Table des matières
- Objets connectés pour animaux de compagnie : utiles ou pas ? voici l’avis d’un vétérinaire
- Souris connectées, lanceurs de balles, caméras avec laser…
- Une chatière connectée pour écarter les chats du quartier
- Des gamelles connectées pour les animaux au régime
- Une litière connectée qui envoie un message d’alerte ?
- J’ai testé pour vous… adopter un furet
- Lapin
- Poids
- Habitat
- Reproduction
- Alimentation
- Le lapin comme animal de compagnie
- Voir aussi
- Lapin
- Historique
- Particularités physiques
- Comportement et caractère
- Conditions de vie
- Santé
- Espérance de vie
- Entretien et hygiène
- Prix et budget
Objets connectés pour animaux de compagnie : utiles ou pas ? voici l’avis d’un vétérinaire
Souris connectées, lanceurs de balles, caméras avec laser…
Les objets connectés pour chiens et chats sont de plus en plus nombreux. Il y en a de toutes sortes comme les souris connectées ou les lanceurs de balles pour faire faire de l’exercice aux matous paresseux.
On trouve aussi des caméras équipées d’un micro et d’un haut-parleur qui permettent de parler aux animaux qui sont seuls à la maison et qui souffrent d’anxiété de séparation. On peut ainsi les surveiller à distance, voire jouer avec eux quand la caméra possède un pointeur laser dont on peut actionner le faisceau via une application.
Au-delà du jeu, certains objets connectés permettent vraiment de faciliter la vie des maîtres. La clé pour pouvoir s’en servir c’est une puce électronique implantée sous la peau de votre animal (entre 50 et 100 euros en moyenne). Cela permet de l’identifier à coup sûr. A partir de là, vous pouvez utiliser de nombreux objets.
Une chatière connectée pour écarter les chats du quartier
Vous pouvez installer une chatière connectée, par exemple : « elle permet d’éviter que le chat du voisin entre chez vous et vienne manger dans la gamelle de votre matou (ce que ne permet pas une chatière traditionnelle où n’importe quel animal peut entrer ou sortir à sa guise) », explique Jean-Jacques Dentz, vétérinaire à Talant.
« L’autre avantage, c’est que vous pouvez aussi programmer les heures de sortie de votre chat : par exemple, vous décidez qu’à partir de 23h, il ne peut plus quitter la maison pour éviter qu’il se fasse écraser par un véhicule la nuit.
Vous pouvez programmer des horaires d’entrée et sortie pour plusieurs animaux. » A noter que vous pouvez aussi verrouiller ou déverrouiller la chatière à tout moment, où que vous soyez.
Des gamelles connectées pour les animaux au régime
On trouve aussi des gamelles connectées : concrètement, « ce distributeur de nourriture possède un scanner intégré. Le chat va passer la tête et la gamelle va s’ouvrir uniquement s’il reconnaît la puce du chat. C’est pratique quand on a plusieurs chats, car chacun a une puce qui l’identifie et aucun ne peut aller voler la nourriture dans la gamelle de l’autre. »
Grâce à une application sur votre smartphone, vous pouvez surveiller au gramme près la quantité de nourriture que votre animal a mangée et combien il reste dans son bol. C’est pratique déal pour les animaux dont il faut surveiller le poids.
Une litière connectée qui envoie un message d’alerte ?
« Certains objets connectés sont de vrais outils de médecine préventive », estime Jean-Jacques Dentz. « Il existe une litière connectée que l’on contrôle via une application. Cet objet a été mis au point par des vétos de l’Ecole vétérinaire de Toulouse. La litière mesure le poids du chat quand il va faire pipi, la quantité d’urine émise. Cela peut même aller jusqu’à l’analyse d’urine. Tout ça arrive sur une application qui est sur le portable du propriétaire. S’il reçoit un message d’alerte, il va pouvoir le transmettre tout de suite au vétérinaire. »
Citons aussi les colliers connectés pour chiens qui vont analyser les mouvements de l’animal. « Cela va permettre de détecter précocément des problèmes d’arthrose. »
J’ai testé pour vous… adopter un furet
Le 2 avril, c’est la Journée du furet, on a donc pensé que cet article/témoignage pourrait t’intéresser !
Article publié initialement le 6 octobre 2013
» Un furet ? Mais ça pue / ça mord / c’est un animal sauvage ! » : c’est en général la première réaction que j’obtiens quand j’évoque mon furet. Bon, j’avoue, quand j’en ai vu pour la première fois, je n’étais pas non plus franchement emballée.
Je vous laisse imaginer : un marché médiéval, tout le monde en costume d’époque, l’impression d’être un peu tombée dans un asile de fou, des stands qui vendent de l’alcool » d’autrefois » et des bruits de canon en fond sonore (la reconstitution de la prise du château de Fougères oblige, oui, oui).
Et au milieu de tout ça, le stand des Fufus de l’Ouest, une association qui deviendra mon grand coup de cœur. Stand constitué à priori d’une grande caisse en bois remplie de paille où farfouillaient des petites bestioles brunes et blanches.
Le fils de mon compagnon d’alors tend la main pour en toucher un et… » Hola, jeune homme, on ne touche pas sans autorisation « . Ah bon, ok. Ça fout un peu la trouille, faut bien avouer. Mais là où moi j’étais un peu refroidie, mon ex a trouvé ça… » génial « .
Casper, mon furet
Et quelques semaines plus tard, nous voilà partis dans la campagne bretonne pour aller chercher un petit fureton. La première fois que je l’ai laissé en liberté, il s’est retrouvé pendu à mon nez, mode anneau nasal.
Sur la semaine qui suivit, j’ai découvert qu’il n’était pas propre, fétichiste des pieds (comprendre » lécher puis mordre à belles dents dans mon orteil « ), semblait traverser les murs tellement il était rapide et lâchait des petits pets puants dès qu’on s’approchait de lui.
Dites bonjour !
Étant en vacances, j’ai passé mes journées avec Casper. Petit à petit, j’ai aussi découvert autre chose : un petit bébé effrayé, qui n’attendait qu’une chose, qu’on soit gentil avec lui. Doucement, je l’ai vu s’approcher de moi, essayant de paraître plus fort qu’il ne l’était, détalant dès que je faisais un mouvement brusque…
Après une semaine, je parvenais pour la première fois à le faire dormir sur mes genoux ; après deux semaines je découvrais qu’un furet était surtout un animal totalement enjoué, qui » poutpoute » en sautillant, se prenant les pieds de table et les murs dans son excitation, qui joue à cache-cache et s’enthousiasme pour un sac plastique.
J’étais devenue complètement gaga de cette petite boule de poils avec ses yeux comme deux boutons noirs.
Patate.
Quand mon ex a décrété que c’était trop de travail, qu’il devait le rendre à l’éleveuse, j’ai dit » non « , sans même réfléchir une demi-seconde. » Je le prends « . C’est ainsi que commença ma grande histoire d’amour avec mon fufu.
Mon petit gars à moi, il me lèche les orteils pour me dire bonjour, il se damnerait pour un peu de pâte multivitaminée, il voyage avec moi à travers toute l’Europe, a déménagé avec moi en Autriche (et y fut longtemps ma seule et unique compagnie)…
Deux ans et deux furets au quotidien
Aujourd’hui, deux ans après, Casper a été rejoint par Emil. Emil aussi, c’est une rencontre par hasard, à l’association. Un petit furet DEW ( » dark eyed white « ) traumatisé, abandonné, plein de tics (pas moins de 52 !) que j’ai accompagné dans sa convalescence.
Moi qui travaille beaucoup à la maison, j’ouvre la cage le matin, je m’assois à mon bureau, on se dispute ma tasse de thé (ils kiffent !), on se fait des câlins puis ils vont inspecter la pièce (on ne dit pas » fureter » pour rien) et moi je me mets au boulot.
Je ne vous cacherai pas que mes furets ne sont jamais devenus totalement propres, ce qui a le don d’exaspérer mon nouveau compagnon. J’ai quatre litières dans la pièce et je fais un tour d’inspection tous les trois jours pour enlever d’éventuels accidents.
Avoir des furets : deux heures de petites corvées pour 24 heures de bonheur
En général, on dit qu’un furet occupe environ deux heures dans la journée — entre les sortir de la cage, les jeux, les litières, les dodos à laver (les petits coussins et autres sur lesquels ils dorment : ça c’est le craquage intersidéral, les trucs où il ne faut PAS me laisser le choix sans quoi je les achète tous), les gamelles à remplir…
En même temps, ce sont des animaux qui dorment entre 16 et 20h par jour, ce qui enlève toute trace de culpabilité quand on quitte la maison. (point bonus !). Si je devais les décrire, je dirais qu’ils sont entre le chat et le chien mais nécessitent beaucoup moins d’espace.
Le furet, un animal do-mes-tique
Sachez que le furet est un animal domestique qui descend de son ancêtre sauvage le putois et qui a été longtemps utilisé pour chasser les lapins. Il n’existe pas à l’état sauvage et ne sait pas survivre dans la nature.
C’est un animal qui utilise ses glandes pour faire peur à ses agresseurs. Les mâles ont également une odeur très marquante pendant leur rut. Mais une fois stérilisé, dans un environnement serein et avec une hygiène normale (litière et dodos lavés régulièrement), vous pouvez carrément avoir moins de problème qu’avec certains chiens.
Le matériel nécessaire au furet
Le furet a besoin de quelques menues affaires pour faire une cohabitation heureuse.
- Tout d’abord, informez-vous auprès d’associations dédiées aux furets, il en existe partout en France. Sur le grand Ouest, je ne peux que vous conseiller Les Fufus de l’Ouest ; en Ile de France, je vous conseille Club Furet.
- Les pièces où vous comptez laisser votre furet en liberté doivent être » fufuproofed « , c’est-à-dire sécurisée(s) pour que n’arrive rien ni à vous, ni aux tasses de mamie, ni au furet. Concrètement, c’est comme sécuriser une pièce pour un bébé qui commence à marcher ; tout cela est très bien expliqué sur cette page : La vie fufuesque, c’est quoi ?
- Acheter — ou encore mieux fabriquer — une cage, de préférence plus grande qu’une cage à lapin standard (qui peut faire l’affaire pour les premiers temps). Ça coûte entre 40 et 120€ selon le modèle et la taille. S’il vous prend l’envie de fabriquer une cage, il suffit de convertir un meuble, il existe de très bons conseils sur les forums pour cela.
- Acheter une (ou plusieurs) litière(s) pour chat (certains furets sont plus propres que les miens et se contentent d’une seule litière, c’est une question de chance). Comptez environ 5€/litière.
- Deux ou trois dodos (hamacs, coussins, vieux vêtements… Plusieurs sites (par exemple La Fabrique à Câlins) proposent des dodos hyper résistants et personnalisables à des prix raisonnables. Comptez de 4€ à 20€ selon le modèle.
Que mange un furet ?
Les furets sont des carnivores purs, il est donc hors de question de les nourrir au pain et au lait comme le font encore certains chasseurs, ou aux fruits.
Si vous optez pour la facilité, prenez des croquettes pour chats de bonne qualité (attention aux croquettes » pour furets « , ce sont souvent des arnaques) : l’important, c’est le moins de céréales possible, pour le plus de viande possible. Par exemple les Kitten36 de Royal Canin sont pas mal (50€ pour 10kg soit environ un an).
Si vous optez pour la nourriture dite » naturelle « , vous pouvez leur donner de la viande maigre voire des poussins (à acheter congelés, environ 0,07€/poussin aux associations voir directement aux producteurs).
OMNOMNOM ! (Pas de panique, ils ne font que jouer)
Vous voulez adopter un furet ?
Il ne vous reste plus qu’à adopter un furet ! Surtout, n’allez JAMAIS en animalerie : les conditions sont désastreuses, les animaux y sont souvent mal nourris, malades et rarement manipulés (ce qui est essentiel pour que vous puissiez l’éduquer correctement).
Choisissez plutôt un particulier qui prend à cœur le bonheur de ses furets, ou une association car les furets sont des animaux qui sont abandonnés en masse par des personnes mal informées.
Je préfère tout de même prévenir : un furet est un compagnon génial mais ce n’est pas un animal pour les enfants, surtout lorsqu’il est jeune, car il faut l’éduquer. Contre les morsures, le plus sûr est de jouer avec lui en le reprenant dès qu’il mord (ça paraît un peu masochiste, mais c’est efficace). Pour le rendre propre, le surveiller et le mettre dans sa litière dès qu’il se met en position (il recule, la queue levée) et le féliciter lorsqu’il y va de lui-même.
Si par mésaventure, le contact ne passe vraiment pas et que votre patience est à bout, ne l’abandonnez surtout pas dans la nature ! Les associations prennent tous les furets, peu importe les raisons que vous invoquez pour l’abandonner, et certains éleveurs reprennent également leurs furetons.
Alors, il y a des madZ à furet dans l’assistance ? Les autres, ça vous tente ?
Lapin
Le lapin est un petit mammifère proche du lièvre. Il est herbivore et appartient à la famille des léporidés. On le reconnait à ses grandes oreilles, son petit corps poilu, sa petite queue touffue et son petit museau qu’il remue.
Il existe une soixantaine d’espèces de lapins dont plusieurs ont été domestiquées un peu partout dans le monde.
Contrairement à ce que l’on croit parfois, le lapin n’est pas un rongeur. En effet, les lapins ont quatre paires d’incisives, alors que les rongeurs, eux, n’en ont que deux.
Poids
Les lapins pèsent entre 0,8 à la naissance et 2 kg.L’entrée d’un terrier de lapin
Habitat
On trouve des lapins à peu près partout dans le monde, et même dans les déserts de sable.
À l’état sauvage, ils vivent dans des terriers.
Les lapins domestiqués vivent dans des cages qui s’appellent des clapiers. Les clapiers peuvent être fait en bois, en ciment ou en métal.
Reproduction
Les lapins sont vivipares. Ils mettent au monde au maximum 9 petits. Normalement entre 3 et 7 lapereaux. Les petits naissent avec de petites griffes, sont aveugles et nus. Quand la femelle est portante, elle a un bourrelet sous le menton. La gestation est de un mois, tu peux donc lui faire une place tranquille ou elle aura ses bébés. Pour confectionner le nid des ses futurs bébés, elle arrache son poil. Une lapine peut être agressive envers vous et ses petits si vous les flatter durant leurs premiers mois de vie. Elle pourrait même manger ses lapereaux si elle sent une odeur non familière sur eux. Elle croyait que ce ne sont pas les siens.
Alimentation
Les lapins sont herbivores. À l’état sauvage, ils mangent de l’herbe et des plantes diverses.
Lorsqu’ils sont domestiqués, on peut leur donner :
- des légumes et des fruits crus : fruits secs (en hiver), poire, pomme, tomate, betterave fourragère, brocoli, carotte (avec les feuilles), céleri en branches, concombre, cresson, endive, épinard, fenouil, feuilles de radis, fines herbes (sauge, aneth, persil, ciboulette), petits pois, poivron, pomme de terre (cuite et sans germes), (pas trop souvent), tournesol.
- du foin
- De la gourmandise. Les lapins mangent des carottes, des poires, de la verdure: camomille, jeunes orties (elles doivent être absolument fraîches), luzerne, menthe, oseille, pissenlit (seulement les feuilles), plantain, sauge, trèfle (c’est leur préféré). Les herbes doit absolument être sèches sinon il va avoir la diarrhée et il va avoir mal au ventre.
- Il ne faut pas lui donner du pain ni de la farine : pas de pâte
Le lapin comme animal de compagnie
Soins
Le lapin est très propre. Tu peux lui apprendre à faire ses besoins dans une litière.
En printemps et en hiver, le lapin perd ses poils pour laisser place à des poils soit plus épais soit moins épais. Brosse-les pour enlever les poils morts à l’aide d’une brosse spéciale pour lapins.
Pour que ton lapin digère bien, donnez lui du foin dans un râtelier. Les granulés étant une nourriture sèche, le lapin aura besoin d’eau pour se désaltérer.
Attention : ne jamais donner de fruits à noyau à ton lapin (cerises, pêches…) !
Comportement
Parmi les animaux de compagnie les plus courants, l’expérience montre que les lapins ne cohabitent bien qu’avec le cochon d’Inde. Il y a cependant des chiens spécialement dressés qui s’entendent parfaitement avec les lapins, mais on ne devrait jamais laisser un lapin seul avec un chien, ni avec un chat. Il ne faut jamais laisser un lapin tout seul que se soit avec un autre animal ou bien tout seul.
Longévité
Le lapin peut vivre plus ou moins 5 à 7 ans ou, si il a de la chance, jusqu’à 10 ans ou même 12, 15 ans. Le record du monde est de 18 ans (c’était un lapin bélier, ils vivent un peu plus vieux que les autres sortes).
Voir aussi
- Le lapin nain, réputé comme lapin de compagnie.
- Le lapin bélier, super docile et naturellement calme.
Lapin
Les lapins sont d’adorables boules de poils. Ils ont un caractère doux pour la plupart, qu’il s’agisse de la grande race, de celle considérée comme moyenne, de la plus petite ou des Lapins nains. Le lapin fait partie de l’ordre des lagomorphes. Très rarement agressif, il peut surtout être peureux lors des premiers moments passés en votre compagnie. Il convient dès lors de vous montrer rassurant, de le comprendre et de l’apprivoiser avec délicatesse. Animal diurne, il appréciera par la suite être câliné sur son frond (jamais sur son dos). En permanence, vous devez vous montrer bienveillant avec lui.
Diurne
Herbivore
Sociable
Poids et taille
Poids : De 800 g à 6 g
Taille : De 21 cm à 45 cm
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Historique
La domestication du Lapin a débuté vers le 15e siècle à partir d’une espèce en particulier, le Lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus). Toutes les variétés élevées de nos jours en descendent et leurs différences (tailles, couleurs…) résultent de sélections opérées par l’Homme. A l’origine, la plupart des lapins de grande taille étaient élevés pour leur chair, mais ils sont aujourd’hui autant appréciés comme animaux de compagnie que les autres variétés (races moyennes, petites et naines).
Particularités physiques
Moins élancé que le Lièvre, le Lapin est reconnaissable à ses longues oreilles et à son corps compact. Il est doté de 28 dents qui poussent de manière permanente et est capable de courir à une vitesse pouvant atteindre les 40 km/h.
Son corps : compact et de forme cylindrique, conique ou convexe.
Son poil : court ou long (dit » angora) en fonction des variétés.
Sa couleur : variée, unie ou avec marques, allant du blanc au noir, en passant par le feu, le bleu et le gris.
Sa tête : dotée de vibrisses (poils tactiles). La lèvre supérieure est clairement séparée en 2 pour constituer le bec de lièvre. Le front est large, le chanfrein présentant une courbure plus ou moins marquée, présence de fanon chez certaines femelles.
Ses yeux : disposés de part et d’autre de la tête, dotés de 3 paupières.
Ses oreilles : longues, placées vers l’arrière, souvent dressées (sauf chez le Lapin Bélier notamment).
Sa queue : courte ou moyenne, plaquée contre le corps.
Comportement et caractère
L’activité du Lapin s’intensifie vers la fin de la journée et en début de soirée. De manière générale, son tempérament est doux, mais il peut lui arriver de mordre s’il est stressé ou se sent en danger. Son apprivoisement n’est pas particulièrement difficile. Il ne demande qu’un peu de temps et d’attention. Il peut tout aussi bien vivre seul qu’avec d’autres rongeurs. En revanche, 2 mâles peuvent être amenés à se battre s’ils sont gardés dans la même cage. Dans la nature, le Lapin creuse spontanément des terriers et vit souvent en groupe.
La maturité sexuelle du Lapin dépend de sa taille. Elle est assez précoce chez le lapin nain alors qu’elle est tardive chez les lapins de grande race. Elle varie donc entre 4 mois à un an pour les plus grands. Cependant, il convient de ne pas faire accoupler votre femelle trop hâtivement, car elle n’a pas fini sa croissance avant une dizaine de mois. Ensuite, elle peut reproduire durant toute l’année, sans période prédéfinie. La période de gestation se situe entre 4 et 5 semaines. Il n’est pas conseillé de faire subir plus de 4 portées par an à la Lapine, qui pourrait se trouver fatiguée. Durant sa période de gestation, la Lapine a besoin d’un régime alimentaire plus riche, notamment lors de la dernière semaine avec un ajout sensible en calcium et vitamines. Les bébés lapins, une fois nés, n’ont pas de poils et pèsent entre 30 et 80 grammes. Leur nombre varie de 4 à 12 par portée, même s’il est souvent moindre lors d’une première portée. Il ne faut pas stresser la Lapine pendant qu’elle s’occupe de ses petits. Un trop fort stress pourrait l’entraîner à manger l’un de ses nouveaux-nés. Le sevrage a lieu au bout de la troisième semaine.
Conditions de vie
Si le Lapin est gardé en cage, il doit pouvoir en sortir suffisamment longtemps (plusieurs heures) au quotidien pour bouger librement et explorer son environnement. C’est surtout en début de soirée qu’il convient de le relâcher. Il est recommandé de le placer dans un endroit dépourvu de source de stress, comme les bruits et les mouvements brusques. La cage doit être constamment ouverte pour permettre à votre Lapin d’accéder au monde extérieur en permanence. Elle doit être spacieuse, avec une longueur d’environ 1,80 mètre et d’une largeur de 60 cm. Privilégiez un matériau en métal, comme une cage à barreaux, ou en plexiglas à condition que la cage soit suffisamment aérée. Par la suite, le Lapin devra retrouver plusieurs accessoires indispensables à son bien-être et à sa vie quotidienne : des gamelles de nourriture et d’eau, ou un biberon, un râtelier pour son foin, une cachette et bien évidemment un bac à litière.
Santé
Il est recommandé de surveiller la température corporelle du Lapin, qui doit être comprise entre 38,5 et 39,5°C. Il convient également de s’assurer que la pousse des dents soit normale. Autrement, si une ou plusieurs dents poussent de travers, cela peut avoir des conséquences sur son alimentation et donc sa santé. Côté vaccins, le Lapin peut être protégé contre la myxomatose et la maladie virale hémorragique, 2 affections dangereuses pour cet animal.
Espérance de vie
Minimum : 7ans
Maximum : 12ans
Plutôt qu’un seul gros repas, il vaut mieux le fractionner en 2 à 3 prises réparties pendant la journée. Le Lapin a besoin de 50 grammes de nourriture par kilo de poids corporel. Par exemple, donc, un Lapin pesant 2 kg consomme 100 grammes par jour. Il faut également compter 50 ml d’eau par kilo de poids corporel. Herbivore, le Lapin consomme principalement du foin, des granulés, des légumes frais (céleri, fanes de radis, brocoli, carotte, feuilles de moutarde…).
Entretien et hygiène
Il convient de vérifier très régulièrement plusieurs parties du corps du Lapin : ses yeux, ses oreilles et ses dents. En effet, une mauvaise dentition aura une forte incidence sur sa façon de se nourrir. Il mange constamment du foin. Il est donc important d’éviter toute malocclusion dentaire. Il convient également de brosser régulièrement le Lapin, afin de lui laisser ses poils soyeux et brillant, et d’éviter tout dépôt de parasites. Enfin, parfois, il faut également tailler ses griffes. Pour ce qui est de l’hygiène du Lapin, il apprendra à faire ses besoins dans sa litière sur le tas. Dans un premier temps, lors de son apprivoisement, il faut que le propriétaire montre avec des gestes répétés que les crottes du Lapin doivent être mises dans son bac à litière. A force, il ira de lui-même faire ses besoins dedans. Par ailleurs, le Lapin effectue sa toilette quotidienne, notamment en journée, lorsqu’il alterne entre phase d’éveil et sommeil.
Prix et budget
Prix d’achat
Mini 20€
Maxi 80€
Le prix d’achat d’un Lapin se situe environ entre 20€ et 80€.
Coût d’entretien annuel
Mini 200€
Maxi 400€
Le coût d’entretien annuel d’un Lapin se situe entre 200€ et 400€.