La leucose féline est due à un virus appelé virus leucémogène félin ou FeLV. Son action est proche de celle du virus du SIDA chez l’homme mais pas de panique ! Ce virus ne se transmet pas à l’homme ni aux autres espèces animales. Il faut néanmoins bien protéger votre chat.
Table des matières
- Qu’est-ce que la leucose féline ? Quels sont les symptômes ?
- Comment se transmet la leucose ?
- Comment traiter la leucose ?
- Comment prévenir la leucose ?
- Leucose féline
- Définition de la leucose féline
- Processus de contamination
- Les symptômes de la leucose féline
- Diagnostiquer le virus
- Le traitement de la leucose féline
- Évolution et issue de la maladie
- Le vaccin contre la leucose féline
- Vivre avec un chat FeLV+
- Catégorie: Maladie, perte : les moments difficiles
- La leucose féline : symptômes, traitement et prévention
- Les caractéristiques de la leucose féline
- Quels sont les symptômes de la leucose chez le chat ?
- Les modes de traitement possibles de la leucose féline
- La prévention de la leucose féline
- La Leucose Féline
- Symptômes de la leucose féline
- Traitement de la leucose féline
- Prévention de la leucose féline
- Je viens d’apprendre que mon chat a la leucose,et je ne connait pas grand chose a cette maladie
- La leucose féline (FeLV)
- L’autre SIDA des chats
- Un dépistage en 10 minutes ?
Qu’est-ce que la leucose féline ? Quels sont les symptômes ?
La leucose touche souvent les chats adultes, âgés de plus de trois ans voire plus de cinq ans.
Après la contamination du chat, il existe une période silencieuse pendant laquelle les virus se multiplient dans l’organisme. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années avant que la maladie ne se développe. Pendant cette phase, l’animal est dit séropositif pour le FeLV, mais ne présente aucun symptôme de la maladie. En revanche, étant porteur du virus, il est contagieux.
On estime généralement qu’en France 5 à 10% des chats sont séropositifs pour le virus de la leucose (FeLV).
Quand la maladie se développe, comme lorsqu’un homme souffre du SIDA, on observe une immunodéficience rendant l’animal très sensible à toutes les infections, on parle alors de maladies opportunistes. Le chat souffre aussi souvent d’une anémie, due au virus et aux infections opportunistes.
Une infection opportuniste est une maladie qui se développe lorsqu’un animal est affaibli et que son système immunitaire le défend moins bien. Chez un chat sain, ces mêmes infections opportunistes n’entraînent la plupart du temps aucune maladie (ou une forme très bénigne).
Le chat FeLV séropositif et immunodéprimé (c’est-à-dire ayant déclaré la maladie) peut être atteint par le typhus et le coryza si ses vaccins ne sont pas à jour. Il est important de continuer à vacciner un chat séropositif. Il pourra également être atteint par des infections variées, le plus souvent respiratoires, mais pouvant aussi concerner la peau, les yeux, les oreilles, l’appareil urinaire, le sang (parasites et bactéries des cellules sanguines).
Le FeLV peut également être responsable de cancers, particulièrement de lymphomes (cancer des ganglions), de leucémies (cancers de la moelle osseuse et du sang) et de cancers du rein.
Comment se transmet la leucose ?
Elle se transmet de chat à chat par un simple contact avec des fluides corporels (sang, larmes, salive, urines, etc…), également par morsure, c’est pour cela que ce sont surtout les chats qui sortent et qui sont en contact avec d’autres chats à l’extérieur qui sont susceptibles d’être exposés au virus.
Il existe aussi une transmission in utero (de la mère aux chatons).
Le virus est peu résistant dans le milieu extérieur, ainsi, les risques de contamination sont quasiment nuls pour un chat sain passant après un chat contaminé dans une pièce (chez le vétérinaire par exemple). Une désinfection du matériel suffit.
Comment traiter la leucose ?
Il n’existe pas de traitement anti-viral contre le virus de la leucose.
Les interférons sont un espoir dans le traitement de la leucose mais ils sont encore malheureusement très coûteux à l’heure actuelle.
Il faut bien sûr traiter toutes les maladies opportunistes au fur et à mesure qu’elles surviennent afin d’assurer un confort de vie à son animal.
Comment prévenir la leucose ?
Il existe un vaccin contre la leucose. Il est très efficace. Nous vous conseillons donc vivement la vaccination compte tenu des forts risques de contagion et de l’absence de traitement.
Avant la vaccination, vous pouvez demander un test de dépistage de la leucose pour vérifier que votre chat n’est pas déjà séropositif. N’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire.
Leucose féline
La leucose féline est l’une des maladies infectieuses mortelles qui peuvent toucher les chats, tout comme le FIV, la PIF, le typhus et le coryza. Un vaccin existe qui permet de prémunir les chats contre cette maladie pour laquelle il n’existe pas de traitement.
Définition de la leucose féline
La leucose féline, ou FeLV, est un virus qui infecte les chats et leur transmet une forme de leucémie :
- Cette maladie est mortelle dans 80 % des cas.
- Elle réduit à 2-3 ans l’espérance de vie de l’animal.
- Elle est parfois confondue avec le FIV (ou sida du chat) : bien qu’il y ait des similitudes entre ces deux maladies, elles sont bien distinctes.
Processus de contamination
La leucose se transmet :
- via les fluides corporels suivants : le sang, la salive, les selles, les urines, les rapports sexuels, le lait ou le placenta.
- de plusieurs manières : par contact, léchage, morsure, mise bas, allaitement, utilisation de la même gamelle ou litière par des chats sains et malades.
Yohann Legrand CC BY SA 2.0 / Flickr
Par ailleurs, la contamination de cette maladie présente les caractéristiques suivantes :
- Les chats qui peuvent aller à l’extérieur sont les plus touchés par la maladie.
- La période d’incubation est très variable et certains chats porteurs du virus peuvent présenter des symptômes plusieurs années après la contamination.
- Enfin, d’autres chats peuvent devenir porteurs sains et ne jamais voir la maladie se déclarer. Ils sont néanmoins capables de transmettre le virus.
Les symptômes de la leucose féline
Les principales manifestations de l’infection par le virus de la leucose sont :
- l’anémie (diminution des globules rouges) ;
- la leucopénie (diminution des globules blancs) ;
- les tumeurs ;
- les troubles digestifs ;
- les troubles neurologiques ;
- l’insuffisance rénale ;
- le déficit de l’immunité entraînant de multiples affections ;
Diagnostiquer le virus
En cas de suspicion de leucose féline, on peut diagnostiquer la maladie grâce à 2 types de tests :
- Le test ELISA (Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay) permet le dépistage rapide qui retrouve, en cas d’infection, l’antigène du virus dans le sang.
- Le test IFA (ImmunoFluorescent Antibody) permet, en cas d’infection, de détecter l’antigène dans les globules blancs et les plaquettes sanguines :
- Ce test n’est pratiqué que lorsque le test ELISA donne un résultat positif.
- Si le résultat est positif, cela signifie que les cellules de la moelle osseuse produisent activement le virus.
Si ces résultats sont positifs, l’animal est déclaré atteint de la leucose. Cependant, il arrive qu’un chat soit positif au test ELISA, mais négatif au test IFA. Cela peut traduire :
- une infection passagère ;
- une infection débutante (la moelle osseuse n’est pas encore contaminée) ;
- le fait que le chat est un porteur immunisé ;
- un résultat faux positif.
Dans ce cas, on procède à de nouveaux tests 2 à 3 mois plus tard.
Le traitement de la leucose féline
Il n’existe malheureusement aucun traitement efficace pour soigner la leucose. L’accompagnement qui pourra être mis en place est le suivant :
- Il est possible de contrôler les symptômes, notamment les infections et les troubles causés par l’anémie.
- Il faut également veiller à nourrir correctement les animaux malades et bien les réhydrater.
Dans certains cas, on peut également établir :
- un traitement à base de chimiothérapie ;
- des transfusions sanguines ;
- un traitement à base d’interféron qui peut, chez certains chats, donner des résultats intéressants, entraîner une atténuation des symptômes et augmenter l’espérance de vie.
Évolution et issue de la maladie
L’efficacité des traitements est très limitée et ceux-ci sont généralement sans effets si :
- L’animal souffre d’une grave anémie.
- La leucémie a atteint la moelle osseuse.
La plupart du temps, pour éviter des souffrances inutiles et lorsque tout a été tenté, on propose l’euthanasie. Toutefois, certains chats au système immunitaire fort peuvent mettre le virus en sommeil : leur test ELISA sera alors négatif.
Le vaccin contre la leucose féline
La meilleure protection contre la leucose est :
- Le vaccin, très efficace à 80-90 %. Vous pouvez, avant la vaccination, faire dépister votre chat pour savoir s’il est déjà infecté ou non, mais ce n’est pas obligatoire.
- En parallèle, la stérilisation évite les divagations et les bagarres de votre chat à l’extérieur de la maison, pendant la période des chaleurs notamment. Or, ce sont ces comportements et la confrontation à d’autres chats qui présentent le plus de risques.
Par ailleurs, le vaccin s’administre selon le calendrier d’injections suivant :
- primo-vaccination en 2 étapes :
- 1 injection à l’âge de 8-9 semaines ;
- 1 injection à l’âge de 12 semaines.
- un rappel 1 an plus tard ;
- dès l’âge de 3 ans, un rappel tous les 2-3 ans (les chats plus âgés étant moins sensibles au virus).
Vivre avec un chat FeLV+
Catégorie: Maladie, perte : les moments difficiles
L’agent de cette maladie, virus FeLV, (ou virus leucémogène félin) est la cause d’un affaiblissement des défenses de l’organisme contre les autres microbes. Il peut également entraîner une leucémie ou un lymphome (formes de cancers du sang). Ce virus a une action proche de celle du SIDA chez l’homme. Néanmoins, il n’y a aucune transmission possible du chat à l’homme, ni du chat à aucune autre espèce animale. Le virus n’atteint que les chats.
Le virus pouvant être latent pendant de nombreuses années, il est donc possible de vivre sereinement avec un chat porteur de cette maladie sans aucun risque.
Par contre le FeLV se transmet de chat à chat par un simple contact. Contrairement au SIDA qui ne se transmet que par voie sexuelle et sanguine, le virus de la leucose se transmet par toutes les voies : sang, larmes, salive, urines…
Un chat bien protégé est un chat qui vivra plus longtemps. N’hésitez pas à lui offrir une vaccination complète pour prévenir les maladies extérieures et lui offrir une nourriture saine qui aidera son corps à mieux se défendre.
Si vous hésitez à accueillir un chatFeLV+, nous vous recommandons de consulter le forum L’Assistance des félins positifs. Vous y trouverez des explications, des conseils et vous pourrez discuter avec des propriétaires de chats positifs.
Selon que vous avez ou non d’autres chats, les questions à vous poser et les précautions à prendre seront différentes.
Vous n’avez pas d’autres chats
Si vous n’avez pas d’autres chats vous ne devriez pas hésiter à adopter un chat FeLV+. Vous devez seulement prendre un compte deux éléments :
- Une espérance de vie qui peut être plus courte
Les chats porteurs du FeLV+ peuvent vivre de nombreuses années et même toute sa vie sans déclarer la maladie.Une fois la maladie déclarée, le chat FeLV séropositif et immunodéprimé (c’est-à-dire ayant déclaré la maladie) peut être atteint par le typhus et le coryza si ses vaccins ne sont pas à jour. Il est important de continuer à vacciner un chat séropositif.
Il faut le savoir et y être préparé. La perte d’un animal est toujours très douloureuse. Cependant, sachez que votre vétérinaire sera à votre écoute lors du décès de votre animal ou pour vous conseiller si la décision d’euthanasie devait être prise.
- Le risque de contamination d’autres chats
Si vous savez que votre chat est FeLV+, il est de votre devoir d’adopter une attitude responsable face aux risques de contamination. Concernant les chats de votre voisinage vous avez une responsabilité, c’est pourquoi il est recommandé de ne pas laisser votre chat sortir.
Plus encore que pour les autres, il est absolument primordial de faire castrer votre chat et stériliser votre chatte pour éviter les bagarres, les fugues, les rapports sexuels et les naissances, qui sont autant de risque de contamination.
Si vous avez d’autres chats
Comme le virus se transmet de chat à chat par un simple contact, si vous avez déjà un ou des chats et que vous envisagez d’adopter un chat FeLV+ vous devez absolument les faires vacciner. Ce vaccin est efficace à 80-90%. Des études faites avec le vaccin LEUCOGEN, montrent que le vaccin est extrèmement efficace et qu’au bout d’un an, des chats négatifs vaccinés, en contact rapproché avec des chats positifs au FeLV sont tous restés négatifs.
Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est donc presque impossible.
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Leucémie aiguë lymphoblastique, chez un chat infecté par le FeLV.
Points forts :
. Le FeLV est un virus qui infecte le chat, et se transmet très facilement par la salive (morsures, gamelles communes…), les selles et les urines (litières communes), le sang (bagarres, transfusions), les contacts sexuels, et de la mère au fœtus ou au chaton.
. Un chat infecté ne se débarrasse jamais complètement du FeLV. Certains ont cependant un système immunitaire suffisant pour mettre le virus en sommeil (infections avortées et régressives ; le test de dépistage ELISA de ces chats est négatif). Les autres deviennent virémiques persistants (le FeLV circule dans leur sang), ont un test ELISA positif, vont tomber malades, et 80 % d’entre eux décèderont dans les trois ans suivant l’infection.
. Les principales manifestations de l’infection par le FeLV sont l’anémie, des tumeurs, des troubles digestifs et neurologiques, et surtout un déficit de l’immunité qui va faire attraper au chat infecté tous les virus, bactéries ou parasites qui passent à proximité.
. La plupart des cas sont diagnostiqués à la clinique en quelques minutes, grâce à un test rapide. Le traitement de fond fait appel à l’interféron, mais les résultats sont inconstants. Le plus souvent, le traitement consiste à traiter les symptômes, et les infections de sortie.
. La meilleure protection est la vaccination, qui réduit considérablement le risque de contracter le FeLV. Il n’est pas indispensable de tester le chat avant vaccination… s’il est en bonne santé. La stérilisation, qui diminue les divagations et les bagarres entre chats, est également importante pour la prévention. Les chats infectés par le FeLV devraient être vaccinés tous les six mois contre les autres maladies.
. Ni le chien, ni l’Homme, ne peuvent être infectés par le FeLV.
Isolé en 1964 en Ecosse par le Pr Jarrett, et identifié alors comme l’agent responsable « du lymphosarcome félin », le FeLV (pour Feline Leukemia Virus, ou virus leucémogène félin), a depuis été reconnu comme étant à l’origine de nombreux types de tumeurs, d’anémies, et de déficit immunitaire chez le chat. Malgré la vaccination, le virus est aujourd’hui présent dans le monde entier, et reste l’une des premières causes de maladie et de mortalité chez le chat… et quelques autres Félidés !
Cet article est assez détaillé, peut-être trop : le paragraphes sur le mode d’action du virus, par exemple, est intéressant pour comprendre le fonctionnement de la maladie, mais si l’on recherche des infos concrètes sur la transmission du FeLV et son traitement… il est permis de zapper !
LE VIRUS
Le FeLV appartient à la famille des Retroviridae (virus à ARN), et au genre Gammaretrovirus. Comme tous les Retrovirus, il a la propriété de s’intégrer au génôme des cellules qu’il infecte : son ARN est transformé en double hélice d’ADN viral par l’intermédiaire d’une enzyme particulière (la transcriptase réverse), et cet ADN viral va ensuite s’intégrer à celui de la cellule infectée (grâce à une intégrase) : toute la descendance de cette cellule sera donc porteuse du virus.
Les Oncornavirus en général, sont responsables de maladies prolifératives, dégénératives, et immunitaires.
Il existe quatre sous-groupes de FeLV : A, B, C et récemment T. Les virus de chaque sous-groupe provoquent des manifestations différentes (anémie, tumeurs…), mais comme les tests de diagnostic habituels ne permettent pas de distinguer ces différents sous-groupes… leur connaissance ne présente qu’un intérêt théorique !
LA TRANSMISSION
Deux points caractérisent la transmission du FeLV :
Le virus est détruit en quelques heures dans le milieu extérieur : la contamination est donc forcément directe, de chat à chat ; tout au plus, le virus peut-il survivre quelques instants dans de la salive déposée sur des croquettes, et se transmettre entre deux chats qui mangent dans la même assiette.
Autre conséquence de la fragilité du virus : il n’y a rien à craindre pour un chat que l’on transporterait dans la cage de transport d’un chat infecté par le FeLV, ou qui arriverait dans une maison où aurait précédemment vécu un chat infecté par le FeLV.
Tous les liquides corporels contiennent et transmettent le virus : la salive (morsures, contact de nez à nez, toilettage mutuel, gamelles communes…), les urines et les selles
(litières communes, ou quand un chat renifle les déjections d’un chat infecté), le sang (griffures, morsures… et transfusion), le sperme et les sécrétions vaginales (saillies), et le lait de la mère (allaitement des chatons). Il y a aussi transmission de la chatte au fœtus pendant la gestation, à travers le placenta. Malgré tout, il semble que le contact doive être assez intime et prolongé, et la dose de virus élevée, pour qu’il y ait transmission.
Du fait de ces modes de contamination nombreux et variés, les chats qui sortent et ceux qui vivent en collectivité sont plus exposés (photo ci-contre). Les chatons sont plus sensibles que les adultes. Selon certaines études nord-américaines, on trouverait 1 à 2 % de séropositifs dans une population de chats en bonne santé (au moins apparente), contre 15 à 30 % dans une population de chats malades ou à risque : ces pourcentages nous semblent surévalués, par rapport à ce que nous observons dans les environs de Sommières et de Calvisson, ces dernières années.
LE MODE D’ACTION DU VIRUS
Après contamination oronasale (la plus fréquente), le virus commence par se multiplier dans les tissus lymphoïdes (ganglions…) de la bouche et du pharynx. À partir de là, il va être acheminé par les cellules mononucléées vers la rate, les ganglions, les amygdales, les cellules des parois de l’intestin et de la vessie, ou encore la moelle osseuse. Deux à quatre semaines après la contamination, le virus est présent dans les globules blancs et les plaquettes sanguines, et circule dans le sang (virémie). On le trouve aussi dans les sécrétions des tissus cités plus haut. Il s’ensuit une phase aiguë de la maladie, qui passe le plus souvent inaperçue (petite fièvre, fatigue, gros ganglions…), après quoi, le chat va généralement vivre sans symptôme pendant des mois ou des années, avant le déclenchement de la leucose à proprement parler.
Cette « évolution-type » n’est heureusement pas la même pour tous. En s’appuyant sur de nouvelles techniques de diagnostic très sensibles (PCR), on définit aujourd’hui quatre types d’infection par le FeLV :
– Les infections avortées : après infection, généralement par une faible dose de FeLV, le virus commence sa multiplication dans la bouche et le pharynx du chat… mais du fait d’une réponse immunitaire efficace de l’animal (taux d’anticorps neutralisants élevés), l’infection s’arrête là. Ces chats n’auront jamais de virus en circulation ni de test positif, ne seront pas contagieux et ne développeront pas de maladie liée au FeLV. Malgré tout, des techniques de diagnostic très sensibles permettent depuis peu de retrouver le virus dissimulé dans certains tissus de ces chats : contrairement à ce que l’on croyait il y a quelques années encore (à savoir que 40 % des chats (chats « régresseurs ») se débarrasseraient totalement du virus grâce à une réponse immunitaire forte et rapide), on sait donc aujourd’hui qu’aucun chat (ou presque) ne se débarrasse complètement du FeLV après une infection, même avortée.
– Les infections régressives : après une première multiplication efficace, le virus se répand dans le sang (virémie transitoire), la salive, et atteint la moelle osseuse trois semaines après l’infection… mais grâce à une réponse immunitaire efficace de la part du chat, la circulation du virus dans le sang se termine en quelques semaines à quatre mois maximum. Malgré tout, le virus ayant eu le temps d’infecter les cellules souches de la moelle osseuse, de l’ADN viral reste intégré au matériel génétique d’un certain nombre de cellules du sang ou de la moelle osseuse, et se transmet d’une génération de cellules à l’autre, sans produire malgré tout de virus en tant que tels : on parle d’infection latente. Ces chats n’ont donc pas de virus en circulation dans le sang (non virémiques), sont séronégatifs une fois passées les premières semaines suivant l’infection (ils représenteraient 10 % des chats que l’on trouve négatifs), et ne sont pas contagieux pour les autres chats. Leur infection peut néanmoins se réactiver en cas de baisse d’immunité, et la production de virus peut alors reprendre.
– Les infections progressives : l’infection n’est pas contenue dans les premiers stades, et le FeLV se multiplie activement dans les ganglions, la moelle osseuse, et les tissus glandulaires. Ces chats ont du virus en circulation dans le sang (virémiques persistants) pour le reste de leur vie, et sont contagieux pour les autres chats. Ils développeront des maladies liées au FeLV dans les 3 à 36 mois suivant l’infection, et la plupart décèderont au cours des mois ou des années suivantes (50 et 80 % de mortalité à deux et trois ans, respectivement)(photo de droite : muqueuses oculaires blanches, chez un chat infecté par le FeLV, et fortement anémié). Les virémiques permanents peuvent être distingués des virémiques transitoires en renouvelant le test quatre mois plus tard (voir « Diagnostic »).
– Les infections focales ou atypiques : probablement rares (moins de 10 % des cas), elles se caractérisent par une multiplication persistante et locale du virus dans une mamelle, la vessie, les yeux… La production virale est faible et intermittente, et les chats sont trouvés faiblement positifs, ou alternativement positifs et négatifs.
LES SYMPTÔMES
– Un déficit de l’immunité, comme dans l’infection par le FIV, ou par le HIV chez l’Homme, qui va conduire le chat infecté à attraper tout ce qui passe : coryzas, gastro-entérites, infections de la bouche… Le FeLV provoque une diminution du nombre de globules blancs (neutropénie, lymphopénie), et une altération de leur fonctionnement. Ce déficit immunitaire rend les chats infectés sensibles à toutes les bactéries, champignons, protozoaires et autres virus qui passent par là… sans oublier les tumeurs, puisque l’immunité anti-tumorale est également affectée. (Photo de droite : cytologie d’un ganglion, chez un chat infecté par le FeLV : un Hepatozoon felis est visible au centre de la photo. Dans notre expérience, seuls des chats sévèrement immunodéprimés (FeLV, FIV, chimiothérapie…), ont été trouvés porteurs d’Hepatozoon).
– Des tumeurs justement, (lymphomes, leucémies…), qui se développeraient chez 30 % des virémiques persistants (même si ce taux semble en diminution aujourd’hui). Des chats séronégatifs font aussi des lymphomes, mais chez beaucoup d’entre eux, de l’ADN de FeLV est tout de même retrouvé par PCR, montrant qu’ils ont été autrefois porteurs du virus avant d’arriver à s’en « débarrasser », au moins en apparence (chats régresseurs)… alors que le processus tumoral était déjà lancé. Malgré tout, la séropositivité multiplie
par 60 le risque de développer un lymphome ! Ceux du médiastin (partie antérieure du thorax, en avant du cœur – photos ci-dessous), de la moelle épinière et les lymphomes multicentriques sont surtout trouvés chez les chats séropositifs, alors que les lymphomes des reins ou de l’intestin se rencontrent plutôt chez les séronégatifs.
Photo de gauche : énorme masse envahissant toute la partie crâniale du thorax d’une jeune chatte, très fortement positive pour le FeLV. La masse comprimait la trachée, les poumons, le cœur, ainsi que l’œsophage, empêchant la pauvre minette d’avaler sa nourriture (on voit cette nourriture, accumulée à l’intérieur d’un « jabot » dilaté, dans l’angle supérieur gauche de la photo). Une ponction de la masse a révélé, après étalement sur lame et coloration, un tapis de lymphoblastes (photo de droite) : il s’agissait donc d’un lymphome du ganglion médiastinal, probablement déclenché par le FeLV.
Le FeLV déclenche l’apparition d’un lymphome lorsqu’il s’insère dans l’ADN d’une cellule, à proximité d’un gène favorisant la multiplication incontrôlée de cette cellule (oncogène), et l’active à cette occasion. Le FeLV peut même incorporer cet oncogène, constituant ainsi un nouveau virus (FeLV-B, FeSV) capable de provoquer la cancérisation directe des cellules nouvellement envahies : le FeSV provoque ainsi l’apparition de fibrosarcomes multicentriques, à croissance rapide et métastasant précocément, chez de jeunes chats.
Le rôle joué par le FeLV dans d’autres types de tumeurs (mélanome de l’iris,
ostéochondrome, neuroblastome du nez…) n’est pas clair.
Les leucémies aiguës et chroniques du chat, de même que de nombreux états « préleucémiques », sont souvent secondaires à l’infection par le virus FeLV. (Photo ci-contre : frottis sanguin d’un chat infecté par le FeLV. 100% des cellules sont des lymphoblastes de grande taille, avec de gros nucléoles de nombre et de forme variables dans chaque noyau : leucémie aiguë lymphoblastique).
– Une anémie et d’autres anomalies sanguines : l’anémie est le plus souvent non régénérative, par atteinte directe de la moelle osseuse qui ne fabrique plus assez de globules rouges pour assurer leur renouvellement (infection par le FeLV des cellules souches ou des cellules du stroma de la moelle osseuse, myélofibrose), ou du fait de l’inflammation. (Photo de droite : tube de sang du chat aux muqueuses blanches, présenté un peu plus haut : tout petit culot de globules rouges, comparé à la quantité de sang total). 10 % des anémies dues au FeLV sont régénératives (par destruction des globules rouges plutôt que par absence de production), le plus souvent à cause de mécanismes immuns. L’anémie s’accompagne souvent d’anomalies de forme des globules rouges (dysérythropoïèse)(Photo ci-dessous).
Les autres cellules sanguines peuvent également être touchées, avec des baisses du taux de globules blancs (neutropénies) permanentes ou transitoires, et des baisses du taux de plaquettes (thrombopénies).
Dysérythropoïèse : nombreux granules d’hémoglobine, d’aspect hétérogène, dans les globules rouges d’un chat infecté par le FeLV. Les globules rouges sont de tailles et de couleurs différentes, ce qui indique une régénération.
– Des maladies à médiation immune : dans une tentative pour lutter contre l’infection chronique par le virus, les chats infectés vont produire de grandes quantités d’anticorps… inefficaces pour détruire le FeLV, mais qui vont circuler dans le sang, et aller se déposer sous forme de complexes immuns une fois arrivés dans les petits vaisseaux capillaires ; notamment dans les reins (glomérulonéphrites), les yeux (uvéites), les articulations (polyarthrites)… Ces manifestations sont plus fréquentes dans l’infection par le FIV, mais se rencontrent aussi dans la leucose à FeLV : 20 % des polyarthrites félines semblent associées à la présence du FeLV. Comme nous l’avons vu plus haut, il existe aussi des anémies à médiation immune chez les chats infectés par le FeLV.
– Des problèmes reproducteurs : 60 à 70 % des chattes infertiles ou qui avortent, seraient porteuses du FeLV. La plupart des fœtus de ces chattes, eux-mêmes infectés par le virus, décèdent au milieu de la gestation ; d’autres naissent infectés. Certaines chattes infectées latentes, non virémiques (sans virus circulant dans le sang), peuvent donner naissance à des chatons sains… mais les infecter ensuite par le lait.
– Des troubles digestifs sévères (vomissements, diarrhées hémorragique), évoluant souvent en septicémie (infection généralisée à tout l’organisme), chez des chats n’ayant presque plus de globules blancs dans le sang (neutropénie sévère). Il semble que ces gastro-entérites redoutables ne soient pas dues qu’au déficit immunitaire lié au FeLV, comme on le pensait jusqu’à présent, mais qu’elles soient en fait provoquées par le parvovirus responsable du typhus du chat, présent en très faible quantité dans l’intestin de ces chats (parvo tests négatifs), mais qui a alors besoin de la présence du FeLV pour s’exprimer et déclencher les troubles digestifs.
– Et d’autres manifestations très diverses, comme des troubles neurologiques : paralysies, cécité, mydriase ou anisocorie (= pupilles des yeux dilatées ou de diamètres différents), incontinences d’urine, miaulements anormaux, douleurs inexpliquées…), le plus souvent provoqués par une tumeur (lymphome) à l’intérieur du cerveau ou de la colonne vertébrale, mais parfois par une toxicité directe du FeLV pour les tissus nerveux. Des déformations ossseuses sont également décrites.
LE DIAGNOSTIC
On suspecte une infection par le FeLV devant un chat présentant des infections à répétition, ou une infection a priori banale prenant une ampleur inhabituelle. Les maladies décrites ci-dessus (lymphomes, leucémies, anémies…), doivent aussi faire rechercher le FeLV (photos ci-dessous). La suspicion est renforcée si nous sommes en présence d’un chat non vacciné, qui sort, se bagarre, et a beaucoup de contacts avec d’autres chats.
Photo de gauche : masse de grande taille, en avant du cœur d’un jeune chat, provoquant un épanchement important dans la plèvre, et de graves difficultés respiratoires. La ponction de cette masse, en vue d’un examen cytologique, a confirmé en quelques minutes la suspicion de lymphome médiastinal (photo de droite)
Il existe des tests sérologiques réalisés au laboratoire (IFA test), mais le diagnostic est généralement fait à la clinique (« au chevet du patient »), à partir d’une simple prise de
sang, à l’aide de tests rapides ELISA, qui détectent une protéine du virus (l’antigène p27), dans le sang du chat suspect (photo de droite : test de dépistage positif pour le FeLV, et négatif pour le FIV). La sensibilité et la spécificité de ces tests sont de 98 %. Devant un résultat positif chez un animal en bonne santé, ou peu de temps après un contact avec un chat infecté, la question se pose de savoir si nous sommes en présence d’une virémie transitoire (infection régressive), chez un chat qui se négativera après quelques semaines et restera probablement en bonne santé, ou d’une virémie persistante (infection progressive), chez un chat qui restera positif, et développera dans les prochains mois une maladie liée au FeLV. La distinction se fait en renouvelant le test après quatre mois : en effet, en cas de virémie transitoire, le test se négative seize semaines maximum après l’infection. En cas de virémie permanente, le test restera, malheureusement, positif.
Dans certains cas particuliers, (chat non virémique (= sans virus dans le sang, donc négatif pour le test ELISA), mais néanmoins suspect), une recherche génétique du virus (PCR) pourra être demandée au laboratoire. Par exemple pour rechercher le FeLV dans une tumeur (lymphome), ou dans la moelle osseuse… Un autre intérêt de la PCR est de révéler une charge en virus faible dans les cas d’infection régressive (virémies transitoires), et élevée dans les infections progressives (virémies permanentes).
LE TRAITEMENT
Des traitements de fond sont décrits, qui visent à diminuer la quantité de virus dans l’organisme du chat, à défaut de pouvoir l’éliminer : ce sont les interférons qui sont le plus souvent utilisés, mais les résultats sont aléatoires, (parfois très positifs au demeurant), et dans ce domaine, seuls des cas isolés ont été décrits : il n’existe pas actuellement d’étude contrôlée évaluant l’efficacité de l’interféron, ou d’autres antiviraux, sur un grand nombre de chats infectés dans les conditions naturelles. En dehors d’être aléatoires, ces traitements sont également onéreux.
À côté (ou en plus) de ces antiviraux, les chats reçoivent des traitements symptômatiques, dirigés, comme leur nom l’indique, contre les maladies provoquées par le FeLV : antivomitifs et antidiarrhéiques en cas de troubles digestifs, antibiotiques pour les infections, perfusions en cas de déshydratation… Une bonne hygiène est bien sûr indispensable : les chats infectés devraient vivre exclusivement à l’intérieur, à la fois parce qu’ils sont très sensibles aux infections… et aussi pour ne pas contaminer tous les chats du voisinage ! Vaccins et vermifugations devraient être réguliers, et même plus fréquents que chez les chats sains (vaccins tous les six mois).
Les chimiothérapies constituent une catégorie particulière de traitement symptômatique, pour les chats souffrant de certains types de tumeurs (lymphomes). En général, les lymphomes répondent bien à des chimiothérapies relativement simples, avec des durées de vie (dans de bonnes conditions) très variables, mais pouvant parfois atteindre un ou deux ans.
Le pronostic est globalement mauvais, mais les chats malades étant aujourd’hui mieux traités qu’autrefois et gardés à l’intérieur, ce pronostic est peut-être parfois moins mauvais que ce que l’on croyait il y a quelques années : selon une étude récente comparant la durée de vie de 1000 chats infectés par le FeLV à celle d’une population similaire de 8000 chats non infectés, les résultats ont été de 2,4 ans pour les chats infectés, contre 6 ans pour les chats « témoins » : l’espérance de vie est certes diminuée… mais 2,4 ans tout de même…
LA PRÉVENTION
Juste histoire de ne pas créer un problème là où il n’en existe pas… pensez à tester un chat avant de l’introduire dans un effectif ! Le petit chaton que vous venez de récupérer dans la rue est certainement adorable, mais avant de le ramener à la maison où il va partager la gamelle, la litière et peut-être se bagarrer un peu avec vos trois vieux chats, il est tout de même prudent de le tester. Contrairement au FIV qui ne se transmet que par morsure, le FeLV se diffuse par toutes les voies, et « flambe » donc rapidement dans un effectif.
La meilleure prévention contre la leucose féline est la vaccination (photo de gauche).L’apparition du vaccin, il y a maintenant plus de vingt ans, a constitué l’une des grandes avancées de la médecine féline. Le vaccin est globalement très efficace, même s’il ne protège pas absolument à 100 % : en plus de vingt ans, nous n’avons rencontré que très exceptionnellement des chats vaccinés, infectés par le FeLV (et peut-être étaient-ils déjà infectés avant leur premier vaccin !) La vaccination est possible dès l’âge de huit semaines.
Faut-il tester les chats pour le FeLV, avant de les vacciner ? la question a fait polémique, il y a quelques années. Vacciner un chat déjà infecté ne lui fera pas de mal, mais sera inutile… et le propriétaire payera donc le vaccin contre le FeLV pour rien. Rappelons au passage que les autres vaccins, (typhus, coryza (herpes et calicivirose), chlamydiose), sont, eux, très conseillés chez les chats infectés par le FeLV, particulièrement sensibles aux infections, et ne seront donc pas faits pour rien ! Le système immunitaire de ces chats étant diminué, il est même conseillé de les vacciner chaque six mois, soit deux fois plus souvent que le reste de la population.
Pour en revenir au vaccin contre le FeLV, sachant que 1 à 2 % des chats en bonne santé sont porteurs du virus selon les études, (nettement moins dans notre expérience), et que faire une prise de sang à un chaton de deux mois avant de le vacciner demande le plus souvent une anesthésie générale ou au moins une bonne sédation, nous avons fait le choix de ne pas tester les chats en bonne santé avant de les vacciner ; considérant qu’il vaut mieux vacciner « pour rien » moins de 1 % des chats, plutôt que d’en embêter 100 % avec une anesthésie, un test, et les frais qui vont avec. Ce raisonnement ne s’applique évidemment qu’aux chats en bonne santé : un test sera proposé aux propriétaires d’un chaton souffreteux qui vient pour sa première vaccination.
Et puis, à ne pas négliger : la castration des mâles (et la stérilisation des minettes), qui réduisent considérablement le risque en diminuant divagations et bagarres !
La leucose féline : symptômes, traitement et prévention
La leucose féline est une maladie très contagieuse et malheureusement mortelle dans la grande majorité des cas. Souvent confondue avec le sida du chat, elle s’attaque au système immunitaire de l’animal et le rend sensible à de nombreuses maladies et infections, même bénignes. Un chat atteint peut être porteur sain, donc non malade mais contagieux, ou bien malade et déclarer la maladie. À ce jour, le seul traitement possible consiste à soulager les symptômes au fur et à mesure de leur apparition, car il n’est pas possible d’éviter, à terme, le décès de l’animal.
Les caractéristiques de la leucose féline
La leucose féline, ou FeLV, est une maladie virale qui, comme son nom l’indique, touche les chats. Malheureusement très grave, elle est souvent confondue avec le FIV, ou sida du chat, en raison de leurs grandes similitudes. Toutefois, la leucose peut être prévenue par une vaccination annuelle et il ne s’agit pas d’une maladie auto-immune. Cette vaccination est indispensable, car elle est à ce jour le seul mode de prévention de la maladie existant.
La maladie se transmet entre chats, mais elle ne peut toucher les chiens ou l’homme, bien qu’elle ressemble au sida humain. Très contagieuse, elle se transmet par contact direct avec des sécrétions comme la salive, l’urine, le liquide lacrymal, le sang, mais aussi par la reproduction, l’allaitement et lors de la gestation de la chatte. En effet, une mère peut transmettre la maladie à ses petits lorsqu’ils sont dans son ventre, ce que l’on nomme la contamination transplacentaire.
Si la maladie est très contagieuse, le virus, nommé virus leucémogène félin, est en revanche peu résistant dans le milieu extérieur. Il suffit de désinfecter l’environnement du chat pour l’éliminer. Il est donc rare qu’un chat puisse être contaminé lors d’une consultation vétérinaire.
Généralement, la maladie touche les chats adultes à partir de 3 ans. En France, il semble que 5 à 10 % des chats soient atteints de leucose.
Quels sont les symptômes de la leucose chez le chat ?
Lorsqu’un chat est contaminé par le virus de la leucose féline, le temps d’incubation de la maladie, c’est-à-dire la durée entre l’infection et l’apparition des premiers symptômes, est généralement d’un à deux ans, ce qui est long ! Toutefois, il est possible que l’animal soit infecté et demeure porteur du virus sans tomber malade. Cela ne l’empêche néanmoins en rien de contaminer ses semblables, raison pour laquelle il est indispensable de se montrer prudent.
Par la suite, les symptômes observables chez un chat atteint de leucose, mais uniquement porteur sain, sont les suivants :
- Les ganglions situés sous la mâchoire du chat se mettent à enfler.
- Le chat perd de l’appétit, il mange peu et maigrit.
- L’animal est fatigué.
- Une fièvre est possible, plus ou moins importante selon les individus.
En général, lorsque le chat est porteur sain, les symptômes s’estompent d’eux-mêmes en quelques semaines. L’animal n’est donc pas malade, mais il demeure contagieux pour les autres, puisqu’il héberge le virus. En revanche, si l’animal tombe malade et qu’il développe la maladie, les manifestations de signes cliniques se poursuivent.
Voici les symptômes qu’un chat atteint par la leucose féline et malade peut développer en plus des précédents signes :
- Une anémie et un déficit en globules blancs et globules rouges en raison de l’infection de la moelle osseuse.
- La formation de tumeurs dans son organisme.
- Une immunodéficience, qui est une fragilité du système immunitaire du chat, alors incapable de se défendre seul contre les maladies et infections, mêmes bénignes.
Le chat est alors extrêmement fragilisé. Il peut être atteint pour n’importe quelle maladie, ce qui entraîne des gingivites répétées, des stomatites, des lymphomes, des leucémies, le coryza, une insuffisance rénale, etc.
Lorsque vous constatez les premiers symptômes, rendez-vous au plus vite chez votre vétérinaire. Celui-ci effectuera une analyse sanguine pour confirmer le diagnostic de la maladie.
Les modes de traitement possibles de la leucose féline
Malheureusement, il n’existe aucun traitement pour soigner la leucose féline à ce jour. Lorsqu’un chat est atteint et qu’il manifeste les symptômes de la maladie, celle-ci entraînera son décès irrémédiablement. Néanmoins, il est possible de lui apporter un certain confort en traitant les différents symptômes avec des médicaments adaptés. Ceci permet de le protéger en renforçant ses défenses immunitaires, de lui apporter du mieux-être et d’éviter le risque de surinfection.
Certains vétérinaires prescrivent des séances de chimiothérapie. Ce traitement utilisé dans la lutte contre le cancer peut aider l’animal à connaître certaines périodes de rémission plus ou moins importantes. Toutefois, cette solution n’est jamais définitive et ne peut le guérir définitivement.
En parallèle, il est recommandé d’apporter au matou une alimentation saine et de grande qualité. Évitez tous les aliments susceptibles de contenir des parasites ou des bactéries, comme le poisson et la viande crus ou peu cuits, car ceux-ci risquent de le fragiliser davantage et d’accélérer la survenue de son décès.
Ainsi, malheureusement, jusqu’au décès du chat, il ne sera possible que de soulager les différents symptômes et maladies qui se manifesteront pour lui apporter un peu plus de confort au quotidien.
La prévention de la leucose féline
Il est tout à fait possible de prévenir la leucose féline et la seule méthode qui fonctionne à hauteur de 90 à 100 % est la vaccination. Cette vaccination est en outre dénuée de tout effet secondaire. Elle se pratique annuellement, en même temps que celle pour le coryza et le typhus.
Le chat peut être vacciné à partir de l’âge de 8 à 12 semaines. La première année, le vétérinaire lui fait deux injections espacées de trois à quatre semaines. Par la suite, un simple rappel annuel est suffisant. Il est en revanche conseillé de bien respecter un délai de 12 mois entre les rappels pour que la vaccination demeure efficace, surtout si le chat sort quotidiennement et qu’il risque d’être au contact d’animaux malades.
La Leucose Féline
La leucose féline est une maladie infectieuse due à un virus (oncornavirus de la famille des retroviridae). Cette maladie est présente dans le monde entier.
Le sexe (mâle),l’âge (adulte), le mode de vie (extérieur) sont des facteurs de risque de l’infection. Le virus est peu résistant dans le milieu extérieur. Le chat virémique excrète le virus dans les secrétions nasales, la salive, les fèces. Il existe une contamination des chatons dans le ventre de la mère qui amène au décès des chatons positifs. Ce virus n’est pas contaminant pour l’homme mais il peut contaminer d’autres félins (lynx, panthère…)
La contamination se fait essentiellement par contact direct (nose to nose) voire a l’occasion de morsures.
Signes cliniques :
L’expression de la maladie est relativement polymorphe et associe différents symptômes : mauvais état général, fièvre, anémie adénomégalie, lymphome abdominaux, expression d’autres maladies : diarrhée, fibrosarcome favorisés par immunodépression… Moins fréquemment on peut être confronté à des symptômes neurologiques : anisocorie, mydriase, parésie évoluant vers une paralysie …
Le diagnostic de routine de l’infection repose sur la mise en évidence d’une partie du virus (antigène p27). Le test est fiable mais il doit être interprété dans le contexte clinique de l’animal.
Prévention :
La vaccination est très fiable si elle est effectuée sur un animal non infecté y compris les animaux porteurs du FIV. la connaissance du statut de l’animal par la réalisation d’un test est toujours préférable et assure une vaccination de qualité. En dehors de la prévention par la vaccination on peut trouver dans la littérature le description de quelques traitements antiviraux. Les résultats sont très discutés.
La vaccination associe deux injections espacées de 3 à 5 semaines puis un rappel annuel.
La leucose féline est une maladie infectieuse qui présente des similitudes avec le FIV. Causée par un virus, elle affecte le système immunitaire de l’animal mais il ne s’agit pas d’une maladie auto-immune comme le sida du chat et, contrairement à celui-ci, elle peut être prévenue par un vaccin. Cette prévention est indispensable car il n’existe à ce jour aucun traitement curatif contre la leucose.
Le virus leucomogène félin (FeLV) responsable de la leucose est uniquement contagieux entre chats et se transmet au contact d’un animal contaminé. Les possibilités de transmission sont nombreuses : sang, salive, larmes, urine, excréments, contagion intra-utérine si la mère est porteuse du virus. Elle concerne principalement les chats qui sortent, car ils rencontrent des congénères avec lesquels ils risquent de se battre, de se lécher, etc.
En revanche, le virus leucomogène est peu résistant dans le milieu extérieur et la plupart des désinfectants classiques permettent de l’éliminer. Ainsi le risque de contamination dans un cabinet vétérinaire est quasiment nul, et relativement rare dans les structures collectives sous réserve de normes d’hygiène suffisantes. Comme pour le FIV, un chat peut être porteur du virus et le transmettre à ses pairs sans jamais présenter les symptômes de la maladie.
Symptômes de la leucose féline
Comme dit plus haut, un chat infecté par la leucose peut rester asymptomatique durant des années, voire toute sa vie. Mais une fois la maladie déclarée, on observe des infections à répétition (coryza, gingivites, toxoplasmose…) dues à l’immuno-dépression (destruction des défenses immunitaires).
D’autres affections graves peuvent apparaître comme une leucémie, des tumeurs et des lymphomes (cancer du système lymphatique). Des maladies auto-immunes (anémie, uvéite) peuvent également se déclarer ainsi que des atteintes dégénératives de la moelle épinière (leucopénie). Dans tous les cas, l’animal sera affaibli voire abattu et peut présenter une perte d’appétit, un amaigrissement, une baisse de son état de santé général qui doivent amener à réaliser un dépistage chez le vétérinaire.
Traitement de la leucose féline
Pour diagnostiquer la leucose féline, le praticien va effectuer une analyse de sang au microscope afin de détecter la présence du leucomogène. Si le chat est atteint, il est hélas impossible d’éradiquer le virus mais des traitements sont possibles pour le soulager en aidant à renforcer ses défenses immunitaires. En parallèle, des traitements peuvent être proposés contre les maladies secondaires dues à la baisse d’immunité, et ainsi prolonger son espérance de vie.
Un traitement antiviral existe afin de réduire le taux de copies du virus dans le sang, cependant, les effets secondaires peuvent être graves chez le chat et il est donc peu pratiqué. Un régime alimentaire adapté et de bonne qualité peut aider l’animal à vivre mieux avec le virus, en évitant certains aliments comme la viande crue susceptible de transmettre parasites et bactéries. Un traitement régulier contre les parasites externes et internes (vers digestifs) est également nécessaire pour réduire le risque d’affections secondaires. Une vaccination suivie contre les principales maladies du chat (coryza, typhus…) est essentielle.
Prévention de la leucose féline
Si votre chat a accès à l’extérieur, il est crucial de le faire vacciner contre le FeLV pour éviter qu’il ne soit contaminé par des congénères potentiellement atteints. La primo-vaccination peut avoir lieu dès l’âge de 8 semaines. Il s’agit d’un vaccin assez efficace avec un taux de protection d’environ 90 % et totalement dénué d’effets secondaires. Si vous recueillez un chat adulte qui n’a jamais été protégé, il est fortement recommandé de faire un dépistage chez le vétérinaire et il n’est jamais trop tard pour effectuer la vaccination.
De même, tout nouvel animal dans le foyer devrait être dépisté et vacciné avant d’être introduit auprès de ses congénères. En cas de contact accidentel avec un chat potentiellement infecté, faites réaliser un dépistage au minimum 30 jours plus tard, sans quoi le test ne sera pas interprétable. Le vaccin contre la leucose est souvent proposé en même temps que les autres vaccins et doit être renouvelé chaque année pour maintenir une protection efficace.
Je viens d’apprendre que mon chat a la leucose,et je ne connait pas grand chose a cette maladie
Bonjour
QU’EST CE QUE LA LEUCOSE FÉLINE?
La leucose féline est la première cause de mortalité non accidentelle chez le chat. Elle est due à une infection par le virus leucémogène félin (FeLV). Extrêmement contagieuse, cette maladie grave d’évolution lente mais fatale touche entre 2 et 10 % de la population féline. Les chats porteurs du FeLV ne présentent aucun danger pour la santé humaine. S’il est extrêmement contagieux pour les chats, ce virus est absolument inoffensif pour l’homme.
COMMENT SE PROPAGE-T-ELLE? (par l’urine, les déjections, les larmes, la salive)
Transmission entre chats adultes :
– Partage de la gamelle
– Bagarre
– Partage de la litière
Transmission de la mère au chaton :
– Passage transplacentaire
– Passage par le lait
– Passage par le léchage
COMMENT SE MANIFESTE-T-ELLE?
La leucose évolue sur plusieurs années. La forme de la maladie peut varier énormément d’un chat à l’autre : les animaux atteints par le virus présentent un ou plusieurs symptômes, d’abord discrets et passagers, puis graves aboutissant au décès.
Symptômes discrets et passagers : fièvre, ganglions volumineux, extinction de voix.
Virus présent (animal en bonne santé) : quelques mois à quelques années sans symptômes
Déclaration de la maladie : Symptômes graves (Plaies qui ne guérissent pas, maladies respiratoires, gastro-entérite, gingivites, tumeurs (lymphosarcomes), anémie, leucémie.
QUE FAIRE CONTRE LA LEUCOSE?
Il n’existe pas de traitement spécifique. La prévention par la vaccination est le seul moyen efficace pour lutter contre cette maladie. Pour être correctement protégé, votre chat doit subir un rappel tous les ans.
– Primovaccinations
1ère injection possible dès l’âge de 9 semaines
2ème injection 15 à 20 jours après la 1ère injection.
– Rappel annuel
Injection de rappel indispensable pour garantir une protection efficace contre le virus.
(site chamania.free.fr)
Certains chats se débarassent du virus sans que l’on sache ni comment ni pourquoi: alors pas de précipitation sur l’euthanasie…Cette maladie se traduit sur le plan clinique par des symptômes trés variés; le virus diminue en effet les défenses de l’organisme et la mort survient en général aprés une infection par un germe opportuniste. pas de traitement efficace: une transfusion à partir d’un chat sain permet parfois des rémissions de 6 mois…prévention: un vaccin peut être administré dés 7 à 8 semaines d’âge. Rappel un mois aprés puis tous les ans.
(site animols.com)
Votre chat va avoir besoin de tout votre amour
Je suis sincerement desolée pour vous et votre petit cheri
Je vous souhaite beaucoup de courage pour le suite
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La leucose féline (FeLV)
La leucose est une maladie contagieuse du chat contre laquelle on le vaccine couramment, souvent confondu avec le FIV (Feline Immunodeficiency Virus) et appelée SIDA du chat. Elle est importante à connaître pour mieux protéger son chat.
Le virus FeLV de la Leucose est un proche du FIV (Feline Immunodeficiency Virus). Il est cependant plus contagieux, il est transmis par toutes les sécrétions du chat : larmes, salive, urines, selles et le sang. Ce n’est pas une zoonose, et n’est pas contagieuse pour l’homme.
L’autre SIDA des chats
Ces deux maladies sont dues à des rétrovirus, on parle donc souvent du » SIDA des chats « , bien qu’elles ne puissent se transmettre à l’humain. Elles provoquent toutes les deux une destruction de l’appareil de défense immunitaire. Les animaux atteints peuvent devenir très fragiles face à d’autres agents pathogènes.
La contagion entre chats se fait à l’occasion des morsures, léchage, partage de la même gamelle ou du même bac. Il faut généralement plusieurs contacts pour que le chat soit contaminé et les sécrétions doivent être fraîches, le virus ne résistant pas à la dessiccation. Un chat d’intérieur n’est donc pas exposé s’il vit seul, par contre un chat d’extérieur est exposé, surtout s’il vit en zone urbaine à forte concentration féline.
La transmission peut aussi se faire de la mère au foetus ou au chaton par l’intermédiaire du placenta ou du lait. Le chat qui se contamine à partir d’un congénère peut parfois éliminer le virus par lui-même et ne jamais déclarer la maladie.
Symptômes : fièvre, amaigrissement, anémie, avortements chez la chatte, infections récidivantes (abcès cutanés, coryza chronique…) du à la faiblesse immunitaire. Les symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent se déclarer tardivement : il est facile de confondre cette maladie avec beaucoup d’autres.
Un dépistage en 10 minutes ?
Quand effectuer un dépistage d’une infection par le FIV ou la leucose (les tests font souvent les deux ensemble) ?
- lorsqu’un chat est malade (signes cliniques souvent variables)
- lors de l’adoption d’un chat
- après une exposition potentielle (bagarres,…)
- lorsque le chat vit avec des chats infectés par le virus (test annuel)
Le test est rapide et nécessite juste quelques gouttes de sang : une présentation en clinique vétérinaire permet d’effectuer le dépistage et de rapidement connaître le statut médical d’un chat inconnu, surtout avant de le présenter à d’autres chats. Le diagnostic se fait à partir d’une analyse de sang qui recherche les anticorps dirigés contre le virus.
Il n’existe pas de traitement spécifique, celui-ci est souvent palliatif. On cherche avant tout à lutter contre les infections bactériennes avec des antibiotiques et à réduire les inflammations buccales. Une fois que ces symptômes se déclarent, la survie est rarement de plus de deux ans, l’état de ces animaux se dégradant rapidement.
Dr Stéphane Tardif
Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz
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