Les moustaches du berry

Le refuge canin de Vierzon héberge une vingtaine de chiens abandonnés, mais pas seulement

Au refuge canin de la ville, l’été n’est pas synonyme de repos. Bien au contraire.  » Avant chaque période de vacances scolaires, on constate qu’il y a plus de chiens errants, déplore Caroline Mabilat, la responsable de la structure. Dès le mois de juin, on en a rentrés beaucoup. En juillet, cela a eu tendance à se stabiliser.  » Certains, égarés, ont eu le bonheur de retrouver leur propriétaire. D’autres ont tout simplement été abandonnés. Il y a actuellement une vingtaine de chiens à adopter.

On abandonne même les boucs

Bien que cela ne soit pas la vocation du refuge : quatre boucs ont également été recueillis depuis le début de l’année. Le dernier est reparti courant juillet dans un ehpad de Bourges qui dispose d’un parc animalier.  » Les années précédentes nous avons eu aussi des poules, paons, cochons, moutons… « , rappelle Caroline Mabilat.

Les équipes du refuge se déplacent sur Vierzon pour récupérer les chiens, uniquement, à partir du moment où ceux-ci ont été confinés. Pour les chiens errants, il faut contacter directement la police. L’été, la structure héberge aussi quotidiennement une vingtaine de chiens (et quelques chats), placés en pension par leurs maîtres. Et ce, le temps des vacances ou d’une hospitalisation. À l’instar de leurs infortunés compagnons, ils bénéficient d’un box individuel, de deux promenades quotidiennes et d’un repas chaque matin. Six personnes travaillent à l’année dans le refuge (cinq équivalents temps plein). Un saisonnier vient renforcer les effectifs l’été.

Une centaine d’adoptions par an

Créé en 2008, le refuge municipal enregistre entre 100 et 120 adoptions, en moyenne, chaque année.  » Ces chiens sont ici dans une période de transition, reprend Caroline Mabilat. On connaît leur caractère et l’on essaie d’orienter les gens en conséquence. Avant une éventuelle adoption, nous faisons une promenade, tous ensemble, hors du refuge. Nous avons rarement des retours. « 

Les frais d’adoption varient de 150 à 50 €, selon l’âge de l’animal (qui est systématiquement pucé et vacciné). À Vierzon, certains chiens attendent un nouveau maître depuis plus de trois ans.

Pratique

Adoptez-les

Cheyenne. Cette chienne âgée d’un an est un croisé fox terrier. Très dynamique, elle a encore besoin de parfaire son éducation. Elle peut être un peu brusque avec les jeunes enfants.

Vierzon, France

Les moustaches du Berry démarrent 2016 sur de bonnes bases. L’association va pouvoir payer sa facture de 6.000 euros au vétérinaire grâce aux dons des internautes. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la mairie de Vierzon va lui verser également la subvention promise en 2015, et une autre pour 2016. Reste un souci de taille : les moustaches du Berry ne peuvent plus recevoir d’animaux car l’association en a déjà trop à placer… Elle a 150 chats actuellement, ce qui est son maximum. Et bien sûr, pas question d’euthanasier.

le refuge est complet © Radio France – Michel Benoit

Nathalie Nicolas, présidente de l’association recherche notamment des familles d’accueil pour désengorger le refuge. Il s’agit de placer les chats les plus âgés pour faire un peu de place. Certains animaux sont là depuis plusieurs années. Parfois des miracles se produisent : une dame vient d’adopter un chat séropositif au sida. Cela ne l’a pas rebuté. Aux Moustaches du Berry, chaque animal a une chance de trouver un maître. Les animaux ne sont pas en cage, contrairement aux refuges classiques. Les chats, souvent traumatisés en arrivant, retrouvent ainsi une plus grande sérénité, ce qui facilite leur adoption. L’association demande tout de même 150 euros au nouveau propriétaire. Cela permet de sélectionner les gens vraiment décidés tout en contribuant au financement de la structure.

Le site d’informations sur Bourges et Département du Cher

ACTU DU MOMENT – Bourges et Département du Cher

RETOUR

Evénement : 2 Journées Adoption de Chat avec Les Moustaches du Berry au magasin ANIMALIS à Bourges

Association de protection animale, Les Moustaches du Berry est une struture d’accueil féline basée 10 rue porte aux boeufs à Vierzon.

Les Moustaches du Berry acceuille, soigne, et propose à l’adoption des chats abandonnés et recueillis tout au long de l’année.
L’association possède actuellement plus d’une centaine de chats à adopter. Ces chats sont actuellement au sein de du refuge de Vierzon ou en famille d’accueil, et attendent avec impatience qu’une famille aimante les adopte et les chouchoute.
Aujourd’hui et demain, Les Moustaches du Berry vient présenter quelques uns de ses minettes et matous, près à devenir vos compagnons de tous les jours, au magasin ANIMALIS situé route de la Charité Bourges.
Tous les chats mis a l’adoption sont identifiés, vaccinés et stérilisés. Les frais d’adoption sont de 150 €. Prévoir un moyen de paiement et une caisse de transport.
Renseignements au 06.58.50.30.91 ou [email protected]. Facebook : Les Moustaches du Berry

Le refuge de Vierzon ne peut plus accueillir de chiens, venez en adopter

Le phare de l’île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L’estran met l’île Marie à portée de terre. Le temps d’une marée basse, elle s’attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s’effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d’une houle synthétique, fait d’humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu’elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l’ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d’été, à l’idéal que l’on se fait du bonheur transversal : entre l’impression d’être ancrée ici tout en étant ailleurs. C’est sûr que la mer aimante ce qu’elle touche. C’est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l’air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c’est étonnant comme les terrasses s’étalent, comme elles semblent animées de l’électricité marine qui, une fois coupée, c’est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L’étrange idée qu’on se fait d’être ici n’est rien à côté de cette formidable idée d’y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu’aucun grain de sable ne déborde de son destin. C’est étonnant d’être d’un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d’être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J’allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m’attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s’éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s’enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l’arrière-ville, deux mondes s’affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d’entre elles a gardé sa ligne d’eau, ses aspects, son nom, sa façon d’être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l’île Marie dans sa façon d’être une île. Je suis à la terrasse du café  » T’as voulu voir…  » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d’être Vierzon ?

Le refuge de Vierzon a enregistré très peu d’abandons cet été 

Exceptionnellement cet été, l’équipe du refuge municipal constate un nombre très faible d’abandons de chiens. Du coup, contrairement à l’engorgement habituel d’animaux à faire adopter, ils ne sont que quatre actuellement, sur une dizaine en moyenne en permanence, à attendre leurs futurs maîtres. Et des contacts sont déjà bien engagés !
Les Vierzonnais sont-ils moins partis en vacances ? Utilisent-ils davantage les services de garde qui se développent ? Les responsables de cette structure municipale ne s’expliquent pas cette tendance inverse à celle qui est observée au niveau national. La qualité de l’accueil au refuge, l’implication de nombreux bénévoles, les conseils prodigués aux futurs propriétaires et l’accompagnement dans l’adoption, favorisent certainement les comportements responsables envers ces animaux de compagnie.

Favoriser les comportements responsables envers ces animaux de compagnie

En plus du recueil de chiens errants, qui passe par l’étape fourrière avant la préparation à l’adoption, le refuge propose depuis dix ans de les prendre en pension. À chaque période de vacances, les huit box prévus à cet effet font le plein. En été, leur nombre est multiplié par deux mais le refuge est parfois obligé d’en refuser. Environ 250 chiens sont ainsi hébergés chaque année.  » Pour avoir une place, il est nécessaire de réserver à l’avance  » explique un des six salariés que compte l’équipe. Ce sont souvent des habitués qui apprécient ce service, parfois, des personnes ayant adopté au refuge. Et les Vierzonnais paient un peu moins cher que les habitants d’autres communes. Outre le respect des réglementations sanitaires et les soins de base, le point fort du refuge permettant la réussite des adoptions est la sociabilisation des chiens. Le refuge étant situé en périphérie, ils sont facilement sortis de leur box deux fois par jour, quel que soit le temps, pour être promenés dans les chemins. Ces sorties créent des liens avec les humains et rendent les chiens moins agressifs.

Les personnes qui adoptent sont bien accompagnées, les chiens peuvent être récupérés s’il y a des problèmes

Pour cette partie de leur travail, les salariés peuvent compter sur une trentaine de bénévoles. Ils bénéficient également du renfort de personnes voulant préparer une adoption ou seulement passer un bon moment de balade en famille !
 » Les personnes qui adoptent sont bien accompagnées, les chiens peuvent être récupérés s’il y a des problèmes  » précise Gaëlle Lallois, responsable du service.
L’équipe accueille régulièrement des stagiaires et parfois, des personnes condamnées à des travaux d’intérêt général.

Comment fonctionne le refuge canin ?

Le refuge canin de Vierzon est un service municipal qui remplit plusieurs missions :
1/La première, obligatoire, est de recueillir les chiens en divagation sur le domaine public du territoire communal ou des communes adhérentes.
2/Le refuge s’engage à mettre tout en œuvre pour assurer le bien-être des animaux, qu’ils soient au refuge, en pension ou en fourrière.
3/Les salariés accueillent et conseillent les personnes désireuses de se séparer de leur animal, d’adopter ou de le mettre en pension.

Le refuge canin de Vierzon héberge une vingtaine de chiens abandonnés, mais pas seulement

Appel aux bénévoles

Pour mener à bien ces missions, l’équipe reçoit le renfort de bénévoles pour promener les chiens. Cela peut se faire de manière ponctuelle ou régulère. Les volontaires sont invités à contacter le refuge.
Toute personne voyant un chien errant, souhaitant se séparer de son chien, en adopter un ou ayant simplement besoin de conseils peut également contacter le refuge. n
è Pratique. Refuge canin, route du Petit-Rateau, tél. 02.48.71.52.29.

Pension des Sables Vouzeron

Bienvenue sur le site de la Pension des Sables, pension pour chiens et chats, éducation (dressage) et comportementaliste pour chiens dans le Cher (18), près du Loir-et-Cher (41) et de l’Indre (36).

Parce que Pension rime avec Passion, la Pension des Sables est effectivement née de la passion de la nature et des animaux.

Nous vous laissons le soin de découvrir au travers de nos différentes rubriques toutes nos activités :

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Notre établissement existe depuis 1973, gage de sérieux et d’expérience.

Ainsi, depuis de nombreuses années, la Pension des Sables est devenue dans la région la Référence en matière d’hébergement pour chiens et chats.

Nous sommes basés dans le Cher, à Vouzeron près de Bourges, Vierzon, Mehun-sur-Yèvre, Aubigny-sur-Nère, Saint-Florent-sur-Cher et Saint-Doulchard, et à proximité des communes des départements limitrophes de Salbris, Romorantin, Issoudun et Châteauroux. Notre établissement est idéalement situé à 15 minutes des autoroutes A71 et A20.