Table des matières
- J’ai perdu mon chat : comment le retrouver ? Nos conseils
- Les méthodes pour chercher son chat
- Appelez votre chat pour le faire revenir !
- Rendez vos recherches bien visibles
- Graulhet. L’AGSA s’inquiète de la disparition de chats
- 1. Il a soif d’aventure
- 2. Il s’est perdu
- 3. Il s’est retrouvé coincé
- 4. Il veut s’accoupler
- 5. Il a besoin d’être seul
- Mon chat a fugué : que faire ?
- Pourquoi votre chat fugue ?
- La dangerosité d’une fugue
- Quelle réaction adopter ?
- En résumé
- Où va votre chat quand il sort?
- 1/ Où va votre chat quand il sort?
- • Le chat parcourt son territoire
- 2/ Quand votre chat part en visite
J’ai perdu mon chat : comment le retrouver ? Nos conseils
Les méthodes pour chercher son chat
Cela peut paraître idiot mais commencez toujours par vérifier votre logement et sonder les environs proches. En effet, il arrive souvent que les chats se cachent ou se trouvent bloqués dans des endroits incongrus de la maison : meubles, placards, dessous d’évier, tiroirs, toiture, conduits d’aération…
Si votre chat reste introuvable, faites des rondes dans votre quartier aux heures calmes du soir et du petit matin, tout en l’appelant à intervalle régulier durant vos recherches. Vous pouvez aussi tenter de l’attirer avec un sac de croquettes ou en secouant sa gamelle, que vous placerez ensuite devant votre porte d’entrée. Ouvrez l’œil et l’oreille : il se peut que votre matou réagisse à votre voix, et il est peut-être dans l’incapacité de venir jusqu’à vous s’il est bloqué sur une branche, dans une cave…
Appelez votre chat pour le faire revenir !
La technique des appels répétitifs, notamment le soir venu, a déjà fait ses preuves pour retrouver des chats disparus. Il faut persévérer et l’appeler à voix haute et distincte, sans interruption durant plusieurs minutes, puis recommencer toutes les 30 mn. Répéter l’opération chaque soir sans relâche. Si votre chat est dans un rayon proche, il va se laisser guider par vos appels et s’approcher petit à petit s’il le peut.
Sur le même principe, on peut également tenter de l’attirer avec un sifflet à ultrason. Les chats ont l’ouïe fine, ainsi, s’il se trouve dans un endroit plus éloigné, il pourra quand même vous entendre mais il aura sûrement besoin de plusieurs jours pour revenir vers la maison, surtout s’il est blessé, affaibli, choqué ou extrêmement désorienté. Pour cette raison, considérez que les recherches doivent durer 10 jours minimum, sans quoi il n’est pas encore « permis » de désespérer !
Rendez vos recherches bien visibles
Accompagnez vos affiches de recherche d’une photo récente où votre chat est bien reconnaissable. En plus d’éviter les confusions possibles avec d’autres chats, cela permet d’accrocher le regard des passants. Indiquez son nom, surnom (celui auquel il répond), son numéro d’identification, l’endroit où vous l’avez vu pour la dernière fois et notez tout signe particulier qui serait utile pour le reconnaître : taches, couleur des yeux, etc.
Procédez de même pour les petites annonces sur Internet, et demandez aux usagers de partager sur les réseaux sociaux. Diffusez votre annonce sur des pages ou groupes Facebook dédiés : Alerte Animaux Perdus, Chien et Chat perdu, Chat perdu / trouvé… Postez aussi votre recherche sur tous les sites consacrés au sujet.
|
Mon chat est parti de la maison:
reviendra-t-il ?
Par Florence Cailliot-d’Ivernois, comportementaliste
Pourquoi est-il parti ?
Un chat qui peut sortir quand bon lui semble ne tardera pas à en profiter. A peine la chatière installée, le voilà qu’il entre et sort jour et nuit, sans se soucier de l’heure ni des convenances. Cette liberté lui permet avant toute chose de vivre avec des horaires » instinctifs « . Enfermé dans une maison ou un appartement, le chat devra le plus possible se plier aux horaires de ses maîtres (c’est à dire dormir la nuit). Avec l’accès libre à un jardin, il sortira à l’aube et au crépuscule si possible, et parfois en pleine nuit.
Le chat part de sa maison pour différentes raisons : chasser, s’accoupler, agrandir les limites de son territoire, visiter d’autres foyer aussi. Il est très fréquent que le chat parte plusieurs jours et ce, plusieurs fois dans l’année, alors que d’ordinaire, il rentre toujours aux mêmes horaires. Parfois, une habitation à quelques pâtés de maison lui aura semblé bien accueillante, et il y restera tant qu’il y sera nourri. Il peut aussi s’y faire enfermer si les personnes ne se sont pas rendues compte de sa venue. Il arrive aussi que lors de l’agrandissement de son territoire, il se soit retrouvé nez à nez avec un gros matou ou un chatte dominante qui l’empêche tout bonnement de revenir sur ses pas, même si c’est sur son propre territoire.
L’accouplement (le plus souvent au printemps mais aussi en automne) fait disparaître chats et chattes pendant au moins une semaine.
Au delà de 10-15 jours d’absence, on peut commencer à s’inquiéter de la disparition de son chat.
Le jeu en vaut la chandelle
Mais cette liberté pleine de dangers est si précieuse que le jeu en vaut largement la chandelle, et il serait dommage de priver un chat de cette vie et de ses aléas, sous prétexte de le garder près de soi, en sécurité. Nous-même passons notre temps a faire face aux dangers de la vie quotidienne (nous risquons à tout instant des milliers d’accidents en tout genre, de mauvaises rencontres, d’évènements dramatiques), ce qui nous empêche pas de continuer à fonctionner normalement et à sortir librement. Jamais nous ne songerions un instant à rester enfermé chez nous sous prétexte qu’ainsi, il ne nous arrivera rien ! Ce serait pure folie. C’est pourtant bien ce qu’on impose à notre très cher compagnon. Ce faisant, nous le privons pourtant d’une liberté essentielle à son équilibre mental, physique et psychologique. En d’autre terme, on fait courir autant de risques sinon plus à son chat en l’enfermant qu’en le laissant libre de ses déplacements. Avec le temps, il s’ennuie, et cet ennui le ronge doucement pour devenir étouffant, frustrant, oppressant. Jusqu’à ce que ça se transforme en comportements inadaptés et frénétique, voire de véritables troubles du comportement (comportements compulsifs, agressivité incontrôlée etc.). Alors, qu’y aura-t-on gagné ?
ARTICLE PROPOSE PAR
Florence Cailliot-d’Ivernois
Éthologue et comportementaliste
Mon petit persan a beau être un chat un peu détestable, penser qu’il était peut-être mort sur le bord de la route ou en train de geler, paniqué quelque part dans une ruelle, ça me brisait le cœur.
Ce chat-là, c’est un bibelot. Ne vous méprenez pas, il est magnifique et super photogénique, on l’aime, mais on l’appelle affectueusement « le petit désagrément ». C’est une princesse. Il mange, il boit et il miaule pour avoir à manger ou à boire. Il dort sur nos vêtements les plus foncés possible question d’être certain d’y laisser ses poils les plus blancs. Il nous snobe constamment en laissant une distance minimum de un mètre entre nous et lui.
Ça lui prend quatre verres d’eau en tout temps, sinon il miaule. Il n’a jamais joué avec rien de sa vie. Il nous dévisage comme si on lui proposait de mettre des glaçons dans un verre de vin rouge chaque fois qu’on essaie de brandir un petit grelot proche de sa tête. Il est terrorisé par les mouches qui entrent dans la maison. Par les coccinelles aussi d’ailleurs.
Mon copain et moi, on a souvent dit à la blague que cette majestueuse boule de poils blancs ne survivrait pas une seule journée dans la nature…
Puis, au début du mois de septembre: horreur. Après être partis en weekend, on revient à la maison. Notre voisine, qui nous voit arriver, nous demande si on a perdu notre « beau chat blanc qu’elle voit souvent trôner avec un regard d’incroyable supériorité sur le bord de la fenêtre ». « Ben non », qu’on répond: notre chat n’a jamais mis les pieds dehors (d’après moi il n’aime pas le vent, ou quelque chose du genre), il n’a sûrement pas fait ça alors qu’on était parti deux jours. Ça serait ce qu’on peut appeler « la définition d’une très mauvaise idée ».
Mais oui. On fait le tour de la maison 14 fois, il n’est nulle part. La montagne de bouffe pour 16 chats qu’on lui a laissée pour deux jours est intouchée. On panique. On sort dehors, on parle à tous les voisins, on ratisse le quartier. Les voisins viennent chercher avec nous en apportant des lampes de poche, même si on ne s’est jamais parlé avant (on les remercie, d’ailleurs). On continue nos recherches jusqu’à tard dans la nuit, pas de minou. Le lendemain, c’est le branle-bas de combat. Je tapisse le quartier d’affiches.
J’approche les enfants qui s’en vont à l’école pour leur demander s’ils ont vu mon chat. D’ailleurs, à ce moment précis, j’étais très contente d’être une fille.
Je sors mes talents de communicatrices que je mets à profit de nos recherches. (ok, je fais un statut Facebook et une annonce sur KIJIJI.) On appelle aussi tous les refuges, les animaleries et les pizzerias du quartier (ça, ça avait pas rapport, mais on était stressé).
RIEN. Personne ne l’a vu. Échec de l’opération « retrouver le petit chat. »
Le temps passe
Puis, après trois semaines, c’est le bonheur! On reçoit un appel: « J’ai trouvé votre chat, c’est sûr. C’est un persan blanc, pas de griffe, avec un reste de coupe lion. » Il était minuit. On saute dans la voiture en attrapant une bouteille de vin pour remercier la dame au passage. Arrivés là-bas, déception: ce n’est pas notre chat. Apparemment, on peut être deux à perdre un bibelot de chat persan blanc durant le même mois dans le même quartier. Pas cool. Alors on est rentré à la maison et on a bu notre vin.
Et le temps a recommencé à passer. On se dit tranquillement qu’on ne reverrait plus jamais notre petit désagrément. Surtout que tout le monde à qui on en parle nous dit: « Il est soit mort, soit quelqu’un l’a ramassé. » (Merci Ben.) N’empêche qu’après sept semaines et avec le froid d’octobre qui s’installe dehors, on commence à les croire.
Le miracle félin
Puis, un soir, ça y est. Un autre appel. « On pense qu’on a votre chat ». D’abord, on n’y croit pas trop. Puis, le monsieur nous donne son adresse: c’est à six maisons de chez nous. Cette fois, c’était la bonne.
Notre chat lance un petit miaulement rauque quand on arrive et se blottit immédiatement dans les bras de mon copain. On n’en revient pas. On est environ à 200 mètres de chez nous. Combien de fois on est passé par là, jour et soir, en regardant partout? On ne sait même plus. Le monsieur nous dit que le minou s’est avancé vers lui, semblant en détresse dans la ruelle, et qu’il s’est arrêté et s’est assis devant une des affiches que j’avais posées. Oui, devant. Il est peut-être désagréable notre chat, mais il est futé. (Mise à part la fois où il s’est sauvé on ne sait pas comment et s’est retrouvé sept semaines dehors. Passons.)
Arrivés chez nous, on déchante vite. Notre chat est un petit squelette au pelage gris. Il n’a que la peau sur les os et peine à rester debout, il s’écrase par terre en marchant. Il ne mange pas, ne boit plus. Une fois revenu en sécurité à la maison, c’est comme s’il avait abandonné et pouvait se laisser mourir en paix…
Alors on repart en voiture, cette fois sans bouteille de vin.
Après un passage d’urgence chez le vétérinaire, on apprend que notre chat devrait survivre. Mais il est effectivement à l’article de la mort, il n’a pratiquement plus de muscles, il est déshydraté et complètement dénutri. Avant sa fugue, il pesait environ 6 livres. Il n’en pèse maintenant que 2 et demi. Il est aussi en dangeureuse hypothermie, alors il passe une heure dans un mini incubateur pour chat (ça c’était cute). Mais au moins, il n’est pas blessé. On nous a aussi proposé son hospitalisation complète pour la nuit, mais on a préféré pouvoir éventuellement s’acheter une maison.
Il fallait s’en occuper avec beaucoup d’amour et de soin pour qu’il reprenne des forces. Mais après une journée, il n’avait toujours rien avalé.
Sur conseil du vétérinaire, on est allé chercher une seringue en plastique à la pharmacie ainsi que de la bouffe pour bébé… une commande un peu étrange. Je soupçonne d’ailleurs la caissière d’avoir appelé la DPJ. Mon chum s’est chargé de l’opération de survie alimentaire. Il travaille avec des bébés prématurés dans la vie, je jugeais donc que c’était beaucoup plus approprié qu’il manipule une seringue que moi. Une seringue dans l’œil (du chat ou du mien), c’est si vite arrivé.
Après deux jours à le nourrir et à l’abreuver de force (c’est sûr qu’il nous déteste), il a recommencé à s’alimenter seul. Tranquillement pas vite, comme dirait ma mère. Ne brusquez pas Sa majesté.
À partir de là, tout s’est bien passé. Après une semaine, son énergie était revenue. Après deux semaines, il était capable de sauter sur les chaises du salon (pour les couvrir de poils), et après trois, il a réussi à sauter sur le lit. Notre chat est de retour.
Pendant que j’écris ces lignes, il miaule. Probablement que son eau n’est plus assez froide. Je vais aller voir.
- MISE À JOUR: Quatre ans après son épisode dans la rue, le petit chat va toujours bien. Il est rendu à 15 ans et il est devenu colleux, personne ne sait pourquoi.
Photo Caroline G. Murphy
Petit désagrément
Graulhet. L’AGSA s’inquiète de la disparition de chats
« Nous sommes conscients que parfois des chats peuvent disparaître, c’est normal, mais dans de telles proportions, il y a quelque chose qui ne va pas ». Une poignée de Graulhétois s’est retrouvée avec l’AGSA (l’association graulhétoise de sauvegarde animale) pour faire ce constat.
Lorsque des chats errants sont capturés en ville, ils passent plusieurs jours à l’association des Temps orageux, située à Briatexte, avec laquelle la municipalité a passé une convention. Aussi le tatouage ou le « puçage » sont la première des préventions pour permettre l’identification de leur maître si leur animal s’égare.
Les propriétaires qui se regroupent aujourd’hui ont en commun de s’être occupé de leurs chats, auxquels ils étaient attachés, et pour lesquels d’importantes sommes sont parfois engagées. « Dali a disparu le 9 janvier, il était pucé. Le 21 avril nous avons perdu une seconde chatte blanche qui était elle aussi pucée et nous n’avons aucune nouvelle », peste une propriétaire qui souligne : « J’ai appelé à la mairie pour qu’il y ait une enquête. On voit aussi dans les commerces d’autres photographies de chats noirs et blancs qui disparaissent. Si ceux qui ont en charge le ramassage des chats sont équipés d’une machine, où sont passés les chats ? », déclare une autre propriétaire très en colère.
Du côté de l’association des Temps orageux on explique qu’il y a trois cas de figure lorsqu’un animal est prélevé. Si le propriétaire peut être retrouvé, l’animal lui est remis. S’il n’est pas pucé ou tatoué il est signalé sur le site petalert. S’il a un comportement sociable il est remis au refuge de la SPA situé au Garric en vue d’être adopté. Si son comportement n’est pas compatible avec l’adoption, il est stérélisé, tatoué au nom de la commune avant d’être remis à proximité du lieu où il a été prélevé. Cependant cette procédure ne permet pas de diminuer le nombre de chat qui « disparaissent » ni même d’apporterune réponse aux questions des propriétaires quant au devenir de leur animal.
Votre chat a la fâcheuse tendance à disparaître subitement pendant des jours ? Puis à revenir comme une fleur, le plus souvent affamé ? Rassurez-vous, ce n’est pas un cas isolé. De nombreux félins ont pour habitude de partir de chez eux et de générer, malgré eux, de vraies crises de panique chez leurs propriétaires. Et pour cause, ne pas voir rentrer son chat pendant des jours est une véritable source d’inquiétude ! Mais comment expliquer que votre matou fugue ainsi ? Et où va-t-il ? Réponses !
Bon à savoir : il est indispensable que votre chat soit doté d’une puce électronique, c’est le moyen le plus sûr pour que ceux qui le trouvent puissent obtenir vos coordonnées.
Sommaire
1. Il a soif d’aventure
Si votre chat demeure introuvable durant plusieurs jours, c’est probablement parce qu’il s’est éloigné de son territoire pour assouvir sa soif d’aventure. En effet, nos amis félins sont bien souvent dotés d’une curiosité insatiable qui les pousse à explorer toujours plus loin leur environnement.
D’autant plus que le monde recèle tellement de choses à découvrir : de nouvelles odeurs, de nouveaux lieux… Pas étonnant donc qu’un prédateur comme le chat ait parfois envie de sortir un peu de sa routine !
2. Il s’est perdu
Malheureusement, il arrive que les chats, effrayés par un bruit fort ou s’étant aventurés trop loin, se perdent et ne parviennent plus à retrouver le chemin de leur maison. À noter que les chats ne s’éloignent jamais très loin de leur territoire, rarement plus de 200 mètres, mais il suffit que leur partie de chasse leur ait fait parcourir une plus longue distance pour qu’ils se retrouvent en territoire inconnu et se perdent.
Dans ce cas, une astuce pour permettre à votre félin de retrouver son chemin consiste à mettre sa litière non nettoyée à l’extérieur. En effet, ce dernier est capable de sentir l’odeur familière de ses excréments à deux kilomètres à la ronde !
3. Il s’est retrouvé coincé
Si votre chat s’est aventuré sur un arbre, dans une grange ou un garage pour faire une sieste, s’abriter de la pluie ou poursuivre une proie, il est tout à fait possible qu’il se soit fait piéger.
Crédits : Ulianna/iStock
Dans ce cas, faites le tour de votre quartier en appelant votre matou, s’il est coincé il pourrait se mettre à miauler en entendant votre voix !
4. Il veut s’accoupler
Votre chat n’est pas stérilisé ? Il est donc peut-être parti en quête d’un ou d’une partenaire. Ce sont plus particulièrement les mâles qui s’adonnent à cette tâche. Ils sentent le parfum d’une chatte en chaleur et sont alors prêts à tout pour s’accoupler avec elle, même à se battre avec d’autres chats.
Poussés par leur instinct sexuel, les chats peuvent facilement parcourir plusieurs kilomètres et ne plus se montrer durant des jours. À noter toutefois que les femelles en chaleur peuvent également partir à la recherche d’un partenaire. Même si elles ont tendance à moins s’éloigner. La seule solution ? La stérilisation !
5. Il a besoin d’être seul
Les chats sont très attachés à leur routine de vie. Ainsi, le moindre changement dans leur environnement peut être une source de stress pour eux.
Par conséquent, si vous avez adopté un nouvel animal ou si un bébé est arrivé dans votre famille, il est possible que votre chat se sente oppressé par ce changement brutal. Il a alors besoin de s’éloigner quelque temps afin de faire tomber la pression.
Mon chat a fugué : que faire ?
Contrairement aux fugues du chien, qui sont souvent liées à un problème comportemental, un chat fugueur ne répond à aucun dysfonctionnement chez lui. Savoir votre chat dehors peut toute vous contrarier. Rien ne sert, cependant, de paniquer. Analysons l’origine de ce comportement et les solutions existantes.
Un chat fugueur est plutôt courant. En tout cas, il ne découle d’aucune pathologie psychologique et encore moins d’un problème comportemental. Le chat, de par son instinct, son passif, son histoire, a une part plus importante d’indépendance en lui qu’un chien par exemple. Le vôtre, bien que domestique, peut être enclin à dénicher de nouveaux territoires, de nouvelles conquêtes. Rassurez-vous, votre chat n’éprouve aucun mal-être à votre domicile. Les raisons de ces fugues sont multiples.
Pourquoi votre chat fugue ?
-
Envie de marquer un autre territoire ou de revenir sur son ancien
A l’inverse du chien domestique, qui n’est pas un animal territorial au sens propre du terme, votre chat reste un prédateur. Son territoire varie chaque jour, chaque semaine, en fonction de son entourage, de ses congénères, de sa nourriture.
Par ailleurs, vous venez de déménager. Votre chat a encore du mal à s’acclimater à son nouvel environnement et son envie et de revenir dans l’ancien. Cela peut s’expliquer notamment par sa volonté de ne pas laisser à quelqu’un d’autre ce qu’il considère encore comme son territoire.
-
Rejoindre une femelle en chaleur
Cette raison découle de la précédente. Votre chat s’imprègne constamment de son environnement. Il va vite sentir si une femelle en chaleur rôde aux alentours de votre domicile. Dans ce cas, il voudra la rejoindre et ainsi marquer son territoire.
-
Chasser
Si votre chat est un mâle, il n’hésitera pas à rejoindre une femelle en chaleur (ci-dessus), mais aussi à étendre son périmètre pour chasser et ainsi user de son instinct de prédateur. Cette caractéristique est surtout valable si votre chat a eu l’habitude de vivre à l’extérieur. Avec le temps, son envie de découverte est réelle.
-
La double résidence
Votre chat a trouvé quelqu’un qui l’accueille avec parcimonie sur le rebord de sa fenêtre. De la nourriture l’attend, des caresses aussi. Cependant, il reviendra vers vous à chaque fois, car vous restez son maître de référence.
Recevez les conseils de Woopets en vous inscrivant à la newsletter
La dangerosité d’une fugue
Votre chat a décidé d’opter pour l’aventure. Vous devrez attendre son retour. Cela peut aller de quelques heures à plusieurs jours. Pendant ce laps de temps, plusieurs événements peuvent survenir. Votre chat a davantage de risque de se faire renverser ou écraser par un véhicule, enlever par un voleur, mais aussi de contracter certaines maladies, certaines infections en contact avec des congénères.
D’où l’importance d’avoir fait vacciner votre chat dès son plus jeune âge et d’effectuer des rappels chaque année. Vous n’êtes jamais à l’abri d’un comportement plus fugueur de votre chat.
Quelle réaction adopter ?
La plupart des chats fugueurs a pour origine leur envie irrésistible de rejoindre une femelle en chaleur. Pour éviter ce comportement, vous devez stériliser votre chat. Cela limitera voir ôtera toute envie de votre chat d’aller rejoindre sa ou son congénère. De plus, son envie de bagarre diminuera.
N’enfermez pas votre chat à double tour à votre domicile. Cela ne le rendra que plus malheureux. D’autant plus que votre chat fugueur n’a en principe pas été habitué à vivre constamment entre 4 murs. En effet, les chats qui ne connaissent pas l’extérieur de toute leur vie n’ont que peu de motivation à quitter canapé douillet, nourriture abondante et caresses pour aller vagabonder loin de chez eux.
Si votre chat est habitué à vivre dans votre jardin, vous pouvez toujours tenter de cloisonner votre clôture.
Pour le reste, vous devez vous attacher à accueillir votre chat le mieux du monde à chaque fois qu’il reviendra de ses fugues. Ne changez surtout pas ses habitudes. Laissez-le parcourir votre domicile en entier si ce n’est déjà fait.
A lire aussi : « Le collier GPS pour chat »
En derniers recours, vous pouvez utiliser des phéromones, des substances propres au chat. Ils peuvent être appliqués sur des meubles, des endroits stratégiques. Cela a pour effet de rassurer votre chat. Il se sentira davantage chez lui, dans le cas où vous venez tout juste de déménager.
En résumé
Un chat fugueur n’a rien d’inquiétant. Vous devez :
- Le stériliser
- Faire en sorte qu’il se sente bien dans votre domicile, nouveau ou ancien
- Utiliser en dernier recours des phéromones
- Ne pas changer les habitudes de votre chat (nourriture, litière…)
- Veillez à ce que votre chat se sente bien
- Ne pas empêcher votre chat de sortir
Où va votre chat quand il sort?
1/ Où va votre chat quand il sort?
Grâce à la miniaturisation des GPS et des caméras permettant d’équiper des félins au cours de leurs escapades, leurs activités n’ont plus de secret pour les scientifiques, comme ceux du très britannique Royal Veterinary College. Ces derniers ont étudié les pérégrinations de cinquante chats qui sont parfois allés beaucoup plus loin que leurs propriétaires ne l’auraient imaginé.
• Le chat parcourt son territoire
Pourquoi? Tout matou en possède un! C’est la taille de ce dernier qui change et certains en ont de plus grands que d’autres. Les chats non stérilisés, par exemple, en quête de partenaires, cherchent à agrandir leur territoire. C’est aussi le cas des petits félins vivant dans des zones peu fréquentées par leurs congénères: la concurrence y est moins rude!
Ce qu’il y fait? Un chat divise sa « propriété » en plusieurs zones et, pour prévenir les envieux qu’elles sont déjà prises, il les marque olfactivement (phéromones) et visuellement (griffades) et ce, tous les jours. Cela peut donc lui prendre beaucoup de temps!
Par exemple, l’espace consacré à ses siestes est indiqué par des griffades verticales, quotidiennes, pour signifier aux autres chats qu’ils n’ont pas le droit de s’y rendre. Le reste de son territoire comprend une partie réservée à la chasse où il passe du temps à traquer de petites proies et d’autres plus neutres, où la présence d’autres chats est tolérée sans déclencher de bagarres.
2/ Quand votre chat part en visite
Pourquoi? Bien que le chat soit un animal territorial, il ne fuit pas systématiquement la compagnie, que ce soit celle d’humains, qui lui offrent des petites friandises lors de son passage, ou même, celle d’autres chats.
Ce qu’il y fait? Certains se retrouvent ainsi avec un foyer principal – le vôtre – et plusieurs petits « foyers secondaires » où ils aiment se rendre de temps à autre parce qu’ils y sont choyés et qu’il y aura toujours une petite attention pour eux.
Enfin, si la plupart des chats se passent de la compagnie de leurs congénères, il arrive que certains se fassent des copains et les suivent, au moins une partie de la journée. Cela concerne souvent des chatons habitués à jouer ensemble depuis qu’ils sont tout petits et qui continuent à se voir une fois adultes (notamment s’ils sont stérilisés). Mais cela arrive également à des chats qui ne se sont connus qu’après la puberté.
A lire aussi: Voyager avec un animal de compagnie