Masser, caresser, effleurer, embrasser, … quelles sont les 15 zones érogènes où toucher un homme pour le rendre fou de vous ?
Sommaire
Certes, le sexe reste la zone la plus érogène de l’homme mais parfois, c’est bon aussi de le faire languir, de faire monter la température doucement et de prendre son temps. Testez sa capacité de résistance et explorez toutes les zones hot où toucher un homme du bout des orteils à la pointe des cheveux.
Table des matières
- Sexe : où toucher un homme pour qu’il décolle ?
- 1. Les doigts et la paume des mains
- 2. L’arrière des genoux
- 3. Les tétons
- 4. Les oreilles
- 5. Les testicules et le pénis
- 6. Le bas-ventre
- 7. Le cou
- 8. La clavicule
- 9. Le creux des hanches
- 10. L’intérieur des cuisses
- 11. Le dessous des fesses
- 12. Les poignets
- 13. L’intérieur des coudes
- 14. Entre les omoplates
- 15. Le bas du dos
- Asymétrie testiculaire chez le chien
- 1 Causes d’asymétrie testiculaire
- 2 Approche diagnostique
- 3 Gestion thérapeutique
- Conclusion
- Références
- Conflit d’intérêts
- Tumeurs testiculaires chez le chien
- Que sont les tumeurs testiculaires chez le chien ?
- Causes des tumeurs testiculaires chez le chien
- Symptômes des tumeurs testiculaires chez le chien
- Tumeurs testiculaires chez le chien : traitement et prévention
Sexe : où toucher un homme pour qu’il décolle ?
1. Les doigts et la paume des mains
Le bout des doigts est une zone hyper sensible. Caressez-les, effectuez de petites pressions, mordillez-les, embrassez-les, léchez-les … A pratiquer au lit mais aussi dans la voiture, au ciné, au resto, bref … quand vous avez envie de lui signifier que vous aimeriez rentrer, là, maintenant, tout de suite.
2. L’arrière des genoux
La peau très fine située à cet endroit est une zone trop peu explorée. A câliner pour un réveil tout en douceur.
3. Les tétons
Certains en sont dingues d’autres détestent. A tester avec précaution donc. Utilisez vos doigts, vos lèvres, votre langue et votre poitrine pour les stimuler.
4. Les oreilles
Mordiller les lobes d’oreilles est un classique. Mais n’oubliez pas non plus de titiller l’hélix (contour supérieur) et l’arrière de l’oreille. Décharges électriques garanties pour les amateurs.
5. Les testicules et le pénis
On ne va pas vous faire un dessin. On suppose que vous y aviez pensé. N’hésitez pas à embrasser, masser, sucer ou lécher les testicules de votre partenaire. Laissez-le vous guider. Cette zone est ultra sensible, vos caresses doivent être délicates. Certains hommes ne supportent d’ailleurs plus d’être touchés à cet endroit après l’amour.
6. Le bas-ventre
Précisément 5 cm sous le nombril. Dessinez des cercles, des 8, tapotez doucement, etc. Et constatez l’effet produit.
7. Le cou
Qui ne perd pas les pédales avec des bisous dans le cou ? La ligne reliant le bas du menton à la pomme d’Adam est également une zone à explorer. Déposez-y vos lèvres délicatement (au risque de lui provoquer une crise de toux), passez-y vos doigts et écoutez-le ronronner.
8. La clavicule
Caressez cet os et la « goutte » située au centre. Faites des « guilis » avec un ou plusieurs doigts. Grrrr ! Frissons assurés.
9. Le creux des hanches
En général, tourner autour du pot fait de l’effet et rend fou. Alors, attardez-vous sur ses hanches, dans ses poils, descendez, remontez … et attendez qu’il vous saute dessus.
10. L’intérieur des cuisses
Selon votre humeur, déposez-y des baisers ou mordez-le. Que ça soit pendant les préliminaires ou durant les rapports, touchez cette zone autant que possible. Du plaisir pur.
11. Le dessous des fesses
C’est bon de l’empoigner par les fesses mais il y a aussi la partie juste en-dessous à explorer. Caressez, massez, palpez les 10 cm situés sous le pli des fesses. Et demandez qu’il vous fasse pareil !
12. Les poignets
Et plus particulièrement, le dessous. Dessinez-y des formes, des lettres et faites-lui passer un message … coquin ou pas.
13. L’intérieur des coudes
Tout dépend des circonstances car, parfois, cette zone provoque des fous-rires chez les chatouilleux mais, croyez-nous, en tête à tête et en nuisette, plantez votre regard dans le sien et faites glissez vos doigts sur son bras, il n’aura plus du tout envie de rire …
14. Entre les omoplates
Installez-vous sur lui et massez-le, d’abord en l’effleurant puis à pleines mains. Il devrait lui aussi sentir la pression monter.
15. Le bas du dos
Le bas des reins et la naissance des fesses sont une zone assez excitante. Visuellement pour vous, déjà. Alors n’hésitez pas à y déposer des baisers ou à le mordiller doucement. Il devrait avoir envie de se retourner (très) rapidement.
En quête d’accessoires pour pimenter vos ébats ?
On vous a aussi sélectionné 3 livres érotiques à lire seule ou en duo pour éveiller vos sens :
1 Open fancybox
» Quand Cara revient dans sa ville natale après des années d’absence, elle ne reconnaît plus rien.
Et surtout pas les frères Reed ! Elle les a quittés enfants, elle retrouve des hommes, aussi opposés et différents… qu’attirants.
Entre Lucas, rassurant et protecteur, et Reed, sombre et torturé, son cœur balance.
Mais elle ignore que sous leurs masques se cachent des secrets inavouables… «
» Chloe et Sara ont ouvert un cabinet de thérapie personnalisée très en vogue à Chicago. Un matin, un mystérieux rendez-vous leur offre un patient inattendu : Alexander Skylar, P.-D.G. de la multinationale Lugh, forcé de commencer une thérapie par son conseil d’administration après un violent dérapage.
Chloe est choisie pour le suivre mais doit accepter de s’isoler quinze jours avec lui sur son île avant de rédiger un rapport qui déterminera le sort du P.-D.G.
Si Chloe n’est pas enchantée par cette condition, sa rencontre avec Alexander, qui refuse de se livrer et d’être contrôlé, va bouleverser sa vie. Très charismatique, il va la troubler, la désirer et lui ouvrir la porte à de nouveaux plaisirs en lui proposant un deal simple : il accepte la thérapie le jour si elle lui offre ses nuits. «
» Conscientes de leurs appâts, gourmandes à souhait, Lucie, Audrey, Léa et Lydie flirtent sur le Web, traînent dans des endroits insolites, flânent dans les rues à la recherche du plaisir.
Toujours prêtes à s’adonner aux jeux de la chair, elles séduisent leurs partenaires par leur incroyable audace et leur imagination débridée.
Sans pudeur ni retenue, Julie Bray nous offre des nouvelles osées, jouissives, qui regorgent de volupté et de créatures de rêve. «
A LIRE AUSSI
Sexe et chaleur: 6 choses à ne pas faire
Tout ce que vous ignorez sur le clitoris
C’est quoi un aspirateur à clitoris ?
Asymétrie testiculaire chez le chien
L’asymétrie testiculaire correspond à une différence de taille, de consistance ou de forme entre les deux testicules. Chez le chien mâle, la palpation des testicules permet de déceler cette anomalie et doit être effectuée à chaque examen clinique.
1 Causes d’asymétrie testiculaire
Tumeurs testiculaires
Chez le chien âgé de plus de 8 ans, les tumeurs testiculaires sont la cause la plus fréquente d’asymétrie testiculaire. La taille et la consistance des testicules atteints augmentent progressivement. Parfois, le testicule s’atrophie et devient plus mou (cas, le plus souvent, du testicule controlatéral). Les testicules tumoraux sont en général non douloureux et présentent un contour irrégulier.
Orchites et épididymites
L’inflammation du testicule (orchite) est souvent associée à celle de l’épididyme (épididymite) en raison de leur proximité.
Les infections bactériennes ascendantes d’origine urinaire ou prostatique en sont la cause principale (Escherichia coli, Staphylococcus intermedius, Enterococcus faecalis, Proteus spp., Klebsiella spp., etc.) . L’asymétrie testiculaire est alors associée à des signes de cystite (dysurie, pollakiurie, strangurie, hématurie) ou de prostatite (fièvre, pertes intermictionnelles de pus ou de sang, ou ténesme). Un abcès intratesticulaire peut se former en cas d’infections bactériennes sévères, avec parfois un trajet fistuleux localement (photo 1).
Lesorchites et les épididymites sont dites aiguës ou chroniques selon leur vitesse d’apparition. Les inflammations aiguës sont plus fréquemment retrouvées chez le chien adulte âgé de 2 à 4 ans . Elles sont caractérisées par une augmentation brutale de la taille du testicule. Ce dernier devient chaud et douloureux (photo 2). Des répercussions sur l’état général (fièvre, dysorexie, abattement, difficulté à la démarche, etc.) sont possibles. Leur origine est principalement infectieuse (infection bactérienne ascendante, brucellose, leishmaniose, babésiose, mycoplasmose ou mycose), mais un traumatisme ou la remontée stérile d’urine via le conduit déférent (lors d’une augmentation brutale de la pression vésicale en cas d’accident de la voie publique, par exemple) en est parfois la cause .
En revanche, les orchites et les épididymites chroniques touchent les chiens de tout âge. Souvent consécutives à l’évolution d’orchites ou d’épididymites aiguës non traitées, elles peuvent passer initialement inaperçues en raison d’une augmentation plus discrète de la taille du testicule. Celui-ci présente ensuite une dégénérescence et une fibrose testiculaire qui se traduit par une réduction de sa taille et de sa consistance.
Torsion testiculaire
Lors de torsion testiculaire, le cordon testiculaire s’enroule sur lui-même, entraînant un défaut de vascularisation, une douleur aiguë, une augmentation de taille et une nécrose progressive du testicule. La torsion est une affection très rare qui concerne des testicules tumoraux dans environ un tiers des cas (notamment en cas de cryptorchidie abdominale) et ne se produit que très rarement sur des testicules sains en position scrotale (1 cas sur 13 dans une étude rétrospective) . Ce dernier cas de figure concerne les jeunes chiens actifs (de type boxer) après un mouvement brusque .
Hydrocèle, spermatocèle et kyste testiculaire
Le terme d’hydrocèle est utilisé lorsque du liquide est présent dans les feuillets de la tunique vaginale et celui de spermatocèle dans les cas où le liquide s’accumule dans l’épididyme. Ce sont des affections rares. En revanche, les kystes testiculaires sont plus fréquents. Leur taille varie de quelques millimètres à plusieurs centimètres et, par compression, ils peuvent générer une atrophie du parenchyme testiculaire.
Cliniquement, les hydrocèles ou les spermatocèles s’installent progressivement. Ils ne sont pas douloureux, et leur consistance est molle et fluctuante. En revanche, les testicules kystiques ont une consistance ferme. Les hydrocèles, les spermatocèles et les kystes sont souvent dus à une compression en amont du testicule, secondaire à une tumeur, à un granulome spermatique (tissu fibreux et tissu inflammatoire se développant autour d’un faisceau de tubules séminifères, généralement localisé dans l’épididyme caudal), à une hernie inguinale ou à une épididymite (photos 3a et 3b).
Hernie scrotale
La hernie scrotale est une variante de la hernie inguinale dans laquelle une partie du contenu abdominal (graisse, intestin grêle, vessie, etc.) passe à travers l’anneau inguinal jusqu’au scrotum. Les hernies scrotales indirectes, où le contenu se retrouve dans la tunique vaginale, sont plus fréquentes que les hernies scrotales directes, où le sac herniaire est adjacent à la tunique vaginale. Les hernies scrotales unilatérales sont plus courantes que les présentations bilatérales. Il s’agit cependant d’une affection rare, avec une incidence de 0,02 % . Leur origine est congénitale chez le jeune chien ou traumatique chez le chien adulte (augmentation brutale de la pression intra-abdominale lors d’un accident, par exemple).
Les hernies scrotales d’origine congénitale (parfois liées à une anomalie de la différenciation sexuelle) sont de consistance molle et non douloureuse. En revanche, elles peuvent être dures et douloureuses si le contenu hernié est incarcéré dans le sac herniaire ou dans les cas aigus d’origine traumatique (souvent en concomitance d’autres lésions cutanées dues au choc).
Tumeurs scrotales et scrotites
Les tumeurs du scrotum et les scrotites, parfois associées à un œdème scrotal, sont responsables d’une “pseudo-asymétrie testiculaire”.
Les tumeurs scrotales les plus fréquentes sont les carcinomes épidermoïdes, les mélanomes et les mastocytomes (photo 4) . Ces tumeurs sont susceptibles de métastaser.
Les scrotites peuvent présenter une évolution aiguë ou chronique, ou des épisodes aigus à répétition (photo 5). Leur origine est variable : infectieuse (leishmaniose, brucellose, babésiose, etc.), dysimmunitaire (lupus érythémateux disséminé, pemphigus foliacé, atopie, etc.), allergique (dermatite par contact, hypersensibilité alimentaire, etc.), liée à l’action de produits irritants, etc. .
Atrophie et dégénérescence testiculaire
Les testicules de petite taille et de consistance molle sont atrophiés et dégénérés. Dans un nombre non négligeable de cas, la dégénérescence testiculaire reste idiopathique. Les autres hypothèses à suspecter sont les suivantes :
– une atrophie du parenchyme testiculaire due à un rétrocontrôle négatif d’origine hormonale lors de tumeurs testiculaires sécrétantes ;
– une hyperthermie locale (fièvre, scrotite, orchite controlatérale) ;
– une orchite ou une épididymite chronique secondaire à un phénomène infectieux (infection ascendante, brucellose, leishmaniose, etc.) ou dysimmunitaire (orchite lymphocytaire associé à une thyroïdite lymphocytaire, orchite auto-immune d’origine idiopathique, etc.) ;
– une dégénérescence sénile ;
– une origine iatrogène (hormones stéroïdiennes, chimiothérapie, radiothérapie, etc.).
2 Approche diagnostique
Déterminer la cause de l’asymétrie testiculaire est une étape préalable pour compléter l’approche diagnostique, prendre une décision thérapeutique et émettre un pronostic. Cela est d’autant plus important chez les chiens reproducteurs. Ainsi, un bilan d’extension s’impose lors de tumeur testiculaire(1). Un foyer infectieux doit être recherché et traité en cas orchite ou d’épididymite.
Une anamnèse précise et un examen clinique complet permettent d’établir un diagnostic dans la majorité des cas d’asymétrie testiculaire (figure).
L’échographie est l’examen complémentaire de choix. Afin d’obtenir une meilleure appréciation des modifications subtiles du parenchyme, il convient de comparer l’aspect des deux testicules. Dans la plupart des cas, cet examen permet d’établir le diagnostic définitif (tableau).
Le reste de l’appareil génito-urinaire doit être échographié. Cela est particulièrement important dans les cas d’orchite, d’épididymite, de prostatite ou d’abcès prostatique, possiblement à l’origine de l’infection testiculaire. Des nœuds lymphatiques locorégionaux (inguinaux, iliaques médiaux et lombo-aortiques) augmentés de taille, hypoéchogènes et de forme ronde, et non ovale, peuvent signaler une infiltration métastatique, voire une réaction inflammatoire, en relation avec l’affection testiculaire .
En cas d’orchite ou d’épididymite, une brucellose est à rechercher en raison des risques épidémiologique et zoonotique qu’elle entraîne. Fontbonne et Garrin-Bastuji décrivent une séroprévalence de 8,5 % en France, avec une identification formelle par PCR (polymerase chain reaction, réaction d’amplification en chaîne) et culture bactérienne chez 3 chiens . L’examen sérologique est généralement suffisant pour exclure cette maladie. Toutefois, environ 60 % des séropositifs sont des faux positifs en raison d’une réaction croisée entre les immunoglobulines M (IgM) d’autres bactéries telles que Pseudomonas spp., Streptococcus spp. ou Staphylococcus spp. . Dans ce cas, il convient de renouveler l’examen sérologique en ajoutant du 2-mercapto-éthanol au sérum pour détruire les IgM. Une PCR sur la semence et le tissu testiculaire ou une hémoculture sont aussi diagnostiques.
3 Gestion thérapeutique
La castration (uni- ou bilatérale) est le traitement de choix, notamment en cas de torsion ou de tumeur testiculaire, épididymaire ou scrotale. Chez de jeunes chiens reproducteurs, une prise en charge médicale peut être tentée pour préserver leur fertilité. Toutefois, hormis les tumeurs testiculaires, ces affections sont rares et les résultats à attendre des traitements autres que la castration sont peu connus.
Face à une orchite ou à une épididymite aiguë, une antibiothérapie de 3 semaines avec une bonne diffusion dans le tractus génital du mâle (fluoroquinolones ou sulfamides-triméthoprime) est instaurée . Elle est idéalement réadaptée après la mise en culture et l’antibiogramme réalisé sur l’éjaculat . L’administration d’antiandrogènes tels que l’acétate d’osatérone (Ypozane®) ou l’acétate de delmadinone (Tardak®) est conseillée si une prostatite est confirmée (ou suspectée) . Le pronostic reproducteur reste toutefois réservé. Le même traitement peut être instauré en cas d’orchite ou d’épididymite chronique, mais le pronostic est encore plus réservé compte tenu de la dégénérescence et de la fibrose du parenchyme testiculaire.
Des hydrocèles et des spermatocèles secondaires à un granulome spermatique peuvent être traités avec des corticoïdes pour diminuer l’inflammation qui entoure l’agglomérat de tubules remplis de cellules épithéliales et de spermatozoïdes qui composent le granulome. L’efficacité de ce traitement reste aléatoire dans la mesure où une sténose épididymaire congénitale, traumatique ou secondaire à une infection peut être à l’origine du granulome et qu’il est impossible à déceler sans exciser le tissu pour son analyse histologique . La rareté des granulomes spermatiques ne permet pas de fournir des chiffres précis sur l’efficacité de ce traitement.
Lors de hernies scrotales ou inguinales, l’herniorraphie après résection du sac herniaire et réintroduction dans la cavité abdominale de son contenu est le seul traitement possible.
La prise en charge des scrotites repose sur un diagnostic précis, puis sur la suppression de la cause qui peut être infectieuse, tumorale ou par contact avec un agent allergène ou irritant, tels que des détergents pour le sol ou le linge, de la lessive, du ciment ou du plastique.
Conclusion
Les différentes origines d’une asymétrie testiculaire peuvent être distinguées cliniquement. Néanmoins, une confirmation échographique est requise avant l’instauration du traitement et l’émission d’un pronostic précis, qui dépend de l’affection en cause.
-
(1) Voir l’article “Tumeurs testiculaires du chien : approche clinique et diagnostique” de F. Mir et coll., dans ce numéro.
Références
Conflit d’intérêts
Aucun.
Citons enfin les antihistaminiques, efficaces chez l’Homme, mais qui ne calment le prurit que chez 20 % des chiens, pendant les poussées. Si votre chien fait partie de ces 20 %, il ne faut évidemment pas s’en priver !
4 – Les traitements par voie locale (topiques) :
Enfonçons une porte ouverte : l’atopie est une maladie de surface, puisque c’est une maladie de la peau : on ne la traitera donc pas (seulement) avec des piqûres ou des comprimés. Les shampooings auront le double intérêt de restructurer la barrière cutanée dont nous parlons depuis le début, et d’éliminer de manière mécanique tous les allergènes (et une partie des germes), qui traînent à sa surface.
Avant tout, un chien atopique, ça se brosse ! tous les jours, et particulièrement avant un shampooing ou l’application d’un lotion. Le brossage aère la peau, et facilite l’action des produits. D’ailleurs, dans les cas embêtants, sur les chiens à poils très longs et tout emmêlés avec plein de croûtes dessous, il ne faudra pas hésiter à raser le chien, partiellement ou en totalité ! (eh oui…)
N’importe quel shampooing non irritant, suivi d’un rinçage abondant à l’eau tiède, aura déjà un effet positif en diminuant l’irritation de la peau, en hydratant cette dernière, et en éliminant les allergènes et les bactéries présents à sa surface. Selon l’état de la peau du chien, des shampooings plus spécifiques pourront être utilisés, souvent alors avec une fréquence supérieure, par exemple :
– Des shampooings calmants pour diminuer le prurit et les lésions : réduction du prurit chez 25 % des chiens ainsi traités.
– Des shampooings antiséborrhéiques… sur une peau séborrhéique (grasse avec des pellicules),
– Ou encore des shampooings antiseptiques, sur une peau infectée par des bactéries ou des levures.
Il ne faudra pas non plus lésiner sur les réhydratants en cas de peau sèche, notamment après les bains.
Photo de gauche : perte de poils, séborrhée, irritation et lichénification de la peau, chez Gadgy, Westie de cinq ans qui se grattait depuis toujours. Photo de droite : nette régression de l’inflammation et repousse du poil 40 jours plus tard, avec un traitement constitué de shampooings calmants et anti-séborrhéiques, un antibiotique pour traiter les surinfections, et des acides gras pour restaurer la barrière cutanée.
Point important : comment utiliser un shampooing ? on mouille bien le chien, on dépose sur le poil une quantité de shampooing équivalente à une pièce de deux euros pour une surface de deux mains (certains ont de petites mains et d’autres de grandes mains, mais bon, on fait une moyenne ; attention, double dose pour les chiens à poils longs !), on frictionne bien, on rince, on remet du shampooing, on frictionne, et cette fois, on laisse agir au minimum 5 minutes, si possible 10. Il faut donc être patient, et que le chien le soit aussi. Attention aux bouts des pattes, souvent concernés par l’atopie : dans une baignoire remplie d’eau, le shampooing ne restera jamais 10 minutes sur la peau des doigts ! le shampooinage devra donc se faire dans une douche, ou dans une baignoire vide. (Ou bien sûr à l’extérieur, quand il fait beau !)
Alors évidemment, deux ou trois shampooings par semaine pendant des années, surtout sur un grand chien à poils longs qui s’ébroue, c’est un peu pénible, et toutes les enquêtes montrent que très peu de propriétaires arrivent à tenir ce rythme bien longtemps. Une publication récente a montré que des lotions, plus faciles à appliquer, (pas de rinçage, pas besoin d’attendre 10 minutes), pouvaient remplacer le shampooing une fois sur deux, sans que le traitement ne perde trop de son efficacité. Donc un bon shampooing le week-end, une ou deux lotions intercalées pendant la semaine… le traitement local devient ainsi plus acceptable.
Petit détail : les pipettes ou sprays anti-puces, dont nous avons vu l’importance plus haut, ne survivront pas très longtemps à un shampooing appliqué énergiquement tous les trois jours. Pour maintenir une bonne pression sur les puces, il faudra alors prévoir des applications plus fréquentes (chaque 10-15 jours), ou bien le passage à un autre genre d’insecticide, notamment en comprimés.
Et puis on en a déjà parlé plus haut, mais les traitements des lésions localisées (lavages et gouttes pour les oreilles ; sprays ou pommades pour le tour des yeux ou les doigts), font évidemment partie de l’arsenal, et évitent les traitements plus lourds et générateurs d’effets secondaires, comme les corticoïdes administrés à répétition, en comprimés ou en injections.
ET EN PRÉVENTION ?
La première mesure, (et c’est plus facile à dire qu’à faire), consiste à éliminer ou à éviter les allergènes identifiés dans la phase de diagnostic, et responsables des poussées d’atopie : aliments dans les cas d’allergie alimentaire (par un régime hypoallergénique strict), puces et autres parasites (par un traitement antiparasitaire strict, toute l’année et sur tous les animaux présents), tel ou tel pollen (en changeant de lieu de promenade en fonction des arbres !?). Pour ce qui est des acariens présents dans les poussières de maison, il est conseillé de devenir (si on ne l’était pas déjà), un(e) maniaque de l’aspirateur, d’aérer régulièrement les pièces, d’utiliser des sprays acaricides dans la maison, et de faire dormir le chien sur des coussins en coton, ou des draps qui pourront être lavés facilement et fréquemment. Les croquettes doivent être conservées dans des récipients hermétiques, qui ralentissent la multiplication des acariens de stockage. L’efficacité des coussins ou housses anti-acariens ne semble pas avoir été démontrée. Toutes ces mesures vont dans le bon sens, mais ne sont pas toujours suffisantes chez un petit chien atopique dont le corps se trouve à quelques centimètres de la moquette ! Et puis de toute façon, on peut faire tout ce qu’on voudra, il restera toujours quelques acariens dans l’environnement.
La désensibilisation est une méthode de prévention et de traitement efficace, économique, et sans danger – ce qui est déjà pas mal ! Étant donné son importance, une page spéciale lui est consacrée sur ce site.
Les anti-histaminiques, on l’a vu, sont globalement peu efficaces en traitement dans l’atopie du chien, mais certains semblent avoir un certain effet, davantage en prévention (pour bloquer les récepteurs de l’histamine), qu’en traitement (une fois que l’histamine a été libérée).
Localement, l’intérêt de traitements réguliers mais intermittents, par exemple l’application d’un spray corticoïde au bout des doigts, une ou deux fois par semaine ( » week-end therapy « ), pour prévenir le retour des lésions chez les chiens qui se mangent le bout des doigts), est à considérer au cas par cas, mais n’a pas été clairement démontré.
ET APRÈS, QU’EST-CE QU’ON FAIT ?
On n’insistera jamais assez : l’atopie est une maladie génétique, que l’on peut gérer, mais qu’on ne guérit pas. Les symptômes disparaîtront totalement ou presque chez certains chiens, seront seulement atténués chez d’autres, et il y aura de temps en temps des poussées (rechutes) chez tous. Des visites régulières chez votre vétérinaire sont donc conseillées dans tous les cas, pour faire le point sur ce qui s’est passé au cours des derniers mois, et adapter les traitements.
RÉFÉRENCES :
– C. FAVROT : Diagnostic criteria for canine atopic dermatitis.
– Th. OLIVRY, P. PRELAUD : Treatment guidelines for canine atopic dermatitis
– A. HILLIER : Cyclosporine use in dermatology
– DJ. DEBOER : Allergen-specific immunotherapy
Tout cela dans le KIRK’s Current Veterinary Therapy XV, 2014, pp 403-414
– E. BENSIGNOR : Can atopic dermatitis be diagnosed in case of atypical clinical signs ? about four clinical cases. PMCAC 2012, 47 : 1-6
– E. BENSIGNOR : Evaluation d’un protocole alternant shampooing et mousse dans les dermatites allergiques canines : essai multicentrique randomisé, contrôlé en simple insu. PMCAC 2013, 48 : 49-55
– A. ROUSSEL : Dermatite atopique canine : barrière cutanée et applications thérapeutiques. Dermavet, Janv 2014.
– D.N. CARLOTTI et coll : Enquête rétrospective sur les résultats de l’immunothérapie spécifique d’allergènes chez 205 chiens atopiques en Aquitaine (1989-2001). PMCAC 2013, 48 : 41-47
– C. LAFFORT : Suivi au long cours d’un cas de dermatite atopique canine. Pratique Vét 2012, 47 : 320-323.
Tumeurs testiculaires chez le chien
Les tumeurs testiculaires du chien sont l’une des causes les plus fréquentes de cancer chez le chien mâle entier. Ces tumeurs d’origine hormonale touchent en particulier les chiens âgés.
Il est impératif pour tout maître d’un chien non castré de se renseigner sur le cancer des testicules chez le chien. Et pour cause, il est impératif de soigner rapidement les tumeurs testiculaires chez le chien, pour éviter le cancer généralisé.
Que sont les tumeurs testiculaires chez le chien ?
Une tumeur cancéreuse
Comme son nom l’indique, la tumeur testiculaire du chien est une tumeur cancéreuse qui se développe dans les testicules de l’animal.
Cette tumeur du chien touche uniquement les mâles entiers (non castrés), en particulier lorsqu’ils sont âgés de plus de 9 ans.
Il est impératif de prendre rapidement en charge un cancer des testicules chez le chien, car des tumeurs malignes peuvent rapidement être à l’origine de métastases.
Les différents types de tumeurs testiculaires chez le chien
Il faut savoir qu’il existe trois types de tumeurs des testicules chez le chien, ce qui explique en partie la fréquence de ces cancers canins.
Selon les cas, un chien peut souffrir des tumeurs suivantes :
- Le séminome testiculaire : c’est la tumeur testiculaire la plus fréquente chez le chien. Elle est heureusement bénigne dans l’extrême majorité des cas (et ne provoque donc pas de métastases).
- Le leydigome testiculaire : le leydigome (ou tumeur des cellules de Leydig) est une tumeur testiculaire discrète, puisqu’elle n’entraîne pas toujours l’hypertrophie testiculaire. C’est la forme la plus bénigne de tumeur testiculaire du chien, qui n’entraîne pratiquement jamais de généralisation.
- Le sertolinome testiculaire : le sertolinome est une tumeur plus agressive (elle est maligne dans 15 % des cas). Elle a la particularité de produire des hormones, ce qui peut participer à modifier le comportement du chien. Elle peut devenir très dangereuse si elle n’est pas retirée.
Si le cancer des testicules du chien représente un danger pour l’animal, il faut reconnaître que les tumeurs testiculaires ne sont pas les tumeurs les plus agressives.
Bon à savoir : le pronostic est donc souvent encourageant en cas de tumeur testiculaire du chien, à condition que l’animal soit rapidement pris en charge.
Causes des tumeurs testiculaires chez le chien
Les tumeurs testiculaires canines sont avant tout d’origine hormonale, même si la raison exacte de leur apparition n’est pas toujours expliquée (notamment chez les jeunes chiens).
Ces tumeurs se déclarent généralement chez les chiens âgés de 9 à 11 ans, mais elles peuvent toucher des chiens plus jeunes, en particulier s’ils souffrent de dérèglement hormonal.
Certaines races de chien, comme le Berger allemand, sont considérées comme prédisposées à ce problème de santé. Il n’en reste pas moins que le cancer des testicules peut toucher n’importe quelle race de chien.
Bon à savoir : les chiens cryptorchides (dont l’un ou les deux testicules ne sont pas descendus) sont nettement plus susceptibles de développer une tumeur testiculaire s’ils ne sont pas stérilisés.
Symptômes des tumeurs testiculaires chez le chien
Comme toute tumeur chez le chien, il est important de déceler rapidement une tumeur testiculaire. En effet, mieux vaut traiter rapidement un cancer des testicules, pour éviter toute propagation.
Un simple examen clinique suffit souvent à reconnaître une tumeur testiculaire du chien :
- L’un des testicules du chien subit une hypertrophie.
- Le testicule hypertrophié est dur au toucher.
- Le testicule non hypertrophié peut s’atrophier.
- Dans le cas d’une tumeur sertolinome, l’hypertrophie testiculaire s’accompagne d’un dérèglement hormonal (notamment avec une féminisation du chien, le développement des mamelons et potentiellement une attirance pour les autres mâles).
Si vous réalisez que l’un des testicules de votre animal n’a pas une apparence normale, il est vivement conseillé de consulter un vétérinaire.
Attention : en cas de cryptorchidie du chien, le testicule hypertrophié est souvent celui qui n’est pas descendu (et se situe encore dans l’abdomen). Il se peut donc que la grosseur du testicule ne soit pas visible dès le départ.
Tumeurs testiculaires chez le chien : traitement et prévention
Un vétérinaire peut très rapidement diagnostiquer une tumeur testiculaire du chien, notamment grâce à une échographie testiculaire, parfois complétée d’une biopsie.
Comment traiter un cancer des testicules chez le chien ?
Une fois la tumeur diagnostiquée, le vétérinaire va s’assurer de l’absence de métastases. Il peut pour cela ordonner une radiographie du thorax.
Le traitement de la tumeur testiculaire du chien va consister en une castration chirurgicale du chien. La tumeur est donc retirée en même temps que les testicules.
La castration permet de mettre un terme progressif aux éventuels effets secondaires de la tumeur (notamment en cas de leydigome testiculaire).
Si la tumeur n’a pas métastasé (comme c’est le cas dans la grande majorité des cas), le pronostic est très bon. En revanche, il ne faut pas négliger le risque de cancer généralisé en cas de présence de métastases.
Bon à savoir : une tumeur testiculaire peut métastaser dans les poumons, l’abdomen, le cerveau et le thymus.
Comment prévenir un cancer des testicules chez le chien ?
Pour éviter tout risque de cancer des testicules chez le chien, la meilleure solution est la stérilisation du chien.
Castrer un chien mâle juste après sa croissance permet de réduire l’ensemble des risques liés à la production hormonale. La castration est particulièrement recommandée sur tout chien atteint de cryptorchidie, chez qui le cancer des testicules est quasiment systématique.
Si vous ne souhaitez pas faire reproduire votre chien, la castration aura également un effet positif sur son comportement.
Entrez en contact direct avec des professionnels afin d’obtenir un devis personnalisé.
Demander un devis gratuit