Mise bas cochon d’inde

Comment préparer la mise bas de sa chienne ?

Votre chienne est prête à mettre bas ? Pour que cet heureux événement se déroule sans accroc, préparez-vous à la mise au monde de ses petits. Découvrons ensemble comment procéder.

Pourquoi préparer la mise bas de sa chienne ?

Il est impératif d’être prêt pour la mise bas de sa chienne et l’arrivée des chiots. La mise bas se déroule généralement bien et dans sa forme normale, c’est-à-dire eutocique. Mais il peut malheureusement se produire quelques complications et la mise bas peut alors être dystocique.

Quoi qu’il en soit, tout doit être prêt pour que votre chienne puisse mettre au monde ses petits sans danger et dans le confort, sans stress pour l’animal comme pour vous. De plus, une bonne préparation vous permettra de prendre soin des chiots dès leur naissance pour éviter d’en perdre. Idéalement, il est conseillé de disposer de tout le matériel nécessaire deux semaines avant la date prévue de l’accouchement.

Vers le 50e jour de gestation, vous pouvez demander à effectuer une échographie de votre chienne afin de connaître le nombre de chiots à naître. Vous pourrez alors vous préparer en conséquence.

Quels sont les signes annonciateurs de la mise bas d’une chienne ?

Plusieurs signes permettent de vous annoncer l’imminence de l’accouchement de votre chienne. Soyez attentif à ces changements dans son attitude, ses réactions, son comportement et son aspect afin de l’aider au mieux à mettre au monde ses petits dans les meilleures conditions possible. La plupart de ces symptômes surviennent dans les 24 heures avant la mise bas.

• Les mamelles de votre chienne gonflent en raison de la lactation. Sa vulve est dilatée et son ventre descend.
• La température de votre chienne chute et oscille entre 37° et 38,5°. Pensez à prendre régulièrement sa température lors de la dernière semaine de gestation afin de vous tenir prêt.
• Votre chienne commence à aménager son panier pour recevoir ses petits.
• Le comportement alimentaire de votre chienne évolue. Elle ne veut plus manger, ou bien elle mange en grandes quantités. Dans tous les cas, respectez son souhait. Ne la forcez pas à manger, et si elle vous demande davantage de nourriture, donnez la lui.
• Votre chienne se met à vomir.
• Votre chienne lèche son ventre et ses parties génitales.
• Votre chienne peut se mettre à gémir ou à haleter. Elle est soudainement prise de tremblements et de contractions. Elle se met alors à uriner plus fréquemment.
• Moins d’une heure avant l’accouchement, un liquide vaginal clair puis verdâtre s’écoule de votre chienne. Le bouchon muqueux est éjecté, un écoulement plus épais et gluant. Tenez-vous prêt, c’est le moment !

Comment préparer la mise bas de sa chienne avant l’accouchement ?

Lorsque vous apprenez que votre chienne est enceinte, consultez votre vétérinaire pour lui demander des conseils et le tenir informé de la situation. Demandez-lui ses coordonnées afin de le joindre à toute heure du jour ou de la nuit pour être prêt en cas de complication le jour de l’accouchement.

Pour limiter le risque de contamination par des parasites avant la mise bas, vermifugez votre chienne environ deux semaines avant la fin de la gestation et appliquez-lui un traitement antiparasitaire externe (puces et tiques). Assurez-vous que ces traitements soient sans danger pour une chienne en gestation et choisissez-les le plus doux possible.

Préparez un endroit sécurisé, confortable et calme

Choisissez un espace que vous consacrerez à la mise bas de votre chienne. Cet endroit doit être calme, peu éclairé, confortable, sécurisé, isolé du passage, du bruit et des courants d’air, avec une température suffisamment agréable.

Disposez-y une caisse d’accouchement adaptée à la taille de votre chienne pour qu’elle s’y sente à l’aise avec ses petits. Placez-y du papier journal, des alèses et des couvertures ou de vieux draps. La caisse et les éléments qui la composent doivent être facilement lavables ou jetables par mesure d’hygiène. N’hésitez pas à présenter ce nouveau nid à votre chienne plusieurs jours avant l’accouchement.

Le comportement de votre animal peut changer pendant les derniers jours avant la mise bas. Soyez à son écoute. Ne laissez personne la perturber, humain comme animal. Si elle a l’habitude d’être affectueuse avec vous, elle peut avoir tendance à vous solliciter davantage et à rechercher le réconfort de votre tendresse. Offrez-lui ce qu’elle souhaite pour la rassurer. D’autres se montreront au contraire plus agressives ; préservez leur tranquillité.

Assurez-vous de tenir ce petit nid propre en le nettoyant régulièrement avec un désinfectant adapté.

Préparez le matériel pour la mise bas et l’après-accouchement

Équipez-vous du bon matériel pour intervenir lors de l’accouchement et pour prendre soin de la mère et de ses petits après la naissance.

• Un thermomètre que vous disposerez dans le fond de la caisse pour connaître la température qui entoure la chienne et les chiots.
• Une lampe de chauffe pour maintenir les chiots dans un bon confort thermique. Idéalement, mettez-la en route dès que le travail commence pour que le premier chiot à sortir soit dans des conditions optimales de température.
• La bétadine pour désinfecter ce qui doit l’être, notamment le cordon s’il saigne après que la mère l’ait sectionné.
• Une paire de ciseaux pour couper le cordon si la mère ne peut le faire. Avant son utilisation, pensez à le tremper dans un récipient d’alcool modifié.
• Des fils de couture trempés dans la bétadine pour ligaturer le cordon s’il saigne abondamment après la naissance du chiot.
• Du gel désinfectant pour nettoyer régulièrement vos mains pendant la durée de l’accouchement.
• Des serviettes chaudes pour nettoyer les chiots après leur naissance et une balance alimentaire pour les peser dès leur sortie. Notez les données et pesez-les régulièrement dans les jours suivant l’accouchement pour vous assurer de leur bonne évolution.
• Un sac poubelle, pour jeter rapidement les alèses et le papier journal au fur et à mesure.

Assurez-vous de conserver une gamelle d’eau à portée de votre chienne tout au long de la mise bas. Laissez-lui également un peu de viande à disposition afin qu’elle reprenne des forces si l’accouchement est long.

Quant à vous, prévoyez de quoi vous occuper et vous tenir éveillé jusqu’à la fin de la mise bas. Pour immortaliser ce merveilleux moment, prenez des photos, mais faites-vous discret pour ne pas stresser votre chienne et ses petits.

Comment agir pendant l’accouchement ?

Pendant l’accouchement, laissez faire la nature. Assurez-vous simplement que votre chienne soit à l’aise, bien installée et au calme, avec de l’eau à sa portée. Restez près d’elle tout en respectant son intimité. Rassurez-la en douceur et montrez-vous patient.

Lorsque l’écoulement vaginal se fait – la chienne perd les eaux – il peut s’écouler une heure avant la sortie du premier chiot. De même, entre la naissance de chaque chiot, il est possible d’attendre jusqu’à deux heures, le temps que votre chienne ne repose. Si un autre chiot doit sortir et qu’il ne se présente pas dans les deux heures, contactez votre vétérinaire sans attendre.

La mise bas est au contrôle de votre chienne. Généralement, elle assure seule le processus. Toutefois, le fait de devoir donner naissance à plusieurs chiots l’accapare et elle ne peut s’occuper de ceux qui sont déjà nés. À vous de vous en charger, après vous être désinfecté les mains.

• Retirez la membrane qui recouvre le chiot.
• Séchez-le dans une serviette propre et frictionnez-le délicatement avec une autre serviette pour le réchauffer. Lors de ses premiers jappements, le chiot peut cracher du liquide ; essuyez-le avec un chiffon propre. Si ce liquide s’évacue mal, aidez-vous d’un mouche bébé pour vider ses voies respiratoires.
• Formez un nœud de ficelle sur le cordon ombilical du chiot, à 3 cm environ de son abdomen. Retirez la ficelle après quelques heures, formez un autre nœud plus loin et coupez le cordon entre les deux. Si vous avez une pince à clamper, c’est encore mieux.

Assurez-vous toujours que la mère n’écrase pas ses chiots par mégarde. Vérifiez régulièrement la température tout au long du processus ; le chiot a besoin de chaleur pour survivre à l’accouchement.

Si la portée est importante, la montée de lait de votre chienne peut ne pas suffire. Équipez-vous de lait maternisé à base de colostrum pour compenser et donnez-le aux chiots avec un biberon ou une sonde alimentaire. Assurez-vous que les chiots soient tout de même placés au niveau des mamelles de leur mère pour faciliter la tétée.

Que faire après l’accouchement de votre chienne ?

Lorsque l’accouchement est terminé, félicitez votre chienne et proposez-lui à boire et à manger afin qu’elle recouvre ses forces. Invitez-là à sortir si elle veut se dégourdir les pattes et faire ses besoins. Profitez-en pour nettoyer la caisse. En revanche, si elle est trop fatiguée, ne la forcez pas et laissez-lui le temps de se remettre.

Dès qu’elle s’absente, nettoyez la caisse de mise bas. Changez les serviettes, les couvertures, jetez les alèses et le papier journal et remplacez-les. La pièce doit rester propre pour le bien-être de votre chienne et pour la survie de ses chiots.

Contactez votre vétérinaire pour lui faire part de la naissance de la portée et renseignez-le sur l’état de la mère et des chiots. Il saura vous conseiller.

Suivez chaque jour l’évolution du poids des chiots à l’aide d’une balance alimentaire et contrôlez leur température. Prenez des notes pour suivre leur bon développement.

Une à deux semaines après leur naissance, identifiez-les à l’aide de colliers de maternité pour assurer un suivi plus précis.

NAISSANCE chez le cochon d’Inde

La MISE BAS : déroulement.

Contrairement à ce que l’on observe chez les autres espèces de rongeurs de compagnie, la mise-bas n’est pas précédée par la construction d’ un nid. La femelle donne naissance à des petits directement sur la litière.
Les signes avant coureurs de la mise bas sont
– une démarche difficile
– le volume impressionnant de la femelle
– une tuméfaction nette de la vulve
– la rupture de la membrane vaginale
– l’écartement de la symphyse pubienne : celui-ci dépasse 1cm et demi dans les 48h qui précèdent la mise bas.
Le facteur hormonal qui déclenche la mise bas est inconnu chez le cobaye. Contrairement à ce qui existe chez d’autres espèces, le taux de progestérone ne chute pas pendant la mise bas et cette hormone ne bloque pas les contractions utérines tout comme elle ne prolonge pas la gestation.

Femelle mettant bas
remerciements à Crolle pour les photos

La mise bas, assez rapide, dure entre 10 et 30 minutes. La femelle se tient sur ses 4 pattes, et environ 5 minutes séparent la naissance de chaque bébé (entre 1 à 16 minutes). Le placenta n’apparait que lorsque tout les petits sont sortis. La mère déchire la membrane qui recouvre la tête du nouveau né, elle le lèche et fait disparaitre toutes les enveloppes fœtales en les mangeant. Le nouveau né rompt le cordon ombilical par ses propres mouvements. Dans les portées nombreuses la femelle se désintéresse souvent du ou des derniers à cause d’un manque d’instinct maternel ou de son épuisement. L’abandon de la portée est fréquent chez les primipares.

Les nouveaux nés

Les bébés doivent peser au minimum 50g pour être viables. Ils pèsent en moyenne 80g à la naissance. Plus la portée est nombreuse, plus les bébés seront petits à la naissance. Les petits naissent avec un état de développement avancé : ce sont des cobayes en miniature. Ils ont les yeux ouverts (ils le sont déjà 15 jours avant la mise bas), le corps entièrement recouvert de poils. Ils ont des mouvements bien coordonnés et des dents déjà biseautées qui leur permettent de prendre de la nourriture solide dès la naissance. Cette maturité précoce exceptionnelle est rendue possible par le taux de lipides organique anormalement élevé qui leur permet de contrôler efficacement le mécanisme de dépardition.
Le plus souvent les portées sont de 3 à 4 petits, mais elles peuvent aller de 1 à 8
Une femelle peut en théorie donner jusqu’à 4 à 5 portées par an mais ceci est vivement déconseillé en raison de l’épuisement de la femelle.. 2 portées par an sont beaucoup plus raisonnable.
Plus la portée est nombreuse et plus les risques de petits mort-nés et de morts dans la première semaine de vie sont importants.
Lorsqu’une portée est nombreuse, il est prudent de nourrir partiellement et artificiellement les petits afin d’aider un peu la mère dans l’allaitement, tout particulièrement pour les plus chétifs (cf ).

Complications de la mise bas – césarienne

Lors de complications, si la mise bas est anormalement longue, si la femelle ne parvient pas à mettre bas, il peut être nécessaire de se rendre en urgence chez le vétérinaire.

Césarienne

Il est possible qu’une césarienne soit nécessaire, si la femelle est trop jeune (bassin trop étroit par rapport à la taille des fœtus)) ou trop âgée (mise à la reproduction trop tardive et soudure de la symphyse pelvienne, épuisement physiologique), surtout s’il s’agit de la première portée.ention risquée où les chances de survie des bébés sont faibles. La mère a plus de chances de s’en sortir, mais le risque reste présent.
Césarienne d’une femelle suite à dystocie de gestation

Peser quotidiennement les jeunes

Il est utile de peser les petits tous les jours à heure régulière (par exemple, tous les matins).
Cela permet de :

• se rendre compte de la prise ou de la perte de poids
• de savoir si la mère a suffisamment de lait
• de savoir quand intervenir sur un éventuel « biberonnage » pour aider la mère

Ci-dessous : un exemple de courbe de poids pour 3 bébés, nés d’une femelle de 5 mois en parfaite santé. Tant que la femelle allaite, elle prend peu de poids. Mais elle ne doit surtout pas en perdre.
On peut conseiller une alimentation riche et énergétique (flocons d’avoine, banane bien mure, fenouil pour la lactation)

Naissance

Il est important de peser également la mère, pour voir si elle se remet bien. Les premiers jours, elle perd un peu de poids.. Il est important à ce moment-là, de bien la nourrir et de la supplémenter en Vitamine C, deux fois par jour.
Le poids remonte très vite si elle est bien nourrie.
L’évolution du poids des bébés est spectaculaire.

Suite des articles sur la reproduction :

• Le sexage : Quand et comment faire le sexage ?
• La puberté : quand un cobaye mâle ou femelle est-il sexuellement mature, et les cycles ovariens de la femelle
• Reproduction : accouplement et particularités de la symphyse pubienne.
• La gestation, ses risques, les besoins de la femelle gestante.
• La mise bas
• L’allaitement et le sevrage du jeune cobaye. Allaitement du cobaye orphelin

Dr Didier Boussarie & CobayesClub
Vétérinaire
Consultant NAC Exclusif

A lire avant de faire reproduire des cochons d’Inde

Enfin, en plus de ces risques, il faut savoir qu’une femelle doit se reposer entre deux et cinq mois entre deux portées, mais que si elle se repose plus de six mois ce n’est pas bon non plus !

On ne connaît pas forcément l’origine des cobayes

Faire reproduire des cobayes dont on ne connaît pas l’origine (achetés en animalerie, par exemple) est également très dangereux. Qui nous dit que le couple n’est pas composé d’un frère et d’une soeur ? Ou – si les cobayes viennent d’endroits différents – que l’un d’entre eux (ou les deux) n’est pas issu de croisement consanguin ?
Faire reproduire des individus consanguins, c’est prendre le risque de donner naissance à des bébés porteurs de tares héréditaires (malformations, malocclusion dentaire, etc.), qui souffriront durant toute leur courte vie s’ils ont la chance de dépasser l’âge de quelques jours.
Ensuite, quand on achète une femelle en animalerie, on ne connaît pas forcément son âge, car la plupart d’entre elles restent chétives tout au long de leur vie. Même en s’appuyant sur le poids minimum de 700 g, on ne peut pas être sûr que la femelle a moins de 7 mois et en déduire qu’elle peut porter sans risque !

Il existe des races de cochon d’Inde ou marquages  » à problème « 

Les rouans et les dalmatiens sont porteurs d’un gène létal. Si par exemple on fait reproduire un mâle rouan avec une femelle rouanne, leur progéniture ne sera constituée que de bébés mort-nés ou qui mourront juste après la naissance ou qui souffriront de malformations (pattes ou yeux manquants). La même chose se passe lorsqu’on fait reproduire des dalmatiens entre eux et lorsqu’on croise un rouan avec un dalmatien.
On peut aussi rencontrer un problème avec les cobayes UPL blancs. En effet, le blanc est une couleur écran qui dissimule parfois un marquage rouan ou dalmatien. Par conséquent il ne faut jamais croiser des rouans, dalmatiens et blancs ensemble ou entre eux.
Il faut aussi savoir que, dans certaines lignées, la reproduction des femelles satins risque souvent de leur coûter la vie. En effet, le gène satin implique que les poils sont très fins, mais aussi, ce qui est moins visible, les os (ostéodystrophie). Ainsi, pendant l’allaitement, une femelle satin subit une chute importante du taux de calcium dans le sang : c’est ce qu’on appelle l’hypocalcémie. Pour résumer, les muscles ne reçoivent plus assez de calcium et finissent par ne plus fonctionner.
La femelle entre alors en hypothermie et meurt en quelques heures. Apparemment, ce problème ne concernerait que certaines lignées européennes, et n’existerait pas aux États-Unis, où la sélection a été faite différemment. Mais par précaution, il est recommandé de ne pas faire faire de portée à une femelle satin à moins d’être un éleveur très expérimenté.

Une famille de cochon d’Inde ne peut pas vivre ensemble

Certaines personnes pensent qu’elles pourront laisser la petite famille vivre en harmonie pendant plusieurs mois. Erreur ! Dans la majorité des cas, le père doit être séparé de la mère juste après l’accouplement (ou au moins deux semaines avant la naissance) pour que cette dernière puisse vivre sa gestation au calme.
Et il ne doit absolument pas être mis en présence de la mère pendant les mois qui suivent la mise bas, plus exactement pendant la durée de l’allaitement et la période de repos qui doit lui succéder.
Ensuite, les bébés étant très précoces, les jeunes mâles doivent impérativement être séparés de leur mère et de leurs soeurs dès l’âge de 3 semaines, car ils peuvent déjà être en mesure de les féconder ! Compte tenu de ces éléments, faire faire une portée à ses cochons d’Inde cela veut dire disposer d’au moins trois cages : une pour la mère et ses filles, une pour le père, une pour les jeunes mâles (avec qui le père ne s’entendra pas forcément)…

Il faudra trouver un foyer pour chacun des petits

Êtes-vous sûr de vouloir faire courir des risques à votre femelle si c’est pour ensuite abandonner les petits ou vous en débarrasser dans une animalerie ? Faire reproduire ses cobayes, c’est être obligé de trouver rapidement un nouveau foyer pour les bébés.

(c)

Une femelle cochon d’Inde peut avoir de 1 à 6 petits par portée, mais le plus souvent, elle en a moins de 4. La portée idéale est de deux petits, car la femelle n’a qu’une paire de mamelles.
La reproduction des cochons d’Inde n’est pas si facile, car les petits naissent assez gros par rapport à leur mère, surtout quand ils sont peu nombreux.
Une femelle cochon d’Inde peut se reproduire dès l’âge de 3 mois, mais elle ne doit pas être trop jeune, car il faut qu’elle soit assez grosse pour donner naissance à des petits en bonne santé.Mais elle ne doit pas non plus être trop âgée pour sa première mise-bas.

Une femelle cochon d’Inde doit avoir moins de 10 mois quand elle donne naissance à ses premiers petits. Car sinon les os de son bassin se soudent et elle ne pourra plus faire naître ses petits naturellement.
La femelle peut avoir 2 ou 3 portées par an, si elle a eu ses premiers petits avant l’âge de 10 mois. Les petits se développent pendant 65 à 68 jours dans son ventre. Ils sont allaités pendant 3 à 4 semaines. Dès qu’ils ont 2 mois, les frères et les sœurs peuvent s’accoupler entre eux s’ils restent ensemble.

La Caverne des Cochons d’inde

Reproduction

Avertissement !!!

D’abord pour avoir des bébés cochons d’inde, il y a plusieurs fondamentaux à connaitre :

Il faut prendre en compte que, s’il y a des mâles, il faudra les séparer de leur mère et de leurs sœurs à partir de 3 semaines de vie. Sinon il y a des risques de grossesses entre frères et sœurs ou bébés et mère. Cette situation peut se révéler très dangereuse et grave pour les bébés et pour la mère !

Si vous avez plusieurs mâles, il faudra prévoir 1 cage par mâles, car ils vont se battre, tôt ou tard s’ils ont déjà eu un contact avec une femelle de près ou de loin (les cochons d’inde mâles peuvent se faire très mal entre eux, voir se tuer !)

Allez-vous gardez les petits ? C’est une question à laquelle vous devrez répondre de préférence avant de faire reproduire vos cochons d’inde. Si vous ne les gardez pas, ou vont-ils aller ? Particuliers (il faut trouver des familles d’adoption), un refuge ? Une animalerie ? Des amis ?

Avez-vous les moyens d’entretenir une famille de cochons d’inde ? Là aussi il faut y réfléchir ! Car des soins pour la mère ou pour les bébés peuvent survenir.

Dans tous les cas, vous serez responsable de vos choix et il faudra en assumer les conséquence financières, de soins ou de placements.

La Toxémie de gestation : cette maladie survient sur des femelle, soit en sur-poids , soit trop maigre. C’est un empoisonnement du sang qui peut emporter une femelle en moins de 24 h. Cette maladie n’est pas rare et arrive souvent ! Ne faite pas reproduire vos femelles si vous n’êtes pas absolument sûr de sa santé ! Et même si vous êtes persuadés que tout va bien , demandez un avis médical avant, surtout si vous n’êtes pas éleveurs.

Les informations importantes à retenir !

– 65 à 70 jours de gestation environ !
– 2 ou 3 portées par an , pas plus ! Sous peine de carence grave et de danger de mort pour la mère.
– Ages et poids de reproduction :
Un mâle doit avoir 6 ou 7 mois et peser minimum 500g ;
La femelle ne doit pas être couverte avant 6 mois et pas après 8 à 12 mois pour la première portée et peser au moins 700g (800g étant l’idéale) à partir de 12 mois sans gestation l’os pelvien sera complétement soudé ce qui met la cochon d’inde en danger de mort ainsi que pour les petits s’il y a la première gestation après cette date.

– La maturité sexuelle est à 3 semaines pour le mâle et 2 mois pour la femelle
– L’intervalle entre chaque portée ne doit pas excéder 7 mois sinon les os du bassin (pelvien) risque de se solidifier et de se souder.
– Le nombre moyen de petits par portée est de 2 et cela varie de 1 à 5
– Le sevrage intervient autour d’1 mois ou 1 mois ½. La mère ne tolère plus les tétés et éduque ces petits à la sociabilisation et à s’alimenter seul correctement.

La Parade

Si vous choisissez de faire reproduire vos cochons d’inde, il faudra respecter certaines règles, valable aussi quand vous souhaitez mettre ensemble 2 animaux de même sexe dans la même cage pour les faire cohabiter ensemble !
C’est a dire, ne Jamais introduire un individu dans la cage d’un autre individu sans présentation préliminaire, ni quarantaine !!!!

La cage doit également être suffisamment grande pour les 2 cochons d’inde donc minimum (120 * 60).

Après une période de quarantaine d’environ 15 jours (même si les animaux viennent de chez un ami), vous pourrez les présenter, tout d’abord en plaçant les 2 cages côte a côte (cela sur 3 jours minimum) puis en les mettant dans un endroit neutre pour les faire se rencontrer tranquillement (cela environ 1 h par jour). Attention s’il y a des bagarres , il faudra les séparer tout de suite ! Et retenter des présentations plus tard. Si cela ne marche toujours pas et que les bagarres persistent, il faudra envisager de changer de partenaire. Seulement si tout se passe bien, vous pourrez les mettre dans la même cage. Cette cage devra être propre, c’est à dire sens odeur ni de l’un , ni de l’autre.

Conseil : Enduisez vos mains de parfum (pas trop agressif le parfum !!!) et caressez abondamment les cochons d’inde. Leurs odeurs seront momentanément identiques, ce qui aura pour effet de réduire le stress. Quand leurs odeurs reprendront le dessus, ils seront déjà habitués ensemble et cela ne provoquera plus de bagarres.

En temps normal les mâles et les femelles s’entendent bien à condition de respecter les règles précédemment situées au dessus.

La parade nuptiale consiste pour le mâle à tourner autour de la femelle à pas feutré et à balancer leur arrière train et faisant des claquement très distinctifs. Les contacts physiques sont dans un premier temps refusés en règle générale par la femelle , elle réagit assez brutalement en se mettant quelquefois sur les pattes arrière et en signalement sont mécontentement en ouvrant la bouche et en montrant ses dents.

Quelques fois la femelle fera semblant de se soumettre au mâle mais au lieu de l’accouplement elle lui enverra un jet d’urine pour le dissuader d’insister, ce qui marche très bien !

Il peut arriver que la femelle refuse immédiatement le mâle, quand cela arrive il n’y a aucun avertissement, elle s’enfuie , elle hérisse les poils , claque des dents et cela peut aller jusqu’à de grosse attaques en le mordant violemment ! Dans ce type de situation n’attendez pas , il faut retirer le mâle de la cage immédiatement !

Période

Les femelles ont leur chaleurs tous les 15 jours environ et cela dure 2 à 3 jours.

Au moment où la femelle accepte le mâle , elle se couche sur le ventre et soulève son arrière train. L’accouplement ne dure pas plus de quelques secondes. Par la suite un grand nettoyage et de rigueur.

Parfois après l’accouplement pour empêcher les spermatozoïdes de s’écouler vers l ‘extérieur, vous pouvez voir un bouchon de cire qui se forme à l’entrée du vagin de la femelle (celui-ci disparaît tout seul au bout de quelque temps). Le fait qu’il soit la ou non ne signifie en rien que les spermatozoïdes n’ont pas eu le temps de faire leur travail.

La Gestation

Le développement d’un jeune cochon d’inde dure en moyenne 68 jours avant sa venu au monde. Au début vous ne verrez aucun changement ni physique, ni psychologique. Le mâle restera indifférent tout au long de la gestation. S’il vous parait attentionné cela n’a rien a voir avec la gestation de la femelle c’est juste un comportement de hiérarchie comme tous les cochons d’inde qui vivent en groupe.

Ma femelle est-elle gestante ou non ? Quels sont les signes ?

Éviter de tripoter trop souvent le ventre de votre cochon d’inde, cela peut être très dangereux pour sa santé.

1 – A partir de la troisième semaine elle commence à boire un peu plus que d’habitude.
2 – Elle réclame à manger plus qu’auparavant.
3 – Les tétines s’allongent, elles peuvent atteindre environ 0.5mm de long
4 – L’orifice génital (la vulve) se gonfle.
5 – A environ 4 semaines vous pouvez commencer à voir que son ventre se raffermit et que ses muscles se tonifient pour l’accouchement futur. A ce moment là, elle commence également à prendre du poids.
6 – Il faut lui donner DOUBLE ration de nourriture et de vitamine C (2 mL par jour) pour anticiper tous ses besoins et pour que les développement des petits se passe au mieux. Trop de femelle sont en carences et ont des problèmes de santé, il faut bien prendre garde a cela !
7 – Au bout de 38 jours environ, vous pourrez sentir les petits bouger dans le ventre de leur mère mais attention les manipulations ne sont pas recommandés a ce stade de la gestation et jusqu’à la mise bas.
8 – Pour les 2 dernières semaines de la gestation de votre femelle , donc avant la mise bas, elle sera vraiment peu dynamique et elle aura plus de mal a se déplacer. Vous pourrez facilement voir les petits bouger dans son ventre et ils feront environ la moitie du poids de votre femelle.

Cohabitation

Si votre femelle gestante vivait avec une autre femelle avant son accouplement mieux vaut les remettre ensemble.

Le mâle peut éventuellement rester avec la femelle au court de sa gestation et même quelque fois après la mise bas. Il arrive même cas la mise bas le mâle aide au nettoyage des petits. Mais en revanche il arrive aussi que le mâle sentant que sa compagne est à nouveau féconde, bouscule et écrase les petits pour essayer de s’accoupler à nouveau avec la femelle. Cela ne sera pas volontaire mais cela exige de vous la plus grande prudence !

Une femelle gestante a toujours faim, elle réclamera plus et mangera plus car ses besoins augmentent considérablement !

Vous devez TOUT DOUBLER, les fruits et légumes, les granulés, la vitamine C, l’eau et le foin.

Veuillez vous référer au régime alimentaire du site puis doubler les dosages.

La vitamine C est très importante mais il y a aussi le calcium pour la formation du squelette des petits et pour la santé de la mère et la vitamine E qui agit sur la reproduction cellulaire.

Les carences peuvent provoquer des maladies graves, des avortements, des petits prématurés ou ayant des maladies neurologique ou des handicaps physiques mais le surdosage est également dangereux !

Le surdosage de calcium provoque l’hypercalcémie (blocage des articulations et des crampes musculaires très douloureuses). Il ne faut surtout pas improviser une dose de calcium pour votre cochon d’inde, l’auto-médication peut être très dangereuse dans ce cas, seul un vétérinaire NAC pourra faire une piqure si cela s’avère nécessaire à votre cochon d’inde.

Le surdosage de vitamine E est également très dangereux, cela peut provoquer des saignements, fatigue et faiblesse musculaire donc encore une fois ne vous improvisez pas vétérinaire et ne donnez pas à votre cochon d’inde de complément de vitamine E.

Si vous suivez correctement le régime alimentaire, vous ne devriez pas avoir de problème.

La Naissance

A partir du moment où vous pouvez voir les petits bouger dans la ventre de leur mère, c’est à dire environ à 2 semaine de la mise bas, éviter de prendre votre femelle trop souvent, cela risque de lui faire très mal. La mise bas n’est pas loin !

Votre femelle sera de plus en plus nerveuse et si vous l’approchez trop souvent elle deviendra agressive avec vous et claquera des dents pour vous le faire comprendre.

En règle générale l’accouchement à lieu de nuit, en matinée ou en soirée. La plupart du temps vous pouvez voir les signes qui signifient que la mise bas est imminente : la vulve gonfle, les sécrétions des muqueuses augmentent et les douleurs dûes aux contractions du ventre peuvent être visibles.

Le travail peut durer quelques heures voir 24h à 48h avant la mise bas.

La femelle soulève l’arrière train et écarte les pattes, au moment ou elle sent le premier petit arriver elle va aller le chercher avec ses dents et crever le sac amniotique pour que le petit respire. Elle lave ensuite frénétiquement son petit surtout sur la bouche, le nez et les yeux, cela stimule la respiration et la circulation du sang des petits. Puis le second petit arrive et le processus recommence.

Il se peut que le sac ne se déchire pas tout de suite , ce n’est que lors du nettoyage qu’il se déchire et glisse. Ce n’est que lors que le petit tousse un peu pour respirer que la mère est rassurée.

Il peut arriver que deux petits arrivent quasiment simultanément et donc que le second petit soit encore dans son sac amniotique non déchiré, si la femelle va assez rapidement il n’y a pas de risque pour le petit mais si elle met trop de temps pour chaque petit, il y a alors des risque d’étouffement.

Si le sac ne s’est pas déchiré il faudra peut être le faire vous même , avec vos ongles ou une pince à épiler, délicatement, déchirez-le au niveau du museau.
Si le petit respire tout de suite, remettez-le sous la mère, elle le nettoiera.
Si le petit ne respire pas, vous pouvez faire des gestes d’urgence.

1 – Prenez-le entre vos 2 mains, bas tendu et tournez sur vous même 1 fois très vite, en général la force centrifuge suffit à dégager les voies respiratoires.
2 – Si cela ne marche pas, mettez le petit sur le dos et faite-le pédaler avec les pattes arrière puis faites-lui un massage cardiaque avec l’index. Appuyez légèrement 5 fois de suite au milieu des 2 pattes avant, une pause de 2 secondes puis recommencez.

Après l’accouchement, évitez de toucher aux petits, ni à la mère. Il est conseillé d’attendre 1 semaine avant de pouvoir le faire et ce, dans cet ordre : la mère en 1er, les petits ensuite. Vous pouvez changer la litière de la cage quand vous le désirez.

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