Table des matières
- Mon lapin fait pipi partout !
- Le marquage
- Un environnement inadapté
- Une tentative de dominance
- Un problème de santé
- AVERTISSEMENT : Si vous avez adopté un lapereau (lapin de moins de 3 mois), l’éducation sera plus longue que si vous avez adopté un adulte stérilisé. Si, par chance, votre lapereau est propre, il y a de fortes chances qu’à l’adolescence (dès 3 mois) il ne le soit plus. Il faudra patienter jusqu’à l’âge adulte et une fort probable stérilisation pour obtenir un résultat définitif.
- Le lapin est-il vraiment naturellement propre ?
- Première étape : le choix du matériel
- L’apprentissage
- Que faire si votre lapin dort dans son bac à litière ?
- Que faire si votre lapin ne se dirige pas lui même vers le bac à litière ?
- Que faire si votre lapin fait pipi hors du bac ?
- Votre lapin était propre et devient subitement sale ?
- Reprendre en main un lapin qui redevient sale
- Comment apprendre la propreté à un lapin nain ?
- Naturellement le lapin est propre
- Le bac et la cage seront utilisés pour les besoins de l’animal
- Le changement de la litière
- La propreté de votre lapin nain avant les balades
- Les moments où le lapin nain fait ses besoins
- Que faire une fois mon lapin nain propre ?
- Que faire si mon lapin ne veut pas être propre ?
- Que faire si je surprends mon lapin à faire ses besoins en dehors de la litière ?
- 2- SI LE LAPIN VIT EN CAGE ?
- 4 – QUE FAUT-IL UTILISER COMME LITIÈRE ?
- CREUSER ET MACHOUILLER : LES DESTRUCTIONS
- 1. Sécuriser son intérieur
- 2. Adapter l’alimentation du lapin
- 3. Lui trouver des distractions
- 4. L’éduquer
- 5. Adopter un deuxième lapin
- La clôture grillagée
- Les répulsifs odorants
- Les répulsifs gustatifs
- Les plantes répulsives
- Grillages à mailles fines
- 1 – Le lapin est un rongeur
- 2 – Le pain dur est bon pour ses dents
- 3 – Le lapin ne mange que des carottes
- 4 – On peut soulever un lapin par les oreilles
- 5 – Le lapin aime le chocolat et réciproquement
- 6 – Un lapin d’intérieur ne doit pas être vacciné
- 7 – Un lapin n’aime pas jouer
- 8 – Le lapin aime la solitude
- 9 – Tous les lapins ont le même comportement
- 10 – Un lapin peut manger tous nos restes
Mon lapin fait pipi partout !
Alerte ! Votre lapin s’est mis à faire pipi sur le beau tapis du salon, votre canapé ou votre lit ! Pourtant, les lapins sont naturellement très propres. Alors que se passe-t-il, et comment remédier à cette fâcheuse habitude ?
Voici les raisons qui poussent votre lagomorphe à uriner un peu partout, ou bien à certains endroits précis.
Le marquage
Comme tout animal social, le lapin doit délimiter son territoire, et montrer que ici c’est chez lui ! Le marquage commence à la puberté. Le lapin fait pipi pour signaliser sa présence sur les lieux (il dépose aussi des crottes, et frotte son menton sur les objets ou meubles). Le marquage peut aussi subvenir après un déménagement, car tout l’environnement du lapin est complètement chamboulé. Un grand changement (arrivée d’un bébé par exemple) peut aussi déclencher ce comportement. Dans le cas de marquages intempestifs et vraiment problématique, les vétérinaires conseillent la stérilisation.
Un environnement inadapté
Il est facile d’éduquer un lapin à la propreté. La clé est de lui offrir un territoire bien délimité, avec un bac à litière adapté et avec du foin pour l’encourager à y venir. Une fois que le lapin a bien compris que c’est là qu’il doit faire pipi-caca, il ne déroge pas à la règle. Mais si au départ son territoire est beaucoup trop grand et toutes ses » affaires » isolées les unes des autres (dodo, mangeoire, et bac à litière), il est déboussolé et fait pipi partout. Il faut alors lui délimiter un territoire spécifique, à l’aide d’un grand enclos par exemple, ou en lui interdisant l’accès à certaines pièces. Et il faut placer ses toilettes dans cet endroit, pas loin de ses autres affaires. Ainsi il comprendra que c’est » chez lui « .
Une tentative de dominance
A la puberté, sous l’effet des hormones en ébullition, votre lapin peut se mettre à se déchainer sur vos objets et meubles préférés, sur votre oreiller, votre lit, votre fauteuil… Il montre qu’il veut devenir le chef ! Ce comportement peut aussi subvenir chez un lapin stérilisé, pour la même raison. Dans les deux cas, il faut alors réduire son territoire et bien lui faire comprendre que c’est vous qui portez la culotte, à l’aide d’une éducation ferme.
Un problème de santé
Si votre lapin, d’habitude propre, se met à uriner en dehors de son bac, alors qu’il n’y a aucune raison (pas de stress, de déménagement, etc) c’est qu’il veut vous signaler qu’il a un problème. Le plus souvent c’est une douleur. Cela peut aussi être une infection urinaire, des calculs rénaux, etc. Une visite chez le vétérinaire s’impose pour trouver la source du problème et y remédier.
Par Marie-Sophie Germain
Catégories :COMPORTEMENT, SOINS/HYGIÈNE
Tagué:bac à litière, dominance, dominant, LAPIN, marquage, marquer, pipi, territoire, urine, uriner
AVERTISSEMENT : Si vous avez adopté un lapereau (lapin de moins de 3 mois), l’éducation sera plus longue que si vous avez adopté un adulte stérilisé. Si, par chance, votre lapereau est propre, il y a de fortes chances qu’à l’adolescence (dès 3 mois) il ne le soit plus. Il faudra patienter jusqu’à l’âge adulte et une fort probable stérilisation pour obtenir un résultat définitif.
Le lapin est-il vraiment naturellement propre ?
Bien souvent les personnes doutent fortement du fait que le lapin soit naturellement propre car le leur s’applique à faire ses besoins partout sauf dans ses toilettes ou dans le coin qui lui est réservé. Il faut bien différencier chez le lapin la propreté et le marquage de territoire qui sont deux choses très différentes et très marquées chez le lapin.
A la différence de la majorité des petits mammifères vivant sous terre, le lapin n’a pas de toilettes dans son terrier, il ne fait ses besoins que lorsqu’il sort. Le lapin ayant une digestion rapide, il produit ses « crottes dures » lorsqu’il est dehors à la recherche de nourriture. Seules les caecotrophes (crottes molles) sont produites dans le terrier ce qui ne salit pas puisqu’il les ingère. Il en est de même pour l’urine, le lapin n’en produit qu’à l’extérieur du terrier, jamais à l’intérieur. A quelques mètres de l’entrée des terriers on trouve des latrines qui sont utilisées par tous les occupants d’un même terrier. Le terrier est donc un logement extrêmement propre.
Si le lapin de compagnie peut refuser d’utiliser les toilettes mises à sa disposition c’est bien souvent parce que l’endroit où elles sont posées ne lui convient pas ( pour X raisons bien souvent très difficiles à comprendre pour un humain) soit qu’il a un tel souci de propreté qu’il préfère se retenir et tout faire en dehors de son « terrier ».
A ceci s’ajoute un fort instinct de marquage de territoire qui peut rapidement transformer n’importe quel habitat en porcherie. Un lapin parfaitement éduqué peut être « sale » dans le sens où sous l’effet du stress ou des hormones il va être obsédé par le marquage de son territoire. C’est une façon de se rassurer en répétant « ici c’est chez moi ». Ce comportement est fréquent après la visite d’inconnus ou d’autres animaux ainsi qu’à l’arrivée d’un nouveau lapin. Le lapin balise le territoire à la manière des lapins de garenne, c’est à dire en déposant des petits tas ou lignes de crottes ou en lançant des jets d’urine. Dans les deux cas c’est très contrariant pour ses colocataires humains !
Un lapin stérilisé vivant dans un environnement bien adapté ne marque pas son territoire, à part par de petits coups de menton. Il est bien dans sa peau et ne ressent plus le besoin de répéter à longueur de journée que c’est chez lui. Il le sait et s’y sent tellement bien qu’il ne craint ni les prédateurs ni les rivaux.
Il est donc TRES important de bien suivre le lapin au début pour essayer de comprendre pourquoi il refuse son bac à litière. Il peut y avoir diverses raisons : bac trop petit et inconfortable, rebords trop hauts, litière désagréable, mauvais agencement de l’habitat. Comme le lapin de garenne, le lapin de compagnie apprécie de pouvoir manger tout en ayant la possibilité de faire ses besoins, c’est pourquoi il est souvent conseillé d’associer un râtelier de foin au bac à litière surtout pour les lapins qui ont du mal à se retenir.
Une fois de plus, plus on permet au lapin d’exprimer son comportement naturel, moins on a de problèmes pour l’éduquer car un lapin qui n’est pas frustré ou contrarié est plus disposé à écouter et à répondre à une technique d’éducation.
Première étape : le choix du matériel
Pour débuter, l’idéal est un bac à litière pour chat tout simple comme celui-ci :
Si ce modèle de bac à litière est trop grand pour l’habitat de votre lapin, c’est qu’il dispose d’un habitat trop petit ! Ce n’est pas la taille du bac qu’il faut revoir, mais la taille de l’habitat. Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez la page Les bases de l’installation. Un habitat inadapté peut rendre l’éducation du lapin impossible.
Un modèle triangulaire pour furet peut aussi être utilisé, du moment qu’il ne soit pas trop petit. Le lapin doit y être à l’aise. Pour plus de détails, consultez la page Choix du bac à litière, ainsi que la page Choix de la litière.
L’apprentissage
Au début de l’apprentissage votre lapin restera en enclos d’éducation une grande partie de la journée et les promenades se feront à proximité de son habitat exclusivement.
Il est important de limiter l’espace de vie du lapin au début, s’il a un trop grand espace et peut aller tout de suite de pièce en pièce il risque de prendre votre maison pour un bac à litière géant. Les chances de succès de l’apprentissage du bac à litière seront limitées, surtout à long terme. Certains lapins vont intégrer les principes d’éducation très rapidement et étendre leur territoire ne posera pas de gros problèmes. Mais pour une majorité de lapins, surtout jeunes, étendre le territoire avant la fin de son éducation, peut être désastreux. Le lapin perdra ses repères et aura beaucoup de mal à les retrouver.
IL EST CAPITAL DE NE PAS BRULER LES ETAPES !
– proposer un habitat adapté.
– ne pas autoriser les sorties sans surveillance.
– ne pas autoriser les sorties sur un grand territoire ou plusieurs pièces.
– répéter les mêmes gestes tous les jours sans relâche, seule une éducation stricte garantit des résultats définitifs. Si vous comptez sur la bonne volonté du lapin, vous n’obtiendrez pas de bons résultats.
– une fois l’éducation terminée, consolidez-la encore quelques temps avant de lâcher votre lapin dans la maison en totale liberté. Une soudaine liberté ou un élargissement trop rapide du territoire peuvent remettre en question une éducation non consolidée.
Vous devez très régulièrement, au moins matin et soir, ramasser tout ce que le lapin a fait hors du bac et le déposer dans le bac pour l’attirer. Si vous avez un autre lapin, vous pouvez prendre des crottes de ce lapin et les mettre dans le bac à litière du petit nouveau. En général, il s’empresse de les recouvrir ! Ne changez pas trop souvent la litière au début surtout si votre lapin a du mal à s’y faire. Ensuite, vous pourrez la changer plus régulièrement, votre lapin ira dedans dès qu’elle sera propre pour marquer son territoire. Certains lapins mettent plus de temps que d’autres à avoir le réflexe d’y aller et ils sont plus ou moins propres de nature mais en 1 semaine les progrès doivent être manifestes!
Lors des sorties, remettez le lapin dans son bac à litière toutes les 10 minutes jusqu’à ce qu’il ait lui même le réflexe d’y aller, s’il fait ses besoins hors de l’enclos posez-le tout de suite dans le bac. Dans un premier temps, il se peut que le lapin ait uniquement le réflexe d’aller dans l’enclos et pas dans le bac, c’est déjà un bon point ! Félicitez-le à chaque fois qu’il retourne de lui-même dans son bac. Si c’est vraiment difficile pour votre lapin d’acquérir ce réflexe vous pouvez l’attirer vers le bac avec une friandise mais n’abusez pas non plus de cette méthode. Ce n’est pas indispensable.
Ne grondez pas votre lapin s’il fait ses besoins hors de l’enclos c’est totalement inutile. Remettez-le dans son bac tout simplement, en lui disant « dans ton bac ! » d’un ton ferme. Maintenez-le dans son bac un petit moment, il y fera peut-être ses besoins à nouveau.
Le lapin apprend facilement à faire pipi dans le bac, pour les crottes c’est un peu plus long car il a plus de mal à se contrôler.
Evitez les sorties après le repas car c’est à ce moment que le lapin risque le plus de se laisser aller. Au début il est préférable de réaliser les sorties avant le repas. De cette manière vous n’aurez en plus aucun mal à le faire revenir dans son enclos, il y retournera de bonne grâce si c’est l’heure du dîner.
Progressivement votre lapin pourra explorer des territoires de plus en plus grands sans oublier de retourner dans son bac à litière.
Il n’est pas utile de mettre plusieurs bacs à litière dans votre maison, un lapin peut passer d’une pièce à l’autre et retourner dans son enclos une fois éduqué, mais si c’est un bébé il peut avoir du mal à parcourir de longues distances juste pour faire ses besoins, pensez à le remettre en enclos régulièrement.
Si vous adoptez un autre lapin, le lapin éduqué servira d’exemple et vous aidera à éduquer le nouvel arrivant.
Que faire si votre lapin dort dans son bac à litière ?
Certains lapins apprécient de se coucher dans la litière, ça ne pose aucun problème sauf si vous ne maintenez pas une bonne hygiène. C’est peut-être aussi le signe que votre lapin recherche un confort qu’il ne trouve pas ailleurs. Essayez de lui installer un coin couchage plus confortable.
Que faire si votre lapin ne se dirige pas lui même vers le bac à litière ?
Vous pouvez accrocher le râtelier au dessus du bac à litière pour que le lapin soit obligé d’y aller pour manger son foin, en général il y fera ses besoins juste après.
Que faire si votre lapin fait pipi hors du bac ?
Parfois le lapin va bien dans son bac mais pose ses fesses si près du bord qu’il urine par dessus bord. Vous disposez peut-être une couche de litière trop épaisse qui surélève le lapin. Peut-être également que les bords de votre bac ne sont pas assez hauts. Si ce n’est pas le cas alors la seule solution est d’installer à l’arrière du bac un écran en plastique, ou d’investir dans un bac à bords plus haut derrière.( cf page Choix du bac à litière)
Votre lapin était propre et devient subitement sale ?
Il existe plusieurs causes et solutions à ce problème. Il faut déjà déterminer les causes possibles :
– Votre lapin vient d’avoir 3 mois et adore faire de grands jets d’urine partout(et si possible sur la tapisserie non lessivable)? Aucun doute il est adulte, mâle ou femelle c’est le signe de la maturité sexuelle, la seule solution sera donc la stérilisation. Quelques jours après l’intervention il reprendra ses bonnes habitudes.
– Votre lapin était propre mais depuis le passage ou l’arrivée d’un autre animal il est redevenu sale? Il marque juste son territoire pour se rassurer et masquer l’odeur du nouveau, ça lui passera !
– Votre lapin est stérilisé mais malgré tout il fait pipi et crottes n’importe où ? Il est possible de le rééduquer à la propreté, il a peut être raté une étape de l’éducation à la propreté ou a besoin d’un petit rappel !
Reprendre en main un lapin qui redevient sale
Vous en avez plus que marre de passer votre temps à courir derrière votre lapin avec un balai et une serpillière ? Vous êtes heureux de réaliser des économies de litière mais le seriez encore plus si votre lapin se décidait à retourner faire ses besoins dedans?
Rassurez vous, vous n’êtes pas seul !!!
Quand un lapin bien éduqué se met à devenir sale alors qu’il est stérilisé, c’est que quelque chose a provoqué un mauvais déclic : visite d’un animal, arrivée d’un compagnon, élargissement de son territoire, changement dans ses habitudes.
Déterminer la cause peut vous aider, mais ne sera pas toujours suffisant!
De nombreuses techniques toutes aussi inefficaces les unes que les autres peuvent être tentées :
- – la méthode « Dolto » : on explique poliment au lapin que ce qu’il fait n’est pas bien et on compte sur sa bonne volonté pour changer ça !
- – la méthode de la menace : « si ça continue je vais prélever le prix des serpillières, lingettes, produits ménagers et litres de vinaigre blanc sur ton budget verdure !! »
- – la méthode des félicitations : « oh c’est bien mon lapinou d’amour d’aller dans ton bac faire ton pipi… »
- – la méthode de la récompense : « si tu fais bien pipi dans ton bac tu auras une rondelle de carotte séchée… »
- Pour finalement terminer par la méthode de l’engueulade : »ça commence à bien faire ces cochonneries, si ça continue tu vas retourner en enclos et ne plus en sortir !!! »
Si vous en êtes là c’est qu’il est temps d’agir !
- Le plus souvent lorsque le lapin n’est pas propre c’est qu’il y a une confusion de territoire. Votre lapin n’en comprends pas bien les limites.
- Il est fort probable qu’à cette confusion du territoire s’ajoute une confusion du « qui c’est le chef ici? ». Votre lapin a tout simplement oublié que votre logement n’était pas son terrier et une seule solution s’offre à vous, la méthode Rolland Magdane ! Hé oui il va falloir tout « récapépéter depuis le bédut!! »
- Un passage par l’enclos d’éducation risque d’être nécessaire.
1/ de cette manière vous aurez une plus petite surface à nettoyer( c’est toujours ça de gagner)
2/quand il faudra lui indiquer le chemin du bac à litière vous n’aurez pas à courir dans toute la maison
3/en général comme ils sont « naturellement propres »( j’imagine que vous n’en êtes plus tout à fait convaincu mais c’est pourtant vrai), s’ils n’ont qu’un petit territoire ils ne font plus pipi partout. Ils aiment marquer leur territoire mais pas vivre dans une porcherie.
Vous pouvez l’installer dans un parc ou limiter son espace à une seule pièce
Ensuite reprenez l’éducation à zéro comme au début de cette page mais à l’échelle d’une pièce. Toutes crottes faites à l’extérieur du bac doivent être reposées dedans.
A chaque fois que vous le voyez assis dans un coin avec un air pénétré c’est qu’il fait des cochonneries, dites « NON » et indiquez-lui le bac, s’il n’y va pas portez-le jusqu’au bac en lui disant « dans le bac ! » et obligez-le à y passer un moment.
Avec de la patience et de la persévérance vous devriez obtenir ce résultat en une dizaine de jours :>
Comment apprendre la propreté à un lapin nain ?
Votre petit lapin nain vient d’arriver à la maison, vous jouez avec, il est affectueux et mange bien. Mais, vous vous posez une question essentielle : comment apprendre à son lapin à être propre ?
D’ailleurs, est-ce qu’un lapin nain peut être propre et comment lui apprendre la propreté ?
En effet, votre petit lapin va commencer par visiter votre maison (ou appartement) en faisant ses besoins un peu partout. Hop, voici un petit pipi au coin de la table ! Et, encore une petite crotte près de la chaise !
Rassurez-vous, tout ceci est tout à fait normal pour un lapin nain. Et, heureusement, il est possible de lui apprendre comment ne plus faire ses besoins n’importe où. C’est ce que nous allons voir dans cet article et en particulier comment lui apprendre à faire ses besoins dans sa cage.
Naturellement le lapin est propre
Dans la nature, un lapin nain ne fait pas ses besoins n’importe où. Il a des « coins » ce qui lui permet d’être propre et de ne pas embêter ses amis (qui n’ont pas envie de se reposer au milieu des pipis de ses voisins).
Le lapin ne fait donc pas de crotte et n’urine pas dans son terrier, il sort et va faire cela à l’extérieur. C’est pour cela qu’il est possible d’apprendre la propreté à son lapin nain.
Le bac et la cage seront utilisés pour les besoins de l’animal
Nous allons donc utiliser la cage du lapin pour lui apprendre comment bien être propre.
Il faut donc lui trouver un petit coin avec de la litière, si possible dans un petit bac. Cet endroit lui servira à faire ses besoins. L’objectif étant que l’animal aille par lui-même dans sa cage, sur la litière pour se soulager.
Évidemment, cet endroit (ou le petit bac) doit être facile d’accès, pas trop haut et suffisamment grand. Il n’est pas question de créer un parcourt du combattant pour votre petite boule de poils.
La litière doit être composée au mieux d’un végétal. On peut prendre, par exemple, de la litière pour chat mais en la gardant très naturelle et si possible sans odeur. Malheureusement, vous ne trouverez peut-être pas la litière idéale tout de suite, donc n’hésitez pas à tester certaines marques pour voir ce qui fonctionne le mieux. Néanmoins, quelque chose de très naturel rappellera forcément la « nature » à votre petit lapin nain.
Certains utilisent aussi des granulés de chauffage utilisés dans certaines chaudières. Vous pouvez en acheter pour vraiment pas cher même s’il faudra acheter des grands sacs (et donc il faudra trouver un endroit pour les stocker).
Le changement de la litière
Bien sûr, il faudra veiller à changer la litière de votre lapin régulièrement. Mais, cela ne veut pas dire tout le temps ou trop souvent !
C’est, en effet, l’erreur qui est souvent commise par les dresseurs débutants qui pensent qu’un endroit très propre aidera à faire assimiler la propreté au lapin.
Or, surtout au début, il faut que votre animal se familiarise avec l’endroit où il doit faire ses besoins. Et, pour reconnaître ce lieu, il est nécessaire de laisser une ou deux crottes pour qu’il le retrouve facilement.
En détectant qu’il y a déjà ses selles dans la litière, il comprendra que c’est là qu’il est venu auparavant et que c’est là qu’il doit faire maintenant.
Attention : cela ne veut pas dire que la litière doit être sale tout le temps. Il faut bien sûr la rendre propre régulièrement pour éviter que les maladies et bactéries viennent envahir sa cage. Au début, lorsque l’animal se familiarise avec sa litière, vous pouvez changer la litière environ tous les 3 jours.
La propreté de votre lapin nain avant les balades
Vous aurez envie de donner un peu de liberté à votre lapin nain. Mais, avant de pouvoir faire de grandes balades dans votre maison, votre animal doit être propre.
Pour autant, il n’est pas nécessaire de le priver de sortie. Accompagnez donc ses promenades en dehors de la cage en le remettant dedans toutes les 5 minutes environ. Ce processus, lui permettra de comprendre qu’il faut qu’il revienne de façon régulière dans sa cage – pour y faire ses besoins ou boire un peu d’eau.
Les moments où le lapin nain fait ses besoins
Le lapin nain aime faire ses besoins pendant qu’il mange. C’est sans doute du au fait qu’il doit s’aventurer en dehors de son terrier pour trouver de la nourriture et, donc, le lieux est souvent tout indiqué pour faire aussi ses besoins.
De la même manière, il y a plus de chance pour qu’il ait envie de faire pipi ou caca après avoir mangé. Il faudra donc le laisser digérer quelques temps dans sa cage avant de le sortir. Ainsi, il ne sera pas pris d’une subite envie de faire ses besoins une fois à l’extérieur de la cage.
Vous pouvez tirer profit de ces caractéristiques en installant un peu de nourriture à côté du bac et de la litière. Ainsi, si le lapin à faim, il sera aussi au bon endroit pour faire ses besoins !
Que faire une fois mon lapin nain propre ?
Votre lapin nain peut mettre un peu de temps avant d’apprendre la propreté mais, une fois ceci fait, vous pouvez vous aventurer à laisser votre bête gambader chez vous.
Il y a des personnes qui enlèvent même la cage de l’animal. Si votre lapin nain est très propre et qu’il ne cause pas spécialement de dégâts, vous pouvez donc le laisser vivre à l’intérieur de votre maison sans cage !
Votre lapin pourra alors vous suivre un peu partout, s’amuser avec les enfants et faire partie intégrante de la famille comme n’importe quel chat ou chien. Vous le verrez peut être même dormir sur un coussin, un tapis ou un lit.
Que faire si mon lapin ne veut pas être propre ?
Il arrive parfois que certains lapins nains n’arrivent pas à être propre. Cela peut-être du à plusieurs raisons.
Tout d’abord, l’environnement lui apparaît peut-être trop hostile. Essayez de voir si quelque chose ne lui fait pas peur. Il peut s’agir d’un jeune enfant qui lui fait peur, par exemple, ou de quelque chose qui fait beaucoup de bruit et l’effraie régulièrement (une machine à laver, un aspirateur, etc.).
Il y a aussi une pratique sexuelle chez le lapin qui consiste à uriner. C’est aussi de cette manière qu’ils marquent leur territoire. Si vous apercevez cela, vous pouvez tenter une stérilisation de votre lapin nain pour apaiser ce comportement. On constate généralement après une amélioration de la propreté chez le lapin.
Au début, il se peut aussi que votre animal se promène trop loin de sa litière. Dans ce cas, limitez son rayon d’action durant les balades. De cette manière, il pourra regagner plus rapidement la cage pour faire ses besoins. Vous pourrez par la suite agrandir petit à petit son rayon d’action, lorsque votre lapin nain aura apprit à se retenir.
Enfin, les lapins nains jeunes sont un peu comme des enfants : ils ne font tout simplement par attention à tout. Il est donc plus difficile d’apprendre la propreté à un bébé lapin qu’à un spécimen adulte.
Parfois, il prendre son mal en patience et savoir attendre un peu…
Que faire si je surprends mon lapin à faire ses besoins en dehors de la litière ?
Voici une situation difficile à gérer : vous êtes chez vous, votre lapin nain est hors de sa cage et vous vous apercevez qu’il urine ou fait des crottes sur le tapis !
Aïe, votre sang ne fait qu’un tour et vous avez envie de crier. Pourtant, le lapin est un peu animal pas aussi intelligent qu’un chat ou un chien. Vous devez donc le disputer mais en prenant des gants.
Vous pouvez par exemple crier « non » et tapant dans vos mains. Cependant, les techniques qu’on a pu utiliser avec des chats ou des chiens comme mettre le nez de l’animal dans la flaque d’urine, ne fonctionnent pas avec les lapins.
Vous pouvez consulter tout les articles du site en consultant cette page : articles sur les lapins nains pour tout savoir.
2- SI LE LAPIN VIT EN CAGE ?
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Points forts :
. Il est conseillé d’inciter le lapin à utiliser le bac en y plaçant quelques crottes dans les premiers temps, puis de le féliciter régulièrement lorsqu’il se donne la peine d’y aller.
. Le bac à litière doit être assez grand pour que le lapin s’y sente à l’aise, et la litière régulièrement changée pour éviter les abcès sous les pattes. Foin, paille, sciure, litière fabriquée à partir de papier… peuvent être utilisés, mais il faut éviter les matières qui s’agglomèrent… car elles s’agglomèrent aussi dans l’estomac du lapin lorsque ce dernier les consomme !
. Les lapins adorent creuser et mâchouiller, et se comportent donc en véritable tornade dans une maison ou un appartement. Objets de valeur, livres et fils électriques devront donc être mis hors de leur portée, et il faudra leur fournir des jouets pour les occuper.
. En cas de conflit avec un lapin, il faut bien affirmer sa supériorité hiérarchique, avec fermeté, mais sans violence inutile et contre-productive (cris, tapes, ou nez dans le pipi, par exemple). Et si cela ne suffit pas… on castre le lapin !
. Autre aspect du comportement non traité dans ce chapître : le comportement alimentaire : suivez ce lien !
Le lapin domestique descend d’une espèce sauvage qui possède une organisation sociale élaborée. La prise en charge des troubles du comportement du lapin domestique, vivant à l’intérieur de la maison, réclame une connaissance du comportement dans la nature de ces ancêtres sauvages.
LA PROPRETÉ
1 – COMMENT APPRENDRE LA PROPRETÉ À MON LAPIN ?
L’education de lapropreté est facile chez le lapin : elle a d’ailleurs conditionné l’acceptation du lapin en tant qu’animal de compagnie, plutôt que de clapier. Les ancêtres de nos lapins domestiques vivaient en groupes importants, bien organisés socialement, et qui creusaient des terriers de grande taille. Les terriers étaient entourés d’aires d’élimination ou latrines, qui signalaient aux lapins d’autres terriers qu’ils approchaient du territoire d’un autre groupe. Les descendants domestiques de ces lapins sauvages ont gardé l’habitude de choisir un ou plusieurs sites d’élimination. Le principe de base de l’éducation à la propreté sera d’identifier où le lapin a envie d’éliminer, et d’y placer le bac à litière. Notons que l’acquisition de la propreté concerne surtout les urines, le lapin éprouvant quelques difficultés à contrôler l’émission de ses crottes.
Si le lapin vit le plus souvent dans sa cage et qu’on ne le laisse sortir dans la maison que de temps en temps (quand quelqu’un est là pour le surveiller par exemple), il est plus commode d’apprendre au lapin à utiliser un bac à litière dans sa cage. Pour cela, confiner le lapin dans sa cage jusqu’à ce qu’il ait choisi une aire d’élimination (en général, dans un coin). On place alors le bac à cet endroit. On peut inciter le lapin à utiliser la litière en y déposant quelques crottes, et en les faisant renifler au lapin. Une fois que celui-ci a bien pris l’habitude d’utiliser son bac, on peut ouvrir la cage et le laisser se promener dans la maison : il reviendra généralement dans la cage, pour faire ses besoins dans son bac à litière. Ne pas oublier de le féliciter régulièrement, (par du jeu, des caresses…), lorsqu’il se donne cette peine.
3 – ET SI LE LAPIN VIT DANS LA MAISON ?
Il faudra alors repérer les endroits où le lapin a envie de faire ses besoins. Comme nous ne connaissons pas les critères précis du lapin pour ce choix, nous ne pourrons pas lui imposer l’emplacement exact du bac, mais seulement un secteur de la maison ou de l’appartement. Une fois ce secteur déterminé, le lapin y est confiné (par exemple en fermant les portes, en utilisant un parc à bébé…). Quand le lapin a choisi sa zone d’élimination à l’intérieur de ce secteur, on y place le bac à litière.
Contrairement aux chats, les lapins peuvent promener leur bac à litière : ceci vient sans doute du fait que les lapins sauvages modifient sans arrêt leur environnement, à la fois en creusant de nouvelles galeries dans leur terrier, mais aussi en changeant la place de leurs latrines. Il est donc préférable de laisser le lapin promener sa litière où il veut dans la maison. S’il est important pour le propriétaire que le bac ne soit pas déplacé, on peut le fixer au sol. Certains lapins, qui ont identifié le bac comme leur aire d’élimination, continueront à l’utiliser, même si on le change de place. D’autres sont plus attachés à la localisation qu’au bac lui-même, et feront alors leurs besoins en dehors, si on le déplace.
4 – QUE FAUT-IL UTILISER COMME LITIÈRE ?
Les lapins peuvent manger leur litière, ce qui limite les produits utilisables sans danger. Il convient d’éviter les litières qui s’agglomèrent (car elles s’agglomèrent aussi dans l’estomac et l’intestin du lapin et provoquent des occlusions), de même que les copeaux de pin et de cèdre, et les litières contenant des produits potentiellement toxiques (cristaux désodorisants).
Parmi les produits sans danger, on peut citer le foin, la paille, l’écorce de peuplier, les litières argileuses non parfumées et non agglutinantes, la sciure, et les litières fabriquées à partir de papier, de luzerne ou d’avoine.
Comme les chats, les lapins peuvent préférer certaines litières, ou certains bacs en fonction de leur taille ou de leur forme (rectangulaire, triangulaire…). Si un lapin n’utilise pas régulièrement son bac, d’autres substrats devraient être essayés. Certains lapins passent de longs moments couchés ou assis dans leur bac à litière : il est donc important que celui-ci soit assez grand pour que le lapin s’y sente à l’aise… et fréquemment nettoyé et/ou changé, pour éviter les abcès sous les pattes (pododermatite), dûs à la macération. Si le lapin fait régulièrement ses besoins par-dessus les bords de son bac, un bac avec des bords plus hauts devrait être essayé.
D’autres infos sur la propreté et les litières par ici
CREUSER ET MACHOUILLER : LES DESTRUCTIONS
Les lapins, on l’a vu, adorent manipuler leur environnement, et des siècles passés dans des cages ou des clapiers ne leur ont pas fait perdre l’habitude de creuser et de mâcher : les parties de la maison ouvertes au lapin devraient donc être « rabbitproof » (à l’épreuve des lapins) : tous les cordons, en particulier les fils électriques, devraient ainsi être déplacés hors de portée, ou recouverts par une gaine en PVC, par exemple. Les objets de valeur et les livres devraient être tenus hors d’atteinte du lapin.
On peut aussi prévenir les destructions en fournissant au lapin des objets qu’il pourra mâcher, creuser et manipuler : il existe des jouets non toxiques, disponibles pour les lapins, mais un panier rempli de paille ou de foin sera parfait pour que votre lapin puisse creuser et se faire un nid. Des couronnes en osier, des cônes en osier porte-plante remplis de foin, des boules en bois avec grelot, des tunnels en bois, et beaucoup de jouets fabriqués à la maison (sans oublier les peluches !), occuperont votre lapin et lui feront peut-être oublier les livres et les fils électriques. Beaucoup de bonnes idées de jouets, mais aussi des exemples de destructions, sont visibles sur le site : www.margueritecie.com/divertissements.php
L’AGRESSIVITÉ CHEZ LE LAPIN :
Comme nous l’avons vu plus haut, le lapin vit dans la nature en groupes importants et très hiérarchisés. Ce sont des animaux très territoriaux, qui utilisent des glandes odoriférantes, situées sous le menton et en région ano-génitale, pour indiquer leur statut hiérarchique, et marquer leur territoire, et leurs petits en ce qui concerne les femelles. (Une lapine tue sans état d’âme un lapereau non marqué, qu’elle ne reconnaît pas comme sien).
Le lapin domestique s’entend généralement bien avec un lapin de sexe opposé ; (tellement bien qu’il faut s’attendre à accueillir à très court terme toute une ribambelle de lapereaux). Les lapines cohabitent bien entre elles, si elles ont été présentées l’une à l’autre asez jeunes. La cohabitation entre mâles est plus cahotique, le plus « dominant » des deux tentant d’impressionner l’autre par différents moyens : en exigeant un toilettage, en s’appropriant la nourriture de l’autre, en lui montant dessus, en l’immobilisant dans un coin… Une fois la hiérarchie établie entre deux mâles, les comportements agressifs se font moins fréquents, mais les tensions peuvent être, au contraire, exacerbées, par un milieu de vie de petites dimensions, qui fait que les lapins vivront en permanence l’un sur l’autre (au propre comme au figuré !)
Le lapin domestique est en général très attaché à son maître, mais cela n’exclut pas les comportements agressifs (surtout chez les mâles, mais pas seulement), notamment lorsqu’un humain prétend mettre la main dans sa cage ; (animal territorial, disions-nous !) Dans ce cas, le lapin peut taper du pied très fort, (ce qui montre qu’il est préoccupé !), puis s’élancer en avant, les pattes antérieures tendues devant lui, et en grognant. Et après, il mord !
Si Monsieur Lapin se comporte ainsi avec vous, c’est qu’il vous considère comme inérieur à lui dans la hiérarchie : pour renverser la situation, il va donc vous falloir vous transformer en lapin(e) dominant(e).
– Toilettez-le et caressez-le quand vous le décidez, et pas quand il le demande : s’il vient exiger d’être toiletté comme il le fait avec un inférieur, (couché devant vous, la tête aplatie), ignorez-le ostensiblement, et partez faire autre chose. (Photo de droite : exemple de comportement de soumission et/ou simple manifestation d’affection, chez ce jeune lapin bélier qui léchouille sans arrêt les doigts de son propriétaire).
– S’il vous agresse, réagissez comme lui-même le ferait avec un lapin « inférieur » qui contesterait son autorité : en le chassant ou en le plaquant au sol. Donc soit vous le mettez au coin, en l’envoyant pour quelques minutes dans un endroit où il n’a pas l’habitude d’aller et où il n’est pas très à l’aise, soit vous le plaquez au sol (notamment sa tête) – même et surtout s’il n’est pas content ! En douceur, évidemment : il ne s’agit pas de lui casser une vertèbre dans l’opération.
– Tout cela, bien sûr, sans montrer de crainte, avec assurance, et en lui parlant fermement : même chose que chez le chien ! Si vous avez peur de vous faire mordre, effectuez toutes les manipulations avec des gants de jardinage, vous vous sentirez tout de suite plus sûr(e) de vous, et lapin le ressentira. Mais attention, pas non plus d’autoritarisme, de cris, de tapes, de nez dans le pipi… tout cela est inefficace, (un dominant sûr de lui ne se comporte pas ainsi), stresse le lapin, et risque donc d’aggraver les problèmes de comportement, ou d’en faire apparaître de nouveaux !
Bien évidemment, tous les conseils ci-dessus n’ont d’intérêt que s’il existe un conflit hiérarchique avec des agressions entre votre lapin et vous : si tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, continuez à papouiller votre lapin quand il vous le demande, et ne vous amusez pas à le plaquer au sol pour le plaisir !!
Et si tout cela ne marche pas : crac ! on castre Monsieur Lapin ! cela résout la plupart des problèmes de marquage, de cohabitation entre mâles, et d’agressivité en général.
Le lapin est un rongeur, c’est dans sa nature. Ses dents ne cessent de pousser tout au long de sa vie, ce qui l’oblige à ronger tout et n’importe quoi afin de les user. Mais quand il s’agit de vos fils électriques ou de vos meubles, ça a le don de vous irriter et en plus c’est dangereux pour lui. On vous explique comment réagir.
Le lapin est un animal sauvage qui a besoin de sortir en liberté très régulièrement pour explorer de nouveaux endroits. S’il n’a pas sa dose quotidienne d’exercice, le lapin risque de devenir agressif et de maltraiter les barreaux de sa cage.
Même s’il détruit tout dans la maison, le garder constamment en cage n’est pas une solution pour son bien-être. Il existe des solutions qui permettent de diminuer ces comportements.
Sommaire
1. Sécuriser son intérieur
La première chose à faire est d’adapter l’intérieur de sa maison afin d’éviter tout incident. La priorité : sa sécurité ! Une petite astuce en ce qui concerne les fils électriques et les prises de courant consiste à les camoufler dans des gaines en plastique. Il est également possible de surélever les fils afin de les mettre hors de portée du lapin.
Après avoir tout fait pour éviter l’électrocution de votre lapin, vous pouvez désormais penser à vos meubles. Évitez les tapis qui ont des coins qui ressortent car ils seront rapidement grignotés. Recollez les morceaux de papier peint ou de moquette qui sont décollés et placez les petits objets (télécommande, chaussures, livres, etc.) en hauteur afin d’éviter que votre lapin ne les mange ou ne les avale. Pour les pieds de meubles et les plinthes, protégez-les avec du carton le temps que votre lapin soit correctement éduqué.
Enfin, sachez que certaines plantes sont particulièrement toxiques pour le lapin et peuvent même lui être fatales. C’est le cas du Rhododendron, du Laurier-rose ou encore de la Dieffenbachia. L’idéal est de les surélever (très très haut) ou de les placer dans une pièce où le lapin ne peut pas y accéder.
2. Adapter l’alimentation du lapin
L’alimentation est un élément très important qui permet au lapin, si elle est adaptée, d’user ses dents. Si le lapin est correctement alimenté, il ne ressentira pas le besoin d’aller faire ses dents sur tout et n’importe quoi. Il est nécessaire de savoir que, à l’état sauvage, le lapin mange tout au long de la journée.
L’aliment le plus adapté au lapin et à son mode de vie est le foin. En effet, riche en silice, le foin est bon pour sa santé et en plus il est long à mâcher. Si l’animal peut mastiquer toute la journée, qui plus est, quelque chose de bon pour lui, il n’en sera que plus heureux ! Il est donc nécessaire de faire en sorte que son lapin ait toujours du foin et de l’eau fraîche à volonté.
Le reste de l’alimentation nécessaire au lapin est la verdure (le feuillage) et les granulés.
3. Lui trouver des distractions
Un lapin peut rapidement s’ennuyer s’il n’a pas de distractions, et donc se mettre à ronger tout ce qui lui passe sous la dent. Pour éviter cela, achetez-lui des jouets adaptés (rouleaux de papier toilette en carton, balles en osier, distributeurs de granulés, etc.).
Crédits : iStock
De plus, fabriquez-lui des parcours d’obstacles, des cachettes, des cabanes, des tunnels, des plateformes… Bref, tout ce qui pourrait le stimuler et lui donner l’occasion de se dépenser et surtout de s’amuser.
4. L’éduquer
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un lapin ça s’éduque. Si vous surprenez votre boule de poils en train de ronger un objet interdit, adressez-lui un » non ! » ferme et sans crier. Si vous ne constatez aucune réaction, poussez délicatement l’animal vers une autre direction et donnez-lui un jouet qu’il peut mâchouiller. S’il s’intéresse au jouet, récompensez-le fortement (caresse, friandise, encouragements). L’essentiel est de faire preuve de patience. Oui, ça va prendre du temps mais vous allez y arriver !
Par ailleurs, ne cédez pas à tous ses caprices. Si à chaque fois qu’il ronge sa cage, vous vous précipitez pour lui donner ce dont il a besoin, il n’hésitera pas à en tirer profit. Un lapin peut être très malin et il n’aura de cesse de faire ce bruit dès qu’il aura faim ou envie d’un câlin en sachant que vous accourrerez.
5. Adopter un deuxième lapin
L’idéal est également d’adopter un deuxième lapin. En effet, le lapin est un animal social qui aime le contact avec les autres membres de son espèce. S’il peut jouer, faire des câlins et faire sa toilette en compagnie d’un copain, il n’en sera que plus heureux. En revanche, attention à prendre deux lapins de la même espèce et du même sexe ou à faire stériliser votre lapin si vous ne voulez pas vous retrouver avec une multitude de lapereaux sur les bras.
Les lapins ont toujours été attirés par les jardins potagers, trouvant dans certains légumes plantés par l’homme une nourriture de choix, n’hésitant pas au passage à mâchouiller même les plantes ornementales. Pour éviter de subir les dommages que peuvent occasionner ces animaux, sans pour autant recourir à des solutions non écologiques (pièges, produits chimiques, etc.), on peut toujours essayer quelques répulsifs naturels qui ont prouvé leur effet dissuasif.
La clôture grillagée
C’est la première mesure à prendre pour se prémunir contre l’intrusion des lapins qui viennent…
de l’extérieur, qu’ils soient sauvages ou pas. Il faut cependant veiller à ce que le grillage soit du type » poulailler « , c’est-à-dire avec de très petites mailles, qu’il ait au moins un mètre de hauteur, et surtout qu’il soit enfoncé au moins 10 cm sous le sol.
Les répulsifs odorants
On pourrait éventuellement entourer cette clôture, à environ 10 cm au-dessus du sol, d’une ficelle préalablement trempée dans de la naphtaline, du crésyl ou du fuel, en prenant soin de renouveler l’imbibition de la ficelle de temps à autre. Les cheveux de l’homme ont également été testés, et il est prouvé que leur odeur éloigne les lapins. Il suffit de s’en procurer chez un coiffeur et de les disperser autour de la surface à protéger. D’autre part, on peut renforcer cette protection par une litière de chat ou de tout autre prédateur (chien, furet, etc.).
Creative Commons par Malene Thyssen
Les répulsifs gustatifs
Les lapins ont horreur de certains produits tels que le lait ou les œufs. On peut par exemple saupoudrer du lait en poudre sur les plantes à protéger (opération à répéter après la pluie), ou bien préparer un mélange à base de lait, d’œufs, d’ail écrasé et de piments forts, le tout additionné d’eau puis pulvérisé régulièrement sur ces plantes.
Les plantes répulsives
Parmi les plantes qui n’attirent pas les lapins, à cause de leur odeur, il y a la lavande, l’absinthe, l’ail et, bien évidemment la cataire, connue aussi sous le nom d’herbe aux chats. Cette dernière, combinée à la litière de chat, donne de très bons résultats. Enfin, signalons le souci, cette fleur qui a une forte odeur d’ananas, et qui agit comme un excellent répulsif anti-lapin. Deux ou trois rangées de ces plantes le long de la clôture devraient faire l’affaire.
Les autres répulsifs naturels à consulter :
Serpents
Guêpes
Pigeons
Oiseaux
Chiens
Souris, rats & rongeurs
Chats
Insectes
Photo par gregsz (Creative Commons)
« Je voudrais planter des fleurs mais mon jardin situé en bord de mer est fréquenté par les lapins. J’aimerais savoir quelles espèces ces lapins « des sables » n’aiment pas afin qu’ils s’abstiennent de venir les dévorer? »
Cette question est complexe car de nombreuses plantes toxiques ne sont pas consommées par les lapins.
D’autres réputées toxiques sont surveillées par ces roués lagomorphes qui attendent l’apparition d’organes moins vénéneux pour fondre sur les parterres. C’est notamment le cas avec tulipes, dont ils se contentent de dévorer les fleurs et un peu les feuilles.
Grillages à mailles fines
Évitez plutôt les plantes annuelles au feuillage appétent, en particulier les daturas (pourtant très toxiques) qui sont tellement bien tolérés par les lapins qu’ils prolifèrent sous leur feuillage!
Il est possible également de planter des végétaux arbustifs et arborescents en les protégeant pendant les deux premières années avec des grillages à mailles fines (10mm x 10mm).
Une autre solution consiste à mixer dans les bordures des Crucifères (ou Brassicacées), comme les giroflées et des Euphorbiacées (ex. Euphorbia chariacas). Dans la série des lavandes, santoline, romarin et autres sauges ou marjolaine, il semblerait que les dégâts sont bien moindres.
Existe-t-il vraiment des plantes qui peuvent éloigner les chats et les chiens? Source: big5kayakchallenge.com & domobfdi.deviantart.com, montage: jardinierparesseux.com
On voit parfois sur le marché des plantes qui sont censées, par leur odeur, éloigner les chats et les chiens du jardin. Voilà un concept intéressant, car parfois nos petits amis poilus font bien des dégâts dans le jardin… mais est-ce que ces plantes livrent la marchandise ?
L’idée est qu’on peut planter des plantes répulsives çà et là au travers d’une plantation et que les mammifères (c’est souvent les chats* qu’on semble avoir en grippe !) éviteront alors le secteur. C’est un concept vieux comme le monde… et pourtant, les preuves positives sont rares, voire inexistantes. Beaucoup de prétentions, peu de preuves ? Ça commence mal !
*Pour en savoir plus sur comment vraiment éloigner les chats de vos plantations, lisez Chasser les chats du jardin.
Les gens qui plantent des végétaux répulsifs de façon préventive (il n’y avait pas de chats qui fréquentaient ce jardin, mais ils veulent les empêcher de venir) crient souvent victoire très rapidement: « Regardez ! J’en ai planté et je ne vois pas de chats, donc ç’a fonctionné ! » Évidemment, cela ne prouve rien. Peut-être que les chats ne trouvent tout simplement aucune raison pour aller dans ce secteur !
Les jardiniers qui ont déjà des problèmes de chats ne seront pas aussi satisfaits. Même les études les plus positives ne donnent une efficacité à ces plantes que lorsqu’elles sont plantées à une distance de 15 à 30 cm de la plante à protéger et les études négatives ne leur accordent aucune efficacité du tout. Placer ces plantes çà et là dans un potager ou une plate-bande n’aura donc aucun effet : il faut les planter en barrière, tout autour du secteur à protéger, pour avoir la moindre efficacité… et même là, un chat vraiment déterminé va tout simplement sauter par-dessus.
D’ailleurs, les plantes piquantes, toujours quand elles sont plantées en barrière, se sont montrées beaucoup plus efficaces à éloigner les chats et les autres mammifères que les plantes dites répulsives. Donc… !
Quelques exemples concrets
Le coléus canin
Le coléus canin sent mauvais quand on le frôle… mais ne semble déranger ni chats ni chiens. Source: http://www.heimhelden.de
Une plante qu’on voit surtout vendue à des fins répulsives est le soi-disant « coléus canin » (Coleus canina), qui porte plusieurs noms de commerce comme Scaredy Cat™, Piss-off Plant™, Dog’s Gone™ ou Bunnies Gone™. Il s’agit en fait de Plectranthus caninus. Elle est censée éloigner les chiens, chats et autres mammifères (ratons laveurs, lapins, etc.).
On lui a même inventé tout un pedigree, prétendant que c’est un hybride obtenu par un amateur de jardinage australien en croisant un Plectranthus avec un Coleus même si, en fait, cette plante pousse à l’état sauvage en Afrique et en Inde depuis des millénaires. D’ailleurs, quand un entrepreneur a essayé d’obtenir un brevet pour cette plante (sous le nom Sumcol 01), la demande a été refusée sous prétexte que « la plante présentée ne différait aucunement de l’espèce. »
Malgré son odeur désagréable, dégagée lorsqu’on frôle le feuillage collant, il n’y a aucune preuve que les chats, les chiens ou tout autre animal soient le moindrement dérangés par la présence de Plectranthus caninus. Il y a quelques années, j’en ai placé un à côté de l’endroit où ma chatte Geisha aimait bien se faire bronzer au soleil. Elle n’a pas hésité une seconde à maintenir son habitude. Souvent, elle avait le dos appuyé dessus pendant son sommeil ! J’ai essayé de faire sentir les feuilles à ma chienne, Maggie, qui n’a semblé les trouver d’aucun intérêt, que ce soit positif ou négatif. L’indifférence totale, quoi !
La rue
Rue (Ruta graveolens): pas touche! Source: http://www.researchgate.net
Il y a aussi la rue (Ruta graveolens) qui, d’après la croyance populaire, éloignerait les chats (mais pas les chiens ni les autres mammifères). Il est bien difficile de faire la preuve dans un sens ou dans l’autre, mais chose certaine, plusieurs chats semblent complètement indifférents à sa présence.
Et la rue pose un problème supplémentaire : elle provoque souvent des brûlures aux humains qui la frôlent, étant phototoxique en raison des furocoumarines qu’elle dégage. Voulez-vous risquer d’empoisonner votre famille dans un effort — probablement vain — d’éloigner les chats ?
La lavande
La lavande (Lavandula spp.) ne semble pas déranger les chats malgré les prétentions contraires. Source: www.localharvest.org
L’odeur de la lavande (Lavandula spp.), jugée délicieuse par les humains, est en fait répulsive. La plante la produit pour repousser les insectes ravageurs et les mammifères brouteurs… mais ce n’est pas l’odeur qui repousse les insectes et les mammifères en premier lieu, mais plutôt le goût. L’odeur est un effet secondaire, comme un préavis. Il semble très peu, voire aucunement, déranger les chats et, d’ailleurs, les chats errants causent parfois des ennuis dans les champs de lavande.
Si vous plantez la lavande en barrière, des variétés hautes et denses seront plus efficaces, car les chats hésiteront à sauter par-dessus des plantes s’ils ne peuvent pas bien voir où ils atterriront.
Tagètes
Les tagètes (ici, Tagetes erecta) ne sont pas très efficaces pour repousser les chats. Source: www.solitarywanderer.com
Tous les tagètes (Tagetes spp.), dont les très populaires œillet d’Inde (T. patula) et rose d’Inde (T. erecta), dégagent, selon l’espèce, des odeurs agréables ou désagréables (pour les humains) quand on les frôle ou quand un insecte les pique. Encore, la plante le fait pour se protéger des insectes ravageurs (avec plus ou moins de succès, d’ailleurs, car les pucerons les adorent !)
Mais ce n’est pas l’odeur qui éloigne les insectes, mais plutôt le goût. La preuve ? Les insectes n’hésitent pas du tout à fréquenter les fleurs de tagète, malgré leur prétendu effet répulsif. Même, on recommande de planter des tagètes dans le potager pour attirer davantage de pollinisateurs. Donc, si on combine les croyances, cette plante qui fait tout pour attirer les insectes en bon nombre pour qu’ils pollinisent ses fleurs repousserait en même temps les insectes ? Ce n’est même pas logique !
Aussi, comme pour la lavande, il faut se rappeler que le goût des tagètes a un effet insectifuge. Il ne semble pas déranger les chats, mais pas du tout, car les chats ne sont pas des insectes!
Et les autres
Le feuillage de l’immortelle d’Italie (Helichrysum italicum) sent le curry, mais l’odeur laisse les chats indifférents. Source: flipper.diff.org
Voici quelques autres plantes qui sont censées éloigner les chats (surtout) ou d’autres mammifères : immortelle d’Italie (Helichrysum italicum, faussement appelée plante-curry), romarin (Rosmarinus officinalis), menthe pouliot (Mentha pulegium) et presque toute plante qui sent le citron, comme la mélisse (Melissa officinalis).
Dans tous les cas, rappelez-vous que si vous les plantez pour éloigner les chats, il faut en planter en barrière, tout autour de la plante que vous voulez protéger. Les chats vont tout simplement marcher autour des plantes répulsives individuelles, comme si elles n’étaient pas là !
Décidément, les plantes dites répulsives pour les chats ne le sont pas vraiment !
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Très populaire auprès des enfants, le lapin est au centre de nombreuses idées reçues… y compris chez les parents ! 30millionsdamis.fr démêle le vrai du faux, tout en dispensant quelques conseils pour que votre lapin soit pleinement heureux.
1 – Le lapin est un rongeur
C’est faux ! Le lapin n’appartient pas à la famille des rongeurs, mais à celle des lagomorphes. Contrairement au rat et à la souris – qui eux sont bien des rongeurs – les lapins possèdent deux paires d’incisives à croissance continue. La deuxième paire n’est en réalité pas très développée, et on ne la voit pas. Les rongeurs n’ont une seule paire d’incisives à croissance continue. Si cette erreur n’est en soit pas très grave, elle est importante à connaître pour l’alimentation de l’animal. Car les rongeurs sont omnivores. Or le lapin est exclusivement herbivore : il aime les végétaux comme le foin et la carottes, où il trouve les fibres nécessaires à la bonne santé de ses dents.
2 – Le pain dur est bon pour ses dents
Faux. Le pain dur, entier ou émietté, ne contribue en aucun cas à la bonne santé des dents du lapin. Il est même déconseillé, car riche en hydrates de carbone il favorise l’altération de la flore bactérienne intestinale. Idem pour les produits laitiers. Ces derniers sont toxiques et peuvent provoquer des désordres digestifs ainsi que des lésions rhumatoïdes. Sachez que le lapin ne boit que de l’eau.
3 – Le lapin ne mange que des carottes
Faux bien sûr ! On peut lui donner une multitude de végétaux : céleri, chou, salade, endive, pissenlit, épinard (avec modération)… Les légumes doivent être frais, bien lavés et servis à température ambiante. Attention aux fruits, très riches en sucre, qui peuvent entraîner un sérieux embonpoint. A proscrire formellement si une surcharge pondérale est notable. Quant à la laitue, aux pommes de terre, haricots et poireaux, ils sont à oublier.
4 – On peut soulever un lapin par les oreilles
C’est faux… et surtout très douloureux. Les oreilles des lapins sont très délicates et très sensibles. Pour attraper un lapin, il faut le saisir par la peau du cou d’une main, et soutenir ses pattes arrière de l’autre. Ne pas hésiter à bien le maintenir : ses os sont très fragiles, et s’il remue trop et tombe, il peut se faire très mal, et même se casser une patte.
5 – Le lapin aime le chocolat et réciproquement
Vrai… et faux ! Le lapin aime le chocolat, mais le chocolat n’aime pas le lapin. Même règles pour les sucreries. Pourtant, chacun peut penser, en voyant son lapin faire les yeux doux devant une friandise, que cela ne lui fera aucun mal. Or il faut rester ferme face à sa gourmandise, car céder peut se révéler dangereux. La fève de cacao contient de la théobromine et de la caféine, deux substances très toxiques pour lui.
6 – Un lapin d’intérieur ne doit pas être vacciné
Faux. Les parasites de l’extérieur qui se logent sous les chaussures des maîtres peuvent très facilement entrer en contact avec le lapin, même à l’intérieur. D’autre part, il existe deux maladies mortelles pour le lapin, qui sont la myxomatose et la maladie hémorragique virale. Or toutes deux sont combattues très efficacement grâce au vaccin. Pour les lapins qui ne sortent vraiment jamais, il est recommandé de les vacciner une fois par an, par exemple au printemps. Pour les autres, le passage chez le vétérinaire aura lieu tous les six mois.
7 – Un lapin n’aime pas jouer
Ni vrai, ni faux… En réalité, cela dépend. Certains lapins aiment s’amuser avec leurs maîtres, tandis que d’autres éprouvent une grande indifférence envers toute forme d’amusement. Dans la nature, un lapin passe sa journée à fouiller, inspecter les lieux, creuser des galeries… Il ne faut donc pas hésiter à stimuler son intelligence, en lui jetant des petites balles en plastiques ou en lui donnant des tubes en carton. Attention : un lapin qui semble abattu ou apathique souffre peut-être d’une maladie. Ne pas hésiter à l’emmener chez le vétérinaire.
8 – Le lapin aime la solitude
C’est faux ! Bien au contraire : un lapin souffre de solitude. A l’état sauvage, il vit en effet en colonies, celles-ci parfois composées de plusieurs dizaines d’individus ! Seul, votre petit compagnon a de grandes chances de s’ennuyer. Si le maître est souvent à la maison, le lapin sera ravi… mais si ce n’est pas le cas, il faut songer à prendre un deuxième lapin. Attention au couple mâle et femelle, la réputation des lapins en termes de reproduction n’est pas usurpée… Recourir à la stérilisation est plus que conseillé dans ce cas.
9 – Tous les lapins ont le même comportement
Encore faux : il existe des lapins curieux, dociles, ou au contraire méfiants… voire un peu sauvages ! Le lapin a un comportement beaucoup plus complexe qu’on ne le pense, et surtout, chaque individu est différent. Si lors de la première rencontre, la petite boule de poils vient vers son maître, il sera sans doute très sociable. S’il montre de la méfiance, il faudra davantage de temps pour apprivoiser ce petit compagnon.
10 – Un lapin peut manger tous nos restes
Toujours faux ! Une fois encore, l’alimentation du lapin doit être très encadrée. Il est donc hors de question de lui donner les restes des repas de la famille, qui ne sont pas du tout adaptés car souvent trop gras, trop riches, ou tout simplement toxiques.