Table des matières
- Chien et Chiot Cane Corso : Prix, Caractère, Education et Santé
- L’histoire du Cane Corso
- Sa fiche d’identité
- La santé et l’alimentation du Cane Corso
- Son mode de vie
- Le standard
- Le prix et coût d’un Cane Corso
- Important !
- Chien Cane Corso prix
- Le coût annuel d’un Cane Corso
- Découvrez la race de chien Cane Corso
- Les origines du Cane Corso
- Le caractère et comportement du chien Cane Corso
- L’alimentation du Cane Corso
- La santé du Cane Corso
- Espérance de vie du Cane Corso
- Hygiène pour le Cane Corso
- L’éducation de la race Cane Corso
- Remarques et conseils pour le Cane Corso
- Les couleurs du Cane Corso
- Taille et le poids du Cane Corso
- Les défauts du Cane Corso
- Le coût du Cane Corso
- Le chiot Cane Corso
- Les chiens soldats
- Les chiens sentinelles
- Les chiens pisteurs
- Les chiens de liaison
- Les chiens porteurs et d’attelage
- Les chiens patrouilleurs
- Les chiens sanitaires
- Les missions périlleuses
- Chien soldat : l’usage des chiens de guerre
- Histoire de la canne corse
- Caractéristiques de la canne corse
- Entretien
- santé
- prix
- Curiosités
Chien et Chiot Cane Corso : Prix, Caractère, Education et Santé
La race de chien du jour : massif et puissant, le » Cane corso « , ou Chien de cour italien, impressionne aussi bien par sa carrure que par son caractère empli de douceur. Mais qui est-il réellement ? On fait le point !
L’histoire du Cane Corso
De la Rome antique à nos jours
Le cane corso tire son origine de la Rome antique. Son ancêtre direct, » Canis Pugnax « , faisait le bonheur des familles aisées de la république romaine, qui s’offraient la compagnie du chien pour garder la maison en toute sécurité.
En effet, le molosse d’antan faisait office de chien de garde, de protecteur mais ce n’est pas tout. Ses services ont également trouvé leur utilité au sein des légions romaines de l’Empire, en tant que véritable » chien soldat « .
Un chien à la ferme réputation de protecteur
Au fil du temps, si la condition du chien a évolué, sa réputation, elle, est restée intacte. Le Cane Corso traîne depuis des siècles cette image de protecteur derrière lui. Aujourd’hui, sa carrure massive et très puissante lui permet encore de faire office de gardien pour les foyers en mal de sécurité.
Sa fiche d’identité
Un chien aux mensurations hors-norme
Le Cane corso, répondant également au nom de » Chien de cour italien « , appartient à la section 2.1 – dans laquelle sont également classé des chiens comme le Bulldog, le Shar Pei ou encore le Dogue argentin – du groupe 2 réunissant des chiens comme le Pinscher, le bouvier suisse, le Schnauzer ou encore les animaux du type molossoïdes.
Il s’agit alors d’un chien à l’allure imposante et plutôt impressionnante de par sa puissance incontestée. Pour un poids allant de 45 à 50 kg pour les mâles, contre tout de même 40 à 45 kg pour les femelles, le Cane corso se veut solide et vigoureux. Tous muscles dehors, il aime à se balader à l’allure du trot, qui lui donne une élégance certaine.
Le caractère contrasté du Cane Corso
Le Cane corso est réputé pour être assez calme et plutôt méfiant. Protecteur, vif et dominant, le Cane corso se veut également affectueux avec ceux qui l’entourent. Très fidèle à ses maîtres, l’animal n’hésite pas une seule seconde quand il est question de défendre sa famille.
La santé et l’alimentation du Cane Corso
Son Alimentation
Comme pour toutes les races, les portions de nourriture s’octroient en fonction de l’âge, du poids, de la taille de l’animal mais également de son niveau d’activité physique, sans oublier son état de santé.
Pour ce qui concerne le Cane corso, lorsqu’il n’est encore qu’un chiot, il est important de privilégier des aliments très énergétiques, spécialement conçus pour les chiens de race géante.
En effet, le Cane corso fait partie de ces chiens de grande taille dont la croissance est plutôt longue – le chiot va continuer de constituer son squelette ainsi que sa musculature jusqu’à ses 24 mois – et très importante, puisque l’animal va multiplier son poids de naissance par 80, voire même 100.
Ainsi, des croquettes spéciales croissance sont idéales pour ces chiots dont la croissance est déterminante pour leur santé future. Les chiots Cane corso mangeront donc trois à quatre fois par jour. Pour un chien adulte sain et sans problèmes spécifiques, il faut compter environ 500 g de croquettes chaque jour.
Le chien aime à manger seul, dans un coin calme qui lui est réservé au moment des repas. Ces derniers doivent être donnés aux mêmes heures, chaque jour. L’eau doit être trouvée en abondance, pour que le chien n’en manque jamais. Toutefois, il est important de surveiller qu’il n’en consomme pas de manière excessive. Si tel était le cas, allez consulter un vétérinaire.
La santé du Chien de cour italien
La longévité de l’animal va généralement de 10 à 12 ans. De plus, à l’instar d’un grand nombre de chiens massifs et volumineux, le Cane corso peut être atteint d’une dysplasie de la hanche à un certain moment de sa vie. Ménagez-le avant et après les repas pour prévenir les problèmes de dilatation et de torsion de l’estomac.
Du côté de son poil, comme il est très court, il ne nécessite que très peu d’entretien. Il est simplement nécessaire de le brosser de temps en temps et surtout en période de mue.
Son mode de vie
L’éducation du Cane corso
Comme pour tous les chiens » volumineux » et dominants de ce type, il est important pour le ou les maîtres d’imposer leur loi et de clarifier le rôle de chacun au sein de la hiérarchie familiale.
Si le Chien de cour italien accepte les enfants, il est toutefois important de rappeler qu’il peut présenter un caractère peureux et plutôt sensible, ce qui en fait un chien parfois réservé.
Ainsi, il faut habituer le chien le plus tôt possible aux enfants et apprendre à ces derniers à ne pas l’embêter et à lui laisser son espace. Pour plus de précautions, ne laissez jamais le chien seul en présence d’enfants sans surveillance.
Son quotidien
Réputé comme étant un chien » facile à vivre « , le Cane corso s’adapte facilement. Ainsi, si la maison avec jardin est évidemment préférée à la vie sans extérieurs privés, il est tout à fait possible d’habituer son chien à la vie citadine.
Le Chien de cour italien a un grand besoin de courir et se défouler. Ainsi, il est important de le promener régulièrement, dans de grands espaces où il sera possible pour lui de batifoler. Les premières années du chien sont d’ailleurs importantes en ce sens : il a besoin de se dépenser et de canaliser toutes l’énergie dont il est submergé.
Pour ce qui concerne la cohabitation avec d’autres petits compagnons de type bestial, sachez qu’elle est tout à fait possible. Pour autant, à l’instar des enfants, il faut savoir habituer son Cane corso à la présence d’autres animaux, le plus tôt possible pour qu’il puisse s’y acclimater.
Le standard
Le standard d’une race réunit toutes les caractéristiques, aussi bien morphologiques que comportementales, observées chez le spécimen type appartenant à la race en question.
Avec cette fiche descriptive, du physique au mental de l’animal, permet alors de déterminer les critères de base définissant précisément les contours de la race dont on parle. Ainsi, lors des concours d’exposition canine, le jury base ses notes et appréciations en fonction du standard de la race de l’animal.
- L’aspect général : le Cane corso » standard » doit être de taille moyenne ou grande. L’animal se doit d’être rustique et robuste avec des muscles fins et puissants, tout en conservant une élégance naturelle.
- Les proportions : La longueur du chien doit être légèrement supérieure à sa hauteur, d’environ 11 %, ce qui lui donne un aspect rectangulaire. De son côté, la longueur de la tête doit être à 36 % de la hauteur au garrot.
- Le comportement et le caractère : les valeurs de protecteur et de gardien que l’on prête au Cane corso depuis la nuit des temps doivent lui assurer une agilité et une réactivité accrues.
La tête du Cane corso standard
La tête de l’animal se doit d’être à l’image de la tête de tous les chiens de type molossoïdes : on doit y retrouver une convergence des axes longitudinaux supérieurs du crâne ainsi que du chanfrein, c’est-à-dire la partie antérieure, juste au-dessus de son nez. La fédération cynologique internationale précise bien qu’il ne doit pourtant pas y avoir de rides.
Au niveau de la région crânienne, on note une largeur évidente aux arcades zygomatiques. La largeur du crâne doit être équivalente à sa longueur. Massif et bombé vers l’avant, l’aplatissement de la région iranienne s’observe du front jusqu’à l’occiput, c’est-à-dire la partie postérieure et inférieure de la tête.
De plus, un sillon prononcé au milieu du front doit être retrouvé chez le Cane corso, allant du stop – la terminaison du museau, rejoignant le front – jusqu’au centre du crâne. Le stop, quant à lui, doit être bien prononcé.
La région faciale
- Tout d’abord, la truffe doit être située au même niveau que le chanfrein et doit être d’une couleur bien noire, sauf pour les spécimens dont la face vire aux tons grisâtres et où la couleur équivalente de la truffe est acceptée. Noire mais également volumineuse : cette truffe se doit d’être dotée narines considérables et grandes ouvertes.
- Le museau, aussi large qu’il est long, est considéré comme puissant, légèrement plus court en comparaison au crâne – à hauteur de la moitié de la longueur de la tête – et surtout, il doit être d’une forme carrée. Alors que sa zone antérieure est plate, les côtés sont parallèles les uns par rapport aux autres. Toutes ces caractéristiques donnent au chanfrein un aspect rectiligne et une impression de profondeur lorsqu’il est observé de profil.
- Les lèvres supérieures doivent former un » U » inversé lorsqu’on les regarde de face. Vues de côté, elles sont légèrement pendantes, ce qui leur permet de recouvrir la mandibule, la partie inférieure de la mâchoire.
- Les mâchoires sont massives et puissantes, à l’image du Cane corso dans son ensemble. Larges et plutôt épaisses, les branches mandibulaires sont légèrement incurvées. Le prognathisme de la mâchoire inférieure se veut léger et n’excède pas les 5 mm. S’il n’est pas principalement attendu ni recherché, l’articulé régulier est toutefois toléré.
- Au niveau des joues, si la région massétérique – qui inclue le grand zygomatique qui s’étend de l’oreille jusqu’à la commissure des lèvres – doit être clairement apparente, elle ne soit pas être saillante pour autant.
- Les yeux doivent être de taille moyenne et de formes quasiment ovales. Normalement écartés bien installés au niveau du front, les yeux sont munis de paupières qui s’adaptent correctement à la forme du globe oculaire. En adéquation avec la couleur de la robe du chien, l’iris est assez foncé. Chez le Cane corso, on parle d’un regard qui se veut intelligent mais également attentif.
- Les oreilles sont triangulaires, de taille moyenne et relativement tombantes. Non coupées, ces oreilles témoignent d’une certaine largeur dans leur zone de point d’attache qui se trouve légèrement plus haut que les arcades zygomatiques.
Pour ce qui est du cou, il se veut simplement puissant mais également musclé. Pour finir, il doit être d’une longueur équivalente à celle de la tête.
Le corps du Cane corso standard
- Le tronc de l’animal standard est d’une longueur légèrement supérieure que la hauteur au garrot.
- Le garrot doit être bien apparent, sorti et plus haut que la croupe.
- Le dos du Cane corso est droit, musclé et témoigne d’une puissance certaine, à l’instar des autres membres de son organisme.
- Le rein apparaît solide et plutôt court.
- La croupe est longue mais également large, bien que sensiblement oblique.
- La poitrine est apparente, développée et descend jusqu’au coude.
- La queue est naturelle, en hauteur et d’une envergure considérable et épaisse au niveau de la racine. Pour autant, si la queue se redresse vers les hauteurs lorsque l’animal est en action, elle ne doit toutefois pas être enroulée, ni apparaître complètement relevée.
Les membres du Chien de cour italien
Les membres antérieurs
- Les épaules sont longues, encore une fois très musclées et obliques.
- Les bras sont puissants, comme le restant.
- Les avant-bras sont également forts et droits.
- L’articulation du carpe (l’équivalent de notre poignet) est souple.
- Le métacarpe apparaît souple également et sensiblement oblique.
- Les pieds antérieurs adoptent la forme des pieds de chat.
Les membres postérieurs
- La cuisse se doit d’être longue et plutôt large et dont le profil postérieur apparaît bombé.
- La jambe est puissante, sans donner l’impression d’être charnue pour autant.
- Le grasset, soit le genou du chien, est solide et quelque peu angulé.
- Le jarret est également sensiblement angulé.
- Le métatarse, soit l’ensemble des os constituant la patte arrière de l’animal, est épais et sec.
- Les pieds postérieurs, quant à eux, sont sensiblement moins compacts, en comparaison aux pieds antérieurs.
L’allure du Cane corso standard
Les foulées de l’animal apparaissent comme longues et le trot, l’allure favorite pour ce type de chien, se veut plutôt allongé.
La peau et la robe
Le Cane corso dispose d’une peau assez épaisse qui adhère correctement à son corps puissant.
La qualité du poil
Pour ce qui est de la robe, la qualité du poil s’inscrit comme l’un des éléments essentiels. Le poil se veut abondamment fourni, court et d’un éclat brillant. Le sous-poil doit être terne et plutôt fin.
La couleur du poil
La robe du Cane corso apparaît généralement plutôt foncée et reste dans une palette de ton assez peu étendue. Noir, gris-ardoise, gris-plomb, gris clair, rouge-cerf, fauve clair, fauve foncé ou encore bringé (c’est-à-dire une robe dotée de rayures discontinues aux couleurs différentes), le coloris du pelage peut facilement varier.
Cependant, pour les spécimens aux couleurs fauves ou bringées, le manque aux nuances noires ou grises du museau est toléré mais ne doit pas excéder la ligne des yeux. La présence de taches blanches est acceptée lorsqu’elles sont placées sur la poitrine, le chanfrein ou bien le bout des doigts.
La taille et le poids
La hauteur au garrot est comprise entre 64 et 68 cm pour les mâles, et entre 60 à 64 cm pour les femelles. Seuls 2 cm de plus ou de moins seront tolérés.
Pour le poids, les mesures doivent se trouver entre les 45 et 50 kg pour les mâles, et entre 40 et 45 kg pour les femelles, tout en sachant que le poids dépend de la taille de l’animal.
Les défauts
Si votre chien ne rentre pas dans le cadre des caractéristiques précédemment évoquées, tout écart observé sera considéré comme étant un défaut. Cependant, les pénalités données en concours dépendent du défaut lui-même et de sa » gravité « .
Les défauts graves
Dans la liste des défauts graves, se trouvent notamment :
- Un articulé en ciseau ou si le prognathisme est inférieur de plus de 5 mm
- Une dépigmentation partielle de la truffe du chien
- Les axes du chanfrein ainsi que du crâne sont parallèles ou bien très convergents
- Une queue observée à la verticale ou bien enroulée
- Lors du trot, le chien va à l’amble : c’est-à-dire qu’il lève deux pattes qui sont du même côté, en même temps
- Le chien est trop grand, ou trop petit
- Le chien dispose d’un ergot
Les défauts qui peuvent conduire à l’exclusion
Si certains défauts semblent » tolérés « , il en existe toutefois une liste qui comporte ceux qui peuvent conduire à l’exclusion de l’animal du concours en question.
En effet, s’il est observé que certaines caractéristiques peuvent comporter un risque pour la santé de l’animal, son bien-être ou bien qu’elles peuvent l’empêcher de mener à bien ses actions, alors elles peuvent conduire à l’exclusion. Ces défauts sont les suivants :
- Si le chien présente un caractère peureux ou agressif
- Si des anomalies d’ordre physique ou comportemental sont observées, l’animal est disqualifié
- Présence d’une divergence des axes crânio-faciaux
- Si la dépigmentation de la truffe est totale
- Si le chanfrein est concave ou bien convexe
- Si le prognathisme est supérieur
- Si une dépigmentation totale ou même partielle des paupières est observée
- Si le chien présente une anourie, c’est-à-dire une absence de queue, ou bien une brachyourie, soit une queue anormalement courte
- Si le poil est semi-long, s’il est ras ou bien s’il comporte des franges
- Si la couleur de l’animal n’est pas de celles prévues par le standard ou bien si le pelage présente de larges tâches blanches
Il est également important de préciser que les testicules des mâles doivent impérativement être d’un » aspect normal « , c’est-à-dire qu’elles soient descendus dans le scrotum. De plus, la reproduction n’est autorisée qu’avec des chiens sains dont la morphologie correspond au standard type et qui sont habilités à accomplir les missions pour lesquelles ils ont été choisis.
Le prix et coût d’un Cane Corso
Le coût de ce chien massif et élégant se situe en général entre les 800 et les 1 500 euros. Le budget mensuel qu’entraîne la présence de l’animal se trouve entre 60 et 110 euros par mois en moyenne.
Important !
Aimer et protéger son chien passe aussi par la prévention !
C’est pourquoi je vous recommande vivement de souscrire à une assurance santé pour votre animal.
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Chien Cane Corso prix
Le Cane Corso (ou chien de Cour Italien) est une race de chiens qui est originaire de l’Italie, et qui est classée comme une des races de chiens les plus dangereuses, agressives et fidèles du monde. Protéger leur maitre est l’instinct de la race Cane Corso, donc ils sont pour la plupart élevés comme chiens de garde. Actuellement le Cane Corso prix est de 1000 € environ pour un chiot en moyenne. Les chiots Cane Corso de bonne qualité, avec une bonne généalogie ou qui ont élevés comme chiens professionnels sont vendus beaucoup plus cher. Dans l’article ci-dessous, nous vous donnerons des informations détaillées sur les différents niveaux de prix et les coûts à l’année d’élever un chiot Cane Corso.
Actuellement les Canes Corso élevés comme animaux domestiques sont typiquement vendus de 800 à 2400 € environ. Les variations dans les prix des chiots Cane Corso dépend de beaucoup de facteurs tels que la réputation de l’éleveur, la taille de chiot, la généalogie etc. Les chiots Cane Corso vendus à des prix beaucoup plus élevés sont souvent des chiots élevés en vue de la reproduction ou qui ont été sélectionnés pour participer dans des Championnats.
Le prix des chiots Cane Corso avec inscription limitée
Les chiots Cane Corso avec une inscription limitée coutent souvent entre 800 et 1200 € environ. Ce niveau de prix est très raisonnable pour un chiot Cane Corso pour un animal domestique. En outre, ils sont souvent stérilisés avant de les ramener à la maison. Ceci ne permet non seulement de contrôler la reproduction, mais les rend aussi beaucoup plus gentils et sûrs quand ils sont élevés dans une famille.
Les chiots Cane Corso avec une inscription limitée sont disponibles sur maintes sites web d’animaux. Vous pourriez trouver un chiot pour un bon prix sur quelques sites web ci-dessous :
Le prix de Cane Corsos avec inscription complète
Si vous voulez absolument un chiot Cane Corso “naturel”, vous pouvez trouver des chiots Cane Corso avec inscription complète au LOF. Ces chiots sont vendus beaucoup plus cher, à partir de 1200 et 2000 € environ. Mais ils sont adaptés non seulement pour être élevés comme animaux de compagnie de la famille, mais ils sont aussi autorisés pour la reproduction.
Vous pouvez trouver des chiots Cane Corso inscrits au LOF ici :
Le Cane Corso Premium est le chien de pure race au le sang » noble « . Ils sont souvent achetés et élevés par des éleveurs de chiens professionnels, et ils sont principalement élevés en vue de la reproduction. Quelques chiots exceptionnels pourrait être choisis pour participer dans les concours de chien. Le prix d’un chiot Cane Corso Premium est souvent entre 2000 et 5000 € environ. Le prix varie en fonction de beaucoup de facteurs différents, donc il est certain qu’il est difficile d’évaluer avec justesse la valeur d’un chiot Cane Corso premium.
- Gardiens des Murailles – Cane Corso
- du Sang d’Orthos – Elevage et éducation de Cane Corso
- Cane Corso des Mas Star – Elevage de Cane Corso en PACA et éducation canine
Le coût annuel d’un Cane Corso
Coût de la première année
Vous dépenserez beaucoup la première année d’élever un chiot Cane Corso. Vous aurez beaucoup de dépenses tels que l’alimentation, les vaccins, le déparasitage, le dressage, la laisse, le lit, les gamelles, les os et les jouets etc. Pour l’ensemble vous allez payer entre 600 et 900 €.
Il y a des dépenses régulières tels que les examens physiques réguliers, les coûts de les faire garder ou les transporter (si vous voyagez fréquemment), les produits de toilettage, les nouveaux jouets etc. La plus grande dépense sera la nourriture. Vu que les Cane Corsos ont une grande intensité de mouvement et de développement des muscles, ils mangent beaucoup. Le coût total par an est typiquement autour de 1000 €.
Donc, les dépenses de la première année d’élever un chiot Cane Corso sont souvent entre 1500 et 2000 € environ.
Coûts de la deuxième année et au-delà
A partir de la deuxième année, vous n’aurez qu’à payer les dépenses régulières mentionnées ci-dessus. Cela veut dire des dépenses totales d’environ 800 à 1200 € par an, ou peut-être moins si vous faites des économies sur certaines choses. Pourtant si votre chiot a des problèmes de cœur ou est souvent malade, le coût pourrait être significativement plus élevé.
Donc, il est essentiel de choisir un chiot Cane Corso en bonne santé chez un éleveur professionnel. De tells chiots couteront environ 100 à 300 € plus, mais l’avantage est que vous pouvez économiser des milliers d’€ pour ses frais vétérinaires.
Le Cane Corso est également connu sous les noms de Branchiero Siciliano, Chien de cour Italien et Italian Corso Dog.
C’est un chien volumineux, solide et vigoureux, tout en restant élégant et aux muscles puissants. Son corps est un peu plus long que haut, solidement construit, sans être trapu. Il a une tête puissante de type molossoïde. Sa truffe est noire et volumineuse avec de grandes narines ouvertes. Son museau est carré, fort, plat, mais plus court que son crâne.
Ses yeux au regard vif et attentif, sont moyens et le plus foncé possible selon la teinte de sa robe. Ses oreilles sont de grandeur moyenne, de forme triangulaire et insérées haut. Et sa queue est attachée plutôt haut, très grosse à sa racine. Elle est parfois amputée à la quatrième vertèbre, si la pratique est autorisée.
Découvrez la race de chien Cane Corso
Les origines du Cane Corso
Le Cane Corso est un chien originaire d’Italie et n’a rien à voir avec la Corse ! Cane Corso Italiano provient du latin et signifie en français chien protecteur ou chien de cour italienne. C’est une race de chiens de type molosse, utilisée comme chien de garde, de défense, de police et de pistage.
Le Cane Corso servait à l’origine, à garder le gros bétail de la ferme dans les cours italiennes, surveiller leurs biens, leur famille et les accompagner à la chasse. Les producteurs de taureaux l’utilisaient même comme bouclier vivant, pour arrêter les énormes bovidés en cas de charge et a aussi officié en tant qu’auxiliaire de guerre! Ce grand canidé descend tout droit des grands molosses romains et du Canis Pugnax de l’époque romaine, dont il est une version allégée.
Plus répandu autrefois dans toute la péninsule, comme l’attestent un grand nombre de gravures et de récits historiques, il est encore aujourd’hui présent, mais plutôt dans le Sud de l’Italie bien qu’il ait été proche de la disparition au XXème siècle. La race sera sauvée par quelques passionnés dans les années 1970 et reconnue 1979.
Le caractère et comportement du chien Cane Corso
C’est un excellent gardien qui surveille son territoire de façon discrète et vigilante, qui ne devient un redoutable défenseur qu’en cas de nécessité absolue. C’est également un adorable compagnon de vie pour les familles avec ou sans enfant. Il est intelligent, calme, doux, attentionné, fidèle et loyal. C’est un chien équilibré mais il peut parfois se montrer agressif avec d’autres congénères du même sexe. De caractère un peu têtu, il doit être confié à des mains expérimentées.
L’alimentation du Cane Corso
Une alimentation industrielle de qualité sous forme de croquettes permet de satisfaire tous les besoins de votre compagnon, pour un coût raisonnable. Tenez compte de son âge, de sa taille, de son poids, de sa santé et de son niveau d’activité pour choisir les plus adaptées à son régime alimentaire et surtout à sa croissance, car il fait partie de la catégorie des chiens de grande taille.
La santé du Cane Corso
De manière générale, il possède une santé robuste. Il ne souffre pas de problèmes particuliers, mais il peut être affecté par la dysplasie coxo-fémorale, une pathologie qu’il faut surveiller de près. Et plus rarement, ce canidé peut être touché par un syndrome de dilatation ou torsion de l’estomac, l’épilepsie ou des problèmes articulaires.
Espérance de vie du Cane Corso
Son espérance de vie moyenne est d’environ 10 à 11 ans.
Hygiène pour le Cane Corso
L’entretien du Cane Corso n’est pas contraignant. Un brossage hebdomadaire suffira à maintenir la brillance et la beauté de sa robe. Prenez également un peu de temps pour inspecter son pelage au retour des balades et nettoyer ses yeux et ses oreilles. S’il y a été habitué dès son plus jeune âge, il se laissera facilement manipuler.
L’éducation de la race Cane Corso
Le Cane Corso a besoin d’un maître ferme, rigoureux et expérimenté, qui ne se laissera pas déborder, sans être trop sévère. Son travail est important dès le plus jeune âge de ce chiot robuste et au fort tempérament, pour en faire un adulte équilibré et maîtrisable. Ce chien possède l’intelligence nécessaire pour écouter et comprendre l’intérêt de l’exercice, s’il est placé entre de bonnes mains.
Remarques et conseils pour le Cane Corso
C’est un chien sportif exigeant une bonne dose d’activités quotidiennes. Il a besoin d’espace et de temps pour se dépenser et courir. Ainsi, même s’il peut vivre à l’intérieur d’un appartement, il sera bien plus à l’aise à la campagne ou dans une maison avec un jardin, où il pourra être sorti régulièrement. Il pourra aussi renforcer sa relation avec son maître en l’accompagnant dans ses joggings ou ses balades à vélo. Il peut également pratiquer d’autres activités canines comme l’agility, l’obéissance, le pistage sportif ou utilitaire. Il possède un excellent flair et servait par le passé comme chien de chasse pour le gros gibier.
Il fait preuve d’une propreté appréciable, car il perd peu de poils et ne bave pas, et il aboie à bon escient.
Les couleurs du Cane Corso
Il a un poil court, brillant, très serré, doux mais non ras.
Les couleurs de sa robe sont soit le noir, le gris plomb, l’ardoise, le gris clair, le fauve clair, le fauve cerf, le fauve foncé ou le bringé. Cela explique l’origine du terme de Cane Corso bleu pour certains d’entre eux.
Taille et le poids du Cane Corso
Le mâle mesure entre 64 cm et 68 cm et la femelle entre 60 cm et 64 cm.
Le mâle pèse de 44 kg à 50 kg et la femelle de 40 kg à 45 kg.
Les défauts du Cane Corso
Ce chien de grande taille a la particularité d’avoir une maturité tardive. Il faut bien surveiller sa croissance et être compréhensif envers son comportement juvénile et sa persistante affection pour la destruction, si ses besoins en dépenses physiques ne sont pas comblés.
Un maître expérimenté sera préférable à un novice pour ce grand molosse, afin de le contrôler et répondre avec intelligence à ses nombreux besoins et lui donner l’éducation adéquate.
Ce canidé puissant et au grand besoin d’exercices ne sera également pas adapté aux personnes âgées et sédentaires.
Le coût du Cane Corso
Le prix d’achat du Cane Corso
Si vous souhaitez accueillir un Cane Corso, il vous en coûtera entre 1200.- CHF et 2000.- CHF.
Le prix d’achat d’un Cane Corso se situe entre 700 euros et 1800 euros pour un mâle et entre 500 euros et 1800 euros pour une femelle. Les lignées les plus hautes seront évidemment vendues les plus onéreuses.
Les coûts d’entretiens du Cane Corso
Le coût d’entretien annuel d’un Cane Corso, qui est un chien volumineux, se situe entre 1750 euros et 1800 euros. Ce budget comprendra une nourriture de qualité, les différentes taxes liées à la possession de votre animal et les soins vétérinaires de base ou les vaccins et vermifuges.
Le chiot Cane Corso
Après s’être pratiquement éteinte, la race a été reconstituée récemment et est aujourd’hui reconnue par la FCI comme une race italienne. Le Cane Corso est présent en France depuis les années 90.
Si vous avez craqué pour cette race, allez choisir votre chiot dans un élevage de qualité, soucieux de l’ascendance et de produire des animaux en parfaite santé.
En fonction de l’évolution des armes et des armées, le chien a vu, au cours des siècles, son emploi se modifier .Au départ connu comme chien soldat, habillé d’une armure fatale à son ennemi, il a ensuite été chien sentinelle, pisteur, patrouilleur ou chien de liaison ou sanitaire. Là encore, il met son extrême dévouement, sa générosité et ses capacités au service de l’homme, de la société et de leur sécurité.
Les chiens soldats
Dès le XIIIe siècle avant J.-C., le chien, en tant que soldat à part entière, participe aux combats engagés par les hommes. Ces chiens, souvent des molosses étaient de redoutables armes contre l’ennemi qui tombait sous le coup de leurs terribles morsures. La race de ces chiens rappelait celle de notre actuel Dogue du Tibet. Sa stature était cependant encore plus imposante puisque la hauteur au garrot atteignait 75 à 80 cm alors qu’elle est de nos jours stabilisée à 70 cm. Partis de l’Asie, ces Dogues, plus féroces que les Lévriers de chasse des pharaons, trouvèrent de nombreux acquéreurs en Égypte, puis en Grèce. Ils gagnèrent enfin l’Empire romain après les conquêtes de la Grèce. Parallèlement, les Gaulois, les Celtes et les Germains développèrent une race dérivée du Grand Danois utilisé.
Au Ier siècle avant J.-C., de fameux combats ont ainsi opposé les chiens guerriers romains et gaulois. Le dressage de ces chiens était simple : leur rôle consistait à exterminer des armées ennemies, hommes et chevaux compris. Au cours des siècles, on confectionna des systèmes de cuirasses surmontées de pointes acérées ou de lames de faux tranchantes, des colliers à pointes et jusqu’à des manteaux en cuir recouverts d’une substance facilement inflammable : les chiens ainsi transformés en véritables machines de guerre devaient disperser chevaux et fantassins effrayés ou cruellement blessés. Leur disparition, au XIXe siècle, va de pair avec le grand développement des armes à feu.
Les chiens sentinelles
Le flair fantastique des chiens et leur prédisposition à la défense et à la garde de leur maître ont fait d’eux les sentinelles de nombreux forts, citadelles, places et villes fortes…
Plutarque a relaté les exploits du chien Soter : “Corinthe est protégée par une garnison, aidée de 50Molosses dormant sur la plage”. Un soir, les armées ennemies débarquent. Les soldats, ayant festoyé la veille, relâchent leur attention. Ce sont les chiens qui vont se battre contre l’armée. Cependant les forces sont inégales et 49 molosses sont exterminés. Un seul, Soter, réussit à s’échapper et à donner l’alerte par ses aboiements. Les Corinthiens sont alors tous en armes et parviennent à repousser les assaillants. Pour récompenser le courage du chien, on lui offre un superbe collier avec l’inscription “À Soter, défenseur et sauveur de Corinthe”. Ce type de chien s’est surtout répandu au Moyen Âge avec la défense de grands sites comme le Mont-Saint-Michel ou la ville fortifiée de Saint-Malo où, depuis 1155, 24 Dogues anglais étaient lâchés chaque soir sur la grève pour protéger les bateaux des pirates. Cette surveillance a été stoppée en 1770, le jour où un jeune officier, passant par la plage, s’est fait dévorer…De nos jours, des chiens montent encore la garde dans des enceintes clôturées.
Poste optique sur le Chemin des Dames : au-dessus de l’entrée de l’abri, appareil de signalisation, dans le groupe, un chien sentinelle – in » L’Illustration » du 16/06/1917
Les chiens pisteurs
De nombreux chiens ont été dressés à suivre la piste laissée par une personne sur son trajet. En Amérique, lors de l’invasion des territoires indiens par Christophe Colomb, les chiens étaient entraînés à retrouver les Indiens et les exterminer. Ainsi, à La Vega (République dominicaine), des milliers d’Indiens ont été mis en déroute avec seulement 150 fantassins, 30 cavaliers et une vingtaine de chiens de guerre. Plus tard, les Espagnols d’Amérique du Sud ont exploité les chiens dans le but de poursuivre les esclaves échappés des plantations. Le dressage, tout à fait sommaire, consistait à leur montrer des mannequins noirs remplis de sang et d’entrailles. Les chiens, excités par l’odeur, faisaient ensuite rapidement le parallèle entre les esclaves et ces mannequins qui leur étaient donnés en pâture. Les esclaves retrouvés avaient alors peu de chance de garder la vie sauve.
Plus près de nous, pendant la guerre d’Algérie, des chiens pisteurs ont permis de retrouver des troupes ennemies qui avaient réussi à déjouer les systèmes de sécurité. C’est par exemple le cas de Gamin, Berger allemand du chenil militaire de Beni-Messous. Arrivé en Algérie, il se montre si dangereux que personne ne peut l’approcher. Une dernière tentative est effectuée par le gendarme Gilbert Godefroid qui le fait réellement “changer”. Le 29 mars 1958, tôt dans la matinée, le gendarme Godefroid est réveillé d’urgence : une troupe estimée à 200 hommes a franchi les barrières électrifiées de la frontière tunisienne. Déposés par hélicoptère, Gamin et son maître se mettent rapidement à leur recherche, suivis par les hommes du 1er régiment étranger de parachutistes. La piste fraîche est rapidement trouvée et, au moment où Godefroid lâche son chien, une rafale d’arme automatique blesse mortellement le gendarme. Blessé lui-même, Gamin s’élance et égorge son agresseur. Il rampe ensuite vers son maître et se couche sur lui pour le protéger de nouveau. Il faudra alors six hommes et une toile de tente pour le maîtriser. Ramené au camp de base, il est sauvé mais personne ne pourra de nouveau l’approcher ni lui donner d’ordres. La hiérarchie militaire décide de lui donner une retraite paisible au chenil central de la Gendarmerie à Gramat, dans le Lot où, précise la note du ministère, il devra “faire l’objet de soins attentifs jusqu’à sa mort”. Gamin meurt cependant de chagrin, pourrait-on dire, 2 semaines après son arrivée. Ses cendres sont toujours gardées au Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie à Gramat et un monument lui a été dédié.
Au Viêtnam, les Américains ont utilisé des chiens pisteurs. Dans cette guerre de type guérilla, les chiens étaient dressés à suivre sans bruit les soldats pour découvrir et encercler les zones de repli et les camps Viêt-công.
Les chiens de liaison
Connaître les dernières nouvelles des détachements avancés ou communiquer avec d’autres points fixes sur la ligne de front est fondamental pour mener à bien ou modifier les plans militaires d’attaque ou de défense. Avant l’avènement des télécommunications, le chien a été largement utilisé comme messager.
Dans l’Antiquité, des Molosses avalaient des messages et étaient sacrifiés à leur arrivée, pour qu’on puisse récupérer ces précieux documents. Cependant, ces cruelles pratiques cessèrent assez vite, non pas en raison de leur atrocité, mais de leur coût excessif.
Au XVIIIe siècle, Frédéric Il le Grand réutilise la méthode pour assurer le courrier interarmées dans son royaume de Prusse. Ces chiens firent grande impression pendant la guerre de Sept Ans et donnèrent naissance à toute une lignée de chiens de transmission et de liaison.
À partir de la guerre de 1914-1918, les chiens de transmission dits “chiens estafettes”, se développent. Leur sélection est assez sévère : ils doivent avoir une taille comprise entre 40 et 70 cm au garrot et une robe neutre, être en parfaite santé, avoir une vue, une ouïe et un flair excellents, être calmes, intelligents et obéissants. Selon le Manuel militaire, ces chiens doivent avoir entre 2 et 5 ans pour être au meilleur de leurs capacités et être suffisamment robustes pour résister aux intempéries, privations et fatigues.
Leur rôle fut fondamental : ils devaient relier des points distants de plusieurs kilomètres dans des conditions atmosphériques souvent difficiles. On a ainsi rapporté que des chiens estafettes pouvaient parcourir 5 km en 12 minutes sous un bombardement. Paradoxalement, les chiens étaient porteurs de messages en clair rapidement déchiffrables par les troupes ennemies ; cette méthode fut pourtant la bonne : les cas de capture des messages canins furent rares.
Les chiens porteurs et d’attelage
Les chiens sont capables de transporter des poids allant jusqu’à 7 kg. De ce fait, ils ont été largement utilisés pendant les différents conflits pour porter des munitions, des vivres, voire des armes aux premières lignes. Ainsi, des chiens allemands, pendant la guerre de 1914-1918, ont été capturés portant des mitrailleuses légères. Deux types de chiens porteurs ont été créés pendant la même guerre : les chiens télégraphistes et les chiens colombophiles. Les premiers étaient munis d’une bobine de fil téléphonique qui se déroulait sur un trajet périlleux à travers les tranchées, les tirs, les fils de fer barbelés…afin de permettre le rétablissement des lignes de communication coupées par les combats. Les seconds étaient dressés à porter les pigeons voyageurs aux avant-postes.
L’utilisation des chiens d’attelage date de 1911 où les Belges attellent de puissants chiens à des mitrailleuses roulantes. Ils sont préférés aux chevaux pour leur meilleure endurance, leur mobilité excellente pour suivre les hommes dans les sous-bois. Parallèlement, les chiens sont attelés à des charrettes de ravitaillement, à des brancards de blessés…jusqu’à former de véritables chiens de traîneau sur le front de l’Est par les Allemands. Du fait de la grande polémique qui s’est développée autour de la capacité pour un chien à tracter tout objet roulant, seules les armées belge, allemande (sur une courte période) et russe ont réellement utilisé ce type de chiens.
Les chiens patrouilleurs
Leur instinct de garde et de conservation étant bien développé, les chiens de patrouille ont rapidement connu leurs heures de gloire : employés pour débusquer les ennemis cachés dans les bosquets et autres taillis, ils permettaient aux patrouilles de déjouer les embuscades et signalaient la présence de troupes rivales. Ces chiens étaient aussi affectés à la surveillance des escortes de prisonniers. Peu de chiens ont cependant laissé leur nom dans l’histoire, mais ils ont pourtant permis à de nombreuses patrouilles de déloger des ennemis ou de retrouver leur chemin.
Les chiens sanitaires
Les premiers chiens découvreurs de blessés ont été dressés par les Égyptiens : une fois les combats finis, ces chiens étaient lâchés sur le champ de bataille à la recherche des blessés qu’ils signalaient et léchaient.
Les chiens sanitaires “suivants” apparaissent au XXe siècle. Dressés à retrouver les blessés, ils les signalaient en ramenant un objet leur appartenant : le casque du soldat servait ainsi souvent de signe pour les secouristes qui relançaient alors leur chien sur les victimes. Leur concours était fondamental : les blessés ne pouvaient être ramenés que de nuit, et les chiens orientaient avantageusement les recherches. La première Société du chien sanitaire fut créée en 1885 par le Belge Van de Putte, suivie par une société allemande, créée par le peintre animalier Bungartz. Ce n’est qu’en 1908 que la France se dota de ces chiens.
Une multitude de récits rapportent les exploits de ces chiens. Citons par exemple ce témoignage d’un soldat du Mans, blessé le 2 novembre 1915 : “Atteint d’un obus au bras, d’une balle dans la mâchoire, d’un coup de sabre qui m’avait décollé le cuir chevelu, j’étais à demi enfoui sous les cadavres de plusieurs camarades, quand je sentis une caresse sur mon front : c’était un bon chien sanitaire qui me léchait la figure. Je parvins à me soulever un peu malgré mes vives souffrances. Je savais que les chiens sont dressés à rapporter au campement les képis des blessés, mais le mien était perdu. Le brave chien hésitait : Va, lui dis-je, va mon toutou, va chercher les camarades. Il me comprit, fila ventre à terre et, de retour au campement, se démena si bien, aboyant, tirant celui- ci, celui-là par leur capote, qu’il attira l’attention de deux braves brancardiers. Ceux-ci le suivirent, il les mena jusqu’à moi : j’étais sauvé.”
Les missions périlleuses
Les chiens sont parfois utilisés dans des situations difficiles et dans des conditions particulières.
Pendant la guerre d’Indochine, le terrain et la végétation posaient de nombreux problèmes aux opérations menées par les troupes françaises. Les premiers mois de la campagne montrèrent les dangers que les parachutistes largués en pays ennemi pouvaient rencontrer. Seuls les chiens étaient capables d’accélérer les fouilles minutieuses que les soldats devaient exécuter. Les 5 et 6 septembre 1949, un parachutage de chiens fut donc tenté à l’École de saut de Meucon.
Les principales difficultés rencontrées lors de l’apprentissage de saut concernent le moment où le chien sort de l’appareil, et celui où il atterrit. Plus léger que son maître, le chien arrive au sol longtemps après lui et loin de lui, ce qui retarde fortement sa récupération et sa mise en opération. La réduction de la voilure permet de pallier ce problème : dorénavant, le chien se pose au même moment que son maître et près de lui.
D’autres chiens ont malheureusement laissé leurs vies dans l’histoire : le général soviétique Panfilon, devant l’avancée des armées allemandes, imagine de dresser des chiens à aller chercher leur nourriture sous les engins blindés. Laissés à jeun un ou deux jours avant l’attaque, on leur posait une mine sur le dos et les chiens se précipitaient vers leur funeste destin. Ces pratiques tout à fait cruelles ont cependant semé le désordre dans les troupes allemandes.
Chien soldat : l’usage des chiens de guerre
Depuis la domestication du chien, l’Homme l’a utilisé pour accomplir tout un tas de missions : chien de garde, chien de compagnie, chien de conduite de troupeau… et bien évidemment chien de guerre. Que ce soit pour attaquer des ennemis, chercher des blessés, repérer des intrus ou transporter des messages, le chien a su au fil des siècles se rendre utile aux différentes armées.
La présence de chiens aux côtés des soldats ne date pas d’hier : les plus anciennes traces remontent à l’Antiquité, au sein des armées égyptienne, grecque, romaine, gauloise, perse, etc. Les Grecs notamment entraînaient les chiens spécifiquement pour les combats.
L’utilisation du chien s’est ensuite diversifiée et on a attribué aux canidés des missions beaucoup plus variées. Ils ont bien sûr continué à être employés comme chiens de combat, mais aussi comme chiens démineurs ou comme chiens sanitaires. Ces métiers sont en quelque sorte les ancêtres d’usages canins qui ont encore cours de nos jours, à savoir respectivement les chiens d’assaut, les chiens renifleurs et les chiens de recherche de personnes vivantes.
Avec les évolutions technologiques et la prise en compte relativement récente du bien-être des animaux, l’usage du chien dans un contexte militaire a drastiquement changé : par exemple, les chiens antichar et les chiens parachutistes ont complètement disparu. Des canidés continuent bel et bien à être employés à des fins militaires, mais ils ne sont désormais que très rarement en première ligne.
Canne corse: sait tout sur la race. Preuve que la taille n’est pas un document, c’est la canne corso, même avec toute sa hauteur, elle rentre dans nos cœurs. Oui, nous sommes confrontés à un chien unique: la race est spéciale à bien des égards et aimera, protégera et divertira votre tuteur et votre famille. Et quand vous vous y attendez le moins, vous l’aimerez aussi. Une passion à deux mains et à quatre pattes pour le reste de votre vie!
Sa grande taille peut faire peur au début, mais la Corse est ce « grand » ami qui se soucie plus des gens que de ceux qui les blessent. En fait, ça ne fait pas mal. C’est un chien qui aime l’affection et la réciprocité. Comment ça? Simple: offrez-lui un endroit sûr et il vous donnera la sécurité en retour. C’est une carrière reconnaissante pour les enseignements qu’elle reçoit et fait de la famille d’accueil un noyau de tranquillité et d’amour.
Espérance de vie: 10-12 année
Histoire de la canne corse
La race corso de canne est d’origine italienne et beaucoup la considèrent comme une compagne des anciens Romains. Son nom vient également de l’italien et était à l’origine de la canne de Corse, ce qui, dans une traduction gratuite, signifie « chien, bien sûr », c’est-à-dire que la race a été utilisée dans de nombreuses expéditions et batailles, toujours aux côtés de grands noms et d’armées.
Être un descendant de la race canis pugnax (du latin « dog fight ») a engendré l’attente que la canne corse était agressive, mais ce qui s’est réellement passé est le contraire. Après la chute de l’Empire romain, la race a été largement utilisée dans les fermes et les magasins. Il a aidé à élever et à récupérer des animaux dans tout le champ, et a également servi de sécurité pour les maisons et les magasins.
Mais Cane Corso n’était pas toujours bien traité où qu’il aille. La race s’est presque éteinte dans son propre pays, et aujourd’hui elle est devenue une rareté en Italie. Heureusement, de nombreux amoureux de ce chien ont réussi à garder à certains prix des exemplaires, qui ont été élevés dans des endroits plus conviviaux. À son arrivée au Brésil, la canne de Corse a été et est adorée partout où elle va et est connue sous le titre de « chien de garde ».
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Caractéristiques de la canne corse
Couleurs de course
La canne corse peut être trouvée en noir, gris, rouge et jaune foncé. Il est rare de voir un chien de race mixte ou tout blanc. Leurs couleurs prennent généralement tout, toujours vives et vivantes, tout comme le profil de la race.
Tempérament de canne
La race cane corso a une personnalité sobre, ce qui lui donne un tempérament plus mature et vigilant. Il est également recommandé que vous soyez formé par un chiot, pour être obéissant à votre tuteur. Pour la race, la formation n’est pas une option: le chien a besoin d’une formation pour comprendre et absorber les règles de la maison et permettre à la maison d’être harmonieuse.
Le cane corso est un chien intelligent et fidèle à qui il rend loyauté. Autrement dit, nous avons affaire à un animal qui paie ce qu’il reçoit. De plus, il aime également tester les commandes. La race porte dans ses gènes un sentiment d’obéissance à ses supérieurs, comme les grands héros romains. Mais le chien corse ne peut tester son tuteur que pour savoir dans quelle mesure ses ordres sont vraiment des ordres. Rappelez-vous: c’est un gros chien qui a besoin (même) de savoir qui est le patron. Et une fois convaincu de cela, la prochaine étape est de se jeter dans les bras!
Pour tout cela, il est faux de penser que le cane corso est un chien nerveux ou dangereux. Votre posture impressionne-t-elle? Certainement oui. Mais c’est à cause de la manière calme avec laquelle il gère la vie que toute l’aura de peur que la race peut transmettre commence à se dissiper et à montrer un chien dont le cœur est énorme et attend toujours un câlin.
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Crédits: Petchannel Brasil
La race avec des enfants, des étrangers et d’autres animaux.
C’est ce qu’ils disent habituellement: il n’a que de la taille! Si c’est le cas, la canne de Corse est une race qui fait dire « qui voit le visage ne peut pas voir le coeur ». Soit dit en passant, s’il reste quelque chose, c’est le cœur. Avec les enfants, il est pur amour. Beaucoup le montent souvent et courent comme s’ils étaient à cheval. D’autres ont un comportement plus respectueux envers l’animal, ce qui lui donne l’importance qu’il mérite. Et il paie en nature. Autrement dit, vous avez la canne corse que vous voulez selon ce qu’elle reçoit: elle est moulée selon la personnalité de votre entourage.
Avec des étrangers, la race n’est pas fortement recommandée. Les chiens qui ont une posture plus protectrice ne ferment souvent pas les yeux lorsque les visiteurs, souhaitables et indésirables, arrivent chez leur tuteur. Par conséquent, il vaut mieux prévenir les accidents. Et ce n’est pas une question de mal, loin de là. Cane Corso aime tellement sa famille qu’il semble que nous soyons confrontés à une tragédie de Shakespeare, dans laquelle les passions parlent toujours plus fort. Mais ne vous inquiétez pas: surveillez simplement pour assurer un bon climat entre tous.
Avec des animaux, grands ou petits, il vaut mieux ne pas laisser le chien corse seul. Non seulement pour la sécurité des deux parties, mais la course aime commander la pièce, vous savez? Il ne soutiendra pas un autre animal qui partage son attention avec le sien. Oui, c’est un grand gars jaloux. Homme ou femme, il veut l’amour inconditionnel de chacun. Et il ne sera pas difficile de l’aimer dans la même mesure.
Le chien corse aboie beaucoup
Non. La canne corse est très silencieuse. S’il commence à aboyer sans s’arrêter, croyez-moi, c’est pour une bonne et urgente cause! Sinon, il aime rester dans le sien. Il aboie contre des étrangers à cause de son instinct protecteur; Il aboie quand il est heureux, mais préfère le prouver par d’autres moyens, comme poser sa tête sur les genoux de son tuteur ou protéger tous ses proches avec son air imposant.
La race est-elle destructrice?
Non. Vous pouvez être sûr que votre maison ne s’effondrera pas. La canne corse est une race trop silencieuse pour salir votre maison. Mais ne soyez pas surpris, entraînez-le et gardez-le occupé pour éviter les problèmes. Après tout, le chien est un chien et tout le monde voudra jouer et se laisser distraire à un moment donné.
Le chien corse est agité
Non, il n’est pas très agité. Mais comme il s’agit d’une grande race de chiens, elle a besoin d’espace. Lorsque ce besoin fondamental n’est pas satisfait, des comportements un peu moins stables et calmes (comme ronger des meubles et des objets, devenir agressif ou creuser dans votre vase préféré) peuvent commencer à se manifester.
Entretien
La race cane corso demande plus d’encouragement que de travail pour s’occuper. Voyez ce que les soins de ce chien sont:
– Ongles et oreilles: Les oreilles doivent être vérifiées chaque semaine pour éviter les infections par l’accumulation de cire et de saleté ou les insectes et les parasites pour profiter de leur calme particulier. Les ongles corse sont solides et doivent être coupés toutes les 2 à 3 semaines pour éviter les cassures ou les cassures (qui peuvent endommager et gêner la mobilité du chien). Pour savoir si le moment est venu, regardez le chien corse debout. Les ongles ne doivent pas toucher le sol.
– Pour: Bien qu’il s’agisse d’un chien à poil double (l’un plus court que l’autre et proche de la fourrure), il a les poils courts et peu de chute. Par conséquent, il ne nécessite qu’un brossage hebdomadaire pour aider à répartir votre graisse naturelle et à éliminer les fils lâches.
santé
Pour un gros chien qui fonctionne raisonnablement bien, le chien corse a une santé de fer. Néanmoins, certaines précautions sont nécessaires pour éviter certains problèmes de santé:
– hanche: La dysplasie de la hanche, en termes généraux, est une condition qui peut compromettre les mouvements de la canne corse. Si vous remarquez qu’il se déplace différemment que d’habitude, comme la boiterie, consultez un vétérinaire.
Codo: La dysplasie du coude est également courante dans la race et est une usure du cartilage de l’articulation de l’animal, ce qui rend ses mouvements compromis sans traitement approprié.
Niveau d’exercice pour chien
Les cannes sont des chiens qui, bien qu’ils nécessitent un niveau d’activité moyen, sont gros et pleins d’énergie. Les grands espaces sont importants pour cette race, qui devrait exercer quotidiennement pendant 1 heure. La suggestion est de 16 km par semaine, ce qui équivaut à un peu plus de 2 km par jour.
prix
Qui rêve d’avoir un chiot de ce chien au grand cœur doute: combien coûte un chien corse? Le prix peut varier de 100 $ à 10,000 XNUMX $: le prix a été calculé en fonction du prix des chiots dans les principaux sites de vente du pays.
Avant de décider d’acheter un chien, n’oubliez pas qu’il existe de nombreux animaux errants ou secourus par des ONG à la recherche d’une famille aimante. L’adoption est la meilleure! 🙂 Apprenez tout sur l’adoption des chiens.
Curiosités
– Visuel: la race de canne corso devenait progressivement très semblable au pit-bull en apparence. Les oreilles, si elles sont coupées, permettent de regarder de plus près cette race.
– Noms: En Italie, la race a reçu les noms suivants: Cane Corso Italiano, Cane di Macellaio, Branchiero sicilien, Mastiff italien, qui se réfèrent plus ou moins à une race qui fréquentait les métiers italiens, qui errait après des collations gratuites.