Table des matières
- 7 raisons de ne PAS acheter un Bulldog Anglais
- Ca pète et ça pue !
- Vous avez dit ronfler ?
- Laisse moi dormir !
- Têtu comme un bulldog…
- Il fait trop chaud
- A se lécher les babines
- Les maniaques de la propreté, oubliez !
- Le bulldog anglais est-il en danger d’extinction ?
- 1. SES CARACTéRISTIQUES
- 1.2. Son physique
- 1.3. Sa santé
- 2. SON ALIMENTATION
- 3. SON HABITAT
- 3. SA REPRODUCTION
7 raisons de ne PAS acheter un Bulldog Anglais
Suite à certains commentaires : l’article est à prendre au second degré..
Et oui, c’est bien vrai il existe pas mal de raisons pour ne PAS acheter un Bulldog Anglais (si si, je vous l’assure!).
Malgré sa bouille attachante, ce chien cache bien son jeu !
Ca pète et ça pue !
Tout d’abord, même si ça paraît incongru, le bulldog anglais pète ! Non ce n’est pas une blague, cet adorable animal pète comme s’il se nourrissait exclusivement de pois chiches !! Il a cependant le mérite de produire des odeurs inédites, sensations nouvelles garanties !
Vous avez dit ronfler ?
Et ce n’est pas tout, en plus de péter, il émet quantité de drôles de bruits : grognements, rots mais surtout ronflements !! En même temps, ce n’est pas si mal, si vous dormez avec votre bully, vous repenserez avec nostalgie aux moments où vous vous réveilliez en sursaut à cause des ronflements de camionneur de votre grand-mère ou grand-père. On est tous passés par là…
Laisse moi dormir !
Mais la caractéristique la plus frappante de ces adorables bestioles est leur paresse.
Alors que la majorité des chiens font des » pieds et des pattes « , permettez-moi l’expression, pour avoir droit aux promenades, si vous acquérez un bully, vous vous rendre vite compte que c’est vous qui vous battrez pour qu’il fasse pipi dehors. Dans les cas les plus extrêmes, la paresse pourrait en effet l’entraîner à oublier qu’il doit faire ses besoins ! Ne vous inquiétez cependant pas, il n’oubliera jamais qu’il a faim !
Têtu comme un bulldog…
Si ces arguments n’ont pas fini de vous dissuader, sachez en plus que le bulldog anglais est têtu. Qui dit » têtu comme un âne » n’a jamais croisé de boubou ! S’il a pris sa décision, vous pourrez toujours danser sur votre tête vous ne le forcerez à rien. Avec de la patience, le bulldog finira cependant par obéir, mais attention, juste à ses maîtres.
Il fait trop chaud
Si vous êtes fana de la playa et des climats tropicaux, le bulldog n’est définitivement pas le chien qu’il vous faut, il tolère très mal la chaleur ! En plus de supporter ses remontrances, vous risquez d’exposer ce gentil toutou à une déshydratation mortelle.
A se lécher les babines
En plus de tout ça, ce chien bave! Enfin il y a pire, il ne bave que lorsqu’il regarde son maître manger (c’est pas mignon !) ou lorsqu’il boit.
Les maniaques de la propreté, oubliez !
Et oui, bully est loin d’être une fée du logis. Si vous ne supporter pas la saleté, ce compagnon n’est pas le bon, cela vaut pour la majorité des chiens d’ailleurs…
Le bulldog anglais est donc un chien plus que spécial, il n’est pas fait pour tout le monde ! Pourtant, si vous connaissez quelqu’un qui en possède un vous aurez vite remarqué qu’il est tombé sous son charme. Si vous vous faites à ses défauts, vous verrez que le bully est un chien adorable qui deviendra vite votre meilleur ami. Pas vrai?
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Le bulldog anglais est-il en danger d’extinction ?
Chiens/ Races
Trop ridé, trop lourd, trop malade… des voix s’élèvent depuis quelques années pour dénoncer les excès dans l’élévage de cette race millénaire. Une étude américaine a même parlé de » point de non-retour » du bulldog anglais. Info ou intox ?
En mars 2016, une étude parue dans la revue américaine Canine Genetics and Epidemiology incitait les éleveurs de bulldogs anglais à croiser leurs reproducteurs avec d’autres races afin de sauver ces chiens. Réalisée par une équipe de chercheurs de l’université vétérinaire de Californie, l’étude dénonçait la mauvaise santé des représentants de la race que la sélection a appauvrie d’un point de vue génétique au point qu’elle a, selon les auteurs, atteint un point de non-retour.
Les vétérinaires de l’étude s’appuient sur les recherches ADN effectuées sur un échantillon de 102 bulldogs anglais qui ont mis en évidence une diversité génétique très faible en raison du petit nombre d’individus de la population fondatrice de la race.
Pour sauver le » soldat » bulldog anglais, des éleveurs américains ont donc décidé, il y a quelques années, de le croiser avec d’autres races afin de lui redonner de la diversité génétique. Cela a abouti à la création d’une nouvelle race, le olde English bulldogge, non reconnue en France, qui est en réalité la résurgence d’une ancienne race de travail et de protection tombée en désuétude vers le milieu du XIXe siècle avec l’interdiction des combats contre les taureaux où le chien était très employé.
Les éleveurs français
En France, les professionnels du bulldog anglais sont évidemment concernés par ces publications scientifiques et par les polémiques qui agitent la filière depuis quelques années. » En réalité, cela concerne toutes les races dites brachycéphales, répond Hélène Denis, présidente du Club du bulldog anglais, pas simplement le bulldog anglais, mais le carlin et le bouledogue français, qui ont aussi une face plate. Notre race est une figure emblématique de ce problème. «
Si la présidente ne nie pas que la race est vulnérable en raison de la faiblesse de son réservoir génétique, elle reconnaît que ce chien massif très populaire (2 000 naissances enregistrées chaque année en France auprès du Lof) est victime d’un » bashing brachycéphale » par une certaine catégorie d’extrémistes de la protection animale. » C’est vrai qu’il existe un certain nombre de bulldogs anglais qui ont de nombreux soucis à cause de leur sélection, reconnaît l’éleveuse. Et nous dénonçons régulièrement ces chiens qui proviennent d’élevages en batterie, non reconnus par notre club de race, avec des reproducteurs peu fiables. Mais il y a plein de bulldogs anglais qui sont en bonne santé, qui ont une vie sans souffrance. Au sein du club de race, nous nous battons pour que la tendance à l’hypertype (l’exagération de certaines caractéristiques physiques comme la face plate, ndlr) soit contenue, renchérit-elle. Mais il faut reconnaître que le grand public en est friand. On a l’impression que plus c’est monstrueux, plus ça leur plaît ! «
Pour freiner cette mode, le club de race agit sur deux fronts : les juges des expositions canines, qui influent sur les tendances du standard, et le grand public, qu’il faut éduquer dans ses goûts. » Nous avons d’ores et déjà fait apporter des modifications au standard de la race, confie Hélène Denis, comme la suppression de tous les superlatifs des caractéristiques (très ridé est devenu ridé, par exemple) afin de ne plus encourager les excès. Nous communiquons aussi auprès du grand public, lors des expositions, des salons ou dans les magazines comme 30 Millions d’amis pour montrer à quoi ressemble un vrai bulldog anglais, sans excès. «
Pour cette éleveuse, c’est la recherche de l’hypertype qui est la cause de l’appauvrissement génétique dont parle l’étude américaine. En sélectionnant à outrance certains gènes, les éleveurs en ont fait disparaître d’autres dont le retour est effectivement impossible une fois que c’est fait. » Quand on élimine, résume-t-elle, c’est pour toujours ! C’est cela le point de non-retour « .
En France, la politique de la sélection officielle est désormais d’assurer une très bonne traçabilité des reproducteurs et de ne croiser que les individus qui sont en parfaite santé et pas dans l’hypertype. » Ils sont encore nombreux chez nous et nous disposons d’outils pour les privilégier, comme le pedigree, avec au besoin des tests pour vérifier que le chien présenté est le bon, les confirmations qui écartent de la reproduction les sujets qui respirent mal, ont des problèmes de peau ou de squelette, les tests d’aptitudes naturelles et certains tests de santé réalisés par des vétérinaires, comme les échographies cardiaques. «
S’il existe aussi des tests génétiques produits par des laboratoires qui permettent d’identifier, avant le croisement, la présence ou non d’une maladie potentielle, l’éleveuse n’encourage pas à y recourir systématiquement. » Je crois qu’il existe à ce jour 9 tests génétiques pour les bulldogs anglais. Les labos en sortent un toutes les semaines et certains recherchent des maladies qui concernent à peine 2% des bulldogs anglais. C’est un marché et la principale cause de mortalité (25% des décès), ce sont les problèmes cardiaques dans notre race. Je préfère que les éleveurs dépensent leur argent pour une échographie cardiaque ! «
Persuadée qu’il y a, en France, un réservoir génétique suffisant pour assainir la race, Hélène Denis évoque néanmoins la possibilité de croiser les reproducteurs français avec des bulldogs anglais d’importation pour » retremper » la race. » Moi-même, j’en ai importé d’un peu partout, cela se fait depuis des années et il y en a de très bons dans d’autres pays « .
La retrempe, justement, c’est-à-dire le fait de croiser une race avec une autre pour enrichir le patrimoine génétique, n’est à ce jour pas explorée par le club de race français du bulldog anglais. Mais Hélène Denis suit l’expérience suisse de très près. » C’est une éleveuse suisse que j’admire qui a tenté l’expérience en Suisse, raconte Hélène Denis. Elle est très sérieuse et a fait cette retrempe avec des olde english bulldogge très bien sélectionnés. Mais elle a été un peu victime de son succès, la machine s’est emballée et cela a abouti, du coup, à la création d’une nouvelle race : le bulldog continental, qu’on appelle le conti. C’est un chien très haut sur pattes, avec un nez plus long et une grande queue, qui n’a plus grand-chose à voir avec le bulldog anglais même s’il reste un bulldog. Je ne me lance pas dans son élevage car cela correspond à une autre clientèle, amatrice de chiens plus vifs. Mais je m’y intéresse beaucoup. «
Le bulldog continental,
Le bulldog continental est une race reconnue en France, qui dispose d’un livre des origines. Elle est aussi reconnue en Allemagne (qui a vu le bulldog anglais quasiment disparaître, victime du bashing brachycéphale) et en République tchèque. Elle n’est pas encore reconnue au niveau international.
Son avenir en France semble assuré et la première exposition nationale d’élevage a d’ailleurs lieu ce week-end, les 10 et 11 septembre, à Dompierre-les-Ormes (71), sous la tutelle du Club français du bullmastiff et du mastiff. L’occasion de découvrir cette nouvelle race…
Quand j’ai rencontré mon chum, il avait déjà un beau gros bulldog anglais de 2 ans du nom de Winston. Mis à part que c’est sincèrement le chien le plus drôle et le plus étrange de l’histoire de l’humanité, ç’a aussi fait en sorte que je suis tombée en amour avec cette race de chien. Pas longtemps après (ben, 3 ans), on a adopté un magnifique bulldog français et notre famille était complète.
Je l’ai dit sur mon Instagram personnel (@JosianeS si vous voulez m’y suivre), Winston notre vieux bulldog de 10 ans a un cancer des poumons. Il lui reste pas trop longtemps à vivre, on le calcule en mois. Il a eu une très belle vie. Quand on a vu que notre éleveur préféré avait une nouvelle portée non réservée, on a tout de suite demandé si on pouvait en adopter un. C’est comme ça qu’on a eu notre nouveau chien. Il se nomme Internet. Un clin d’œil à nos jobs, à comment on s’est rencontrés et aussi une façon d’être rigolos.
Avant d’adopter un bulldog, voici quelques petites choses à savoir, parce qu’on a l’habitude.
1. Il faut pas prendre à la légère le choix de l’éleveur
C’est vraiment important. Plus une race de chien est populaire, plus il est important de faire des recherches pour l’éleveur. Un chien pure race, ça coûte vraiment cher. Par exemple, pour Internet, c’était 3 500 $. C’est beaucoup d’argent. Par contre, ça vient avec l’assurance que sa génétique est ok et qu’il est né dans des conditions qui respectent sa mère. Il faut faire attention surtout avec les bulldogs pour ne pas avoir de croisement génétique trop proche. Mieux vaut attendre un peu d’avoir les sous pour un chien qui sera né dans le respect que d’acheter un chien avec des problèmes. Personne veut perdre un animal trop tôt à cause d’une maladie génétique. Fin du seul point lourd, promis.
2. Un bulldog, c’est une pantoufle
Ce sont des chiens qui font beaucoup dodo et qui sont quand même assez colleux. Un bulldog anglais aura pas de problème à se servir de votre jambe comme coussin et un bulldog français, c’est vraiment colleux et ça aime vraiment le monde. Mais ça dort vraiiiiiment beaucoup.
3. On s’habitue au ronflement et ça devient même impossible de dormir sans
Quand j’ai eu mon enfant, on a fait garder les chiens pendant deux semaines. Puis je me suis retrouvée à dormir avec du white noise parce qu’il me manquait mon bruit préféré à part le silence : les ronflements de chiens. Certaines personnes peuvent trouver ça un peu plate, mais moi j’adore ça. Pis les petits bébés bulldogs font des mini ronflements et je pense jamais en revenir.
4. Ce sont des chiens fragiles
La peau des bulldogs est quand même particulière. Il faut faire attention aux allergies et aussi à l’entretien. Ça perd vraiment son poil, ce qui peut être un problème avec des divans en tissu. C’est facile de les peigner avec une bonne brosse comme la Furminator. Il faut aussi faire attention aux fractures avec leurs pattes fragiles. Et leurs oreilles et plis. HAHA. Mais c’est tellement des petites pantoufles cute avec les meilleures faces. Leurs pattes sentent les biscuits (ou les Doritos, ça dépend de vos référents), mais il faut aussi faire attention à leurs différents bobos. C’est bien de leur mettre de la crème sur les pattes ou des bottes l’hiver (on teste celles en plastique pour Clément et c’est vraiment nice). Il faut aussi faire attention à la chaleur. Mais à part de ça, c’est les plus cute chiens de toute la vie entière.
5. Eh oui, ça pète!
Ok, c’est vraiment des chiens qui font des pets, mais mon doux que c’est drôle. Ils sont souvent silencieux et odorants, ou bruyants, et ça les réveille. C’est trop drôle!
En tout cas, mon rêve ultime c’est d’en avoir quatre : deux français et deux anglais. Mais en attendant, je vais me calmer en sniffant mon nouveau bébé.
Un peu d’histoire…
Le bouledogue anglais est un chien originaire de Grand-Bretagne. Il était utilisé au XIIIe siècle comme chien de combat pour le « bull-baiting » (combat entre chien et taureau). Cette pratique interdite depuis 1835 a failli faire disparaître la race. Ce sont des passionnés, tels que Mr Bill George, qui ont créé les 1er clubs dédiés à la race. Depuis sa popularité ne cesse de croître faisant de lui un des chiens les plus appréciés. Le bouledogue anglais est un chien très affectueux et docile bien qu’il soit plutôt têtu. Doux et calme, c’est un chien assez paresseux.
1. SES CARACTéRISTIQUES
Il peut se montrer parfois très vif mais il n’est pas endurant. Si vous êtes un grand sportif il ne sera pas le compagnon idéal. C’est un chien très gai de caractère, malgré les apparences et très sensible. Il pourra vous bouder durant plusieurs jours si vous le punissez de façon injuste. C’est pour cela qu’il faudra l’éduquer dès le plus jeune âge afin qu’il connaisse les règles de base et qu’il fasse bien la différence entre le « oui » et le « non ». Il est très protecteur mais ce n’est pas un chien de garde à proprement parlé, bien qu’il soit également très courageux et prêt à tout pour défendre sa famille. Il apprécie énormément les enfants et se montrera très doux et joueur avec eux. Stable de caractère, le bouledogue anglais sera un compagnon idéal si vous souhaitez avoir un chien loyal, affectueux et avec de la personnalité.
1.2. Son physique
Le bouledogue anglais possède un physique très reconnaissable, aux caractéristiques marquées mais qui font son charme ! Sa robe est unicolore ou bringée, son poil court et lisse, sa tête massive avec une truffe écrasée et retroussée. Les dents du bas passent par dessus celles du haut mais n’apparaissent pas lorsqu’il a la gueule fermée. Ses oreilles sont petites et placées haut sur son crâne. C’est un chien de type molosse, court sur pattes. La femelle pèse de 22 à 23 kg tandis que le mâle aura un poids variant de 24 à 25 kg. Tous deux mesurent en général entre 31 et 40 cm. Leur espérance de vie est de 7 à 10 ans.
1.3. Sa santé
Malgré une carrure trapue et forte, le bouledogue anglais connaît quelques petits « problèmes » de santé à connaître et surveiller. Comme la plupart des chiens ayant la truffe écrasée, le bouledogue anglais respire mal. Il faut donc éviter de lui faire endurer de fortes chaleurs et de gros efforts. Il peut également avoir des problèmes de dos, encore une fois, si vous souhaitez un chien pour vous accompagner dans vos activités, le bouledogue anglais ne sera pas le compagnon idéal.
Le laver / le soigner
Il est recommandé de brosser votre bouledogue au moins une fois par mois afin d’éliminer tous les poils morts de son pelage. Il en sera de même pour le lavage. Un shampoing adapté devra être utilisé car le bouledogue a la peau fragile, plutôt sèche. Lors de son bain veillez à ne pas lui introduire d’eau et de shampoing dans les oreilles et dans les yeux. Nettoyez-le bien entre les plis de la peau avec délicatesse. Pour le séchage n’utilisez pas de sèche-cheveux beaucoup trop agressif pour sa peau, cela augmenterait ses problèmes de sécheresse. Une serviette suffira amplement, séchez-le dans le sens du poil afin d’éviter les épis mais aussi pour que ce soit agréable pour votre chien. Veillez à ce que la peau entre les petits plis ne soit pas humide ce qui pourrait causer des problèmes cutanés.
Ses petites rides devront être nettoyées régulièrement avec des lingettes. Une crème d’entretien pour éviter les infections est conseillée. Comme pas mal de chiens, les yeux du bouledogue anglais ont tendance à couler. Vous pouvez aussi utiliser des lingettes nettoyantes adaptées, ainsi que de la vaseline (à appliquer sous les yeux) pour éviter que les poils ne se colorent à cause des écoulements. Les oreilles de votre bouledogue devront être vérifiées au moins une fois par semaine. Vous pouvez profiter des calins pour le faire. Si le conduit auditif est encombré, utilisez une lotion spéciale et massez-le bien. Votre chien secouera la tête pour éliminer l’excédent de produit et faire sortir les saletés. Prenez alors une lingette pour nettoyer le bord de ses oreilles. Si votre chien a constamment les oreilles encombrées avec des écoulements il faudra contacter votre vétérinaire. Le nettoyage des oreilles de votre chien est très important, prenez l’habitude de le faire, vous éviterez ainsi les risques d’otites et autres infections.
Le bouledogue anglais n’étant pas un chien très souple, il ne pourra pas accéder à certains endroits de son corps pour le nettoyer. C’est le cas de la zone située sous la queue. Nettoyez-la régulièrement avec une lingette pour éviter que la saleté ne s’y accumule et provoque des infections. Vous devrez également porter votre chien chez le vétérinaire ou le toiletteur afin qu’il se fasse couper les griffes. Celles-ci ne doivent pas être en contact avec le sol lorsque votre bouledogue pose ses pattes bien à plat par terre car cela risquerait de le gêner et de le blesser. Vous pouvez éventuellement acheter un coupe griffe mais il faut être très vigilant et bien suivre les indications. Dans le doute demandez conseil à d’un professionnel afin de ne pas blesser votre chien.
2. SON ALIMENTATION
Beaucoup de personnes ont tendance à céder à leur chien et à leur donner des petits morceaux d’aliments au pied de la table lors des repas. C’est une très mauvaise idée car votre chien va prendre l’habitude de réclamer à chaque fois que vous passerez à table. De plus, contrairement aux idées reçues, les chiens ne mangent pas la même chose que les hommes pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont pas les mêmes besoins. Une bonne alimentation est primordiale pour votre chien, elle contribuera à son bon développement, à sa santé et à la beauté de son pelage. Vous pouvez cependant lui donner un petit bout de fruit ou de fromage de temps en temps mais il faudra à tout prix éviter les sucreries (morceau de sucre, chocolat…) les petits os pointus (comme le poulet par exemple) et les aliments pour chat. Pour les repas, c’est à vous de fixer les règles et non le contraire. Votre bouledogue devra être calme lorsque vous lui donnerez à manger. Ne lui donnez pas s’il réclame en aboyant ou autre, attendez qu’il se calme. N’oubliez pas que le bouledogue anglais est un chien têtu et qui sait user de ses « charmes » pour vous faire culpabiliser ! Mais vous devez vous montrer ferme afin qu’il comprenne où est sa place sans quoi vous serez vite dépassé.
Les croquettes spéciales pour bouledogue anglais sont fortement conseillées car elles apporteront tous les nutriments nécessaire à la croissance et la bonne santé de votre chien ainsi qu’à la beauté de son pelage, des ses dents etc.
Une gamelle d’eau fraîche et propre doit constamment être à sa disposition.
3. SON HABITAT
Le bouledogue anglais peut aussi bien vivre en appartement qu’en maison avec jardin, à partir du moment où vous le sortez régulièrement (2 à 3 fois par jour minimum) et ce quelque soit la météo ou votre motivation. Le bouledogue anglais aboie peu, il ne gênera donc pas vos voisins… ou peut-être à cause de ses ronflements !
Vous pourrez le laisser seul quelques heures mais si vous n’êtes jamais présent il vaudra mieux revoir votre souhait d’adopter un chien et opter plutôt pour un chat (plus solitaire), des poissons ou autres animaux n’ayant pas besoin d’autant d’attention et de présence.
Le bouledogue anglais adore la vie de famille et les enfants. Il se montrera d’ailleurs très docile envers eux mais restez cependant vigilant, car ne se rendant pas compte de sa force, il peut faire chuter, sans mauvaises intentions, votre enfant. Si vous souhaitez accueillir un deuxième chien, préférez une race moins dominante et de sexe opposé. L’idéal est d’accueillir deux chiots en même temps. Concernant les chats il n’y a généralement pas de problème. Présentez-les l’un à l’autre et laissez-les se découvrir petit à petit. Vous verrez qu’avec le temps il finiront par devenir de bons camarades de jeux et votre chat étant beaucoup plus agile que son partenaire saura se mettre à l’abri quand il ne supportera plus d’être le centre d’intérêt de votre chien !
Afin que votre bouledogue se sente bien chez vous il faudra lui créer un petit espace avec un panier ou un coussin afin qu’il s’adonne à son activité préférée : LA SIESTE ! La plupart du temps il préférera se coucher à vos pieds ou bien à côté de vous sur le canapé si vous lui en avez donné l’autorisation. Vous pouvez, comme pour tous les chiens, lui achetez quelques jouets car malgré son tempérament plutôt paresseux, le bouledogue anglais adore jouer. Il a d’ailleurs ses petits quarts d’heure de folie ! Prenez le temps de jouer avec lui même si ce n’est que quelques minutes par jour. Si vous êtes en appartement, emmenez-le régulièrement au parc afin qu’il puisse se défouler. Vous pouvez d’ailleurs en profiter pour faire une petite séance de dressage comme lui apprendre à revenir lorsque vous l’appeler. Pour cela vous pouvez utiliser une longe et des gourmandises pour le féliciter. Pour l’éducation, n’hésitez surtout pas à demander conseil auprès de professionnel ou bien à faire appel à un dresseur, et bien sûr, armez-vous de patience !
3. SA REPRODUCTION
La reproduction des bouledogues anglais est très compliquée, ce qui explique en partie le prix des chiots. Les saillies se terminent souvent par des échecs et les femelles bouledogues ne sont pas réputées pour être des mères modèle. De plus, les naissances se font très souvent par césarienne à cause de la morphologie de cette race, alors si vous souhaitez faire rapporter votre chienne renseignez-vous auprès de professionnels et d’éleveurs sur les risques encourus et les conseils à suivre. Faites-vous aider ! Une fois la saillie réalisée et la grossesse de la femelle confirmée, il faudra compter environ 2 mois avant qu’elle ne mette bas. La femelle devra être surveillée afin d’éviter toute complication et vous devrez prendre vos dispositions pour accueillir les chiots dans les meilleurs conditions. Une semaine avant la mise bas, contactez votre vétérinaire pour l’informer et pour qu’il se tienne prêt au cas où. La femelle se mettra a fabriquer un nid durant cette période. Donnez-lui ce dont elle a besoin : des tissus, du journal, une boîte…Elle arrête de s’alimenter en général 24h avant l’arrivée de ses petits. Soyez très attentif. Vous saurez que le premier chiot est sur le point d’arriver lorsqu’elle perdra les eaux (liquide verdâtre). Entre chaque chiot, il pourra se passer quelques minutes voire une demi heure. Si votre chienne a des contractions continues mais que les chiots ne se montrent pas, contactez votre vétérinaire, il faudra sûrement avoir recours à une césarienne.
Une fois les chiots parmi vous, il faudra rester très vigilant et surveiller le comportement de la mère et des petits. En effet celle-ci peut se montrer « distraite » et se coucher sur ses chiots par exemple. Ce ne sont pas des chiennes très maternelles. Il faudra aussi surveiller les tétés toutes les 2/3 heures.
Cela vous demandera beaucoup de temps et d’attention. Bref, la reproduction des bouledogues anglais n’est pas une partie de plaisir et ne doit pas être prise à la légère ou faite essentiellement dans un but lucratif. Si vous n’avez aucune expérience il est déconseillé de faire reproduire sa chienne bouledogue. Il y a beaucoup trop de paramètres à prendre en compte et beaucoup de risques encourus pour votre chienne et pour les chiots. Certains éleveurs connaissent eux-même des difficultés lors des reproductions. Enfin si vous souhaitez quand-même le faire, encore une fois, faites-vous aider par des professionnels. Les chiots seront sevrés à partir de 9 semaines.
Le premier exemple de bull-baiting décrit en Angleterre remonte au XIIe siècle, dans la ville de Stamford, où des taureaux furent poursuivis à travers la ville par les chiens des bouchers.
Les bases de sa sélection morphologique remontent à cette époque : un nez court et large pour lui permettre de respirer sans lâcher sa prise, des plis autour du cou pour protéger les organes vitaux, des membres courts et solides pour lui donner de la stabilité en restant hors dattaque des cornes.
Le bull-baiting sera tellement prisé que chaque ville anglaise aura son bull-ring, sorte darène pour les combats. Cependant, au fil des siècles, les voix qui sélevaient contre la cruauté de ces combats finiront par se faire entendre et en 1835, le Parlement interdit les combats entre animaux. Même sils continuèrent illégalement, la disparition progressive de ces combats faillit entraîner léradication du Bulldog.
Heureusement, certains cynophiles anglais nétaient pas prêts à laisser se perdre leur molosse national et ses nombreuses qualités. Les éleveurs ont favorisé la relance de la race en sélectionnant les chiens sur leur bon caractère tout en accentuant encore sa musculature. Certaines races furent croisées avec le Bulldog et donnèrent le Bullmastiff ou le Bull-terrier.
Le Bulldog est à lorigine de la cynophilie moderne puisque son standard a été le premier à être rédigé en 1876, à linitiative du Bulldog Club créé en mars 1875. En moins dun siècle de travail, le Bulldog est devenu un vrai agneau tant il est doux et gentil, même sil a gardé son aspect bourru et sa musculature de sportif.
Sa stabilité de caractère, sa sociabilité et son attachement au maître sont ses traits de caractère marquants. Très affectueux, il aime sans compter tous les membres de la famille et plus particulièrement les enfants vers lesquels il est naturellement attiré. Cest un vrai tendre, même sil peut encore faire peur aux passants avec son air renfrogné.
Le Bulldog a un aspect daspect dissuasif pour les intrus, il a un bon instinct de gardien, mais ce nest pas un vrai un chien de garde. Cependant, il est très vigilant à tout ce qui lentoure et dominant à légard de ses congénères, même sur leur territoire. Son caractère est bien trempé et il est franchement têtu. Sil estime avoir été injustement puni, il est capable de bouder plusieurs jours daffilée. Aussi, faut-il très rapidement éduquer le chiot afin quil comprenne la signification du non le plus tôt possible. Une éducation et un maximum dexpériences et de rencontres permettront datténuer déventuels conflits.
LES DIVERSES LIGNEES « OLD ENGLSH BULLDOG » (OLDE ENGLISH BULLDOGGE) ET AUTRES RACES DE BULLDOG DE TRAVAIL.
WALLACE BULLDOGGE (USA)
Monsieur Paul Wallace avait commencé à croiser des Bulldogs Anglais avec des American Pit Bull Terriers dès 1944, dans la Caroline du Sud . Son but était de recréer un Bulldog plus athletique et avec moins de problèmes de santé et de reproduction que le Bulldog Anglais AKC. Les chiens issus de son programme respiraient sans problèmes, les mâles étaient capables de saillir naturellement et femelles mettaient bas naturellement. Mr. Wallace avait alors ajouté, de manière sélective, d’autres races bully pour compléter sa version d’Olde English Bulldogge. Mr. Wallace est considéré par beaucoups de connaisseurs de la race, comme créateur original de la race Olde English Bulldogge étant donné qu’il avait commencé son programme des décades avant Monsieur Leavitt et la famille Hermès.
LEAVITT BULLDOG (DEPUIS 2005): (INITIALLEMENT « OLD ENGLISH BULLDOG » (OLDE ENGLISH BULLDOGGE) (USA)
Le Leavitt Bulldog est la re-création du bulldog anglais de la fin du XXe siècle, telle que la race était au début du XIXe siècle durant la période de la Régence, aux alentours de 1820. En contraste avec le bulldog anglais de nos jours, la description de la race près de deux cents ans plus tôt montrait des chiens en meilleure santé, plus agiles, une capacité certaine au travail. Contrairement à la race du 19e siècle, le Leavitt bulldog est dun tempérament placide. Le Leavitt bulldog a été développé par léleveur David Leavitt, originellement appelée Olde English Bulldogge. Les descendant de la race telle quen 1971 étaient devenus plus lourds et de nombreux éleveurs ne respectaient pas le standard original. Les éleveurs qui travaillaient avec lidée première de monsieur Leavitt furent invités à rejoindre la nouvelle Leavitt Bulldog Association. La LBA et ses membres sont dédidés à maintenir et améliorer la santé, le tempérament et laptitude au travail de la race à travers un programme délevage sélectif. Lassociation offre un service de pédigrés et maintient le registre des chiens. Après son refus dentrée à lUnited Kennel Club, lassociation a décidé de suivre son propre chemin, sans reconnaissance dun club officiel. Cette indépendance permet aux membres de lassociation de rester libres dutiliser la retrempe lorsque cest nécessaire, dans le but de maintenir une diversité génétique saine. Poids 27-35 kg (M), 25-31 kg (F). Taille42-51 cm (M) : 40-48 cm. (F). La nouvelle race a été renommée en 2005, parce que monsieur Leavitt trouvait que sa création, le Olde English Bulldogge de 1971, nétait pas préservée comme il lentendait. Les descendant de la race telle quen 1971 étaient devenus plus lourds et de nombreux éleveurs ne respectaient pas le standard original. En effet, le terme « Old English Bulldog » (Olde English Bulldogge), nom initial de la lignée Leavitt, est à ce jour souvent utilisé pour décrire l’ensemble des diverses recréations des bulldogs des temps anciens.
HERMES BULLDOGGE: (USA)
Histoire de l’Hermès Bulldogge. Ces chiens ont le type des bulldogs des temps anciens romains (aujourd’hui éteints). Mais dans les régions rurales des Etats-Unis, la famille Hermes avait recréé ce type dans un programme privé sur 3 générations, en sélectionant des sujets grands en très bonne santé et au tempérament unique, combinant des qualités de d’instinct de chasse, intelligence, protection. Ils ont un caractère enjoué et amical. L’Hermès Bulldogge peut résister à des températures jusqu’à 32° et aussi bas que 10° au-dessous de zéro. Ils ont la santé robuste des chiens de travail. Ils ne sont pas sujets à la dysplaisie des hanches et n’ont pas de problèmes de mise bas. Leur rapidité, puissance et agilité est impressionnante. Des sujet de 65 kg, ayant un tour de tête jusqu’à 76 cm et plus ont été reportés.
OLDE VICTORIAN BULLDOGGE: (USA)
Généralement connu sous le nom de OVB, c’est une lignée crée par Monsieur Carlos Woods de lélevage My Bulldogges/Woods Bull en Caroline du Nord. Le Olde Victorian Bulldogge est physiquement le Bulldog de lère Victorienne. Le mâle doit mesurer entre 18 et 20 ½ pouces et les femelles entre 17 et 19 ½ pouces avec un poids proportionnel à la taille. L’OVB est un chien au poil lisse et doux avec un torse et cage thoracique fortement développés. Il a une large tête et une ossature épaisse qui n’empêche pas lactivité physique et la vivacité. Le museau est large et court mais pas exagérément afin de pouvoir respirer normalement et sans effort.
Le train arrière est légèrement plus haut que les épaules et le corps est musculeux et symétrique. L’Olde Victorien Bulldogge est fidèle, courageux et doit avoir un tempérament stable. Le nom » Olde Victorian Bulldogge » est déposé. L’Olde Victorien Bulldogge peut seulement être enregistré par la Victorian Bulldogge Association et seulement si la totalité de ces ancêtres sont de lignée authentifiée au livre du VBA.
Les Olde Victorian Bulldogge sont enregistrés au VBA (Victorian Bulldogge Association) http://victorianbulldoggeassociation.com/
VICTORIAN BULLDOG: (UK)
Le Victorian Bulldog est aussi une recréation du bulldog ancien, mais plutôt du début du 20ème siècle, plutôt bien typé mais toujours relativement en bonne santé. Son créateur est Monsieur Ken Mollet, son travail avait commencé dans les années 80. Le nom Victorian Bulldog est souvent utilisé pour des chiens qui n’ont rien à voir avec la lignée Victorian, tout comme Olde English Bulldog (Leavitt Bulldog) est aujourd’hui utilisé pour décrire l’ensemble des diverses lignées OEB, raison pour laquelle Monsieur Leavitt a renommé sa lignée « Leavitt Bulldog ».
DORSET OLD TYME BULLDOG (DOTB) (UK)
Monsieur Steve Barnett, avait commencé un programme fin des années 80 afin de crééer son type de bulldog idéal des temps anciens en utilisant son expérience dans le coisement de divers bulldogs dans lequel il était impliqué, notamment certains sujets originaux du breeding stock Victorian Bulldog de Mr. Ken Mollet qui avait comme objectif de créer un bulldog en meilleure santé. L’objectif de Steve Barnet (selon ses propres mots) a toujours été de produire un Bulldog national, un chien qui est amené au ring avec fierté duquel on sait qu’il est un athlète, capable et bourré d’energie, digne du nom « gladiateur », un vrai Bulldog en apparence avec le traditionnel tempérament du Bulldog. Un chien socialbe qui n’est pas une nuisance pour d’autres animaux, mais qui protecteur si nécessaire ou demandé à l’être. Un chien, qui de par son allure gracieuse, serait à même de charmer l’arène d’un show ring n’importe où dans le monde et être regardé avec le vrai esprit bulldog et la fierté nationale, pas montré parmi les « fruits et légumes » dans un cageot comme les KC Bulldogs d’aujourd’hui. Steve a trouvé ses Bulldogs désirés, bien loin dans l’histoire ou ils ont été élevés pour être des chiens forts au début du 16ème siècle, pour les Rois et Reines de l’ère Tudor dans le dessein d’être des chiens de combats contre ours et torreaux. Durant la période Tudor, ces sports barbares et sanglants étaient à leur apogée comme sport et amusement national. La personne normale, bien que souvent indigente et affamée, a semble-t-il toujours trouvé la moitié d’un penny pour assister aux fosses aux ours qui trouvaient lieu sur le côté sud de la Tamise aussi tôt que 1506, mentionné par Shakespeare et d’autres auteurs connus en leur jour. Henry le VIII (1509-47). Ces évènement avaient suscité un for intérêt, mentionné par Shakespeare et d’autres auteurs connus en leur jour. Henry le VIII (1509-47); ils avait une forte sympathie et intérêt dans le bull et bear biting, la nomination du premier maître officiel du jeu, documenté dans la Reine d’histoire Elizabeth qui avait une fascination pour le sport du bull et bear baiting. Elle avait une fois visité le Château Kenilworth en 1575, appartenant alors au Comte de Leicester, où 13 ours ont étaient assemblés pour son amusement, bien que cette période était d’apogée de ces des combats contre les toreaux. Une loi avait été proposée bien plus tard dans l’histoire que 1829 approuvée par quarante-cinq votes, qui sera appliquée que 6 ans plus loin sur en 1835. Un sport royal qui a été documenté partout dans l’histoire depuis près de 400 ans.Ces premiers chiens étaient la base génétique du bouledogue anglais actuel qui a conquis les coeurs et esprits des auteurs contemporains et qui a apporté de la fièrté nationale au mot Bouledogue Anglais, notre but a été de reproduire cet ancien chien au museau large et visage plat mais toujours garder la forme traditionnelle et le caractèreque nous sommes tous venus pour aimer. Ainsi, M. Steve Barnett nous présente avec le Dorset Olde Tyme Bulldogge, le Bulldogge original, notre race nationale, le meilleur Bulldogge en forme. (Écrit avec fierté par Steve Barnett). (Traduction libre de l’anglais).
RENASCENCE BULLDOGGE (GARGOYLE) RB, (USA)
Résumé:Le Renascence Bulldogge a été créé par Chadde Jolicoeur et Jody Willingham dans les années 1990 à Minneapolis dans le Minnesota (USA). Son nom est en rapport direct avec l’objectif de la race qui est de recréer et de voir renaître un chien du 19ème siècle aux qualités exceptionnelles : le Old English Bulldog. Caractère: Le Renascence Bulldogge est un chien joyeux et joueur, néanmoins comme son ancêtre, le Old English Bulldog, il peut être redoutable face aux personnes qui menaceraient son entourage. Aspect physique: C’est un chien robuste et massif qui a une apparence athlétique et musclée. La tête est large, carrée avec un stop marqué. Les muscles des joues sont volumineux et saillants. Le corps est athlétique et musclé, sans graisse. Le poitrail et la cuisse doivent être très musclés. Le pelage est court et serré. Les robes peuvent être unies ou panachées de blanc, la couleur peut être bringé, blanc, noir, rouge, beige et toutes autres palettes comprises entre le rouge et le beige. Histoire et origine: Le Renascence Bulldogge est né de la volonté de Chadde Jolicoeur et Jody Willingham de faire renaître (Renascence) un chien de travail aux qualités exceptionnelles, athlétique, endurant et robuste : le Old English Bulldog. Le point de départ de la race fût le Bouledogue Anglais. Afin de lui redonner laspect et les capacités qui jadis avaient fait son succès, Chadde Jolicoeur et Jody Willingham ont fait un superbe travail de sélection de reproduction à partir de 5 races : le Bouledogue Américain, le Bullmastif, le Bandogge, l’Hermes Bulldogge et bien sûr le Bulldog Anglais. Après 14 ans de travail sur le tempérament et le caractère, Chadde Jolicoeur arrive enfin à créer sa propre race, le Renascence Bulldogge. Utilisation: Chien de compagnie, chien de garde, chien de chasse.
AUSSIE BULLDOG (Australie)
L’Australian Bulldog, initialement connu sous le nom Aussie Bulldog, est une race de chien en développement de l’Australie. L’élevage sélectif a commencé dans les années 1990 par des éleveurs qui souhaitaient créer un chien à l’aspect d’une race Bulldog sans problèmes de santé. Il y a eu deux programmes de sélection indépendant, un par Noel et Tina Green (la ligne de JAG) et un programme séparé par Pip Nobes (Nobes l’Australian Bulldog) dont chaqu’un a son propre club. Le seul organisme incorporé et constitué pour la race Bulldog est l’Australian Society, fondée par Pip Nobes. L’United Aussie Bulldog Association (créé en 2003) est dirigé par Noel et Tina Green.’Australian Bulldog est un chien de taille moyenne (43 à 48 cm) qui aime faire partie d’une famille.Surnommé également « aussie bulldog »,c’est un molosse au corps solide et compact inspirant une grande force, avec une ossature épaisse avec les hommes et une musculature ferme. La poitrine doit être large et descendue. La tête est très forte et carrée en apparence avec une bouche de bonne profondeur et large avec un arrêt prononcé entre les yeux et 1 à 3 plis de ride au dessus de nez. Le poil est court et lisse, il ne doit pas avoir d’épaisseur ou rugueux. L’Aussie Bulldog apparait dans une merveilleuse variation de couleurs : fauve, abricot, orange, rouge, acajou, blanc et être au moins 5 nuances de bringé y compris, le rouge bringé, fauve bringé, noir bringé, bringé acajou, argent bringé, sans oublier la robe pie dominante avec son arrangement de taches sur le corps qui est tout à fait séduisat.
BULLDOG CAMPEIRO (Buldogue Campeiro, Brazilian Bulldog) (Brésil)
Historique : Le Bulldog Campeiro tire son origine dans le Bulldogs qui sont venus au Brésil, apportés par les immigrés européens depuis le XVIIième siècle. Il était utilisé pour capturer le bétail sauvage dans des environnements hostiles.Le Bulldog Campeiro est un chien de constitution puissante et large, démontrant force et agilité.
Il est extrêmement rustique et ne présente pas de problèmes de santé communs avec le Bulldog Anglais. Contrairement à son cousin chien de famille, le Campeiro est un chien de garde et de travail. Ses membres court sont musclés et puissants, sa tête est large avec un museau court, et ses oreilles petites, pendantes ou portées en arrière, implantées haut. Son poil est court, lisse, de texture moyenne (ni trop doux ni trop dur). Toutes les couleurs sont permises avec une prédominance pour le doré ou le tigré, uni ou avec du blanc. On a déjà vu des chiens totalement des blancs mais jamais entiérement noirs.
ALAPAHA BLUE BLOOD BULLDOG (USA)
L’origine de « l’Alapaha Blue Blood Bulldog » est peu documentée et vérifiable avant 1979. Les autorités diffèrent complètement sur l’origine de l’Alapaha que son nom lui-même est contestée. Cependant, l’Alapaha est l’une des races emblématique de cette nation et il y a peu de doute qu’une espèce ressemblant à l’Alapaha existe depuis plus de deux cents ans dans les enclaves du Sud. L’Alapaha est censé avoir trouvé son origine dans une espèce récemment éteintes connu sous le nom Bulldog Mountain, Old Southern White et le Old English Bulldog. Ces chiens ont d’abord été introduit en Amérique au début du 18e siècle. L’Alapaha, contrairement à son homologue, le « bouledoque Anglais » , a été continuellement élevé comme chien d’utilité. Endurant à la tâche qui lui est confiée, que ce soit pour le travail de garde, le travail à la ferme, ou en tant que compagnon de famille. En dépit que leur utilité soit reconnue dans de nombreux domaines et la capacité de reproduire leur standart avec la fiabilité de ces origines de bouledogues survécu principalement dans de petites poches du sud, n’a jamais été accepté dans les cercles de chien de spectacle.Ces Bulldogs ont été largement utilisés dans le développement de nombreuses races comme l’American Pit Bull Terrier (APBT), Black Mouth et Catahoula Leopard Dog. Il est inconcevable pour l’éleveur d’Alapaha et de Bulldog American de penser que seul le « Catahoula Pit Bull » a été utilisé dans la création de l’Alapaha. Les éleveurs ont utilisé et croisé des races qu’ils ont développés dans leurs programmes de sélection. Rappelez-vous, la plupart étant des chiens européen de type bouledogue original étaient habitués à un climat beaucoup plus froid celui des campagne du Sud des États-Unis. En raison de ce manque inhérent de tolérance à la chaleur, la plupart des éleveurs et des chasseurs ont constaté que le croisement d’une autre race avec le bulldog améliorait leur resistance. Actuellement ces types chiens sont le plus souvent considérés comme des résultats de croisements entre chiens espagnols et chiens de guerre de type dogue, lévriers, Beauceron, Grand Danois et les cabots de type générique indiennes (le Catahoula rouge-loup hybride) qui parcouraient les terres sud-américaines. Le sud des États-Unis était peuplée de ces croisements de bulldog qui ont été utilisés par les agriculteurs, les éleveurs locaux et les chasseurs pour la garde et la défense des bovins, des attaques porcs sauvages sauvages, d’ours et chats sauvages. En bref, une ascendance variée sied à ce chien de travail multi-facettes. Cette souche de chien créé est le résultat de programmes de reproduction d’anciennes générations de plusieurs personnes à savoir Papa Buck Lane et William Chester de Géorgie et Cecil Evans et Kenny Houston de Floride. La race a été connue par une série de noms tels que Otto, Cowdog, Silver Dollar, et Catahoula Bulldog. Ce type de chien était en danger d’extinction jusqu’à ce qu’un petit groupe de Sudistes qui en 1979 , dans une tentative de sauver le « Ol ‘Bulldog Plantation Tymey du Sud », ont fondés l' »Alapaha Blue Blood Bulldog Association ® », (ABBA) lui donnant le nom qu’on lui connait aujourd’hui et se consacrant à la préservation de ce type de chien exceptionnel. Ils se mirent à perpétuer la race et à établir un standart pour la reproduction. Au cours des 30 dernières années, l’ABBA a été la seule association protégeant l’Alapaha Blue Blood Bulldog dans le monde et c’est grâce au travail acharné, au dévouement et à la passion de ses membres que la race se développe aujourd’hui. L’Alapaha Blue Blood Bulldog Association (ABBA) est le registre officiel et fondateur du club de race pour l’Alapaha Blue blood Bulldog dans le monde. Kenny Houston était le propriétaire d’un costume de chasse au gros gibier en dehors de Marianna, en Floride. Il a également donné naissance à une souche de chiens de captures pour son intérêt commercial. Sa souche est principalement due au croisement du « Ol ‘Southern White » avec des chiens de race « Catahoula Leopard ». Il aimait les grands chiens athlétiques variant autour des 90 à 100 livres (40 à 45 kilos) en raison de leur capacité à exécuter de gros gibier et de le maintenir avec assez de force. Le chien le plus célèbre de Houston était « Blue Muskee » (père: DUDE × Argent). « Blue Muskee » engandra Blue Ox Miller, le père inconnu de Lana Lane Sylvia et Hank Quinlan et d’innombrables autres Lana Lou Lane chiens de race. Mme Lane a toujours été intéressé par cet insaisissable couleur bleu-merle, pour laquel ce chien a passé son temps à se donner une nombreuse descendance. M. Houston a obtenu ses premiers chiens et ses pratiques d’élevage à partir d’un cow-boy peu connu et sportif nommé Howard Carnathan; qui, dans les années 1960 a fait beaucoup de travail au début de l’élaboration de ce type de chien. M. Carnathan disait avoir avoir aimé l’intelligence, la rapidité, l’endurance et la grande nature fougueuse du « Catahoula Leopard », mais n’était pas satisfait de son attitude parfois distante envers l’homme et aux morsures en résultant. Il à alors croisé son Bulldog, avec une Catahoula pour pimenter les choses. Ce croisement a été la solution idéale pour ce qu’il cherchait: « J’avais besoin d’un chien qui serait un compagnon et un protecteur pour mes enfants et la maison, mais j’avais aussi besoin d’un chien qui m’aiderait pour les tâches agricoles. Le bouledogue de Catahoula s’adapte exactement mon besoin ». Beaucoup d’éleveurs depuis ont fait des tentatives infructueuses pour reproduire ces pratiques au fil des ans.
OLD ENGISH BULLDOG ALTERNATIF: La lignée d’Old English Bulldog alternative est à ce jour une des plus répandues, c’est un croisement des diverses lignées existantes, des fois avec ajout de sang de bulldog anglais ou américain.