement adéquat, une cystite infectieuse peut dégénérer en pyélonéphrite ou pyélourétérite. Dans ce cas, les hautes voies urinaires sont infectées. Les symptômes sont typiquement des douleurs au flanc ou lombaires, la fièvre et la présence ou non de brûlures mictionnelles, et une fréquence mictionnelle accrue avec des urines infectées. Le traitement est antibiotique, associé ou non à un drainage des urines. En cas de fièvre et si le drainage des urines est nécessaire, une hospitalisation est indiquée.
Prostatite
La prostatite est une inflammation de la prostate causée dans la très grande majorité des cas par une infection, généralement contractée lors de rapports sexuels. Elle est caractérisée par des brûlures en urinant, des difficultés à expulser les urines et, dans les cas aigus, de fièvre. Une thérapie antibiotique prolongée est indiquée. La prostatite peut être chronique et durer plusieurs mois.
Après avoir administré un traitement anti-inflammatoire ou antibiotique, l’urologue cherchera les causes afin de prévenir les récidives.
Urétrite
L’urétrite est une inflammation aiguë ou chronique de l’urètre, plus ou moins douloureuse. Typiquement, elle cause un écoulement de produit jaunâtre ou transparent par la verge, en dehors des mictions. Elle s’accompagne de brûlures urinaires et de douleurs à la verge lors de l’expulsion d’urine. Un virus ou une bactérie sont le plus souvent à l’origine de cette affection. Le traitement se fait généralement par antibiotique.
Epididymite (douleurs/gênes testiculaires)
L’épididymite est l’infection d’un épididyme, structure anatomique proche du testicule. C’est une cause fréquente de douleur scrotale (des bourses), accompagnée habituellement de rougeur, chaleur, d’une augmentation de la taille de la testicule, avec parfois de la fièvre. Si l’infection atteint également la testicule, on parle de « orchi-épididymite ». Le traitement de cette affection est le repos, l’élévation du testicule, l’application de glace et l’administration d’antibiotiques. D’autres causes de douleur scrotale sont l’augmentation de la taille des bourses liée à la présence d’une tumeur maligne (tumeurs testiculaires) ou à la présence de liquide autour de la testicule (hydrocèle, spermatocèle) et la dilatation des veines testiculaires (varicocèle).
Affections du pénis
Affections du pénis : Comprendre
Symptômes liés à la maladie de La Peyronie
- Douleur à l’érection ou, dans de rares cas, sans érection.
- Région fibreuse palpable qui provoque une courbure du pénis et par la suite une diminution de la douleur.
- Dans certains cas, la courbure peut empêcher la pénétration.
Symptômes liés à un traumatisme
- Douleur intense.
- Parfois accompagnée d’un craquement ou d’un gonflement du pénis à l’endroit du traumatisme, d’une coloration bleutée ou de déchirures internes ou externes.
- Ecoulement possible au bout de la verge s’il y a eu rupture de l’urètre. L’écoulement sera intermittent, selon que la vessie est pleine ou vide. S’il s’agit d’une rupture partielle de l’urètre, l’homme pourra continuer à uriner, bien qu’il lui sera plus difficile de maîtriser le jet. Si la rupture est nette et franche, il ne pourra plus uriner et il aura des douleurs abdominales.
Écoulement anormal
- Peut être transparent, jaunâtre, sanglant, verdâtre, très épais (gonorrhée) et même collant ou clair (Chlamydia).
- Peut s’accompagner ou non de douleurs à l’urètre et de douleurs en urinant.
Priapisme
- Erection prolongée (plus de quatre heures), non provoquée par le désir sexuel, due au fait que le sang ne s’évacue pas.
- Douleur qui s’installe et persiste en l’absence d’activité sexuelle.
- Douleur qui peut se produire spontanément ou à la suite d’une relation sexuelle.
Affections du pénis : Causes
Maladie de La Peyronie
- Légers traumatismes répétés lors des relations sexuelles.
Ils expliqueraient la présence d’une zone cicatricielle fibreuse à l’intérieur du pénis qui l’empêche de se dilater lors de l’érection et provoque une courbure ; il s’agit de la cause la plus fréquente de douleur au pénis.
Traumatisme
- « Fracture du pénis ».
Il s’agit de la rupture de la tunique rigide qui recouvre le pénis sous la peau et qui permet l’érection. Ce traumatisme fait suite à des efforts trop vigoureux ou à une mauvaise position du pénis pendant une relation sexuelle.
- Rupture ou lacération de l’urètre.
Écoulement anormal
- MST (maladies sexuellement transmissibles).
Elles sont la première cause d’écoulements anormaux du pénis (l’infection à Chlamydia étant la principale responsable). La transmission de certaines MST peut se faire par d’autres contacts : oraux, ano-génitaux. La gorge ou l’anus peuvent héberger la source d’infection. On peut être porteur de la Chlamydia sans présenter de symptômes et incuber l’infection de deux semaines à un mois et plus après le contact. La gonorrhée, par contre, se manifeste généralement de deux à cinq jours après le contact.
- Ecoulement persistant de la prostate.
Ce cas est très rare et n’est habituellement lié à aucune maladie.
Priapisme
- Médicaments contre le dysfonctionnement érectile (impuissance) en injections directes dans le pénis, comme la papavérine ou la prostaglandine E1, injectées par le patient lui-même pour traiter un trouble érectile.
- Traumatismes internes ou externes du pénis avec rupture d’une artère du pénis.
Cela augmente le flux sanguin et le pénis n’a plus la capacité de résorber le sang.
- Certains médicaments administrés par voie orale, dont quelques psychotropes, neuroleptiques et anticoagulants.
- Facteurs prédisposants, comme le diabète, le fait d’être de type noir ou d’être originaire du bassin méditerranéen.
Masse palpable et gland gonflé, deux symptômes caractéristiques du cancer du pénis
Généralement, le cancer de la verge se manifeste d’abord par une excroissance, une petite masse qui apparaît souvent au niveau du prépuce. Parfois douloureuse, elle s’accompagne d’une rougeur et d’une irritation. Le pénis a tendance à gonfler et certains hommes se plaignent d’une sensation de brûlure sous le prépuce qui ne se rétracte plus : on parle alors de phimosis.
A lire aussi : Les 4 missions de La ligue contre le cancer pour lutter contre la maladie
Le cancer de la verge change la couleur du pénis
Cette tumeur maligne se caractérise aussi par un changement de couleur. La zone où siège la tumeur devient brune, légèrement bleue ou rouge selon les cas. Ce changement de couleur n’est parfois visible que lorsque le prépuce se rétracte.
Le cancer de la verge peut causer un écoulement et des saignements
Chez certaines personnes, le cancer du pénis entraîne un écoulement nauséabond et des saignements. Le risque de saignement est plus élevé pendant les érections. Si aucun traitement n’est mis en place (chirurgie, curiethérapie), d’autres troubles sont susceptibles d’apparaître : douleurs pendant la miction, fatigue, perte de poids, troubles digestifs, ulcère…
Balanoposthite du chien : symptôme, traitement
Les thèmes abordés
- Définition de la balanoposthite chez le chien
- Symptômes de la balanoposthite chez le chien
- Traitement de la balanoposthite chez le chien
- Sujets en lien avec la balanoposthite chez le chien
Mon chien a un liquide jaune au bout de son pénis ! Mon chien a du pus au zizi ! Mon chien a le pénis enflammé ! Mon chien se lèche souvent le pénis ! Ces différents symptômes peuvent être le signe d’une balanoposthite chez votre chien…
Découvrez nos conseils vétérinaires illustrés et des réponses aux questions que vous vous posez sur cette affection du pénis chez le chien mâle…
Définition de la balanoposthite chez le chien
L’inflammation du gland chez le chien mâle, appelée balanite, est presque toujours associée à l’inflammation du prépuce, appelée posthite. La résultante des deux, appelée balanoposthite, est généralement due à une infection provoquée par un déséquilibre de la flore et le développement de bactéries pathogènes.
La maladie n’est pas grave et sans conséquence hormis quelques troubles digestifs. Elle concerne essentiellement les jeunes chiens mâles qui viennent d(atteindre la maturité sexuelle.
La balanoposthite peut également être la conséquence ou la complication d’une autre affection locale :
• La présence d’un corps étranger : un épillet (ou herbe sèche rencontrée en été) par exemple.
• Une tumeur de la cavité du prépuce.
• Un phimosis : une absence ou une insuffisance d’ouverture du fourreau empêchant l’extériorisation du pénis.
• Autre…
Symptômes de la balanoposthite chez le chien
Lors d’une balanoposthite chez un chien, on observe principalement :
• La présence permanente de pus jaunâtre à l’extrémité du prépuce, avec d’autres symptômes variant selon la forme de l’affection.
• Les écoulements de pus peuvent être plus importants si une chienne est en chaleur dans le voisinage.
• Le chien se lèche souvent le pénis.
• Le bout de son pénis est enflammé.
• La présence de petites gouttes sur le sol où le chien s’est couché.
Il existe deux formes de balanoposthite chez le chien
Une forme aiguë
La balanoposthite est dite aiguë quand elle survient brutalement et évolue rapidement. La maladie est due à une cause précise (connue ou non) et est de courte durée, sa prise en charge par le vétérinaire permettant généralement la guérison du chien.
Une forme chronique
La balanoposthite est dite chronique quand elle connaît un début progressif et persiste dans le temps. La maladie nécessite alors une prise en charge du chien sur la durée.
Forme aiguë de la balanoposthite
On observe une infiltration et un œdème de la surface de la peau.
Cette forme présente chez les jeunes chiens est apparentée à la vaginite aiguë (une inflammation du vagin) chez la chienne prépubère.
Forme chronique de la balanoposthite
On observe des adhérences entre le pénis et son étui de peau (le fourreau). On peut également observer des zones de nécrose.
Par ailleurs, le chien présente fréquemment une excitation sexuelle.
Traitement de la balanoposthite chez le chien
Après diagnostic d’une balanoposthite chez un chien, le traitement instauré par le vétérinaire consiste à :
• Extérioriser le pénis du chien (en le sortant de son fourreau) à la recherche d’autres affections (une tumeur, un corps étranger).
• Détruire les adhérences pouvant exister entre le pénis et le fourreau du chien.
• Faire des irrigations locales de l’intérieur du fourreau, à l’aide d’un antiseptique tiède, 2 fois puis 1 fois par jour, durant 15 jours, sans extérioriser le pénis du chien.
• Prescrire un traitement approprié, en cas d’affection plus lourde. Le vétérinaire veillera également à administrer un traitement combattant l’excitation sexuelle chez le chien, en cas de nécessité.
Sujets en lien avec la balanoposthite chez le chien
- Anatomie de l’appareil reproducteur du chien
- Epillet chez le chien
- Phimosis chez le chien
- Tumeurs de l’appareil génital chez le chien
- Vaginite chez la chienne
Vous vous posez une question sur la balanoposthite chez le chien ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chien 🐶
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
👍 Pensez à informer votre entourage en partageant cet article facile à comprendre grâce aux photos et illustrations 👍
Donnez votre avis :
Sang dans les urines chez le chien
L’hématurie est le terme médical pour désigner la présence de sang dans les urines. Elle peut être visible à l’œil nu, les urines sont alors rouges, ou décelable uniquement par des examens de laboratoire. Des affections très diverses peuvent en être responsables, selon l’âge et le sexe du chien notamment.
D’où vient le sang dans les urines du chien ?
Parmi les causes d’hématurie, certaines peuvent se révéler sérieuses : infection, calculs, malformation, traumatisme, tumeur bénigne, voire cancer, en sont des exemples.
Ces causes sont généralement classées selon l’origine du sang présent dans l’urine. Il peut provenir :
- De l’appareil urinaire lui-même. Les affections de l’appareil urinaire peuvent être localisées à différents niveaux :
- les reins
- les uretères : canaux amenant l’urine des reins à la vessie
- la vessie
- l’urètre : canal amenant l’urine de la vessie à l’extérieur
- Des organes ne faisant pas partie de l’appareil urinaire mais qui en sont anatomiquement proches (causes extra-urinaires). Le sang peut alors provenir de la prostate chez les mâles, de l’utérus ou du vagin chez les femelles.
- De maladies de l’organisme dans son ensemble (maladies systémiques). Un trouble de la coagulation sanguine peut notamment entraîner une hématurie.
Symptômes
Selon la cause de l’hématurie, d’autres symptômes sont généralement associés.
En cas d’origine rénale ou urétérale, le chien peut présenter de la fièvre, une augmentation de la quantité d’eau bue, une douleur abdominale, voire une distension de l’abdomen.
Une affection de la vessie peut s’accompagner de difficultés à uriner ou d’un besoin fréquent d’uriner. De même si le problème se situe au niveau de l’urètre. Dans ce dernier cas, le chien peut également présenter des pertes de sang en dehors des moments où il urine.
Chez les mâles, une affection de la prostate peut se manifester également par une fièvre et une douleur abdominale. D’autres symptômes sont aussi possibles, tels qu’une difficulté à déféquer.
Chez les femelles, des pertes de sang en dehors des moments où la chienne urine et de la fièvre peuvent signaler une affection de l’utérus ou du vagin. Une augmentation de la quantité de boisson peut aussi se manifester. Il peut également s’agir tout simplement des chaleurs normales de la chienne.
En cas de trouble de la coagulation, le sang ne coagule pas correctement. Des saignements sont donc généralement retrouvés aussi ailleurs que dans les urines : sur la peau et les muqueuses (dans la bouche ou sur les conjonctives de l’œil par exemple), dans les selles, dans d’éventuels vomissements, ou encore dans les narines.
Diagnostic
Le diagnostic repose, en premier lieu, sur les antécédents et les symptômes : l’âge du chien, son sexe, son régime alimentaire, d’éventuels antécédents d’accident ou de traumatisme, infections urinaires à répétition, etc.
Lors d’une consultation, le vétérinaire complète ces éléments par un examen clinique. Il peut ainsi mettre en évidence d’autres signes et apporter des précisions sur l’origine du sang présent dans les urines. La palpation de l’abdomen peut, par exemple, montrer une douleur abdominale ou la présence d’une tumeur. Une palpation de la prostate permet d’évaluer son volume et son aspect.
En fonction de ces différents éléments, le vétérinaire peut être amené à faires des examens complémentaires pour préciser l’origine du sang dans les urines :
- Prélèvement et analyses d’urine : la réalisation d’une bandelette urinaire peut mettre en évidence la présence d’autres cellules ou composés anormaux dans les urines. La centrifugation de l’urine permet par ailleurs de voir en quelle quantité le sang est présent, et éventuellement de retrouver la présence de cristaux urinaires.
- Prise de sang avec analyse hématologique et/ou biochimique : ces éléments peuvent déceler des signes d’infection, d’anémie, de troubles de la coagulation ou encore d’insuffisance rénale.
- Radiographies et échographie peuvent mettre en évidence la présence d’une tumeur ou de calculs.
- Si une tumeur est présente, la réalisation d’une biopsie peut permettre d’en préciser la nature cancéreuse ou non.
Traitement lors de sang dans les urines chez le chien
Il dépend, bien entendu, de l’origine de l’hématurie et donc du diagnostic. Plusieurs types de traitements peuvent être proposés :
- Traitement médical : en cas d’infection, des antibiotiques, associés ou non à des anti-inflammatoires, sont généralement utilisés. Dans certains cas, un traitement par perfusion est nécessaire si l’animal présente une déshydratation ou une insuffisance rénale.
- Traitement diététique : un régime alimentaire spécifique peut être prescrit en cas d’insuffisance rénale ou de calculs urinaires pour prévenir les récidives.
- Traitement chirurgical : il peut s’avérer nécessaire, notamment pour enlever des calculs de grande taille de la vessie, pour réparer des lésions causées par un traumatisme ou encore pour retirer une tumeur. En cas de cancer, un traitement par chimiothérapie pourra également être envisagé.
Concernant les troubles de la coagulation, d’autres examens seront probablement nécessaires pour préciser la cause et trouver le traitement adéquat.