Table des matières
- Le Pen se dit sensible aux animaux, mais elle vote contre la cause animale
- Marine Le Pen, fausse amie des animaux
- Marine Le Pen amie des éleveurs industriels
- Marine Le Pen amie des chasseurs
- Marine Le Pen amie des pêcheurs professionnels
- Une amie des animaux sélective
- À propos de politique-animaux.fr
- « C’est du terrain que viennent les meilleures idées »
- Une réglementaton obsolète
- Marine Le Pen the untouchable?
- Canada’s immigration policy an ‘error’
- PKP ‘shocked’ at meeting
- ‘Why would we do this?’
- Quebec Pretty Much Shunned French Right-Winger Marine Le Pen During Her Visit
Le Pen se dit sensible aux animaux, mais elle vote contre la cause animale
Flore de Clercq anime un blog sur les animaux. Elle publiera un livre consacré à la communication animale à l’automne 2017.
En mai 2014, lorsque 24 élus frontistes (soit un tiers des élus français) font leur entrée au Parlement européen, ils affichaient leur attachement à » la sécurité sanitaire et alimentaire, le respect de l’environnement et au bien-être animal « . Aujourd’hui encore, en pleine campagne présidentielle, Marine Le Pen prend fait et cause pour le respect des animaux, notamment dans les abattoirs français et dans les laboratoires d’expérimentation animale. Pourtant, les eurodéputés frontistes, dont elle fait partie, s’opposent systématiquement aux amendements contribuant au respect et au bien-être de l’animal.
Dans la perspective de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a réitéré les déclarations favorables au bien-être animal » et pas seulement celui de nos animaux de compagnie « . Pourtant, en novembre 2015 lors du vote de la résolution pour une nouvelle stratégie pour le bien-être animal pour 2016-2020, les élus frontistes ont refusé de soutenir de multiples amendements comme l’instauration d’un règlement européen et d’un financement du bien-être animal ou encore une nouvelle politique alimentaire durable pour les animaux. Le rejet de ces amendements a concouru à vider de sa substance cette résolution qui, selon les Écologistes, n’a plus de caractère contraignant pour les éleveurs.
Pascal Durand, eurodéputé d’Europe Écologie-Les Verts considère que cette résolution a été vidée de sa substance et a déclaré : » La Commission ne porte aucune proposition législative sérieuse pour harmoniser la protection et le bien-être animal en Europe. Les groupes politiques qui composent la grande coalition au Parlement européen se sont montrés indifférents aux citoyens et consommateurs qui s’indignent de la maltraitance animale tant dans l’élevage industriel, que dans les abattoirs et le transport. «
Dans une vidéo mise en ligne sur le site du Front national, Marine Le Pen déclare en mars 2017 : » Il faut reconstituer le maillage territorial des abattoirs. Il faut éviter aux animaux d’être transportés dans des conditions qui sont terriblement éprouvantes et même parfois cruelles. » Pourtant, ni elle ni aucun autre élu frontiste n’a voté en faveur de l’amendement visant à introduire une durée maximale de 8 heures pour le transport des animaux.
Le bien-être animal cède la place aux prérogatives de l’homme et à ses traditions
De façon identique, en mars 2017, seuls 2 élus frontistes ont voté pour une législation européenne visant à mettre fin à l’élevage intensif des lapins.
Enfin, le bien-être animal cède la place aux prérogatives de l’homme et à ses traditions. Les eurodéputés frontistes ont rejeté en bloc la proposition d’adhésion de l’UE à la convention Cites interdisant le commerce international d’espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Des amendements interdisant à l’échelle de l’UE la chasse à des fins récréatives et le commerce de ses produits ainsi que l’utilisation d’animaux s’accompagnant de mauvais traitements et de souffrances, telle que la corrida, n’ont pas reçu l’assentiment de ces élus frontistes.
Alors qu’une très large majorité des Français soutient la cause animale, que cela concerne les traditions ou l’élevage, au moins un tiers de leurs représentants continuent de voter contre l’amélioration des conditions de vie, et de mort, des animaux sur le territoire européen. Il est fort probable que Marine Le Pen, si elle est élue, continuera à soutenir les lobbies au détriment du bien-être animal.
Marine Le Pen, fausse amie des animaux
Ces derniers jours, Marine Le Pen s’est fait remarquer en évoquant la souffrance des animaux dans les abattoirs pratiquant l’abattage sans étourdissement pour la viande halal. Elle a même reçu le soutien de Brigitte Bardot qui a intercédé en sa faveur auprès des maires. La généralisation de l’obligation de l’étourdissement préalable serait indéniablement un progrès pour les bêtes tuées pour la consommation. Il serait dès lors tentant de qualifier Marine Le Pen d’amie des animaux.
Le site politique-animaux.fr montre qu’on est loin du compte et qu’au contraire Marine Le Pen penche contre les animaux !
Marine Le Pen amie des éleveurs industriels
Lors de l’élaboration de la Directive européenne sur la protection des poulets de chair, au parlement européen, Marine Le Pen vote contre l’amendement prévoyant d’abaisser les densités maximales autorisées dans les élevages intensifs de poulets.
Marine Le Pen amie des chasseurs
Marine Le Pen défend les pratiques les plus cruelles comme la chasse à la glue ou la tenderie aux grives. Marine Le Pen manifeste à Valenciennes pour la défense de la chasse.
Marine Le Pen amie des pêcheurs professionnels
Au Parlement européen, Marine Le Pen vote contre la proposition du rapport Romeva de réduire la taille des flottes de pêche afin d’éviter la surpêche.
Marine Le Pen défend la pêche professionnelle, s’oppose aux quotas de pêche et souhaite lui » substituer un système basé sur la saisonnalité et la sélection des modes de captures, plus simple à mettre en œuvre, à faire évoluer et, surtout, moins contraignant pour les marins pêcheurs « .
→ Sur les ravages de la surpêche
Une amie des animaux sélective
Marine Le Pen part en croisade contre l’abattage halal en évoquant la protection animale. Elle est pourtant prompte à oublier les animaux quand il s’agit d’aborder des sujets qui n’ont pas de lien direct avec la religion musulmane. Marine Le Pen va t-elle condamner les éleveurs industriels de porcs ? Va t-elle s’engager à interdire l’élevage des poules pondeuses en batterie ? Va t-elle interdire le gavage des oies et canards pour la production de foie gras ? Va t-elle s’engager à interdire la corrida ? Quelques questions auxquelles il serait intéressant d’avoir des réponses.
Contact presse :
Sébastien Arsac : 06 17 42 96 84
À propos de politique-animaux.fr
Le site politique-animaux.fr a pour objectif de rendre visible les positions des personnes politiques (élues ou candidates à des élections) sur divers thèmes liés à la condition animale.
En analysant différentes positions prises par les politiques, il essaie de rendre compte de leur engagement en faveur ou défaveur des animaux afin que les citoyens soucieux du sort des animaux puissent disposer d’un outil à leur service. Pouvoir interpeller leurs élus et voter en conséquence.
Ce site a été initié par Animalsace, Droits des Animaux et L214. Jusqu’à présent, les associations qui participent à l’enrichissement de son contenu sont : Animalsace, Code Animal, Droits des Animaux, L214, Pro Anima, la SPA et VegNord.
Marine Le Pen a participé, mardi à Paris, à sa deuxième convention présidentielle sur le thème de la protection animale. Lors de cette réunion, préparée par le collectif Belaud-Argos, présidé par l’eurodéputée Sophie Montel, la présidente du FN a formulé quatre engagements de campagne.
Après avoir exprimé son intérêt pour la création d’une « police de la protection animale », elle s’est prononcée pour l’obligation de l’étourdissement de l’animal avant sa mise à mort dans les abattoirs, pour le refus de tout traités favorisant l’industrie intensive, pour le développement d’alternatives massives en matière d’expérimentation animale et en faveur d’un encouragement pour la recherche sur la zoothérapie.
« C’est du terrain que viennent les meilleures idées »
Lors de cette convention, elle a pris connaissance également des trente propositions du collectif Belaud-Argos. « C’est du terrain, de la pratique, que viennent les meilleures idées » a-t-elle salué en se félicitant des retours positifs après la première convention qui avait été consacrée à l’éducation.
David Rachline, son directeur de campagne, avait accueilli les cent cinquante participants de cette convention en situant le sujet au coeur d’une « écologie intégrale » et en appelant au retour du « bon sens paysan ». Sophie Montel a rapproché « mal bouffe » et « maltraitance » animale, avant d’introduire les différentes interventions par un clip construit à partir d’images insoutenables.
Une réglementaton obsolète
Lors de la première table ronde, consacrée au développement des alternatives à l’expérimentation animale, le vétérinaire belge André Ménache, directeur de l’association Antidote Europe, a exprimé ses doutes concernant les expérimentations faites sur les animaux en jugeant que rien ne prouvait, selon lui, que l’animal était un modèle prédictif pour l’homme. « Est-il moral de tuer des centaines de milliers de souris pour tuer quelques rides? » s’est interrogé l’invité en évoquant les expériences réalisées pour le botox. Il a également souligné le fait que la réglementation en la matière avait soixante-dix ans et n’avait pas pris en compte les évolutions scientifiques.
La deuxième table ronde, consacrée aux conditions d’élevage et d’abattage, s’est notamment appuyée sur le témoignage de Pierre Hinard, auteur du livre « Omerta sur la viande ». Cet ancien directeur qualité d’une entreprise agroalimentaire a vivement critiqué les « dysfonctionnements » des services de l’État et « l’impasse » du « système productiviste ». Il a prôné le développement de la « viande d’herbe » et des « filières courtes ». Enfin, les derniers intervenants ont évoqué des pistes de réflexion pour « faire de l’animal une richesse ».
French far right Front National (FN) president Marine Le Pen speaks at a press conference in Quebec City on March 20, 2016. Le Pen criticized Canada’s immigration policy, in particularly the opening of doors to Syrian refugees. (Florence Cassisi/AFP/Getty Images)
Along with being the leader of Front National, Marine Le Pen is a member of the European Parliament. It is in this role that she is currently touring the country—as a bland elected official on a trade delegation, not the acid-tongued head of France’s resurgent nationalist, nativist, anti-immigration party.
Clearly, the role doesn’t fit her well, for no sooner had she set foot on Quebec soil did she start regurgitating familiar reams of Front National boilerplate. To wit: multiculturalism is fast sending your country to hell, immigration will finish the job, and your politicians are too spineless—or “puerile,” as Le Pen put it—to even meet her to hear the truth.
She did so to anyone with a pulse and a microphone, including at a press conference in Quebec City, where a protester was punched. Management at two Montreal hotels cancelled her bookings for the following days. Le Pen quickly expressed her outrage at the outrage surrounding her visit, warned of the pending ghettoization of Montreal, and complained of the “intellectual terrorism” reigning over this province’s political class.
In short, it was mission accompli for Le Pen.
The Front National operates on what might be called an outrage loop. An incredibly adept politician, Le Pen knows that the Front National brand is toxic, a fact she not only wears with considerable pride, but which also serves as the party’s main selling point at home and abroad. Her targets are always the same straw men: culture-destroying immigrants, who double as potential terrorists; politicians who placate their public with lies; and the media that broadcasts these lies unchallenged. The ensuing outrage at her words translates into acres of earned media for her brand. She is her own commercial. She is Donald Trump with better hair.
It’s a testament to both her chutzpah and abilities that she sells the same message in Europe, currently overwhelmed by the crush of bloodied humanity from Syria and elsewhere, and in Canada, separated as it is from the mess by one or more international borders and about 3,000 km of ocean.
Her shtick wouldn’t work, however, if there wasn’t a certain resonance for the Front National doctrine. In English Canada, groups such as Pegida Canada and the Canadian Defence League peddle roughly the same message of fear as the Front National, albeit with more menace. Historically, there have been hints of nativism in certain populist political movements, including within the Wildrose Party of today and the Reform Party of yore. To the great credit of these movements, the hints have largely been snuffed out.
Only in Quebec have mainstream politicians blatantly attempted to exploit this fear for political gain. In 2007, the Action démocratique du Quebec party rose to official Opposition status in Quebec National Assembly by trading on fears of halal chicken, pork-free baked beans and other supposed affronts to Quebec culture.
Anti-Front National activists demonstrate as France’s Front National Leader Marine Le Pen enters a news conference, Sunday, March 20, 2016 in Quebec City. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot
During the lead-up to the 2008 provincial election, the ADQ equated the supposed decrease of the French language in Montreal with the rise in immigration rates. It plastered its proposed solution on its campaign signs: “a pro-birthrate policy and a freeze of immigration levels.” It might have been faxed in from Front National headquarters.
In 2013, the Parti Québécois campaigned on its so-called Quebec values charter, which sought to ban “conspicuous” religious garb from the bodies of the province’s public servants. The author and chief defender of the charter, PQ MNA Bernard Drainville, was the picture of righteous indignation in the face of Le Pen’s recent visit, saying the Front National leader should “go home.” You have to wonder whether he was as indignant when Le Pen voiced her support for his charter not 24 hours later on the airwaves of Quebec’s most popular news radio program.
There are other lingering similarities between the Front National and Quebec’s nationalist political parties. With a few exceptions, the FN’s support is largely suburban and rural. The PQ used to draw considerable support from multicultural Montreal; in 1976, its first winning election, the party won 17 ridings on the island. In 2012, by contrast, it won all of six—yet formed government anyway, thanks in large part to the mostly white, off-island Quebec hinterland. It is even more true for the ADQ and its successor, Coalition Avenir Québec, neither of which ever won any Montreal ridings.
There is a happy ending to all of this. The nativist ADQ platform failed to ignite voter ire, and the party fell to third party status in 2008. The PQ charter was an even bigger failure; the 2014 election was the PQ’s worse defeat, in terms of popular vote, in 44 years.
Meanwhile, when Le Pen returns to France at the end of the week, she does so to a welcome, burgeoning audience and ever-brightening political prospects. The Front National touched a nerve in Europe, and received an enduring reaction. Thankfully enough, the same can’t be said here.
Marine Le Pen the untouchable?
The proverbial 10-foot pole has become a popular approach for Quebec politicians in dealing with the leader of France’s far-right party, who arrived in Montreal on Friday.
- Quebec politicians slam Marine Le Pen’s visit
- Marine Le Pen, leader of France’s far-right Front National, visits Quebec
Marine Le Pen may be among France’s most popular politicians — polls suggest she has enough support to make the run-off stage in the country’s next presidential election — but she has yet to secure a meeting with a mainstream political figure in Canada.
That hasn’t stopped her from wading into federal and provincial politics, sending politicians scurrying for cover.
Canada’s immigration policy an ‘error’
At a news conference in Quebec City on Sunday, Le Pen criticized Canada’s immigration policy, calling it an « error » to admit 25,000 Syrian refugees.
« A multicultural society is a conflicted society, » she said during the news conference.
Le Pen described the current situation in France as warning for Canadians.
« We put out a welcome sign, but what conditions await them? The slums of Calais? This is a policy that makes no sense and is dangerous, » she said referring to a large informal refugee camp near the tunnel underneath the English Channel.
Le Pen has had trouble finding a receptive audience since she arrived in Quebec. A small group of protesters disrupted her Sunday news conference, shouting and unfurling banners with anti-fascist messages.
« Away children, go back to bed, » she told the protesters, saying their behaviour was « unacceptable in a democracy. »
PKP ‘shocked’ at meeting
Le Pen did manage to meet with people claiming to be from the Parti Québécois on Saturday. She told Radio-Canada that she has supporters within the party.
« The PQ is diverse and vast, » Le Pen said. « It’s not monolithic. »
PQ’s leader Pierre Karl Péladeau quickly took to Facebook to dissociate himself from Le Pen, saying he was « shocked » that anyone from his party would meet with her.
The Front National’s values « are diametrically opposed to the values of the Parti Québécois, » Peladeau said.
Premier Philippe Couillard has stated outright he won’t meet with her during her stay. Federal politicians of all stripes have said the same.
Complicating that task, though, is that Le Pen is in Canada as part of an economic trade mission headed by the European Parliament, of which she is a member.
The mission has meetings planned with federal International Trade Minister Chrystia Freeland, as well as Quebec’s economic development minister, Dominique Anglade. It also has a meeting scheduled this week with Bombardier.
The offices of both Freeland and Anglade have said that while they will meet with the trade mission, Le Pen will not be present.
‘Why would we do this?’
The 10-foot-pole approach is probably the safest political strategy for dealing with Le Pen, according to Donald Cuccioletta, an international relations professor at the Université du Québec en Outaouais.
« If ever one of our political parties, one of our political leaders met with her, even if it’s just a personal meeting, a one-on-one, and being polite, the reaction would be really, really negative, » Cuccioletta said. « Why would we do this? »
Though Le Pen is noted for having moderated, somewhat, the views of the party she took over from her father, her anti-immigrant rhetoric is often described by observers as thinly-veiled racism.
But with the European Union struggling to decide how to cope with the influx of refugees from the Syrian civil war, Le Pen’s message has found significant support in France.
Whether it is enough to win the presidency, though, is another question. France’s political parties have, in the past, banded together to prevent the Front National from making serious electoral gains.
Le Pen is scheduled to give another news conference in Montreal on Tuesday. Later in the week she will head to the French islands of St-Pierre-Miquelon, just off the coast of Newfoundland.
Quebec Pretty Much Shunned French Right-Winger Marine Le Pen During Her Visit
Kicked out of the Montreal hotel where she was meant to speak as part of a six-day Canadian pilgrimage, France’s controversial Marine Le Pen was instead forced on Tuesday to hold court in a sports bar.
The failed gathering was the culmination of a hostile visit during which the leader of France’s extreme right-wing Front National party was shunned by politicians and lambasted by protesters.
On Tuesday, in the wake of the Brussels attack, Le Pen called off all public appearances citing safety concerns. An update on her website indicated that a second hotel had cancelled the hall she had booked for her press conference.
The French politician’s visit, which coincided with International Francophonie Day, was publicized as an effort to « honor » Canada’s francophone heritage. « I thought it was my responsibility to pay tribute to the ideals and values of the Francophonie by outlining my doctrine regarding the great value of the Francophonie for France as well as the entire Francophone world, » Le Pen wrote on her website.
French media reported Le Pen was visiting North America to boost her international appeal and fix what they referred to as her « reputation problems. » In Europe, Le Pen has been heavily criticized for running a campaign based on intolerance and xenophobia, and allegedly using the Paris attacks to gain political capital.
While Le Pen had expressed a desire to discuss her anti-immigration, anti-free trade views directly with Canadian politicians, her networking efforts were mostly fruitless. Quebec politicians, including Liberal Premier Philippe Couillard and François Legault, the leader of center-right party Coalition Avenir Quebec, refused to meet with her.
A spokesperson for Montreal mayor Denis Coderre told Le Devoir their team had not been approached by Le Pen’s people but that they had « no intention of meeting with her. »
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Parti Quebecois leader Pierre-Karl Péladeau also condemned a small faction of PQ youth whose picture was posted with Le Pen. « On behalf of the Parti Québécois, I want to formally dissociate our political party and party authorities from any activity or meeting, a result of personal initiatives, with representatives of this party, whose history, doctrine and propositions are diametrically opposed to the values of the Parti Québécois, » Péladeau wrote on Facebook.
In 2014, the Parti Quebecois’ efforts to implement a secular Charter of Values had earned the party unflattering comparisons to the Front National.
Le Pen did appear on various Quebec media outlets, using the soapbox to warn viewers about the « dangers » of Canada’s immigration policies. She went on to call Justin Trudeau a « fake humanist » and deemed Canada the « land of Care Bears » for being so « naive » about immigration issues.
« Canada has a problem with fundamentalist islam. To not see it, to refuse to see it, is in my opinion a serious problem, » she told Radio-Canada.
She also attempted to pander to Quebec’s sovereignty movement, saying that immigration and trade liberalization were threatening the French language. « Mass immigration, complete openness, and submission to all these free trade agreements, are directly contrary to the defense of sovereignty, » she said.
Énorme succès de — sebastien chenu (@sebchenu)March 22, 2016
Le Pen explained that she thought Quebec politicians were reluctant to meet with her because she represented an uncomfortable reality. « I am kind of a symbol of everything they’ve subjected themselves to, of everything they’ve disowned in their struggle for identity, sovereignty, » she said. « Maybe that’s why they are trying to escape me. »
Tuesday morning, Le Pen appeared on TVA, Quebec’s largest television network, to comment on the Brussels attacks, reiterating her anti-immigration views to warn viewers that « we are all in danger. » On her website, she called for the closure of the France-Belgian border.
« We have to launch a major police operation right away to besiege all neighborhoods on the fringe of the French Republic and finally retrieve all the weapons, warfare weapons and explosives found there. We have to empty out the basements, this laxity has been going on for too long, » she wrote.
Le Pen is now due to travel to French overseas collectivity Saint-Pierre and Miquelon, an archipelago located off the coast of Newfoundland.
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