Table des matières
- Chat agressif envers les autres chats
- L’arrivée d’un nouveau chat
- Des compromis pour une bonne cohabitation
- Habituez vos chats à manger ensemble
- Le » transfert » d’agressivité
- Les bons produits pour réduire l’agressivité de votre chat
- L’AGRESSIVITÉ
- Consultez de toute façon un vétérinaire comportementaliste car les chats agressifs peuvent devenir dangereux. L’AGRESSIVITÉ CHEZ LE CHAT ET LE CHAT » CARESSÉ MORDEUR »
- « Mon chat est devenu fou ! ». Cette phrase, nombreux sont les propriétaires à l’avoir un jour prononcée, désemparés devant le comportement incompréhensible de leur chat !
- Les origines peuvent en être très diverses mais les expressions sont assez standardisées et consistent en agressivité, anxiété ou malpropreté.
- Comment reconnaître un conflit entre chats ?
- Les causes du conflit entre chats
- Que faire en cas de conflit ?
- Comportement de dominant- dominé entre chatsComprendre son chat
- Bagarres de chats : comment protéger votre félin ?
- Pourquoi les chats se bagarrent-ils ?
- Pourquoi mon chat se bat-il ?
- Que faire si mon chat se bat ?
- Comment éviter que mon chat se batte ?
- Protéger les oiseaux des chats
- Un danger pour les oiseaux des îles
- Le cas des îles Hawaï
- Placez les distributeurs de nourriture et les nichoirs dans des endroits judicieux
- Observez votre chat
- Interdisez les accès
- Placez du grillage au sol
- Les odeurs repoussantes
- Des sons éloignant les chats
- Colliers colorés
- Des méthodes visuelles
- De l’eau pour éloigner les chats
- Gardez au maximum les chats à l’intérieur
- N’encouragez pas votre chat !
- Autres conseils
- Comment faire fuir les chats ?
- Pourquoi le chat s’attaque-t-il aux plantes ?
- Les solutions
Chat agressif envers les autres chats
L’agressivité à l’égard des autres chats de la maison est le problème le plus répandu ; les cas les plus courants sont liés à l’arrivée d’un nouveau sujet sur lesquels les chats anxieux transfèrent leur agressivité.
L’arrivée d’un nouveau chat
L’arrivée d’un nouveau chat dans une maison où résidaient déjà d’autres félins peut déclencher une bagarre pour tenter d’expulser le rival (qu’il s’agisse du nouvel arrivant ou du résident).
Même le changement physique d’un sujet empêchant les autres chats de le » reconnaître » peut parfois provoquer ce type d’agressivité : un chat par exemple revenant d’une clinique vétérinaire peut être attaqué par les autres, soit parce qu’il est malade, soit parce qu’il dégage une odeur étrange.
Plusieurs chats peuvent parfaitement vivre ensemble, mais uniquement si on arrive à atteindre un équilibre délicat et si la distribution de la nourriture est bien assurée.
Les mâles sont en général particulièrement irritables ; la castration permet alors de faciliter leur relation avec la communauté.
Les chats sont des animaux territoriaux : ils ont une conscience profonde de l’espace et des distances. Tout chat a autour de soi un » espace personnel « , accessible uniquement aux individus auxquels il est attaché.
Il y a ensuite un espace social dans lequel les chats amis vivent bien ensemble, mais tous les sujets socialement compatibles ne peuvent pas partager leur espace personnel.
Le chat défend activement son territoire contre les envahisseurs, et même si les territoires peuvent se superposer, les chats n’arrivent pas toujours à se supporter mutuellement.
Des compromis pour une bonne cohabitation
Une bonne répartition des temps d’accès aux endroits préférés par les chats est le meilleur moyen de les faire vivre pacifiquement ensemble. Il s’agit d’un véritable compromis, issu du comportement social des chats qui vivent en liberté.
Une bonne cohabitation à la maison est plus complexe et délicate ; elle dépend souvent de l’abondance de la nourriture et de la présence de chats sexuellement actifs.
Il est certain que le stress augmente en fonction du nombre de chats présents sous le même toit : avec plus de douze chats, les conflits sont garantis. Généralement, le groupe de chats s’organise autour d’un chef dominant et despotique, un groupe de chats grégaires et un » paria « , victime toute désignée. Dans l’habitat naturel, le » paria » serait chassé, et son éloignement semble souvent être la meilleure solution, même pour les chats domestiques.
Certains cas d’agressivité entre chats, dans des maisons où vivent deux ou trois chats, peuvent être de type sexuel.
Un chat agit comme un étalon et se montre agressif envers tout autre chat qu’il perçoit comme un rival, qu’il soit mâle ou femelle. Il le saisit alors par la peau du cou, tente de le monter et le frappe.
Ce type de comportement, comme le marquage à l’urine, peut persister même chez les chats castrés. En ce qui concerne le mâle, castré après la puberté, le processus de masculinisation est déjà bien consolidé, même si ses impulsions sexuelles sont amoindries suite à l’ablation de ses testicules, qui sont la principale – mais non l’unique – source de testostérone.
Face à l’agressivité entre deux chats domestiques, il faut, dans un premier temps, les séparer physiquement en les installant dans différentes pièces de la maison.
Habituez vos chats à manger ensemble
Au moment du repas, installez-les dans des boîtes de transport ou dans des cages différentes avec leur repas, et placez-les chacun dans un coin de la pièce. Rapprochez chaque jour un peu plus les » contenants » et leurs » contenus « .
Ainsi, chaque chat apprend qu’il sera récompensé d’un repas, uniquement s’il supporte la présence de l’autre chat. Lorsque les chats sont capables de manger dans leur boîte l’un à côté de l’autre, sans souffler, vous pouvez alors les remettre en liberté dans des pièces communes.
Une autre méthode du même genre consiste à nourrir les chats dans deux pièces différentes et séparées par une porte. Puis on remplace la porte par une barrière en plastique transparente, que l’on modifie ensuite peu à peu afin d’ajouter progressivement des stimuli olfactifs et visuels.
On peut utiliser la barrière d’une autre façon, en attirant les chats pour qu’ils jouent non loin l’un de l’autre. S’ils ont envie de jouer, ils seront moins disposés à se battre : mais il est fondamental que les deux chats aient envie de jouer.
Il existe des médicaments pour réduire l’agressivité des chats » agresseurs » et la peur des chats » victimes » : les vétérinaires peuvent prescrire du Diazépam, qui donne parfois de bons résultats, en particulier lorsque la peur est à l’origine de l’agressivité. Cependant, on observe aussi que dans certains cas l’agressivité est amplifiée par la prise d’anxiolytiques.
Les progestatifs (hormones reproductrices femelles) peuvent également être utilisés pour modifier les comportements agressifs : le Buspiron atténue la peur de la » victime » et l’Amitriptyline tranquillise l’agresseur. Il est impératif de consulter un vétérinaire avant d’opter pour un médicament.
Le » transfert » d’agressivité
Le » transfert » d’agressivité est un comportement typique des chats anxieux et renfermés à la maison, qui ne peuvent rejoindre les autres chats à l’extérieur mais dont ils perçoivent la présence.
Ce phénomène est assez courant : une petite provocation suffit à déclencher un comportement violent.
Le chat s’arcboute, commence à souffler et à cracher comme une furie, déchargeant ainsi toute sa rage et sa frustration sur quiconque se trouve à sa portée, que ce soit un animal ou une personne.
À la base du problème, il y a une agressivité normale mais impossible à évacuer de manière adéquate : c’est comme une personne qui taperait sur des objets pour évacuer toute sa frustration.
Ce problème se caractérise avant tout par son apparition soudaine : la situation est paradoxale car ce type d’agressivité se manifeste entre des chats proches les uns des autres et qui d’ordinaire s’acceptent mutuellement.
Des sujets qui s’entendent très bien d’habitude vont tout à coup sembler vouloir s’entretuer : ils s’agrippent en soufflant et s’enroulent furieusement.
Si les chats sont séparés aussitôt après l’épisode d’agressivité, le problème sera vite oublié. Pour ce type de problème, la stratégie de l’approche progressive avec interposition d’une barrière donne de bons résultats.
Les bons produits pour réduire l’agressivité de votre chat
L’agressivité des chats envers les autres félins est malheureusement monnaie courante, et quand cela arrive chez soi, il faut savoir gérer le problème avec douceur et calme pour trouver le bon équilibre pour vos compagnons griffus. Il peut également s’avérer très utile d’utiliser des sprays à base de phéromones, destinés à apaiser les chats en réduisant leur stress. La marque Feliway propose de très nombreux produits de ce type, mais ce n’est pas la seule : n’hésitez pas à découvrir notre sélection de produits destinés à réduire l’agressivité des chats, et ainsi leur permettre de vivre plus sereinement… et vous aussi, d’ailleurs !
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L’AGRESSIVITÉ
Consultez de toute façon un vétérinaire comportementaliste car les chats agressifs peuvent devenir dangereux.
L’AGRESSIVITÉ CHEZ LE CHAT ET LE CHAT » CARESSÉ MORDEUR »
« Mon chat est devenu fou ! ». Cette phrase, nombreux sont les propriétaires à l’avoir un jour prononcée, désemparés devant le comportement incompréhensible de leur chat !
Les origines peuvent en être très diverses mais les expressions sont assez standardisées et consistent en agressivité, anxiété ou malpropreté.
Trouble organique
Enfin, il faut être conscient que, dans bien des cas, l’agression est corrélée à une maladie, le chat exprimant ainsi sa douleur et son mal-être. Lors de tout changement de comportement ou agressivité de son chat, il est donc primordial de consulter en priorité son vétérinaire afin d’écarter toute cause organique.
La prise en charge consiste ensuite à supprimer les agressions. Pour cela, il est conseillé d’isoler le chat agressif dans une pièce, avec sa nourriture, son eau et sa litière. Cet isolement va permettre au chat de retrouver son calme et au propriétaire de retrouver confiance.
Le chat doit ensuite faire l’objet d’une prise en charge comportementale et/ou médicale par un vétérinaire.
L’utilisation des phéromones sous forme de diffuseurs est bénéfique en cas de troubles comportementaux.
Il est également utile d’améliorer le bien-être du chat en enrichissant son lieu de vie (jouets, arbre à chat, aménagement de cachettes…).
Malpropreté
À l’occasion, des chats peuvent commencer à uriner hors de leur litière et ceci pour des raisons médicales ou comportementales.
Il est très important d’éliminer la cause médicale avant toutes choses pour s’assurer que le problème est comportemental.
Voici les différents points à observer pour remédier au problème.
La cause médicale : Un chat qui a une infection urinaire ou des cristaux va souvent uriner et/ou faire des selles à l’extérieur de la litière. Pourquoi? Parce qu’il associe la litière à la douleur. Alors, il se cherche un autre endroit pour uriner. Plusieurs iront toujours au même endroit alors que d’autres iront un peu partout. Idéalement, il faut faire examiner l’animal, faire une analyse urinaire, des radiographies de la vessie, ainsi qu’une culture urinaire. Ces tests sont nécessaires pour éliminer la cause médicale.
Problème comportemental : Différents points sont à observer et à modifier pour résoudre le problème :
La taille de la litière est importante à considérer. Le chat aime avoir beaucoup d’espace pour creuser. Ainsi, la longueur du bac doit être au moins deux fois plus grande que la taille du chat et avoir au moins 5 pouces de profondeur. La litière ne devrait pas avoir de toit. Le bac doit être placé au fond d’une grande pièce dans un espace libre et pas trop passant, car le chat aime voir ce qu’il se passe autour de lui pour surveiller ses arrières et pouvoir se sauver. Idéalement, il doit être assez creux et transparent pour les mêmes raisons. Il doit y avoir au moins une litière de plus que le nombre de chats dans la maison (ex. 3 bacs pour 2 chats). Elles doivent être placées dans des pièces différentes. Elles ne doivent pas être placées près des bols de nourriture. S’il y a un chien dans la maison, mettez la litière en hauteur pour que le chien ne puisse pas l’atteindre.
Le type de litière est aussi important. Le chat n’aime pas qu’on ajoute du parfum, du soda ou tout autre produit vendu sur le marché pour enlever les odeurs. Il préfère garder sa propre odeur. Donc, il vaut mieux enlever les excréments de la litière à tous les jours.
Pour le nettoyage d’un marquage urinaire, il est déconseillé d’utiliser des produits à base d’ammoniac. Puisqu’on en retrouve dans l’urine, le chat y retournera de nouveau pour refaire son territoire en pensant qu’un autre chat y a fait le sien. De ce fait, éviter l’eau de javel, le Windex® ou tout autre produit nettoyant. Utilisez plutôt les produits à base d’enzymes puisque ceux-ci iront éliminer l’hormone de marquage. Il existe également le produit Feliway® qui peut aussi aider à éliminer ces problèmes en recréant l’hormone faciale du chat. Celle-ci rendra l’endroit sécurisant et familier pour lui.
Un chat non stérilisé, qu’il soit mâle ou femelle, peut faire son territoire en urinant partout à l’extérieur de sa litière.
Agression et anxiété
L’une des causes d’agressivité chez le chat est d’origine médicale. Si le chat ne se sent pas bien ou a mal à quelque part, il ne voudra pas se laisser toucher et sera sur la défensive. Donc, si votre chat présente de l’agressivité, il est important de le faire examiner par un vétérinaire en premier lieu.
Une lacune éducative peut aussi être en cause. S’il a été enlevé de sa mère très jeune, elle n’aura pas eu le temps de l’éduquer, de lui montrer la force de mordre, etc. Idéalement, un chaton devrait rester avec sa mère durant 10 à 12 semaines.
Une agression peut se présenter lorsque le chat voit quelque chose qui lui cause un stress, mais qu’il ne peut l’atteindre. Par exemple, voir un autre chat dehors au travers de la fenêtre du patio. Il sera frustré et attaquera la première chose qui le dérangera et qu’il pourra atteindre. Ceci s’appelle de l’agression redirigée.
Il est conseillé de séparer les chats de la même maison lorsqu’ils sont en agression redirigée et de ne pas faire de gestes brusques pour éviter que l’agression se dirige vers vous. Un petit truc : installer un carton dans le bas de la fenêtre de la porte patio pour que votre chat ne voit pas les autres chats à l’extérieur.
La frustration peut aussi causer de l’agressivité contre l’humain. Si vous punissez le chat en le frappant, il risque d’être frustré et utiliser sa première défense, l’agressivité.
Il est important de punir le chat seulement si vous le prenez sur le fait. Vivant au moment présent, il ne comprendra pas si vous le punissez plus tard.
Un changement d’environnement, lorsqu’on le met en pension par exemple, peut aussi causer un gros stress et ainsi provoquer de l’agressivité. Il est conseillé de le garder à la maison et que quelqu’un vienne le voir régulièrement. Il sera ainsi beaucoup moins déstabilisé.
Quelques petits trucs peuvent aider à diminuer l’agressivité du chat envers vous. Essayez de l’ignorer et de détourner votre regard du sien pour ne pas lui montrer que vous voulez le dominer. Regardez-le avec les yeux mi-clos, comme le chat le fait lui-même quand il se relaxe. Changer sa cible en lui donnant un jouet pour lui montrer ce qu’il peut mordre. Le Feliway® est aussi un bon produit qui recrée l’hormone faciale du chat qui lui amène un sentiment de réconfort et d’apaisement.
Pour prévenir l’agressivité :
• Ne jamais frapper le chat ou jouer agressivement;
• Ne pas jouer avec les doigts ou avec la main sur le ventre;
• Cesser de le flatter s’il fouette de la queue;
• Ne pas enlever la main lorsqu’il mord;
• Dire » non » fermement et d’un ton très grave;
• Se lever et rester immobile sans regarder le chat s’il mord alors que vous êtes assis;
• Offrez-lui un environnement sain qui inclut plusieurs endroits en hauteur tels que les arbres à chat, les tables, les dessus d’armoire et des tablettes où il peut se reposer et surveiller son territoire.
La domination
Chez l’espèce féline, les comportements de domination et de soumission sont présents autant envers les autres animaux qu’avec les humains.
Voici les différents signes pour reconnaître un chat dominant :
Le dominant est toujours en hauteur et a la plus grande part du territoire;
Il est toujours celui qui mangera en premier, il prend les privilèges;
Il est le premier à aller dans la litière lorsque celle-ci vient d’être nettoyée;
C’est celui qui dort le plus près de la hauteur de votre tête dans le lit;
Il dort toujours aux mêmes endroits et aux mêmes heures.
Pour une maisonnée qui possède plusieurs chats, il doit y avoir une confrontation pour établir la hiérarchie et le rang de dominant. Plusieurs étapes se présentent :
1. La menace : ils vont se donner en spectacle pour montrer qui est le plus fort et qui est le plus gros en hérissant leurs poils et en produisant des sons;
2. L’attaque se produit ensuite et il y aura des périodes d’arrêt;
3. La période de récupération : chacun restera tranquille de son côté.
Le cycle peut recommencer à plusieurs reprises ou l’un des 2 chats va finalement lâcher prise ce qui déterminera le dominant.
*** Il est très important de ne pas intervenir pendant les confrontations, car le cycle recommencera et ce, parfois plus intensément. ***
Il peut y avoir des confrontations à chaque fois qu’un chat se retrouve aux endroits préférés du dominant. Cependant, nous trouvons également un endroit où tous les chats peuvent y être en même temps, soit pour l’accouplement, le toilettage, la chasse, le jeu ou l’apprentissage. On l’appelle la zone de fratrie.
Il est très important de surveiller le langage corporel pour savoir s’il y a confrontation ou tout simplement un appel au jeu.
Appel au jeu : Les oreilles droites, les moustaches vers l’avant et la queue dans les airs et remontée sur le dos.
Agressivité et confrontation : Les pupilles sont dilatées, les oreilles vers l’arrière en corne, le poil hérissé et la queue vers le bas.
Introduction d’un nouveau chat
1. Il ne faut jamais forcer deux chats à se rencontrer;
2. Isoler les chats et leur permettre d’explorer chacun à leur tour la maison;
3. Frotter les chats à tour de rôle au niveau des joues et des flancs avec le même linge propre pour mélanger les odeurs;
4. Faire manger les chats au même moment en rapprochant un peu les bols à chaque fois;
5. Jouer avec les chats en même temps pour associer la présence de l’autre chat à quelque chose de plaisant;
6. S’il y a des grondements/batailles, ne pas intervenir et ne pas punir;
7. S’il y a beaucoup d’escarmouches, isoler les chats pour la nuit.
Déménagement et autres changements
1. Garder le chat à l’intérieur pour 3 mois;
2. Mettre des objets ayant son odeur un peu partout dans la maison;
3. Utiliser le produit Feliway® en diffuseur;
4. Limiter l’accès à une pièce pour commencer, le temps que son anxiété disparaisse;
5. Le laisser sortir de la pièce par lui-même, ne pas l’obliger à explorer.
Destruction de mobilier
1. Ne pas punir le chat;
2. Utiliser des poteaux à chat, des planches à gratter ou des tapis en corde;
3. Placer des poteaux à chat devant les endroits visités par celui-ci;
4. Le poteau doit être très stable et être de la longueur du chat lorsqu’il se met debout;
5. Utiliser de l’herbe à chat pour attirer le chat vers le poteau.
Les chats sont des animaux très sensibles et les conflits entre chats peuvent être à l’origine de troubles de la santé générale : le stress engendré a des répercussions importantes. Comment reconnaître un conflit dans un foyer où plusieurs chats cohabitent et que faire pour tenter de le résoudre ou du moins d’améliorer les conditions de vie de chacun ?
Un peu de conflit est normal entre des chats vivant sur le même territoire mais il ne faut pas que cela ait de conséquences sur la santé d’un chat.
Comment reconnaître un conflit entre chats ?
Il y a en général un chat agressé et un chat agresseur.
Le chat agressé passera beaucoup de temps à l’écart du groupe familial : caché dans un coin ou dans une pièce à l’écart.
Il évite le contact visuel avec les autres chats et a tendance à céder les ressources : par exemple céder sa gamelle à l’arrivée de l’autre chat.
Lorsque le chat agressé voit » son agresseur « , il a tendance à s’accroupir et/ou à fuir.
Le chat agressé comme le chat agresseur peuvent tous deux faire du marquage urinaire et éliminer en dehors de la litière. Par contre, c’est le chat agressé qui aura plus tendance à présenter des cystites.
Le chat agresseur est celui qui ne recule jamais devant les autres chats, qui n’hésite pas à les fixer du regard. Il peut même leur barrer l’accès aux ressources (gamelles, litière, etc…).
Le chat agresseur frotte sa tête contre les meubles, les montants des portes et les humains à hauteur de chat (il dépose ses phéromones de marquage).
Lorsque le chat agresseur voit » sa victime « , il baisse la tête, élève son arrière train et » traque » l’autre chat. Il peut avoir le poil hérissé et grogner.
Les causes du conflit entre chats
Les chats aiment avoir total contrôle de leurs ressources et de leur environnement. Le conflit vient donc souvent du partage des ressources sur un même territoire.
L’intensité du conflit dépend donc de la volonté de contrôle de l’accès aux ressources qu’un chat aime avoir… C’est pour cela que certains chats ne seront jamais en conflit, alors que pour d’autres le conflit sera immédiat. Il est impossible de prévoir comment se passera une cohabitation.
Les conflits apparaissent donc lorsqu’un nouveau chat est introduit sur le territoire d’un chat qui était habitué à vivre seul ou bien avec un groupe déjà établi. Ils peuvent aussi apparaître entre deux chats qui ont toujours vécu ensemble lorsqu’ils deviennent matures socialement. En effet avec cette maturité, les besoins de contrôle du territoire ou des ressources peuvent augmenter.
Il ne faut donc pas s’étonner de voir deux chats ayant très bien vécu ensemble pendant plusieurs mois commencer à se battre lorsque le chaton devient mature.
Que faire en cas de conflit ?
Comme nous le disions plus haut, on ne pourra pas le résoudre entièrement tout de suite, mais on peut essayer de le rendre moins invivable.
Il est essentiel de fournir deux » sets de ressources » pour ne pas qu’il y ait compétition à ce niveau : deux sets de gamelles différents et si possibles éloignés, deux arbres à chat, deux griffoirs, deux paniers/coussins pour dormir…
Il faudra fournir 1 litière par chat plus 1 supplémentaire : la règle d’or étant n+1 litière pour n chats.
Nous vous conseillons également de faire castrer/stériliser tous les chats et de leur couper les griffes le plus court possible. Vous pouvez consulter notre fiche sur la coupe de griffes.
Il peut être nécessaire pendant un temps de séparer les chats, de mettre à disposition une pièce au chat agressé pour qu’il s’y sente en sécurité sans que le chat agresseur ne puisse y entrer. Cette pièce devra bien sûr contenir toutes les ressources pour le chat : gamelles, litière, jouets, postes d’observation, panier, etc…
Une astuce pour agrandir l’usage de votre appartement par vos chats : utiliser l’espace en 3 dimensions ! Arbres à chats à plusieurs étages, cartons, caisses de transports, sur lesquels les chats peuvent grimper et dans lesquels ils peuvent se cacher… Agrandir leur espace utile permet parfois de rendre un conflit entre chats supportable.
Dans certains cas vraiment avancés, une prise en charge médicamenteuse peut s’avérer nécessaire, n’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire ! Mais dans tous les cas l’enrichissement de l’environnement est indispensable : un traitement médicamenteux seul ne pourra pas résoudre le problème. Une fois la situation sous contrôle, un vétérinaire comportementaliste pourra mettre en place une thérapie comportementale.
Le but de ces actions n’est pas que vos chats deviennent les meilleurs amis du monde, mais de permettre leur cohabitation sans répercussion néfaste sur leur santé.
Comportement de dominant- dominé entre chatsComprendre son chat
Bonjour,
Avez-vous aussi constaté des comportements de « jalousie » ou de domination entre vos chats ?
Actuellement, mon Norvégien se montre dominant envers ma Birmane. Il va directement manger dans sa gamelle et elle se pousse. Il vient l’aplattir entre ses pattes pour la toiletter. Elle ne dit rien, mais je perçois sa contrariété : le bout de sa queue claque le sol.
J’ai aussi remarqué que lorsque je suis avec Naya et que Falkor arrive, il veut avoir toute la place. Alors, elle ne ronronne plus et s’écarte.
Par contre, si je prends Naya trop longtemps pour la caresser, Monsieur boude et part. Il est rare que les deux soient sur me genoux, mais ça arrive.
Pourtant, ils s’amusent ensemble, se cherche, jouent à cache-cache. Mais, vraiment, je vois bien que Falkor est » le dominant « .
Lorsque Néo était encore en vie et qu’il vivait avec sa soeur Naya, c’était elle qui était dominante. Elle pouvait le feuler, et lui » cracher » dessus car il venait dans sa gamelle. Une fois, elle l’avait même disputé pour qu’il lui laisse » Sa place dodo « .
C’est passionnant d’observer leurs attitudes et leurs rapports. Ils fonctionnent par hiérarchie et cercle. Même si ils s’entendent très bien, il y a de la » jalousie « , ou plutôt une question de place et de territoire !
Avez-vous observer les mêmes choses ou similaires ?
Bien à vous
Bagarres de chats : comment protéger votre félin ?
Pourquoi les chats se bagarrent-ils ?
Vous le savez déjà, minou est un véritable prince. S’il se bat, c’est donc le plus souvent pour défendre son royaume ! C’est à dire son territoire, dont les limites sont marquées très précisément par ses phéromones et où il ne tolère aucun intrus (sinon ces quelques humains qui le nourrissent et lui donnent des caresses…). Ainsi, les bagarres de chats sont généralement des batailles de territoire : elles arrivent lorsqu’un nouveau chat aménage dans votre voisinage, ou si vous accueillez un nouveau félin, en plus du votre, à la maison.
Une seconde raison, qui concerne cette fois-ci uniquement les chats mâles, est de se battre pour les beaux yeux d’une (ou de plusieurs…) femelles. Les bagarres entre chats auront donc tendance à être plus fréquentes pendant la saison des amours, de février à octobre. Pour cette raison également, les chats femelles tout comme les chats castrés auront tendance à être moins bagarreurs. Mais cela tient aussi du tempérament et du caractère propre à chaque félin : comme chez les humains, certains chats sont plus pacifiques quand d’autres sont au contraire plus » sanguins « .
Contrairement aux chiens, les chats sont des animaux très indépendants, qui aiment maîtriser ce qu’il se passe sur leur territoire, surtout s’il s’agit de l’intrusion d’autres chats.
Entre deux chats au sein du même foyer, ou bien entre chats qui se rencontrent à l’extérieur, des bagarres sont susceptibles d’éclater. Une bagarre de chats peut provoquer des blessures, dont même les plus superficielles peuvent entraîner des infections ou des abcès, très douloureux pour votre animal de compagnie.
Pour éviter ce type de situation, en particulier s’il s’agit de deux chats de votre foyer qui ne s’entendent pas, notre guide vous aide à comprendre les raisons qui poussent des chats à se battre et comment l’éviter.
Pourquoi mon chat se bat-il ?
Un chat peut être amené à chercher à se battre ou à se faire attaquer pour des raisons variées mais toutes principalement liée à un aspect très important de leur bien-être : leur territoire.
Les chats sont des animaux qui aiment avoir leurs habitudes et maîtriser l’espace qu’ils considèrent comme leur territoire. Le moindre changement d’habitude peut fortement les stresser et l’arrivée d’un congénère inconnu sur leur territoire peut les rendre agressifs.
Quatre facteurs principaux peuvent expliquer que des chats en viennent à se battre :
-
- Les hormones : Les chats mâles non stérilisés sont particulièrement susceptibles d’entrer en conflit. Les jeunes chats qui sont en chaleur pour la première fois sont les plus à risque, en particulier s’ils ont accès à un espace plus grand que le jardin et l’habitation de leurs maîtres.
-
- Un nouveau chat : L’arrivée d’un nouveau chat dans la maison peut provoquer des tensions. En particulier si un chat adulte doit faire de la place sur son territoire à un chat lui aussi adulte. Il est plus facile d’introduire un chaton dans un foyer où se trouve déjà un chat âgé.
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- Leur territoire : Comme évoqué plus haut, l’intrusion d’un autre chat sur leur territoire peut rendre votre animal de compagnie agressif. Plus le territoire est grand, plus les risques de rencontres avec des chats intrus sont grandes. Cela étant, un trop grand nombre de chats dans un espace trop petit peu également avoir des conséquences désagréables, en plus de favoriser l’apparition de maladies.
-
- La jalousie : Vous avez deux chats qui se mettent subitement à se battre alors qu’ils s’entendaient très bien auparavant ? Il est fort probable que le chat qui attaque soit jaloux de l’attention que vous portez à l’autre. Ses maîtres font partie du territoire d’un chat et il se peut qu’il n’apprécie pas d’avoir à les partager.
Que faire si mon chat se bat ?
Si vous surprenez votre chat en train de se battre avec un autre à l’extérieur, ou bien si deux de vos chats se battent, l’idéal serait de parvenir à les séparer pour éviter les blessures. En particulier si votre chat se bat avec un chat errant, la moindre morsure pourrait transmettre des maladies, notamment si votre chat n’est pas bien vacciné.
Même si cela peut être tentant et que vous en avez probablement la force, ne tentez pas de vous interposer entre deux chats qui se battent. N’essayez pas non plus de les frapper ou de les séparer à l’aide d’un objet, comme un manche à balais.
Ces tentatives auront pour seul résultat de rendre les deux chats plus agressifs encore. Ils pourraient se retourner contre vous et votre chat pourrait perdre confiance en vous si vous lui faites très peur.
Le meilleur moyen de faire cesser une bagarre de chats sans danger est de détourner l’attention des chats. S’ils craignent l’eau, vous pouvez utiliser un spray avec de l’eau. Veillez à le faire depuis une certaines distance, ainsi les chats ne remarquerons pas immédiatement que vous êtes la source de cette perturbation.
Faire du bruit avec un objet, sans crier vous-même, peut également être un moyen de les faire se séparer. Frapper sur une poêle, secouer un sac rempli d’objets bruyants (pièces, billes…) ou frapper d’un coup sec avec un balais par terre peut fonctionner. Si la bagarre a lieu à l’extérieur, faites attention de ne pas effrayer votre chat qui pourrait alors s’enfuir.
Une fois les chats séparés, ne punissez pas votre ou vos chats. Ils ne comprendraient pas et cela pourrait de nouveau les rendre agressifs. L’éducation positive et la patience sont les meilleurs moyens de prévenir ce genre de désagrément.
Enfin, n’oubliez pas de vérifier si votre ou vos chats sont blessés, il peut être difficile de bien remarquer au premier coup d’oeil les blessures, en particulier chez les chats à poil long. Pourtant, la moindre griffure peut s’infecter si elle n’est pas traitée à temps.
Source : 101 cats/istock
Comment éviter que mon chat se batte ?
Mon chat se bat avec un autre chat de la maison
Si deux chats de votre foyer se battent régulièrement, il est fort probable qu’il s’agissent d’un problème de partage du territoire, en particulier si l’un est là depuis plus longtemps que l’autre.
Pour mettre fin aux bagarres, il faut donc s’assurer que les deux chats soient capable de vivre dans le même espace sans s’attaquer.
Vous pouvez par exemple placer vos deux chats dans la même pièce, l’un en liberté, l’autre dans une espace fermé comme une cage de transport pour grand chien avec de la nourriture, de l’eau et une litière. Laissez-les de manière régulière seuls dans la pièce agencée ainsi (deux heures par semaine par exemple), en alternant pour le chat qui se trouve dans la cage.
Lorsqu’il semblent s’habituer à la présence l’un de l’autre, vous pouvez les laissez en liberté tous les deux dans la pièce, sans jamais les laisser sans surveillance toute fois. Jouez avec eux, félicitez lez pour leur comportement. Si l’un d’entre eux attaque l’autre, alors placez le dans la cage.
Les deux chats pourraient réussir à cohabiter ensemble sans problème au bout de quelques semaines.
Si malgré cela vos chats ne s’entendent pas, alors il faudra envisager de diviser la maison en deux territoires pour qu’ils puissent vivre chacun de leur côté. Chaque chat doit alors avoir son propre espace avec sa litière, ses gamelles et ses jouets.
Assurez-vous de ne pas adopter trop de chats, même si vous disposez d’un jardin. Chaque chat devrait pouvoir avoir accès à une pièce où il serait le seul chat si jamais il ne parvenait à pas s’entendre avec les autres.
Si deux de vos chats qui s’entendent bien d’habitude se mettent à se battre, alors le problème pourrait être la jalousie entre chats. Le chat qui attaque pourrait se sentir délaissé et considérer que vous accordez plus d’attention au chat qu’il choisit d’attaquer.
Dans ce cas, il est très important de ne pas renforcer ce sentiment en repoussant le chat agressif et protégeant celui qui est attaqué. C’est à vous de rétablir la confiance de votre chat en lui accordant de l’attention, par le jeu ou des caresses.
Mon chat se bat avec un chat errant ou voisin
Si votre chat se bat lorsqu’il va à l’extérieur, il peut être difficile pour vous de le surveiller constamment. Enfermer votre chat n’est pas forcément la bonne solution, il pourrait déprimer.
La meilleure chose à faire est alors de s’assurer que sa santé est protégée au mieux. La vaccination permettra d’éviter la transmission de maladies graves, telles que le sida du chat, via des morsures.
La stérilisation permettra d’éviter que votre chat ne parte à la recherche d’un partenaire et ne se retrouve à se battre.
Protéger les oiseaux des chats
Un danger pour les oiseaux des îles
Son efficacité et sa technique de chasse ont eu des effets particulièrement dévastateurs dans certaines régions du monde, en particulier sur les îles océanique où les espèces endémiques n’ont pas appris à s’en méfier au cours de leur évolution. Les oiseaux endémiques peuvent apprendre à craindre les chats, mais les comportements instinctifs, le fait de nicher au sol ou l’incapacité à voler peuvent les rendre particulièrement sensibles. Le chat est ainsi considéré comme responsable de la quasi-extinction de nombreuses espèces d’oiseaux, notamment en Australasie. Le chat peut aussi transmettre des maladies aux oiseaux, comme la toxoplasmose.
En Nouvelle-Zélande par exemple, il a contribué depuis le 19ème siècle, avec d’autres animaux introduits comme les rats, en conjonction avec des facteurs comme la destruction des habitats naturels et la chasse, à la disparition de 19 espèces d’oiseaux. Un cas bien connu est celui du Xénique de Stephens (Xenicus lyalli), le plus petit et le seul passereau aptère du monde, dont toute la population a été exterminée en 1894 par le chat du propriétaire du phare construit sur cette petite île néo-zélandaise…
Le cas des îles Hawaï
L’archipel d’Hawaï concentre une densité unique d’espèces menacées, et un grand nombre d’entre elles ont disparu dans le passé en raison entre autres de l’introduction de chats. Les endémiques de ces îles isolées ont évolué sans prédateurs, et ils sont donc extrêmement vulnérables, surtout maintenant que leur habitat a été considérablement réduit par les activités humaines. Bien que les chats domestiques ne soient pas la seule menace qui pèse sur les oiseaux rares hawaïens, ils constituent un facteur important, et ce même en montagne, loin des installations humaines.
Les chats peuvent se reproduire toute l’année sur l’archipel, avec trois portées par an comportant à chaque fois de quatre à six chatons. La rage n’existe pas et il n’y a pas prédateurs sauvages pour contrôler la population des chats errants. Nul ne sait combien de chats errent sur ces îles, mais la densité y est très forte. Parmi les espèces endémiques, certaines ont été très touchées. C’est le cas du Psittirostre palila (Loxioides bailleui) classé comme étant en danger au niveau fédéral. Il est très menacé par les chats dans les forêts poussant sur le volcan Mauna Kea, sur l’île d’Hawaii, entre 1 800 à 2 700 mètres d’altitude. Les biologistes suivent la population de cette espèce depuis des années. Depuis 1998, entre 8 à 11 % des nids surveillés ont été pillés chaque année par les chats. Cette prédation annule ainsi en partie les efforts visant à rétablir la population de l’espèce.
La Corneille d’Hawaï (Corvus hawaiiensis) est l’un des Corvidés les plus menacés du monde. Elle est endémique de la grande île d’Hawaï. Elle était autrefois abondante dans les forêts sèches de basse et de moyenne altitude à l’ouest et au sud de l’île. Elle a souffert de la destruction de son habitat, de la prédation par les chats, les rats et les mangoustes, ainsi que de la malaria et de la variole aviaires véhiculées par les moustiques.En outre, les oiseaux relâchés ont contracté la toxoplasmose, une maladie commune des chats et des rats. Pour sauver l’espèce, elle est élevée en captivité.
Le Pétrel des Hawaï (Pterodroma phaeopygia) était autrefois abondant sur toutes les principales îles de l’archipel, sauf sur Ni’ihau. Aujourd’hui, la plus grande colonie se trouve dans le cratère Haleakala ‘ sur l’île de Maui. La principale menace qui pèse sur cette colonie est la prédation par les rats introduits, les mangoustes et les chats. Depuis 1981, un programme agressif de contrôle des prédateurs a réduit les pertes et cette importante colonie semble stable.
La Bernache néné (Branta sandvicensis) vivait sur les principales îles de l’archipel, mais elle a presque disparu dans les années 1950 à cause d’une chasse excessive. Aujourd’hui, l’île d « Hawaï est le seul endroit où l’on peut la trouver naturellement. Grâce aux efforts de conservation, elle a été réintroduite sur Maui, Molokai, et Kauai. Elle est extrêmement vulnérable aux attaques des rats, des chiens, des chats, des mangoustes et des porcs.
Les chats ont aussi un fort impact sur les populations d’espèces marines communes comme le Puffin fouquet (Puffinus pacificus). Des biologistes ont comparé le succès de nidification d’une colonies de puffins où des chats errants étaient présents et une autre » libre de félins « . Il y avait beaucoup plus de terriers occupés dans le premier cas. Ces oiseaux ne pondent qu’un seul œuf par an et s ils ne se reproduisent pas avant cinq ans. Ils sont donc très sensibles à la disparition des adultes reproducteurs.
Placez les distributeurs de nourriture et les nichoirs dans des endroits judicieux
Une mangeoire à l’abri des chats incorporant un support métallique pour plantes grimpantes d’une hauteur de 2,30 m. Le félin ne peut pas atteindre la planche où sont déposées les graines et les oiseaux ont assez de place pour ne pas avoir besoin de se nourrir au sol (cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Photographie : Katreen Benoit
Les chats comptent sur leur discrétion pour s’approcher de leurs proies et pour lancer des attaques surprises. Il faut donc placer les distributeurs de nourriture dans un endroit dégagé, à une bonne distance des arbres ou des buissons (à au moins trois mètres) ou d’autres points à partir desquels les chats pourraient sauter. Vous pouvez couper les branches basses des buissons afin que le chat ne puisse pas s’y cacher.
Les nichoirs doivent aussi être placés dans des endroits judicieux : ainsi, il ne faut pas les installer près du toit d’un hangar où ils seraient facilement accessibles. Suspendez le nichoir à une branche ou fixez-le sur une façade à une hauteur minimale de deux mètres et hors de portée des chats. Le toit du nichoir doit être lisse et très incliné afin que les chats ne trouvent pas prise, et il ne doit pas être équipé d’un perchoir (lire Installer un nichoir : les dix commandements à respecter).
Dans les endroits très fréquentés par les chats, il faut éviter de placer de la nourriture sur le sol, mais plutôt sur une table plus difficile d’accès pour les félins. Il est aussi préférable de ne pas distribuer la nourriture à un seul endroit afin de diviser les risques.
Observez votre chat
Sur notre page Facebook, Alexandre Beurnaux nous fait remarquer que les chats ne fréquentent parfois jamais certains secteurs du jardin : observez-les, cela vous permettra peut-être de choisir une zone moins dangereuse pour placer votre mangeoire.
Interdisez les accès
Une autre approche est d’essayer d’empêcher les chats de pénétrer dans votre jardin ou du moins dans certains secteurs de ce dernier (autour de votre mangeoire par exemple) : vous pouvez placer du grillage à poules courbé vers l’extérieur, disposer des bouteilles en plastique coupées en deux ou des piques anti-pigeons sur les murs de votre jardin, ou tendre un fil ou une chaîne au-dessus de votre mur.
Vous pouvez installer du grillage pour empêcher les chats d’accéder aux nichoirs ou aux mangeoires et placer des branches épineuses ou d’autres matériaux empêchant les chats de rester ou de s’asseoir à proximité.
Des buissons épineux comme le houx, l’aubépine ou le prunelier (lire Aménager son jardin pour les oiseaux) empêcheront les oiseaux de s’approcher des nichoirs et serviront en outre de refuges, d’endroits pour nicher et parfois de sources de nourriture (baies) en automne.
Il est possible de placer sur le pied de la mangeoire ou du nichoir un cône dont l’ouverture est orientée vers le bas ou une boîte de biscuits trouée pour éviter que le chat ne puisse grimper. Il existe aussi des produits adaptés dans le commerce.
Vous pouvez également installer une » jupe en zinc » d’au moins 30 cm de long et dépassant de 25 cm : accrochez-la au tronc avec une sangle à travers des pattes de fixation, afin de ne pas étrangler l’arbre. À défaut de zinc, placez autour du tronc une collerette postopératoire en plastique, vendue par les vétérinaires. Il existe également dans le commerce des » colliers à troncs » en métal, mais ils peuvent être dangereux pour les chats casse-cou !
De la vaseline ou d’autres substances analogues appliquées le long du pied (s’il est lisse) de la mangeoire pourront être efficaces.
Un manchon de protection en tôle ou en plastique autour du pied d’arbres isolés empêche les chats de grimper le long du tronc.
Placez du grillage au sol
Les chats n’aiment pas marcher sur certains types de surface, comme le grillage métallique : vous pouvez ainsi poser sur le sol, dans certains endroits » critiques » (près des mangeoires, devant les buissons et des points d’eau), du grillage à poules ou une petite clôture car cela semble efficace.
Les odeurs repoussantes
Coleus des chiens (Coleus canina).
Source : gardening.co.uk
Des produits chimiques plus ou moins efficaces repoussant les chats sont disponibles sur le marché. Bayer propose par exemple le » Cat-a-Pult » contenant du sulfate d’aluminium d’ammonium, mais son efficacité semble faible.
Les chats n’aiment pas les odeurs de certaines plantes comme la Rue (Ruta graveolens) et le Coleus des chiens (Coleus canina). Ce dernier agit sur les chats, les chiens et même les renards. Il a de petites feuilles et de jolies fleurs bleues apparaissent en été. Le coleus libère une odeur que les chats ne peuvent tout simplement pas supporter, mais son efficacité semble dépendre des individus. En outre, son » rayon d’action » est très réduit et qu’il faut en planter beaucoup pour que cela ait un effet. C’est une plante annuelle qui peut facilement se bouturer. Elle se conserve dans un endroit à l’abri du gel en hiver. Elle préfère les sols bien drainés et elle doit être plantée tous les deux mètres.
Les félins n’aiment pas l’odeur des agrumes, du marc de café, du poivre de Cayenne (attention, ne frottez pas vos yeux après en avoir touché), des huiles de lavande, de citronnelle, de menthe poivrée ou d’eucalyptus. Toutefois, selon plusieurs sites web, ces produits sont peu efficaces dans un jardin.
Des sons éloignant les chats
Les ultrasons de plus de 20 kHz semblent très désagréables pour les chats et ne dérangeant pas les oiseaux. Il existe plusieurs appareils sur le marché : la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB) vend un appareil avec détecteur de mouvements, le » Catwatch cat deterrent « , qui émet un son aigu qui n’est audible que par les chats : il réduirait les visites de 33 %. Il existe d’autres modèles, comme le détecteur de mouvements Mega-Sonic, mais selon les avis des clients, son efficacité est très variable. En outre, ces ultrasons peuvent déranger d’autres mammifères et même vos voisins. Enfin, un chat pourra changer de route pour éviter de déclencher l’appareil, et il faudra donc le déplacer régulièrement.
Une clochette ou un grelot fixé sur le collier permet de réduire le nombre de proies capturées en les avertissant de l’approche du prédateur. Mais son efficacité peut diminuer avec le temps, certains chats ayant compris comment ne pas la faire tinter en faisant des gestes plus lents … Les clochettes peuvent également faire moins de bruit à cause de l’usure. Le remplacement régulier des clochettes, en particulier par des modèles légèrement différents, peut conserver leur effet. Vous pouvez installer des clochettes dans les branches ou sur les clôtures.
Le dispositif CatAlert émet un son toutes les sept secondes, mais son efficacité est comparable à celle d’une clochette.
Mais un collier bruyant aussi des inconvénients : il rend le chat plus repérable et plus vulnérable (chiens, renards, personnes mal intentionnées).
Colliers colorés
Le CatBib, un produit conçu par Cat Goods, est une bavette colorée attachée au collier ayant pour but de signaler de loin la présence du chat et de gêner ses attaques : il est très efficace (81 % des félins le portant ont arrêté de tuer des oiseaux) mais il est assez gênant.
Dans un article publié en janvier 2015 dans la revue Global Ecology and Conservation, trois biologistes ont testé l’efficacité d’un nouveau collier facile à retirer appelé Birdsbesafe destiné à réduire la mortalité des petits mammifères et des oiseaux (lire Un collier pour les chats serait efficace pour réduire le nombre d’oiseaux tués). Il est muni d’une bande en Nylon de 5 cm de large aux couleurs vives et aux motifs bariolés (et visible la nuit). Ce dessin très voyant est censé alerter les oiseaux. Les biologistes ont constaté qu’au printemps, les félins équipés de l’accessoire bariolé tuaient 19 fois moins d’oiseaux que les autres, contre 3,4 fois moins en automne.
Le but est de diminuer la mortalité des oiseaux causée par les chats domestiques.
Source : BTO
Des méthodes visuelles
Vous pouvez placer dans votre jardin des objets diffusant des reflets mouvants, comme des demi-bouteilles en plastique remplies d’eau ou des vieux CDs.
De l’eau pour éloigner les chats
C’est bien connu, les chats n’aiment pas trop l’eau. Un dispositif d’arrosage déclenchable à distance fera fuir les chats qui s’approcheront trop près des mangeoires ou des nichoirs. L’utilisation occasionnelle d’un pistolet à eau ne fonctionne pas.
Gardez au maximum les chats à l’intérieur
Même si ce n’est pas très facile, il faut essayer de garder au maximum les chats à l’intérieur afin de limiter leur temps de chasse dans le jardin, surtout jusqu’à l’âge de trois ans (leur goût pour la chasse a tendance à diminuer avec le temps). Il est facile de confiner les chatons dès le début, et avec de la patience et du temps, la plupart des félins peuvent se plaire à l’intérieur.
Voici quelques conseils pour que votre chat se plaise à l’intérieur : jouez avec votre chat tous les jours, disposez des papiers et des boîtes en carton qui constituent des jouets très appréciés, donnez-lui une nourriture suffisante sans le suralimenter, permettez-lui de regarder le jardin à travers une fenêtre, fournissez-lui un accès à de l’eau potable à tout moment, gardez sa litière propre, et semez de l’herbe dans des pots afin que votre chat puisse se purger sans avoir à sortir. Si vous voulez néanmoins laisser votre chat se promener à l’extérieur, évitez de le laisser partir au crépuscule, rentrez-le le soir et préférez le matin.
N’encouragez pas votre chat !
Si un chat vous ramène un oiseau, ne le caressez pas et ne le récompensez pas : au contraire, grondez-le et montrez-lui que vous n’êtes pas content.
Autres conseils
Stérilisez votre chaton dès l’âge de huit semaines afin qu’il ne contribue pas au problème de surpopulation et vaccinez-le pour qu’il ne transmette pas de maladies à la faune sauvage. Si vous ne pouvez plus vous en occuper, trouvez un accueil ou contactez un vétérinaire ou un refuge mais ne l’abandonnez surtout pas. Si vous voyez des chats errants, apportez-les si possible à un refuge ou contactez une association de protection des animaux. Vous pouvez contribuer indirectement au contrôle des chats errants en aidant financièrement les refuges. Marc Laurent, l’un de nos visiteurs, nous signale que son petit chien, un Pinscher, éloigne très efficacement les chats.
Comment faire fuir les chats ?
Si vous vous demandez comment faire fuir les chats de votre jardin, votre maison ou de votre potager, vous trouverez dans ce paragraphe plusieurs propositions qui, combinées aux conseils mentionnés ci-dessus, s’avèrent très efficaces. Il s’agit de répulsifs pour chats faits maisons qui en plus, sont très peu coûteux, ce qui vous permettra d’éloigner les chats de chez vous.
1. Des agrumes pour faire fuir les chats
L’un des remèdes les plus efficaces pour faire fuir les chats de votre jardin et de vos pots de fleur est l’utilisation d’agrumes, une solution simple et économique. Vous pouvez utiliser des écorces de citrons, d’oranges, de citrons verts, de pamplemousses et de mandarines qui restent de vos repas et tout simplement les placer dans des pots ou à côté de vos plantes. En plus d’être un excellent engrais naturel, ils serviront également de répulsifs pour chats.
Vous pouvez aussi couper les agrumes en deux et les frotter sur les murs, les pots et autres endroits où les chats ont pour habitude de venir, afin que l’odeur soit imprégnée le plus longtemps possible. Cette odeur ne restera pas indéfiniment et il faudra donc que vous répétiez le même processus tous les 3 ou 4 jours car normalement, les chats ne sont pas attirés par les arômes d’agrumes.
2. Plantes répulsives pour chats
Si vous n’envisagez pas de placer des peaux d’agrumes dans votre jardin, vous pouvez choisir d’y mettre des plantes répulsives pour chats qui empliront également votre maison d’une senteur agréable pour vous mais qui s’avère insupportable pour les félins. Certaines plantes répulsives pour chats sont :
- La lavande
- Le Coleus Canina
- Les géraniums
- Le basilic
3. Le poivre pour faire fuir les chats
Une solution plus radicale et un peu plus agressive peut être de saupoudrer du poivre en poudre à des endroits stratégiques de votre jardin. Lorsque le chat non désiré s’approchera dans votre jardin et qu’il commencera à renifler un petit peu partout, tout ce qu’il obtiendra sera une truffe qui gratte et des éternuements en série. Ainsi, après plusieurs visites désagréable au possible de votre jardin, le félin associera cet endroit à quelque chose de désagréable et, par conséquent, il arrêtera d’y venir.
4. Le café pour faire fuir les chats
Comme les agrumes ou certaines des plantes mentionnées, le café est un arôme que les chats n’aiment pas à cause de son intensité. Comme pour les écorces d’agrumes, on peut mettre des grains de café dans nos pots de fleurs et dans différents endroits de notre jardin. Rappelons tout de même qu’en plus de sa vertu répulsive, le café servira également d’engrais pour nos plantes.
5. Le vinaigre pour faire fuir les chats
Un autre remède très efficace qui peut nous aider à faire fuir les chats de notre jardin est l’utilisation de vinaigre blanc, odeur particulièrement désagréable pour eux. Vous pouvez mettre un mélange de vinaigre et d’eau dans un diffuseur et l’appliquer près des zones que fréquentent le félin. En pulvérisant ce mélange avec intensité pour bien en imprégner l’arôme sur la surface choisie, on vous assure que le tout agira comme un puissant répulsif pour chats !
6. Des clôtures de jardin pour faire fuir les chats
Si nous parlons d’éléments architecturaux qui peuvent éloigner les chats de votre domaine, nous parlons bien sûr de l’installation d’une clôture le long du périmètre de votre maison. Ce sera encore plus efficace si vous construisez votre clôture avec une certaine inclinaison vers l’extérieur, pour que ce soit encore plus difficile pour les félins d’y grimper.
7. L’aluminium pour faire fuir les chats
Si vous avez du papier d’aluminium chez vous, vous avez dans vos mains un outil puissant pour ennuyer vos visiteurs félins. L’idéal est de couvrir le sol de papier d’aluminium où ils ont pour habitude de venir car la sensation de marcher dessus leurs resulte fortement inconfortable.
Pourquoi le chat s’attaque-t-il aux plantes ?
Les solutions
Couverture du livre Mon chat ange ou démon Des répulsifs
Différentes substances sont suggérées comme répulsifs pour éloigner le chat des plantes vertes ou des plates-bandes. Vous pouvez enfouir des écorces d’agrume ou des boules de naphtaline dans la terre.Vous pouvez également vaporiser les feuillages avec du jus de citron ou de la sauce Tabasco®.
Des protections
Une protection par un grillage décourage les comportements fouisseurs. Dans les cas rebelles à toute dissuasion douce, vous pouvez recourir à un moyen plus radical pour sauver vos plantations : enfoncer des pics à brochettes dans les jardinières espacées de quelques centimètres en laissant dépasser les pointes.
Pas de plantes toxiques à la maison
Éviter d’introduire chez vous des plantes potentiellement toxiques surtout si vous avez un chaton ou s’assurer qu’elles sont totalement inaccessibles. Si vous souhaitez simplement fournir à votre chat un peu d’herbe à grignoter, le papyrus est sans danger et très décoratif.
De l’herbe aux chats
Si votre chat a besoin de grignoter des brins d’herbe, vous pouvez lui offrir un petit carré d’herbe aux chats sans danger pour lui. Ne pas confondre herbe aux chats et herbe à chat ! L’herbe à chat vendue dans le commerce est en fait du blé ou de l’orge. On désigne sous le terme d’herbes aux chats diverses plantes qui ont des effets euphorisants sur nos petits félins. C’est le cas de la cataire (Nepeta cataria), mais aussi de la valériane (Valeriana officinalis) ou de la germandrée marum (Teucrium marum)… La consommation d’herbes aux chats chez les chats réceptifs déclenche un comportement d’euphorie : ils miaulent, se roulent par terre, ronronnent bruyamment et salivent…
Cet article est tiré du livre Mon chat, ange ou démon aux éditions Rustica.