Table des matières
- Le coryza chez le chat
- Le coryza chez l’homme
- Soigner le coryza du chat
- Symptômes et types de coryza
- Quel traitement médical pour soigner votre chat contre le coryza ?
- Quelques instructions à suivre après la guérison
- Le coryza du chat : symptômes et traitements
- Le Coryza du chat, comment se transmet-il ?
- Les symptômes du Coryza du chat
- Comment soigner le Coryza ?
- Quelles sont les complications du Coryza ?
- Les moyens de prévention du Coryza
- Le coryza.
- Maladies vaccinables – Coryza ou grippe féline
- Comment confirmer un coryza chez le chat ?
- Traitement du coryza chez le chat
Le coryza chez le chat
Le coryza, ou grippe, du chat est une maladie très contagieuse qui se transmet de chat à chat par les sécrétions du nez ou des yeux et les éternuements. Elle touche les chats adultes ou les chatons qui ne sont pas vaccinés. La maladie est causée par l’association de trois virus (un virus de la famille de l’herpès, un calci-virus et un réovirus) et parfois une bactérie (chlamydia). Si cette maladie n’est pas traitée, elle peut disparaître spontanément mais elle peut également provoquer des complications osseuses ou respiratoires et peut être mortelle chez les chats âgés ou affaiblis. Le chat, après guérison, reste porteur de la maladie pendant plusieurs années et peut la développer à nouveau sous l’effet d’un stress ou d’une fatigue importante. Les symptômes les plus fréquents sont :
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– De la fièvre accompagnée d’une faiblesse générale
– Des éternuements et des écoulements du nez, de la toux
– Une conjonctivite avec des larmoiements importants
– Une perte d’appétit
– Des plaques rouges sur la langue et les gencives
– Des plaies dans la bouche qui provoquent un excès de salive
– Une surinfection causée par une bactérie.
Le traitement repose surtout sur la prévention qui est un vaccin. Lorsqu’un chat non vacciné attrape le coryza, un traitement antiviral et des antibiotiques sont administrés afin de limiter les risques de surinfection bactérienne et parfois une aérosolthérapie est nécessaire (mais difficile à mettre en place). Dans certains cas, lorsque le chat est très affaibli, une hospitalisation est nécessaire afin de le réhydrater et de le nourrir avec une sonde gastrique. À noter, le coryza du chat n’est pas transmissible à l’homme.
Le coryza chez l’homme
Bien qu’elle porte le même nom, le coryza de l’homme est une maladie très courante totalement différente et beaucoup moins grave. Elle atteint les adultes et les enfants et se caractérise par un rhume ou une rhinite aigüe le plus souvent virale (rhinovirus) mais elle peut également être d’origine allergique ou bactérienne. Elle atteint les adultes et les enfants et lorsqu’elle est d’origine virale, elle est très contagieuse. Les symptômes les plus fréquents sont :
– Des brûlures et des picotements du nez
– Une inflammation de la muqueuse nasale avec un nez obstrué ou un écoulement nasal abondant
– Des éternuements et de la toux
– Une fatigue accompagnée de courbatures
– L’apparition d’une otite ou d’une bronchite courante chez les enfants.
Soigner le coryza du chat
Maladies du chat
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Le coryza est une pathologie du système respiratoire très fréquente chez les chats, particulièrement ceux vivant en communauté. En termes simples, il s’agit d’une grippe mais dont les complications peuvent être importantes et mettre en danger la vie de votre compagnon. Cette maladie est par ailleurs complexe et peut prendre différentes formes.
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Symptômes et types de coryza
Les symptômes varient selon que le coryza soit causé par l’herpèsvirus ou le calicivirus.
Dans le premier cas, la maladie est appelée rhinotrachéite virale féline et se manifeste généralement au niveau des organes des sens tels que les yeux, le nez et la langue par la conjonctivite, la rhinite et le jetage (les sécrétions diverses).
Dans le second cas, on le nomme calicivirose et elle affecte les organes internes tels que le foie, la rate et le pancréas en formant des nécroses.
Les deux types de coryza sont contagieux et se propagent par voies respiratoires.
La durée moyenne de leur incubation est de 3 jours. Une fois passé ce délai, les symptômes susmentionnés commencent à se manifester.
Les études vétérinaires ont montré qu’on retrouve une plus forte prévalence de cette maladie chez les chatons et les chats adultes diagnostiqués comme immunodéprimés. Donc si votre chat appartient à l’une de ces catégories, consultez très rapidement votre vétérinaire si vous suspectez un coryza.
Quel traitement médical pour soigner votre chat contre le coryza ?
Quand, où et comment ? Ce sont les questions auxquelles il faut avoir des réponses pour guérir efficacement le coryza.
Si celui-ci est détecté et soigné lorsqu’il est encore à un stade précoce, les soins peuvent être pratiqués à la maison. Dans le cas contraire, rendez-vous chez le vétérinaire. En fonction du diagnostic, des interventions majeures telles que la perfusion pourront être déployées.
Vous noterez évidemment qu’il ne faut surtout pas se tromper de diagnostic, car les soins diffèrent d’une maladie à une autre.
Sachez également que le soin à appliquer varie en fonction des symptômes. Par exemple, pour la rhinotrachéite virale, lorsque le chat a une conjonctivite, il suffira de mettre des gouttes de collyre dans ses yeux. Tandis qu’en cas de déshydratation, une perfusion intraveineuse est la solution. Par ailleurs, les antibiotiques et les anti-inflammatoires sont incontournables pour éviter les infections secondaires.
Pour fluidifier et réduire les sécrétions au niveau du nez, des yeux et de la bouche, mélangez plusieurs médicaments prescrits, mettez-les dans un bol d’eau bouillie et faites en sorte que votre chat inhale la vapeur d’eau qui en ressort. Pour optimiser le traitement, ne laissez aucune vapeur s’échapper, c’est-à-dire en mettant le chat dans un lieu étroit (une cage par exemple) et ne le laissez pas renverser le bol.
Une guérison complète est possible au bout de 10 jours selon que vous ayez traité la maladie assez tôt.
Par contre, en cas de calicivirose, les traitements sont plus lourds et nécessitent une hospitalisation du chat.
Quelques instructions à suivre après la guérison
Lorsque votre chat sera guéri, pensez à faire un suivi pour éviter le retour de la maladie.
En effet, certains félins peuvent demeurer des porteurs sains ou encore avoir des épisodes de coryza dans le futur si vous n’assurez pas le contrôle a posteriori de sa pathologie.
Pour cela, faites vacciner votre chat en respectant les prescriptions de votre vétérinaire. Ceci va permettre à votre compagnon de produire de nouveaux anticorps.
Enfin, évitez autant que possible de l’exposer à l’environnement extérieur (hors de la maison), car cela pourrait réactiver les agents pathogènes qui sont encore en lui.
Le coryza est une maladie très contagieuse et parfois mortelle chez les chats. Il est donc conseillé de consulter régulièrement un vétérinaire. L’ensemble des dépenses préventives et curatives peuvent rapidement s’élever. Pensez donc à souscrire une assurance santé animale. Elle prendra en charge les frais liés à la maladie.
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Le coryza du chat : symptômes et traitements
La rhinotrachéite virale féline, plus connue sous le nom de Coryza est une maladie très courante chez le chat. Environ 70% des chats sont porteurs sans pour autant en subir les symptômes. Cette maladie se soigne à condition qu’elle soit traitée suffisamment tôt. Dans le cas contraire, selon le système immunitaire du chat, le Coryza peut entraîner de dangereuses complications pouvant alors provoquer la mort de l’animal. Afin de pouvoir intervenir le plus tôt possible, il est donc indispensable de bien savoir identifier les symptômes de la maladie.
Le Coryza du chat, comment se transmet-il ?
S’il faut être particulièrement vigilant face au Coryza, c’est tout d’abord parce qu’il s’agit d’une maladie extrêmement contagieuse. Le Coryza n’est pas issu d’une, mais de plusieurs souches, ce qui a pour conséquence la difficulté de l’organisme du chat à développer une immunité contre la maladie. Le Coryza du chat se transmet par les voies respiratoires, en contact direct avec un chat porteur de la maladie et les délais d’incubation sont généralement assez courts, entre 2 et 5 jours.
Les cas de Coryza sont très fréquents parmi les chats vivant en communauté comme dans les refuges et les élevages par exemple. Dès qu’un cas de Coryza est diagnostiqué, il faut agir vite et placer les chats malades immédiatement en quarantaine afin d’éviter la prolifération du virus. Même après guérison, un chat restera porteur du Coryza toute sa vie, même si la plupart sont des porteurs sains. Contrairement à certaines maladies comme la rage ou la teigne, le Coryza ne se transmet pas à l’homme. Si votre chat est atteint de la maladie, vous pourrez le soigner sans le moindre risque.
Les symptômes du Coryza du chat
Être capable de reconnaître les symptômes du Coryza est essentiel pour pouvoir agir au plus vite, car plus tôt votre chat sera traité, plus les risques qu’il développe des complications seront minimisés. Le Coryza s’attaque en premier lieu au système respiratoire, ce qui se traduit par des sifflements, des quintes de toux de forte intensité, des éternuements à répétition et parfois même des difficultés à respirer. Dans la plupart des cas, certains symptômes s’apparentent à ceux de la conjonctivite : des écoulements sont visibles au niveau des yeux.
On retrouve souvent ces écoulements également au niveau du nez. Cela peut être très gênant pour le chat, car il est possible que cela diminue fortement son odorat. L’infection peut se répandre dans la bouche, provoquant une inflammation de la langue. Ces symptômes engendrent souvent la perte d’appétit du chat, or s’il ne s’est pas alimenté depuis 48 heures, cela doit être alarmant et il vous faudra consulter votre vétérinaire au plus vite. Selon les chats, le Coryza peut être à l’origine d’autres symptômes comme une forte fièvre. Les chatons et les chats seniors sont les plus vulnérables et nécessitent une attention toute particulière.
Dès que vous constatez l’apparition d’un ou de plusieurs symptômes, emmenez votre chat chez le vétérinaire pour qu’il confirme votre diagnostic et qu’il vous prescrive le traitement adéquat.
Comment soigner le Coryza ?
Les traitements varient selon les cas et la virulence de la maladie, mais en règle générale, le vétérinaire prescrira un antibiotique afin d’éviter une surinfection bactérienne ainsi que de la L-lysine qui aura une action stimulante sur les défenses immunitaires de l’organisme du chat, accompagné d’un sérum antiviral.
Il vous prescrira ensuite différents médicaments afin de soulager les symptômes du chat : un collyre ainsi qu’un nettoyant oculaire vous permettront de nettoyer les yeux de votre chat et de traiter la conjonctivite, et parfois des séances d’inhalation sont prescrites pour désencombrer les voies respiratoires.
Ces séances d’inhalations peuvent se faire en clinique vétérinaire, mais également à domicile. Pour cela il vous suffit de placer votre chat dans sa cage de transport et de mettre un bol d’eau chaude contenant la substance d’inhalation à l’extérieur de la cage, devant la grille. Recouvrez le tout d’une grande serviette éponge.
Si votre chat est fortement atteint, parfois une hospitalisation est nécessaire, principalement dans les cas où les petits félins ne s’alimentent plus. Ils sont alors mis sous perfusion le temps de retrouver suffisamment de forces pour lutter contre la maladie.
Tant que votre chat n’est pas guéri, il ne devra sortir sous aucun prétexte, car il risquerait de contaminer plusieurs de ses congénères. Si vous possédez d’autres chats, mettez-le à l’écart des autres pour éviter tout risque de contamination.
Lorsque le traitement est efficace, le chat peut guérir totalement au bout de 8 à 10 jours. Cependant, selon les cas le traitement n’est pas toujours suffisant et des complications apparaissent.
Quelles sont les complications du Coryza ?
Lorsque le Coryza n’est pas traité suffisamment tôt ou bien lorsque la maladie est trop forte, certaines complications peuvent apparaître. Il peut s’agir de l’aggravation de la conjonctivite, de complications pulmonaires provoquant des difficultés respiratoires chez le chat, de l’aggravation de l’inflammation de la bouche empêchant alors le chat de se nourrir. Une sinusite chronique ou la rhinite peuvent aussi se développer.
Les chats sensibles comme les chatons et les chats seniors peuvent succomber à la maladie, selon la nature des complications. Le Coryza peut également évoluer vers d’autres maladies comme la Chlamydiose qui engendre des symptômes relativement similaires au Coryza, à la différence qu’elle peut se transmettre du chat à l’homme.
Si au bout d’une dizaine de jours après le début du traitement vous ne constatez aucune amélioration de l’état de votre chat, voire une aggravation de certains symptômes, alors n’hésitez pas à ramener votre petit compagnon chez le vétérinaire qui adaptera le traitement en fonction de l’évolution de la maladie.
Même après la guérison, votre chat restera porteur de la maladie. Si certains restent des porteurs sains, pour d’autres, la maladie pourra récidiver en cas d’affaiblissement de l’organisme, dans une période de fatigue ou de stress. Il faudra alors rester vigilant et réagir au moindre symptôme.
Les moyens de prévention du Coryza
Afin d’éviter tout risque de contamination de votre chat, le meilleur moyen reste la vaccination. Il est conseillé de vacciner tous les chats, y compris ceux vivant en appartement dès qu’ils ont atteint l’âge de 8 semaines. Une fois sevrés, les chatons ne sont plus protégés par les anticorps de la mère et sont donc particulièrement vulnérables. Après la première injection, une seconde devra être faite à votre chat 4 semaines plus tard. Il faudra par la suite lui faire faire des rappels de manière régulière (tous les ans) afin qu’il continue d’être protégé de la maladie.
Le Coryza du chat est donc une maladie à ne pas prendre à la légère même si des traitements existent, car elle peut engendrer de graves conséquences pour votre chat, mais également pour ceux des autres
Le Coryza du chat est une maladie fortement contagieuse. Plusieurs agents pathogènes sont à l’origine de cette pathologie : Les virus responsables appartiennent aux familles des Herpesvirus, des Calicivirus et des Réovirus.
Des bactéries peuvent aussi être impliquées dans la maladie comme Staphylococcus, Streptococcus, Bordetella bronchiseptica et Pasteurella multocida ainsi que Chlamydia psittaci qui est une “rickettsie”.
Présentation
La durée d’incubation de la maladie est de 2 à 4 jours (délai entre le moment où le chat est contaminé et le moment où les premiers symptômes apparaissent).
Un chat contaminé par le coryza peut excréter les agents pathogènes pendant plusieurs mois (calicivirus, chlamydia psittaci notamment), ce qui augmente la contagion pour ses congénères. Par ailleurs, le calicivirus est très résistant dans le milieu extérieur !
Comme pour le typhus, la maladie peut être transmise indirectement, sans que votre chat n’ait aucun accès à l’extérieur !
Symptômes
Un chat atteint de coryza peut présenter :
– Une rhinite qui se manifeste par des éternuements et le “nez qui coule”. Si la rhinite est très importante, il peut présenter des difficultés respiratoires.
– Une toux
– Une conjonctivite : yeux rouges avec des sécrétions plus ou moins épaisses. Parfois les yeux peuvent être complètement collés.
– une inflammation de la langue qui s’accompagne parfois d’ulcères. Le chat va alors baver et avoir du mal à s’alimenter.
– De la fièvre
– Une réaction ganglionnaire
Traitement
Votre vétérinaire prescrira, selon les cas :
– Des antibiotiques pour éviter les surinfections bactériennes
– De la L-lysine (acide aminé qui permet de stimuler l’immunité suite à une affection virale, notamment une infection par l’Herpesvirus)
– Un sérum anti-viral
– Un nettoyant oculaire et un collyre antibiotique pour traiter la conjonctivite
– Pour traiter la rhinite, des séances d’inhalation (aérosolthérapie) sont parfois nécessaires.
Ces séances peuvent être faites en clinique vétérinaire avec un nébuliseur ou éventuellement effectuées à domicile, en mettant le chat dans sa caisse de transport : On place le bol d’inhalation devant la grille, à l’extérieur de la caisse, et on recouvre l’ensemble d’une serviette éponge humidifiée. Dans le bol d’inhalation plusieurs médicaments sont associés et versés dans de l’eau bouillante. Votre vétérinaire vous prescrira l’association d’un antibiotique, de médicaments permettant de fluidifier les sécrétions nasales et éventuellement un bronchodilatateur.
Dans certains cas, et notamment si l’animal ne s’alimente pas, le chat sera hospitalisé et mis sous perfusion.
Evolution et pronostic
L’évolution de cette maladie est variable d’un chat à l’autre :
Une guérison complète peut survenir en 8 à 10 jours après la mise en place du traitement, mais de nombreuses complications peuvent également survenir !
Les principales complications que l’on rencontre sont :
– des complications ophtalmologiques
– des complications pulmonaires (pneumonie)
– une inflammation chronique de la bouche (stomatite) entraînant de grosses difficultés pour se nourrir
– une rhinite et une sinusite chronique avec parfois une destruction des cornets nasaux
Le coryza peut même entraîner la mort de l’animal, notamment chez les chatons ou les sujets immuno-déprimés.
Par ailleurs, un chat ayant contracté la maladie peut rester porteur de l’herpèsvirus et du calicivirus pendant toute sa vie. Les virus peuvent en effet rester latents dans l’organisme et réapparaître au cours d’un stress ou d’un état de fatigue. D’où l’importance d’éviter toute contamination grâce au vaccin !
La vaccination
Avant l’âge de 6 semaines, le chaton est protégé par les anticorps maternels.
Le vaccin peut-être fait dès l’âge de 6 semaines mais la primovaccination s’effectue en pratique le plus souvent à 8 semaines d’âge, avec un rappel 3 à 4 semaines après. Votre vétérinaire fera ensuite un rappel un an plus tard, puis chaque année. Sans rappel vaccinal annuel, le taux d’anticorps diminue et passe en dessous du seuil de protection.
Le coryza.
Sous le terme « coryza » se cachent trois types de virus, potentiellement mortels :
• un « Herpes virus » provoquant une infection du nez, des voies respiratoires et des yeux (qui peut être mortel chez des animaux affaiblis);
• un « Calicivirus » provoquant de la fièvre et de la fatigue, des écoulements oculo-nasaux et des ulcères (plaques rouges) dans la bouche ; ces plaies dans la bouche provoquent une salivation importante et une perte d’appétit;
• un « Réovirus » qui provoque des larmoiements.
Mon chat a-t-il le coryza ?
Les symptômes du coryza du chat varient en fonction de l’âge de l’animal et de son état de santé.
Chez les chats jeunes, la maladie provoque toux, éternuements, écoulements importants au niveau des yeux et du nez, conjonctivite et faiblesse de l’état général (perte d’appétit et fièvre).
Chez les adultes, le coryza provoque le plus souvent une conjonctivite avec des ulcères au niveau de la cornée.
La maladie peut également se développer dans la bouche où des ulcères se développent sur la langue, empêchant le chat de s’alimenter.
N’hésitez pas à consulter rapidement votre vétérinaire qui pourra vous prescrire le traitement adéquat et éviter ainsi que le coryza ne se transforme en pneumonie.
N’oubliez pas qu’un chat guéri du coryza peut rester porteur de la maladie pendant de longues années. Un stress, une mise-bas ou une maladie peut faire resurgir la maladie.
Le traitement du coryza se fait généralement à base d’antibiotiques (en comprimés, en gouttes ou en injections).
Comme prémunir mon chat de cette malade ?
Le meilleur moyen de prévention du coryza du chat est la vaccination. Ce vaccin agit à la fois contre les Calicivirus, la rhinotrachéite et les Chlamydias (des bactéries qui peuvent aggraver la maladie). Vous éviterez ainsi à votre animal des complications toute sa vie dont sont parfois atteints les chats ayant contractés le coryza.
La vaccination se fait chez le vétérinaire en deux injections à un mois d’intervalle, avec un rappel tous les ans.
Si malgré la vaccination, votre animal contractait la maladie, les symptômes seront atténués.
Une bonne hygiène des locaux est indispensable et limitera la propagation de la maladie : en effet, ces virus ne survivent pas plus de 24 h hors du corps d’un chat. Ils peuvent être éliminé par divers désinfectants. N’oubliez pas que l’éternuement d’un chat est assez puissant pour propoger l’infection par le biais de gouttelettes à une distance de près de deux mètres.
Maladies vaccinables – Coryza ou grippe féline
La grippe féline est une maladie très commune et hautement contagieuse, à la fois chez les chatons et les chats adultes.
Qu’est-ce que la grippe féline?
La grippe féline est une maladie très commune et hautement contagieuse, à la fois chez les chatons et les chats adultes.
La sévérité de la maladie peut varier considérablement. L’animal n’a souvent qu’un rhume, accompagné d’éternuements et d’écoulements nasaux. Parfois, d’autres problèmes peuvent apparaître comme une inflammation des yeux, de la fièvre ou la pneumonie. En général, les chatons et les chats non vaccinés sont les plus sensibles.
Il existe plusieurs pathogènes qui peuvent causer la grippe féline. Les plus importants sont le virus de l’herpès, le calicivirus et la chlamydia.
En Belgique, le vaccin contre la grippe féline est une des vaccinations standards chez le chat.
Comment s’attrape la grippe féline ?
La grippe féline est très contagieuse. Les virus qui provoquent la maladie sont transmis par contact direct, comme via la salive ou les écoulements des yeux des chats infectés. Ils peuvent également être transmis par les gouttelettes projetées dans l’air lors d’éternuements. Par ailleurs, le calicivirus, peut survivre longtemps dans l’environnement et donc contaminer des objets. Il faudra faire attention que le chat ne rentre pas en contact avec ceux-ci. Une fois infecté par le virus de l’herpès, le chat peut devenir porteur du virus. Dans ce cas, le virus peut resurgir en réponse à un stress et se répandre dans l’environnement via les sécrétions du chat.
Mon chat a-t-il la grippe féline ?
La gravité de la grippe féline dépend à la fois de la cause de la maladie et de l’âge de l’animal, les signes de la maladie peuvent donc varier.
Les chats atteints de grippe féline montrent souvent des signes cliniques semblables à ceux liés à un rhume, comme des éternuements (presque toujours), de la toux, des écoulements nasaux et des larmoiements (voir figure 1).
Parfois, d’autres éléments sont visibles, tels que : des inflammations au niveau des yeux (voir figure 2), des vésicules dans la bouche ou sur la langue – le fait de saliver – (voir figure 3 et 4) et l’apparition de plaies sur les pieds ou encore le fait de boiter.
Ce n’est qu’occasionnellement que votre un chat sera vraiment malade. Il pourrait alors perdre l’appétit et développer de la fièvre. Dans les pires cas, il pourrait attraper la jaunisse et la pneumonie.
Figure 1: Ecoulement oculaire muqueuse – purulente |
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Figure 3: Plaies sur la langue |
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Lorsque la chlamydia est impliquée dans la grippe féline, le chat développe presque toujours une conjonctivite sévère (voir figure 5) et la membrane nictitante (troisième paupière) apparait (voir figure 6).
Figure 5: Conjonctivite et larmoiements |
Figure 6: Conjonctivite avec membrane nictitante visible |
Comment le vétérinaire diagnostique-t-il la grippe féline ?
Habituellement, le diagnostic de la grippe féline est réalisé par un examen général.
Le vétérinaire peut prélever des échantillons au niveau des yeux et de la bouche et les tester en laboratoire pour confirmer le diagnostic. Mais ceci n’est pas toujours nécessaire.
Que dois-je faire si je soupçonne mon chat d’avoir la grippe féline ?
Il n’y a pas de médicaments disponibles pour lutter contre les virus de la grippe féline. Le traitement d’un chat infecté consiste en une thérapie de soutien et des soins adaptés. En fonction de la gravité de la maladie, il peut être nécessaire que le chat soit hospitalisé.
Lorsque la chlamydia est impliquée dans la maladie, le chat – et tous chats en contact – doivent subir un long traitement avec des antibiotiques.
Comment puis-je éviter que mon chat n’attrape la grippe féline ?
Prévenir est toujours mieux que guérir.
Le vaccin contre la grippe féline appartient aux vaccins de base chez le chat et protège contre le calicivirus et le virus de l’herpès. Ce vaccin doit donc en principe être appliqué à chaque chat. Les premières injections sont données à l’âge de 9 à 12 semaines, avec une vaccination de rappel 3 à 4 semaines plus tard. Le vaccin suivant se fera après 1 an. Par la suite, on administre un vaccin tous les ans (chats à risque élevé) ou tous les 3 ans (chats qui restent à l’intérieur) pour maintenir l’immunité.
Le vaccin contre la chlamydia n’est pas obligatoire, mais réduit néanmoins considérablement le risque d’infection et donne lieu à un déroulement de la maladie moins grave. Il peut être approprié de l’utiliser dans les chatteries, par exemple. Le premier vaccin est habituellement administré chez l’éleveur à l’âge de 9 semaines, avec un vaccin de rappel 3 à 4 semaines plus tard. Après, la vaccination est renouvelée annuellement.
Comment confirmer un coryza chez le chat ?
La présence des virus peut être recherchée par méthode PCR réalisée sur des écouvillons conjonctivaux ou buccaux. Cependant la plupart du temps le traitement est mis en place sans diagnostic de certitude, sur la base des signes cliniques observés.
Traitement du coryza chez le chat
Le coryza peut évoluer vers une guérison naturelle en l’absence de traitement chez certains animaux résistants. Chez un chat jeune ou affaibli, il peut à l’inverse s’avérer fatal. C’est pourquoi il est essentiel d’instaurer un traitement lorsque la maladie est confirmée ou fortement suspectée.
Il n’existe actuellement aucun traitement permettant d’éliminer totalement un virus de l’organisme d’un chat infecté. On peut cependant limiter les complications bactériennes par l’administration d’antibiotiques oraux. Un traitement à base d’aérosols contenant des antibiotiques adaptés peut également, par action locale, permettre de fluidifier les sécrétions nasales et ainsi favoriser leur évacuation.
Toute affection ophtalmologique doit être traitée spécifiquement par voie locale (collyre, pommade) ou orale.
Des traitements oraux complémentaires (à base de L-Lysine) peuvent également être essayés pour limiter la multiplication du virus. Des antiviraux (interférons, zidovudine) sont parfois nécessaires dans les cas les plus graves ou récidivant fréquemment, même si leur efficacité n’est à ce jour pas prouvée.
Pour les cas graves, une hospitalisation avec mise sous perfusion et initiation du traitement antibiotique peut être indiquée.
Il est important de noter qu’un chat guéri du coryza peut rester porteur de la maladie pendant de longues années, et être à nouveau contagieux suite à un stress, une mise-bas ou une maladie.