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Hirsutisme: pourquoi certaines femmes sont-elles excessivement poilues?
Avec l’arrivée des beaux jours, nombreuses sont les femmes qui ressortent leurs robes du placard et s’empressent de s’épiler aisselles, maillot et jambes. Mais pour les femmes atteintes d’hirsutisme (environ une sur dix en France), cette saison est plutôt source d’angoisse. « L’hirsutisme se manifeste par l’apparition de poils dans des zones caractéristiques de la pilosité masculine, par exemple au niveau du nombril, du dos, de la poitrine, des cuisses ou encore du menton », explique le Dr Geoffroy Robin, gynécologue et responsable de l’unité fonctionnelle de gynécologie endocrinienne au CHRU de Lille. Ce trouble, l’un des plus fréquents chez les femmes, altère leur qualité de vie et peut être source d’une souffrance psychologique importante.
À quoi est dû l’hirsutisme?
À ne pas confondre avec l’hypertrichose – qui se caractérise par une augmentation de la pilosité au niveau des zones habituelles —, l’hirsutisme a longtemps été un mystère. À tel point que, jusqu’au milieu du 20eme siècle, les célèbres « femmes à barbe » étaient exposées comme phénomène de foire. Mais désormais, on connaît les raisons de cette pilosité excessive.
Dans environ 7 cas sur 10, « l’hirsutisme avec des règles irrégulières est lié à un dérèglement hormonal au niveau des ovaires que l’on appelle syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), explique le Dr Robin. Chez les femmes qui en sont atteintes, les ovaires produisent trop d’androgènes, les hormones à l’origine de caractères sexuels masculins comme la pilosité ».
Ces hormones, dont la plus connue est la testostérone, ne sont pas l’apanage des hommes. En temps normal, toutes les femmes les fabriquent aussi, mais à un taux 10 à 20 fois inférieur à celui de leurs homologues masculins. Et leur rôle est important, puisqu’elles sont notamment impliquées dans la fonction de reproduction ou encore dans le développement musculaire. Mais lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité, comme c’est le cas chez les femmes atteintes d’hirsutisme, des poils foncés et durs poussent dans des zones inhabituelles.
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Mais l’hirsutisme peut aussi masquer un dérèglement hormonal au niveau des glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Tout comme les ovaires, ces glandes fabriquent des hormones impliquées dans la fonction de reproduction. « L’hirsutisme peut être un symptôme d’une forme modérée d’hyperplasie congénitale des glandes surrénales, une maladie héréditaire qui entraîne une production anormale des hormones », indique le gynécologue.
Des follicules pileux trop sensibles
Toutefois, il arrive que dans 20% des cas environ, l’hirsutisme se déclenche sans qu’aucun dérèglement hormonal ne soit mis en cause. « Lorsque les taux d’androgènes sont normaux, et qu’il n’y a pas de trouble menstruel, l’hirsutisme peut également s’expliquer par une hypersensibilité des follicules pileux, à la testostérone », poursuit le Dr Robin.
Enfin, des médicaments stimulant la production de testostérone peuvent aussi déclencher ce symptôme. C’est le cas des anabolisants utilisés par les culturistes pour augmenter la taille des muscles. « Dans ce dernier cas, les patientes sont généralement au courant des effets secondaires de leurs médicaments et ne viennent pas consulter. Elles savent que leur hirsutisme est transitoire et qu’il s’arrêtera lorsqu’elles cesseront de prendre ces produits », souligne le médecin.
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Établir un diagnostic est primordial
Mais alors, que faire de tous ces poils? La première chose à faire est de se rendre chez un gynécologue ou un endocrinologue qui pourra identifier l’origine du dérèglement. Le diagnostic s’établit grâce à une prise de sang et à l’évaluation du degré de pilosité sur neuf zones habituellement peu poilues chez les femmes.
Et l’étape de la consultation ne doit pas être négligée car l’hirsutisme peut être un symptôme d’une maladie plus grave. Par exemple, un syndrome des ovaires polykystiques peut être associé à des problèmes d’ovulation et donc d’infertilité, mais est aussi un facteur de risque de prise de poids, de maladies cardiovasculaires et de diabète.
Lorsqu’elle est soudaine et accompagnée de symptômes de virilisation (voix rauque, acné importante ou régression du volume des seins), l’hyperandrogénie peut même être révélatrice d’une tumeur, bien que ces cas soient extrêmement rares (moins de 1%). Tout aussi rare, le syndrome de Cushing, qui se manifeste notamment par une prise de poids importante et un gonflement du visage, causés par un excès de cortisol, une hormone sécrétée par les glandes surrénales.
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Épilation, mode de vie et médicaments: un trio presque gagnant
Une fois l’hirsutisme diagnostiqué, et en fonction de l’intensité du symptôme, un traitement est proposé aux patientes. Les pilules œstro-progestatives et les antiandrogènes enrayent la production d’androgènes et bloquent les récepteurs androgéniques du follicule pileux. Le but? « Rendre la pousse des poils plus lente et parsemée, avec un poil moins foncé et moins dur », explique le Dr Robin. Mais les résultats ne sont pas immédiats. « Pour en voir les premiers effets, il faut prendre le traitement au moins six mois », précise-t-il avant de détailler. « L’hirsutisme d’origine ovarienne peut disparaître à la ménopause, mais lorsqu’elle est provoquée par les glandes surrénales, le traitement doit être pris à vie ».
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Même avec les traitements, le quotidien des femmes atteintes d’hirsutisme peut se transformer en une véritable bataille contre les poils. « Il faut absolument proscrire le rasage, qui fait pousser des poils foncés et épais », indique le Dr Robin. La décoloration et l’épilation sont donc à privilégier. D’autres solutions peuvent aussi aider ces femmes à surmonter le regard social, telles que l’épilation électrique, la lumière pulsée ou encore l’épilation au laser. Celles-ci peuvent même être prises en charge par l’Assurance maladie sous certaines conditions. « Enfin, il faut veiller à garder un poids correct, puisque l’obésité est un facteur aggravant de l’hyperandrogénie », rappelle le Dr Geoffroy Robin.
Au-delà des troubles médicaux qui peuvent en découler, l’hirsutisme a des conséquences sur le bien-être des patientes. Ainsi, une étude menée auprès de 88 femmes atteintes d’hirsutisme a montré que 40% d’entre elles se sentent gênées dans certaines situations, 75% sont anxieuses et 30% se sentent dépressives. Un suivi psychologique peut alors être nécessaire pour leur redonner confiance.
Les noms de races d’animaux désignent une subdivision d’une espèce animale domestiquée composée d’individus qui partagent certains caractères héréditaires. Ces races concernent des animaux domestiques qui vivent et se reproduisent selon des conditions établies par l’homme. Les noms de races s’écrivent avec une minuscule initiale.
Exemples :
– Cet élevage de chartreux est situé dans la région des Laurentides.
– Le labrador est une race de chien de chasse originaire de Terre-Neuve.
– Le nivernais est une bête de trait recherchée.
– Le camargue est une race de cheval très particulière.
– Elle a acheté un autre siamois. (ou : un autre chat siamois)
– Il participe au concours avec son charolais de deux ans. (ou : avec son bœuf charolais)
– La meilleure vache laitière est la holstein. (ou : la vache holstein)
Les noms de races prennent généralement la marque du pluriel au besoin. Certains noms composés demeurent toutefois invariables selon les éléments qui les composent.
Exemples :
– Selon moi, les chats les plus gracieux sont les abyssins.
– Les chiens-loups de Robert sont entraînés pour faire des promenades en traîneau.
– Le caractère doux des saint-bernards fait d’eux des compagnons idéaux pour les enfants. (ou : des saint-bernard)
Toutes les races de chiens sont différentes, comment faire un choix éclairé? Découvrez ces différentes races de chien et leurs personnalités.
Du minuscule Terrier du Yorkshire au gigantesque Danois, les chiens auront beau faire partie de la même grande famille, ils demeurent fondamentalement différents les uns des autres, et leur tempérament varie tout autant que leurs caractéristiques physiques.
Six grandes catégorie
On retrouve six catégories de chiens, chacune déterminée par les caractéristiques de ses représentants et également par les antécédents génétiques de chaque race:
Les chiens d’arrêts
- Cocker épagneul
- Pointer
- Golden Retriever
- Labrador Retriever
- Setter Anglais
- Setter Irlandais
- Braque Allemand et autres
Les races de cette catégorie sont parfaitement adaptées à la chasse, puisque leur rôle est (ou était) de ramener le gibier à leur maître chasseur.
Ce sont des chiens qui ont donc besoin de beaucoup d’exercice, mais qui acceptent volontiers de se laisser dresser pour devenir d’excellents chiens de compagnie.
Très doux et généralement gentils, ils font de bons chiens de famille (en général, ils tolèrent bien les enfants).
Les chiens courants
- Lévrier Afghan
- Basset
- Beagle
- Teckel
- Lévrier Anglais
- Wolfhound
- Whippet
Ils ont beau être habitués à la vie en appartement, les chiens courants aspirent toujours à une vie de travail. Ils demeurent souvent trop énergiques pour accepter la captivité entre quatre murs et ont un très, très grand besoin d’exercice.
Comme ils gardent leur instinct de chasseur, ils ont généralement du mal à s’habituer à la présence d’animaux plus petits qu’eux, les chats par exemple.
Ils ont besoin d’un dressage très ferme pour apprendre à être heureux dans cette vie de luxe et de confort que vous voulez leur offrir.
Les terriers
- Airedale
- Bull Terrier
- Fox Terrier
- Terrier Irlandais
- Écossais
- West Highland
La plupart des races de terriers sont originaires des îles britanniques où ces chiens servaient à débusquer les animaux nuisibles qui creusent des tanières, comme les renards, blaireaux, lapins et marmottes. Ne soyez donc pas étonné de voir votre chien creuser le sol de votre cour comme s’il y cherchait un trésor enterré.
Ils s’entendent généralement assez bien avec les autres animaux et sont patients avec les enfants. Ils ont cependant besoin d’un bon dressage, doux et ferme à la fois.
Les chiens miniature
- Bichon
- Chihuahua
- Épagneul nain
- Pékinois
- Carlin
- Terrier du Yorkshire
Cette catégorie est composée des races les plus anciennement sélectionnées comme chiens de compagnie et d’agrément. Il s’agit donc de chiens qui pourraient être inscrits dans différentes autres catégories (le Yorkshire est un Terrier, l’Épagneul nain est un chien d’arrêt…) mais dont la petite taille constitue la principale caractéristique. Ce sont des chiens qui ont souvent du caractère et une forte personnalité.
Les chiens de travail
- Boxer
- Collie
- Doberman
- Berger Allemand
- Berger Anglais
- Rottweiler
- Saint-Bernard
- Samoyède
- Berger des Shetland
Comme les catégories de chiens ont d’abord été déterminées par l’usage que faisaient les chasseurs de ces animaux (sauf en ce qui a trait aux chiens miniatures), la catégorie des chiens de travail est composée de tous les chiens qui ne chassent pas, mais peuvent accomplir d’autres tâches. Il s’agit donc des chiens de berger, chiens de combat, de trait, etc.
De nos jours, ce sont certains de ces chiens qui reçoivent un entraînement de chien-guide pour aveugles, de chien dépisteur, de chien policier. La plupart font d’excellents chiens de compagnie, bien que certains aient tendance à s’ennuyer lorsqu’ils n’ont pas assez à faire. L’exercice quotidien s’impose donc.
Les meilleurs gardiens font partie de cette catégorie.
Les chiens de compagnie
- Boston Terrier
- Bouledogue
- Dalmatien
- Lhassa Apso
- Caniche
- Shih Tzu
Étonnant de voir des chiens aussi différents les uns des autres réunis sous une même bannière. C’est que la catégorie des chiens de compagnie regroupe des chiens de toutes formes et de toutes tailles qui n’entrent pas dans la définition des autres groupes. Leur tempérament est donc aussi fort diversifié.
Ainsi, le Dalmatien est un chien de grande énergie, qui a besoin de beaucoup d’exercice, tandis que le Bouledogue est un pantouflard invétéré.
Comme vous pouvez le constater, bien que les catégories de chiens réunissent des races qui, d’une manière ou d’une autre, se ressemblent, il existe des différences importantes entre les races mais aussi entre les individus. Il est donc important de choisir la race de chien d’abord, bien entendu, mais ensuite son représentant.
Car si tous les Caniches, tous les Labradors, tous les Bergers Allemands se ressemblent, il y en a un (ou cent) qui fera, plus que les autres, votre bonheur à vous!