Table des matières
- Le Boxer, cette boule d’énergie !
- Caractéristiques physiques du Boxer
- Origines et histoire
- Le Boxer : Son physique, sa santé
- Caractère et aptitudes
- Son éducation et son comportement avec les autres animaux
- Toilettage et entretien
- Boxer
- Découvrez la race de chien Boxer
- Les origines du chien Boxer
- Le caractère et comportement du Boxer
- L’alimentation du chien Boxer
- La santé du chien Boxer
- Espérance de vie des chiens Boxer
- Hygiène pour le chien Boxer
- L’éducation du Boxer
- Remarques et conseils pour la race de chien Boxer
- Les couleurs du chien Boxer
- Taille et le poids du Boxer
- Les défauts du chien Boxer
- Le coût du chien Boxer
- Le chiot Boxer
- Les Boxers à queue naturellement courte du Dr. CATTANACH
- La première génération
- La deuxième génération
- La troisième génération
- La quatrième génération
- La cinquième génération et les suivantes
- Conclusion
- Caractéristiques physiques
- Caractère et éducation
- Alimentation
- Santé
- Cadre de vie
- ORIGINESDU BOXER
- histoire des origines du boxer
Le Boxer, cette boule d’énergie !
Le boxer : Les boxers peuvent avoir mauvaise réputation, à tort. C’est un chien qui obéit à son maître, si le chien est méchant, c’est donc la faute du maître. Pendant des années il a été utilisé comme chien de chasse, et pour les combats illégaux. Si ces pratiques lui collent à la peau, toujours aujourd’hui, la race a su évoluer progressivement vers un rôle de chien de compagnie comme les autres. L’éducation est la clef du comportement animal : si vous l’éduquez de façon appropriée, votre boxer sera le chien le plus doux, le plus affectif, et le plus joueur que vous aurez croisé.
Caractéristiques physiques du Boxer
Le boxer est un molossoïde de taille moyenne, possédant un corps robuste, tout en profitant de courbes harmonieuses et élégantes. Il possède une tête carrée et un museau court. Sa mâchoire inférieure est légèrement plus avancée que la supérieure, et si ce type de crâne est un défaut reconnu chez la plupart des chiens, il est ici inscrit dans le standard du boxer. Ses oreilles tombent vers l’avant en formant un léger pli, même si certains maîtres les taillent en pointe (ce qui n’est pas recommandé en général et interdit en France depuis 2004). Enfin, sa queue est attachée haute sur son arrière, encore une fois sujette à une coupe de la part du maître.
Le standard lui reconnaît deux robes principales : la fauve, qui peut dégrader du rouge foncé au jaune clair, et la bringée. Quelques tâches blanches peuvent apparaître ici et là sur son torce. Son poil est court, dur, et brillant. Ses yeux sont généralement très foncés.
La taille d’un mâle varie entre 57 et 63cm, et entre 53 et 59 pour une femelle. Quant au poids, il tourne entre 30 et 38kg pour un mâle, et entre 24 et 32kg pour une femelle.
Origines et histoire
Au XIXème siècle, les allemands avaient divisé la descendance des molossoïdes à poil court en quatre races. Les chiens ont été séparés selon leur provenance géographique ou leur prédisposition. Les quatre races étaient : le bullenbeisser (comprendre » mordeur de taureaux « ), le baerenbeisser (comprendre » mordeur d’ours « ), le brabanter (en provenance de Belgique), et le daziger (en provenance de Pologne).
Le bullenbeisser était un chien jugé puissant et loyal, notamment utilisé par les éleveurs de bétails et les commerçants afin d’assurer la garde de leurs biens. Au fur et à mesure des voyages à travers l’Europe, les allemands finiront par croiser les races de façon naturelle. Le bullenbeisser devient alors un bierboxer ( » chien du brasseur « ), une race plus agressive, à la limite du contrôlable.
Le boxer naît alors d’une volonté de revenir à un chien plus stable, plus semblable à la race originelle. Friederich Roberts, Erald Konig, et Rudolf Hopner opèrent alors un croisement en 1888. Un mâle bierboxer et une femelle bulldog s’accouplent pour créer le boxer que l’on connaît aujourd’hui. Le bulldog d’époque était plus vif, toujours utilisé dans des combats de chiens et des combats chien-taureau (d’où son nom).
Ce boxer mâle, fauve et blanc, a alors été accouplé à sa mère, ce qui donna naissance à deux chiots, dont la femelle Schecken. En 1895, Schecken s’accouple avec un bulldog blanc et mettra au monde Flocki, le premier boxer enregistré au livre de origines allemand, plus tard, en 1904. Il faut savoir que le premier boxer club a été créé en 1895 à Munich, alors que le premier standard a été publié en 1902.
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Depuis 1924, le boxer est classé comme chien de travail. Il apparaît en France tout d’abord en Alsace. Le boxer que l’on connaît aujourd’hui tient sa réputation de la pratique anglaise de bull baiting. Le chien faisait face à un taureau et devait l’immobiliser. Ce » sport » est depuis illégal. La race a également beaucoup servi dans la chasse des ours, autant pour la traque que pour le combat. Sa force musculaire et sa structure générale ne l’empêchent pas de posséder une grande agilité, qualité largement recherché dans ce genre de pratiques. Au fil des années, les sélections réalisées par les éleveurs les ont rendus plus doux, plus fidèles, surtout avec les enfants, tout en leur permettant de garder leur force initiale.
Le Boxer : Son physique, sa santé
La santé est le gros point faible du boxer. Il a beau être puissant, autant en muscle qu’en apparence, le boxer reste un chien fragile qu’il convient de surveiller avec attention. Étant considéré comme un gros chien, il faudra surveiller les problèmes articulaires, comme la dysplasie, mais aussi les dilatations, comme les torsions de l’estomac. Ayant un museau aplati, il peut également être sujet aux problèmes et maladies respiratoires, surtout en cas de chaleur excessive. Il vaut mieux éviter d’adopter un boxer si vous habitez dans une région tropicale. En plus de cela, le boxer est sensible aux maladies cardiaques, aux problèmes de peau, et possède un système digestif sensible. Il a une espérance de vie de 10 à 12ans.
Caractère et aptitudes
Au contraire de sa santé, son caractère est son point fort majeur. Il peut être un bon chien de garde, toujours alerte, mais c’est avant tout un vrai clown qui saura faire rayonner toute la maison. Il faut d’ailleurs éviter de le laisser seul toute la journée, c’est un chien extrêmement sociable, vous n’aurez pas besoin de l’éduquer énormément de ce côté là, c’est naturel chez lui ! C’est à vous de voir quelle aptitude vous voudrez exacerber : le côté chien de garde et de défense, ou le côté sociable. Sa méfiance naturelle sera toujours utile dans les deux cas. Le boxer est fidèle, gentil et joueur. Certains maîtres lui attribuent même un certain sens de l’humour, qui réussit toujours à vous arracher un sourire. Ce côté clown en fera un ami parfait pour les enfants, pour peu qu’on lui ait appris, tout jeune, à respecter les tout petits. Étant énergique, il peut parfois se laisser emporter.
Cette énergie peut être un frein pour vous, ou le moteur de votre relation. Vous allez avoir besoin d’être sportif, le boxer est très actif et a besoin de se défouler. Si son besoin d’exercice n’est pas rempli plusieurs jours d’affilé, il pourrait commencer à détruire quelques bibelots chez vous, laisser apparaître quelques TOC, allant parfois jusqu’à l’ingérence. C’est un point important que vous devez prendre en compte : cette énergie, c’est soit une force, soit un défaut, cela dépend de votre mode de vie.
Bien que le boxer ait besoin de dépenser son énergie, il n’a pas forcément besoin d’habiter dans une maison. Il peut se satisfaire d’un appartement, ce qui compte ce n’est pas la taille de son lieu de défoulement, l’important c’est le nombre d’heures que vous pourrez lui consacrer chaque jour. La moyenne d’heures de sorties quotidiennes tourne autour de 2 heures. Pour un boxer, 3 heures ne seront pas de trop.
Dessin de Boxer
Sachez qu’il peut vivre à l’extérieur, sous peu que vous installiez un abri adapté dans votre jardin, mais il reste avant tout un chien d’intérieur. Il est fidèle avec ses maîtres et se languira de vous. Il n’aime pas la solitude et il saura vous faire savoir si vous le laissez seul trop longtemps (ne laissez pas votre porcelaine à portée de patte !) Quoi qu’il en soit, il faut toujours qu’il ait un espace où se mettre à l’ombre.
Son éducation et son comportement avec les autres animaux
Comme nous l’avons vu, un boxer peut être un chien un poil exigeant. Vous allez devoir faire un choix pour beaucoup de choses, et cela commence par le sexe. Une femelle boxer est pleine d’énergie… un mâle l’est doublement ! Il faut donc être préparé à gérer ses dépenses d’énergie, et ses caprices. Un mâle est plus difficile à éduquer, surtout qu’ils sont souvent plus puissants. Le boxer possède un caractère affirmé, il peut parfois être bagarreur et se montrer dominant envers les autres mâles présents dans son entourage. C’est avant tout une question d’éducation. Les femelles, elles, seront plus douces et plus adaptables, parfaites pour une famille.
Le boxer est à éviter lorsque vous recherchez un premier chien. Il est très dur à dresser. Mais si vous êtes prêt à y mettre les moyens, il peut être un compagnon idéal une fois dressé par un expert. Quoi qu’il arrive, il sera toujours un chien de garde efficace, et un protecteur parfait pour les enfants. Même âgé il reste joueur et sociable.
Ce côté énergique et joueur devra être canalisé tout au long de sa jeunesse. Dès qu’il franchira le seuil de votre maison il va falloir lui inculquer une éducation ludique. Plus vous attendrez pour le dresser, plus il risque de se rebeller à l’adolescence. Il a un sacré caractère, soyez prêt !
Toilettage et entretien
Les coûts d’entretien sont peu élevés pour les boxers. Le coût d’acquisition peut être relevé, par contre. En soi, cette race ne demande pas d’entretien particulier. Il suffit de le brosser et de le laver de temps en temps, avec un shampoing et une brasse adaptés. Le boxer perd peu de poils, et cette perte peut être encore réduite avec un brossage hebdomadaire. Côté saleté, vous devrez surtout nettoyer de la bave. Il n’en rejette pas énormément mais cela reste un point à observer. Encore une fois, les femelles posent moins de problème de ce côté.
C’est un chien très répandu, autant en France qu’ailleurs. Si on peut trouver des chiots ici et là, il faut tout de même faire attention. Certains éleveurs sont moins consciencieux que d’autres. Il vaut toujours mieux s’adresser à un élevage agréé. Les coûts peuvent être plus élevés, mais vous risquez moins de tomber sur un chiot à très mauvais caractères. Vous voulez posséder un boxer doux et gérable avant tout.
Boxer
Le Boxer est un chien de taille moyenne, robuste, au poil ras, d’aspect ramassé, à la construction carrée et à l’ossature puissante. Il ne présente pas une allure lourde ou pataude, mais plutôt une démarche souple, comme celle d’un athlète au stade.
Son crâne est de forme cubique, sur le haut duquel sont attachées ses deux oreilles retombant sur l’avant en un léger pli (elles sont parfois taillées en pointe, où la législation le permet bien évidemment !).
Ses yeux, ni petits, ni globuleux, ni même enfoncés sont de couleur brun foncé et surmontés de paupières foncées. On pourra noter son caractère alerte et son intelligence dans son regard.
Découvrez la race de chien Boxer
Les origines du chien Boxer
Son nom qui signifie boxeur en français viendrait du fait qu’il a tendance à lever ses pattes antérieures pour bondir et accueillir joyeusement ses maîtres.
Le Boxer est une race d’origine allemande, qui fait partie de la famille des molosses provenant d’Orient. Le chien Boxer descend des anciens Bullenbeisser, mot qui signifie attrape-taureaux, et plus particulièrement du Chien de taureaux du Brabant, qui est un type de Bullenbeisser un peu moins trapu et plus souple.
D’abord créé comme chien de défense, il a fallu cesser les croisements incontrôlés dont résultaient des chiens trop agressifs ! Le Boxer que l’on connaît aujourd’hui serait donc né dans les années 1880, d’un accouplement entre un Bullenbeisser (race disparue depuis) et d’un Bulldog Anglais.
Le caractère et comportement du Boxer
Le Boxer est bourré de qualité ! Il est très énergique, équilibré, courageux, vigilant, joueur, intelligent et amical. C’est un tendre brutal. Son trait de caractère le plus marqué est sans aucun doute une certaine forme d’exubérance.
Le boxer est équilibré, courageux, calme, combattif, franc, et très attaché à sa famille et à son maître. Il est très docile envers les enfants et s’avère un excellent baby-sitter et un compagnon de jeux infatigable, même en prenant de l’âge. Cependant, et c’est encore une qualité, il reste méfiant envers les étrangers, ce qui en fait un des meilleurs chien de défense. Si quelqu’un embête sa famille, il la défendra.
L’alimentation du chien Boxer
Avant l’âge de 4 mois, le Boxer doit engloutir 4 repas par jour pour accompagner de manière optimale son développement. Après cette phase de croissance, sa ration quotidienne peut être séparée en 2, idéalement le matin et le soir.
Comme bon nombre de ses congénères, il se satisfait d’un régime alimentaire à base de croquettes industrielles de haute qualité, correspondant à son poids, son âge et son niveau d’activité. Et veillez à ce qu’il reste tranquille après les repas, afin de ne pas risquer un retournement d’estomac.
La santé du chien Boxer
Le Boxer possédant un chanfrein court, il peut être susceptible de souffrir de problèmes respiratoires en cas de chaleur excessive.
Le Boxer peut être atteint de diverses maladies auxquelles les élevages sérieux prêtent attention. Les reproducteurs doivent faire l’objet d’examens de dépistage de la dysplasie des hanches et d’autres affections d’origine génétique telles que la spondylose (maladie similaire à l’arthrose) ou la sténose aortique (cardiopathie congénitale qui touche de nombreuses races de chiens).
Le Boxer est également sujet aux tumeurs (dont cancer de la peau) et aux crises cardiaques.
Espérance de vie des chiens Boxer
Son espérance de vie moyenne est d’environ 10 à 12 ans. Profitez donc bien de passer de bons moments avec votre compagnon, car le temps passe très vite.
Hygiène pour le chien Boxer
Pensez à vérifier l’état des yeux et des oreilles de votre animal de temps en temps. Un shampoing nourrissant une à deux fois par an si nécessaire sera bénéfique à sa peau, en plus du brossage hebdomadaire.
L’éducation du Boxer
De tempérament plutôt dominateur, le Boxer cherchera toujours à franchir les limites qui lui sont imposées avec un maître de trop faible personnalité. C’est pourquoi il est très important que des règles strictes lui soient imposées dès son plus jeune âge. Il lui faudra donc un maître à la main ferme et se servant de jeux pour lui donner envie d’obéir.
Remarques et conseils pour la race de chien Boxer
Le Boxer apprécie tout particulièrement de vivre à l’intérieur de la maison, auprès de ses maîtres qu’il adore, mais il peut également vivre dans un jardin, s’il bénéficie d’un véritable abri, et ceci même en hiver.
Veillez en toutes circonstances qu’il puisse se mettre à l’ombre et ne le laissez pas en plein soleil, car il pourrait souffrir de coups de soleil et même aller jusqu’à développer un cancer de la peau !
Les couleurs du chien Boxer
Il porte le poil ras, dur, brillant, serré.
Sa robe est soit de couleur fauve uni, allant de l’or pâle jusqu’au rouge ou au cerf foncé, ou peut également être marquée de bringeures, qui sont des rayures sombres plus ou moins verticales sur un fond fauve.
Taille et le poids du Boxer
Le mâle mesure entre 57 et 63 cm et la femelle entre 53 et 59 cm.
Le mâle pèse entre 30 et 38 kilos et la femelle entre 24 et 32 kg.
Les défauts du chien Boxer
Le Boxer bave…. Il bave plus qu’il ne perd de poils, même si un à deux brossages hebdomadaires seront nécessaires à l’entretien de son poil, idéalement avec un gant en caoutchouc.
Le coût du chien Boxer
Les prix d’achat du Boxer
Si vous souhaitez accueillir un Boxer, il vous en coûtera entre 1400.- CHF et 2000.- CHF. De 800 euros à 1400 euros.
Les coûts d’entretiens du Boxer
Le coût d’entretien annuel d’un Boxer se situe entre 1350 euros et 1450 euros, comprenant la nourriture, les taxes et le budget vétérinaire.
Le chiot Boxer
Il n’est pas difficile de trouver un chiot Boxer. Cependant, si vous souhaitez adopter un animal ayant toutes les merveilleuses qualités de sa race, et non les dérives, choisissez-le dans un élevage sérieux, dont les sujets sont sélectionnés correctement.
Et si vous considérez comme gênant l’excès de bave, portez votre choix sur une femelle, car elle bave moins que le mâle !
Nous ne vendons plus de boxeurs.
Préférez-vous un chien belge en bonne santé pour un chien importé?
Alors choisissez une race dans notre élevage! La race qui ressemble le plus à un Boxer est un bouledogue français.
Boxer Comme tour les Dogues, le Boxer a parmi ses ancêtres des Molosses venus d’Orient, chiens de combat et de défense contre les animaux sauvages. Parmi ces Molosses, c’est de l’accouplement d’un chien de chasse, le Büllenbeisser germanique (aujourd’hui disparu) et d’un Bulldog anglais qu’est né en 1890 la race Boxer moderne. Sa première exposition à Munich date de 1896. Son standard est fixé une dizaine d’années plus tard. Il est utilisé par l’armée allemande pendant la Première Guerre mondiale. Ce chien, choisi pour la compagnie et la garde, est très populaire.
Pays d’origine:
Allemagne
Autres noms:
Deutscher Boxer
Tête:
Bien proportionnée, fine et carrée. Crâne bombé, cubique. Stop très accusé. Museau aussi large et puissant que possible. La mâchoire inférieure dépasse la mâchoire supérieure en se recourbant légèrement vers te haut (prognathisme).
Yeux:
Ni trop petits, ni globuleux. De couleur brun foncé. Bord des paupières foncé.
Oreilles:
Non coupées.
Corps:
Carré. Cou rond, puissant. Poitrail large et profond. Garrot marqué. Poitririe haute. Cótes arrondies. Dos droit et musclé. Rein court et musclé. Croupe légèrement inclinée.
Membres:
Robustes, droits. Ossature puissante. Pieds petits et ronds.
Queue:
Implantée haut, amputée court et portée dressée.
Poil:
Ras, dur, brillant et serré.
Robe:
Fauve ou bringée. Les nuances du fauve vont du jaune clair au rouge cerf foncé, de préférence fauve rouge. Masque noir. La variété bringée présente des rayures foncées ou noires sur fond fauve. Des marques blanches sont admises.
Taille:
Mâle : de 57 à 64 cm.
Femelle : de 53 à 60 cm.
Poids:
De 25 à 30 kg.
Caractère, aptitudes, éducation:
Dynamique, impétueux, dominant, il est franc de caractère. II doit être équilibré, calme et sociable. Fort attachement et grande fidélité envers ses maitres et toute sa famille. Vigilant, méfiant à l’égard des étrangers, il montre un courage indéfectible comme défenseur et gardien. Il sera éduqué dès sa première jeunesse.
Conseils:
Ce chien s’acclimate à la vie en appartement, mais il a besoin de’ beaucoup d’exercice. Pas d’entretien particulier du fait de son poil ras.
Utilisations:
Chien de garde, de défense. Chien d’utilité (police, guide d’aveugle). Chien de compagnie.
Les Boxers à queue naturellement courte du Dr. CATTANACH
Natacha MOSCOSO, 2003
(Trad. Renée LARRÉ)
Les temps sont durs pour les amateurs des races à queue taillée, tout au moins en Europe. On parle partout de I’interdiction de couper les queues et il semble que cette menace s’étende comme une traînée de poudre sur notre vieux continent. Mais que fait-on à ce sujet? Pratiquement rien. En réalité, personne ne doit s’en étonner: que peuvent faire des amateurs de certaines races de chiens contre toute une force politico-sociale et pseudo-écologique qui s’y oppose?
Pourtant quelqu’un a agi tout à fait différemment et même d’une façon considérée comme révolutionnaire: c’est le Dr. Bruce Cattanach -Anglais, généticien de profession et, par goût, éleveur et juge de Boxers depuis 1949, il est la personne la plus qualifiée pour mener avec succès une expérience d’élevage dont le résultat est I’obtention d’environ 50 % de Boxers nés avec une queue courte.
Le Docteur Cattanach a travaillé dans la recherche génétique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. II a été directeur de la Mammalian Genetics Unit (Harwell, UK) et a fait paraître plus de 250 articles dans les publications scientifiques les plus prestigieuses du monde entier.
En outre, il a mis ses connaissances génétiques au service du monde canin en de nombreuses occasions, contribuant ainsi à découvrir et éradiquer diverses maladies héréditaires chez différentes races, y compris celle du Boxer (I’axonopathie progressive et la sténose aortique).
Le Dr. Cattanach a envisagé cette étude il y a maintenant environ 12 ans. D’abord tout a commencé comme un exercice académique afin d’observer comment on pourrait transférer, un gène d’une race de chiens à une autre. Mais étant donné qu’il était possible que la coupe de queue en arrive a être interdite dans son pays, la Grande-Bretagne, il a sélectionné spécifiquement le gène qui donne les queues naturellement courtes à la naissance. Ce gène servait à son propos initial et avait aussi une application potentielle possible pour I’avenir, car la taille de la queue avait déjà été interdite dans plusieurs pays d’Europe. La race qui allait recevoir ce sus-dit gène « importé » allait être la race Boxer à laquelle il s’est consacré en tant qu’éleveur et juge depuis plus de 50 ans. Celle du donneur serait celle du Corgi Gallois Pembroke.
La toute première question que beaucoup se posèrent était: pourquoi précisément cette race qui, a I’évidence, ne ressemble en rien au Boxer ? On pourrait même dire que, de toutes les races canines, c’en est une des plus éloignées dans le type et I’aspect.
Le Dr. Cattanach toujours dit qu’en fait ce détail ne fut jamais une de ses plus grandes préoccupations, même si les amateurs en étaient en général profondément troublés. En tant que généticien de profession, il savait que ce avec quoi il commençait n’était pas le plus important, puisque chaque rétro-croisement avec un Boxer ferait que toutes les caractéristiques indésirables de la race « donneuse » (Corgi) seraient diluées de façon irréversible, génération après génération.
L’une des raisons du choix du Corgi a été que le Dr. Cattanach avait auparavant mené à bien une recherche sur le processus d’héritage des queues courtes à la naissance dans cette race, queues que I’on obtient naturellement et très souvent. Le résultat de cette recherche fut qu’il s’agissait d’un seul gène dominant, découverte qui signifiait que son transfert à une autre race devrait être relativement simple.
En outre deux autres caractéristiques du Corgi qui I’éloignent encore du 8oxer étaient son poil demi- long et ses pattes courtes, mais elles sont également dominantes par rapport au poil court et aux pattes longues; il serait donc facile de les éliminer étant donné que si on les écartait dans n’importe quelle génération, elles ne réapparaîtraient pas. Ces conditions de départ étaient favorables, mais le Dr. Cattanach lui-même fut surpris par la facilité et la rapidité de se débarrasser de tout ce qui venait du Corgi et de retrouver tout ce qui était Boxer.
La première génération
Pour sa première portée expérimentale le Dr Cattanach choisit, comme femelle une Boxer blanche de très bonne qualité Steynmere Pearl, provenant de son élevage. S’il prit cette chienne blanche, c’est qu’il ne voulait pas « gâcher » la gestation et la mise-bas d’une de ses chiennes d’exposition et de reproduction pour créer une portée de « métis ». Le père fut un Corgi Gallois Pembroke né avec une queue courte, appartenant à I’éleveuse bien connue Peggy Gamble (dont I’affixe est BIands).
Le couple initial
La 1ère génération: Dolly
La deuxième génération
Pour produire la deuxième génération, le Dr. utilisa deux femelles à queue courte de la première portée: Dolly et Tess. Le mâle choisi fut son propre étalon, Steynmere Foreign Service, un magnifique Boxer. II y eut 9 et 7 chiots. après des mises-bas rapides et très aisées, sans aucune complication ni pour les mères ni pour les petits qui survécurent tous sans aucune intervention ni aide.
Des 16 chiots, 7 avaient la queue courte et 9 une queue normale. Comme s’y attendait le Dr. Cattanach, dans cette seconde génération il y avait une grande variété de types et de caractéristiques chez ces petits: des pattes courtes et des pattes longues, des museaux mi-courts et longs, des têtes lourdes d’autres fines, des mâchoires en ciseau et du prognathisme, etc. De ce lot si varié se détacha rapidement une chienne blanche: Jane, à queue courte et à I’aspect Boxer surprenant. Ce n’était pourtant pas un sujet d’exposition, surtout à cause de sa tête qui laissait beaucoup à désirer. Jane avait un caractère adorable, très Boxer, peut-être un peu plus doux et moins « brutasse » que le Boxer-type. On était presque arrivé au Boxer.
La deuxième génération: Jane
La troisième génération
Comme il fallait s’y attendre, Jane fut choisie pour passer à I’étape suivante. Le Dr. Cattanach sélectionna avec le plus grand soin le mâle à utiliser sur cette chienne, afin de produire la troisième génération. Non seulement il devait être un excellent Boxer, mais il lui fallait en outre apporter les éléments nécessaires pour obtenir une avancée notable dans la « boxérisation » de cette portée, stade important de I’expérience. L’élu fut Boxella’s Chief, un très beau mâle bringé importé de Hollande: un Boxer du continent de lignées hollandaises et allemandes, au type plus marqué et ayant davantage de substance que le boxer anglais classique; en outre, il était unicolore (c’est-à-dire dépourvu de blanc et de ce fait, ne pouvant en donner), qualité tout à fait souhaitable en la circonstance puisque la femelle qu’il devait saillir était blanche.
Résultat de ce croisement: 8 bébés qui naquirent sans problème, 5 ayant la queue courte et 3 une queue normale. Comme on pouvait I’espérer -le père étant unicolore -il n’y eut aucun blanc: tous les chiots étaient de couleur et marqués en blanc. On vit tout de suite que ces chiots étaient « Boxers »: les têtes semblaient meilleures que celle de la mère et leur construction était typique de la race.
Le meilleur sujet de cette troisième génération était un mâle bringé à queue courte: George, un Boxer grand et de belle allure. II y avait aussi deux femelles à queue courte: Bobby et Paddy, que I’on pouvait décrire comme étant vraiment des Boxers, sans toutefois être d’un niveau d’exposition.
La troisième génération: George (et le Dr Cattanach)
La quatrième génération
La quatrième génération de chiens à queue courte fut alors admise et inscrite au livre des origines du Kennel Club britannique. Officiellement ils étaient maintenant considérés comme Boxers de pure race à tous les niveaux : ils avaient un pedigree, pouvaient reproduire, être inscrits dans des expositions ou tout autre type d’événement canin etc. ..
Lors de cette quatrième étape, il y eut trois portées. La première, issue du mâle à queue courte George, connut plusieurs avatars, car la mère (une des classiques femelles pour exposition du Dr. Cattanach) eut une mise-bas difficile, par césarienne, elle n’avait pas beaucoup de lait, fit une mastite etc. ..Résultat, seuls survécurent 3 chiots sur les 13 qui étaient nés. 2 avaient la queue courte et 1 une queue normale. De toute évidence, la plus belle de la portée était la femelle a queue longue; on arrêta donc là cette lignée.
Les « queues courtes » Paddy et Bobby furent saillies, I’une par Barbarossa Matador Magic, I’autre par Santonoaks Red Hot Prospect. Dans ces deux portées il y eut 9 bébés, 7 à queue courte et 2 a queue normale. Tous les petits étaient vraiment Boxers et personne n’aurait pu faire la différence entre eux et tout autre Boxer de pure race et d’élevage conventionnel. II y avait bien sûr, des variantes qualitatives entre eux, mais pas beaucoup plus que dans une portée de Boxers normaux.
Le chien le plus connu de la quatrième génération a sans doute été Steynmere Hot Shot, un grand mâle fauve sans blanc, qui n’était cependant pas un exemplaire remarquable, bien que typique, assez correct et avec un museau et une dentition spectaculaires. II fut présenté dans plusieurs expositions et parvint a être classé dans certaines. Ce chien avait un bon caractère, mais il ne savait pas adopter la posture optimale du chien d’exposition; il s’ennuyait souverainement sur un ring, ce qui ne facilita pas sa carrière. Ce sujet ne fut pas présenté dans I’intention de gagner des honneurs, mais simplement pour prouver que I’expérience se trouvait maintenant dans une phase ou I’on avait réussi à atteindre I’objectif premier: introduire le gène d’une autre race et produire des Boxers à queue courte que I’on ne peut distinguer en aucun aspect d’autres Boxers, si ce n’est qu’ils ont la queue naturellement courte. Hot Shot a été exporté en Norvège où on I’utilise comme étalon avec, semble-t-il, de bons résultats. II est intéressant de noter que ce chien est officiellement tout a fait exempt de dysplasie, spondylose, arthrose de la rotule et de problèmes cardiaques.
Pour représenter dignement cette quatrième génération a queue courte, nous avons aussi les femelles Steynmere Hot Stuff et Steynmere Magic Touch, toutes deux de bonnes chiennes, surtout la dernière, laquelle pourrait être présentée sur n’importe quel ring d’Europe sans choquer.
La quatrième génération: Steynmere Magic Touch
La cinquième génération et les suivantes
A partir de là, il existe plusieurs lignées de « queues courtes »: d’une part les exemplaires qui se trouvent en Grande-Bretagne, leur pays d’origine, de I’autre celle commencée par Hot Shot en Norvège, outre toutes celles qui peuvent apparaître à partir de leur descendance et sont susceptibles d’être exportées dans d’autres pays. Actuellement, il y a des sujets en Finlande, en Suède et aux Etats-Unis. Leur progression va dépendre de I’acceptation de ces Boxers par les éleveurs et les amateurs.
La cinquième génération: Steynmere If She Will et Dahlina’s Josefin.
La sixième génération: Dahlina’s Lexus (prop.: A. Moscoso, Boxers Urkabustaiz)
Conclusion
Bien qu’au début le travail du Dr. Cattanach ait rencontré une très forte opposition de la part d’une bonne partie du petit monde canin (mais non de celle de la communauté scientifique), cette opposition n’a pu faire moins que se soumettre et reconnaître (parfois à contrecur) le succès de ses travaux.
Cela a été un projet extraordinairement bien établi, planifié et mené au succès. II y fut inclus de le présenter et de convaincre de sa viabilité le Kennel Club anglais et qu’il accepte d’inscrire au livre des origines les sujets de la quatrième génération. C’est un fait extraordinaire si I’on tient compte du conservatisme du Kennel Club.
En tant que bon chercheur scientifique, le Dr. Cattanach a fait preuve d’une extrême rigueur durant tout le déroulement de son travail et, entre autres choses, il y a introduit I’étude exhaustive d’une recherche sur le Corgi Gallois Pembroke à queue courte sur plus de 100 portées, menée en Norvège.
De plus -et ceci est très important- il a fait des prises de sang et réalisé des analyses d’ADN, ainsi qu’une étude radiographique du squelette de chacun des exemplaires ayant pris part à I’expérience. II en a été de même pour leur descendance. On n’a trouvé aucune trace d’une quelconque anomalie squelettique ou de tout autre type.
Le seul aspect qui n’est pas totalement satisfaisant est qu’on ne peut réussir à obtenir des queues courtes sur tous les chiens (il en est de même chez les Corgis). C’est un gène dominant, mais il n’est pas viable chez les homozygotes et à cause de conditionnants génétiques et biologiques précis, trop compliqués pour tenter de les expliquer dans cet article. Le résultat pratique des croisements est le suivant :
- Boxer à queue courte x Boxer à queue longue = 50 % de queues courtes, 50 % de queues longues.
- Boxer à queue courte x Boxer à queue courte = 66 % de queues courtes, le reste: des queues longues.
II est donc impossible d’obtenir 100 % de chiots à queue courte, mais, comme I’ont dit quelques éleveurs d’Europe du Nord, il vaut mieux avoir à accepter quelques queues longues plutôt que de ne pas pouvoir choisir et se voir obligé d’avoir exclusivement des queues longues.
Quant à la qualité des exemplaires de la cinquième génération, elle n’a plus rien à envier à tout autre groupe de Boxers élevés selon les conventions. Ils sont aussi Boxers que n’importe quel autre et, en fait, certains sont déjà des sujets du plus haut niveau en exposition. Sans chercher plus loin, deux de femelles de la cinquième génération: Steynmere If She Will (voir photographie) et Steynmere Star Billing ont été reconnues comme pouvant concourir dans I’exposition la plus célèbre du monde, Ia Crufts et ces acceptations sont obtenues lors de concours à très forte inscription, environ 200 Boxers.
Natacha MOSCOSO, 2003
(trad. Renée LARRÉ)
Le boxer appartient au groupe des molossoïdes. Le boxer (boxer en anglais) est un chien de taille moyenne. Son poil est court, son corps musclé, sa tête cubique avec un museau court. C’est un chien fidèle et dévoué qui dépense beaucoup d’énergie.
Région d’origine |
Groupe |
Poids |
Taille |
---|---|---|---|
Allemagne |
molossoïdes |
30 à 32 kg (mâle)/24 à 25 kg (femelle) |
57 à 63 cm (mâle)/53 à 58 cm (femelle) |
La race fut créée en 1850 à Munich à la suite de croisements entre le Bull-Dog et le Bullembeisser Mastiff. Le premier type avait gardé la férocité de ses ancêtres mais des éleveurs s’employèrent à combattre son agressivité, à l’affiner et à lui donner l’allure qu’il a aujourd’hui. Le premier club du boxer fut fondé en 1895.
Caractéristiques physiques
Le boxer est un chien de taille moyenne au poil ras. Son aspect est ramassé avec une construction carrée et une ossature puissante. Sa musculature est sèche et très développée. Sa tête lui donne son aspect caractéristique. Elle doit être proportionnée au reste du corps, fine et sans ride. La mâchoire inférieure dépasse de la supérieure. Le nez est large et noir avec de vastes narines. Le cou est rond et vigoureux, les membres antérieurs très droits.
Classification du Boxer selon la FCI :
Utilisation
Chiens de type Pinscher et Shnauzer, molossoïdes
Groupe
Groupe 2
Section
Les Molossoïdes (Section 2)
N°
Sa robe
La robe du boxer est fauve ou bringée. On peut avoir des nuances allant du jaune clair au rouge cerf foncé. Le masque est noir. La robe bringée a des rayures foncées sur un fond fauve qui se détachent nettement du reste de la robe.
Qualité et longueur du poil
Le poil du boxer est ras et dur. Il doit avoir un aspect brillant. Les poils sont serrés.
Queue
La queue est attachée assez haut. Elle est le plus souvent laissée naturelle mais la caudectomie reste légale en France. Cette opération doit être réalisée dans les cinq jours suivant la naissance.
Allure
Le boxer a des allures vives, très élégantes. Elles donnent une impression de force et de noblesse. Il ne doit pas avoir l’air pataud.
Taille et poids
La taille d’un mâle au garrot doit être comprise entre 57 et 63 cm. La femelle mesure entre 53 et 59 cm. Le mâle pèse de 30 à 32 kg alors que la femelle affiche un poids de 24 à 25 kg.
Caractère et éducation
Le boxer est un chien qui doit être équilibré. Il fait preuve d’un grand attachement envers son maître, il est courageux et c’est un excellent défenseur. Il est méfiant vis-à-vis des étrangers mais se révèle très gai et joueur avec sa famille. Il a une forte tendance à l’exubérance et peut se montrer têtu. Le maître doit imposer des règles strictes dès le plus jeune âge. Il se révèle facile à éduquer mais il faut lui consacrer du temps. Caractère : le boxer est un chien fidèle, dévoué, intelligent et courageux.
Alimentation
Le boxer dépense beaucoup d’énergie et il paraît doué d’un appétit insatiable. Pour qu’il reste en bonne santé et conserve son aspect physique, il est très important qu’il ne soit pas en surpoids. Sa ration journalière peut être composée de croquettes de bonne qualité.
Santé
Même s’il semble robuste, le boxer est chien dont la santé est à surveiller. Il peut être sujet à des problèmes respiratoires, à des tumeurs malignes ou des cancers de la peau ainsi qu’à des problèmes articulaires. Ses dents doivent être examinées régulièrement par un vétérinaire. Espérance de vie : 10 ans.
Cadre de vie
Il a énormément d’énergie et sera mieux dans une maison avec un grand terrain. Il peut toutefois s’habituer à la vie en appartement s’il est sorti longuement plusieurs fois par jour.
Avec les enfants
Il est d’un tempérament joueur et peut très bien vivre avec des enfants. Il est très dévoué envers sa famille et protecteur.
Comment choisir un chiot Boxer dans un élevage ?
Il faut faire attention à ne pas choisir un chiot peureux, qui manque de tempérament ou qui soit au contraire agressif. Le boxer doit être un chien bien équilibré.
Ecrit par:
La rédaction de Doctissimo
Relecture et validation : Dr Jesus Cardenas, Directeur médical de Doctissimo, 27 janvier 2017
Créé le 13 janvier 2016
Sources :
Cet article a été rédigé en partenariat avec la Société Centrale canine. Fondée en 1881, elle a pour mission l’amélioration et la diffusion des races canines ; la coordination et la représentation de ses membres auprès des pouvoirs publics et les relations avec la Fédération cynologique internationale (FCI). Elle assure elle-même ou par ses membres des salons, concours, expositions. Seuls les chiens inscrits au Livre des origines Français (LOF) ont droit à l’appellation « chien de race ».
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Crédits photos : walik/fotojagodka/Istock
ORIGINESDU BOXER
ORIGINE DU BOXER
Le boxer est un Dogue né de l’accouplement en Allemagne vers les années 1880, d’un Bullen Beiser germanique dit » mordeur de taureau » (race aujourd’hui disparue) et d’un Bulldog Anglais dit » chien de taureau » car il servait à combattre les taureaux.
Le Boxer a eu donc comme ancêtres le Bullen Beiser et aussi le Saucepacker » Attrapeur de truie » qui étaient tous deux de véritables bouviers utilisés dans les fermes d’élevage pour conduire et diriger les bêtes les plus récalcitrantes et servaient aussi à la garde des fermes et des châteaux. Son autre ancêtre, le Bulldog Anglais a beaucoup de similitudes avec le Bullen Beiser.
La nouvelle race des Boxers et sa sélection démarrent très vite avec la création en 1896 du Boxer Club Allemand de Munich. Le premier standard est publié en 1902 puis modifié par la suite. A la 1ère Guerre Mondiale, le Boxer est employé par l’armée comme estafette, chien de trait, de patrouille et de garde. Après la guerre grâce à ses qualités athlétiques et à ses disposition pour la garde, il sera classé chien de travail dès 1924 et participe au 1er championnat pour chiens de police. En 1933, 30.000 Boxers sont inscrits au livre des origines, en 1968 ils seront 80.000 et de nos jours plus de 150.000.
En France et à l’étranger :
France : La race du Boxer a débuté en France en même temps qu’en Allemagne : La chienne française Alt’s Floca 1, née en 1887, a participé au départ de la généalogie des Boxers Français. Les premiers sujets se trouvent en Alsace, et une Société pour l’élevage du chien Boxer est créée le 11 janvier 1922 à Strasbourg et en 1923 un autre club se forme à Mulhouse.
Le 10 mars 1946, les 2 clubs se réunissent en Boxer Club de France qui a organisé le congrès international des Clubs de Boxers le 20 Mai 1950 représentant 10 pays d’Europe. A cette occasion, fut créé l’ATIBOX (Association Technique Internationale du Boxer) afin de réunir les clubs des Boxers Européens. Le premier championnat ATIBOX eut lieu en 1963, puis un championnat de travail ATIBOX en 1973 et un championnat de pistage en 1988 pour voir les qualités d’utilisation et mettre en valeur les meilleurs reproducteurs. Le règlement en 1981 oblige tout prétendant au titre de Champion d’être titulaire d’un titre de travail reconnu par le Boxer Club.
Le nombre de naissances inscrites au LOF en France est de l’ordre de 2.300 par an.
Etats-Unis : Le Boxer apparaît en 1930 avec un succès extraordinaire : Le champion Check Vom Hunnenstein remporte le best in show en 1932 et le champion Band Away of Sirrah Crest, fera la une des grands magazines et contribuera à médiatiser l’image de la race.
Angleterre : Dès 1910, la race du Boxer se répand en Angleterre où la sélection se dirige plutôt vers des critères de beauté, plutôt que les qualités de travail. Citons le champion bringé White Ford Hot Chesnut.
Au Pays Bas, le Club de race Boxer produit plusieurs champions dès 1904.
L’Italie a son Boxer Club en 1946 à Rome où la race est d’excellente qualité. Le Teck Delcolle Dell’Nifinito est un étalon Boxer aux nombreux titres européens.
Boxer – origines
Les races de ce groupe actuellement traitées :
Berger d’Anatolie – Bouvier Bernois – Bulldog –
Cao da Estrela – Cane Corso Dogue Argentin – Fila Brasilero – Hovawart –
Léonberg – Mâtin Espagnol – Mâtin de Naples – Montagne des Pyrénées –
Presa Mallorquin – Rottweiler – Shar Pei – Terre Neuve – Boxer – Dobermann –
Dogue de Bordeaux – Cao de Gado Transmontano – Mastiff- Pinscher nain – Schauzer nain
histoire des origines du boxer
Il est incontestablement du type dogue qui avait un emploi de chasseur d’ours ou de sanglier au moyen-âge. Il était employé comme chien de chasse à courre pour poursuivre mais surtout pour tenir au ferme et combattre avec courage et ténacité les pires fauves. En France ce molossoïde au caractère de Terrier, fut appelé “doguin ”, en Allemagne c’est le Bullenbeisser (combattant de taureaux) qui devait être de taille plus modeste que nos actuels Boxers, ressemblant davantage à un American Staffordshire Terrier si on en croit les gravures datant de 1904 dans l’encyclopédie du Comte de Bylandt. Descendant du chien de Taureau Brabançon, il avait les mêmes aptitudes que le Bull-dog anglais. On l’utilisa aussi bien comme Bouvier, comme chien de combat, comme chien de chasse ou comme chien de garde. En Allemagne les Bullenbeissers étaient originaires de la région de Dantzig et de celle du Brabant, il avait une taille moyenne de 55 cm au garrot et souvent une robe bringée. Un ouvrage sur la chasse de V. Flemming, datant de 1719, nous dira qu’il était surtout élevé à Dantzig et qu’on l’utilisait pour la chasse au bison en Pologne et en Hongrie.
Selon Antoinette Cherel historienne de la race, tout aurait commencé en 1880 près de Munich. Elle parle d’un éleveur nommé Alt “bien que cet éleveur se soit gardé de révéler le secret de fabrication du Boxer, l’étude des premiers livres d’élevages allemands nous apprend qu’il avait croisé un mâle – que j’ai baptisé “inconnu ” dans mes travaux – déjà connu comme Boxer, avec une femelle Alts Flora 1, une chienne bringée foncée, née en 1887 en France mais dont le lien de naissance n’a jamais été divulgué. Ce couple se trouve à l’origine de tous les Boxers ”.
Vers la fin du siècle dernier un groupe de cynophile de Munich va tenter de remonter un type pour cette race aux nombreuses qualités, en particulier pour concurrencer l’Airedale anglais, qui jouissait d’une grande vogue en Allemagne comme chien de guerre. L’un des ancêtres utilisé pour remonter la race était un Bouledogue anglais nommé Tom. Ce qui permit aux anglais, plus tard, de revendiquer la race et même le nom de celle-ci et on retrouve dans certains de leurs ouvrages l’affirmation que le Boxer doté d’un crâne trop large, d’un sillon frontal trop profond, d’une mâchoire inférieure trop longue, retourne vers le type Bouledogue anglais.
En 1895 quatre sujets furent présentés à l’exposition de Munich, dont le fameux Flocki (produit de Tom et d’une chienne Bullenbeisser blanche), qui fut le premier inscrit au livre des origines du Boxer.
Le Boxer Club allemand va se créer en 1896 à Munich et organiser une présentation des effectifs de la race où 25 chiens allaient participer. En 1897 les premières portées sont enregistrées et on peut constater que quatre sujets se distinguent : Flock St. Salvator de couleur fauve né en mars 1894, Bosko Immergruen (bringé) né en octobre 1898, la femelle Meta V.d. Passage (presque entièrement blanche) née en novembre 1898. A cette époque il n’était pas rare de trouver des chiens de couleur blanche ou caille.
La première revue du Boxer est créée en 1904.
En 1905 un standard de la race sera rédigé, auquel les passionnés du Club tenteront de se tenir, en particulier sur les directives qui veulent que le Boxer soit un chien sain et fonctionnel ayant un tempérament équilibré.
Dès 1925 il fut d’ailleurs classé comme chien de travail.
Il est vrai que la guerre avait fait des dégâts dans les rangs des Boxers et c’est des gens comme Fritz Muller qui se battirent pour remonter la race et l’imposer comme chien de travail.
Les inscriptions au Livre des origines étaient de 30.000 en 1933, en 1968 elles atteignaient 80.000.
Certains sujets marquèrent particulièrement la race, comme le Champion Kurt v. Pfalzgau père du remarquable Rolf v. Vogelsberg, bringé avec une marque blanche sur la nuque, parfaitement typé, avec une taille de 59 cm. Ses éleveurs firent énormément pour la race, et on retrouve cette passion, dans cette volonté qu’ils eurent pour faire changer l’appellation jugé trop anglaise, en “kämpfer ” (boxeur ou lutteur en allemand).
En France, le Boxer aura son Club de race (Société Française du chien Boxer) en 1922. A Strasbourg (alors que le premier Boxer est arrivé en Alsace en 1900). Un second Club sera créé à Mulhouse l’année suivante et enfin, en 1929 on a un Boxer Club de France affilié à la S.C.C. Le Club, qui réunit tous les amateur, s’installe à Strasbourg. En 1996 la S.C.C. enregistrait 2.545 inscriptions au L.O.F. En 1950 allait se tenir un congrès international des Boxer Clubs Européens au cours duquel sera créée l’Association Technique Internationale du Boxer (Atibox), dont le but allait être d’étudier l’évolution de la race dans le monde.
Le premier Président en fut Jean Batôt alors Président du Boxer Club de France. L’anglaise Elizabeth Sommerfield écrira “ils ne veulent pas n’importe quel chien, pas non plus un chien trop difficile à soigner, pas trop difficile à nourrir, pas un chien trop grand, pas trop petit, il doit en outre aimer les enfants, être fidèle et bon gardien… Le Boxer peut répondre à toutes ses attentes. ”