Table des matières
Comment soigner le rhume par l’homéopathie ?
Les symptômes du rhume
Le rhume ou rhinopharyngite aiguë est une pathologie virale des voies respiratoires hautes dont les principaux symptômes sont :
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une rhinite (éternuement, toux, congestion ou écoulement nasal),
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une pharyngite,
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une conjonctivite,
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des douleurs musculaires,
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des maux de tête,
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et de la fatigue.
Les remèdes homéopathiques pour le rhume
- Allium Cepa
En cas d’écoulement clair (essentiellement à gauche), irritant (les yeux ont tendance à couler et surtout le nez pique) associé à des éternuements fréquents : prendre Allium cepa 7 CH : 5 granules toutes les 2 heures en espaçant au fur et à mesure des améliorations (pendant 1 semaine).
La prise d’Allium cepa est également indiquée lorsque ces signes sont plus intenses dans une pièce chaude et, au contraire, améliorés par l’air frais (l’individu n’éternue plus à l’extérieur).
- Rumex Crispus
A l’inverse, pour un individu qui éternue dehors et qui marche en se protégeant le nez : utiliser plutôt Rumex crispus 5 CH : 5 granules 3 fois par jour.
- Kalium Bichromicum
Lorsque l’écoulement est plus épais : utiliser Kalium bichromicum 9 CH : 5 granules toutes les 2 heures en espaçant au fur et à mesure des améliorations (pendant 1 semaine).
- Nux Vomica
Si des frissons s’ajoutent aux éternuements et à l’écoulement nasal plutôt clair, prendre Nux vomica 5 CH : 5 granules toutes les 2 heures en espaçant au fur et à mesure des améliorations (pendant 1 semaine).
- Sticta Pulmonaria
Lorsque le rhume se manifeste par une impression de nez bouché (le mouchage est inefficace) associée à une pesanteur au niveau de la racine du nez et à une petite toux sèche : Sticta pulmonaria 5 CH : 5 granules toutes les 2 heures, puis espacer les prises au fur et à mesure des améliorations. Le traitement est de 3 à 4 jours.
Remarque :
Cette pathologie étant virale et n’ayant à l’heure actuelle aucun antiviral adapté, l’utilisation d’un antibiotique n’est pas justifiée.
L’essentiel à savoir sur le rhume de l’enfant
Le rhume est une infection virale très fréquente, en particulier chez les bébés de moins de 2 ans, au système immunitaire encore fragile. De nombreux virus peuvent le provoquer, mais en général, il s’agit d’un rhinovirus ou d’un coronavirus. Côté symptômes, le rhume peut surtout donner naissance à de la toux, un écoulement nasal (ou un nez bouché), un mal de gorge, des yeux rouges et de la fatigue. Il peut aussi provoquer de la fièvre, mais c’est loin d’être systématique. Sans gravité, il ne nécessite aucun traitement médical particulier, car le rhume guérit spontanément en l’espace de sept à dix jours. Il est donc généralement conseillé de traiter simplement les symptômes pour soulager votre enfant en attendant la guérison.
Dans quels cas faut-il quand même consulter un pédiatre ?
Si votre bébé a moins de 3 mois, il est recommandé de consulter un pédiatre, même pour un banal rhume. Il s’agit d’une simple mesure de précaution : particulièrement fragiles, les tout-petits sont plus facilement sujets aux complications respiratoires sans un minimum de suivi médical.
Par ailleurs, quel que soit l’âge de votre enfant, n’hésitez pas à consulter si les symptômes sont très intenses (exemple : forte fièvre) et/ou très incommodants pour lui. Faites de même si certains d’entre eux vous donnent des doutes sur la nature de sa maladie. Par exemple, si après quelques jours, votre enfant commence aussi à vomir et avoir la diarrhée, il y a plus de chances pour que ce soit une gastro-entérite…
Pourquoi privilégier l’homéopathie ?
Les médecines douces sont très efficaces pour combattre naturellement les symptômes du rhume. Parmi elles, l’homéopathie a l’avantage de pouvoir être utilisée même chez les bébés et les jeunes enfants, ce qui n’est pas le cas des huiles essentielles par exemple. Si vous souhaitez utiliser la méthode homéopathique, il est conseillé de consulter un médecin homéopathe : il vous indiquera les granules et le dosage exact à utiliser en fonction des symptômes de votre enfant. En général, les dilutions homéopathiques recommandées sont de l’ordre de 5CH à 9CH pour soigner le rhume des plus jeunes… Pour un bébé, vous pouvez diluer les granules dans de l’eau ; quant aux plus grands, ils pourront les faire fondre directement sous la langue.
Votre enfant a de la fièvre
En fonction de l’intensité de la fièvre, le médecin homéopathe peut éventuellement vous conseiller de lui donner quelques granules de Belladonna et de Ferrum phosphoricum plusieurs fois par jour : les prises sont généralement diminuées au bout de deux à trois jours, dès l’amélioration des symptômes.
À noter que si votre enfant a de la fièvre, vous pouvez lui donner à la place du paracétamol (déconseillé avant l’âge de 3 mois).
Dernier conseil : veillez à ce que votre enfant boive suffisamment, pour limiter les risques de déshydratation dus à sa fièvre !
Contre le nez qui coule
La réponse homéopathique varie beaucoup selon l’aspect de l’écoulement nasal. Pour un écoulement clair, le médecin peut opter pour du Sambucus nigra ou de l’Allium cepa. Si l’écoulement nasal est clair mais si votre enfant a aussi les yeux irrités, le Naphtalinum est plutôt préconisé… Enfin, pour un écoulement nasal épais et jaunâtre, le choix peut plutôt se porter sur du Kalium bichromicum. Là encore, les doses sont plus rapprochées en début de traitement, puis espacées dès l’amélioration des symptômes…
Si votre petit n’est pas encore en âge de se moucher lui-même, n’hésitez pas non plus à employer un mouche-bébé pour le désencombrer !
Réponse homéopathique contre les éternuements, le nez bouché et la toux
S’ils sont très fréquents, les éternuements sont vraiment pénibles à vivre pour l’enfant : le Nux vomica est alors souvent conseillé. Pour un problème de nez bouché, le Sambucus nigra est plus indiqué. Pensez aussi à utiliser un spray d’eau de mer ou du sérum physiologique pour nettoyer son nez, c’est très efficace !
Enfin, face à une toux sèche, l’homéopathe peut prescrire du Drosera. L’Ipeca et le Kalium bichromicum sont plutôt employés pour les toux grasses…
Prévenir le rhume grâce à l’homéopathie
Mieux vaut prévenir que guérir ! L’homéopathe pourra ainsi vous conseiller un traitement préventif, à donner à votre enfant dès que vous redoutez un refroidissement. Il existe différentes approches possibles, mais il est très courant de conseiller l’Oscillococcinum® 200 en prévention du rhume.
Eternuement du chat : Mon chat éternue, est-il malade ?
Les animaux de compagnie sont réellement de vrais enfants, et comme eux, il est tout à fait normal de s’inquiéter lorsque quelque chose d’étrange se produit. Au contraire des enfants, les chats ne peuvent pas parler pour nous dire s’ils se sentent mal ou non (et ne peuvent ainsi pas feindre la maladie pour échapper à une journée d’école !). Il est alors important d’analyser des comportements récurrents, et d’en tirer des conclusions avisées. Vous remarquez que votre chat à tendance à éternuer ici et là, est-ce assez pour commencer à s’inquiéter ?
Remettre l’éternuement dans son contexte
Tout le monde éternue. Parfois sans aucune raison, parfois parce qu’il y a un élément dans l’environnement qui stimule votre système respiratoire, ou parce qu’il y a quelque chose de coincé dans votre nez ou votre gorge (bien souvent du mucus). C’est exactement la même chose pour les chats. Parfois ils éternuent juste par réflexe, et il n’y a rien de bien dangereux derrière ce geste. C’est une réaction naturelle. Il faut cependant commencer à s’inquiéter lorsque les éternuements sont très fréquents, ou s’ils sont accompagnés de mucus ou de sang, ou si ses yeux coulent. Un éternuement accompagné d’une toux est également à surveiller.
L’éternuement environnemental
Encore une fois, un éternuement est totalement normal. Avant de paniquer, observez l’environnement dans lequel évolue le chat. Peut-être qu’un peu de poussière ou un agent chimique quelconque (contenu dans des produits de nettoyage par exemple) a causé un chatouillement au niveau de son nez. Pensez au cliché de l’éternuement suite à l’ouverture d’un pot de poivre. C’est aussi normal qu’un simple grattement de nez. Il faudra s’inquiéter s’il se répète, cela peut vouloir dire qu’un produit que vous utilisez est trop agressif et a pu causer une inflammation des membranes nasales ou des sinus. L’éternuement est alors un moyen pour le chat de combattre l’irritation. Cela peut arriver lorsqu’il est en présence de fumée de cigarette et de parfum.
Mon chat éternue : Et s’il s’agissait d’une infection respiratoire ?
Une infection respiratoire peut être la cause d’éternuements à répétition, le plus souvent causés par une infection virale. Cela comprend la maladie la plus commune au monde occidental : le rhume. Les infections qui peuvent affecter votre chat sont : l’herpès, les chlamydies, le calicivirus, et les infections bactériennes comme le mycoplasma. Il est également possible de constater une mycose, mais cela reste relativement rare. Ces infections peuvent être accompagnées de toux, de larmes et de saletés dans les yeux. Il faut avant tout prendre soin de votre chat et nettoyer son nez et ses yeux. N’hésitez pas humidifier son museau à l’aide d’un coton mouillé d’eau chaude. Si vous constatez une perte d’appétit, le fait de réchauffer sa nourriture humide pourrait le stimuler.
Une maladie de dent
La tête d’un chat forme un tout, et ce n’est pas toujours le nez ou le système respiratoire qui est en cause. Un problème aux dents peut également provoquer des éternuements, surtout s’il s’agit d’une infection des racines. Une telle infection permet aux bactéries de s’infiltrer dans les sinus de l’animal, créant alors une inflammation et provoquant des éternuements.
Le vaccin intranasal
Si vous venez de vacciner votre animal contre les infections respiratoires, il est fortement probable qu’il se mette à éternuer pendant plusieurs jours après l’injection. Il n’y a pas de traitement, l’éternuement s’en va aussi rapidement qu’il est venu. Si votre chat n’éternue qu’une fois de temps en temps, un tel vaccin ne sera que très rarement conseillé. Encore une fois, si les éternuements s’accompagnent d’autres symptômes, il est important d’aller consulter un vétérinaire. Cela concerne : le rejet de matière par le nez ou les yeux, la présence de sang ou de mucus dans le nez, la diminution d’activités physiques, et la perte d’appétit. Votre chat peut également commencer à se cacher ici et là. Cela peut être un signe de problème de santé, qu’il soit mental ou physique. Vérifiez également que votre animal s’hydrate suffisamment.
Un corps étranger
Pour finir sur une note plus bénigne, sachez qu’un simple corps étranger peut provoquer des crises d’éternuements. Un bout d’herbe ou une graine quelconque peut s’être logée dans le nez de votre animal. Cela va créer une irritation des parois nasales, puis une réaction naturelle consistant à rejeter un tel corps : l’éternuement. Si votre chat n’arrive pas à le projeter, une infection nasale pourrait se développer. Pour rester sur le thème floral, sachez que, si les allergies au pollen ne sont que très rarement constatées chez les chats, elles sont loin d’être absentes du monde félin.
Mon chat éternue souvent
• La réponse du vétérinaire
Plusieurs hypothèses peuvent être émises quant à la cause des éternuements de Darwin, les voici dans un ordre de probabilité plus ou moins décroissant:
– Une rhinite banale. Il est possible que la seule manifestation de cette rhinite soit des éternuements.
– Un coryza. Cette maladie a des composantes bactériennes et virales et le vaccin ne protège pas contre tous les agents de cette maladie. Les symptômes les plus fréquemment observés sont des éternuements, du jetage (des écoulements par les narines), un larmoiement, une fatigue…
– Une rhinite due à un corps étranger. Il est possible que Darwin ait inspiré un corps étranger, que celui-ci se soit logé dans les cavités nasales.
– Une rhinite bactérienne. Plusieurs bactéries peuvent en être responsables: la chlamydiose, la pasteurellose et la bordetellose.
– La fente palatine. C’est une malformation congénitale qui se présente sous la forme d’un trou plus ou moins important dans le palais. Dans ce cas, il y a une sensibilisation de la muqueuse nasale à l’origine d’infections très fréquentes et donc d’éternuements.
– Des polypes nasaux. Ce sont de petites masses bénignes, constituées de tissu inflammatoire, qui provoquent une obstruction plus ou moins importante la cavité nasale ou de la partie située entre la cavité nasale et le pharynx.
– Une tumeur nasale. Elle atteint surtout les chats âgés. Le plus souvent, les éternuements ne sont pas d’apparition brutale, mais associés avec d’autres symptômes comme du jetage, des sifflements à l’inspiration, un essoufflement, de la fatigue…
Quelque soit la cause de ces éternuements, si ceux-ci persistent plus de 4 jours, nous vous recommandons vivement de consulter votre vétérinaire traitant afin qu’il en détermine la cause et vous prescrive le traitement adapté. Si Darwin semblait fatigué, abattu, s’il ne mangeait presque plus, s’il saignait du nez… N’attendez pas et consultez votre vétérinaire au plus tôt.
Docteur Caroline Bouheddi
Vétérinaire du site Wanimo.com