Le lapin de garenne (nom scientifique Oryctolagus cuniculus) fait déjà partie de la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Toutefois, il est classifié dans la catégorie NT (pour Near Threatened en anglais) ce qui signifie que, même si cette espèce n’est pas encore menacée, elle risque de l’être dans un futur proche.
Au niveau européen, on constate une forte réduction de la taille de sa population (ce qui inquiète certainement les chasseurs de gibier). Les raisons de ce déclin seraient la surexploitation par la chasse, la perte de leur habitat naturel, ainsi que des maladies virales telles que la maladie hémorragique du lapin ou la myxomatose.
Le lapin de garenne reste une espèce essentielle pour l’écosystème méditerranéen (son habitat original) en tant que proie préférée d’un grand nombre de prédateurs, eux-mêmes gravement menacés d’extinction, tels que le lynx et l’aigle impérial ibérique. Des tentatives de réintroduction ont effectivement été menées en France et en Espagne et ont aidé à limiter le déclin face à la mortalité accrue due à la chasse et aux maladies.
Au niveau global, le lapin de garenne reste encore loin de disparaître complètement. En Australie, par exemple, il représente depuis plus de 150 ans une grande menace, en temps qu’espèce invasive. Pour approfondir vos connaissances, je vous conseille de visiter, entre autres, le .
Table des matières
Lapin de garenne
Le lapin de garenne, lapin commun ou Oryctolagus cuniculus est un mammifère. Le lapin de garenne est l’ancêtre de toutes les races de lapin domestique. Il est de couleur brun gris, plus clair sous le ventre avec du blanc. Il mesure 50 cm maximum. Il peut vivre de 3 à 6 ans, voire jusqu’à 9 ans.
Répartition et habitat
On les trouve en Océanie, en Afrique du Nord et en Europe.
Il vit en groupe, en colonies.
Alimentation
Il est herbivore. Il se nourrit d’herbe et d’autres végétaux.
Reproduction
Il se reproduit jusqu’à l’âge de 6 ans. La période de gestation dure entre 28 et 31 jours pour 2 à 8 petits par portée.
Un animal en danger
Les populations de lapins de garenne ont beaucoup diminué en Europe au XXe siècle, pour plusieurs raisons, dont surtout l’apparition de nouvelles maladies qui n’existaient pas avant sur ce continent.
Il est menacé par la myxomatose introduite par l’homme, en France, dans les années 1950.
French Lessons: Il m’a posé un lapin
While latin “cuniculus” = rabbit = french “lapin”, became spanish “conejo”, as well as latin “speculum” = mirror = french “glace” , “miroir” became spanish “espejo”; some people say that the latin word was formed (is it true?) from latin “cunnus” = vulva, in the same fashion as in anglospeaking countries they say “beaver” or “pussy” and some spanish speaking say “zorra” = “she fox”. Some people say rabbits were not known in Rome and east of Mediterranean Rome while Spain had plenty ot them and “Hispania” would mean “land of rabbits” (from phénician word “span”). Portuguese say “coelho”, like the writer, Catalan, “conill”, Occitan “conilh”, Italian “coniglio”, German “kaninchen”, Serbocroatian “kunic”, Dutch “konijn”, norvegian “kanin” ,irish gaelic “cainín”, welsh “cwningen”. Why english say “rabbit”, differently as always, is a mistery for me.
French decided at a stage to abandon the word “connin”considered to be obscene and “joky”, and chosed “lapin” from latin “laporellus” = leveret = baby hare. This allowed them to use expeessions like “Je t´aime ,lapin”, “Ne reviens pas tard mon lapin” = “I love you, dear”, “Do not get late, dear” (“lapin” = “chéri”); while in sapanish the word “conejo” is seldom used as a love and tender epithet.
I never studied latin or greek, but maths, and the consequence of it is i do not know math and i do not know latin and had to google to get all this information, 50 % of it i did not know before. For languages sake. And now, “je file à l´anglaise” which i believe could be generalized to: “je file à l´américaine”; bye.
Every Wednesday, I explore the linguistic origins of one word in different languages I speak.
The best kind of rabbit is like a Milford man.
There were rabbits on my grandparents’ farm. They lived in hutches in a side room of the chicken coop. I remember they pooped copiously, little brown pebbles that never seemed to stay in their living spaces but always ended up on the floor and embedded in the soles of my shoes. I helped feed them sometimes but I didn’t care for them much. They always felt really hot and their eyes were shifty.
After pondering why I have so many rabbit mantras in my life, I didn’t come to any conclusions, but I sure did think a lot about rabbits. I mentioned that we ate them sometimes (as we did every animal on the farm), but I don’t have any particular memories of favorite dishes or preparations. I do remember that they screamed like crazy when you grabbed them, even if it was just to put them in another cage to give them clean hay. This made me like them even less as one thing I really don’t care for is small things that make loud noises (see: children, esp. babies).
What did occur to me is that rabbits are totally Word Mysteries, so let’s get hoppin’.
EN → rabbit — a burrowing, gregarious, plant-eating mammal with long ears, long hind legs, and a short tail. ORIGIN late 14th cent from Walloon (French/Beligian dialect) robète , diminutive of Flemish or Middle Dutch robbe (rabbit).
ES → conejo — Mamífero del orden de los Lagomorfos, de unos cuatro decímetros de largo, comprendida la cola. Tiene pelo espeso de color ordinariamente gris, orejas tan largas como la cabeza, patas posteriores más largas que las anteriores, aquellas con cuatro dedos y estas con cinco. ORIGIN Latin cunicŭlus (rabbit).
FR → lapin — Petit mammifère herbivore très prolifique, caractérisé par de longues oreilles et une petite queue touffue. ORIGIN Uncertain, possibly a combination of laper (eat avidly) and levraut (hare).
English wins because I’d never heard of Walloon before and I like that a language spoken in a tiny geographical area won over the more commonly used French terms. Having no actual knowledge of this, I’d guess that the Walloonish people were avid trappers and sellers of rabbits, so their word won by virtue of being used most often.
Learn Something
Rabbits do run hot. According to the Internets, their normal body temp is 101-103F (38.3-39.4C). This reminds me that in Spain, parents take their kids’ temperature by putting a thermometer in their arm pits which I found really off-putting for some reason.
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Author: le cul en rows
I’m an American Spaniard, living in France. I like to tell stories.
Dans cette brève introduction, le lapin et toute sa famille se présentent. Une comparaison entre le lapin et le lièvre s’y ajoute. Sa classification dans le règne animal et son nom latin complètent la fiche signalétique. Et sa vie sociale est aussi abordée.
Sommaire de la page
- Présentation de la famille
- Classification
- Comparaison entre le lapin et le lièvre
- Vie sociale du lapin
Présentation de la famille
La lapine est la femelle du lapin.
Les lapereaux sont les petits du lapin.
La hase est la femelle du lapin de garenne.
Classification
La lapine est un mammifère car elle a des mamelles pour allaiter ses petits.
Les lagomorphes regroupent les animaux qui ont 4 incisives à la mâchoire supérieure et 2 incisives à la mâchoire inférieure. (Ceci constitue la différence avec les rongeurs qui n’ont que 4 incisives au total).
La famille des léporidés regroupe les lapins et les lièvres.
Nom scientifique: Oryctolagus cuniculus
Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Mammalia (mammifères)
Sous-classe: Theria
Infra-classe: Eutheria
Super-ordre: Glire
Ordre: Lagomorpha
Famille: Leporidae
Genre: Oryctolagus
Espèce: cuniculus
Comparaison entre le lapin et le lièvre
Le lièvre est un animal sauvage de la même famille (Léporidés) que le lapin. Lapin et lièvre font parties de 2 espèces différentes: leurs descendants sont stériles.
On a parfois nommé les descendants d’un croisement entre un lièvre et un lapin: des léporides. (Source: » Sur les métis des espèces du lièvre et du lapin « , André Sanson, 1872, Volume 7, Numéro 7, pp 328-339).
La hase est la femelle du lièvre. Le levreau ou levraut est le petit du lièvre.
Tableau comparatif
Lapin domestique | Lièvre | |
---|---|---|
Ordre | Lagomorphe | Lagomorphe |
Famille | Léporidae | Léporidae |
Espèce | Oryctolagus cuniculus | Lepus sp |
Oreilles | Courtes (7 à 8 cm) | Longues (12 à 14 cm) |
Gestation | De 28 à 35 jours | 42 jours en moyenne |
Nouveau-né | Nidicole (sans poil, aveugle, reste au nid) | Nidifuge (poilu, voyant, déserte le nid) |
Capable de survivre un hiver en liberté | Faible | Oui |
Vie en captivité | Très facile | Très difficile |
Nb chromosomes | 44 | 48 |
Le lapin est un animal de nature grégaire.
Les liens sociaux qu’il tisse habituellement avec ses congénères, il est aussi capable de les tisser avec des humains. C’est ce qui fait du lapin nain un animal de compagnie très prisé.