Le chat feule

Le feulement du chat est aussi appelé le crachement. Les humains l’interprètent de plusieurs façons. Il est important de comprendre pourquoi le chat utilise ce mode de communication.
Cependant, il ne faut pas réprimander le chat qui feule tout le temps. Dans certains contextes, comme envers d’autres chats ou animaux, c’est un moyen de communication très important. Le chat qui crache peut le faire envers d’autres congénères. Cependant, il n’est pas attendu de sa part qu’il le fasse avec un humain. Si un tel cas se produit, c’est particulièrement grave et il faut agir en conséquence.

Dans cet article, nous allons essayer de comprendre pourquoi le chat peut feuler de temps en temps et ce qu’il faut faire pour permettre une bonne cohabitation avec tous les animaux et les humains de la maison.

Les raisons qui peuvent pousser le chat à feuler

Le chat peut feuler pour différentes raisons :

La perte de repères

La première raison sera la perte de repères. C’est souvent le cas lors d’un déménagement. Il peut se mettre à feuler face à son maître et il lui en veut d’avoir déboussolé tous ses repères. L’animal est perdu. Il ne sait pas où se placer et il va se retourner contre son maître pour lui faire part de sa colère. Dans ce cas, il est très important de remettre les accessoires du chat, comme ses jouets et son arbre à chat en premier dans la nouvelle maison, à l’endroit définitif qui lui appartiendra. Il retrouvera son odeur et s’habituera à son nouveau domicile. En cas de feulement, il ne faut pas réagir et l’ignorer. Si vous réagissez, il peut prendre ce comportement comme une habitude pour attirer votre attention…

La protection de son territoire

La seconde raison d’un chat qui feule sera la protection de son territoire. C’est un comportement basique et fréquent chez le chat. Il peut se réaliser à l’extérieur et à l’intérieur de la maison. Il va feuler pour intimider un autre chat et lui faire comprendre qu’il est sur un territoire indésirable. Généralement, le chat qui adopte ce comportement envers d’autres animaux est classique. En revanche, si le chat le fait sur un humain, c’est très problématique et il faut mettre en place des solutions.

Le chat est peut-être malade

La troisième raison sera le chat malade. Un animal malade est un être qui souffre. En fonction du degré d’importance de sa douleur, il peut communiquer à travers un feulement.

Le chat a peur

La quatrième raison est le chat qui a été surpris et qui a pris peur. La cause peut être un bruit soudain, un animal qui a aboyé ou émis un son inattendu. Dans ce cas, le chat va réagir différemment et montrer sa surprise par un feulement.

La perception de stress

La cinquième et avant dernière raison est le ressenti du stress de ses maîtres et de sa famille. Les chats sont des animaux sensibles qui sont capables d’absorber nos émotions pour nous détendre. Un animal qui n’a pas l’habitude d’avoir autant d’émotions va cracher pour se libérer de certaines tensions qui sont en lui.

Le chat est un animal sensible

Enfin, la sixième et dernière raison sera le chat qui subit des cris trop fréquents de la part de son maître. Il peut prendre peur et en être lassé. Dans ce cas, il est important de prendre en considération plusieurs éléments comme la possibilité d’avoir un animal qui craindra son maître. Sa seule défense sera de cracher sur lui…

Le chat se met à feuler contre un humain

Ce n’est pas un comportement qu’il doit adopter avec un humain. C’est proscrit.
Dans les cas où il le fait, que faut-il faire ? Il y a plusieurs éléments à prendre en compte : la direction du crachement. Quand il vous crache dessus, est-ce face à vous ? Le crachement a lieu quand vous passez trop près du chat. Il essaie de vous faire comprendre d’une manière ou d’une autre qu’il n’est pas disposé à passer du temps avec vous. Par exemple, quand l’animal se repose et fait une sieste, il peut feuler, car il veut être tranquille. Dans ce cas, il faut respecter sa volonté et surtout ne pas le brusquer ni le forcer. Si vous l’obligez à être avec vous, il est possible qu’il y ait un problème et qu’il soit obligé de se défendre à travers une morsure ou une griffure.

Il est important de bien différencier un chat qui cherche à vous faire comprendre qu’il veut être tranquille du chat qui crache. Parfois on évoque “un chat qui souffle”.

Les chats ne crachent que très rarement en direction des humains. Deux raisons peuvent l’expliquer :

• Le chat a toujours eu cette attitude depuis tout petit. C’est un animal relativement anxieux. Il a besoin de sentir un espace à lui, qui lui appartient, car il semblerait qu’en l’état il ne se sente pas à l’aise du tout. Le félin doit être surveillé. La visite d’un comportementaliste félin est recommandée pour comprendre les sources du problème.

C’est un comportement soudain, il n’a jamais été comme ça auparavant. C’est donc le moment de se poser de nombreuses questions :

• Le chat a-t-il mal quelque part ? Comme on l’a vu plus haut, un chat qui feule peut être malade et n’arrive pas à communiquer sa douleur autrement. Dans ce cas, c’est le moment d’observer tous les faits et gestes de votre animal de compagnie et d’agir en conséquence. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire.
• Le chat peut-il être énervé pour une raison ou une autre ? Avez-vous changé de place son espace qui lui appartient ? Avez-vous changé sa litière ou son alimentation ? Avez-vous adopté un nouvel animal et il se sent délaissé ? Passez-vous suffisamment de temps avec lui ? Le chat peut être malheureux d’un changement.
• Pourquoi exprime-t-il sa colère directement à vous ? Il doit vous reprocher quelque chose de particulier. Il est important de comprendre pour agir en conséquence.

Dans tous les cas, il ne sert à rien de crier, de le toucher, de lui parler pour le rassurer, cela ne fera qu’aggraver la situation. Il a besoin d’être seul et tranquille.
Dans le moindre doute, il ne faut pas hésiter à consulter un vétérinaire qui pourra vous donner de précieux conseils pour adopter la meilleure des réponses.

Pourquoi mon chat feule ? Que veut-il dire ?

Tous les chats peuvent se mettre à feuler à un moment ou à un autre, même les plus doux et affectueux. Le feulement est un réflexe défensif destiné à impressionner l’adversaire lorsque l’animal se sent menacé. Néanmoins, cette attitude agressive peut également se manifester à d’autres occasions et il est important d’y apporter une réponse appropriée pour y remédier ou pour ne pas laisser la situation s’installer. Découvrez nos solutions dans ce dossier.

Le feulement du chat : de quoi s’agit-il ? Que signifie-t-il ?

La plupart du temps, un chat se met à feuler ou à cracher lorsqu’il se sent menacé et qu’il souhaite intimider son adversaire. Ainsi, c’est un réflexe défensif que l’animal manifeste par peur ou par anxiété, le plus souvent à l’encontre d’un autre chat ou d’un chien. Mais ce comportement peut également s’adresser à une personne et l’animal fait alors preuve d’agressivité pour manifester un mauvais souvenir ou une crainte parfois inexpliquée.

Un chat peut se mettre à feuler pour plusieurs raisons :

• Il a perdu ses repères : lorsqu’il est gardé par vos proches en votre absence ou si vous déménagez, en somme lorsqu’il se trouve au sein d’un territoire qui n’est pas le sien, il peut feuler par peur.
• Il veut marquer son territoire : il se peut que d’autres animaux déambulent sur son territoire, intérieur ou extérieur. Votre chat feule pour montrer qu’il est chez lui et cherche à impressionner son adversaire par ce biais.
• Il souffre : un chat qui souffre en raison d’une maladie ou d’une blessure peut se mettre à feuler.
• Il a peur : le feulement peut être un réflexe de surprise lorsque le chat prend peur ou qu’il se sent stressé.

Pour calmer votre animal, il est important de réinstaller un climat d’apaisement et de confiance. En conséquence, ne grondez pas votre chat, ne le forcez pas et laissez-le s’apaiser seul pour qu’il revienne de lui-même au contact de la source de sa crainte.

Le chat feule contre une personne

Si le feulement est adressé à une personne, incitez celle-ci à jouer avec votre animal ou donnez-lui à manger en sa présence. Votre chat constatera ainsi qu’il n’y a aucun danger et qu’il ne peut se sentir en sécurité au contact de cette personne.

Même si ce n’est pas toujours facile, la personne à l’origine de la peur du chat doit se montrer calme et patiente. En revanche, s’il s’agit d’un enfant, ne le laissez pas seul avec le chat et ne cherchez pas à forcer les choses. Il faudra du temps parfois à un animal pour reprendre confiance.

En revanche, si le feulement n’est pas dirigé vers une personne en particulier, il peut s’agir d’autre chose, notamment d’une origine physiologique.

Le chat feule par agacement

Si votre chat se met à feuler lorsque vous le caressez, il peut tout simplement manifester sa lassitude et son désir que le contact s’arrête là. Certains peuvent même mordre dans ce cas pour bien montrer qu’ils ont eu leur dose. Ce comportement n’est pas véritablement dirigé contre vous ; il faut savoir que le chat est très sensible et que son corps dispose de nombreux capteurs sensoriels. Lorsque le toucher est trop présent et insistant, la sensation agréable de la caresse se transforme alors en douleur et le chat cherche à sa manière à mettre un terme à la séance.

Dans ce cas, ne le forcez pas. Observez les signes. S’il s’agite ou se raidit, si sa queue balance et que ses oreilles s’aplatissent, laissez-le tranquille et il se calmera de lui-même.

Le chat feule par douleur

Si votre chat s’isole, se tient recroquevillé dans son coin et se met à feuler lorsque vous l’approchez, il peut chercher à manifester une douleur. En effet, si ce comportement n’est pas habituel, soyez vigilant, car il se peut que votre chat soit malade et souffrant ou qu’il ait été accidenté ou blessé.

Dans ce cas, il est conseillé de le calmer et de le rassurer, puis de le conduire rapidement chez le vétérinaire. N’hésitez pas à diffuser des phéromones apaisantes pour vous aider à le relaxer.

Ne grondez jamais votre animal lorsqu’il feule et ne forcez pas le contact, car dans tous les cas, vous ne feriez qu’aggraver le problème. Calmez-vous et soyez patient pour l’aider à s’apaiser.

Le chat feule par stress et par trouble émotionnel

Parfois, le chat peut se mettre à feuler par trouble émotionnel. Ce type de comportement peut signaler un stress et une angoisse importants, mais aussi une forme de dépression. Dans ce cas, il est important d’y remédier rapidement pour que l’état psychologique de l’animal ne s’aggrave pas.

Quand faut-il s’inquiéter ?

Le feulement est parfois un moyen – certes désagréable – qu’adoptent certains chats pour manifester leur crainte, leur volonté de tranquillité ou leur agacement. Ce comportement peut être évité en faisant preuve de patience, en le rassurant au sujet de la source de ses craintes et/ou en consultant un comportementaliste pour félins.

Néanmoins, il se peut parfois que le feulement soit l’expression d’un trouble plus profond qui doit vous inquiéter. Si tel est le cas, repérez les signes suivants :

Si vous détectez l’un de ces symptômes, rendez-vous chez votre vétérinaire. Il peut s’agir d’une intoxication, d’une maladie, d’un traumatisme ou d’une blessure. Il est alors important que votre animal soit pris en charge rapidement. Soyez vigilant si vous le manipulez, car la douleur peut lui être extrêmement pénible, voire aggravée s’il se débat.

Dans la liste des troubles du comportement justifiant une consultation vétérinaire, les conduites agressives du chat vis-à-vis de membres de la famille viennent juste après la malpropreté. Un chat peut être agressif pour plusieurs raisons : par peur, par jeu, parce qu’il a mal, etc. L’attitude à adopter varie en fonction des situations.

Méfiez-vous toujours d’un chat dont lespupilles sont très dilatées, dont lesoreilles sont plaquées sur la tête et qui agite la queue. En posture défensive, le chat est couché sur le côté, feule, gronde et attaque si on l’approche. Ce sont des signes avant-coureurs d’une agression potentielle ! (La situation offensive s’observe surtout entre chats : le chat hérisse son poil, arque son dos, marche en crabe et gronde en avançant jusqu’à ce que son adversaire recule.)

Evitez de déranger votre chat

Ne pas déranger un chat qui se repose est une règle de base. En s’approchant pour le caresser alors qu’il dort dans son panier ou sur son coussin préféré, vous risquez de le surprendre et de provoquer une réaction défensive.

Sachez arrêter les caresses à temps

Il arrive qu’un chat se retourne pour mordre la main qui le caressait. C’est le cas des chatons qui n’ont pas appris de leur mère à contrôler leur envie de mordre et/ou de griffer.

Apprenez à repérer les signes montrant qu’il vaut mieux arrêter, comme un léger battement de queue par exemple. Il est aussi possible que votre chat ait mal quelque part et que les caresses soient douloureuses à certains endroits du corps. Dans le doute, faites-le examiner par votre vétérinaire.

Déviez l’attention du chat agressif

Le chaton doit prendre conscience le plus tôt possible des limites à ne pas dépasser. Très tôt, lorsqu’il vit encore avec ses frères et sœurs, le chaton reçoit morsures et griffures, durant les bagarres qui lui permettent d’apprendre à mesurer l’intensité de ces deux gestes. A la maison, c’est à vous à lui faire comprendre que les coups de griffes ou les mordillements sont interdits lors des séances de jeux

Lorsqu’il est adulte, il arrive qu’un chat  » joue  » à attaquer son propriétaire, comme s’il s’agissait d’une proie ! La plupart du temps, il se tient à l’affût, tapi au sol, attendant qu’une jambe passe à sa portée. Il attaque alors en mordant et en serrant entre ses pattes avant.

Dans ce cas, un  » déconditionnement  » s’impose et le mieux est de vous faire conseiller par un vétérinaire comportementaliste. Rediriger le comportement agressif du chat en lui lançant une balle, ou utiliser un pistolet à eau ou air comprimé pour dévier l’attention du chat font partie des mesures couramment préconisées. Si votre chat présente d’autres troubles du comportement, un traitement médical peut aussi s’avérer nécessaire pour limiter le développement de l’agressivité.

Un chat qui miaule, mais que dit votre chat ?

Avec Diva, c’est des heures de discussion à n’en plus finir dès que je rentre à la maison le soir. On dirait qu’elle me raconte sa journée. « , plaisante Denise et elle n’a pas tout à fait tort. A notre contact, les chats ont développé leur sens de la communication et ils ont bien les moyens de nous parler !
Mon chat est bavard !
Vous avez un siamois, un sphinx, ou un chat oriental… pas de doute, vous avez de quoi discuter ! Certains chats sont plus loquaces que d’autres, mais c’est autant une question de race que de caractère. Les persans sont réputés discrets pourtant Diva est une grande bavarde. Si vous lui parlez dès son plus jeune âge, c’est sûr la conversation est engagée… à vie !
Votre chat perçoit avec précision les inflexions de votre voix. Il est capable de distinguer toutes vos émotions : joie, colère, tristesse, affection. Il se révèle ainsi être un auditeur de qualité qui répond au plus juste à vos humeurs. Vous êtes énervée ou fatiguée, impossible de le lui cacher, il ressent tout !
Mon chat est un soprano
La gamme des vocalises de votre chat est vaste, du murmure au cri en passant par le feulement, il ne manque pas de voix. D’ailleurs, avec le temps, vous avez appris à reconnaître les différents sons qu’il est capable d’émettre et leur signification : joie, peur, colère, douleur, etc. Votre chat a aussi ses propres intonations et son propre timbre… grave, aigu, mélodieux… vous reconnaitriez votre chat entre mille !
Mais que dit-il ?
Le miaulement de votre chat se fait doux pour vous dire bonjour, insistant lorsqu’il a faim ou veut sortir, saccadé lorsqu’il est impatient, aigu lorsqu’il est content. Si votre chat émet un son aigu et long, il exprime par contre une souffrance intense. On dirait presque qu’il crie. Les miaulements longs expriment souvent des émotions négatives. Si votre chat a peur ou s’il est en colère, il produira en effet un son long et grave.
Votre chat produit de nombreux autres sons que le miaulement : sifflement, feulement et caquètement… En général, ces modes d’expression traduisent des postures de défense ou d’attaque. Il crache ou siffle de colère. Il gronde ou grogne pour impressionner son adversaire. En d’autres termes, il tente de démontrer sa vaillance et de tenir ses ennemis à bonne distance.
Sa posture physique vous renseigne plus certainement sur ses intentions. Le poil hérissé, les oreilles plaquées en arrière et le dos arqué sont par exemple des signes clairs de peur. Le feulement est une arme de dissuasion. Votre chat indique qu’il est prêt à en découdre si cela s’avérait nécessaire… mieux vaut ne pas s’approcher de lui !
Il fait quand même de drôles de bruits
 » Quand un moineau se pose sur la balustrade du balcon, Vanille se met à caqueter comme une poule. « , s’étonne Nathalie. C’est une drôle de façon de chasser… Et pourtant ! Vanille est en fait en train de prévenir sa proie qu’une morsure terrible l’attend. Elle claque d’ailleurs des dents pour lui montrer la puissance de sa mâchoire. Toute une tactique d’intimidation.
En période de rut aussi, le chat joue des cordes vocales. Ces sons déformés et gutturaux ont pour objectif d’impressionner les mâles ennemis ou d’attirer les femelles et vice versa. Mais les chats aussi ont leurs petits secrets… pour communiquer entre eux ils utilisent des ultrasons inaudibles pour nous.
Prise de parole
Dès les premiers jours après sa naissance, le chat apprend à ronronner. Il s’agit d’un murmure échangé entre la mère et ses petits pour les rassurer. Le miaulement, un peu strident au début, apparaît très rapidement dans les jours qui suivent. Les sonorités de menace (grognement, sifflement, crachement) se manifestent vers la fin du premier mois.
En bref
·Votre chat est bavard et attentif à vos humeurs
·Il miaule, caquète, feule, gronde, siffle, etc.
·Sons et postures physiques forment un vrai langage

feuler

Français

Étymologie

(1843) D’origine obscure et probablement d’une onomatopée comme la plupart des cris d’animaux. Littré a félir et le donne comme issu du latin felis ( » chat « ).

Verbe

feuler \fø.le\ intransitif (parfois transitif) 1er groupe (voir la conjugaison)

1. En parlant des félins, chats, tigres, etc., pousser un cri.
   • Un couguar qui s’obstine feulant tout bas. — (Maurice Genevoix, Route de l’aventure, 1958)
   • Il est interrompu par la venue de Claudette, plus sémillante que toujours, la tétance brandie sous un teeshirt représentant un tigre mordoré en train de feuler comme un con. — (Frédéric Dard, San-Antonio : La pute enchantée, éd. Fleuve noir, 1982, chap. 6)
   • Le clou était la baignoire à remous plantée au milieu de la salle de bains où Cheryl s’imaginait tremper une matinée entière en écoutant Marilyn feuler son  » Mon cœur est à papa « . — (Emma Christa, Les Ravies au lit, chapitre 14, 2002)

Dérivés

• feulement

Vocabulaire apparenté par le sens

• feuler figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : chat.

Traductions

Prononciation

• France (Lyon) : écouter  » feuler  »

Anagrammes

• fêlure
• férule
• fueler

Caractère, caractère, vous avez dit caractère ?

Plus urbain que rural, le chat possède, à la différence de son comparse canin, un double statut : il est à la fois proie et prédateur. Ce qui enrichit très largement le spectre de son caractère, le rendant plus fort mais aussi plus vulnérable, donc souvent plus complexe !

Il présente donc une palette impressionante de comportements, en fonction de son profil, du milieu dans lequel il évolue et de son entourage, tant animal qu’humain. Essayer de l’enfermer dans des définitions trop générales est donc voué à l’échec.

Un animal qui sait se faire entendre

Plus de 25 vocalises différentes sont recensées chez le chat. Miaulement, feulement etc. sont autant de sons que le chat utilise pour s’exprimer.
S’il est souvent dit que celui-ci ne miaule que pendant sa jeunesse, sa capacité à établir un contact approprié avec son interlocuteur fait de lui parfois un véritable bavard, notamment face à l’humain qui l’est tout autant.
Ses vocalises illustrent la plupart du temps une émotion (roucoulements apaisants d’une mère, feulements de peur ou de colère, miaulements de conversation…)

On associe souvent le ronronnement à un bien-être. Il traduit cependant avant tout une émotion -bonne ou mauvaise- que le chat régule.

Posture et gestuelle

Dans ses moments d’apaisement, on observe souvent le chat en train de pétrir l’espace sur lequel il se trouve. Réminiscence de sa jeunesse, alors qu’il pétrissait la mamelle de sa mère pour téter, ce mouvement traduit assurément un bien-être de l’animal pouvant le pousser jusqu’à la morsure, non pas violente, mais de jouissance.

Le jeu est pour lui un apprentissage vers la maturité et contribue à sa constante évolution. Il développe ainsi l’attachement à son entourage et, par là même, affirme le profil qui le caractérisera.

Hypnotique, diabolique, sorcier, démoniaque ou divin … simplement félin !

Ses prédispositions à la vie nocturne, son instinct de prédateur et sa nature solitaire l’amènent souvent à des
comportements incompris de l’humain qui le qualifie parfois injustement.

Ses séquences de prédation, jouées ou réelles, peuvent être la cause d’ incompréhensions de la part de son maitre. Si cela débouche sur des sanctions physiques, la relation peut très vite se dégrader

Réputé inéducable, il pâtit de jugements infondés sur le sujet. S’il n’est pas intéressé par la notion de hiérarchie qui fait souvent référence chez l’homme, la curiosité fait de lui un excellent élève lorsqu’une  » éducation positive  » est mise en place.

Asocial mais bon ami

Si le chien est un animal pour qui la relation sociale est primordiale, il n’en est pas de même pour le chat.
Cette relation ne lui est, en effet, pas nécessaire même s’il peut être très sociable et s’il est souvent un compagnon très attentionné.
Plaisir du contact et intérêt à partager avec son entourage font de lui le champion de l’amitié. Et pour lui peu importe l’espèce : notons qu’il est parfois plus facile pour lui de développer une relation avec d’autres espèces qu’avec la sienne.

Être en contact sans être au contact

 » Développer  » ou initier un contact ne signifie pas nécessairement  » être  » au contact, pour le chat.
En effet, il est capable de solliciter l’attention de son maitre en venant à son contact, mais il faut savoir qu’il ne souhaite pas toujours pour autant recevoir de caresses ni même être touché. C’est ici que l’incompréhension est souvent majeure entre l’homme et le chat.

L’apprentissage et la capacité à être au contact se développe avant la naissance du chaton.

C’est environ 20 à 25 jours avant la mise-bas que cela se développe chez le félin. Il est alors conseillé aux maitres de prodiguer des caresses à la femelle-mère qui développeront cette disposition chez leurs futurs compagnons.

Un regard qui en dit long

La pupille de l’œil du chat est un formidable indicateur : Son diamètre témoigne de
son état émotionnel.
Si celle-ci est très serrée, l’animal est apaisé, serein, parfois concentré, par exemple
en état de prédation.
Si celle-ci est dilatée, elle témoigne alors d’un état émotionnel fort.

Les mouvements de queue sont également un signe remarquable de cet état émotionnel.

Entre lui et vous : Observer pour mieux comprendre et apprendre à vivre ensemble

Marquage urinaire, hyperesthésie ou agressivité sont des comportements à surveiller chez l’animal. En effet, on néglige souvent les pathologies que dissimulent ces comportements, qui entrainent malheureusement de réelles souffrances chez l’animal.
Les soigner permet à l’animal et à l’homme de vivre en harmonie/sympathie, au regard de leurs multiples différences.

Le Dr Béata est Vice-Président de l’AFVAC et Président d’honneur de Zoopsy. Il a rédigé de nombreux ouvrages parmi lesquels, certains listés ici vous apporterons davantage d’informations sur les comportements du chat :

 » Comportement du chien et du chat – 20 cas cliniques  » – Dr Claude Béata – Éditions Med’Com – 2007
 » Pathologie Comportementale du chat  » – GECAF (Groupe d’Étude en Comportement des Animaux Familiers de l’AFVAC) et Zoopsy (Association vétérinaire de Zoopsychiatrie) – Éditions AFVAC – 2016
 » Au risque d’aimer  » – Dr Claude Béata – Éditions Odile Jacob poche – 2015