Table des matières
- Fruits et légumes consommés par le lapin
- Fruits et légumes pour le lapin : la quantité
- Les légumes avec lesquels nourrir le lapin
- Les fruits avec lesquels alimenter le lapin
- Intégration des fruits et légumes dans l’alimentation du lapin
- La Cloche, on est tous invités
- Pesticides et nitrates, des ennemis redoutables
- Des légumes sous haute surveillance !
- Légumes bio ou non : quelle différence ?
- Rincez, brossez, grattez : une étape indispensable
- Conseils pour profiter au mieux des bienfaits des légumes
- Histoire et caractéristiques de la courgette
- A quelle saison manger la courgette
- Les calories et les infos nutritionnelles de la courgette
- Comment choisir la courgette
- Comment conserver et cuire la courgette
- Comment cuisiner et déguster la courgette
- L’alimentation du lapin : les aliments autorisés
- Le régime alimentaire
- La caecotrophie
- Les besoins alimentaires du lapin
- L’alimentation en pratique
- Les aliments autorisés
- Les aliments interdits et ce qu’il ne faut pas faire !
- Conclusion
- L alimentation
Fruits et légumes consommés par le lapin
Le lapin, vivant en captivité, est un herbivore comme le lapin sauvage. Ne pouvant se nourrir des bienfaits de dame nature, il apprécie aussi les fruits et les légumes. Lesquels choisir et quels sont ses bienfaits ? On vous parle des fruits et légumes pour le lapin dans cet article !
Fruits et légumes pour le lapin : la quantité
Tout d’abord, il est conseillé de donner des fruits et des légumes à votre lapin en petites quantités dans sa ration quotidienne. Certains lagomorphes sont plus fragiles que d’autres et cela évitera bien des problèmes digestifs.
Rappelons que l’alimentation du lapin est composée de :
- foin disponible en permanence ;
- granulés de qualité ;
- eau propre à volonté.
On peut rajouter à cela des légumes crus, frais, lavés, bio et proposés à température ambiante. N’oubliez pas de retirer les parties fanées, et/ou abîmées.
Notons également, que l’on introduit les légumes et les fruits, quand le lapin est bien sevré.
Les légumes avec lesquels nourrir le lapin
Toujours en petites quantités, vous pouvez donner plusieurs variétés de légumes le même jour pour diversifier les besoins en minéraux et en vitamines.
Feuilles et légumes comestibles
Ci-dessous, les légumes comestibles que l’on peut donner au lapin :
- artichaut (ses feuilles extérieures également) ;
- brocoli ;
- carotte ;
- céleri ;
- chicorée ;
- courgette ;
- endive ;
- frisée ;
- haricot et ses feuilles ;
- herbe ;
- luzerne ;
- feuilles de mâche ;
- feuilles de navet ;
- panais ;
- feuilles de poireau ;
- poivron ;
- radis et ses feuilles ;
- feuilles de salsifis ;
- scarole ;
- topinambour ;
- trèfle ;
- les plantes aromatiques :
- basilic ;
- persil ;
- thym.
Attention aux :
- épinards qui contiennent beaucoup d’oxalates, substances pouvant provoquer des problèmes digestifs, si celles-ci sont ingérées en grandes quantités ;
- brassicacées : tous les choux, car ils peuvent provoquer des troubles intestinaux.
Légumes à proscrire
Certains légumes sont plus ou moins toxiques pour notre ami lapin et donc susceptibles de causer des violents problèmes digestifs, c’est le cas :
- des choux et de la laitue pouvant entraîner la maladie du gros ventre ;
- les fanes de pomme de terre et/ou de tomate ;
- la courgette ;
- l’aubergine ;
- le concombre ;
- la betterave ;
- la courge ;
- la citrouille ;
- le cresson ;
- l’oseille ;
- l’avocat ;
- les pousses de bambou ;
- le soja ;
- l’ail ;
- la patate douce.
Les fruits avec lesquels alimenter le lapin
Soyez vigilant car les fruits ont une grande teneur en sucre. Il faut donc équilibrer son régime pour que votre petit animal ne deviennent pas obèse.
Retirez les noyaux et/ou les pépins. Quant à la peau, elle est riche en minéraux et en vitamines. Vous pouvez la laisser si celle-ci a bien été lavée et non traitée.
De ce fait, vous pouvez lui donner avec parcimonie :
- des abricots ;
- du melon ;
- des oranges ;
- des pommes ;
- des poires ;
- des pêches ;
- des prunes ;
- des fraises ;
- des framboises ;
- des groseilles (feuilles et fruits).
Intégration des fruits et légumes dans l’alimentation du lapin
La lapin apprécie les légumes et les fruits frais dans sa ration quotidienne. Les légumes sont donnés en petite quantité pour éviter les problèmes digestifs. Quant aux fruits, ils sont distribués avec beaucoup de modération car ils sont riches en sucre.
Notons que l’élément indispensable à l’alimentation du lapin est le foin qui doit être distribué en grande quantité, à volonté et en permanence.
Pour information, si quelquefois vous n’avez pas le temps de préparer des légumes ou des fruits frais pour votre lapin, vous pouvez acheter dans le commerce des boîtes contenant des assortiments de légumes, de fruits et de céréales. Ces boîtes sont à conserver au sec et au frais.
Comptez environ 18 € le kg pour ce type d’assortiments.
Alimentation du lapin
Article
Lire l’article Ooreka
La Cloche, on est tous invités
1- Dislocation générale
Démembrez le lapin ou, plus poétique, achetez-le dans cet état. Séparez aussi les courgettes propres en sections. Soit des tronçons, soit en les coupant en deux dans la longueur. Coupez gros le poivron et, par pure charité, laissez les oignons entiers. Faites chauffer le four à 200°C.
2- Extrême onction
Oignez avec ferveur les légumes et les membres de lapin avec de l’huile d’olive puis embaumez tout le monde avec le thym effeuillé. Salez, poivrez. Déposez les légumes et le lapin sur la plaque de cuisson en occupant toute sa surface. Enfournez pour 30 minutes.
3- Splash
Ouvrez la porte du four, reculez-vous pour éviter la vapeur brûlante s’en échappant (il s’agit de l’eau contenue dans le lapin et les légumes qui s’est vaporisée), versez le vin rosé et comptez encore une dizaine de minutes de cuisson. Sortez la plaque, parsemez d‘origan frais un peu haché et basta cosi.
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Mettre plus de poivron, faire macérer le lapin la veille avec le thym, ajouter des tomates juste avant d’enfourner.
La courgette contient environ 95% d’eau en poids. Parce que la majeure partie de cette eau se trouve dans la chair du légume, sa peau est une source plus concentrée d’éléments nutritifs. Une courgette pelée est non seulement pauvre en vitamine C et en potassium, mais elle est également pratiquement dépourvue de fibres et de vitamine K. La peau elle-même est une riche source de caroténoïdes antioxydants, notamment de lutéine, de zéaxanthine et de bêta-carotène.
La peau de la courgette peut néanmoins également contenir une concentration élevée de pesticides si elle n’est pas issue de l’agriculture biologique et peut être contaminé par des bactéries si elle n’est pas bien lavé ou servie cru.
Vous pouvez aussi rincer et frotter vos courgettes avec une brosse à légume, cela éliminera de nombreux contaminants bactériens et chimiques.
Les fruits et les légumes à peau fine ont tendance à être davantage contaminés par les pesticides s’ils ne sont pas bios. Si vous n’achetez que certains de vos produits dans la section des produits biologiques, choisissez les variétés à peau fine.
» La peau et la partie de la chair située sous la surface des légumes frais sont plus riches en vitamines, minéraux, polyphénols, fibres et antioxydants que la chair elle-même « , indique Valérie Espinasse, micro-nutritionniste à Paris. La coloration de leur peau est essentielle : plus le légume est foncé, meilleur il est. Privilégiez donc les courgettes, poivrons, concombres bien verts et les tomates, betteraves et poivrons bien rouges !
Pesticides et nitrates, des ennemis redoutables
Malheureusement, si la peau des légumes contient beaucoup de nutriments bénéfiques pour la santé, elle est également concentrée en pesticides, particulièrement présents à la surface des végétaux.
» On trouve des pesticides dans tous les fruits et les légumes, même s’ils sont issus de l’agriculture biologique (AB), mais en quantité beaucoup moins importante. Ceux qui en contiennent le plus sont les carottes, les pommes de terre et les poireaux « , commente Valérie Espinasse.
Les pesticides ont raison de nous faire peur… Aussi appelés produits phytosanitaires, ils regroupent des herbicides, des fongicides, des insecticides, des rodenticides (contre les rongeurs) et des molluscicides (contre les escargots). » Les nitrates, quant à eux, représentent de grands toxiques neurologiques, même s’ils empêchent le développement des parasites sur les végétaux « , précise Valérie Espinasse.
Des légumes sous haute surveillance !
Toutefois, rassurez-vous, l’utilisation de pesticides, d’engrais et de nitrates fait l’objet d’une étroite surveillance. Depuis leur culture jusqu’aux étalages de primeurs ou en grandes surfaces, les légumes sont contrôlés.
» Le suivi des résidus sur les végétaux est assuré par les services de l’Etat. Chaque année, des prélèvements et des analyses sont effectués dans le cadre de programmes coordonnés au niveau européen. Les derniers résultats publiés en juillet 2009 par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) mettent en évidence 96 % d’échantillons conformes pour les produits issus de l’agriculture conventionnelle et 99 % pour les produits d’origine AB. Ces résultats montrent que la situation est globalement satisfaisante dans l’Union européenne, quelle que soit l’origine des produits « , informe Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’.
Les faibles dépassements des « limites maximales de résidus » (indicateur de respect des pratiques agricoles) ne doivent pas pour autant affoler le consommateur car les marges de sécurité sont larges.
Légumes bio ou non : quelle différence ?
Les légumes cultivés en agriculture biologique ne contiennent que très peu de pesticides. » Les producteurs ont besoin de protéger leurs cultures face aux « bio-agresseurs » (herbes, maladies, insectes), mais, à la différence de l’agriculture conventionnelle, ils n’utilisent pas de produits de synthèse. En AB, les produits autorisés sont le soufre, le cuivre, le spinosad, la deltaméthrine et la lambda-cyhalothrine, pour des usages bien spécifiques « , explique Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’Union des industries de la protection des plantes.
Les légumes non bio sont traités avec des produits phytosanitaires toxiques, engrais chimiques et désherbants, destinés à lutter, entre autres, contre les insectes et les moisissures. Méfiez-vous des carottes ! Si elles ne sont pas bio, elles concentrent des nitrates. Il vaut donc mieux éviter de manger leur peau.
Rincez, brossez, grattez : une étape indispensable
Vous pouvez consommer les légumes, qu’ils soient ou non bio, sans les éplucher, à condition de les avoir rincés sous l’eau tiède, brossés, grattés au couteau ou à l’aide d’une éponge abrasive.
Le rinçage permet de débarrasser les légumes des traces de manipulations multiples entre la cueillette et la consommation, de la poussière, d’une partie des germes et des résidus de pesticides. Ce nettoyage évite également que la chair ne soit infectée par le passage du couteau pendant la découpe des légumes.
Vous préférez ôter leur peau ? Epluchez finement vos légumes à l’aide d’un économe (et non d’un couteau qui produit des épluchures plus épaisses) : vous limiterez ainsi la perte d’une partie des vitamines contenues dans leur peau. Vous bénéficierez, de toute façon, du reste des nutriments présents dans leur chair.
Conseils pour profiter au mieux des bienfaits des légumes
Le plus simple pour garder de beaux légumes et profiter pleinement des bienfaits de leur peau est de les acheter en quantité réduite ou de les consommer rapidement.
Ne gardez pas vos légumes dans des sacs en plastique car ils ont tendance à macérer et à se gâter plus rapidement dans cet environnement réduit et non aéré. » Il faut prendre soin de choisir les légumes mûrs et de les conserver dans le bac du réfrigérateur, sur une courte période. Une peau flétrie indique une dénutrition, donc une perte du taux de vitamines et d’antioxydants « , explique la micro-nutritionniste Valérie Espinasse. L’idéal est de consommer les légumes crus, mais pour les estomacs fragiles, choisissez une cuisson rapide. Evitez de cuire vos légumes à l’eau car vous perdrez une partie des nutriments dans l’eau de cuisson (préférez le cuit-vapeur).
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Légume de l’été, la courgette se retrouve toute l’année sur les étals, grâce aux serres chauffées, comme en Île-de-France, et aux importations d’Espagne, d’Italie et du Maroc.
Histoire et caractéristiques de la courgette
La courgette est une variété de courge consommée avant sa pleine maturité. Originaire d’Amérique centrale, les cucurbitacées étaient connus bien longtemps avant notre ère. L’Europe n’a fait leur connaissance que lorsqu’elle a découvert le Nouveau Monde et les Indiens qui les cultivaient.
Ce n’est qu’au XVIIIème siècle que les Italiens commencèrent à consommer une certaine variété, brillante et aqueuse, de ces courges avant qu’elle ne soit parfaitement mûre : voilà comment la courgette est apparue. Elle est arrivée en France au début du siècle et est devenue l’emblème de la cuisine du Midi, où elle est cultivée toute l’année.
Le plus souvent d’un beau vert foncé (la reine des noires), parfois plus claire (la diamant, l’aurore) marbrée,longue et cylindrique, on peut distinguer certaines variétés remarquables :
- la ronde de Nice
- la grisette de Provence
- la blanche de Virginie
- la Goldrush, jaune
- la trompette, trésor du Var, d’un vert très clair. Assez petite, elle est surtout recherchée pour sa fleur jaune bien allongée, plus facile à farcir.
A quelle saison manger la courgette
La courgette, se déguste pendant les mois de juin, juillet et août. En primeur il se consomme en mai et septembre.
Les calories et les infos nutritionnelles de la courgette
L’apport calorique de la courgette étant très faible, 15 kcal/100 g, ce légume est à consommer sans modération. Sauf évidemment si vous rajoutez de la béchamel et du gruyère… Composée de 95 % d’eau, elle contient une quantité record de minéraux et d’oligo-éléments. Une portion de 100 g de ce légume, de préférence cuit à la vapeur ou à l’étuvée afin d’éviter les pertes, apporte jusqu’à 700 mg de ces précieux nutriments, et notamment du potassium (230 mg), du phosphore, du magnésium et du calcium.
Sachez en particulier qu’une alimentation riche en potassium a des effets anti-hypertenseurs reconnus, ce qui fait de ce légume un vrai bouclier pour le système cardio-vasculaire.
La courgette contient également de nombreuses vitamines. Sa teneur en vitamine C (7 mg/100 g) est très intéressante ainsi que celles en vitamine B3 et en provitamine A (0,35 mg/100 g, surtout concentrée dans la peau). De quoi garder le tonus et se protéger des radicaux libres à la saison estivale. Enfin, la courgette est une excellente source de fibres (de 0,5 g pour un petit légume à 1,5 g/100 g pour un plus gros), qu’elle fournit en nombre mais surtout en qualité. A savoir que cette qualité varie selon la maturité du légume : jeune, elle contient davantage de pectine qui la rend moelleuse à la cuisson ; plus vieille, c’est de la cellulose qu’elle renferme, qui la rend davantage fibreuse. Ces fibres, douces mais terriblement efficaces sur le transit, sont très bien tolérées par les intestins fragiles. Elles sont d’ailleurs conseillées au personnes ayant souffert de gastrite ou d’ulcère.
Valeur nutritionnelle de la courgette pour 100 g | |
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Protides | 0,6 g |
Glucides | 3 g |
Lipides | 0,1 g |
Calories | 15 kcal |
> Plus d’infos sur les calories de la courgette |
Comment choisir la courgette
Choisissez-la bien fraîche, c’est-à-dire lisse et ferme, avec une peau saine. Elle doit aussi être lourde. Les courgettes fines et longues sont à privilégier car les grosses contiennent souvent plus de pépins et sont plus fibreuses.
Comment conserver et cuire la courgette
Conservez-la dans un endroit frais et sec quatre à cinq jours au maximum, car la saveur de ce légume réside dans sa jeunesse. Pour l’utiliser, il suffit de la laver, de retirer ses deux extrémités avant de la couper au gré de ses envies. En rondelles et blanchie, vous pouvez la congeler facilement.
Il est préférable de ne pas cuire les courgettes trop longtemps et de les assaisonner une fois la cuisson terminée, pour éviter que le sel, en brûlant les chairs, ne leur fasse perdre leur tenue.
Consommez-la crue, émincée dans une salade, si elle est jeune et bien ferme. Sinon dégustez-la cuite, de préférence à la vapeur ou à l’étuvée, qui offre une cuisson pauvre en matières grasses mais très savoureuse et gorgée de nutriments.
Les cuissons à l’eau et au micro-ondes, tout aussi rapides, lui vont néanmoins très bien. Elle s’apprête aussi à la poêle (prenez soin de les fariner avant afin qu’elle croustille et ne s’imbibe pas de graisses) ou passée, en lamelles épaisses, quelques minutes sous le gril chaud.
Comment cuisiner et déguster la courgette
Quel que soit le mode de préparation choisi, la courgette permet toutes les fantaisies lors de la découpe : des rondelles, des dés, des rubans avec un économe, des filaments avec une râpe à gros trous… reste à choisir celui qui convient le mieux à la préparation. Elle se glisse partout, du plat de pâtes à la tortilla (omelette espagnole), en passant par les gratins et les cakes. Indispensable à la ratatouille méridionale, elle peut bien sûr se déguster seule, tout juste assaisonnée d’une vinaigrette bien relevée, en salade chaude ou froide, ou en accompagnement de plats de poissons, de veau ou de mouton. Elle se sert aussi avec de la béchamel.
Les plus grosses courgettes, coupées en deux ou en tronçons, légèrement évidées, ainsi que les courgettes rondes reçoivent volontiers les farces les plus variées : à base de chair à saucisse, de fromage frais, de riz, tout est possible. Essayez le classique de la gastronomie niçoise, une farce de chair d’agneau agrémentée de raisons secs, d’oignons et d’ail. Râpée, elle se glisse dans une pâte à beignet mais cela ne vaut pas le beignet de fleurs de courgette, fin et délicat. Cette même fleur est propice à être préalablement farcie (ricotta et pignons de pin, une valeur sûre). Estivale à souhait, elle constitue aussi, en hiver, la base de potages, veloutés ou autres crèmes, savoureux et réconfortants. Enfin, en Angleterre, on en fait une confiture parfumée au gingembre et aussi des pickles.
L’alimentation du lapin : les aliments autorisés
25 Mar2016
Written by Caroline DE LA ROCHE. Posted in NAC
Le régime alimentaire
Le lapin et le lapin nain sont des herbivores stricts appartenant à l’ordre des lagomorphes. Ils sont proches des rongeurs. L’alimentation du lapin de compagnie doit donc être uniquement constituée de produits d’origine végétale.
Toutes les dents du lapin ont une croissance continue, c’est pourquoi il faut toujours mettre à sa disposition des aliments durs à ronger afin qu’il use correctement ses dents. Pour cela, vous devez lui proposer des aliments longs à mastiquer comme du foin, des herbes, certains légumes . Il sera aussi heureux de ronger des jeunes branches d’arbres comme du noisetier, de l’érable, du saule, de l’osier, du charme, du tilleul, du pommier.
La caecotrophie
Les lapins présentent une particularité digestive appelée la caecotrophie. Ce mécanisme est comparable à la rumination chez la vache: il permet au lapin de digérer deux fois ses aliments et d’assimiler ainsi davantage de nutriments. Ce phénomène de la caecotrophie est du à des bactéries particulières du tube digestif (caecum et gros intestin). Les caecotrophes sont des petites crottes humides alors que les crottes normales sont au contraire sèches et dures. Les caecotrophes sont riches en protéines, en acides gras et en vitamines. Ces » crottes « , entourées de mucus, sont avalées dès leur sortie de l’anus par le lapin, elles lui apportent ainsi un complément alimentaire et vitaminique indispensable.
On ne doit donc jamais retrouver de caecotrophes dans la cage ou empêcher le lapin de les manger. Si le lapin ne peut pas manger ses caecotrophes, à cause d’un problème dentaire ou d’arthrose de la colonne vertébrale par exemple, il risque des carences nutritionnelles très graves.
Les besoins alimentaires du lapin
- Les fibres alimentaires (très importantes) : Constituées de cellulose, ces fibres sont présentes dans le foin, et les végétaux séchés, ainsi que dans les légumes verts. La ration quotidienne d’un lapin doit comporter au moins 12 à 15% de fibres alimentaires. Une carence en fibres peut être responsable de troubles digestifs qui se manifestent par une diarrhée parfois grave. Il ne faut donc pas se contenter de nourrir votre Lapin avec un mélange de graines, qui ne sont pas suffisamment riches en fibres.
- Les protéines d’origine végétale : Ces protéines sont indispensables et sont apportées par les végétaux présents dans la ration. Elles doivent représenter au maximum 14 à15 % de la ration. Un excès en protéines peut entraîner une prolifération de bactéries dangereuses (les Clostridies) responsables d’une entérotoxémie souvent mortelle.
- Les vitamines (vitamine A, D, E) doivent être apportées par l’alimentation mais en quantité raisonnable. Les autres vitamines (vitamine B, K) sont contenues dans les caecotrophes et donc produites par le lapin lui-même.
- Les minéraux : Ils sont généralement présents dans les aliments donnés au lapin. Les lapins ne régulent pas directement leur taux de calcium sanguin et celui-ci dépend de l’alimentation. Si le lapin consomme du calcium en excès, il est éliminé directement dans les urines et risque de précipiter sous forme de calculs dans la vessie. Ce sont de véritables cailloux qui peuvent empêcher le lapin d’uriner. Il faut donc éviter les apports excessifs de calcium chez les lapins et donc trop de luzerne et vérifier que le lapin a toujours à boire.
- L’eau : Il est indispensable de leur apporter de l’eau en quantité suffisante (jusqu’à 400 ml par jour pour un lapin de grande taille). Cette eau doit être propre. Vous devez pour cela la changer régulièrement ou proposer à votre lapin un biberon fixé à la cage.
L’alimentation en pratique
- L’alimentation traditionnelle à base de végétaux, de légumes et de fruits peut être difficile à mettre en place de façon équilibrée pour un novice. Par ailleurs, un régime uniquement à base de carottes, grains concassés (blé, orge, avoine…), foin et verdure fraîche (pissenlit, laitue, fenouil…) nécessite de toujours avoir sous la main des végétaux de qualité et non traités.
- Les aliments spécifiques sont parfaitement adaptés aux besoins nutritionnels du lapin. Ces aliments apportent une ration de base équilibrée en protéines et en énergie. Les croquettes ou granulés sont d’une utilisation très facile car il n’y a aucun mélange à faire, ce sont des » menus complets » et, ils évitent que le lapin ne trie les graines qu’il préfère (ce qui ne serait à nouveau pas très équilibré). Vous compléterez cette alimentation de base par des légumes frais et par du foin qui peut être agrémenté d’herbes aromatiques ou de fleurs séchées.
- Les légumes frais (salade, carottes, courgettes, endive) et la verdure : le lapin doit consommer une grande quantité d’herbes et de légumes, qui lui apportent notamment les fibres nécessaires à un bon transit digestif ainsi que des vitamines et des minéraux. Ces aliments nécessitent de plus une longue mastication qui contribue à une bonne usure dentaire. Outre les légumes, votre lapin appréciera certaines herbes cueillies au jardin (trèfle, pissenlit…).
- Les fruits : le lapin est avant tout un herbivore et non un frugivore : les fruits doivent donc être donnés en très petites quantités dans sa ration car en raison de leur forte teneur en sucres, ils peuvent perturber la flore digestive de votre lapin et entraîner des diarrhées qui peuvent être très graves.
- Il est indispensable de rationner votre lapin, c’est à dire de maîtriser les quantités de nourriture que vous lui donnez.En effet, en captivité, le lapin fait peu d’exercice et ne sait pas réguler son appétit. Votre lapin domestique aura donc tendance à l’embonpoint et sachez aussi que la surconsommation alimentaire favorise les troubles digestifs. Vous devez de préférence diviser la ration quotidienne en deux ou trois petits repas donnés sur la journée. Le lapin est un animal qui a tendance à gaspiller si vous lui donnez trop d’aliment à la fois.
Les aliments autorisés
- les grains comme le blé, l’avoine, le maïs, l’orge
- le foin de graminées, de légumineuses, de luzerne , le foin aromatisé, les fruits frais avec modération (pommes, poires, carotte…), les légumes frais ( endives , carottes, persil, courgette, laitue romaine, fenouil, celeri, celeri-rave
- les friandises pour lapin à distribuer de temps en temps
Carottes et leur verdure (doit être donné en petites quantités, due à leur richesse en sucres). |
Daucus carota |
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Branches de céleri (coupées en morceaux de 2,5 cm) |
Apium graveolens |
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Céleri (bulbe) |
Apium graveolens |
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Radis et verdure |
Raphanus sativus |
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Poivrons |
Capsicum annuum |
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Laitue romaine |
Lactuca sativa |
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trevise |
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roquette |
Eruca sativa |
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Endives belges |
Cichorium intybus |
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Artichaut |
Cynara scolymus |
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Potiron |
Cucurbita pepo |
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courgette |
Cucurbita pepo |
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Betteraves et verdure |
Beta vulgaris |
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Egopode podagraire |
Aegodopium podograria |
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Fenouil |
Foeniculum vulgare |
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Okra |
Abelmoschus esculentus |
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Luzerne fraiche |
Medicago sativa |
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Panais |
Pastinaca sativa |
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Racine de persil |
Petroselinum crispum |
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Epinards |
Spinacea oleracea |
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Endive |
Cichorium endivia |
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Blé |
Poa sp. |
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Asperges |
Asparagus officinalis |
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Pois |
Pisum sativum |
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Tomate (en quantités limitées, due à la richesse en sucres et en oxalates) |
Lycopersicon esculentum |
Les aliments interdits et ce qu’il ne faut pas faire !
- Il est très dangereux pour votre lapin de changer brutalement et radicalement son alimentation sans faire de transition alimentaire.
L’introduction d’un nouvel aliment dans les repas de votre lapin doit se faire de façon progressive pour limiter les risques de troubles digestifs graves. En effet, les brusques changements alimentaires perturbent la flore intestinale et favorisent le développement de bactéries dangereuses comme les clostridies responsables d’entérotoxémies souvent mortelles pour les lapins. - Les lapins nains de moins de trois mois ne doivent pas consommer de verdure.
- Attention certaines plantes sont toxiques pour le lapin: colchique, coquelicot, bouton d’or, digitale.
- Votre lapin ne doit pas manger une seule fois par jour ou à des heures irrégulières. Prévoir trois petits repas par jour.
- Après une période de jeûne prolongée, veillez à ré-alimenter le lapin progressivement par petites quantités. Cela évitera en particulier qu’il mange trop vite, car l’ingestion de particules grossières peut entraîner des troubles digestifs (ballonnements, typhlite…).
- Si vous donnez des aliments » frais » à votre lapin, veillez à ce qu’ils ne soient pas altérés et bien lavés. Les vieille feuilles de salades, les restes de légumes destinés à la poubelle ou le foin moisi sont dangereux pour sa santé car il aura des difficultés à les digérer.
- Si vous ramassez de l’herbe ou des légumes, assurez-vous qu’ils ne sont pas toxiques. C’est-à-dire qu’ils n’aient pas reçu de pesticides, insecticides, engrais, etc…. Mieux vaut éviter et si vous y tenez, lavez-les très bien.
- La supplémentation en vitamines et en minéraux, et en particulier vitamines A, D et E et calcium, ne doit se faire que sur conseil de votre vétérinaire.
- Vous ne devez pas laisser dans la cage entre les repas des aliments abîmés ou mouillés, ils risquent de fermenter et de causer des diarrhées souvent graves. Les troubles digestifs dus à des aliments non adaptés sont la première cause de mortalité des rongeurs.
Conclusion
Le lapin est un herbivore particulier qui a des besoins alimentaires qui lui sont propres. Toute erreur dans l’alimentation peut être fatale car le système digestif du lapin est complexe et fragile. C’est pourquoi il est indispensable de bien suivre ces quelques recommandations et d’éduquer les enfants souvent responsables de la distribution des repas.
L alimentation
L’ alimentation .
1.l alimentation de base
2.Les fruits
3.Les legumes
4.Plantes/aliments toxiques
1.L alimentation :
Pour les jeunes laperaux de 2 a 3 mois,comme mes 2 boules de poils,donner leur exactement la meme nourriture que chez leur eleveur,demander a l eleveur un echantillon des granulees qu ils donne aux lapins.Ne donner pas a votre laperau des granulées junior les granulée normal sont suffisantes .a partir de 3 a 5 mois vous pourrez,si vous en avez envie introduire de nouveau granulées petit a petit,et si il mage bien son foin introduire des legumes progressivement par ex: concombre:une tranche le premier jour,2 tranches le deuxieme jour ect.Tester les legumes qu il aime et ce qu il n aime,le but n ai pas de le nourrir avec,c est a partir de 7,8 que vous pourrez introduire les legumes entierrement .A l age de 6 ou 7 mois vous pourrez introduire des legumes et diminuer les granulées pour en arriver a 2 cuiellere a soupe par jour, ensuite a ,8 mois vous pourrez donner a votre lapin le dosage du lapin adulte .
Les granulés : Le melange de plusieurs types de granulées n’est pas bon pour le santé.
Le foin: represent 70/100 de l’alimentation.
La seule est unique boisson du lapin est l eau .
Les friandises a donner avec moderation :Les fruits,Les friandises qu’on peu acheter dans les magazins ,nuisent a la santé des lapins.
2.Les fruits:
Les fruits sont une gourmandises ne pas en donner a votre lapin regulierement !Les pepins,les graines ou encore la peau des fruits est toxique donc faite attention a eplucher les fruits avant de lui en donner !Attention les fruits traités sont toxiques !!
Liste de fruits :(fruits de base qu on trouve dans les marchés)
Fraise:(donner aussi le feuillage,il est tres apprecié des lapins)
Myrtille:
Peche:
Poire:
Framboise:
Raisin:
Prune:
Papaye:
Orange:
Clementine:
Kiwi:
Banane: une rondelle sufit !
3.Les Legumes
Si vous donner regulierement des legumes a votre lapin,diminuer legerement la quantite de granulés.ATTENTION:Les legumes traités sont toxiques !
Liste de legumes qui provoque des problemes digestifs ou toxique :
Liste de legumes:
Brocoli:
Carotte:
concombre:
courgette:
basilic:
celerie:
chicorée ou endive:
chou fleur:
chou de bruxelle:
Cresson:
moutarde:
ciboulette:
navet rose :
persil : devient toxiques si vous en donner une grande dose !!
poivron:a ne pas donner en grande quantité,de temps en temps avec un accompagnement de d autre légumes:
racine de pissenlit
salade:doit etre donner au lapin,que si ils sont habituer a la verdure !
Topinambour et topinambour violet:
laitue:
4.Plantes toxiques:
Ces plantes sont toxiques,n en donner pas a votre lapin .Je compléterait cette au fur et a mesurz,je ne connait pas toute les plantes toxiques!!
Liste des plantes toxiques:
Liste a completer !!