Table des matières
- Lion de l’atlas (Panthera leo leo)
- Voici un ligre: un hybride entre un lion et un tigre
- Une dizaine de petites mains s’agitent sous le plancher
- Colorado: il retrouve trois pumas sur sa terrasse
- Ce qu’il découvre dans le mur est effrayant
- Indonésie: regardez la taille du python qu’ils ont capturé
- Le pardon de Y. Moix pour ses dessins antisémites
- Ce joli chien adore jouer dans la boue
- Ce singe brise la vitre de sa cage devant des visiteurs médusés
- Ce canadair remplit ses cuves sur un lac, impressionnant!
- Un silo s’effondre et ensevelit une pelleteuse
- Ce champion de motocross s’amuse avec son chien
- Elle joue avec un tuyau d’arrosage, mais ne s’attendait pas à ça…
- Oseriez-vous ouvrir cette fenêtre?
- Cette maison cache un décor ahurissant
- La chorégraphie qui fait le tour du monde
- Deux chats tentent de boire au verre
- Cet ours essaie de sauver son frère d’une benne à ordures
- Ligron et sa mère
- Ligre roux
- ligre adulte en cage
- Ligre adulte
Lion de l’atlas (Panthera leo leo)
Le lion de l’Atlas (Panthera leo leo) est un mammifère carnivore dans la famille des félins. Autrefois on le comptait parmi les sous-espèces de lion d’Afrique, mais aujourd’hui cette affirmation est considérée comme invalide. Il est caractérisé par une crinière beaucoup plus volumineuse que celle de ses cousins africains, très sombre voire noire et allant jusqu’au milieu du ventre. Le lion de l’Atlas est également appelé Lion de Barbarie.
Lion de l’Atlas (Panthera leo leo)
© Florent DEPOORTER
Sommaire :
DESCRIPTION
Mesurant de 2,75 à 3,40 m (avec la queue) et pesant jusqu’à 315 kg, le lion de l’Atlas est beaucoup plus grand et plus puissant que le lion d’Afrique.
Il est vrai que le tigre de Sibérie reste le plus gros des félins (4 m de la tête à la queue et 384 kg maximum), mais il est beaucoup moins haut (1,10 m au garrot).
Cette espèce de lion était le lion des gladiateurs, souvent d’ailleurs ces derniers faisaient combattre des lions et des tigres, dont le lion sortait pratiquement toujours vainqueur lors de ces batailles.
Le lion de l’Atlas a un pelage jaune brunâtre et sa crinière est la plus fournie de tous les lions. Elle descend jusque sur les flancs, et peut être totalement noire. La tête de ce lions est énorme, presque autant que celle du tigre de Sibérie.
Le cri du lion est le grognement et le rugissement. On dit que le lion grogne et rugit.
Le lion de Barbarie
© Florent DEPOORTER
HABITAT
Il vivait dans le nord de l’Afrique, notamment autour du Maroc, de l’Égypte et dans les montagnes de l’Atlas d’où il tient son nom.
Malheureusement, ce lion a totalement disparu de ces régions depuis 1922, date à laquelle le dernier fut abattu. Il ne reste aujourd’hui plus que quelques spécimens réparti dans des zoos. Il y a eu beaucoup de projets de réintroduction du plus beau et du plus majestueux des lions. Cependant, tous ces projets semblent être tombés aux oubliettes.
Panthera leo leo
LE VRAI ROI
Ce félin a été beaucoup victime des gladiateurs, et il était également le lion de César. C’était le lion de l’Atlas que l’on surnommait le roi des animaux et non le lion d’Afrique. Dans tous les cas, grâce à sa carrure, ce félin était considéré comme le plus puissant des félidés.
Gros plan du lion de l’Atlas
RÉINTRODUCTION POSSIBLE ?
Il n’est guère aisé d’avoir des nouvelles plus récentes sur le projet de réintroduction de l’espèce. En juillet 2003, la naissance de lionceaux issus de la souche marocaine était célébrée au zoo d’Amnéville, en relation directe avec le projet. Il est bien probable cependant que cette idée n’aboutisse jamais. Cependant, puisqu’elle est toujours d’actualité et qu’elle illustre bien le problème de réintroductions décidées après la destruction d’une espèce, qui n’est pas sans nous rappeler la situation de nos propres grands prédateurs, il semble intéressant de vous proposer cet article qui s’inscrit dans la problématique de la conservation des animaux.
Lion de l’Atlas en captivité
L’affaire avait déjà été évoquée en 2000 par le ministère marocain chargé des eaux et des forêts qui souhaitaient créer une zone protégée comme futur lieu de réintroduction de ce fauve mythique. À première vue, le projet semble intéressant et l’intention est louable.
Le dernier spécimen a, en effet, été abattu en 1922 au Maroc. C’était un trophée fort recherché ce qui en fit une victime du braconnage, alors qu’il s’était déjà éteint en Tunisie et en Algérie quelques années auparavant. Des spécimens ont cependant pu être sauvegardés grâce à la fauverie royale d’Hassan II et on trouve actuellement une cinquantaine de lions répartis dans divers zoos, dont un peu plus de la moitié vivaient dans le parc zoologique de Témara, dans la banlieue de Barat. Ce parc fut construit dans le cadre d’un partenariat entre les gouvernements marocain et britannique et est également appuyé par une ONG anglaise et des scientifiques d’Oxford.
Cette réintroduction doit à priori s’étaler sur une dizaine d’années et comptera plusieurs phases de travail. Une zone protégée d’une superficie de 10 000 hectares a été délimitée dans une région très peuplée, et qui devra être clôturée. Il faudra réintroduire le gibier de prédilection du grand fauve, c’est-à-dire des mouflons, sangliers, singes et gazelles. Parallèlement, les scientifiques d’Oxford auront la tâche de sélectionner les géniteurs les plus purs pour démarrer un programme de reproduction en captivité. Enfin, un couple ou deux seront relâchés dans la zone protégée, et devront faire l’objet d’un suivi.
Lion de l’Atlas au zoo de Lyon
L’un des buts avoués du gouvernement marocain est de profiter des retombées économiques de ce projet. Il est fort probable en outre qu’il bénéficie de subventions européennes. En effet, ce programme devrait susciter l’engouement des adeptes du tourisme écologique.
Cependant, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. D’abord, la population locale ne semble guère enthousiaste vis-à-vis de ce projet, la réputation sur la férocité de l’animal suscitant des inquiétudes. Il est à craindre également une reprise du braconnage à moins que la réserve ne soit bien surveillée. Il faut aussi voir quel système sera mis en place pour réguler la population des fauves, surtout s’ils sont destinés à vivre dans une zone délimitée. Les naissances seront-elles contrôlées ? Ou bien à l’instar de certains parc africains, le tir sélectif ou les permis de chasse feront-ils partie des solutions proposées ?
Il faut tout de même savoir que le Maroc ne jouit pas d’une bonne réputation en matière de protection de l’environnement. Il faut rappeler qu’en l’espace d’un siècle, plusieurs espèces animales et végétales ont disparus dans l’indifférence la plus totale. À titre d’exemple, le crocodile du Nil s’est éteint dans les années 1930, tandis que dans les années 1950 on sonnait le glas pour l’autruche, l’oryx et l’addax. Actuellement, la panthère devrait être inscrite sur la liste des espèces disparues puisque aucune preuve tangible de sa présence n’a pu être rapportée, la hyène et le guépard sont en sursis, de même que le caracal, le chat des sables, le fennec et le chacal. Comment croire alors que ce pays soit prêt à réintroduire un animal dont les fermiers ont contribué à sa disparition.
Il est certain que la disparition totale du lion de l’Atlas constituerait une tragédie supplémentaire pour la biodiversité et la conservation des espèces. Il semble de toute façon que la réintroduction du lion au Maroc ne soit pas idyllique. Il serait intéressant d’établir une parallèle avec nos grands carnivores, l’ours et le loup en particulier, qui suscitent la même méfiance chez les éleveurs français et rencontrent les mêmes obstacles sur le terrain. Un programme de réintroduction doit-il nécessairement dépendre d’une rentabilité économique au plan national, et dans quel contexte ? Si le programme réussit, quel sera le futur du lion de l’Atlas ?
SYLVIE CARDONA CO-FONDATRICE D’AVES France
Lion de l’Atlas au parc de la tête d’or
CLASSIFICATION
Nom commun | Lion de l’Atlas |
Autres noms | Lion de Barbarie |
English name | Atlas lion Barbary lion |
Español nombre | León del Atlas León bárbaro León de Berbería |
Règne | Animalia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embranchement | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Carnivora |
Sous-ordre | Feliformia |
Famille | Felidae |
Sous-famille | Pantherinae |
Genre | Panthera |
Espèce | Lion d’Afrique |
Nom binominal | Panthera leo leo |
Décrit par | Carl von Linné (Linnaeus) |
Date | 1758 |
FICHE POUR ENFANTS
Pour finir voici une fiche pédagogique simplifiée en image pour vos enfants du lion de l’Atlas.
Fiche pour enfant du lion de l’Atlas
Un lion croisé avec un tigre ? C’est possible et ça s’appelle un ligre.
C’est le plus gros félin au monde. Hercule, n’est ni un lion, ni un tigre mais un ligre. Il s’agit d’un croisement entre les deux espèces. Si elles sont séparées par sept millions d’années d’évolution, il leur reste néanmoins assez de patrimoine génétique en commun pour que le croisement soit possible.
Hercule mesure 3,33 mètres de long et pèse pas moins de 418 kilos. Né aux États-Unis, le ligre pèse quasiment deux fois plus que ses deux parents. Un lion pèse, en moyenne, 190 kilos alors qu’une tigresse en bonne santé avoisine les 105 kilos. Toutefois, en dépit de sa taille impressionnante, ce félin ne pourrait survivre à l’état sauvage en raison de sa lenteur, qui l’empêcherait de chasser des proies.
Une créature interdite à Taïwan
Dans la nature, une telle hybridation n’existe pas puisque les deux espèces vivent dans deux milieux géographiques différents. Cette chimère est donc l’oeuvre de l’homme, voulant ainsi tirer profit de cette curiosité génétique. C’est pourquoi, de nombreux pays comme Taïwan ont interdit les croisements entre les deux félins. Pourtant, de nombreux propriétaires continuent les accouplements, dans un but commercial.
À ce jour, une centaine de ligres vivent en captivité à travers le monde.
Voici un ligre: un hybride entre un lion et un tigre
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Une dizaine de petites mains s’agitent sous le plancher
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La chorégraphie qui fait le tour du monde
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Deux chats tentent de boire au verre
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Cet ours essaie de sauver son frère d’une benne à ordures
Cover Video
L’histoire n’est pas récente puisque le premier croisement entre une tigresse et un lion recensé date de 1897. Ce félin hybride auquel le nom de ligre a été donné ne peut être trouvé dans la nature du fait de l’éloignement géographique des deux espèces. Alors que le ligre est le croisement entre une femelle tigre et un lion mâle, le tigron est lui le fruit de l’union d’une lionne et d’un tigre mâle. La distance géographique entre les deux espèces complète le fait que les périodes de reproduction diffèrent entre les espèces et que les comportements de ces félins ne sont naturellement pas associables.
Ligron et sa mère
©Alexander Zhiltsov/123RF
La question éthique se pose notamment à propos du patrimoine génétique de ces deux espèces. Ce patrimoine est séparé par près de 7 millions d’années d’évolution. Ils leur reste pourtant assez de génomes en commun pour donner naissance à une espèce hybride. L’animal ne pourrait par ailleurs pas vivre dans la nature du fait de son poids trop excessif qui l’empêcherait de chasser. D’une durée de vie de 20 ans, le ligre ne pourra donc vivre sa vie qu’en cage.
Ligre roux
© Dennis Van De Water/123rf
À ce jour, une centaine de ligre vivent en captivité à travers le monde et notamment dans les pays asiatiques et sur le territoire américain. La question éthique commence à faire réagir les gouvernements puisque Taïwan a décidé d’interdir l’élevage et les croisements entre ces deux espèces. La curiosité génétique étant une source d’argent intarissable, de nombreux acheteurs privés continuent pourtant de faire fructifier ce marché noir à travers le monde.
ligre adulte en cage
© Giuseppe Sparta/123RF
Tandis qu’un lion pèse en moyenne 190 kilos et qu’une tigresse dépasse rarement les 105 kilos, le plus gros ligre jamais recensé pèse lui 418 kilos. Né aux Etats-Unis, Hercule de son prénom mesurait 3.33 mètres de long et aurait pu entièrement dévoré sa mère en quelques bouchées. Cependant, les nombreux ligres ayant existé semblaient être moins aggressifs que leurs parents.
Ligre adulte
Dans un zoo russe, une naissance exceptionnelle vient d’avoir lieu : celle d’un bébé ligre. Une liaison peu commune a donné vie à ce nouveau-né puisqu’il s’agit de l’union d’une femelle tigre et d’un mâle lion. Cet événement rarissime mérite d’être souligné, surtout que le lion et le tigre sont toutes deux des espèces en danger.
Tsar est un bébé ligre né il y a presque trois mois dans un zoo itinérant dans la région de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie. Son père n’est autre que le lion Caesar et sa mère, la tigresse Princesse.
Selon le directeur du zoo, les parents de Tsar » vivaient depuis longtemps l’un à côté de l’autre, ils se connaissaient bien. Et lorsque le temps du rut est venu pour la tigresse, il n’y avait pas d’autre solution pour elle « . Il a aussi ajouté qu’actuellement, » il y a seulement une vingtaine de ligres dans le monde. «
Les ligres sont des animaux très rares puisqu’à l’état naturel, l’union d’un tigre et d’un lion est quasi impossible tout simplement parce qu’en règle générale, les tigres vivent en Asie et les lions en Afrique. Le résultat est donc un mélange des deux espèces, lé bébé ligre arborant un poil beige propre aux lions, tandis que son museau comporte les rayures du tigre. La taille de Tsar ne dépasse pas celle d’un grand chat, mais celui-ci est voué à devenir un vrai » monstre « .
En effet, le ligre adulte est très souvent plus imposant que ses deux parents puisque son poids peut atteindre 400 kg ! Le tigre adulte atteint rarement plus de 300 kg et le lion environ 250 kg. Ainsi, le ligre est bel et bien le plus gros félin du monde. Le petit Tsar est actuellement nourri avec le lait d’un chèvre du zoo russe afin de devenir la future » bête » à laquelle tout le monde s’attend logiquement.
Voici une vidéo sur les ligres avec des images de l’un des membres les plus impressionnants de cette espèce rare, Hercules :
Un lion mais en sept fois plus gros: des dents et des fragments d’os vieux de 23 millions d’années découverts au Kenya ont permis d’identifier l’un des plus grands mammifères carnivores ayant foulé la Terre.
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L’inquiétant animal, baptisé « Simbakubwa kutokaafrika » (pour grand lion d’Afrique) pesait dans les 1.500 kg et était capable de s’attaquer à des animaux de la taille des éléphants et des hippopotames. « Au vu de ses dents massives, Simbakubwa était un hypercarnivore », explique Matthew Borths de l’Université Duke, auteur principal de l’étude publiée jeudi dans le Journal of Vertebrate Paleontology.
Les restes de l’animal – un morceau de mâchoire inférieure comportant une canine, une prémolaire et une molaire ainsi que d’autres dents et quelques os – avaient été découverts il y a déjà des dizaines années mais avaient été attribués à une espèce plus petite, Hyainailouros napakensis. Ils attendaient depuis au musée national de Nairobi.
Selon les chercheurs, l’animal est mort relativement jeune. Pourtant, sa mâchoire est beaucoup plus grosse que celle d’un lion de taille adulte. Avec ses canines, il pouvait cisailler la chair, tandis que ses molaires lui permettaient de casser les os », précise un communiqué.
Simbakubwa vivait il y a environ 23 millions d’années, au début du Miocène. Mais les conditions permettant l’existence de tels gabarits semblent avoir persisté pendant des millions d’années, précisent les chercheurs.