Table des matières
- La reproduction chez le lapin
- Reconnaître un mâle d’une femelle
- La période de fertilité
- La saillie
- La gestation
- La mise-bas
- L’allaitement et le sevrage
- Le cannibalisme chez les lapines ?
- En résumé
- La maturité sexuelle chez le lapin
- Les organes reproducteurs
- Le cycle de reproduction
- Comment procéder à l’accouplement ?
- La période de gestation
- 1. Il semble abattu
- 2. Il halète
- 3. Il se déplace lentement
- 4. Des gouttelettes d’eau apparaissent
- 5. Il tremble
La reproduction chez le lapin
La reproduction chez le lapin n’est pas donnée à tout le monde. Il convient de ne pas débuter un programme de reproduction si vous n’avez pas la place pour les lapereaux. Ainsi, si vous bénéficiez d’installations adéquates, cet article est fait pour vous. Nous vous expliquons comment se passe le processus de reproduction, des chaleurs à l’issue heureuse pour la lapine.
Aucune reproduction ne peut avoir lieu sans maturité sexuelle. Elle est atteinte après 3 mois chez le mâle, entre 4 et 10 mois pour la femelle. Il existe cependant une différence entre les races naines et les races géantes. En effet, les lapins issus des premières connaissent une maturité sexuelle plus précoce que les seconds. D’ailleurs, cela joue aussi sur la reproduction. Les races naines peuvent se reproduire à partir du cinquième mois. Pas avant 9 mois pour les races géantes.
Reconnaître un mâle d’une femelle
Avant tout accouplement, il est fondamental de reconnaître un mâle d’une femelle. Car si vous mettez 2 lapins du même sexe ensemble, il ne faut pas être devin pour en conclure qu’aucune reproduction n’aura lieu… Ainsi, les testicules du mâle sont parfaitement visibles dans le scrotum à partir de l’âge de sa maturité sexuelle. Auparavant, elles sont à l’intérieur de la cavité abdominale. Il ne faut cependant pas attendre ces 3 mois pour connaître le sexe de votre lapin. A partir de 5 semaines, vous pouvez voir une fente (femelle) ou un tube (mâle).
La période de fertilité
Les mâles sont en capacité de se reproduire toute l’année. Les femelles, elles, ont des périodes de chaleurs plus ou moins intenses. Ainsi, dans la nature, il n’existe quasiment aucune portée durant la période hivernale. Le lapin domestique répond également à cette règle. Ainsi, la période de reproduction débute généralement vers janvier-février pour se terminer en juillet. Durant ce laps de temps, votre lapine sera réceptive par cycles de 5 à 10 jours, avec des périodes d’inactivité de 2 jours environ.
La saillie
La saillie est très rapide chez votre lapin. La lapine montre sa disponibilité en levant la croupe. Le mâle arrive et monte sur elle. Elle dure une trentaine de secondes tout au plus. A la fin, le mâle s’écarte dans une sorte de grognement. Cette saillie engendre l’ovulation chez la femelle qui, à l’inverse des humains, n’a pas de règles.
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La gestation
En moyenne, la durée d’une gestation est d’une trentaine de jours, mais cela peut aller à 35 au maximum. On ressent en général une grossesse à partir du quinzième jour si l’on est habitué à palper l’abdomen de la femelle. Il s’agira de sentir les lapereaux, et d’être ainsi certain que votre lapine ne fait pas une pseudo-gestation. Son ventre peut gonfler suite à une ovulation sans fécondation, avec parfois des montées de lait, mais il n’y a en réalité pas de présence de lapereaux dans son ventre.
Votre lapine va modifier son comportement environ 10 jours avant la mise-bas. Elle confectionnera un nid, se retrouvera assez excitée au point, parfois, de ne pas manger. Vous devez veiller à ce que le nid créé par votre lapin soit assez spacieux pour accueillir sa portée, qui est en général de 5 nouveau-nés, parfois plus mais jamais supérieure à 10.
La mise-bas
Elle a lieu généralement la nuit et dure une trentaine de minutes maximum. La lapine s’occupe elle-même de tout le processus. Une contraction suffit pour faire sortir un lapereau. Il faut en moyenne 10 minutes pour qu’un bébé sorte. Puis, votre lapine coupera avec ses dents le cordon ombilical et mangera le placenta. Elle nettoiera ensuite ses petits en les léchant. A noter que les bébés sont aveugles, sans poils et avec les oreilles fermées.
L’allaitement et le sevrage
Le lien unissant votre lapine à ses petits s’estompe rapidement. Il faut environ une quinzaine de jours pour voir vos lapereaux quitter le nid. Ils ont eu le temps d’avoir un duvet et d’être allaités quotidiennement par leur mère. Le sevrage a lieu en général autour de la sixième semaine. C’est à partir de ce moment qu’ils peuvent commencer à ingérer des aliments solides, comme du foin, mais doivent continuer à téter jusqu’à la huitième semaine.
Le cannibalisme chez les lapines ?
Ce n’est pas un comportement à négliger. Surtout chez les lapins domestiques, le cannibalisme existe. Votre lapine mange aussitôt son lapereau qu’elle vient de mettre au monde. Les explications sont multiples :
A lire aussi : « Pourquoi mon lapin éternue ? »
- Votre lapine panique et tue volontairement ses petits.
- Votre lapine ne met pas au monde ses petits dans un environnement sécurisant et elle estime que sa portée n’a aucune chance.
- Votre lapine a peur que d’autres lapins ne tuent ses petits, elle préfère donc les tuer elle-même.
- Elle mange accidentellement le début du ventre de son lapereau en enlevant le cordon ombilical.
En résumé
La reproduction chez le lapin suit un cycle assez classique. Une saillie, notamment durant la période allant de janvier à juillet, et à partir du moment où vos lapins ont atteint leur maturité sexuelle (entre 4 et 10 mois). La gestation dure environ un mois. Les prémices de la mise-bas sont perceptibles une dizaine de jours avant l’heureux événement, lorsque la lapine commence à préparer son nid. Puis, la mise-bas a lieu et est assez rapide. L’allaitement dure environ 6 semaines avant un sevrage progressif.
Tout le monde connaît l’expression » être un chaud lapin « , mais les lapins sont-ils vraiment si adeptes de l’accouplement ? Eh bien oui, et pas qu’un peu ! Et pour cause, les femelles lapines sont pour ainsi dire toujours prêtes à accueillir des mâles.
Sommaire
La maturité sexuelle chez le lapin
Tout dépend de la race et de la taille du lapin. Chez les petites races (lapins nains), elle intervient à l’âge de 4 à 5 mois tandis que chez les races moyennes elle se situe plutôt vers l’âge de 6 mois. Chez les grandes races, la maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 9 à 12 mois.
Les femelles ne doivent pas s’accoupler avant d’avoir terminé leur croissance. Il est donc conseillé d’attendre l’âge de 7 mois pour les petites et moyennes races et 10 mois pour les grandes races. Pour les mâles, il faut compter 2 à 3 mois de plus que les femelles. Et attention à ne prévoir que 4 portées par an pour une lapine, et ce pendant maximum 5 ans, sous peine de la fatiguer gravement.
Les organes reproducteurs
Chez le lapin mâle, les testicules descendent dans le scrotum et viennent se positionner aux côtés du pénis à l’âge de 3 mois. Auparavant, ils se situent à l’intérieur de l’abdomen. Même une fois descendus, ils peuvent toujours rentrer dans la cavité abdominale.
Chez la lapine, le vagin adopte une forme de V et est composé de deux cornes utérines au bout desquelles se situent les ovaires. Elle possède généralement 4, voire 5 paires de mamelles.
Crédits : iStock
Le cycle de reproduction
À partir du moment où les mâles ont atteint la puberté, ils sont toujours prêts à s’accoupler. Les lapines en revanche ont des périodes irrégulières de » chaleurs « , environ 2 fois par mois. Elles sont réceptives durant environ 5 jours puis se reposent durant 10 jours, et ce durant toute l’année. Il est donc impossible de prévoir à l’avance si une femelle pourra accepter un mâle pour copuler.
Quelques signes peuvent tout de même alerter sur l’état de réceptivité de la femelle :
- elle semble excitée, voire nerveuse,
- elle se frotte le menton sur tout ce qu’elle trouve,
- elle courbe le dos si on la touche,
- sa vulve est rouge et enflée.
Comment procéder à l’accouplement ?
Pour procéder à un accouplement entre deux lapins, mieux vaut agir en fin de soirée. Il est conseillé d’insérer la lapine dans la cage du mâle pour la reproduction et non l’inverse. En effet, dans sa cage le mâle se sent plus en sécurité et est donc plus apte à s’accoupler. En revanche, si la femelle n’est pas réceptive au bout d’un quart d’heure, mieux vaut réessayer un autre jour.
Crédits : Thomas_G/
Après avoir tourné autour de la femelle, le mâle la couvre en la tenant par le cou. La copulation dure environ 30 secondes. Une fois l’acte terminé, le mâle se laisse retomber sur le côté en poussant un petit cri. Il est recommandé de laisser les deux animaux se reproduire durant maximum une demi-heure. En effet, ils peuvent s’accoupler plusieurs fois durant ce laps de temps. L’ovulation se produira alors une dizaine d’heures plus tard.
Attention à bien noter la date exacte de l’accouplement afin de pouvoir calculer le jour de la mise bas !
La période de gestation
Chez la lapine, la gestation dure de 29 à 35 jours. Les embryons peuvent se sentir en touchant son ventre au bout d’environ 10 jours. Durant cette période, il est important de veiller à ce que la femelle ait toujours de l’eau fraîche à disposition ainsi que de la nourriture de qualité.
Quelques jours avant la mise bas, il est essentiel de fabriquer un coin douillet fait de paille à l’abri de la chaleur et du froid et d’y placer la femelle afin qu’elle se l’approprie. Peu avant de mettre bas, elle y rajoutera des poils qu’elle aura arrachés de son ventre afin de le rendre encore plus confortable pour l’arrivée de ses petits.
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Introduction
La réputation des lapins dans ce domaine n’est plus à faire, mais nous n’aborderons pas ici les problèmes de reproduction, nous allons nous pencher sur les conséquences de la sexualité sur le comportement du lapin. Le lapin a une sexualité adaptée à son mode de vie sauvage et à son besoin de se reproduire très rapidement pour assurer la survie de la garenne. Ceci peut poser de gros problèmes lorsqu’on le retire de son environnement pour le faire vivre en captivité. Le comportement sexuel est le principal facteur de troubles du comportement et d’incompréhension entre les nouveaux propriétaires et leurs lapins. Voici donc les réponses aux questions qui nous sont très souvent posées.
Les signes de maturité sexuelle
La puberté arrive souvent très brutalement. Du jour au lendemain un adorable bébé lapin se transforme en obsédé sexuel, c’est assez déroutant pour les propriétaires non avertis ! Contrairement à ce qu’on pense bien souvent, ce comportement n’est pas réservé aux mâles, les lapines ont souvent un comportement sexuel encore plus envahissant et problématique. Nous employons le terme « lapin » pour simplifier mais il englobe les mâles et les femelles.
Dès l’âge de 3 mois le lapin montre les premiers signes de puberté, chez certains lapins ceci se manifeste uniquement par l’apparition de caractères sexuel : testicules, fanon etc. mais chez d’autres la métamorphose est totale et la situation devient rapidement ingérable.
Voici les principaux signes de maturité sexuelle :
- -changements physiques : descente des testicules chez le mâle, apparition d’un fanon chez la femelle.
- -marquage du territoire par des jets d’urine et des balisages de crottes
- -excitation permanente : danse, parade amoureuse, petits bruits « honk honk »…
- -excitation sur un autre lapin, un autre animal, des objets ou des humains
- -agressivité envers les autres lapins, animaux et humains
- -danses amoureuses
- -grossesse nerveuse
L’acte sexuel chez le lapin est aussi un moyen de soumission et n’a pas forcément un but reproductif.
bien souvent, le lapin a une fâcheuse tendance à grimper sur la tête de ses congénères, ce qui, si c’est un mâle, peut lui valoir une castration maison à coups de dents. Soyez donc vigilants et séparez vos lapins tant qu’ils ne sont pas stérilisés.
Plus un lapin est stimulé plus il s’excite, un lapin célibataire est souvent plus calme qu’un lapin qui vit avec des congénères sauf s’il jette son dévolu sur vos mollets, ce qui est assez fréquent ! Certains lapins mâles célibataires n’ont absolument aucune libido, ne marquent pas leur territoire et sont très calmes. En revanche les lapines célibataires ont tendance à développer malgré tout un comportement sexuel important.
La période d’excitation du lapin correspond à la période de reproduction du lapin de garenne, de janvier à juillet même un lapin stérilisé peut connaître des périodes de nervosité.
Que faire ?
Si vous avez plusieurs lapins ou lapines, la stérilisation s’impose pour tous, mâles et femelles. La castration des mâles les rend infertiles et stoppe le comportement sexuel, la stérilisation des femelles a les mêmes conséquences mais permet en plus une protection de la lapine contre les cancers très fréquents de l’utérus.
La stérilisation est la seule méthode efficace contre les effets négatifs du comportement sexuel, vous ne pourrez pas corriger ces problèmes par l’éducation. En effet un lapin qui devient sale à 3-4 mois, n’est pas un lapin qui a oublié l’usage du bac à litière. C’est un lapin consciencieux qui marque son territoire, pour éloigner les lapins du même sexe et inviter les lapins d’un autre sexe. A ses yeux il n’est pas sale, et il n’a pas oublié son éducation, aller aux toilettes et marquer le territoire sont pour lui 2 activités distinctes même si pour vous le résultat est le même !
Si vous n’avez qu’un mâle et qu’il reste calme, rien ne vous oblige à le castrer, mais évitez de lui donner une peluche ou un objet sur lequel il va s’exciter, cette gentille intention peut réveiller son instinct sexuel et le métamorphoser du jour au lendemain de manière irréversible.
Si vous n’avez qu’une lapine la stérilisation est fortement conseillée pour des raisons de santé.
La stérilisation a souvent mauvaise réputation. Elle est considérée dangereuse et inefficace. Consultez la rubrique castration et stérilisation pour plus d’informations médicales. En ce qui concerne ses effets sur le comportement voici quelques points importants :
La stérilisation rend le lapin malheureux. C’est FAUX. Elle contribue à son bien être psychologique, après cette intervention le lapin est détendu et peut enfin se consacrer à autre chose qu’à grimper sur tout ce qui bouge, il profite de la vie !
La stérilisation rend agressif .C’est FAUX. Elle calme au contraire le lapin et le rend moins nerveux. Certains lapins souffrent de troubles du comportement qui les rendent agressifs ceci n’a rien à voir avec le comportement sexuel. Il faut alors corriger aussi ce trouble du comportement
La stérilisation supprime le caractère du lapin. C’est FAUX. La stérilisation ne modifie en rien le caractère et la personnalité du lapin, elle n’agit que sur ses hormones et donc sur son comportement sexuel et ses effets secondaires. Votre lapin ne sera ni une loque ni un gros molasson.
La stérilisation n’est pas naturelle. C’est VRAI. Mais il n’y a de toutes façons rien de naturel à garder un lapin en captivité ! La captivité engendre des contraintes pour le lapin et provoque des troubles du comportement que seule la stérilisation peut corriger.
La stérilisation fait grossir . VRAI et FAUX. La stérilisation peut faire prendre un peu de poids mais ce n’est pas systèmatique. C’est pour cette raison que tous les conseils d’alimentation du site sont étudiés pour les lapins stérilisés. Les lapines perdent en revanche bien souvent leur fanon après l’intervention, au moins en partie.
Il faut le faire le plus tôt possible sinon c’est inefficace. C’est FAUX. L’âge du lapin n’a rien à voir. Des lapins de 8 ans ont été stérilisés sans complication et avec des résultast excellents. Tout dépend du comportement de votre lapin. S’il est très excité il faut intervenir rapidement, un lapin qui n’agit qu’en fonction de ses hormones est un lapin souvent malheureux. Mais si votre lapin n’a pas de comportement sexuel gênant, il peut être opéré à n’importe quel âge (à l’arrivée d’une compagne par exemple). Il arrive que les lapins montrent leurs premiers signes de comportement sexuel à plus d’un an, la castration est alors aussi efficace que sur un jeune lapin.
Avec un traitement homéopathique tout s’arrange .VRAI ET FAUX. Certains traitements homéopathiques pour chattes peuvent être proposés à votre lapine, ils diminueront les effets désagréables du comportement sexuel. C’est un traitement de confort pour vous mais ça ne stoppe pas l’activité hormonale et votre lapine ne sera pas protégée d’un cancer ou de toute autre maladie gynécologique. Il n’existe pas de stérilisation chimique à proprement parler, aucun traitement ne rend les lapin(e)s stériles, ils réduisent juste les troubles du comportement et sont néfastes à la santé. La castration chimique est totalement inefficace .
Un lapin stérilisé est forcément propre. FAUX. Comme nous l’avons expliqué plus haut les jets d’urine et le marquage de territoire ne sont pas des signes de saleté mais un comportement sexuel et territorial. Si votre lapin était propre et éduqué avant la puberté il le redeviendra, sinon il faudra l’éduquer mais votre travail sera grandement facilité !
La stérilisation agit immédiatement.VRAI et FAUX. Les premiers effets sont souvent immédiats : le lapin est calme, détendu, pas agressif et propre. Mais bien souvent au cours des 4-5 semaines qui suivent le lapin connait des périodes de « rechutes ». Il faut compter 5 semaines pour que le résultat comportemental soit visible et définitif.
Une portée calme définitivement les lapines. FAUX. C’est une idée reçue bien ancrée dans les esprits, mais c’est totalement faux. Non seulement ça ne change rien au comportement mais ça ne préserve pas non plus des problèmes gynécologiques. De plus pensez vous que mettre au monde une demi douzaine de lapins régulièrement dans le seul but de « calmer » votre lapine soit une bonne solution ? Evidemment non, il y a bien assez de lapins à adopter !
Le lapin est un animal particulièrement sensible à la chaleur. Et pour cause, il ne possède que très peu de glandes sudoripares lui permettant de transpirer. Par conséquent, lorsque la température ambiante dépasse les 28°C, il est quasiment impossible pour lui de faire redescendre sa température corporelle. Ce qui l’expose donc au coup de chaud, aussi appelé hyperthermie. Or, le coup de chaleur chez le lapin est bien souvent mortel… Pour éviter cela et pouvoir réagir rapidement, apprenez à en reconnaître les premiers signes !
Bon à savoir : si vous observez un ou plusieurs des symptômes ci-dessous chez votre lapin, rendez-vous en urgence chez un vétérinaire. En attendant, tentez de refroidir le corps de votre boule de poils en l’enveloppant dans une serviette humide et en mouillant ses oreilles et sa bouche. Mais attention à toujours opter pour de l’eau tiède afin d’éviter le choc thermique.
Par ailleurs, plusieurs astuces existent pour prévenir le coup de chaud chez le lapin : l’installer dans un endroit frais à l’abri du soleil, ne pas lui faire faire d’activité physique et lui offrir un accès à de l’eau fraîche à volonté. Si possible, pensez également à l’installer devant un ventilateur.
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1. Il semble abattu
Si vous vivez actuellement une période de fortes chaleurs, soyez attentif à votre lapin. S’il semble fatigué, c’est normal, la chaleur l’accable, tout comme c’est le cas pour vous. En revanche, s’il se montre apathique, somnolent et qu’il ne semble plus avoir conscience de son environnement, c’est le signe que quelque chose ne va pas.
2. Il halète
Lors d’un coup de chaud, la respiration du lapin s’accélère et son rythme cardiaque augmente. Si votre lapin se met à haleter de façon excessive, installez-le immédiatement dans un endroit frais. En effet, cela signifie qu’il ne va pas tarder à être victime d’une déshydratation et d’un coup de chaleur.
3. Il se déplace lentement
Par temps chaud, votre lapin pourrait se mettre à bouger très lentement, comme s’il était au ralenti. Il pourrait même avoir tendance à s’étaler de tout son long, le ventre contre le sol. Des pertes d’équilibre et un titubement peuvent également être observés. Dans ce cas, il est temps d’agir.
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4. Des gouttelettes d’eau apparaissent
Si vous constatez que des gouttelettes d’eau apparaissent, par condensation, sur le pourtour des narines de votre lapin, c’est qu’il a besoin d’être placé immédiatement dans un endroit frais. Et surtout abrité du soleil, c’est le plus important !
De même, si les oreilles de votre lapin sont particulièrement chaudes, le coup de chaleur n’est pas loin.
5. Il tremble
Des tremblements musculaires, voire même des convulsions peuvent parfois être observés en cas d’hyperthermie.
À noter également que la température normale d’un lapin ne doit pas dépasser les 40°C. Au-delà, il faut agir vite.
Nous sommes nombreux à nous poser maintes et maintes questions par rapport à l’accouplement de nos animaux. Nous nous demandons toujours si, finalement, nous nous y prenons correctement. Bien évidemment, je n’ai aucunement la prétention, à travers cet article, de vous apporter la solution miracle en matière d’accouplement de nos lapins, mais simplement des indications permettant de mieux comprendre la physiologie sexuelle de nos animaux ainsi que des méthodes d’accouplement les plus adaptées pour répondre à nos attentes. L’accouplement a pour but l’insémination, à savoir que le mâle éjacule ses gamètes mâles (ou spermatozoïdes), produits par les testicules, dans l’antre vulvo-vaginal de la femelle pour que, ainsi, il y ait rencontre avec les gamètes femelles (ou ovules) provenant des ovaires. Cet accouplement, ou coït, impose de la part des deux partenaires, le désir sexuel ainsi que l’intégrité anatomique des organes génitaux.
L’AGE DU PREMIER ACCOUPLEMENT
De façon générale, nos femelles ne peuvent être accouplées que lorsque celles-ci ont atteint les trois quarts de leur poids adulte.
Pour des lapins de race moyenne, dont le poids adulte se situe dans la fourchette de poids des 4 kilogrammes à 4,5 kilogrammes, le poids idéal pour la reproduction se situe donc aux alentours des 3,2 kilogrammes. A ce poids, les femelles vont donc être saillies et continuer de grossir pour atteindre un poids de 4 kilogrammes, environ, un mois plus tard, au moment de la mise bas.
Pour parler âge, on peut dire que nos lapines, pour les plus jeunes, peuvent donc être accouplées vers quatre mois et demi pour ainsi devenir mère vers cinq mois et demi ; un âge qui est, somme toute, tout à fait correct au regard du développement corporel du lapin. Pour les mâles, un âge de 6 mois, pour la première saillie, est à privilégier.
Les animaux, de sexes différents, ayant atteint l’âge de trois à quatre mois, doivent, en principe, être séparés car il faut éviter que les animaux tentent, voire réussissent, l’accouplement au détriment de leur croissance et de leurs qualités à venir de reproducteurs.
LE RYTHME DE REPRODUCTION
En élevage de type amateur, le type de reproduction est généralement qualifié d’extensif : les éleveurs tiennent à ménager, avant tout, la longévité de leurs femelles reproductrices.
Ces éleveurs peuvent compter sur cinq portées par an et par femelle, ce qui représente une trentaine de lapereaux sevrés par an et par lapine. Le sevrage est réalisé vers cinq à six semaines et le réaccouplement a lieu une semaine après le sevrage. A titre indicatif, il faut savoir qu’en reproduction dite intensive, les lapines sont réaccouplées dans les jours, voire, parfois, dans les heures suivant la mise-bas. Les femelles sont donc gestantes et allaitantes durant la quasi totalité de leur vie de reproductrice. Autant dire que la durée de vie de ces animaux est considérablement réduite et se situe, généralement, aux alentours des un an à un an et demi contre trois ans pour les femelles dont le rythme de reproduction est qualifié d’extensif, un rythme correspondant donc à nos types respectifs d’élevages.
A titre indicatif, les éleveurs qui ne souhaitent pas rencontrer de difficultés de mises au mâles (refus d’accouplement de la part des femelles reproductrices), ont grand intérêt à respecter les dates d’échéances de saillies et cela par rapport au rythme de reproduction retenu. Combien d’éleveurs sommes-nous à rencontrer de nombreux refus de saillies, de la part de nos femelles, après la période estivale ; une période où, fréquemment, nous suspendons la reproduction pour cause de chaleur excessive !
NOMBRE DE PORTEES, NOMBRE DE LAPEREAUX
Une lapine alimentée et logée correctement peut aisément élever un minimum de quatre à cinq portées par an. Un nombre plus grand de portées peut être atteint mais nécessite des conditions optimales de logement, d’état sanitaire, d’alimentation, de prédispositions génétiques particulières en matière d’aptitudes maternelles, etc.
Si, toutefois, l’éleveur souhaite réaliser un nombre de portées supérieur à cinq, il faut savoir qu’une lapine accepte facilement la saillie aussitôt après la mise-bas. Un accouplement, vers le 14ème jour après celle-ci semble donner de très bons résultats à condition d’effectuer le sevrage à 28 jours, un sevrage qui ne pose pas de problèmes particuliers.
Des éleveurs débutants, sont parfois effrayés à la pensée de respecter le rythme de reproduction et cela, par rapport au nombre de lapereaux que cela peut représenter. Ces éleveurs, pour résoudre le problème éventuel de surnombre d’animaux, peuvent mener une sélection au nid en éliminant, par exemple, les lapereaux les plus chétifs, puis vers l’âge d’un mois, en abattant les animaux présentant éventuellement des tares (dents d’éléphants, glaucome, etc.) ou des animaux ne répondant pas aux attentes phénotypiques espérées ou, tout simplement, en limitant scrupuleusement le nombre de lapereaux (en n’en laissant, par exemple, que trois ou quatre).
PHYSIOLOGIE DES FEMELLES REPRODUCTRICES
Nos femelles possèdent une physiologie particulière de leur appareil reproductif, et il faut donc savoir que c’est l’accouplement avec le mâle qui déclenche l’ovulation.
L’odeur est un sens qui joue un rôle important, pour ne pas dire capital, en matière de physiologie sexuelle de nos lapins. Généralement, une femelle ayant séjourné dans la case d’un mâle reproducteur (hors de la présence de celui-ci), entre quatre et six heures, par l’odeur, devient extrêmement réceptive et libère plus facilement ses ovules. Pour garantir, au mieux, les chances de naissances, les femelles saillies peuvent, durant les douze heures suivant l’accouplement, demeurer dans la cage du mâle reproducteur.
Contrairement à de nombreuses reproductrices mammifères, la lapine n’a pas de cycle œstral périodique : le mécanisme physiologique neuro-hormonal ne se produit pas à dates fixes ; il se déclenche seulement si la lapine, en état de chaleurs, accepte le coït.
C’est vers la 12e heure après le coït, que la ponte ovulaire à lieu.
FEMELLE : SIGNES DE RECEPTIVITE
Il y a des éleveurs qui définissent la réceptivité de la femelle en observant la vulve ; une vulve qui peut avoir une coloration différente. De couleur blanche, généralement la femelle refuse l’accouplement. La vulve étant de couleur rose, la lapine accepte la saillie avec difficulté. De couleur rouge, l’acceptation est bonne. La vulve devenant violacée, la femelle est en hyper chaleur et accepte mal la saillie. Bien évidemment, la coloration de la vulve de la femelle n’est qu’un indicateur et le comportement de la femelle mise en présence du mâle est souvent plus significatif. Les chaleurs de la lapine se traduisent par des attitudes particulières : elle est allongée, le train postérieur relevé ; elle est nerveuse, agitée, inquiète ; elle mange peu et de façon irrégulière ; ses lèvres vulvaires sont tuméfiées, humides et congestionnées. Lorsqu’elle est mise en présence du mâle, après une course poursuite, elle s’immobilise, puis soulève le train arrière pour faciliter le coït.
Lorsque la lapine n’est pas en chaleurs, celle-ci adopte une position ramassée, plaquée contre les parois de la cage, refusant obstinément le mâle. Celle-ci peut, parfois, se montrer agressive ; une agressivité pouvant déboucher sur la castration ou, du moins, sur l’endommagement des parties génitales du mâle reproducteur.
Au moment de la mue, en automne, les chaleurs diminuent. Il est parfois utile de les provoquer lorsque la lapine est vierge ou qu’elle refuse obstinément le mâle. Pour provoquer les chaleurs, l’éleveur peut varier l’alimentation par l’apport, par exemple, d’avoine, ou, comme indiqué précédemment en plaçant la femelle dans la cage du mâle avant et après saillie.
LIEU DE SAILLIE
Il faut tout d’abord savoir que la saillie doit toujours avoir lieu dans la cage du mâle. Si l’on ne suit pas ce conseil, chacun de nous pourra constater que le mâle, mis dans la cage de la femelle, tient tout d’abord à marquer son territoire et se sert, pour cela, des glandes odoriférantes se trouvant sous son menton. Il va ainsi consacrer un certain temps, pour ne pas dire un temps certain, à marquer, de façon olfactive, son territoire. Mon conseil : la mise au mâle dans la cage de la femelle ne peut être strictement réservée qu’aux éleveurs qui ont franchement du temps à perdre !
HEURES DE SAILLIE
Il faut savoir que toutes les heures ne conviennent pas à la saillie.
Par expérience, on peut dire que les saillies faites très tôt le matin semblent donner les meilleurs résultats. On peut, toutefois, réaliser des saillies le soir, celles-ci donnant des résultats tout à fait satisfaisants. Ce qui est sûr, c’est que les saillies en pleine journée, notamment l’été, sont vivement déconseillées, car comme chacun de nous le sait le lapin est un animal qui vit, avant tout, la nuit. Pour nos mâles reproducteurs, il est donc primordial de respecter cette phase de repos qui représente pour lui, le rechargement de ses « batteries ».
NOMBRE DE SAILLIE PAR JOUR ET PAR MALE
Normalement, chaque mâle reproducteur ne doit, en principe, ne saillir qu’une femelle par jour. Toutefois, des circonstances particulières peuvent amener l’éleveur à vouloir utiliser le mâle pour un rythme journalier de saillies plus grand. Au maximum, deux femelles reproductrices peuvent être couvertes par un même male le même jour. La première sera saillie tôt le matin et la seconde tard le soir. En tout état de cause, un écart de saillies de douze heures est fortement souhaitable, recommandé.
METHODES DE SAILLIES
L’ancienne méthode, qui consistait à laisser la femelle dans la cage du mâle, durant toute une nuit, n’est vraiment plus de mise, car pour les éleveurs que nous sommes nous devons pouvoir connaître, avec certitude, si le mâle a rempli efficacement la fonction que l’on attend de lui.
Certains éleveurs estiment qu’une seule saillie suffit. Pour ma part, c’est un avis que je ne partage pas, car il faut savoir que lorsque l’on fait deux accouplements successifs, le second accouplement est caractérisé par un éjaculat qui est certes, de moindre volume, mais qui présente une concentration en spermatozoïdes bien supérieure au premier éjaculat.
Dans mon élevage, je présente toujours la femelle au mâle une première fois puis, cinq minutes après, je fais suivre ce premier accouplement d’une seconde saillie et, enfin, entre un quart d’heure et une demi-heure plus tard je viens à réaliser une troisième et dernière saillie. Cette façon de procéder donne, dans l’ensemble, de bons résultats.
La méthode de la case double est une méthode qui donne aussi de bons résultats. Cette méthode consiste à utiliser deux cases contiguës avec ouvertures centrales (certains fabricant de clapiers béton offrent des cloisons avec ce genre d’ouverture), des cases destinées en priorité aux femelles reproductrices. Lorsque l’éleveur utilise cette méthode, il doit obturer l’ouverture centrale, de ces deux cases contiguës, avec un panneau grillagé. D’un côté, l’éleveur installera le mâle reproducteur (plusieurs jours avant saillie), de l’autre, la femelle trouvera place. Les deux sujets reproducteurs vont ensuite être laissés au calme, durant deux à trois heures, voire davantage si ces sujets sont nerveux. Durant cette période, les animaux peuvent donc faire connaissance. Passé ces quelques heures, l’éleveur retire rapidement et calmement la cloison grillagée. Généralement, le mâle et la femelle s’accouplent immédiatement.
ACCOUPLEMENT DIRIGE
Parfois, certaines de nos femelles acceptent avec grande difficulté, le mâle reproducteur et l’éleveur n’a plus que la solution de l’accouplement dirigé. Celui-ci consiste à maintenir la femelle de la main droite en soulevant légèrement de la main gauche, le corps de la lapine et en écartant la vulve avec le pouce et l’index. Le mâle accepte, assez facilement l’aide de l’éleveur et les chances de résultats sont quasiment aussi bonnes que pour la saillie non dirigée.
Cette méthode, peut être perfectionnée par l’utilisation de la ficelle. L’éleveur attache la ficelle à la queue de la femelle (a mi-queue), puis fait passer celle-ci sur le dos de la lapine (dans l’axe de la colonne vertébrale), puis entre les deux oreilles. Glisser, ensuite, la main gauche sous le ventre de la reproductrice pour soulever légèrement le train arrière de cette dernière et de la main droite tirer délicatement sur la ficelle pour offrir au mâle, le meilleur angle de pénétration possible de la part de sa congénère.
Lorsqu’une femelle est vraiment récalcitrante à toute saillie, une méthode consiste à l’exister en caressant son clitoris durant une à deux minutes. Passé ce délai, la présenter au mâle. Généralement, d’elle-même elle s’offre à celui-ci. Pour garantir, au mieux, les chances de naissance, laisser seule la femelle dans la cage du mâle pour que, par l’odeur, le mécanisme de libération des ovules s’enclenche.
PSEUDO-GESTATION
Si la lapine, en chaleurs, n’est pas réellement saillie ou si la lapine, par excitation avec d’autres femelles, présente une forme d’orgasme sans qu’il y ait saillie effective, les follicules ovariens se libèrent, il y a ovulation à laquelle succède la formation de corps jaunes ; la femelle présente des signes de calme apparent laissant penser à une gestation alors qu’il n’y a qu’une pseudo-gestation. Cette pseudo-gestation a une durée de deux semaines environ.
Durant cette pseudo-gestation, la femelle représentée au mâle, peut, de nouveau, se laisser saillir, mais comme il ne peut y avoir ovulation (formation d’œufs), durant la période précitée, aucune naissance n’est donc à attendre.
Dans le cas de pseudo-gestation, vers le 16e et le 20e jour, la lapine prépare un nid : un faux nid. L’éleveur, constatant la réalisation de ce faux nid, doit remettre la femelle au mâle, le plus rapidement possible. Généralement, la femelle accepte très bien le mâle et les chances de libération d’ovules sont grandes.