Table des matières
- Problèmes Respiratoires, Mal de Gorge & Toux chez le Chat
- Grippe féline ou coryza
- Les compléments contre la dyspnée chez les félins
- Traiter et prévenir la sinusite
- Les calculs urinaires du chat ou syndrome urinaire félin
- les principales maladies virales du chat ?
- Comment savoir si mon chat a de la fièvre ?
- Chez le chat la température normale se situe aux alentours de 38,5°C.
- L’hyperthermie chez le chat est le plus souvent d’origine infectieuse.
- Il ne faut surtout pas donner de ©DOLIPRANE à un chat.
- Comment savoir si mon chat a de la fièvre ?
- Coronavirus : mon animal de compagnie peut-il être contaminé ?
- Dois-je m’inquiéter d’une contamination de mon animal de compagnie ?
- Quels sont les symptômes ?
- Y a-t-il un traitement ?
- Coronavirus félin
- Les symptômes d’une infection au coronavirus
- Le diagnostic d’une infection au coronavirus
- Le traitement des infections au coronavirus
- Origine, contagion, symptômes : 6 questions que vous vous posez sur le coronavirus chinois
- 4. Combien de cas sont-ils recensés ?
- 5. Comment se transmet ce virus ?
- 6. Comment se fait le diagnostic et quels sont les traitements ?
Problèmes Respiratoires, Mal de Gorge & Toux chez le Chat
Les problèmes respiratoires, mal de gorge & toux chez le chat sont nombreux et sont causés par des bactéries, virus, champignons ou encore des allergies. Dans les cas les plus bénins comme le coryza, les principaux symptômes sont les éternuements, la toux ou des écoulements nasaux. Dans les cas les plus graves, les problèmes respiratoires, mal de gorge & toux chez le chat chez l’animal peuvent être causés par un problème cardiaque ou la pneumonie par exemple. Des difficultés à respirer (dyspnée) peut alors subvenir.
Grippe féline ou coryza
La grippe féline est l’un des problèmes respiratoires, mal de gorge & toux chez le chat les plus courantes. Elle affecte les voies respiratoires de votre animal à vibrisses et peut être causée par divers virus et bactéries. Les symptômes de la grippe féline comprennent des éternuements, des écoulement des yeux et des ulcères sur la langue, ce qui affecte leur capacité à manger et à boire. Dans certains cas, votre chat peut avoir le nez qui coule, tousser et être généralement apathique. Il est conseillé de vacciner votre animal à quatre pattes contre la grippe féline afin de minimiser les risques qu’il contracte la maladie. Pour soutenir votre animal, vous pouvez utiliser des compléments alimentaires pour animaux à quatre pattes comme le supplément nutritionnel Phytonics Respi Comp. Celui ci est indiqué en cas d’inconfort aigu et chronique des voies respiratoires, ainsi que dans le cas de problèmes respiratoires, mal de gorge & toux chez le chat. Il apaise les voies respiratoires de l’animal et les désencombre.
Les compléments contre la dyspnée chez les félins
La dyspnée, aussi appelée essoufflement, est beaucoup moins fréquente chez les chats, mais elle peut être causée par des problèmes respiratoires, mal de gorge & toux chez le chat. Les symptômes comprennent l’apathie, des difficultés respiratoires évidentes et un essoufflement qui peut entraîner une toux et une respiration sifflante. Le symptôme le plus visible est le fait que le chat commence habituellement à respirer la bouche ouverte et halète comme un chien. Vous devriez prendre contact avec votre vétérinaire si vous remarquez l’un de ces symptômes. Vous pouvez opter pour un complément alimentaire comme le supplément de Groene Os : Luchtwegkruiden Forte. Celui ci est constitué de plantes, de nutriments et vitamines. Il soulage et renforce l’appareil respiratoire en entier ainsi que le système immunitaire de l’animal. Ainsi, il permet à l’animal de se défendre contre les virus plus facilement et favorise la bonne santé de l’appareil respiratoire afin de prévenir les problèmes respiratoires, mal de gorge & toux chez le chat. Il est également possible d’administrer à l’animal un supplément comme Phytonics L-Lysic Comp, pour les animaux qui souffrent de faiblesse immunitaire afin de booster leurs défenses naturelles et favoriser une bonne santé en général.
Traiter et prévenir la sinusite
La sinusite est une maladie inflammatoire des sinus qui sont des cavités osseuses du crâne reliées aux fosses nasales. Après une infection des voies respiratoires comme le rhume, les sinus peuvent devenir vulnérables. Cette maladie peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons. Vous pouvez utiliser de l’huile d’Onagre Bio. Celle ci constitue une source naturelle d’acides gras essentiels pour vos animaux de compagnie et permet de prévenir les problèmes respiratoires, mal de gorge & toux chez le chat, tout en soutenant la guérison de l’animal en cas de douleur ou pathologie au niveau de l’appareil respiratoire. Vous pouvez également utiliser Puur Sinus. Ce complément alimentaire augmente la résistance de l’organisme aux maladies et apaise les voies respiratoires tout en aidant l’animal à respirer plus facilement.
Les maladies du chat peuvent avoir des origines diverses et des conséquences plus ou moins graves. Au moindre doute sur l’état de santé de votre compagnon, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire.
Les calculs urinaires du chat ou syndrome urinaire félin
Communément, on appelle cette maladie la cystite du chat. Elle se traduit par des besoins fréquents d’uriner et une douleur aiguë. Le chat va plus souvent à sa litière et montre des signes de douleur quand il fait pipi jusqu’à parfois pousser des cris.
On retrouve parfois un peu de sang dans la litière. L’urètre (le petit conduit permettant à la vessie de se vidanger) peut se boucher.
Le chat est alors incapable d’uriner, ses reins ne peuvent plus fonctionner correctement et sa santé se détériore très rapidement. Si vous constatez ces symptômes, n’attendez pas et consultez d’urgence votre vétérinaire.
La cause la plus fréquente des cystites chez le chat est le calcul de type struvite. Le risque de formation de ce calcul peut être limité par des aliments qui favorisent une urine acide.
Les aliments acidifiants ne sont pas recommandés pour les chats âgés (plus de 10 ans) ou les chatons dont l’urine est naturellement acide et mieux vaut leur donner une alimentation spécifique.
La rage du chat
Cette maladie virale se traduit par des troubles du système nerveux : comportement anormal, agressivité, incapacité à avaler… Incurable et mortelle, elle peut être transmise à l’homme.
La vaccination de votre chat rendue obligatoire par la loi du 26 décembre 2007 pour les chats voyageant hors du territoire français est un moyen efficace de prévenir la rage. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.
Le typhus du chat
Très contagieuse, cette maladie virale provoque des diarrhées, des vomissements, de la fièvre et une mortalité très importante surtout chez les chatons. Un traitement existe, mais il ne fonctionne que s’il est précoce. La vaccination est très efficace.
Le coryza du chat
Écoulements au niveau du nez et des yeux, éternuements, fièvre, lésions ulcératives de la bouche… Tels sont les signes de cette maladie virale.
Non traité, le coryza peut se compliquer et entraîner des écoulements purulents au niveau des yeux et du nez, voire même des pneumonies. La vaccination permet de protéger le chat et les chatons des virus les plus virulents.
La leucose féline
C’est un virus qui entraîne des tumeurs et des maladies du sang. La période entre l’infection par le virus et l’apparition des signes cliniques peut durer plusieurs années.
L’infection se fait par contact avec des animaux porteurs du virus qui n’expriment pas obligatoirement la maladie. Une analyse de sang permet à votre vétérinaire de déterminer si votre chat est porteur du virus.
Il n’est pas recommandé de laisser ensemble des animaux sains et porteurs. Un vaccin existe, vous pouvez en parler à votre vétérinaire.
Le Feline Immunodeficiency Virus (F.I.V)
Transmis par morsure, ce virus non transmissible aux humains entraîne chez le chat un syndrome d’immunodéficience très comparable à celui rencontré chez l’homme. L’incubation peut être longue, mais un vétérinaire peut identifier les chats porteurs.
La Péritonite Infectieuse Féline (P.I.F)
Cette maladie virale infecte surtout les chats en élevage ou regroupés en grand nombre.
Le diagnostic ne peut être établi avec certitude et il n’existe pas aujourd’hui de traitement.
Le seul moyen de réduire le risque de contamination est de suivre les bonnes pratiques d’élevage conseillées par votre vétérinaire.
Comment savoir si mon chat a de la fièvre ?
La fièvre est souvent perçue comme étant une maladie en elle-même ; il suffirait alors de s’allonger quelques jours au lit pour la calmer et pour que tout rentre dans l’ordre. C’est là, un amalgame qu’il faut absolument abolir. La fièvre n’est qu’un symptôme d’une maladie. Si elle vous permet de diagnostiquer cette dernière, ce n’est pas elle qui sera traitée. Elle pourra être apaisée et diminuée, mais cela ne règle en rien le problème sous-jacent. Afin de pouvoir vous occuper de la santé de votre chat, vous allez devoir la détecter, et expliquer à votre vétérinaire les raisons de votre inquiétude. Il pourra alors vous proposer des solutions adaptées, en fonction du diagnostique qui sera dressé.
Déceler la fièvre chez le chat
Il n’y a malheureusement pas de solution miracle. Vous ne pouvez pas poser votre main sur son front pour évaluer la situation. Et de toute façon, est-ce qu’il n’aurait pas collé une lampe contre son visage, juste pour échapper à une journée d’école ? Contrairement aux idées reçues, un museau sec et chaud n’est pas forcément le signe d’une fièvre chez le chat. La seule et unique solution efficace, c’est le thermomètre.
La température normale pour un chat se situe entre 38°C et 39,2°C. Au dessus de cela, on considère que l’animal est fiévreux. Bien que la fièvre est un élément naturel et aide à combattre bon nombre de maladies, lorsque la température atteint les 40°C, il est grand temps d’agir, puisque les organes internes peuvent être endommagés. Contactez votre vétérinaire au plus vite si vous observez une telle température chez votre animal.
Symptômes
Les causes d’une fièvre sont diverses et variées, et il serait presque s’agir de tout et n’importe quoi. Il devient alors vital d’observer les autres symptômes que le chat semble démontrer. La fièvre permet au système immunitaire de combattre la maladie, et d’autres systèmes sont naturellement mis en place afin de permettre au chat de conserver un maximum d’énergie. Cela comprend :
♦ La perte d’appétit,
♦ La dépression,
♦ La diminution d’énergie ou d’activités,
♦ La diminution des toilettes,
♦ Des tremblements et/ou une respiration rapide.
D’autres signes, plus rares, peuvent également être signalés, comme des éternuements, des vomissements et des diarrhées.
Causes
La fièvre est donc un symptôme comme un autre, et il est du devoir du vétérinaire de trouver quelle maladie pourrait faire que votre chat en soit atteint. Il est important de prendre sa température plusieurs fois par jour, pendant plusieurs jours. Un chat peut très bien avoir une température corporelle élevée simplement parce qu’il a passé plus de temps dans un endroit chauffé, ou qu’il a fait des exercices physiques juste avant la prise de température. Si vous remarquez que la haute température est constante sur plus de 24 heures, cela pourrait bien être une fièvre.
Les causes sont multiples et comprennent :
♦ Une infection virale, bactérienne, ou fongique,
♦ Une tumeur,
♦ Un trauma, une blessure,
♦ Certains médicaments,
♦ Des maladies comme le lupus.
Traitements
En soit, vous n’avez que deux choses à faire en cas de fièvre : surveiller votre chat, et l’amener chez le vétérinaire. N’essayez en aucun cas d’auto-médicamenter votre animal, vous ne savez pas quelle maladie l’affecte, et surtout, ne lui donnez pas de médicaments prévus pour les humains ! Vous ne connaissez pas les effets secondaires qu’ils peuvent induire, ils ne sont de toute façon pas prévus pour la consommation animale.
Si le vétérinaire estime que la fièvre du chat est bénigne, il n’essayera même pas de la traiter. C’est une réaction naturelle, et il est inutile de gaver le chat de médicament si tout finira par rentrer dans l’ordre d’ici quelques jours.
Le suivi à long terme
Comme il a été expliqué plus haut, vous n’avez pas grande responsabilité lorsqu’il s’agit de fièvres, vous pouvez cependant préparer le terrain et aider à la détection rapide du symptôme. Certaines maladies sont repérables facilement, le chat pourrait avoir un bout de peau rougi, des abcès, du sang dans ses rejets (urine, excréments, mucus, etc.), éternuer à répétition ou respirer avec difficulté. Tous ces signes sont importants, et vous ne devez pas les manquer.
Si vous remarquez des troubles alimentaires, il ne faut pas s’inquiéter. Un chat peut tout à fait rester en bonne santé tout en ne mangeant pas durant 48 heures. Il n’en est pas de même pour l’eau, cependant ! Assurez-vous que votre félin soit toujours hydraté, surtout s’il vomit ou connaît quelques diarrhées !
Comme nous l’avons vu récemment dans cet article, la fièvre est un motif fréquent de consultation en urgence vétérinaire. Celle-ci n’est pas forcément décelée par le propriétaire mais les motifs d’appels fréquents sont, un chat prostré, abattu, qui ne mange pas…
Chez le chat la température normale se situe aux alentours de 38,5°C.
La température normale d’un chat est de 38,5°C ; on parle de fièvre au-delà de 39°C. On a souvent tendance à confondre les termes » fièvre » et » hyperthermie « . Il y a cependant une différence entre les deux. La fièvre (on parle de pyrexie) est un processus de réaction de l’organisme (dont le point de départ se situe dans l’hypothalamus, une zone du cerveau) alors que l’hyperthermie est une réaction secondaire à une accumulation de chaleur extérieure (exercice physique, forte chaleurs, etc).
L’hyperthermie chez le chat est le plus souvent d’origine infectieuse.
Les causes de fièvre chez le chat sont nombreuses et variées. Néanmoins dans la grande majorité des cas – 60% – il s’agit d’un processus infectieux (contrairement aux chiens chez qui les causes infectieuses ne représentent que 18% des cas et chez qui les causes dysimmunitaires prédominent).
Sans vouloir ici lister toutes les causes infectieuses possibles, on va citer en priorité les causes bactériennes, suite par exemple à un abcès de morsure et/ou griffure, qu’on va fréquemment rencontrer en urgence, la victime idéale étant le chat qui sort.
Citons également les causes infectieuses virales (Leucose féline, SIDA du chat), fongiques (champignons), parasitaires (toxoplasmose).
De manière plus marginale, la fièvre chez le chat peut être liée à des causes dysimmunitaires, paranéoplasiques (cancer) ou diverses (on pense par exemple au complexe gingivo-stomatite).
Il ne faut surtout pas donner de ©DOLIPRANE à un chat.
En cas de suspicion de fièvre chez le chat, le premier réflexe à avoir est de s’en assurer !
La truffe d’un chat, sèche ou humide, chaude ou froide, n’est pas un bon indicateur de sa température coporelle !
Les signes qui peuvent alerter sont une perte d’appétit, un manque d’entrain pouvant aller jusqu’à la prostration, une sensation de chaleur au toucher ; attention néanmoins à ce dernier paramètre, forcément subjectif, puisqu’à l’état normal un chat est plus chaud que nous (38,5°C vs 37,2°C pour l’humain). On entend souvent des histoires de truffe sèche ou humide, froide ou chaude…Ces critères sont à remiser au rayon des croyances et la seule manière de savoir si votre chat à de la fièvre, est de lui mesurer, par voir rectale, avec un thermomètre. Nous vous rappelons, comme nous l’écrivions dans l’article sur les éléments à avoir dans une trousse de secours vétérinaire, que cet ustensile doit faire partie de votre trousse d’urgence vétérinaire !
N’oubliez pas d’appliquer sur l’embout un peu de vaseline pour éviter de faire souffrir inutilement votre chat.
En cas de fièvre avérée, une consultation d’urgence chez votre vétérinaire s’impose, ou chez un vétérinaire de garde si ce dernier est fermé.
Attention à l’automédication ! Ne surtout pas donner de ©DOLIPRANE à un chat (ou toute autre médicament à base de Paracétamol) qui est très rapidement toxique, voire mortel chez le chat. Comme ce médicament est assez inoffensif chez l’homme et que nous sommes habitués à en prendre pour nous et également à en donner à nos enfants, voire nos nourrissons, les propriétaires de chat ont vite fait d’en faire avaler à leur animal, pensant bien faire.
De manière général, demandez toujours conseil à votre vétérinaire avant d’administrer un quelconque médicament.
La fièvre chez le chat est donc une cause fréquente de consultation vétérinaire, particulièrement en urgence. Le plus souvent celle-ci est liée à une cause infectieuse. Le premier geste doit être celui de confirmer la fièvre en la mesurant avec un thermomètre, puis de consulter votre vétérinaire et ne surtout pas donner de ©DOLIPRANE.
Si vous connaissez des gens qui ont chez eux, un chat et du ©DOLIPRANE, n’hésitez pas à partager cette info 😉
Si vous avez des questions, des suggestions, des précisions, ce blog est fait pour vous, n’hésitez pas à laisser des commentaires en dessous, nous nous ferons un plaisir de vous répondre.
Comment savoir si mon chat a de la fièvre ?
La température normale d’un chat en bonne santé se situe entre 38°c et 39°c, la température moyenne étant de 38,5°c. Il est à noter que quelques variations minimes de la température peuvent être relevées au cours de la journée sans pour autant qu’elles soient anormales, cela dépend de l’activité du chat et des conditions climatiques.
Il s’agit d’un acte relativement simple et l’important est de savoir l’interpréter. Tout d’abord, il est préférable d’utiliser des thermomètres électroniques souples, évitez le thermomètre au mercure pouvant blesser l’animal sur un geste brutal de ce dernier. Après avoir mis un peu de savon liquide sur l’embout métallique du thermomètre, il faut lever la queue du chat et introduire correctement tout l’embout dans l’anus, puis attendre quelques minutes. Pendant cette opération, veillez à maintenir l’animal et à le rassurer pour éviter les gestes brusques.
Fièvre ou hypothermie ?
Les températures anormales se situent en théorie en dehors de la plage de 38°c à 39°c.
On parle de fièvre si la température est au dessus de 39°c, et le chat est en hypothermie si la température est en dessous de 38°c. Il est important de réagir très vite si la température est inférieure à 37,5°c ou est au dessus de 40°c, dans ce cas il est alors indispensable d’emmener immédiatement votre chat chez le vétérinaire.
Détectée début décembre à Wuhan en Chine, l’épidémie de coronavirus 2019n-CoV ne cesse de s’étendre partout dans le monde. Si son origine reste encore incertaine, les chercheurs soupçonnent une contamination par l’animal. Les premières personnes infectées auraient fréquenté le marché de la ville de Wuhan où de la viande d’animaux sauvages est vendue illégalement. Car à l’instar du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) dont le coronavirus est très proche, le virus est transmissible entre l’homme et l’animal. Alors y a-t-il un risque que votre animal de compagnie soit contaminé ? Quels sont les symptômes ? On fait le point !
Dois-je m’inquiéter d’une contamination de mon animal de compagnie ?
L’OMS est formelle : » Les coronavirus sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’ils se transmettent entre les animaux et les personnes. » Pas besoin de mettre vos chiens et chats en quarantaine pour autant ! Si ce nouveau coronavirus est possiblement d’origine animale, sa contamination semble désormais se faire d’homme à homme. Aucun cas de chat ou de chien n’a pour le moment été rapporté. La prudence est cependant de mise. Votre animal de compagnie n’est, comme vous, pas à l’abri d’une contamination en cas de contact avec quelqu’un d’infecté.
Quels sont les symptômes ?
Le site Wamiz, a posé la question à la vétérinaire Isabelle Vixège. » Chez le chien et le chat, les coronavirus sont surtout responsables d’affections digestives. Le coronavirus du chat se manifeste par une gastro-entérite généralement peu sévère. Cependant, le coronavirus du chat peut parfois entraîner des diarrhées plus importantes, voire hémorragiques. (…) Dans certains cas, le coronavirus du chat peut muter et l’animal va alors développer une forme particulière de la maladie : la Péritonite Infectieuse Féline. «
Y a-t-il un traitement ?
Il n’existe ni vaccin ni traitement pour guérir du coronavirus pour le moment. En cas d’infection, la seule solution est de traiter les symptômes comme la diarrhée et les vomissements et de prévenir la déshydratation.
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Le coronavirus félin est un virus présent dans l’organisme de beaucoup de chats, qui peut déclencher une maladie bénigne ou au contraire mortelle, la péritonite infectieuse féline.
Lorsque l’on accueille un chat chez soi, il faut savoir qu’il est susceptible d’être séropositif au coronavirus. Cela reste rare, mais ce virus est responsable de la péritonite infectieuse féline, une maladie très souvent mortelle.
Le coronavirus est un virus de type ARN, qui peut prendre plusieurs formes et surtout muter à plusieurs reprises. Pour cette raison, il est responsable tant d’une maladie bénigne, sous sa forme entérite, que d’une pathologie mortelle, la péritonite infectieuse du chat, ou PIF.
Dans le cas d’une forme entérite
La forme entérite d’une infection au coronavirus est bénigne. Pour le chat, elle se traduit par des troubles digestifs, diarrhées, parfois vomissements. Il faut toutefois prendre garde à la déshydratation éventuelle de votre animal. Cette forme digestive du virus peut encore être parfaitement asymptomatique.
Dans le cas d’une péritonite infectieuse
Si le coronavirus déclenche une péritonite infectieuse féline, les symptômes suivent son évolution. Ils sont peu spécifiques au début de la maladie : le chat perd son appétit, a de la fièvre (plus de 40), est léthargique. Seulement voilà, même un traitement antibiotique n’y fait rien. La PIF se développe et prend, là encore, différentes formes. On parle ainsi de forme humide, qui cause des vascularites et provoque des épanchements comme une accumulation de liquide dans l’abdomen ou le thorax. Le chat s’amaigrit et présente différents symptômes en fonction des organes infectés : vomissements, diarrhées s’il s’agit du système digestif, difficultés respiratoires… La forme sèche de la PIF peut toucher les reins, le foie, l’œil et le système nerveux. Les symptômes y sont donc liés : néphrites, insuffisances rénales ; vomissements, insuffisance hépatique ; uvéite, hémorragies oculaires ; tremblements, crises de convulsions, paralysies.
En réalité, la plupart des chats, et surtout ceux vivant en collectivité, sont porteurs du coronavirus, donc séropositifs. La grande majorité d’entre eux ne va pas développer de maladie ou bien l’éradiquer avec leur propre système immunitaire. La suspicion amène le vétérinaire à faire des analyses de selles ou des tests sérologiques. Cependant, ces analyses détectent la présence d’anticorps et du coronavirus, sans faire la différence entre la forme entérite et la péritonite infectieuse. L’examen clinique et les symptômes présentés par le chat sont donc tout aussi importants. La PIF humide est plus facile à diagnostiquer dès lors qu’il y a présence de liquide dans la cavité abdominale et le vétérinaire peut prélever une partie de ce liquide pour le faire analyser. Si le coronavirus est retrouvé sur du liquide d’épanchement, il est fort probable que ce soit une PIF. Certains laboratoires sont même capables de déceler s’il s’agit d’un coronavirus muté. Il faut savoir qu’un diagnostic de PIF n’est jamais établi avec une certitude absolue, sauf post-mortem.
Une infection digestive va se soigner assez aisément à l’aide de pansements digestifs et d’antidiarrhéiques. Il sera peut-être nécessaire de perfuser le chat s’il est déshydraté. Dans tous les cas, il s’agit d’une maladie banale. En revanche, la péritonite infectieuse est une pathologie mortelle pour laquelle il n’existe aucun traitement. Les guérisons restent exceptionnelles et le vétérinaire ne peut que proposer un traitement palliatif qui va aider le chat à moins souffrir : cortisone, antibiotiques, antalgiques, ponctions du liquide, etc. En fin de maladie, l’euthanasie est souvent préconisée.
Des conseils pour la prévention
À l’heure actuelle, la prévention est le seul moyen d’agir contre la PIF. Il faut savoir que le coronavirus se transmet par la salive et les selles, mais qu’en même temps, ce virus est peu résistant en milieu extérieur. Cette infection est extrêmement contagieuse et touche donc particulièrement les chats vivants en collectivité ou ceux qui côtoient des congénères à l’extérieur. La prévention doit d’abord être réalisée dans les élevages, refuges et autres chatteries, avec mise à l’isolement des chats détectés positifs au coronavirus.
Existe-t-il un vaccin contre la PIF ?
Il n’existe pas actuellement en France de vaccin contre la péritonite infectieuse féline et le coronavirus en général. Certains pays dont les États-Unis en utilisent un, dont l’efficacité est ici jugée trop limitée. Des études scientifiques sont actuellement menées pour développer un nouveau vaccin.
Dr Elisabeth Tané, vétérinaire.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 25 août 2015
4. Combien de cas sont-ils recensés ?
Le nombre de cas est désormais évalué à 2.447 . D’autres cas ont été repérés au Japon, en Thaïlande, en Corée du Sud, aux Etats-Unis, en France chez des patients qui avaient séjourné auparavant à Wuhan.
« Par rapport au SRAS, l’une des premières différences, c’est la transparence (de la Chine) vis-à-vis de l’OMS », estime Pr Fontanet, puisqu’en 2002-2003, « l’histoire avait été cachée » par la Chine pendant plusieurs mois. L’épidémie avait alors fait 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong) sur 8.096 cas, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le Pr Fontanet, les autorités sanitaires chinoises ont accompli « un tour de force » en repérant qu’un « problème anormal était en cours » au moment des premiers diagnostics mi-décembre 2019, puis en faisant la relation entre ces patients et le marché. En outre, la Chine a « rapidement réalisé et partagé avec le reste du monde la séquence génétique de ce nouveau coronavirus », ajoute le Pr Adam Kamradt-Scott, de l’Université de Sydney. Cela a permis de mettre sur pied un test spécifique pour identifier les cas.
5. Comment se transmet ce virus ?
La transmission par contagion entre personnes est avéré. L’OMS estime pour sa part qu’un animal semble être « la source primaire la plus vraisemblable », avec « une transmission limitée d’humain à humain par contact étroit ».
Pour contenir l’épidémie, il faut trouver sa source, c’est-à-dire les animaux qui sont les réservoirs du virus. Cela pourrait permettre de savoir si des foyers existent dans d’autres marchés que le premier, et de prendre de nouvelles mesures. Dans le cas du SRAS début 2000, « c’est en interdisant la consommation des civettes (un mammifère dont la viande est appréciée en Chine, ndlr) et en fermant les fermes d’élevage qu’on avait pu prévenir toute réintroduction » du virus, rappelle le Pr Fontanet.
« Les recommandations standard pour prévenir la propagation des infections comprennent le lavage régulier des mains, la couverture de la bouche et du nez lors de la toux et des éternuements, la cuisson minutieuse de la viande et des œufs. Évitez tout contact étroit avec toute personne présentant des symptômes de maladie respiratoire tels que toux et éternuements », recommande l’OMS.
6. Comment se fait le diagnostic et quels sont les traitements ?
« Le diagnostic est suspecté devant des signes d’infection respiratoire chez une personne revenant de Chine dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes », explique le ministère de la Santé sur son site dédié au coronavirus. Un examen biologique spécifique est nécessaire à la confirmation de l’infection au 2019-nCoV. Un examen de détection rapide a été développé par le centre national de référence des virus respiratoires. À ce jour, il est pratiqué par le CNR (Institut Pasteur) et en cours de déploiement dans d’autres laboratoires de biologie médicale (LBM).
A ce jour, aucun traitement spécifique n’a été identifié pour ce nouveau coronavirus, le traitement est symptomatique. Actuellement, plusieurs traitements sont en cours d’évaluation par l’OMS avec la participation d’experts français.
CG avec AFP