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La Société protectrice des animaux change de président
Le nouveau visage de la SPA
entre les animaux et Sofia Blaise, la nouvelle présidente de la SPA du Centre, c’est une longue histoire d’amour. » J’ai toujours eu des chiens, des chats, des poissons à la maison, raconte-t-elle dans un français teinté d’espagnol, sa langue maternelle. En ce moment, j’ai cinq chiens et treize chats ! » En grande partie des animaux de la SPA du Centre, qu’elle a adoptés.
Au départ bénévole
Elle a commencé comme bénévole. Quand le dernier de ses enfants quitte le domicile familial, en 2008, elle prend contact avec la SPA du Centre. » C’était une envie que j’avais depuis longtemps. Mais avant, j’étais trop occupée « , précise-t-elle.
Et depuis son élection, en juin, Sofia Blaise continue à sortir régulièrement les chiens du refuge de la Ferté-Saint-Aubin. » C’est important pour moi de rester en lien avec la base, et puis les animaux sont enfermés dans leurs boxes toute la journée. C’est leur seul contact avec l’homme. «
Elle a un préféré, Dadou, un bouledogue français qui la fait rire. » Il fait le pitre. Il marche en crabe quand je le promène ! » Et elle ajoute, modeste : » Moi je n’ai aucun mérite, je le fais parce que ça me fait plaisir. «
De nombreux projets
Le premier gros chantier auquel elle s’est attelée ? La rénovation des boxes du refuge de la Ferté-Saint-Aubin. » Ils ont 25 ans, explique-t-elle. On doit aussi faire construire une station d’épuration pour évacuer les eaux usées du chenil. Tout cela coûte très cher. «
Et l’association manque cruellement de moyens. » On n’a aucune visibilité vis-à-vis de nos finances. On ne peut pas prévoir à l’avance ce que les gens vont donner. «
La SPA du Centre reçoit seulement 1.800 euros de la part de communes et du département. Une goutte d’eau dans son budget, qui repose avant tout sur ces dons. » Je remercie d’ailleurs les donateurs, insiste Sofia. Sans eux, nous n’existerions pas « ,
è Pratique. La SPA du Centre gère deux refuges, à Orléans (60, Avenue Roger Secrétain) et à la Ferté-Saint-Aubin (RN 20 – 201 Route d’Ardon). Pour plus d’informations ou pour faire un don, consultez le site internet de l’association : www.spa-du-centre.com
Matthias Raynal
Gennevilliers, France
Comme chaque année, la Société Protectrice des Animaux (SPA) ouvre grand les portes de ses 62 refuges dans toute la France. En 2018, plus de 38 000 animaux recueillis par la SPA ont été adoptés, dont 2 700 rien que dans le refuge Grammont de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. Il est encore temps de s’y rendre, car beaucoup attendent toujours d’être adoptés.
Samedi, 37 animaux ont trouvé un nouveau foyer. Parmi eux, 20 chats, 16 chiens et 1 lapin. Mais tous ne sont pas aussi chanceux. Si en moyenne, les pensionnaires restent 4 jours, pour Phyto, « un peu turbulent et têtu », explique la directrice du refuge, Carole Retrou, ça fait 3 ans que ça dure. Alors pour séduire les visiteurs, il se lance dans une démonstration d’agilité.
#PortesOuvertesSpa Phyto est au refuge @SPA_Officiel de Gennevilliers depuis 3 ans. Son numéro d' »agility » séduira-t-il des visiteurs ? pic.twitter.com/qtQdY8AcFO
— Léa Guedj (@Lea_Gdj1) May 18, 2019
Adoptés et adoptants doivent montrer patte blanche
Izzye, 6 ans, vient quant à elle de flasher sur un petit berger australien du même nom, âgé de 6 mois. « Il a l’air gentil et je crois qu’il peut bien jouer », s’attendrit la petite fille. Reste à convaincre son père, César, un peu sceptique et conscient de l’engagement « sur 10 ans, voire plus ». « Ce sont des frais et il faut réfléchir à comment on va s’organiser pour les sorties, les vacances… », énumère-t-il.
Izzie, 6 ans, a craqué pour un petit berger autrichien, âgé de 6 mois. Il porte le même nom qu’elle. © Radio France – Léa Guedj
Une responsabilité que les bénévoles du refuge ne cessent de rappeler, afin d’éviter le plus possible de nouveaux abondons ou des retours. En 2018, la SPA a eu moins de 4 % de retours d’adoption. Maison ou appartement, horaires d’absence, présence d’autres animaux de compagnie… Tous les candidats à l’adoption doivent remplir un formulaire détaillé pour vérifier leur compatibilité avec les animaux. Et avant d’être adoptés, les futurs compagnons doivent eux aussi passer une batterie de tests, pour vérifier quel comportement ils adoptent avec un chat par exemple.
Tous les candidats à l’adoption doivent remplir un formulaire pour renseigner leur compatibilité avec les animaux. © Radio France – Léa Guedj
Avant la signature du contrat d’adoption, il faut fournir une carte d’identité, un justificatif de domicile et une participation de 150 euros pour les frais de vaccination et autres soins. Après avoir « mûrement réfléchi », Morgane ramène le chat Bambou, 2 ans, à la maison.
Les bienfaits de l’adoption
Afin de susciter encore davantage de désir d’adoptions, la campagne de la SPA mise sur les bienfaits que peuvent nous apporter nos amies les bêtes. « On a un partenariat avec la Fédération française de cardiologie qui s’est aperçue qu’il y a 36 % de risque de mortalité cardio-vasculaire en moins, parmi ceux qui ont un chien », explique Jacques-Charles Fombonne. Il faut dire que sortir son chien 3 fois par jour, « ça permet de sortir de son canapé », sourit le président de la SPA.
— La SPA France (@SPA_Officiel) May 14, 2019
« Avoir un animal, ça permet aussi de sociabiliser, ajoute Carole Retrou, et quoi de mieux que le ronronnement d’un chat pour se calmer ». Pendant les portes ouvertes, des hauts-parleurs diffusent des ronronnements de chat toute la journée, »c’est de la ‘ronron’ thérapie », décrit-elle. Enfin, « en adoptant, on permet à un pensionnaire de trouver un foyer et on libère de la place pour un autre », conclut Jacques-Charles Fombonne. En 6 ans, le nombre d’adoptions à la SPA a doublé et l’association espère bien continuer sur cette lancée.
OABA – 10, Place Léon Blum – 75011 PARIS
Tél. : 01 43 79 46 46 – Fax : 01 43 79 64 15
Le Centre d’Hébergement et de protection pour Equidés Maltraités
Le CHEM a été créé en 1978 afin de venir en aide aux équidés victimes de mauvais traitements. 150 agents interviennent dans toute la France afin de venir en aide aux chevaux, ânes ou poneys en détresse. L’association dépose chaque année de nombreuses plaintes pour mauvais traitements et, en cas d’urgence, héberge des chevaux dans des familles d’accueil.
Centre d’hébergement et de protection pour Equidés Maltraités – B.P. 255 -75770 PARIS Cedex 16
Tél. : 01 69 12 72 24
La Ligue France pour la Protection des Chevaux (LFPC)
La LFPC a été fondée en 1850 et a été reconnue d’utilité publique en 1969. Ses 150 délégués répartis sur toute la France conseillent les propriétaires de chevaux afin de veiller à leur sécurité et leur bien vivre. L’association agit également en justice dans les cas de maltraitance, d’infraction à la législation en vigueur, d’abandon, de vol etc. De plus, l’association offre une seconde carrière ou une seconde retraite aux chevaux de course qui lui sont confiés par France Galop.
LFPC – 8 Le Bois de Rigny – 10160 RIGNY LE FERRON
Tél. : 03 25 80 83 81
L’Association Nationale des Amis des Anes (ADADA)
L’Association Nationale des Amis des Anes, créée en 1968, milite pour leur respect et leur protection. Elle a été reconnue d’utilité publique en 2008. ADADA a notamment pour objectif de favoriser les rencontres et échanges entre propriétaires d’ânes et leur apporter des conseils. L’association gère un refuge et peut apporter son aide et des conseils dans les cas de mauvais traitements envers des ânes. Elle peut se porter partie civile en cas de procès.
ADADA – 66 avenue de Lyon – 63600 AMBERT