L’encéphalitozoonose est une maladie redoutée des propriétaires de lapins. En effet, les symptômes peuvent être impressionnants (troubles neurologiques, torticolis, etc…). Nous vous proposons de découvrir cette maladie, ses possibilités thérapeutiques et les moyens de prévention.
Table des matières
- L’encéphalitozoonose, qu’est-ce que c’est ?
- Quels sont les traitements et les moyens de prévention de cette maladie ?
- Les maladies du lapin nain
- MALADIES DU LAPIN
- Pourquoi et quand vacciner son lapin ?
- Quels vaccins pour mon lapin ?
- Quand vacciner son lapin ?
- Le vaccin est-il obligatoire ?
- Pensez aussi vermifuge
L’encéphalitozoonose, qu’est-ce que c’est ?
L’encéphalitozoonose est une maladie neurologique d’origine parasitaire due à un protozoaire appelé Encephalitozoon cuniculi. Ce parasite touche majoritairement le lapin, mais il peut aussi infester les cobayes, les souris, les rats, les hamsters, les chèvres, les chiens, etc… L’encéphalitozoonose est plus fréquemment rencontrée chez les lapins nains. Les lapins nains semblent plus sensibles et ils seraient prédisposés aux formes fulminantes de cette maladie. Ce parasite touche essentiellement le cerveau, les reins et les yeux des lapins.
Les lapins sont essentiellement contaminés à partir de spores retrouvées dans l’urine d’animaux infestés.
La majorité des infections chez le lapin sont asymptomatiques : ils sont infestés par ce parasite mais ils ne présentent pas de symptômes. Une maladie symptomatique peut se déclarer plusieurs années après la contamination suite à un épisode de stress, une immunodépression, etc…
Les symptômes se caractérisent essentiellement par un syndrome vestibulaire (pertes d’équilibre, torticolis), une paralysie, une faiblesse de l’arrière train, des convulsions, des signes ophtalmologiques (uvéite), des difficultés à s’alimenter, etc… Une insuffisance rénale peut également être présente.
Le diagnostic est établi par le vétérinaire après un examen clinique approfondi et des examens complémentaires (radiographies, scanner, analyses sanguines, etc…).
Cette maladie est une zoonose, c’est-à-dire qu’elle peut être transmise à l’homme mais les cas de contamination sont très rares et touchent seulement les personnes immunodéprimées.
Quels sont les traitements et les moyens de prévention de cette maladie ?
Le traitement consiste en un traitement antiparasitaire ainsi qu’un traitement symptomatique et de soutien : des antibiotiques, des anti-inflammatoires et des vitamines pourront être prescrits. Si le lapin présente des pertes d’équilibre, il sera nécessaire de protéger les bords de la cage et réduire son espace de vie pour éviter qu’il se blesse. Si l’animal présente des difficultés à s’alimenter, il peut également être nécessaire de lui donner à manger avec une seringue.
Les lapins répondent généralement bien au traitement, même si des séquelles sont possibles (torticolis par exemple). Le pronostic est meilleur si les symptômes sont de faible gravité.
Il sera nécessaire de nettoyer avec de l’eau de javel tous les objets souillés par de l’urine. Il est également important de se laver correctement les mains après avoir touché un lapin infesté.
Un lapin souffrant d’encéphalitozoonose doit être isolé de ses congénères. Un traitement antiparasitaire peut être mis en place en prévention chez des animaux en contact avec des animaux séropositifs.
Les maladies du lapin nain
Caractéristiques
La Viral Haemorrhagic Disease est une maladie virale mortelle très contagieuse chez le lapin. Provenant de Chine, cette redoutable maladie a été importée en Europe et à la caractéristique de se développer très rapidement. Les principaux symptômes sont la fièvre, les saignements du nez, la détresse respiratoire, la diarrhée et un affaiblissement général. De part la vitesse d’évolution de cette maladie menant à une mort soudaine, il est rare de détecter ces symptômes.
Causes
La contamination peut se faire directement entre les lapins, par la salive, les crottes ou l’urine. Elle peut également se faire indirectement, à cause des insectes qui transportent la maladie tel que les moustiques, puces… (insectes se nourrissant de sang), ou à cause d’aliments, de tissus ou de terre contaminés.
Traitement
Il n’existe aucun traitement pour cette maladie. Cependant, le vaccin existe et est un bon moyen de prévention. Il doit être renouvelé tous les ans.
La myxomatose
Cette maladie issue d’Amérique du Sud présente également un taux de mortalité très important. Elle se traduit par une tuméfaction de la tête et des parties génitales, une inflammation des paupières. La mort survient généralement au bout d’une dizaine de jours.
La transmission de cette maladie est similaire à celle de la VHD.
Comme pour la VHD, aucun traitement n’existe pour vaincre le virus. Le seul moyen d’éviter cette maladie est la vaccination, présentant un rappel tous les ans.
Conclusion
Ces deux maladies virales sont très dangereuses pour les lapins et la vaccination contre celles-ci est fortement conseillée (même pour les lapins d’appartements). Il faut les faire au printemps (avant l’arrivée des moustiques) et procéder aux piqûres de rappel tous les ans.
MALADIES DU LAPIN
Le lapin domestique est prédisposé à certaines maladies. Le moindre symptôme, le moindre doute doit inciter à consulter le vétérinaire qui prendra en charge l’animal en prescrivant un traitement adapté après avoir effectué un diagnostic.
Comment reconnaître un lapin malade?
S’assurer de la bonne santé de son lapin c’est reconnaitre les signes de maladie ;
-torticolis
-refus de nourriture, d’eau
-poils ternes, pelage feutré et ébouriffé
-diarrhée
oeil vitreux
-amaigrissement
-ventre creux ou gonflé
-démangeaisons
-écoulement du nez,muqueuses du nez humides
-apathie,abattement(perte de vitalité,reste dans son coin)
-fiévre;hypothermie
-convulsions,respiration difficile
Les problèmes dentaires
L’alimentation joue un rôle essentiel dans la bonne hygiène bucco-dentaire du lapin. Les dents poussent en permanence, des abcès peuvent se former. En fonction de l’atteinte, un traitement antibiotique pourra être mis en place par le vétérinaire, voire une chirugie. Le lapin peut aussi souffrir de malocclusion. Là aussi, la qualité des aliments distribués au lapin doit être excellente.
EBENE ATTEINTE DE MALOCCLUSION
FEMELLE NON REPRODUCTRICE
Les maladies de l’appareil digestif
Etant donné la sensibilité de son tube digestif,le lapin nain réagit souvent à une alimentation inadaptée ou irrégulière par des ballonnements,des coliques ou des diarrhées;
En cas de diarrhée légère,donnez-lui uniquement des aliments secs et du foin;Lorsque ses excréments seront revenus à la normale,vous pouvez l’habituer tout doucement à une nourriture plus équilibrée.Concrétement,vous commencez avec un peu de fourrage avant de servir des fruits et des légumes un peu plus tard.Pour calmer l’irritation de l’estomac et des intestins,une infusion de camomille tiède est idéale.Si la diarrhée persiste,il faut consulter un vétérinaire.
Quant aux coliques,elles provoquent notamment un ventre ballonné ou /et un manque d’appétit.La plupart du temps,l’animal est allongé sur le flanc,car la pression sur le ventre est trop douloureuse.Si vous ne réagissez pas tout de suite,les coliques peuvent être mortelles.
Le rhume
S’il est exposé aux courants d’air, le lapin nain attrape rapidement un rhume. Cette maladie qui se manifeste par des éternuements fréquents devra être traitée par le vétérinaire.
L’inflammation des yeux
L’oeil enflammé secrète des larmes et parfois aussi du pus. Lavez régulièrement les yeux collés et enlevez délicatement les sécrétions. Ce faisant, je vous conseille d’utiliser une gaze trempée dans une infusion de camomille.
Votre vétérinaire pourra vous donner un collyre pour les yeux. Après quelques jours, l’inflammation devrait être guérie.
Le torticolis
Le torticolis est dû à une infection bactérienne qui perturbe également le sens de l’équilibre de l’animal.C’est pourquoi le lapin penche la tête sur le cotê et commence à chanceler.Le vétérinaire traitera l’infection avec des antibiotiques.
La pasteurellose
Cette maladie extrêmement contagieuse est beaucoup plus qu’un simple rhume.Il s’agit d’une infection bactérienne,entraînant des éternuements,l’écoulement du nez,voire des suppurations.Sa guérison demande un traitement antibiotique qui souvent n’est pas efficace.En l’occurence,l’animal gardera la maladie toute sa vie.
La pasteurellose peut être chronique ou aigüe.Dans le premier cas,il peut y avoir de longues phases où les symptômes sont inexistants sinon trés faibles.L’animal s’y habitue et ne souffre pas.En revanche,la forme aigüe est particuliérement grave et s’accompagne d’autres infections.Souvent,le lapin nain est tellement affaibli qu’il meurt au bout de quelques jours.
La myxomatose
Appelée également « la peste du lapin », cette maladie a été propagée par l’homme pour réduire les populations de lapins sauvages. Cependant, l’agent pathogène peut aussi contaminer ses congénères domestiques.
La myxomatose est une maladie virale qui n’est pas transmissible à l’homme ou à d’autres animaux. Les lapins sont contaminés par des insectes suceur de sang ou de la nourriture infectée. Outre la formation de poches de pus, les muqueuses gonflent fortement et se mettent à suppurer. L’état de santé général du lapin se dégrade à vue d’oeil.
Etant donné qu’il n’existe pas de traitement efficace, la myxomatose est presque toujours mortelle après 2 ou 3 semaines. Ainsi, si vous découvrez les premiers symptômes, vous devez faire euthanasier l’animal. C’est une décision difficile à prendre, mais sachez qu’une guérison est guère possible et que vous épargnerez beaucoup de souffrances à votre petit compagnon. En prévention, vous pouvez le faire vacciner surtout s’il vit à l’extérieur.
Le VHD
Le VHD est une hépatite virale. Après 2 ou 3 jours d’incubation, la maladie se déclare; elle se traduit par de difficultés respiratoires, une apathie ( grande faiblesse), une diarrhée puis une hémoragie foudroyante. Il est impossible de sauver un lapin atteint de cette maladie.
Une démarche locale
Lorsqu’elle s’est établie à Gesté, Catherine Ménard a pris la décision de démédicaliser ses lapines. J’utilise des solutions alternatives avec des produits à base de plantes, confie-t-elle. Un choix important pour elle, comme celui de pratiquer la vente directe. J’aime parler, communiquer sur mon métier et prendre le temps d’expliquer. Vendre ses produits lui permet ainsi d’être au contact de ses clients. Catherine Ménard a développé sa propre gamme de produits avec les recettes qu’elle a créées. À partir du mois de septembre, elle proposera des terrines, des rillettes, et des saucisses, qu’elle prépare elle-même dans un laboratoire à Bressuire. J’ai fait une formation accélérée de transformation pour apprendre à découper et cuisiner les lapins.
Lundi 26 août, à Beaupréau, elle participera au Marché de producteurs de pays à la Petite Angevine. Une façon pour elle de faire connaître son travail sur la scène locale.
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Pourquoi et quand vacciner son lapin ?
Le lapin nain est un animal affectueux, sociable et extrêmement craquant mais qui est fragile. Pour le protéger, ayez le réflexe de le faire vacciner. Vous pourrez ainsi le protéger contre deux maladies mortelles : la myxomatose et le VHD. La prévention reste la meilleure protection pour votre compagnon.
Quels vaccins pour mon lapin ?
Le vaccin contre la myxomatose
La myxomatose est une maladie virale très contagieuse qui n’a pas de traitements curatifs. Des traitements de soutien existent comme le gavage, la relance du transit intestinal, la ré-hydratation, le traitement antibiotiques…Mais l’issue reste la même : la mort de l’animal.
Cette maladie se transmet via un lapin infecté ou par des insectes types puces, acariens, poux ou moustiques. Les symptômes sont :
- Lésions cutanées ou nodules autour de la zone infectée qui s’étendent aux yeux et aux parties génitales ;
- Le lapin est abattu et apathique ;
- Tête boursouflée ;
- Yeux purulents ou fermés ;
- Signes de pneumonie.
Le vaccin contre la maladie hémorragique VHD1 et VHD2
La VHD (ou RHD) est également une maladie virale très contagieuse et mortelle. La mort survient brutalement en quelques jours par hémorragie.
Elle se transmet par :- Les insectes ;
- Les crottes d’animaux ayant mangé un animal infecté ;
- Le foin.
Ces deux virus sont extrêmement résistants aux températures négatives comme aux températures élevées. La variante du VHD1 est le VHD2 qui contamine même les lapereaux alors que le VHD1 ne contaminait que les lapins de plus de 10 semaines.
Quand vacciner son lapin ?
Il est important de prendre conseil auprès de son vétérinaire. En effet, les vaccins ne protègent pas contre les mêmes maladies et ils ne peuvent pas tous être injectés au même âge. Certains vaccins doivent être renouvelés après 6 mois et d’autres tous les ans.
La protection du vaccin n’est pas immédiate ! Si vous devez le sortir, attendez au moins 3 semaines pour ne pas l’exposer davantage. Demandez à votre vétérinaire au bout de combien de temps la protection du vaccin injecté fera effet.
Le vaccin contre la myxomatose peut être administré dès la 4è semaines, avec une nouvelle injection 6 semaines plus tard (pour la primo vaccination). Le rappel se fait ensuite tous les 4 mois.
Le vaccin contre le VHD s’administre dès la 5è semaine avec une deuxième injection 4 à 6 semaines plus tard. Il existe désormais aussi un vaccin contre le VHD2.
N’oubliez d’effectuer les rappels de vaccins ! Demandez bien à votre vétérinaire au bout de combien de temps son vaccin devra être renouvelé.
Il existe aussi un combiné à la fois contre la myxomatose et le VHD qui s’injecte à partir de la 5ème semaine. Le renouvellement dépend de la marque vaccin utilisé. Vérifiez quand même ce point préalablement avec votre vétérinaire.
Le vaccin est-il obligatoire ?
La vaccination est obligatoire uniquement lorsque vous voyager à l’étranger avec votre lapin. Toutefois cela reste fortement conseillé ! En effet, rappelons que votre lapin peut facilement être contaminé en mangeant du foin ou en se faisant piquer par un insecte. Donc même un lapin d’appartement qui se sort jamais peut contracter ces maladies.
Ces maladies étant incurables il n’y a que le vaccin qui puisse le protéger.Seuls 15% des lapins de compagnie sont vaccinés en France ce qui est hélas très peu !
La vaccination : une occasion de faire un check-up avec votre vétérinaire
La vaccination est l’occasion de faire un check up complet de votre lapin. En effet, pour sa santé, le lapin a besoin de soins et suivi régulier. Le vétérinaire pourra lui couper les griffes et vérifier ses oreilles et l’état de ses dents. C’est donc une très bonne opportunité de faire une visite annuelle de contrôle.
Pensez aussi vermifuge
Il est important de vermifuger votre lapin contre les parasites internes 1 à 3 fois par an. Vous pouvez lui administrer du :
- Panacur contre les vers intestinaux ;
- Xeno 450 Spot On contre les parasites internes et externes.
Ne faites pas d’automédication et prenez conseil auprès de votre vétérinaire.
Les vers peuvent provoquer un amaigrissement et des diarrhées. Soyez aussi très vigilant sur l’hygiène de la cage ou cabane de votre lapin ainsi que de sa mangeoire, pour prévenir les maladies bactériennes et infectieuses.
Mise à Jour Octobre 2016
Le lapin doit être vacciné contre deux maladies mortelles : la myxomatose et la diarrhée virale hémorragique (VHD)
La myxomatose :
La myxomatose est une maladie virale très contagieuse due à un virus myxomateux de la famille des poxvirus.
Il s’agit pour le lapin d’une maladie grave associée à une mortalité élevée, il n’existe pas de traitement médical efficace contre le virus.
Différentes formes de la maladie existent. Le plus souvent, le lapin est d’abord abattu (syndrome fébrile) puis des myxomes (masses cutanées molles) apparaissent au niveau de la zone infectée. Ils s’étendent ensuite au niveau de la tête et des zones génitales, le plus souvent accompagnés d’un œdème (par exemple, à la base des oreilles). Des signes de pneumonie peuvent également être présents, dus à une immuno-dépression sévère accompagnant la maladie. La mort survient habituellement dans les 1 à 2 semaines.
Il n’existe pas de traitement spécifique, seul un traitement de soutien peut être instauré : réhydratation, gavages, relance du transit, traitement des infections secondaires, nettoyage régulier du nez et des yeux… Le pronostic est toujours réservé.
La myxomatose se transmet par contact direct, indirect avec du matériel contaminé, par contact avec un humain ayant touché au préalable un lapin contaminé (mains, semelles des chaussures…) ou via des insectes piqueurs (puces du lapin, moustique). Un lapin est donc exposé à la myxomatose quelles que soient ses conditions de vie.
Ce virus est très résistant dans le temps puisqu’il peut survivre très longtemps en milieu extérieur (jusqu’à 2 ans), au froid et à la sécheresse.
L’âge de primo-vaccination dépend du vaccin utilisé (voir tableau ci-dessous).
La VHD ou maladie hémorragique virale :
La VHD est une maladie virale très contagieuse due à un calicivirus, le RHDV (Rabbit Hemorragic Disease Virus).
Il s’agit pour le lapin d’une maladie grave associée à une mortalité élevée puisque 70 à 99% des lapins contaminés meurent. La période d’incubation est très rapide (1 à 3 jours) et la mort brutale avec contorsions et cri, survient dans les 24-48h par hémorragie, souvent sans que les symptômes n’aient le temps d’apparaître.
Il n’existe aucun traitement contre la VHD.
La VHD se transmet par contact direct, indirect par voie orale (consommation de verdure ou foin contaminé), avec du matériel contaminé, par contact avec un humain ayant touché au préalable un lapin contaminé (mains, semelles des chaussures …), par contact avec les crottes d’un chien ou d’un chat ayant consommé un cadavre contaminé ou encore via les insectes piqueurs. Un lapin est donc exposé à la VHD quelles que soient ses conditions de vie.
Ce virus est très résistant dans le temps, au froid et même à la congélation.
Il touche les lapins à partir de l’âge de 10 semaines (aucun cas n’a été signalé avant cet âge).
Un Variant du RHDV : le RHDV-2 : est également signalé depuis 2010 en France puis dans d’autres pays limitrophes. Toutes les populations de lapins de garenne sont désormais infectées en France.
Contrairement au RHDV qui épargne les jeunes lapins en-dessous de 10 semaines, ce variant touche tous les lapins y compris les lapereaux dès 2 à 3 semaines d’âge.
Le mode de contamination est le même que pour le RHDV, un lapin est donc exposé au RHDV-2 quelles que soient ses conditions de vie.
Un seul vaccin existe pour ce variant : le Filavac, qui protège contre le RHDV et le RHDV-2. Il est désormais disponible en unidose et peut être administré à partir de l’âge de 10 semaines.
Vaccination :
Seul un lapin en bonne santé peut-être vacciné après un bilan de santé complet pratiqué par votre vétérinaire. Un questionnaire précis des conditions de vie et des évènements médicaux permet également d’adapter le schéma vaccinal.
Seul votre vétérinaire est habilité à vacciner votre lapin.
Une cure d’antiparasitaire à base de Fenbendazole (Panacur) est intéressante avant la vaccination même si aucune étude ne démontre son action protectrice contre E.Cuniculi dans le cadre de la vaccination.
Vaccins contre la Myxomatose uniquement :
Nom du vaccin Dès l’âge de : Début d’immunité dès : Durée : Dervaximyxo SG33 Dès 4 semaines – Injection intradermique – Primovaccination suivie d’une 2ème injection 6 semaines plus tard puis tous les 4 mois 10 à 15 jours 4 mois Lyomyxovax Déconseillé car couverture vaccinale insuffisante Vaccins contre la VHD uniquement :
Nom du vaccin Dès l’âge de : Début d’immunité dès : Durée : Cunical 8 semaines 5 à 7 jours 6 mois Lapinject 5 semaines 5 à 7 jours 12 mois Si milieu contaminé, 1ère injection dès l’âge de 5-6 semaines, 2ème injection 4 à 6 semaines plus tard.
Vaccin combiné contre la Myxomatose + VHD :
Nom du vaccin Dès l’âge de : Début d’immunité dès : Durée : Dercunimix 10 semaines 10 à 15 jours 4 mois pour la Myxomatose 12 mois pour la VHD Nobivac Myxo-RHD 5 semaines 21 jours 12 mois Vaccin contre le variant RHDV-2 + VHD :
Nom du vaccin Dès l’âge de : Début d’immunité dès : Durée : Filavac VHD Variant Dès 10 semaines Pas de primovaccination nécessaire chez le lapin de compagnie
7 jours 1 an chez le lapin de compagnie Précisions sur les primo-vaccinations : Dans le cas des vaccins nécessitant 2 injections lors de la primo-vaccination, le vaccin est efficace dès la première injection mais ne conserve pas son efficacité sur plusieurs mois si la deuxième injection n’est pas pratiquée.
Voir également notre article Point sur la vaccination du lapin de compagnie :
http://margueritecie.org/2016/08/10/point-sur-la-vac…pin-de-compagnie/
Réactions vaccinales :
Comme pour toute vaccination, une réaction vaccinale peut survenir. Elle peut aller de nodules apparaissant au niveau du point d’injection et disparaissant spontanément en 2-3 semaines à une atteinte plus générale avec fatigue, fièvre et perte d’appétit durant 24-48 heures, nécessitant du nursing.
Des réactions plus graves ont été signalées avec le Nobivac Myxo-RHD, comme des myxomes, des syndromes vestibulaires, des encéphalitozoonoses, des décès. Ces maladies ont sans doute été favorisées par la forte sollicitation du système immunitaire, nécessaire pour atteindre une bonne protection vaccinale, engendrée par ce vaccin. De ce fait il y a une immunodépression transitoire qui rend les lapins sensibles à d’autres germes.
Si votre lapin semble présenter des signes de réaction vaccinale (baisse de forme ou d’appétit, ralentissement de transit), consultez immédiatement votre vétérinaire afin de mettre en place au plus vite un traitement. Une déclaration de pharmacovigilance sera réalisée par votre vétérinaire : ces données sont importantes afin que le laboratoire prenne en compte ces réactions et puisse faire le lien avec le vaccin si tel est le cas. N’hésitez pas également à nous signaler ces réactions vaccinales en envoyant un mail à [email protected]
Certaines réactions ont été intégrées à la notice révisée du vaccin Nobivac Myxo-RHD (23/04/2015), il s’agit de :
● l’augmentation transitoire de la température de 1-2°C
● un œdème non douloureux de moins de 2cm au niveau du point d’injection mais aussi dans de très rares cas (moins d’un animal sur 10000)
● des croûtes, une perte de poils ou une nécrose au niveau du point d’injection
● l’apparition de légers signes cliniques de myxomatose pouvant survenir dans les trois semaines après la vaccination
● des réactions graves d’hypersensibilité pouvant être fatalesRéaction vaccinale : Myxome sur l’oreille