Lors de ce triste évènement, vous serez également tenu de signaler administrativement son décès et de gérer la douloureuse question du devenir de la dépouille de votre animal. Pour vous aider à prendre la bonne décision le moment venu, nous passons ici en revue les procédures à mettre en œuvre en fonction des solutions qui s’offriront à vous lorsque vous devrez vous séparer pour toujours de votre meilleur ami à quatre pattes.
Table des matières
- Quelles sont les démarches administratives à effectuer suite au décès de votre chien ?
- Que faire de la dépouille de votre chien décédé ?
- « Mon chien est mort » : comment faire le deuil de son chien
- » Mon chien est mort » : dire au revoir
- Comment faire le deuil de son chien
- Deuil du chien : partager des souvenir
- Mon chien est mort mais j’en garde une trace
- Lire une histoire pour faire son deuil
- Avoir un autre chien !
- Mon chien est mort : comment réagir ?
- Côté pratique, que faire lorsque son chien meurt ?
- Que faire lors du décès de mon chien ?
- Services funéraires
- Que faire à la mort de son chien ?
- Les formalités administratives
- Enterrer son chien
- Faire incinérer son chien
- Choisir la naturalisation (taxidermie) ?
Quelles sont les démarches administratives à effectuer suite au décès de votre chien ?
Le décès de votre chien implique un certain nombre de démarches administratives tout comme pour la disparition d’un être humain. Si votre chien était inscrit au LOF, vous devrez avant tout signaler son décès en transmettant la partie détachable de son certificat d’identification à la Société centrale canine.
Si vous n’êtes pas en possession de ce document, envoyez tout simplement un courrier à la société en indiquant le numéro d’identification de votre chien ainsi que son sexe, sa race et la date de son décès.
Que faire de la dépouille de votre chien décédé ?
Le profond chagrin causé par la perte de votre animal de compagnie s’accompagnera de la nécessité de prendre une décision concernant la gestion de sa dépouille. Enterrement dans un cimetière canin, dans l’intimité de votre jardin ou équarrissage? Crémation individuelle ou collective, ou encore naturalisation? Plusieurs solutions se présenteront alors à vous en fonction de la manière dont vous souhaitez rendre hommage à votre compagnon mais également en respect de la loi française et selon vos moyens financiers.
Voici donc passées en revue les différentes solutions qui vous sont proposées en cas de décès de votre animal.
L’enterrement de votre chien
Selon le poids de votre chien, voici les solutions possibles si vous souhaitez l’enterrer.
Dans votre propriété
Nombreux sont les propriétaires de chiens qui préfèrent cette solution. Non seulement cette inhumation n’engendre aucun frais mais elle vous permet d’enterrer vous-même votre animal dans la plus stricte intimité et de pouvoir vous recueillir sur sa « tombe » lorsque vous en ressentez le besoin.
La loi autorise d’enterrer un chien dans sa propriété, qu’il s’agisse d’un terrain ou d’un jardin mais uniquement sous certaines conditions :
- Votre chien doit peser moins de 40 kilos. En effet, s’il excède ce poids, la loi vous interdit de procéder chez vous à son inhumation.
- Le terrain utilisé pour inhumer votre chien doit vous appartenir.
- Le terrain servant à enterrer votre chien doit être suffisamment étendu. La loi impose en effet que l’inhumation ait lieu à plus de 35 mètres d’une habitation et d’un point d’eau.
- Vous devez enterrer votre chien dans une fosse profonde d’au moins 1,30 mètres. La profondeur suffisante de la fosse doit ainsi éviter que le corps de votre chien ne soit déterré par tout autre animal.
- La dépouille de votre chien ne doit pas être placé dans un contenant en plastique. Enveloppez le corps de votre chien dans une boîte ou dans un drap et recouvrez le de chaux vive afin d’éviter la contamination résultant de la décomposition du cadavre.
- Enfin, prenez soin de vous informer auprès de la mairie à propos de la réglementation en vigueur, variable selon les communes.
Dans un cimetière animalier
Cette solution sera possible en fonction de votre commune de résidence. En France il n’existe en effet pas plus d’une vingtaine de cimetières animaliers gérés soit par les municipalités, soit par des associations, soit par des structures privées.
Pour savoir si votre habitation est située à distance raisonnable d’un cimetière animalier, renseignez-vous auprès d’un vétérinaire, de la mairie ou du crématorium de votre commune ou bien faites la recherche sur Internet.
En fonction du cimetière choisi, le coût de l’inhumation de votre chien dépendra de votre région (écart jusqu’à 100 euros) des prestations proposées (mise en terre, en cercueil, en caveau) ainsi que de la durée choisie pour la concession (entre un an et cinquante ans) et de l’emplacement du tombeau.
C’est la solution qui fait partie des plus onéreuses puisqu’elle comprend selon la situation :
- L’acquisition d’une fosse.
- Le coût de l’inhumation.
- Le prix du cercueil.
- Le prix de la dalle.
- Les frais d’enfouissement.
- L’achat d’une concession.
- Les frais de concession renouvelables tous les 20 ans en moyenne.
Il vous faudra donc prévoir un tarif approximativement compris entre 150 et 600 euros pour une inhumation dans un cercueil.
Si vous prévoyez un enterrement dans une fosse en pleine terre, le coût sera d’environ 400 € et de 1 000 € si vous optez pour un caveau en béton. Par ailleurs, le prix d’une concession annuelle en pleine terre est d’environ 75 € contre 90 € dans un caveau.
Enfin, si vous désirez identifier et personnaliser la sépulture, vous pourrez soit l’orner d’un panneau de bois soit d’une pierre tombale. Cette solution, malgré les frais qu’elle engendre, vous offre cependant la possibilité d’offrir à votre compagnon une véritable inhumation dans un cimetière ainsi qu’un lieu privilégié pour vous recueillir auprès de lui et venir régulièrement honorer sa mémoire.
L’équarrissage de votre animal
C’est la solution qui vous est imposée par la loi française si votre chien pèse plus de 40 kg. Vous devrez alors faire appel aux services d’une entreprise professionnelle d’équarrissage de votre région afin d’enlever la dépouille de votre chien qui sera traitée dans les meilleures conditions d’hygiène au même titre que les autres corps d’animaux décédés.
La mairie, le vétérinaire ou Internet vous fournira les coordonnées d’une entreprise habilitée qui interviendra pour un tarif moyen avoisinant les 100 euros mais variable selon votre lieu de résidence.
Cette solution vous enlève malheureusement la possibilité de vous recueillir sur la tombe ou les cendres de votre animal.
Si votre budget ne vous permet pas d’adopter d’autre solution, il vous sera toujours possible d’inscrire le décès de votre animal sur un cimetière virtuel afin de vous aider à surmonter la douleur de votre deuil.
L’incinération
Deux solutions, au coût variable selon le poids de l’animal, s’offrent à vous pour faire incinérer votre compagnon. Vous choisirez celle qui sera la plus adaptée à votre budget, ainsi qu’aux modalités souhaitées pour faire vos adieux à votre chien.
L’incinération individuelle
Votre chien sera incinéré dans l’intimité et sa crémation, à laquelle vous pourrez assister, sera précédée d’une cérémonie ainsi que d’un temps de recueillement auprès de son corps afin que vous puissiez honorer sa mémoire. Par la suite vous pourrez, si vous le souhaitez, récupérer ses cendres dans une urne que vous aurez achetée dans le centre de crémation ou sur Internet.
Pour cette solution, comptez entre 75 et 200 € selon le poids du chien ainsi que l’achat de l’urne funéraire que vous pourrez trouver au prix de 40 euros environ.
L’incinération collective
Votre chien sera incinéré en même temps que d’autres animaux décédés. Si vous adoptez cette solution, moins intime, vous ne pourrez pas vous recueillir auprès de lui, ni assister à sa crémation ni récupérer ses cendres.
Ce type d’incinération vous coûtera entre 40 en 100 euros selon le poids et la taille de votre animal
La naturalisation
La naturalisation consiste à faire empailler votre chien par un taxidermiste. Le corps de votre animal est alors traité afin qu’il puisse être conservé pour toujours. Vous le garderez ainsi sous les yeux, à domicile même après sa mort.
Cette solution, la plus chère de toutes, nécessitera plus de trois mois d’attente et vous coûtera au moins 300 €. De plus, on peut se demander si ce n’est pas celle qui rendra votre deuil le plus long et difficile.
En résumé, que vous souhaitiez faire incinérer votre chien, le faire enterrer dans un cimetière animalier ou que vous deviez le confier à un équarrisseur, il vous est possible de le confier à un vétérinaire, moyennant un service forfaitaire payant, afin d’être délesté des démarches pesantes que vous n’aurez peut-être pas la force d’assumer moralement le moment venu.
Le vétérinaire s’acquittera alors pour vous des formalités administratives de rigueur et contactera un équarrisseur, un centre d’incinération ou un cimetière animalier selon votre demande, ce qui vous laissera la possibilité de vous consacrer à votre travail de deuil sans avoir à vous occuper de la dépouille de votre compagnon.
Enfin, sachez que la loi interdit de vous débarrasser de la dépouille de votre animal en le jetant à la poubelle ou dans la nature. Ce procédé peu respectueux envers votre défunt chien vous vaudrait en plus dans ce cas une amende de 150 €.
« Mon chien est mort » : comment faire le deuil de son chien
Dire au-revoir est déjà compliqué, mais dire Adieu l’est encore plus. » Mon chien est mort » est une phrase grandement redoutée par les parents. Le décès d’un chien peut être la première expérience de la mort pour un enfant ; il ou elle a donc particulièrement besoin de notre soutien en de telles circonstances. Accueilli un chiot puis voir son chien mourir est assez traumatisant. Si notre animal de compagnie s’en va pour de bon, voici comment nous pouvons aider notre enfant à faire le deuil de son chien tout en cherchant comment gérer sa colère.
» Mon chien est mort » : dire au revoir
Quand un animal de compagnie meurt, dire la vérité à son enfant l’aidera à mieux comprendre la situation. Il faut dire lui choses simplement et honnêtement pour qu’il sache comment faire le deuil de son chien, plutôt que de se perdre dans une explication confuse qui risque d’embrouiller les enfants et surtout, qui ne les aidera pas à affronter la réalité. Bien sûr, il faut adapter son discours et son vocabulaire à l’âge de l’enfant qui nous dit » mon chien est mort « .
Comment faire le deuil de son chien
Il faut encourager nos enfants à exprimer librement leurs sentiments. Ils développent souvent un lien très fort avec leur chien et il est normal que la mort de celui-ci soit douloureuse pour eux. Il faut donc leur apprendre à aller de l’avant sans pour autant minimiser leur peine – qui est légitime. Savoir dire » mon chien est mort » est un équilibre délicat mais important, qui fait toute la différence. Comment faire le deuil de son chien sans cette étape ?
Deuil du chien : partager des souvenir
Cela peut être une bonne idée de faire un petit mémorial en l’honneur du chien disparu. Comment faire le deuil de son chien sans l’honorer ? On n’oubliera bien entendu pas d’associer l’enfant au projet et de tenir compte de ses suggestions ! Il peut s’agir de planter un arbre ou une plante symbolique dans le jardin, par exemple.
Mon chien est mort mais j’en garde une trace
L’album photo est un autre type d’hommage que les enfants peuvent créer en toute simplicité s’ils veulent faire le deuil de leur chien. Il suffit de réunir des photos du chien et pourquoi pas de les agrémenter d’anecdotes amusantes ou d’un petit poème.
Lire une histoire pour faire son deuil
Si l’enfant est trop jeune et qu’il n’a pas encore les mots pour dire » mon chien est mort « , pas de panique : les livres pour enfant sont là pour ça ! Choisissons-en un qui traite de la perte d’un animal : ces livres ont l’art et la manière de bien présenter les choses et d’aider les petits à mieux appréhender cet événement.
Avoir un autre chien !
L’arrivée d’un autre chien peut être une bonne idée à terme ! Mais il faut éviter de précipiter les choses : c’est bien de laisser passer un peu de temps pour que l’enfant apprenne à gérer le sentiment d’absence et de perte, et aussi pour ne pas lui donner l’impression qu’un chien remplace un autre – il en va sur ce point des êtres humains comme des animaux. On ne peut pas dire » mon chien est mort » et allumer une bougie le lundi, puis tout oublier avec un nouveau chien le mardi. Pendant ce laps de temps, inciter l’enfant à se divertir en faisant du sport, en jouant, en voyant des amis est un excellent moyen de l’aider à passer cette étape délicate, sans céder trop rapidement à l’achat d’un nouveau toutou !
Mon chien est mort : comment réagir ?
Une américaine, Moira Anderson, auteur de Faire face à la douleur de la perte de son animal de compagnie, explique : » On est tellement habitué à la compagnie de son animal que cela peut prendre plusieurs semaines avant de réaliser qu’il ne reviendra pas. » Certaines personnes peuvent même tomber en dépression, comme on l’a vu avec Jessica Simpson.
La réaction la plus commune, pour tourner la page au plus vite, est d’enlever les photos ou jeter ses jouets. Mais Moira conseille de prendre son temps et de ne pas » les détruire mais les ranger car dans quelques semaines, on pourrait regretter de les avoir jetés « .
Les propriétaires ayant perdu leur animal vont souvent en adopter un autre. Mais avant cela, il faut se poser les bonnes questions pour ne pas en faire un clone du compagnon perdu, ce qui risquerait d’entraîner des troubles du comportement au nouvel arrivant.
Côté pratique, que faire lorsque son chien meurt ?
– Le cimetière pour animaux
Les cimetières pour animaux sont peu connus mais il en existe environ 25 en France. Ils sont assez onéreux : une concession vaut entre 400 et 1 000 €, sans compter les 80 € annuels.
– Le jardin (privatif)
Enterrer son chien dans son jardin est possible, mais à condition qu’il pèse moins de 40 kg. Il faut obligatoirement que ce soit à plus de 35 m d’une habitation ou d’un point d’eau, que le trou creusé fasse plus de 1 m de profondeur et enfin, que le corps de l’animal soit recouvert de chaux vive (pour éviter la propagation de bactéries).
– La crémation
Pour faire incinérer votre chien (ou chat) il faut passer par un vétérinaire, qui contactera un centre de crémation. Pour une incinération collective (dispersion des cendres dans la nature) il faut compter 30 à 80 € selon l’animal. En revanche, si vous souhaitez avoir une urne, il faudra compter entre 100 et 300 €.
– Pas la poubelle !
Les propriétaires sans cœur qui auraient pour idée de jeter la dépouille de leur animal à la poubelle doivent savoir que c’est interdit par la loi et qu’ils risquent une contravention.
Perdre son fidèle compagnon est une épreuve pénible et incontournable. Cependant, il faut se dire que le plus important est qu’il ait eu une belle vie et que depuis le paradis des animaux, il veillera toujours sur nous.
Que faire lors du décès de mon chien ?
Vous ne voulez/pouvez pas vous occupez du corps de votre chien :
-
Si vous êtes chez le vétérinaire, vous pouvez laisser le corps à la clinique, qui se chargera des formalités et prendra en charge la dépouille. Vous devrez payer les frais de crémation.
-
Vous pouvez également contacter la SPCA ou un refuge offrant ces services, où votre chien sera incinéré avec d’autre animaux.
-
Si votre chien est mort dans votre maison/appartement ou à l’extérieur, vous pouvez mettre votre chien dans une boîte ou un contenant fermé en bordure de la rue. Ensuite, contacter le Département de contrôle animalier de votre ville afin que ceux-ci viennent chercher le corps de votre chien. Les cendres/corps seront ensuite envoyés dans un centre d’enfouissement.
Services funéraires
Diverses entreprises au Québec offrent des services pour répondre à vos besoins. Il est possible d’organiser une cérémonie funéraire pour votre chien, où vous pouvez assister à la crémation (si vous voulez être certain que les cendres que vous aurez sont bien celles de votre chien), faire exposer votre animal au centre funéraire ou dans votre maison. Certaine compagnie offre des cimetières virtuels, des plaques commémoratives, des signets avec photo, etc.
Il est pertinent de savoir que les chiens vivants ne sont pas admis dans les salons funéraires, sauf pour les chiens de service.
Que faire à la mort de son chien ?
Votre compagnon de tous les instants vous a quitté… :o(
Votre compagnon de tous les instants vous a quitté. Cette épreuve, si douloureuse qu’elle soit soulève de nombreuses questions sur les formalités à accomplir et les diverses possibilités d’inhumation ou d’incinération.
Les formalités administratives
Après le décès de votre chien, il est nécessaire de prévenir son vétérinaire traitant, il pourra vous aider à déclarer sa mort au Fichier d’Identification des Carnivores Domestiques. Vous pouvez aussi faire cette déclaration vous-même par Internet ou par téléphone. Si votre chien était un chien de race inscrit au LOF, il est nécessaire d’envoyer le volet de sa carte d’identification à la Société centrale canine après avoir inscrit la date du décès.
Si la mort de votre chien est une épreuve terrible pour vous, n’hésitez pas à faire appel à votre vétérinaire, il saura vous aiguiller vers le meilleur choix pour le corps de l’animal et sera capable de vous soutenir dans vos démarches.
Notez que si vous désirez faire enterrer votre chien dans un cimetière animalier, les organismes en charge de ces établissements proposent souvent des services funèbres qui se chargeront de ces démarches à votre place.
Enterrer son chien
Il existe deux possibilités si vous désirez enterrer votre chien. Soit vous avez la chance de posséder un jardin, et dans ce cas vous pourrez le garder près de vous en respectant la législation, soit il peut être enterré dans un cimetière animalier. Il est interdit d’enterrer son chien dans un lieu public (parc, jardin public, espaces verts…) ou dans la nature, et de jeter sa dépouille dans les ordures.
1- Enterrer son chien dans son jardin
Cette possibilité est choisie par de nombreux maîtres qui peuvent ainsi avoir le contrôle sur la cérémonie et garder leur compagnon près d’eux. Ils peuvent ainsi lui rendre hommage quand bon leur semble et sans se déplacer. Cette solution est idéale non seulement affectivement mais aussi financièrement puisqu’elle n’engage aucun frais. Vous devez être propriétaire du terrain sur lequel le chien sera enterré. Si vous n’êtes que locataire, ce ne sera pas légal et vous devrez demander l’autorisation au propriétaire.
Des règles d’inhumation sont toutefois obligatoires pour des raisons d’hygiène publique (article 226-2 du Code Rural). Attention, le chien ne doit pas dépasser un poids de 40 kg, sinon vous serez obligés de faire appel à un service d’équarrissage ou à un cimetière animalier (certains d’entre-eux acceptent des animaux de plus de 40 kg, mais pas tous).
Évidemment, le corps de l’animal ne devra pas être placé près d’un point d’eau afin de ne pas contaminer cette ressource. Une distance de 35 m devra être préservée. La même distance est convenue concernant les habitations. Le plastique ne doit pas être utilisé comme cercueil pour des raisons évidentes de pollution mais aussi de décomposition compromise. Une boîte en bois, en carton ou un linceul en coton conviendront parfaitement.
La profondeur minimale de la fosse doit être de 1,30m, puis le corps sera recouvert de chaux vive pour contrer les odeurs et prévenir la contamination du sol. La chaux accélère en outre le processus de décomposition.
Renseignez-vous si vous habitez en copropriété, car même en étant propriétaire, le règlement peut vous imposer une autre solution que l’inhumation dans votre jardin.
2- Enterrer son chien dans un cimetière animalier
Cette solution est souvent choisie par les personnes ayant un lien affectif très fort avec leur animal et ne possédant pas de jardin. Ils pourront ainsi personnaliser la tombe et venir s’y recueillir.
Tout est alors possible : stèle en marbre, caveau en granit, pierre tombale, mausolée, inscription, photo… Seul le prix change !
Il existe une trentaine de cimetières pour animaux dans notre pays. Ces lieux accueillent aussi d’autres animaux que les chiens.
Il existe des cimetières municipaux dont le plus célèbre est celui d’Asnière qui date du XIXe siècle, renseignez-vous, vous trouverez des cimetières dans de nombreuses régions. Contactez le plus proche de votre domicile pour vous assurer qu’il reste une place et pour connaître le budget représenté par l’inhumation. Il vous en coûtera entre 200 et 1000 € sans les frais d’entretien. Le budget varie d’un établissement à l’autre, mais dépend aussi des prestations, des coûts de transport, de la taille et de la durée de la concession (environ 100 € par an).
Faire incinérer son chien
Des formalités plus simples, un budget moins élevé, l’assistance du vétérinaire chez qui le corps est déposé, font de cette solution, une option très intéressante surtout dans les grandes villes où les jardins sont rares. Côté sentimental, vous pourrez garder les cendres de votre compagnon à votre domicile, les disperser au pied d’une belle plante ou sous l’arbre qu’il appréciait dans votre jardin voire les installer dans un columbarium dans un cimetière animalier. Les cendres pourront aussi être placée dans la tombe de son maître.
Il existe une vingtaine de crématoriums animaliers en France. Vous pouvez opter pour une crémation collective moins chère (50 à 100 €) mais vous n’aurez pas accès aux cendres, ou à une incinération individuelle avec la possibilité d’assister à la cérémonie et de repartir avec les cendres, comptez alors entre 150 et 250 € hors frais de transport et d’urne.
» Mais qu’est-ce qu’il va devenir ? » Tout le monde s’est certainement posé cette question à la vue d’un chevreuil, d’un lapin ou d’un hérisson inerte sur le flanc d’une route communale. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la réponse n’est pas simple. S’il faut commencer par prévenir la gendarmerie ou la commune, par la suite, la procédure se complique.
De plus en plus de sangliers
Depuis 2003, ramener un sanglier ou un cerf mort chez soi pour le consommer, est par exemple autorisé. » Les collisions avec ce type d’animal sont de plus en plus fréquentes dans notre département « , précise Patrice Friconneau le chef de la brigade sud de Loire-Atlantique de l’Office nationale de chasse et de la faune sauvage (ONCFS). » C’est d’ailleurs impossible de chiffrer précisément. Il doit y avoir plusieurs centaines de cas par an « .
Pour tout le reste – c’est-à-dire ce qui n’appartient à la grande faune sauvage (lièvre, lapin, faisan etc.) – l’automobiliste ne peut rien faire. Les sociétés d’équarrissage sont tenues d’intervenir si l’animal pèse plus de 40 kg, et ce, sous deux jours maximum. Direction alors la collecte à Brains, puis l’usine d’équarrissage à Benet en Vendée, où les cadavres sont transformés en farines animales. » Cela arrive une demi-douzaine de fois par mois « , estime Hervé Fumery, directeur commercial des marchés à la Siffda, la société d’équarrissage du Pays de Retz. Ce service facturé 65 € est pris en charge par l’État.
Les ragondins aux corbeaux
Quant aux bêtes de moins de 40 kg, c’est la nature qui s’en charge. Les ragondins font le plaisir des pies et corbeaux. L’homme reprend la main néanmoins, lorsqu’il s’agit d’espèces protégées. Interdiction, par exemple, de ramasser une chouette chevêche, un écureuil roux ou encore un vison. Seul un agent compétent en matière de police de la chasse peut le saisir.
Et les animaux blessés dans tout ça ? Une personne assermentée ou autorisée par le maire les transporte vers le Centre de soin de la faune sauvage, basé à Nantes. Ou procède à son abattage » s’il est non-viable, pour préserver la sécurité publique « , mentionne le guide de l’ONCFS. » Mais rien n’empêche les personnes bienveillantes de le mettre sur le bord de la route « , glisse Patrice Friconneau, qui se souvient être intervenu pour des petits kangourous près de Vallet en 2009. Un geste qui ne coûte rien donc, mais qui peut parfois aboutir à de belles rencontres…
Partager cet article Qui s’occupe des animaux morts sur la route ?Ouest-France.fr
- AGRANDIR
2. Il est interdit de se débarrasser d’un poisson mort en le jetant dans les sanitaires, à la poubelle, dans un caniveau ou dans une mare. On enfreint alors les articles L. 226-3 du Code rural, et 98 du règlement sanitaire départemental type. Si un officier de police constate l’infraction, on risque une amende de 150 euros.
Choisir la naturalisation (taxidermie) ?
Par ailleurs, il y a la solution de la naturalisation. La dépouille de l’animal est confiée à un taxidermiste qui va assurer la conservation du corps dans l’attitude de la vie. On pourra alors garder l’animal à ses côtés, dans son environnement quotidien. Cette possibilité suppose qu’on ait conservé l’animal en bon état, le temps que le professionnel le prenne en charge.
Un mot sur le processus de taxidermie
Le taxidermiste vide le corps de ses organes, tannera la peau, puis la positionne soit sur le squelette soit sur une infrastructure en métal, qu’il rembourrera pour donner du volume. Il peaufinera ensuite en retouchant les yeux, la gueule… C’est un travail long et précis qui demande du temps et de la patience. Une taxidermie prend en moyenne six mois en fonction du travail à réaliser, du volume de l’animal et du cahier de commande de l’artisan.
Un chien que tous croyaient décédé est parvenu à se frayer un chemin hors de sa fosse mortuaire dans un cimetière pour animaux russe.
L’animal âgé de 18 ans et nommé Dik avait été retrouvé inanimé sur sa couverture par ses propriétaires, dans le village de Novonikolsk, dans l’extrême-est de la Russie.
Selon le Mirror, ses maîtres, deux sœurs âgées, avaient été incapables de le réveiller et avaient présumé, en raison de son âge, qu’il était décédé.
Attristées, les deux dames lui auraient organisé des funérailles avant de le faire enterrer dans un cimetière pour animaux de leur région.
Images Irina Mudrova – Otkroi Svoe Serdtse
Heureusement pour elles, il semblerait que leur fidèle compagnon n’ait pas été si mort que ça et qu’il lui restait suffisamment d’énergie pour se réveiller et se creuser un chemin vers le plancher des vaches.
Il se serait ensuite dirigé, à bout de forces, vers une route où des automobilistes l’auraient aperçu.
Ces derniers, affligés à la vue de l’animal en piteux état, l’auraient conduit vers un refuge pour animaux.
Là, des photos de Dik auraient été prises et publiées sur les réseaux sociaux.
Images Irina Mudrova – Otkroi Svoe Serdtse
Et c’est ainsi que les deux sœurs endeuillées par la mort de leur chien ont été stupéfaites de voir leur compagnon poilu tout ce qu’il y a de plus vivant sur internet.
Ne faisant ni une ni deux, elles se sont précipitées vers le sanctuaire animalier, où elles ont pu récupérer leur bon vieux Dik en chair, en os et en vie!
Émues aux larmes, elles ont fait don de 5000 roubles (104 dollars canadiens) au refuge.