Table des matières
- maladie de cushing
- Informations sur l’opération d’un chien suite à la maladie de Cushing !
- Pourquoi opérer un chien atteint de la maladie de Cushing ?
- Déroulement de l’opération pour un chien atteint de la maladie de Cushing ?
- Prix du traitement de la maladie de Cushing
- Les facteurs favorisant de la maladie de Cushing
- Les symptômes de la maladie de Cushing
- Le diagnostic de la maladie de Cushing
- Le traitement de la maladie de Cushing
- Maladie de Cushing chez le chien : symptômes et traitement
- Syndrome de Cushing chez le chien : l’essentiel à ce sujet
- Syndrome de Cushing : causes, symptômes, diagnostics et traitements
- Pronostics post-opératoires en cas de maladie de Cushing chez le chien
maladie de cushing
Désolée de te répondre aussi tard mais cela fait un moment que je n’étais pas venu sur le site.
Je me suis fait opérer le 7 septembre et suis restée 3 jours à l’hôpital où je me suis fait opérée et 5 jours dans le service endocrinologie de l’hôpital qui me suis depuis le départ.
Cela fait un mois 1/2 que je me suis fait opérer et je retrouve petit à petit mes forces et esprits (cela fait de bien de se sentir un peu mieux dans son corps).
Par contre, je ne dégonfle pas pour le moment très vite et j’ai toujours pas retrouvé mes règles. C’est un peu dure pour une femme mais il faut être patient (c’est ce que tout le monde me dit alors je fais avec).
Par contre, étant donné que mon corps à été soumis longtemps à un fort taux de cortisone, le fait de ne plus en avoir maintenant me met dans un état de sevrage (nausées, diarrhées et envie de dormir). Apparemment, c’est un mauvais moment à passer mais bon, cela est supportable.
Au niveau traitement, je suis sous hydrocortisone et on est en train de caler les dosages.
Sinon, de ton côté, cela fait longtemps que l’on t’a diagnostiqué la maladie de cushing? Toi aussi tu as un adénome? Sais-tu quand tu dois te faire opérer? Es-tu de la région parisienne. Si oui, un conseil, le service neurochirurgie de l’hopital Foch est un des meilleurs dans ce domaine et le docteur Gaillard (celui qui m’a opéré) qui est le chef de service est un des meilleurs aussi.
J’espère t’avoir donner quelques réponses à tes questions et si tu en as d’autres hésites pas. Cela fait du bien d’en parler avec des personnes qui ont vécu cela car pour ma part, les médecins ne m’ont pas été d’un grand réconfort.
voir aussi : http://www.choisirassurance.net/comp…chientchat.php
Bon courage
Informations sur l’opération d’un chien suite à la maladie de Cushing !
Pourquoi opérer un chien atteint de la maladie de Cushing ?
Le vétérinaire peut vous proposer plusieurs options mais l’opération est encore la solution la plus fréquente. Selon la cause de la maladie, les raisons d’opérer sont différentes :
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Cas d’une tumeur surrénalienne : Ces tumeurs ne répondent pas très bien au traitement oral par trilostane. Il vaut donc mieux opérer pour retirer la glande malade. Le vétérinaire s’assure avant qu’il n’y ait pas de métastase, ce qui rendrait l’opération inutile.
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Cas d’une tumeur hypophysaire (ce sont les cas les plus fréquents) : L’opération est délicate et seuls certains centres très bien outillés peuvent se permettre de la proposer. En revanche, c’est une opération très efficace (jusqu’à 80% de rémission).
L’opération, lorsque la tumeur n’a pas de métastase reste le moyen le plus rapide et le plus sûr de redonner à votre chien toutes ses chances : pronostic optimiste, peu de séquelles et d’effets secondaires. Si le vétérinaire vous le propose, c’est une option à envisager très sérieusement. Sinon, le traitement médicamenteux à vie peut être proposé. Le trilostane est efficace dans certaines situations, mais c’est un traitement contraignant et certains maîtres se plaignent des nombreux effets secondaires sur leur chien.
Déroulement de l’opération pour un chien atteint de la maladie de Cushing ?
Qu’il s’agisse d’une opération de la glande surrénale ou de l’hypophyse, de nombreux tests préopératoires sont nécessaires. Le vétérinaire doit connaître parfaitement l’emplacement et la taille de la tumeur ainsi que son degré de fusion avec la glande. Il doit également s’assurer de la présence ou non de métastases.
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Opération de la glande surrénale : sous anesthésie générale, il s’agit d’une opération “classique” en milieu stérile. La glande est sectionnée et aspirée en dehors de l’organisme. Le chien doit être suivi un certain temps après l’opération pour retrouver ses capacités de contrôle urinaire et son énergie. Un traitement est envisageable, notamment à base d’ACTH (puisque le chien ne peut plus en produire).
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Opération de l’hypophyse ou hypophysectommie : l’opération se fait aussi sous anesthésie générale. C’est en passant par la gueule maintenue ouverte que le chirurgien atteint la glande. L’objectif est d’éviter le traumatisme crânien, beaucoup plus lourd. La glande est coupée puis aspirée, le vide laissé est comblé par de la cire à os. La zone étant très vascularisée, il faut suturer tous les tissus. L’opération ne se fait pas dans un milieu stérile, un traitement antibiotique à large spectre est donc nécessaire. Un suivi pour aider le chien à retrouver son contrôle urinaire ainsi qu’un traitement hormonal (à vie) sont ensuite nécessaires.
Prix du traitement de la maladie de Cushing
Obtenir un diagnostic demande en moyenne entre 200 et 500€. Pour l’opération et son suivi, on peut considérer un budget entre 300 et 800€, auxquels s’ajoutent des frais postopératoires d’environ 100€.
Enfin, le traitement au trilostane, selon le dosage, pourrait vous coûter entre 50 et 115€ par mois.
Etant donnée l’importance des frais sur le court et le long terme, une mutuelle pourra vous apporter une aide précieuse pour offrir les meilleurs soins à votre chien.
Et pour toujours en savoir plus sur les différentes opérations canines, je vous invite à continuer votre lecture en cliquant ici !
Exprimez-vous !
Le syndrome de Cushing est une maladie relativement répandue chez le chien, en particulier dans certaines races. Votre chien boit et urine beaucoup ? Son abdomen est distendu ? Son poil est clairsemé ? L’hypothèse d’un hypercorticisme ou syndrome de Cushing doit être envisagée.
La maladie du Cushing ou syndrome de Cushing est une maladie endocrinienne (hormonale) due à une sécrétion importante et prolongée d’hormone (cortisol) issue des glandes surrénales (glandes situées au dessus reins).
L’origine de cette maladie est dans 85% des cas liée à un dérèglement de l’hypophyse (petite glande située sous le cerveau) qui normalement contrôle, entre autres, le travail des surrénales. Dans 15% des cas, il s’agit d’une tumeur des surrénales qui peut être bénigne ou maligne.
Les facteurs favorisant de la maladie de Cushing
Le syndrome de Cushing spontané est une maladie des chiens âgés, plus de 10 ans en général.
Il existe une très nette prédisposition raciale. Les races les plus atteintes sont les caniches, Yorkshires terriers et teckels. D’une manière plus générale, plus 75% des animaux atteints de maladie de Cushing pèsent moins de 20kg. Le boxer reste cependant une race prédisposée à certaines formes de Cushing.
Les symptômes de la maladie de Cushing
Les principaux symptômes de la maladie, alertant souvent les propriétaires, sont :
- une augmentation de la prise de boisson et de la quantité d’urines émises (on parle de polyuro-polydipsie)
- de la polyphagie (augmentation de la quantité de nourriture ingérée)
- une fonte musculaire
- une distension abdominale (ventre qui se relâche et pend)
- de la fatigabilité
- une perte de poils bilatérale, un amincissement et éventuellement une calcification de la peau (et quelquefois une hyperpigmentation)
Le diagnostic de la maladie de Cushing
Votre vétérinaire pourra suspecter la maladie si votre chien présente certains symptômes décrits ci-dessus.
Le diagnostic est confirmé en réalisant des dosages sanguins du cortisol plasmatique, avant et après avoir fait une stimulation des surrénales à l’aide de l’hormone hypophysaire contrôlant ces glandes (l’ACTH).
On peut aussi réaliser un test de freination de la production de cortisol, doser le cholestérol (qui augmente lors de syndrome de Cushing) et la glycémie (augmentation modérée) qui sont tous des paramètres à prendre en compte lorsque l’on suspecte cette affection.
Le traitement de la maladie de Cushing
Le traitement médical est le plus fréquemment utilisé. Il existe un médicament ayant une autorisation de mise sur le marché en France, et spécifiquement destiné aux chiens souffrant de syndrome de Cushing. Il s’agit du trilostane. La dose doit être ajustée en fonction de la réponse du chien, si bien que des bilans sanguins très réguliers, avec stimulation à l’ACTH, sont nécessaires en début de traitement. Une fois le chien stabilisé, les contrôles sanguins sont ensuite plus espacés.
Dans tous les cas, le traitement doit être effectué à vie, et le chien doit être régulièrement contrôlé, afin de voir si son Cushing est réduit et stabilisé.
Le traitement chirurgical consiste, lorsqu’il existe une tumeur surrénalienne, à enlever la glande surrénale atteinte.
En cas de Cushing hypohysaire, une hypophysectomie (retrait de l’hypophyse) et/ou une radiothérapie peuvent parfois être envisagées.
Maladie de Cushing chez le chien : symptômes et traitement
Syndrome de Cushing chez le chien : l’essentiel à ce sujet
Le syndrome de Cushing du chien se caractérise par la production trop importante de cortisol dans son organisme. Le cortisol est une hormone analogue à la cortisone qui est distillée par le cortex de la glande surrénale à partir du cholestérol. Le cortisol occupe une place essentielle dans l’équilibre du métabolisme des protéines, glucides et lipides. Concrètement, cette hormone est sécrétée dès lors que le chien est stressé. Elle a pour but de préparer l’organisme à lutter contre cet état émotionnel. Or, la surproduction de cortisol peut avoir des conséquences sur les organes et le métabolisme de l’animal.
Syndrome de Cushing : causes, symptômes, diagnostics et traitements
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Causes du syndrome de Cushing chez le chien
Le syndrome de Cushing du chien peut être causé par deux types de tumeurs : une tumeur de la glande pituitaire, cause de 85% des cas de maladie de Cushing chez le chien, ou une tumeur des glandes surrénales. Dans les deux cas, la conséquence est la surproduction de cortisol, laquelle peut endommager les organes et muscles de l’animal. L’utilisation excessive de corticoïdes dans un traitement médical peut également entrainer un taux trop élevé de cortisol dans l’organisme. Dans ce dernier cas, il suffit de stopper le traitement pour permettre au chien de retrouver un état normal.
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Symptômes du syndrome de Cushing chez le chien
On constate tout d’abord un vieillissement prématuré du chien atteint de la maladie de Cushing. Si des soins ne lui sont pas administrés rapidement, son état de santé se dégrade. Par ailleurs, le syndrome de Cushing chez le chien favorise l’apparition d’autres maladies : diabète, embolie pulmonaire, infection rénale, inflammation du pancréas… Plusieurs signes montrent que le chien est atteint par la maladie de Cushing : chute de poils, affinement de la peau, obésité, fonte des muscles, léthargie. Le moindre changement d’apparence chez le chien doit vous alerter.
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Diagnostics du syndrome de Cushing chez le chien
En cas de syndrome de Cushing du chien, des tests cliniques réalisés par un vétérinaire devront être effectués. Une prise de sang est réalisée, mais à cette formalité s’ajoutent d’autres tests comme un test de stimulation à l’ACTH ( hormone responsable de la production excessive de cortisol), ou un test de freination à la dexaméthasone. Ces tests effectués aideront le vétérinaire à mieux déterminer l’origine de la maladie. L’échographie, voir le scanner pourront également utilisés afin d’établir le diagnostic.
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Traitements du syndrome de Cushing chez le chien
Le traitement administré dépend étroitement des causes de la maladie. En cas de tumeur surrénalienne, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. Si la tumeur ne peut être opérable, le vétérinaire préconisera l’usage de » mitotane « , une molécule puissante, mais entraînant toutefois de nombreux effets indésirables. En cas de tumeur au niveau de l’hypophyse, la chirurgie ou l’emploi de » trilostane » (molécule qui bloque la synthèse du cortisol) peuvent être préconisés.
Pronostics post-opératoires en cas de maladie de Cushing chez le chien
Même si chaque cas doit être considéré de manière singulière, il est nécessaire d’avertir les propriétaires de chien que les opérations chirurgicales en cas de maladie de Cushing sont très coûteuses. L’administration d’un traitement médicamenteux suffit généralement à limiter les effets d’une tumeur de l’hypophyse. Dans le cas d’une tumeur surrénalienne, le pronostic de survie du chien sera meilleur si on peut procéder à la chirurgie. Dans le cas contraire, il sera difficile d’améliorer l’état de santé de l’animal. À noter que le taux de survie post-traitement est de 1,7 an en moyenne. Néanmoins, de nombreux chiens ont vécu bien plus longtemps suite à une opération chirurgicale de la tumeur concernée.
Il arrive que, lorsque le traitement est efficace pour réduire la cortisolémie, on voit apparaître des signes qui étaient auparavant masqués, comme par exemple de l’arthrose ouunedermatite atopique.11arrive également, lorsque le traitement fonctionne, qu’il provoque une expansion rapide de la tumeur hypophysaire et des signes neurologiques. Le pronostic d’une maladie de Cushing bien traitée est correct, avec une moyenne d’espérance de survie d’environ 30 mois. La moyenne de survie après une opération chirurgicale réussie d’un syndrome de Cushing surrénalien est de 36 mois.
Quel suivi ?
On suivra la réponse au traitement d’un chien souffrant d’un syndrome de Cushing à la fois par son état clinique et par des tests de stimulation par l’ACTH. Si l’état du chien ne s’améliore pas, il s’agit probablement d’un échec à réguler correctement la production de cortisol. Si la concentration en cortisol après la stimulation est trop élevée, il faut modifier le protocole thérapeutique et/ou la posologie pour améliorer le contrôle de la cortisolémie. Si les symptômes ne régressent pas malgré un traitement adapté, ilfaut envisager d’autres hypothèses diagnostiques ou des complications pour expliquer leur Le syndrome de Cushing est une affection qui coûte cher pour être diagnostiquée et traitée, surtout en raison du manque d’outils diagnostiques simples.
Dans tous les cas, il faut effectuer une NF sanguine, un examen biochimique et une analyse urinaire afin d’explorer les autres hypothèses diagnostiques de PUPD. Après avoir réalisé ces examens, s’il semble probable qu’il s’agit d’un syndrome de Cushing mais que le propriétaire ne semble pas être en mesure de pouvoir financer le traitement, il n’est pas justifié de vouloir à tout prix confirmer le diagnostic. Il est dangereux d’essayer de traiter empiriquement une suspicion de syndrome de Cushing sans test de confirmation ni de suivi ; en conséquence, il n’est jamais recommandé de l’effectuer. Si le propriétaire ne souhaite pas que l’on retire chirurgicalement une tumeur surrénale potentielle, il n’est pas intéressant d’effectuer un test permettant de déterminer si la tumeur est hypophysaire ou surrénalienne. La seule exception à cette règle est lorsque le propriétaire souhaite connaître cette information pour savoir comment le chien est susceptible de répondre au traitement médical. Bien qu’un syndrome de Cushing représente une affection progressive altérant la qualité de vie du chien, ce n’est pas une maladie douloureuse et beaucoup de chiens arriveront à vivre avec durant plusieurs mois sans aucun traitement. Il peut être intéressant de réserver le budget du client au traitement des complications de cette affection (ex : infection urinaire), mais il faut le prévenir qu’il existe un risque de thrombo-embolie pulmonaire pouvant provoquer une dégradation rapide de l’état de l’animal puis sa mort.