Fait pour les grands espaces, le berger du Caucase est incorruptiblement loyal avec ses maîtres. Très franc du collier, ce très beau chien n’a précisément pas l’habitude d’en porter un. Il suffit d’avoir un peu de place pour l’accueillir et il saura vous rendre l’affection que vous lui portez !
Table des matières
- L’histoire : un toutou XXL
- Un aspect montagnard
- Berger du Caucase alimentation
- Le caractère : un chien franc et massif
- Comment dresser un berger du Caucase
- Curiosité
- Pour en savoir plus
- Son histoire
- Son caractère
- Son éducation
- Ses éventuels problèmes de santé
- Ces Russes partageant leur quotidien avec des animaux de compagnie dangereux (en images)
- ICI Radio-Canada
- 1. Groupe 1
- 2. Groupe 2
- 3. Groupe 3
- 4. Groupe 4
- 5. Groupe 5
- 6. Groupe 6
- 7. Groupe 7
- Le Chien-loup de Saarloos, il a tout du loup
- Descriptif et caractéristiques du Chien-loup de Saarloos
- Origine du Chien-loup de Saarloos
- Caractère et comportement du Chien-loup de Saarloos – À qui s’adresse-t-il ?
- Comment prendre soin de son Chien-loup de Saarloos : ses besoins
- L’alimentation du Chien-loup de Saarloos
- La santé du Chien-loup de Saarloos
- Prix d’un chiot Chien-loup de Saarloos
- Le Berger du Caucase, grand chien rustique
- Descriptif et caractéristiques du Berger du Caucase
- Origine du Berger du Caucase
- Caractère et comportement du Berger du Caucase – À qui s’adresse-t-il ?
- Comment prendre soin de son Berger du Caucase : ses besoins
- L’alimentation du Berger du Caucase
- La santé du Berger du Caucase
- Prix d’un chiot Berger du Caucase
- Santé
- Toilettage et entretien
- Prix
- Remarques et conseils
- Partenaire
- Généralités sur le Berger du Caucase
- Aspects physiques du Berger du Caucase
- Caractère et tempérament du Berger du Caucase
L’histoire : un toutou XXL
Ce chien est le héros du film » un toutou XXL » de la réalisatrice Kaisa Rastimo.
En 1989 lors de la chute du mur de Berlin, le chiot d’un berger du Caucase, race utilisée pour garder le Mur, est adopté par un père de famille, qui en fait cadeau à ses fillettes. » Stormheart « , tel est son nom, grandit un peu plus que celles-ci !
De fait, s’il est rare d’en croiser un en ville, c’est que sa terre de prédilection reste conforme à ses origines, les montagnes où il gardait villageois et troupeaux : l’ » Ovtcharka du Caucase » ou encore » Kavkazkaïa Ovtcharka » est originaire de Géorgie, pays berceau de la mythologie de la Toison d’Or, en l’occurrence celle du bélier grâce auquel Phrixos et Hellé fuirent leur belle-mère. Ne dites jamais à la vôtre que vous avez appelé votre Berger du Caucase » Toison d’Or « …
Croisé entre le gamprs Arménien de type montagnard et le berger géorgien, le berger du Caucase était déjà connu en Géorgie sous le nom de » Tarti « .
Dans l’ex-RDA, le berger du Caucase surveillait les frontières du pays et plus particulièrement le mur de Berlin. Il était aussi utilisé dans le cadre de la défense de l’Armée Rouge.
Un aspect montagnard
Cette race de chien est très robuste, rustique et rompue à un environnement peuplé d’ours et de loups, le tout sous des températures réfrigérantes.
un chien de montagne
Conformément à la géographie, le berger du Caucase existe en trois versions :
- le type » montagne « , à poil long en particulier sur le cou où il s’ébouriffe en crinière et sur la queue touffue
- le type » steppe « , plus élancé et au poil plus court mais toujours épais
- et le type » intermédiaire « , même morphologie mais sans plus le cou auréolé d’une crinière.
Selon sa version, ce véritable chien de protection bataille l’ennemi de ses pattes, de son torse et de ses hanches s’il est » montagne » ou » steppe « , uniquement avec sa queue s’il est de la catégorie » intermédiaire « .
Quant à ses oreilles et sa queue, ayez l’élégance de préférer un chien non-tronqué : même si vous avez des moutons à garder, l’époque est révolue où l’on amputait le Berger du Caucase de la partie haute de ses oreilles pour que le loup ne perçoive pas son approche et que ses oreilles ne lui servent pas de facile appât. Cette habitude désagréablement » corrida » est, de toute façon, interdite en France et en Europe.
Berger du Caucase taille
Généralement, la taille du berger du Caucase est comprise entre 62 et 66 cm pour une femelle et entre 65 et 69 cm pour un mâle.
Dans les trois cas, le berger du Caucase offre des proportions très harmonieuses et un format de 69 cm au garrot : le standard est de 45kg minimum pour la femelle, 55kg pour le mâle… sans limite maximale. Mais rassurez-vous, le poids moyen de la femelle est de 70kg et celui du mâle de 85kg : un bon adulte, en somme, qui a de quoi impressionner !
Berger du Caucase poil court
Ce type de berger du Caucase a un poil court, mais très dense. Contrairement au berger du Caucase à poil long, celui à poil court a une silhouette plus svelte et élancée.
Côté couleurs, le chien blanc et roux a beaucoup d’allure. Ce qui n’empêche pas de préférer une robe bringée et même pie parsemée de tâches. A chacun ses goûts !
Berger du Caucase chiot
Il est important d’éduquer le berger du Caucase dès son plus jeune âge et son maître devra faire preuve d’attention afin d’éviter tout débordement.
L’éducation devra être ferme, mais sans violence.
Berger du Caucase alimentation
L’alimentation du berger du Caucase est en accord avec son poids et sa taille. Pour choisir une bonne alimentation, il est important de prendre en compte son âge (chiot ou adulte), sa taille et son poids. L’alimentation devra ensuite être adaptée en fonction de ces éléments.
Pour votre berger du Caucase, les croquettes doivent être de qualité et grosses (ceci incitera votre chien à mâcher).
Parmi les aliments à privilégier, vous pouvez retrouver :
- Les croquettes et boîtes.
- Les aliments semi-secs incluant boîtes et croquettes.
- Le fait-maison.
Voici la formule pour déterminer la quantité journalière nutritionnelle de votre chien : (poids (kg) x 30) + 70 = X en grammes.
Le caractère : un chien franc et massif
Très courageux, ce chien protège son maître envers et contre-tout… mais pas n’importe comment. Il faut vraiment qu’il n’ait pas d’autre issue pour montrer les crocs. Ce chien recourt d’abord à des coups de pattes !
Nullement agressif si cela n’est pas nécessaire, il est calme, affectueux et joueur avec ses maîtres et sa famille. Il n’aime pas l’hypocrisie.
Berger du Caucase : aboiement
Le berger du Caucase est un chien de garde efficace pour surveiller une habitation. Son physique imposant et son aboiement sont très dissuasifs.
Berger du Caucase agressif ?
Le berger du Caucase n’est pas un chien agressif. En revanche, s’il juge une situation » risquée « , il peut devenir mordant.
Comment dresser un berger du Caucase
Équilibré, le berger du Caucase s’élève facilement mais fermement : cette pelote de laine volumineuse est un chien qui a besoin d’un dressage avisé. L’erreur est volontiers de le confondre avec un berger allemand : strictement rien à voir ! Non pas que ce dernier soit bête, mais le berger du Caucase est très intelligent : en un mot, il a compris qu’il était dressé, mais continue à vous tester.
Êtes-vous là ? Si oui, il obtempérera de façon docile, sans jamais être servile. N’oubliez jamais que ses ancêtres conduisaient seuls, les troupeaux.
Un entretien facile
Côté toison, la brosse est de rigueur : il en va autant de son panache que de son confort. Le berger du Caucase a le poil qui mue deux fois par an. Brossez-le chaque semaine, il ne vous en voudra pas. Hormis ce toilettage hebdomadaire, le berger du Caucase n’est pas un chien compliqué : il résiste évidemment aux froids extrêmes mais supporte la chaleur, et tombe rarement malade et vit généralement sans souci, une bonne dizaine d’années.
Faut-il préférer un mâle ou une femelle ? A vous de choisir, sauf si vous avez déjà un mâle ou s’il y en a un dans les parages : le berger du Caucase mâle ne souffre pas la moindre concurrence : c’est lui ou personne. Un vrai casus belli : jamais deux mâles dans la même bergerie !
Quant à son volume et son besoin de se dépenser, si vous habitez un appartement deux pièces cuisine en ville, inutile d’envisager d’en adopter un : vous vous vouez à vous rendre malheureux et réciproquement. Ce chien a besoin de beaucoup d’espace. Vive la campagne !
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Comment adopter un berger du Caucase ?
Il existe quelques rares élevages professionnels en France. Vous pouvez aussi acheter votre chien à un particulier. Dans tous les cas, le chien de race doit être inscrit au LOF (Livre des Origines Français) et avoir été vacciné.
Berger du Caucase prix
- Prix moyen pour une berger du Caucase femelle : environ 1 350 euros (entre 1 300 et 1 500 euros en général).
- Prix moyen pour un berger du Caucase mâle : environ 1 300 euros (entre 1 300 et 1 500 euros).
Ces prix sont donnés à titre indicatif. En effet, plusieurs critères font varier ces tarifs comme : la couleur, la qualité de la robe, les titres des parents, la demande ou encore l’offre.
Curiosité
Berger du Caucase dans les prisons russes
Si autrefois le berger du Caucase était utilisé pour la défense de l’Armée Rouge, aujourd’hui, il est utilisé dans les prisons russes pour mater les prisonniers.
Pour en savoir plus
Les autres chiens de type Pinscher, Schnauzer, Molossoïdes et chiens de montagne :
- Bouvier bernois
- Boxer
- Bulldog anglais
- Bull Mastiff
- Le Dogue allemand
- Dogue argentin
- Le Dogue de Bordeaux
- Dogue du Tibet
- Pinscher Nain
- Rottweiler
- Saint Bernard
- Schnauzer géant, moyen, nain
- Shar-Pei
- Terre Neuve
Nos articles sur l’entretien et la vie quotidienne de nos compagnons à quatre pattes :
Robustesse : le Berger de Caucase est un chien très robuste, notamment du fait de son sous-poil de qualité qui lui permet de résister à des températures extrêmes.
Son histoire
Originaire de Russie, le Berger de Caucase était initialement utilisé par les habitants pour guider et protéger les troupeaux mais aussi pour garder et protéger les foyers. Le standard de la race fut établi en 1985.
Son caractère
Le Berger de Caucase est aussi doux que massif. Il est particulièrement attaché à son groupe social et saura le défendre notamment grâce à son grand courage et son instinct naturel pour la garde et la défense. C’est un chien équilibré et calme. Il est particulièrement dédié à des maîtres actifs et sûr d’eux.
Son éducation
Le Berger de Caucase devra être éduqué dès son plus jeune âge et ne pourra pas être mis entre les mains de n’importe quel maître. Son grand gabarit, son impressionnante force et son instinct très développé pour la garde nécessitent un contrôle certain de la part du maître pour éviter tout débordement.
L’éducation proposée devra être ferme mais jamais violente, toujours dans une démarche positive de réussite et de renforcement des bons comportements.
Ses éventuels problèmes de santé
Cette race n’est sensible à aucune maladie en particulier. Risque éventuel de dysplasie de la hanche.
Standard FCI N°328 (19/08/1996)
TRADUCTION :
Madame Allain et Prof. R. Triquet, maîtres-assistants à l’Université de Lille III.
ORIGINE : Russie.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 30.01.1985.
UTILISATION : Chien de berger, de garde et de défense.
CLASSIFICATION F.C.I. :
Groupe 2 – Chiens de type Pinscher et Schnauzer -Molossoïdes – Chiens de montagne et de bouvier suisses.
Section 2.2 – Molossoïdes type montagne.
Sans épreuve de travail.
ASPECT GÉNÉRAL
Les Bergers du Caucase sont des chiens de taille supérieure à la moyenne et de grande taille, de constitution robuste voire grossière; de nature, Ils sont mordants et méfiants envers les étrangers.
A ces particularités Il faut ajouter l’endurance, l’absence d’exigences et la faculté d’adaptation à des conditions thermiques et climatiques variées, permettant d’utiliser les Bergers du Caucase dans presque toutes les régions de l’Union Soviétique.
Les principales régions de pénétration des Bergers du Caucase sont les républiques fédérées de Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, les républiques autonomes du Kabardino-Balkarie, du Daghestan et de Kalmoukie, les régions de steppes du Caucase du Nord et des environs d’Astrakhan. Dans les régions de Transcaucasie les chien sont d’une constitution de type plus massif, tandis que dans les régions de steppes ils sont plus légers, plus hauts sur pattes, et ont souvent le poil court.
Type de Constitution :Robuste voire grossière, avec une ossature massive et une forte musculature. Peau épaisse, mais élastique.
Indice d’ossature : (rapport entre le périmètre du métacarpe et la hauteur au garrot) Pour les mâles 21-22; pour les femelles 20-22.
Indice de format : (longueur du corps x 100 / hauteur au garrot) : 102 -108.
Type Sexuel : Bien accentué. Les mâles sont plus forts et plus massifs. Les femelles sont un peu plus petites de taille, un peu plus légères de constitution.
Taille : (Hauteur au garrot)
Pour les mâles, pas moins de 65 cm; pour les femelles, pas moins de 62 cm.
Poids : 50 à 65 kg pour les mâles – 45 à 60 kg pour les femelles (donné ici à titre indicatif).
ROBE
– Poil : Poil droit, grossier, avec un sous-poil fortement développé de couleur plus claire. Sur la tête et la région antérieure des membres, poil plus court, bien couché contre le corps.
On distingue trois groupes suivant le poil:
A poil long : Poil de couverture plus long. Le poil long sur le cou forme une crinière, sur les régions postérieures des membres, des franges et des culottes. L’épaisse fourrure, qui couvre la queue de toutes parts, la rend grosse et touffue.
A poil court : Couvert d’une fourrure épaisse, relativement courte, sans crinière, sans franges, sans culottes ni panache de la queue.
Chiens d’un type intermédiaire : Poil long, mais sans crinière ni franges ni culottes ni panache.
– Couleur : Gris par zones, avec des nuances variées, habituellement claires et tendant vers le roux, roux, couleur paille, blanc, brun-rougeâtre, bringé, et également robe pie et parsemée de taches.
TÊTE
– Région crânienne
Crâne : Massif, avec une boîte crânienne large et des zygomatiques fortement développés. Front large, plat, divisé en deux moitiés par un léger sillon.
Stop : Pas nettement marqué.
– Région faciale
Truffe : Forte, large, noire. Chez les chiens blancs et paille clair on admet que la truffe soit marron.
Museau : Plus court que la longueur du crâne, peu effilé.
Lèvres : Fortes, mais sèches et bien appliquées.
Dents : Blanches, fortes, bien développées, bien serrées, ne présentant pas d’écartement. Incisives alignées à la base. Articulé en ciseaux.
Yeux : Sombres, petits, de forme ovale, enfoncés dans l’orbite.
Oreilles : Pendantes, attachées haut, coupées court.
COU
Puissant, court. Porté assez bas de façon à former un angle de 300 à 400 par rapport à la ligne du dos.
CORPS
Garrot : Large, musclé, se détachant très au-dessus de la ligne du dos.
Dos : Large, droit, musclé.
Rein : Court, large, légèrement harpé.
Croupe : Large, musclée, disposée presque à l’horizontale.
Poitrine : Large, haute, de forme un peu arrondie. La ligne inférieure de la poitrine se trouve au niveau des coudes ou plus bas.
Ventre : Modérément rentré.
QUEUE
Attachée haut, retombant vers le bas, atteignant le jarret. En forme de faucille, de crochet ou d’anneau. On admet les queues coupées.
MEMBRES ANTÉRIEURS
Droits et parallèles vus de face. Angle de l’articulation scapulo-humérale d’environ 100 degrés.
Avant-bras : Droits, forts, longs sans excès.
Métacarpes : Courts; forts, placés à la verticale ou avec une inclinaison insignifiante.
Longueur des membres antérieurs jusqu’aux coudes un peu supérieure à la moitié de la hauteur au garrot. Indice de hauteur des antérieurs: 50-54.
MEMBRES POSTÉRIEURS
Vu de derrière : placés droit et parallèles; de profil: un peu ouverts au niveau de l’articulation du grasset. Jambes courtes, jarrets forts, larges, angle un peu ouvert. Métatarses épais, placés à la verticale. Ne doit pas être campé des postérieurs. La ligne verticale abaissée de la tubérosité ischiatique doit passer au centre du jarret et du métatarse.
PIEDS
Grands, de forme ovale, compacts et serrés.
ALLURES
Dégagées, habituellement égales. L’allure caractéristique est un trot court, qui se transforme habituellement, en cas d’accélération, en un galop un peu lourd.
En mouvement les membres doivent se mouvoir en ligne droite avec un léger rapprochement des membres antérieurs vers la ligne médiane; les articulations des membres antérieurs et postérieurs jouent avec aisance; le dos et les reins travaillent en souplesse. Le garrot et la croupe doivent être au même niveau pendant le trot.
DÉFAUTS
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
– Manque d’allant, manque de défiance envers les étrangers.
– Constitution un peu faible ou frêle.
– Légère déviation par rapport au format indiqué.
– Petite déviation par rapport au type sexuel. Femelles de type mâle.
– Tête insuffisamment large et massive.
– Front trop bombé, passage du front au museau abrupt ou trop peu marqué.
– Museau court ou allongé.
– Lèvres molles, pendantes.
– Dents usées anormalement par rapport à l’âge. Présence de dents cassées qui ne nuisent pas à l’articulation. Absence au plus, de deux premières prémolaires ou absence d’une des premières et d’une des deuxièmes prémolaires. Légère teinte jaune des dents.
– Yeux clairs, paupières inférieures légèrement pendantes, présence de taie. Oreilles attachées bas, non coupées.
– Cou long, manquant de puissance.
– Garrot faiblement développé, ressortant insuffisamment au-dessus de la ligne du dos.
– Dos mou, voussé ou étroit.
Rein allongé, droit ou trop voussé.
– Croupe Insuffisamment musclée ou un peu avalée.
– Poitrine quelque peu aplatie. La région inférieure de la poitrine n’atteint pas tout à fait la ligne du coude (insuffisamment descendue).
– Ventre trop remonté ou avalé.
– Membres antérieurs : petites déviations par rapport aux angles des articulations de l’épaule, avant-bras un peu raccourcis ou allongés, légère déviation des coudes, légère panardise, métacarpes trop obliques.
– Membres postérieurs: Vus de derrière, petite déviation par rapport au parallélisme (léger rapprochement ou écartement des jarrets). Membres un peu écartés ou un peu serrés. Arrière-main trop droit, arrière-main légèrement surélevé.
– Pieds mous ou de forme allongée. Présence d’ergots.
– Allures : déviations par rapport aux mouvements normaux (le chien rentre les membres ou les pose en dehors). Les articulations ne jouent pas avec suffisamment d’aisance. Manque de souplesse du mouvement du dos ou des reins. Croupe surélevée pendant le mouvement du trot. Léger balancement de la croupe (roulis de l’arrière-main).
DÉFAUTS GRAVES
– Chien peureux, nonchalance fortement marquée; manque de mordant.
– Constitution à la faiblesse ou à la fragilité fortement marquée.
– Déviations importantes par rapport au format indiqué.
– Fortes déviations par rapport au type sexuel. Mâles de type femelle.
– Tête légère, étroite.
– Museau pointu, non proportionné au type général de construction.
– Chanfrein retroussé.
– Dents petites, clairsemées, insuffisamment développées. Incisives plantées selon une ligne irrégulière. Dents à l’émail fortement entamé.
– Yeux hétérochromes. Paupières inférieures tombantes, découvrant une partie de la sclérotique.
– Poitrine plate, étroite, insuffisamment développée.
– Dos affaissé ou très arqué.
– Rein long, affaissé ou très arqué.
– Croupe étroite, courte ou en pupitre.
– Membres antérieurs : Epaules droites ou angle de l’épaule trop fermé, avant-bras tors ou minces, déviation marquée des coudes, métacarpes très faibles, panardise très marquée ou une extrémité, voire les deux, cagneuse.
– Membres postérieurs : Déviations fortement marquées par rapport au parallélisme. Arrière-main exagérément droit. Membres arqués. Arrière-main très surélevé.
– Pieds fortement écartés ou plats.
– Mouvements entravés, lourds. Croupe fortement relevée pendant le trot, par rapport au garrot. Mouvement vertical marqué de la croupe. Amble.
– Poil mou, ondulé, sans sous-poil.
– Couleur noirâtre avec des tâches rousses, marron en combinaison variées.
– Pour les mâles une hauteur au garrot inférieure à 65 cm; pour les femelles, inférieure à 62 cm.
DÉFAUTS ÉLIMINATOIRES
– Toutes déviations par rapport à l’articulé correct en ciseaux.
– Absence d’une des canines ou d’une des incisives; absence de l’une des troisièmes ou quatrièmes prémolaires ou d’une molaire.
– Couleur noire et marron de la robe.
N.B. Les mâles doivent avoir deux testicules d’apparence normale complètement descendus dans le scrotum.
Ces Russes partageant leur quotidien avec des animaux de compagnie dangereux (en images)
Tigres, loups, crocodiles, serpents… Jusqu’à récemment, les Russes pouvaient avoir n’importe quel animal de compagnie. Cependant, la Loi sur le Traitement responsable des animaux entrera en vigueur en janvier 2020, afin d’interdire la domestication de 33 espèces. La liste inclut des » animaux qui pourraient s’avérer dangereux pour leurs propriétaires, ainsi que des animaux dont l’habitat naturel est totalement différent de celui de leurs maîtres, ce qui pourrait être néfaste pour leur santé ou les tuer « , fait état le document. Néanmoins, si l’adoption a été effectuée avant janvier 2020, le propriétaire aura le droit de conserver son compagnon.
Nous avons rencontré plusieurs propriétaires d’animaux inhabituels, qui ont accepté de partager leur expérience.
Ilia Goriatchev et sa tigresse Aurora (Saratov)
Ilia a adopté Aurora, à la demande d’un directeur de zoo qui lui cherchait un nouveau refuge, lorsqu’elle n’avait que trois semaines. » La mère d’Aurora semblait avoir décidé que le bébé était trop faible pour survivre, donc elle a arrêté de la nourrir. C’est tout à fait normal dans le monde animal, les bébés trop faibles peuvent même être mangés par les autres. J’ai été toiletteur de chats, donc je l’ai recueillie. Je l’ai nourrie au biberon, je l’ai emmenée chez le vétérinaire, je lui ai acheté des médicaments etc. Elle avait un taux de glycémie élevé, ce qui a entraîné la formation d’une cataracte ainsi qu’un rachitisme, ce qui aurait pu la tuer « , se rappelle Ilia.
À cette époque, il n’avait aucune intention de l’accueillir de façon permanente, mais il s’est très vite attaché, ce qui fut réciproque. Ils vivent en parfaite harmonie depuis presque deux ans, et ont déménagé dans une plus grande maison à l’extérieur de la ville, qui leur sert aussi de refuge pour d’autres animaux exotiques.
» Jamais je n’abandonnerai Aurora, c’est mon enfant. C’est triste qu’elle ait été aussi malade, mais nous avons pratiquement réussi à la guérir, et elle continue de grandir. C’est beau à voir, je suis aussi fier qu’un père envers sa fille « .
>>> « L’ourse m’enterrait en me dévorant »: ayant survécu à une rencontre avec la bête, elles témoignent
Même si elle pèse 100kg et a un appétit gargantuesque (elle mange 7kg de nourriture par jour), Aurora n’est pas si différente d’un chat domestique ordinaire : elle dort dans le même lit qu’Ilia et sa petite amie, elle est joueuse, et se montre calme avec les invités.
On demande souvent à Ilia des conseils pour avoir un tigre de compagnie, mais il essaie toujours de les en dissuader.
» Élever ce genre d’animal est compliqué, surtout pour des novices. Ça n’a rien à voir avec un chien ou un chat, un tigre domestique demande plus de temps et d’attention. Aurora n’est jamais seule, et elle est habituée à avoir de la compagnie. Une fois, nous l’avons laissée dans un zoo car nous devions aller quelque part, et elle a tellement rugi que les voisins n’ont pas pu dormir qu’à notre retour ! Il y a eu tellement de plaintes que le zoo a refusé de la reprendre « , témoigne-t-il.
Svetlana Gavrilina et son singe capucin Alexa (région de Toula)
Avoir un petit singe capucin apparemment sans défense sera aussi interdit par la nouvelle loi. Néanmoins, Svetlana, qui en possède un dans la ville d’Ouzlovaïa, dans la région de Toula, affirme que ces primates sont étonnamment forts, qu’ils ont des dents aiguisées et une intelligence suffisamment développée, et peuvent aussi être agressifs envers l’être humain s’ils se sentent en danger.
Svetlana a adopté Alexa il y a un an, en juillet 2018, au zoo de Saratov. Le singe n’était âgé que de six mois. » Les premiers mois à la maison ont été les plus difficiles « , se souvient-elle.
Svatlana Gavrilova
» Elle s’est adaptée peu à peu à son nouvel environnement, mais était souvent agressive et a, bien sûr, « redécoré » sa chambre : elle a arraché la tapisserie, a griffé le plafond, a cassé la lampe, et bien plus encore. Mais je m’attendais à ça « .
Alexa a aujourd’hui 18 mois et a sa propre chaîne YouTube. Grâce à une éducation stricte et à un dressage, ses problèmes de comportement font désormais partie du passé.
>>> Quels sont les animaux sauvages les plus dangereux de Russie?
» Elle ne vit pas dans une cage, elle se déplace librement dans l’appartement. Elle a beaucoup de jouets et ne s’ennuie jamais. Et le plus important, c’est qu’elle comprend le mot « non », nous apprend Svetlana, qui a aussi un Spitz allemand, un petit écureuil et un singe capucin marron du nom de Tchipa, qui avait besoin d’un traitement. Alexa a adopté Tchipa, elle s’occupe d’elle. Tchipa fait confiance à Alexa et se sent bien quand elle est près d’elle « .
Svatlana Gavrilova
Pour Svetlana, la chose la plus importante lorsque l’on possède un singe est de se faire respecter : » Avoir des primates à la maison n’est pas chose facile. Ils sont comme les humains, ils ont leur propre caractère et des instincts basiques. Dans la nature, ils vivent dans un groupe dirigé par un seul chef. Pour eux, vivre avec des humains est similaire et vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour être le chef. Il ne faut pas se laisser faire ! « .
Irina Khodoulina et sa louve canadienne Tchara (Samara)
La louve canadienne Tchara a été prise en charge par l’experte canine Irina il y a de cela cinq ans. » Tchara n’était pas « prévue ». Je l’ai adoptée assez tard pour une louve, à deux mois au lieu de trois semaines. Mais elle est unique et n’a jamais eu peur des gens, c’est une qualité innée qui existe ou non « , nous confie Irina. Elle ajoute aussi que Tchara a été indépendante dès le plus jeune âge.
» Lorsque je l’ai vue pour la première fois, elle n’avait qu’un mois mais ne ressemblait en rien à un bébé : elle était déjà une louve, juste plus petite en taille « .
Irina Khodoulina
D’après Irina, les seules différences entre les loups et les chiens sont l’hyperactivité et la curiosité. Les loups ont besoin de comprendre ce qu’il se passe. » Les chiens acceptent les choses comme elles sont, car ils ont vécus avec les humains durant des siècles. Mais pas les loups : comme les hybrides, même une machine à laver peut les fasciner et ils peuvent la fixer pendant une dizaine de minutes, voire plus, explique-t-elle. Mon plus vieil hybride a initié une tradition à la maison. Il avait l’habitude de hurler à chaque fois que le téléphone sonnait et maintenant, Tchara fait la même chose alors qu’il a arrêté de le faire « .
>>> Ce scientifique soviétique qui a tout quitté pour vivre avec les loups
Irina Khodoulina
Tchara connaît plus de 25 ordres, et prend part à des programmes, des vidéos, des séances photos et des séminaires de dressage. » Quelle est la chose la plus importante dans le dressage d’un loup ? Vous devez être présents 24h/24, 7j/7. Et avoir suffisamment de connaissances, une approche professionnelle, être patient et donner beaucoup d’amour ! « .
Felix Boulatov et son crocodile, son python, ses cobras et ses vipères (Tioumen)
L’intérêt de Felix pour les animaux exotiques a commencé dès l’enfance, lorsqu’il voulait attraper les scarabées, les papillons, et même les serpents, et les ramener à la maison. » Mes parents ne m’en ont pas empêché et parfois, ils m’ont même aidé à en trouver. Depuis mon plus jeune âge, je rêve d’avoir au moins un animal exotique. Et c’est devenu réalité « , évoque-t-il.
Felix Boulatov
Il a ainsi partagé sa maison avec des cafards, des araignées, et même des loups, qu’il a récemment donnés à des connaissances qui avaient par le passé construit un grand enclos pour eux. Aujourd’hui, il vit avec un python de 40kg, deux cobras, trois vipères bruyantes, un crocodile long d’1,7m nommé Rocky (qui a 23 ans), deux tortues, un chien sans poil et quelques poissons. Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est le chien qui demande le plus d’attention : Felix ne passe que 10h par mois à s’occuper des reptiles.
Felix Boulatov
>>> Sept animaux que vous ne trouverez qu’en Russie
Il les a tous eu depuis qu’ils sont petits et même si certains sont dangereux, il les aime tous avec leur caractère et leurs spécificités. » Le danger vient de leur instinct naturel à se protéger. Il faut juste garder cela à l’esprit et faire attention aux potentielles conséquences. J’ai beaucoup d’animaux sous ma garde « , nous explique le gardien de ce zoo miniature.
» Ma famille me soutient, comme le faisaient mes parents lorsque j’étais petit. J’adore le fait que ma passion ne soit pas une contrainte dans ma vie familiale ou professionnelle « , sourit Felix.
Dans cet autre article, nous vous narrons l’histoire de Mansour, un ours russe vivant sur le territoire d’un aérodrome et ayant sympathisé avec les pilotes.
ICI Radio-Canada
L’attaque de distancement se produit lorsqu’un chien réagit à une situation qui le rend anxieux. Dans ces cas, le chien peut grogner, montrer les crocs et mordre, mais généralement sans percer la peau.
Par contre, dans le cas d’une attaque de prédation, l’agression peut être très violente. » Dans les attaques de prédation, c’est là où on va avoir des attaques qui sont souvent spectaculaires, explique-t-il. On parle de tuer une proie, donc vous comprenez qu’on n’aura pas dans ce cas-ci d’avertissement. » C’est dans ce genre d’attaque que le chien s’acharne sur la victime.
Plusieurs races de chiens ont un instinct de prédation envers d’autres animaux, mais lorsque le chien s’en prend à l’humain, il s’agit d’un comportement anormal. » Il y a plusieurs choses qui font qu’un chien peut éventuellement devenir agressif envers un humain. Un, ça peut avoir été conditionné, donc on peut lui avoir appris à faire ça. L’autre chose aussi, c’est qu’il y a des maladies mentales. Les chiens vont considérer une menace là où il n’y en a pas. «
Les vétérinaires peuvent traiter ce genre de pathologies par des thérapies comportementales, et parfois avec l’aide de médicaments pour diminuer la réactivité du chien.
Pour écouter le reportage diffusé à l’émission Découverte, cliquez ici.
L’influence du maître
Certains propriétaires souhaitent volontairement avoir un chien agressif, par exemple, pour se défendre. » Si on parle des chiens qui sont utilisés pour la garde, donc qui sont attachés à un garage ou à une niche à l’extérieur, le chien va se conditionner dans cette situation-là, explique le Dr Martin Godbout. Avec le temps, le chien réagira de plus en plus vite et de plus en plus fortement. «
Si on a laissé un chien grogner, japper, aboyer, devenir réactif, devenir très inquiet, il ne faut pas se surprendre que le chien agresse quelqu’un, à un moment donné, lorsque sa laisse est cassée ou lorsqu’il est libre sur le terrain.
Julien Santerre, un éleveur de bulls terriers du Staffordshire – un type de pitbull – reçoit parfois des appels d’acheteurs qui veulent un chien agressif. » Je refuse catégoriquement, parce que les problèmes sont pratiquement inévitables avec ce type de personnes, dit-il. Si la personne s’achète un chien pour avoir un chien tough, qu’il va l’élever en tough, qu’il va le faire mordre ou qu’il va le faire dresser pour qu’il soit un mordeur, eh bien ça, c’est une cause. «
Une étude menée par des chercheurs canadiens et britanniques a trouvé un lien entre la personnalité d’un individu et le désir d’avoir un chien agressif. Ils ont observé que ceux qui avaient une personnalité plus névrotique avaient une préférence pour les chiens qu’ils considéraient comme agressifs.
Des propriétaires au casier judiciaire chargé étaient d’ailleurs en cause dans les attaques dont ont été victimes Vanessa Biron et Christiane Vadnais, au Québec.
À lire aussi : Étude sur la personnalité des propriétaires de chiens (Nouvelle fenêtre) (en anglais)
Usines à chiots et éleveurs improvisés
Lorsqu’une race de chien devient populaire, il arrive que les troubles de comportement deviennent plus fréquents, comme l’explique le Dr Martin Godbout. » Si la demande est grande, plusieurs personnes vont se prétendre éleveurs. On se retrouve avec toutes sortes de chiens, toutes sortes d’individus et on peut avoir plus de cas problématiques. «
L’éleveur Julien Santerre déplore qu’au Québec les pitbulls soient souvent élevés dans de mauvaises conditions.
Au Québec, on dit qu’on est la capitale des usines à chiots. Mais, les usines à chiots ne se soucient pas de la génétique. Ils peuvent aussi bien accoupler deux chiens agressifs ensemble ou deux chiens très peureux. Peu importe, finalement, ce que le chien aura comme tempérament. Si c’est la race qu’ils veulent vendre, ils vont les accoupler ensemble, sans aucun critère sélectif.
À l’inverse, lorsque les éleveurs prennent la situation en main, de tels problèmes peuvent disparaître, comme cela s’est produit avec le doberman. » Il avait une très mauvaise réputation dans les années 70, explique James Serpell, zoologiste à l’Université de Pennsylvanie. C’était un chien agressif qui mordait souvent. Mais il semble que le club canin a pris le problème au sérieux et s’est efforcé de réduire ce trait de comportement chez la race. «
Les règlements anti-pitbulls fonctionnent-ils?
Devant les tragédies impliquant des chiens agressifs, des centaines de villes et de pays à travers le monde ont décidé de bannir certaines races de chien, et principalement les pitbulls.
Cependant, très peu d’études ont mesuré si ces règlements avaient eu un effet. La chercheuse en santé publique Felicia Trembath, de l’Université d’Arizona, a consacré sa récente thèse de doctorat à cette question.
Elle n’a trouvé que cinq études solides sur le sujet : deux au Canada, une au Royaume-Uni et deux en Espagne. Trois de ces études ont conclu que ces mesures n’étaient pas efficaces pour protéger le public. Parmi celles-ci, une étude canadienne comparant 36 municipalités au pays a conclu la chose suivante : » Les municipalités avec ou sans loi ciblant les espèces particulières ne présentent pas de différences pour ce qui est des taux de morsures signalées. «
Une autre étude a été menée au Royaume-Uni, pays qui bannit depuis 1991 les pitbulls, les tosas inus, les dogues argentins et les filas brasileiros. L’étude conclut que cette législation ne protège pas le public, car le chien qui causait le plus de blessures avant l’entrée en vigueur de la loi était le berger allemand, responsable de 24 % des morsures.
À lire aussi :
- Étude menée au Canada sur 36 municipalités (Nouvelle fenêtre) (en anglais)
- Étude menée au Royaume-Uni (Nouvelle fenêtre) (en anglais)
Ontario : diminution des pitbulls, mais hausse des hospitalisations
En 2005, l’Ontario a banni les chiens de type pitbull sur son territoire. Une décision qu’a appuyée le chercheur en écologie animale Alan Beck, de l’Université Purdue. » Même si les données ne sont pas très bonnes et sont imprécises, lorsque vous regardez le nombre de décès, il semble y avoir un risque disproportionné avec les pitbulls. J’ai voulu en témoigner quand la loi ontarienne a été proposée « , explique-t-il.
Selon lui, c’était la bonne mesure à prendre, car il estime qu’un trop grand nombre de pitbulls avaient des problèmes de comportement. Il ne prône toutefois pas l’extinction de ces races de chiens.
Je crois que si nous pouvons créer de bons pitbulls, fiables, alors il ne sera pas nécessaire de les éliminer. Selon moi, l’objectif est d’avoir des animaux qui peuvent vivre en sécurité avec les humains, en milieu urbain.
Des données obtenues auprès de la Ville de Toronto montrent toutefois que, dans les quatre années précédant l’adoption de cette loi, les chiens de type pitbull et les bergers allemands étaient presque nez à nez pour le nombre de morsures. Depuis, la population de pitbulls ainsi que le nombre de morsures causées par ces chiens ont diminué de façon importante dans la métropole.
Cependant, les hospitalisations pour morsures de chien ont augmenté de 40 % depuis 2005. Durant les trois années précédant l’adoption de cette loi, les hospitalisations avaient pourtant baissé de 12 %.
Résultats mitigés au Manitoba
Depuis 1970, au Manitoba, au moins huit enfants ont été tués par des chiens, majoritairement des huskys, des malamutes ou des bergers allemands, mais pas des pitbulls.
Cependant, plusieurs villes ont banni les pitbulls, en commençant par Winnipeg en 1990. Des chercheurs de l’Université du Manitoba ont analysé les hospitalisations pour morsures de chiens dans la province entre 1984 et 2006.
Dans les villes qui ont adopté de tels règlements, les auteurs soulignent qu' » aucune réduction importante n’a été observée après l’implémentation des règlements « . Les chercheurs ont cependant noté que le taux d’hospitalisations à Winnipeg a baissé relativement à Brandon, une ville qui n’a pas banni ces chiens. À l’échelle de la province, la diminution était de 18 %.
Les auteurs soulignent toutefois que les différences entre les villes comparées ont pu influer sur les résultats. Par exemple, la population de Winnipeg est 14 fois plus importante que celle de Brandon. Les auteurs indiquent aussi qu’il ne sont pas en mesure d’établir un lien de cause à effet entre les races bannies et la diminution des hospitalisations.
Dans une autre étude canadienne, des chercheurs mentionnent qu’en 1989, un an avant l’interdiction des pitbulls, les bergers allemands étaient responsables de trois fois plus de morsures que les pitbulls à Winnipeg.
À lire aussi :
- Étude menée au Manitoba (Nouvelle fenêtre) (en anglais)
- Étude canadienne sur l’efficacité des règlements ciblant des races (Nouvelle fenêtre) (en anglais)
Des mesures sévères en Espagne
En 2000, l’Espagne a choisi une approche particulière : aucune race de chien n’y est bannie, mais la loi encadre la possession d’une dizaine de races, dont les pitbulls.
Pour se procurer un de ces chiens, les futurs propriétaires doivent obtenir un certificat psychologique attestant qu’ils sont aptes à s’occuper d’un chien, ils doivent avoir un casier judiciaire vierge et museler leur animal en public.
Dans la région de la Catalogne, les hospitalisations ont chuté de 38 %. Mais dans la région voisine de l’Aragon, ces mesures n’ont eu aucun effet, car avant l’adoption de la loi, les chiens de type berger causaient presque 100 fois plus de blessures que les pitbulls.
À lire aussi :
- Étude menée en Catalogne (Nouvelle fenêtre) (en anglais)
- Étude menée en Aragon (Nouvelle fenêtre) (en anglais)
À la lumière des résultats de son étude, la chercheuse Felicia Trembath, de l’Université d’Arizona, estime qu’il est trop tôt pour dire si l’interdiction des races est vraiment efficace.
Un faux sentiment de sécurité
Pour bien des experts, la décision de bannir des races de chien ne fait que déplacer le problème, car tous les gros chiens sont potentiellement dangereux. » En bannissant une race, on donne à la population un sentiment de fausse sécurité. En disant qu’une race est dangereuse et qu’on la retire, c’est comme si on disait que les autres ne sont pas dangereuses « , dit le Dr Martin Godbout.
Que ce soit un pitbull, un rottweiler, un doberman ou un golden retriever, donnez-nous quelques années et on peut créer des goldens retrievers d’attaque qui vont être aussi dangereux que les pitbulls. Donc, c’est là qu’il faut comprendre que ce n’est pas juste une question de race.
Le Dr Godbout considère qu’il faut agir à plusieurs niveaux pour protéger efficacement la population. » Il y a un travail qui doit être fait auprès des propriétaires, il y a un travail qui doit être fait auprès du secteur animalier, et il y a un travail qui doit être fait au niveau de la société, dit-il. Un chien demeure un chien. Un chien demeure un chien qui peut mordre et ça, il faut le comprendre. «
Autrefois classées en fonction de leur taille, en petits et grands chiens, les races de chiens sont, depuis 1987, réparties en 10 groupes, selon une classification complexe fondée à la fois sur la morphologie et l’utilisation des chiens. Ainsi le groupe 1 comprend-il des chiens de berger et de bouvier, les groupes 6, 7 et 8 des chiens de chasse (chiens courants, chiens d’arrêts, chiens leveurs ou rapporteurs de gibier…), tandis que le groupe 4 rassemble les teckels, chiens de petite taille à pattes courtes mais puissantes, et le groupe 10 les lévriers, grands chiens sveltes et très bons coureurs.
1. Groupe 1
Berger allemandBerger de BeauceGrœnendaelColley
Le 1er groupe comprend des chiens assez grands, traditionnellement utilisés pour surveiller les troupeaux : les chiens de berger (bergers belges, berger de Beauce, colleys…) et les chiens de bouvier (bouvier des Ardennes, bouvier des Flandres…), à l’exclusion des chiens de bouvier suisses.
C’est à ce groupe qu’appartient le berger allemand, dont les aptitudes sont aujourd’hui mises à profit dans de nombreux autres emplois : guide d’aveugle, chien d’avalanche, chien renifleur de drogue, etc.
Liste des races de chien du groupe 1
Races de chien
Groupe 1
berger allemand (chien loup d’Alsace)
berger australien d’Amérique (l’aussie)
berger australien kelpie (kelpie)
berger belge groenendael (groenendael)
berger belge laekenois (laekenois)
berger belge malinois (Malinois)
berger belge tervueren (tervueren)
berger blanc suisse (berger blanc)
berger catalan (gos d’Atura)
berger de Beauce (beauceron – bas-rouge)
berger de Bergame (berger Bbergamasque – cane da pastore Bergamasco)
berger de Brie (briard)
berger de Croatie
berger de Maremme et Abruzzes (cane da pastore Maremmano-Abruzzese)
berger de Russie méridionale (youjak)
berger des Pyrénées à face rase (labrit)
berger des Pyrénées à poil long (labrit)
berger des Shetland (colley Shetland)
berger espagnol de Majorque (ca de Bestiar)
berger hollandais à poil court (hollandse herdershond)
berger hollandais à poil dur (hollandse herdershond)
berger hollandais à poil long (hollandse herdershond)
berger picard (berger de Picardie)
berger polonais de plaine (nizinny)
berger polonais de Podhale (berger des Tatras)
berger portugais (chien de berger de la Serra de Aires)
berger slovaque (tchouvatch slovaque)
bobtail
border collie
bouvier australien
bouvier des Flandres (flanders cattle dog)
cao fila de Sao Miguel
chien loup de Saarloos (saarlooswolfhond)
chien loup slovaque (chien loup tchèque – ceskoslovensky vlcak)
colley à poil court
colley à poil long
colley barbu (beardy)
komondor kuvasz (berger hongrois)
mudi (berger hongrois)
puli (berger hongrois)
pumi (berger hongrois)
schapendoes (schapendoes néerlandais – nederlandse schapendoes)
schipperke
welsh corgi cardigan
welsh corgi pembroke
2. Groupe 2
Pinscher Doberman Boxer Bouledogue Saint-bernard
Le 2e groupe comprend les chiens de type pinscher (affenpinsher, dobermann…) et schnauzer (schnauzer), les molossoïdes (boxer, mastiff, bullmastiff, bulldog ou bouledogue anglais, dogues, rottweiler…), les chiens de montagne (saint-bernard, chien de montagne des Pyrénées…) et les chiens de bouviers suisses, ainsi que, dans une section qui lui est propre ( » autres chiens « ), le grand chien japonais (anciennement appelé akita américain).
Liste des races de chien du groupe 2
Races de chien
Groupe 2
affenpinscher
berger d’Anatolie (coban kopegi)
berger d’Asie centrale (chien de berger d’Asie centrale)
affenpinscher berger d’Anatolie (coban kopegi)
berger d’Asie centrale (chien de berger d’Asie centrale)
berger de Krast (berger du bassin de Krast)
berger du Caucase (chien de berger du Caucase)
berger yougoslave (charplanina ou sarplaninac – chien de berger yougoslave de Charplanina)
bouledogue anglais (bulldog anglais)
bouvier bernois
bouvier d’Appenzell
bouvier de l’Entlebuch (entlebucher mountain dog)
boxer
broholmer
bullmastiff
cane corso (chien de cour italien)
cao de castro laboreiro
chien de l’Atlas (aïdi – berger de l’Atlas)
chien de montagne portugais à poil court (chien de la serra da estrela)
chien de montagne portugais à poil ondulé (chien de la serra da estrela)
dobermann
dogo canario (chien des Canaries – perro de presa canario)
dogue allemand
dogue argentin
dogue de Bordeaux
dogue de Majorque (ca de bou – perro de presa mallorquin – chien de combat majorquin)
dogue du Tibet
fila brasileiro
grand bouvier suisse
grand chien japonais (akita américain – formerly american akita)
hovawart
landseer
leonberg (leonberger)
mastiff
mâtin de Naples (mâtin napolitain)
mâtin des Pyrénées (mastín del pirineo)
mâtin espagnol
montagne des Pyrénées (chien de montagne des Pyrénées)
pinscher autrichien à poil court
pinscher moyen (pinscher allemand)
pinscher nain
rafeiro de Alentejo (bouvier de l’Alentejo)
rottweiler
saint-bernard (langhaariger saint bernardshund)
schnauzer géant
schnauzer moyen
schnauzer nain
shar peï
smous des Pays-Bas (smoushond)
terre-neuve
terrier noir russe
tosa (dog japonais – sumo)
3. Groupe 3
Irish-terrier Scottish-terrier Airedale-terrier Fox-terrier Yorkshire
Ce groupe réunit l’ensemble des terriers – des chiens dressés à l’origine pour chasser les animaux dans leurs terriers –, quels que soient leur taille et leur aspect : terriers de grande et moyenne taille (airedale terrier, fox-terrier, irish-terrier…), terriers de petite taille (Jack Russel terrier, scottish-terrier…), terriers de type bull (bull-terrier, american staffordshire terrier et staffordshire bull-terrier) et terriers d’agrément, dont le plus connu est le yorkshire-terrier.
Liste des races de chien du groupe 3
Races de chien
Groupe 3
airedale terrier
american staffordshire terrier (staffordshire terrier américain)
bedlington terrier
border terrier
bull terrier (english bull terrier)
bull terrier miniature
cairn terrier
fox terrier à poil dur
fox terrier à poil lisse (fox anglais)
jack russell terrier (jack russell d’australie)
jagd terrier (terrier de chasse allemand)
kerry blue terrier (terrier kerry blue)
Lakeland terrier
Norfolk terrier (terrier du Norfolk)
Norwich terrier (terrier de Norwich)
parson Jack Russell terrier (terrier du révérend Jack Russell)
sealyham terrier
silky terrier (sydney silky)
skye terrier
Staffordshire bull terrier (bull terrier du Staffordshire)
terrier australien (australian terrier)
terrier brésilien
terrier dandie dinmont (dandie dinmont terrier)
terrier de Manchester
terrier écossais (scottish – terrier d’Écosse)
terrier irlandais (irish red terrier)
terrier irlandais à poil doux
terrier irlandais glen of imaal (glen of imaal terrier)
terrier japonais
terrier tchèque (cesky terrier)
toy terrier noir et feu (terrier d’agrément anglais noir et feu)
welsh terrier (terrier gallois)
West Highland white terrier (westie, white terrier)
Yorkshire terrier (terrier du Yorkshire)
4. Groupe 4
Teckel
Le groupe 4 renferme tous les teckels, petits chiens d’origine allemande à l’origine sélectionnés pour la chasse (le teckel à poil ras, connu dès le xiiie siècle, était utilisé pour traquer les blaireaux) : teckels à poil dur, long, ras, teckels de chasse et teckels nains.
Liste des races de chien du groupe 4
Races de chien
Groupe 4
teckel à poil dur
teckel à poil long
teckel à poil ras
teckel de chasse au lapin à poil dur
teckel de chasse au lapin à poil long
teckel de chasse au lapin à poil ras
teckel nain à poil dur
teckel nain à poil long
teckel nain à poil ras
5. Groupe 5
Husky Samoyède Chow-chow
Le groupe 5 réunit d’une part les races de type spitz, chiens à fourrure épaisse et à museau pointu (évoquant celui du renard), à la queue en panache rabattue sur le dos : les chiens nordiques de traîneau (alaskan malamute, husky sibérien, samoyède…), de chasse (chiens norvégiens, laïkas, spitz nordiques), de garde et de berger (ex. : berger finnois de Laponie) –, les spitz européens (spitz allemand, spitz italien) et asiatiques (chow-chow, spitz japonais…). Il comprend d’autre part diverses races de type primitif, de chasse ou non (chien corse, chien nu du Pérou, podengo, Taiwan dog).
Liste des races de chien du groupe 5
Races de chien
Groupe 5
akita inu
basenji
berger d’Islande (iceland dog – chien de berger d’Islande)
berger finnois de Laponie
buhund norvégien
chien corse (u cursinu)
chien d’élan norvégien gris
chien d’élan norvégien noir
chien d’élan suédois
chien d’ours de Carélie
chien de Canaan
chien des Goths (vastgotaspets – chien des Goths de l’ouest – spitz des Wisigoths – berger suédois – vallhund suédois)
chien du Mexique à peau nue (chien nu mexicain)
chien du Pérou à peau nue, grand (chien nu péruvien)
chien du Pérou à peau nue, moyen (chien nu péruvien)
chien du Pérou à peau nue, petit (chien nu péruvien)
chien du pharaon
chien finnois de Laponie
chien norvégien de Macareux (norsk lundehund)
chien suédois de Laponie (lapphund suédois)
chien thaïlandais à crête dorsale
chow-chow
cirneco de l’Etna
esquimau du Groenland (groenlandais – esquimau du Canada – chien du Groenland)
eurasier
hokkaïdo
husky sibérien (husky d’Arctique)
kai
kishu
korea jindo dog
laika de Sibérie occidentale
laika de Sibérie orientale
laika russo européen
malamute de l’Alaska
podenco canario (lévrier des Canaries – chien de garenne des Canaries)
podenco ibicenco de pelo corto (lévrier d’Ibiza à poil lisse)
podengo portugais grande (lévrier portugais, grand – grand chien de garenne portuguais)
podengo portugais medio (lévrier portugais, moyen – chien de garenne portuguais moyen)
podengo portugais pequeno (lévrier portugais, petit – petit chien de garenne portuguais)
samoyède
shiba (shiba inu)
shikoku (shikoku)
spitz allemand, grand (grand spitz)
spitz allemand, loup (keeshond – spitz-loup)
spitz allemand, moyen (spitz moyen)
spitz allemand, nain (spitz nain – poméranien)
spitz allemand, petit (petit spitz)
spitz de Norrbotten (norrbottenspitz)
spitz finlandais (finnish spitz)
spitz italien (volpino italien)
spitz japonais
6. Groupe 6
Dalmatien Basset Griffon Grand bleu de Gascogne
Le groupe 6 ne comprend que des chiens de chasse : les chiens courants, dressés à poursuivre le gibier, quelle que soit leur taille (grande : chien de Saint-Hubert, grand bleu de Gascogne, grand griffon vendéen… ; moyenne : ariégeois, beagle-harrier, briquet griffon vendéen, brachets… ; petite : bassets – sauf basset des Alpes), les chiens de recherche au sang, dressés pour retrouver le gibier blessé par le chasseur (basset des Alpes, chien de recherche au sang de Bavière, chien de recherche au sang de Hanovre) et les races apparentées (dalmatien et rhodesian ridgeback).
Liste des races de chien du groupe 6
Races de chien
Groupe 6
anglo-français de petite vénerie
ariégeois
basset artésien normand
basset bleu de Gascogne
basset de Westphalie
basset des Alpes
basset fauve de Bretagne
basset hound
beagle
beagle harrier
billy
brachet allemand à poil court
brachet autrichien noir et feu (chien courant autrichien)
brachet de Styrie à poil dur
brachet polonais (chien courant polonais)
brachet tyrolien
briquet griffon vendéen
bruno du Jura type bruno (chien courant suisse – bruno du Jura)
bruno du Jura type saint-hubert (chien courant suisse – bruno du Jura)
chien courant bernois (chien courant suisse – bernois)
chien courant d’Istrie à poil dur
chien courant d’Istrie à poil ras
chien courant de Bosnie (chien courant d’Illyrie)
chien courant de Halden
chien courant de Hygen
chien courant de Posavatz (chien courant de la vallée de la Save)
chien courant de Schwyz (chien courant suisse – courant schwytzois)
chien courant de Transylvanie
chien courant des Balkans (srpski gonic)
chien courant espagnol, grand
chien courant espagnol, petit
chien courant finnois (chien courant finlandais)
chien courant grec (chien courant hellenique)
chien courant italien à poil court
chien courant italien à poil dur
chien courant lucernois (chien courant suisse – lucernois)
chien courant slovaque
chien courant yougoslave de montagne (planinski – chien courant de montagne slovène)
chien courant yougoslave tricolore (chien courant tricolore serbe)
chien d’Artois
chien de loutre
chien rouge de Bavière
chien rouge de Hanovre
coonhound noir et feu (chien courant noir et feu, pour la chasse au raton laveur)
dalmatien (dalmatinac)
drever
dunker (chien courant norvégien)
foxhound (foxhound anglais)
foxhound américain
français blanc et noir (chien français blanc et noir)
français blanc et orange (chien français blanc et orange)
français tricolore (chien français tricolore)
grand anglo-français blanc et noir
grand anglo-français blanc et orange
grand anglo-français tricolore
grand basset griffon vendéen
grand bleu de Gascogne
grand gascon saintongeois
grand griffon vendéen
griffon bleu de Gascogne
griffon fauve de Bretagne
griffon nivernais
hamilton stovare (chien courant de Hamilton)
harrier
petit basset griffon vendéen
petit bleu de Gascogne (petit basset bleu de Gascogne)
petit chien courant bernois (petit chien courant suisse)
petit chien courant de Schwyz (petit chien courant suisse)
petit chien courant du Jura (petit chien courant suisse)
petit chien courant lucernois (petit chien courant suisse)
petit gascon saintongeois
podenco ibicenco de pelo duro (lévrier d’Ibiza à poil dur)
poitevin
porcelaine
rhodesian ridgeback (chien de Rhodésie à crête dorsale)
saint-hubert (chien de saint-hubert)
schiller stovare (chien courant de Schiller)
smalandsstovare (chien courant du Smaland)
7. Groupe 7
Braque allemand Braque bleu d’Auvergne Épagneul Pointer Setter
Comme le groupe 6, le groupe 7 rassemble des chiens de chasse, mais utilisant une méthode de chasse différente : il réunit tous les chiens d’arrêt, dressés à s’immobiliser lorsqu’ils ont repéré le gibier (souvent un oiseau), selon différentes figures d’arrêt en fonction de la position de ce dernier, de son accessibilité ou non, etc. Ces chiens sont répartis en chiens d’arrêt continentaux de type braque, de type épagneul et de type griffon, et les chiens d’arrêt britanniques et irlandais (pointer et setters , greyhound…
Liste des races de chien du groupe 10
Races de chien
Groupe 10
azawakh
barzoï (lévrier russe)
galgo espagnol
greyhound
lévrier afghan
lévrier écossais (deerhound)
lévrier hongrois
lévrier irlandais (wolfhound)
lévrier polonais
petit lévrier italien (levrette d’italie)
saluki
sloughi
whippet
Le Chien-loup de Saarloos, il a tout du loup
Le Chien-loup de Saarloos porte bien son nom. Sa puissance, sa musculature, sa démarche et son attitude, toutefois légère, font qu’il a tout du loup. Il fait partie des chiens de berger et de bouvier, de grande taille. Mais derrière son allure sauvage se cache un chien de compagnie fidèle et digne de confiance.
- Taille : 60 cm à 75 cm
- Poids : 30 kg à 45 kg
- Poil : mi-long
- Couleurs : gris, beige clair, brun foncé ou blanc
- Espérance de vie : 10 à 12 ans
- Durée de gestation : 60 à 70 jours
Descriptif et caractéristiques du Chien-loup de Saarloos
Avec son corps puissant mais son allure légère, le Chien-loup de Saarloos ressemble énormément au loup. Il possède un crâne plat et large et ses yeux perçants, le plus souvent de couleur jaune, font également penser à cet animal sauvage. Son corps est harmonieux (plus long que haut) même s’il est d’une forte constitution.
La robe du Chien-loup de Saarloos est constituée de poils durs et denses sur un duvet à l’aspect laineux. Il a la particularité d’avoir une fourrure différente durant l’hiver et durant la saison chaude. En hiver, son sous-poil est plus abondant et, en été, son poil de couverture prédomine.
Origine du Chien-loup de Saarloos
Originaire de Rotterdam aux Pays-Bas, le Chien-loup de Saarloos est issu du croisement entre un Berger allemand et une louve de Russie, plus précisément de Sibérie, initié par un éleveur (Leendert Saarloos), amateur du Berger allemand mais trop humanisé et trop domestiqué à son goût.
Le Chien-loup de Saarloos, porteur de plus d’un quart de sang de loup, est un chien fait pour vivre en meute. Il a été reconnu comme race officielle dans son pays d’origine en 1975, puis au niveau international en 1981. Le Chien-loup de Saarloos est très peu répandu en dehors des pays-Bas.
Caractère et comportement du Chien-loup de Saarloos – À qui s’adresse-t-il ?
Le Chien-loup de Saarloos est un chien très affectueux et demandeur de câlins. De nature réservée et indépendante, il est méfiant vis-à-vis des personnes étrangères à sa famille et quand il rencontre des situations nouvelles. Il a cependant un caractère bien marqué qui demande une éducation poussée pour qu’il puisse obéir. Le maître du Chien-loup de Saarloos doit faire preuve de patience et posséder des compétences en matière de dressage pour arriver à bien cerner ce chien assez têtu. Il doit être aussi très disponible pour son chien. Il est très important de sociabiliser le Chien-loup de Saarloos durant ses deux premières années. C’est un chien qui s’adapte bien à la présence d’enfants s’ils ont appris à le respecter.
D’autre part, énergique et très actif, le Chien-loup de Saarloos convient mieux à un maître sportif. C’est un chien trotteur très endurant qui peut parcourir un grand nombre de kilomètres sans fatigue.
Comment prendre soin de son Chien-loup de Saarloos : ses besoins
Le Chien-loup de Saarloos n’est pas un chien fait pour vivre en ville. Sa vie idéale est la vie en meute, au calme à la campagne, sans avoir forcément besoin d’une présence humaine. Il aime être entouré et ne supporte pas la solitude. La compagnie d’autres chiens lui est indispensable. Même s’il vit à la campagne, c’est un chien qui a toutefois besoin de partager des moments avec son maître, notamment au cours de longues promenades quotidiennes.
En raison d’une mue très importante à la fin de l’hiver, son entretien doit être très régulier. Un brossage une fois par jour est nécessaire. En dehors de cette période, il est en revanche facile de conserver la beauté de sa robe sans soins poussés, en le brossant une fois par semaine.
L’alimentation du Chien-loup de Saarloos
L’alimentation du Chien-loup de Saarloos doit être davantage naturelle qu’industrielle. C’est un chien qui apprécie tout particulièrement la viande crue, les os, les céréales et les fruits. Sa nourriture doit être équilibrée et bien adaptée à son âge, à son état de santé et à son niveau d’exercice physique.
La santé du Chien-loup de Saarloos
Le Chien-loup de Saarloos est robuste et il ne connaît pas de problèmes de santé particuliers. Néanmoins, il peut être sujet à certaines maladies héréditaires telles que le nanisme, la dysplasie de la hanche, la myélopathie dégénérative (dégénérescence progressive de la moelle épinière) et des maladies oculaires. Le Chien-loup de Saarloos est particulièrement résistant au froid.
Prix d’un chiot Chien-loup de Saarloos
Le prix d’un Chien-loup de Saarloos va dépendre du sexe, du pedigree des parents, de la conformité aux standards de la race, etc.
- Prix d’un mâle Chien-loup de Saarloos : 900 à 1 600€
- Prix d’une femelle Chien-loup de Saarloos : 900 à 1 600€
Crédit photo : Claudia Schröder – Eigentümer n°1
Le Berger du Caucase, grand chien rustique
Le Berger du Caucase fait partie de la catégorie des grands chiens. Il a un physique imposant et rustique. Chien de garde et de défense à l’origine, il est aussi intelligent, courageux, doux et très attaché à ses maîtres. Un formidable animal de compagnie.
- Taille : 62 cm à 69 cm
- Poids : 45 kg à 65 kg
- Poil : mi-long, long ou court
- Couleur : gris, roux ou brun
- Espérance de vie : 11 ans
- Durée de gestation : 63 jours
Descriptif et caractéristiques du Berger du Caucase
Le Berger du Caucase fait partie des chiens de grande taille. Il est reconnaissable par son allure rustique et massive. Son corps est musclé et bien proportionné. Il existe trois variétés de Berger du Caucase : une à poil court, une à poil mi-long et une autre à poil long. Ces deux dernières variétés sont les plus répandues. Ce type de Berger du Caucase possède un poil à l’aspect broussailleux et un épais sous-poil. De couleur brune, grise ou rousse, il peut présenter des taches plus claires sur son corps.
Il possède une grosse tête avec des arcades sourcilières très marquées. Ses oreilles sont attachées haut et leur face intérieure retombe sur ses joues. Les yeux de forme ovale du Berger du Caucase sont de couleur marron.
Origine du Berger du Caucase
Comme son nom l’indique, le Berger du Caucase est originaire du Caucase, région d’Europe de l’Est, limitrophe de l’Asie. En raison de sa force physique et de sa résistance aux conditions climatiques difficiles de cette région du monde, ce chien a longtemps été employé pour monter la garde autour des habitations, mais aussi en tant que guide et chien de troupeaux.
Dans les années 1920, la race du Berger du Caucase a été développée plus particulièrement en Russie. Elle a été reconnue officiellement en 1985. C’est un chien rare en France.
Caractère et comportement du Berger du Caucase – À qui s’adresse-t-il ?
Le Berger du Caucase est avant tout un chien protecteur, conçu pour la garde et la défense, qui est très attaché à son maître. C’est un chien particulièrement courageux et réactif. D’instinct, le Berger du Caucase est un chien méfiant. Son maître doit donc l’éduquer de manière à le sociabiliser. C’est pourquoi ce chien convient mieux à une personne qui a déjà l’habitude des canidés.
Comment prendre soin de son Berger du Caucase : ses besoins
Le Berger du Caucase est un chien de montagne et de campagne. La vie en appartement ne lui convient pas compte tenu de ses besoins de grands espaces. Au minimum un grand jardin est nécessaire pour ce chien. De longues promenades quotidiennes sont nécessaires au Berger du Caucase.
La robe épaisse du Berger du Caucase connaît deux mues par an au cours desquelles il perd beaucoup de poils. Il doit être brossé très régulièrement (plusieurs fois par semaine) pour notamment conserver la très bonne protection de ses poils face aux aléas climatiques.
Le maître d’un Berger du Caucase doit aussi surveiller tout particulièrement l’hygiène buccale de son chien en lui brossant régulièrement les dents afin d’éviter les dépôts de tartre. Ses oreilles et ses yeux doivent également être nettoyés de façon régulière.
L’alimentation du Berger du Caucase
Le Berger du Caucase nécessite une alimentation riche en protéines et en calcium. C’est un chien qui a tendance à prendre facilement du poids. Il convient donc de bien surveiller ses quantités de nourriture.
La santé du Berger du Caucase
Le Berger du Caucase a une santé robuste. Comme tous les grands chiens, il est toutefois sujet aux torsions d’estomac. Il ne faut pas lui faire faire des exercices physiques intenses avant et après ses repas.
Prix d’un chiot Berger du Caucase
Le prix d’un chiot Berger du Caucase va dépendre du sexe, du pedigree des parents, de la conformité aux standards de la race, etc.
- Prix d’un mâle Berger du Caucase : 1 300 à 1 500€
- Prix d’une femelle Berger du Caucase : 1 300 à 1 500€
Crédits Photos : Oner Tuyluoglu n°1 – Marek Komorowski n°3
Le Berger du Caucase et les enfants :
Les enfants sont les bienvenus dans l’entourage du Berger de Caucase mais attention à ce qu’ils ne le considèrent pas comme une grosse peluche ! Les parents doivent toujours rester vigilants, ne pas laisser leurs enfants seuls avec le chien, ne pas les laisser “embêter” le chien, leur apprendre à laisser le chien tranquille lorsqu’il dort, etc.
Le Berger du Caucase et les Personnes âgées :
De nature calme, ce chien peut en effet intégrer un foyer de personnes âgées mais en aucun cas il ne devra subir une vie sédentaire. Cela ne ferait que renforcer son instinct de garde et il pourrait alors devenir dangereux et difficile à contrôler.
Santé
Résistant / robuste :
Ce chien à l’aspect montagnard est particulièrement robuste et jouit généralement d’une santé de fer.
Supporte la chaleur :
De l’eau doit toujours être à sa disposition. L’été, il est préférable de lui installer un coin à l’ombre (niche extérieure) ou de le faire rentrer dans la maison pour qu’il soit au frais.
Supporte le froid :
Sa fourrure épaisse et son sous-poil fortement développé confère à ce chien une excellente protection contre le froid et les intempéries. Il peut ainsi vivre dehors sans aucun problème.
Tendance à grossir :
Le caucasien peut facilement prendre du poids s’il n’est jamais baladé. En effet, rester dans l’enceinte de son jardin sans jamais pouvoir réellement se dépenser physiquement entraîne alors des risques d’embonpoint.
Maladies fréquentes :
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Cancers
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Cataracte
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Dysplasies de la hanche et du coude
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Maladies cardiaques
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Diabète
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Obésité
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Problèmes d’articulation
Toilettage et entretien
Le Kavkazskaïa ovtcharka, ainsi appelé dans son pays d’origine, a besoin d’un entretien régulier pour maintenir la beauté, la propreté et surtout les qualités protectrices de sa magnifique fourrure épaisse. Les variétés à poil long devront bénéficier de plusieurs brossages hebdomadaires.
Perte de poils :
La perte de poils est assez importante, notamment lors des deux mues annuelles où les brossages se doivent alors d’être quotidiens pour éliminer un maximum de poils morts.
Prix
Le prix d’un Berger du Caucase varie en fonction de ses origines, son âge et son sexe. Il faut compter en moyenne 1300€ pour un chien inscrit au LOF. Les lignées les plus hautes peuvent être vendues jusqu’à 1500€.
Concernant le budget moyen pour subvenir aux besoins d’un chien de ce gabarit, il faut compter environ 70€/mois.
Espérance de vie moyenne : environ 10 ans
Remarques et conseils
Des difficultés sont parfois rencontrées dans les élevages de Berger du Caucase car cette race est très prolifique (des portées de 15 à 16 sujets sont considérées comme » normales « ) et il n’est naturellement pas facile pour une chienne de surveiller une progéniture aussi nombreuse.
Partenaire
Généralités sur le Berger du Caucase
Le Berger du Caucase, connu sous le nom russe de kavkazskaïa ovtcharka, est un chien rustique, massif, avec une ossature et une musculature importante (65 cm ou plus au garrot et un poids entre 50 et 65 kg) et ayant un poil long. Le Berger du Caucase est une grande race de chien populaire en Russie , en Arménie , en Azerbaïdjan , en Géorgie et plus généralement dans la zone Nord Caucase.
La norme officielle de cette race est fondamentalement basée sur les Bergers du Caucase de type géorgien qui sont les plus grands.
Le Berger du Caucase est un chien de garde, tâche à laquelle il a probablement été initialement destiné. Il devait protéger les troupeaux contre de grands prédateurs comme le loup, l’ours, ou le lynx. Son attitude, son allure et son caractère indiquent une utilisation pour la défense et non pour la conduite du troupeau, même s’il a certainement dû autrefois remplir les deux rôles. C’est aujourd’hui un chien fort, équilibré, calme, mais extrêmement réactif. Très courageux, docile avec son maître, très méfiant vis-à-vis des personnes qui ne lui sont pas familières, il peut devenir mordant s’il se sent agressé.
À ces particularités morphologiques et comportementales, il faut ajouter l’endurance, l’absence d’exigence particulière et leur grande faculté d’adaptation à des conditions thermiques et climatiques variées. C’est ce qui explique les présences des Bergers du Caucase dans presque toutes les régions de l’ancienne Union Soviétique.
Aspects physiques du Berger du Caucase
Chien de très grande taille, massif et robuste, le Berger du Caucase est bâti de manière harmonieuse. Il est doté d’une ossature puissante et une impressionnante musculature, ce qui lui confère un aspect très imposant. À l’âge adulte, les mâles Bergers du Caucase peuvent atteindre une hauteur au garrot de 65 cm et les femelles 62 cm.
On distingue trois types de Bergers du Caucase suivant l’aspect du poil :
- Le type » montagne » : poils de couverture plus longue. Le poil long sur le cou forme une crinière, sur les régions postérieures des membres, des franges et des culottes. L’épaisse fourrure, qui couvre la queue de toutes parts, la rend grosse et touffue.
- Le type » steppe » : couvert d’une fourrure épaisse, très courte, sans crinière, sans franges, sans culottes ni panache de la queue. Il est aussi plus svelte et plus élancé.
- Le type intermédiaire : poil long, mais sans crinière ni franges ni culottes ni panache.
Caractère et tempérament du Berger du Caucase
Le Berger du Caucase est un chien au caractère calme et équilibré, spécifiquement adapté à la garde et à la défense. Malgré sa stature dissuasive, le Berger du Caucase est un chien docile. Toutes ces qualités associées à son attachement infaillible à son maître font du Berger du Caucase un très bon chien de garde. Mais il peut aussi assumer le rôle d’animal de compagnie calme et agréable à vivre s’il a reçu une bonne éducation.