Table des matières
Laika de Sibérie occidentale
Caractéristiques physiques du Laika de Sibérie occidentale
Le Laika de Sibérie occidentale est un chien d’allure moyenne, sec et de constitution robuste. L’ossature est bien développée, mais les os ne sont ni lourds ni grossiers. La musculature est forte et bien développée. Le crâne possède une forme semblable à celle d’un triangle isocèle, avec un stop peu marqué et peu visible. Les yeux sont ovales, placés à l’oblique et de couleur foncée. Les oreilles sont attachées haut, leur extrémité est pointue et elles sont droites. La queue est enroulée, portée sur le dos ou la partie postérieure des cuisses.
Poil : la robe est formée d’un poil de couverture dur et grossier et d’un souspoil fortement développé et épais.
Couleur : blanc, sel et poivre, rouge ou gris dans toutes les nuances de ces couleurs ; le noir est également admis, ainsi que les sujets rayés ou avec plaques de couleurs correspondantes.
Taille : 54 à 60 cm pour le mâle et 52 à 58 cm pour la femelle
Poids : 20 à 30 kg
Origines et histoire
C’est le produit du croisement de deux variétés de Laïka (L. Chanteiska et L. Hanstaka) avec les chiens des chasseurs du nord de l’Oural et de la Sibérie occidentale. En dehors de son territoire d’origine, la race s’est largement répandue en Russie centrale, où ces chiens sont élevés dans de grands centres.
Caractère et aptitudes
C’est un chien polyvalent, utilisé pour la chasse à différents types d’animaux et pour le traîneau. Son caractère est vif, équilibré, mais aussi très indépendant et difficile à gérer pour quelqu’un de peu expérimenté. Le Laika de Sibérie occidentale possède un fort instinct de chasseur.
Espérance de vie moyenne : environ 12 ans
Remarques et conseils
Le premier chien envoyé en orbite sur le Spoutnik 2 par les Soviétiques, le 3 décembre 1957 (et qui fut malheureusement sacrifié), ne s’appelait pas Laïka, comme tout le monde le crut à l’époque, mais était un Laika de Sibérie occidentale.
Bonjour amis passionnés de chiens primitifs,
Ce loulou n’est pas japonais mais il a sa place dans ce blog ! Et il est à placer.
Voilà l’histoire, mon éleveuse de chiens lapinkoïra et corgi, Laurence, avait acheté très récemmment pour la garde de son domaine un chiot mâle Laïka de Yakoutie, chien nordique rare, de style samoyède d’origine, avec de larges tâches noires, il provient d’un élevage en Russie prestigieux.
Comme en témoigne son allure d’ailleurs !
Mais voilà, en ce moment ce jeune mâlou a les hormones en ébulition et commence à vouloir faire le chef avec tous les autres mâles de l’élevage.
Et Laurence tiens absolument à ce que tous ses chiens puissent continuer à vivre ensemble sur son domaine en totale liberté sans aucune remise à niveau ou chiens qui veulent dominer les autres mâles;
Vu que l’entente est parfaite entre tous.
Bien sûr, ce jeune laïka de yakoutie est encore chiot, donc largement éducable, mais si vous tenez à ce qu’il s’entende plus tard avec les mâles il faudra bien bien l’éduquer.
c’est vraiment ce truc qu’ont la plupart des chiens nordiques et primitifs de vouloir faire les beaux ! 😁
Il est ok avec les femelles, super sympa, très bon gardien ( aboie peu mais à bon escient )
Il est donc à placer ( à revendre ! ce chien n’est pas gratuit; il a un excellent pédigrée, est de toute beauté, et chien rare de surcroit ).
Si vous êtes interessé, merci de contacter Madame Legret Laurence 02 32 30 42 35
contact mail : legret.laurence @ aol.fr
élevage du Domaine d’Arinella Bianca
N’hésitez pas à la contacter pour avoir plus d’infos !
A bientôt 😉
Article à venir : présentation de ma nouvelle petite femelle shiba Kimiko !!
- Tweet
Nous avons eu nos 1ers chiens en 2010, importés de Russie nous étions parmi les 1ers Européens à tenter l’aventure ! Rapidement conquis par ces superbes chiens de travail nous avons agrandit progressivement notre petite famille 🙂
Le Laika est un chien sportif mais très attachant et qui sait se tenir en intérieur si vous lui accordez suffisamment de dépenses d’énergie sur la journée. Chien très polyvalent, vous découvrirez au fils des articles et témoignages que vous pouvez quasiment tout faire avec.
Cette race si particulière est issue de Russie et plus particulièrement des abords de la rivière Kolyma, race très ancienne elle faisait certainement partie des ancêtres du husky. Formidable chiens de traîneau, ils ont conservés une vitesse & une résistance très intéressante au travail.
Cependant comme toutes les races de chiens le laika de yakoutie a une grosse particularité, il est très sensible comme la plupart des nordiques certes, mais sa compréhension très rapide des situations (qui pourrait lui valoir une place entre le nordique et le chien de berger), le dessert également par le fait » qu’il catégorise » vite les choses, personnes et événements. Ainsi une mauvaise rencontre avec un autre chien, un bruit particulier qui lui fait peur seront des choses plus longue à travailler que pour la majorité des autres chiens.
Il faut donc faire très attention surtout la 1ère année du chien et être absolument doux et patient avec son laika de yakoutie, il vous le rendra au centuple 😉
nb: on oubliera également la cohabitation avec de petits mammifères et oiseaux
Laïka de Yakoutie
Le Laïka de Yakoutie est originaire de la province éponyme située au nord-est de la Sibérie, en Russie. Utilisé comme chien de traîneau par les peuples locaux depuis la nuit des temps, ses origines remontent à la Préhistoire. Des fouilles archéologiques menées au début des années 90 par Vladimir Pitulko sur l’ile de Jokhov, en Yakoutie, ont ainsi mis à jour des restes de traîneaux, harnais et os de chien datant de près de 8000 ans.
Les premières références écrites à ce chien datent de la première moitié du 17ème siècle, dans les récits des commerçants et explorateurs sibériens de l’époque, qui l’utilisaient pour leurs longs déplacements en traîneau.
En 1692, Nicolaas Witsen, maire d’Amsterdam mais aussi grand explorateur et cartographe, publia le livre Tartare du Nord et de l’Est, un récit de ses explorations en Russie en 1664 et 1665. Il y décrivit comment ces chiens étaient utilisés pour le transport, et présenta la première illustration du Laïka de Yakoutie.
Tout au long du 19ème siècle, cette race était florissante dans sa région d’origine, transportant marchandises et courrier sur des distances considérables à travers l’immensité sibérienne. L’ethnographe V.A. Tugolukov rapporte ainsi que les traîneaux effectuaient des trajets de 250 km en 15 heures, et ceux de 750 km en 3 jours.
Dans sa Géographie de l’empire de Russie parue en 1843, Ivan Pavlosky parla pour la première fois du Laïka de Yakoutie comme d’une race distincte. En 1856, le ministère des Affaires Intérieures russe publia un Tableau statistique de l’Empire Russe qui fut notamment l’occasion d’un premier recensement de cette race, mentionnant l’existence de pas moins de 15.157 spécimens. Enfin, en 1894-1896, le scientifique Vladimir Ilitch Yokhelson fit la première description détaillée du Laïka de Yakoutie pour le compte de la Société Géographique de Sibérie. A cette époque, leur population était estimée à plus de 30.000.
Toutefois, au début du 20ème siècle, l’industrialisation et l’apparition de nouveaux moyens de transport comme le train ou la motoneige entraînèrent un déclin de la race. Dans les années 50-60, le nomadisme était à ce point considéré comme un vestige du passé que les chiens de traîneaux furent retirés de la liste des animaux domestiques par le régime soviétique. Seules les peuplades des zones les plus reculées continuèrent à utiliser et élever ces chiens.
Après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1991, le Laïka de Yakoutie commença à regagner ses lettres de noblesse. En 1993, la Commission d’Etat de la Fédération de Russie pour la préservation du patrimoine génétique le reconnut sous le registre 9358072.
En 1998, un groupe d’enthousiastes composé entre autres de Dyachkov Vladimir Zinovievich et Arbugaev Herman Prokofievich se mit en tête de restaurer le prestige de cette race et entama un travail de sélection qui aboutit en 2004, lorsque le président de la Russian Kynological Federation (RKF), l’organisme canin de référence du pays, présenta un standard du Laïka de Yakoutie, qui fût approuvé et publié par la RKF l’année suivante.
Depuis, la race gagne peu à peu en popularité dans son pays d’origine, où elle compte plusieurs milliers de représenter, et commence à se développer dans le reste du monde. C’est notamment le cas en France, où sa population est estimée à plus de 100 individus. La reconnaissance provisoire du Laïka de Yakoutie par l’American Kennel Club (AKC) en 2017 et par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) en 2019 devrait d’ailleurs favoriser sa diffusion lors des prochaines années. Nul doute également que d’autres organismes, à l’instar par exemple de The Kennel Club en Grande-Bretagne ou du Canadian Kennel Club (CKC), leur emboîteront le pas à l’avenir.
5 races peu connues en France
Le laïka de Yakoutie
Magic Dogs Photography
Originaire du nord-est de la Russie, le laïka de Yakoutie est une race ancienne élevée principalement par les peuples autochtones, appelés » Yakuts « . » Les Yakuts utilisaient les chiens de traîneau pour leurs déplacements et transporter de lourdes charges. Les chiens restaient toute l’année à l’extérieur, se protégeant dans des trous qu’ils creusaient soit dans la terre, l’été, soit dans la neige, l’hiver « , détaille Christelle Durand, éleveuse de laïka de Yakoutie dans la Sarthe. Jusque dans les années 1960, les traîneaux tirés par des chiens étaient le moyen de transport le plus utilisé dans le nord de la Russie. À la fin des années 1950, il y avait environ 3 000 attelages (approximativement 33 000 chiens). Mais, la fin du XXe siècle signe le déclin de ce moyen de transport – et par conséquent de l’élevage des laïka de Yakoutie – très vite remplacé par des véhicules motorisés. En 1998, quelques passionnés de la race décident de sauver le laïka et y réussissent avec la création d’un standard adopté au début des années 2000 par la Fédération russe de cynologie.
Le laïka qui peut mesurer jusqu’à 57cm pour les femelles et 59cm pour les mâles et un poids allant de 20 à 35 kilos. Ce chien a une constitution robuste et un poil très dense ce qui l’aide à affronter les hivers rudes de Sibérie. C’est un chien polyvalent, proche de l’humain.
» Il est joyeux et proche de l’homme, il peut être sensible mais pas craintif. Il est facile et maniable à condition de lui apporter un minimum d’occupation physique et intellectuelle. Quand j’ai découvert le laïka, j’ai tout de suite été séduite par ce chien robuste, endurant et très attachant ! « , commente Christelle Durand.
Le laïka reste un chien primitif et sportif, il a donc des besoins particuliers pour maintenir son équilibre. » C’est un chien qui a besoin d’espace, de mouvement et d’une vie sociale. Il aimera faire du sport régulièrement, il lui faut absolument de longues promenade quotidienne (2 à 3 h par jour), et une présence soit humaine, soit canine. Il ne peut pas rester seul plus de 4 à 5 h par jour « , insiste l’éleveuse. Vous pouvez également l’initier au cani-cross, au cani-VTT ou à l’agility, des activités qui l’aideront à se dépenser physiquement et mentalement.
Témoignage
Elisa Pirat
» J’ai deux laïka de Yakoutie, deux mâles nés en avril 2016. Mahpee et Maikan sont deux frères de la même portée, ce sont mes premiers laika. Je connais leur éleveuse depuis 4 ans à peu près et il y a deux ans, j’ai décidé de sauter le pas. J’ai rencontré mon éleveuse dans un club de chiens de traîneau et à force de côtoyer ses laïka, la race m’a bien plu. Le quotidien avec eux, c’est beaucoup de câlins, même s’ils ont gardé leur côté chien primitif, enfin surtout Maikan ! Son frère, Mahpee, est très fixé sur moi, il a besoin de beaucoup d’affection. C’est un vrai pot de colle ! Ce sont des chiens dynamiques, qui ont besoin de sortir pour être bien physiquement et mentalement. L’aventure avec un laïka est sportive ! Pour les personnes qui aiment les nordiques, le laïka est un bon compromis. Il a un minimum de rappel et d’écoute alors que le husky, lui, est désinvolte. S’il n’a pas envie de revenir, il ne reviendra pas. Le laïka est donc plus malléable, moins fugueur et on arrive à de belles choses en éducation. Au quotidien, c’est un bon chien de compagnie, polyvalent, facile à vivre mais pas à mettre entre toutes les mains car c’est un chien sensible, un peu à fleur de peau. Il faut rester doux avec eux. Personnellement, je fais du mushing avec mes chiens. Ils ont de très bonnes aptitudes à la traction. Le laïka convient parfaitement aux personnes qui souhaitent faire du cani-cross, de la cani-rando ou du cani-VTT » , Elisa Pirat (Ile-et-Vilaine, 35)
Le kelb tal-fenek ou chien du pharaon
Christelle Arz
Même si ce chien ressemble beaucoup aux canidés représentés dans l’Égypte ancienne, il trouve ses racines sur l’île de Malte. » La race est probablement un descendant du type primitif des chiens méditerranéens à grandes oreilles droites qui ont été trouvés dans diverses cultures autour de la mer Méditerranée depuis les temps anciens « , ajoute Christelle Arz, éleveuse de chiens du pharaon dans la Loire-Atlantique. Connu aussi sous le nom de » chien du lapin « , ce chien est encore aujourd’hui le meilleur allié des agriculteurs sur la petite île méditerranéenne pour chasser les petits rongeurs. Mais le chien du pharaon est aussi un bon gardien et un bon chien de troupeau accompagnant le bétail vers les prairies. Grâce à ses nombreux talents, il s’est développé sur l’île et a même été déclaré chien national de Malte en 1974. Un chien du pharaon a également été gravé sur une pièce de monnaie en 1977.
Le chien du pharaon est un chien de type primitif. Sa taille peut varier entre 53 et 63,5 cm pour un poids d’une vingtaine de kilos. Le poil court et brillant (qui peut aller de rouge clair à rouge foncé) de ce chien ne demande pas trop d’entretien, un brossage hebdomadaire suffit. Côté caractère, il a des instincts très forts de chasseur, il faut donc en être conscient et s’adapter. » Cette race, comme les autres races de lévriers, est l’une des plus exigeantes. Les instincts de chasse du chien du pharaon sont bien présents. Les propriétaires doivent être conscients que ces chiens sont capables de parcourir de longues distances hors de leur vue à la recherche de proies. Donc, une zone sûre pour l’exercice libre ainsi qu’une éducation dès le plus jeune âge rendent la vie beaucoup plus facile « , détaille l’éleveuse.
Le chien du pharaon reste un chien sportif qui a besoin de beaucoup se dépenser. Il a également besoin de beaucoup de compagnie humaine ou d’autres congénères pour avoir un bon équilibre. » Il est joueur, très curieux et plein de vie. C’est un compagnon affectueux qui demande de l’attention et aime énormément son propriétaire. Le chien du pharaon est très amical avec les enfants, peut-être en raison du fait que ce sont généralement les enfants de l’agriculteur qui sont responsables du toilettage et de l’alimentation des chiens dans les fermes maltaises « , commente Christelle Arz.
Le chien du pharaon n’est donc pas une race adaptée pour les maîtres qui n’auraient que peu de temps à lui accorder.
Pour aider au développement de la race et pour mieux les faire connaître, Christelle Arz présente ses chiens dans des expositions de beauté mais fait également des présentations dans des écoles primaires.
Le vallhund suédois ou spitz des Wisigoths
Janette Van Iperen-Hoevens
Le vallhund suédois est, comme son nom l’indique, originaire de Suède. C’est un petit chien de berger polyvalent. Il a été sélectionné principalement pour faire des allers-retours pour faire rentrer et sortir les vaches de l’étable. Mais c’est aussi un bon petit chien de garde, dynamique, avec un caractère de berger et des aspects physiques du spitz. Même si c’est un chien rustique, le vallhund a besoin d’être très proche de son maître. » Il n’est heureux que quand sa famille est au complet ! Les miens me suivent partout. Si vous cherchez votre vallhund parce qu’il n’est pas à votre gauche, alors regardez à droite parce qu’il ne sera pas plus loin. Si vous le faites vivre dans un chenil, il sera malheureux car il prendra comme une punition d’être loin de vous « , explique Janetta Van Iperen-Hoevens, éleveuse de spitz des Wisigoths dans le Cher.
Le vallhund suédois est un chien de petite taille (en moyenne 33 cm pour le mâle et 31 cm pour la femelle) qui peut peser entre 10 et 16 kg. Il peut être gris, brun grisâtre, jaune grisâtre ou brun rougeâtre avec des poils plus foncés sur le dos, le cou et les côtés du corps. En dépit de sa taille, il apprécie les longues balades avec son maître. C’est un chien qui a besoin de se dépenser comme tout chien de berger. En revanche, à cause de sa morphologie, certaines activités sont un peu extrêmes pour lui, le cani-cross, par exemple. C’est un chien qui n’est pas conseillé en appartement à cause de ses aboiements. » Le vallhund est aussi un chien de garde. Chaque passage dans l’immeuble risque d’être annoncé par des aboiements qui ne seront pas forcément appréciés des voisins « , développe l’éleveuse.
Malgré tout, c’est un bon chien de famille. » Il peut être conseillé comme premier chien mais il faut être conscient des besoins de cette race, ça reste un chien de berger, tout de même « , insiste Janetta Van Iperen-Hoevens.
D’après l’éleveuse, cette race est peu courante car pas à la mode. Elle a un physique atypique. » Il faut aller à la rencontre de ces chiens pour être séduit par leur caractère. On les voit de plus en plus dans des expositions de beauté, ce qui aide à les faire connaître « , ajoute l’éleveuse.
Le kai ken
Justine Baudhuin
Le kai ken est un petit chien originaire du Japon qui vivait la plupart du temps en autonomie dans la province de Kai. En famille, il se sociabilise très bien, contrairement à d’autres chiens japonais comme l’akita inu. Le kai ken a un côté chat. Il aime beaucoup l’intérieur, le confort et l’indépendance mais il aime aussi avoir une relation forte avec son maître. Ces chiens sont plutôt conseillés à des maîtres qui ont de bonnes connaissances du primitif japonais. » Il ne faut pas hésiter à aller dans un club pour bien les sociabiliser et les éduquer « , conseille Justine Baudhuin, éleveuse de kai ken en Côte-d’Or.
Le kai ken n’est pas un chien très sportif, mais il faut quand même penser à lui offrir des balades quotidiennement. Ils apprécieront toutefois des randonnées avec leur maître. Physiquement, le kai ken peut mesurer entre 48 à 53 cm et peser entre 15 et 20kg selon les sexes. Sa robe peut être bringée, bringé rouge ou bringé noir.
Le kai ken reste encore peu réputé en France car il est très souvent associé au shiba inu et à l’akita qui ont beaucoup de caractère. » Alors que ce sont des petits chiens très sympas, très fidèles, avec un caractère plus doux « , affirme l’éleveuse.
Sylvie Granet
» J’ai une femelle de 6 ans qui s’appelle Hanako. C’est ma première kai ken. Je cherchais un chien dans le 5e groupe, de taille moyenne, rustique, avec un type primitif. Je ne connaissais pas du tout mais j’ai longuement discuté avec la seule éleveuse de la race à l’époque. Elle faisait de l’agility et du cani-cross avec ses chiens et je me suis laissée séduire par le caractère sympa de ce petit Japonais. Hanako est plutôt tranquille à la maison. Elle est très indépendante et mène sa petite vie souvent éloignée de ses copains chiens. Puis, soudain, elle vient me faire un grand câlin ou me réclamer une petite friandise puis repart observer la nature dans le jardin ! Elle est bonne gardienne, une vraie sonnette sur pattes, elle me prévient dès qu’il y a quelqu’un au portail. A l’extérieur, elle est plutôt timide et méfiante envers les gens mais va faire volontiers des câlins à ceux qu’elle apprécie. Ce qui me plaît particulièrement, c’est son caractère doux, calme, câlin, pas dérangeante, pas capricieuse, avec une santé de fer. Mais comme un bon chien de chasse, elle aime bien courser le gibier dans les bois et les chats dans les rues… Très têtue et sensible à son environnement, il faut composer avec… Avec les autres chiens, elle sait se faire respecter. J’ai essayé de faire de l’agility pendant 3 ans mais elle était trop timide et méfiante, elle n’était pas à son aise dans cette activité. Maintenant elle fait chien de canapé et elle adore se balader dans les collines pour pister des lapins et petits animaux de toutes sortes ! »
Laïka de Sibérie Occidentale
Standard FCI N°306
ORIGINE : Russie.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD OFFICIEL EN VIGUEUR : 13.10.2010.
UTILISATION : Chien de chasse polyvalent.
FCI-CLASSIFICATION : Groupe 5 Chiens de type Spitz et de type primitif. Section 2 Chiens nordiques de chasse.
Avec épreuve de travail.
BREF APERCU HISTORIQUE : Ce chien de chasse originaire de la Russie vient de l’Oural et des régions forestières de l’ouest et de l’est de la Sibérie ; la race a été sélectionnée à partir des chiens de chasse Khanty et Manci. Les premiers standards des Laïki Vogul (Mansi) et Ostyak (Khanty) ont été établis par les cynologues russes au début du XXème siècle. Une nouvelle définition des races Laïki a été proposée en 1947 et la progéniture des Khanty et Mansi, qui sont étroitement apparentées, a été regroupée en une seule race. Le nouveau standard pour le Laïka de Sibérie Occidentale a été
approuvé en 1952.
De nos jours, le Laïka de Sibérie Occidentale est le chien de chasse le plus courant en Russie et la race est très répandue dans les régions boisées de Karelia au Kamchatka. La race semble être particulièrement appréciée dans ses régions d’origine. Des cheptels venant des élevages reconnus pour leur type et leur capacité au travail ont été introduits dans tous les centres d’élevage de la Fédération Russe.
ASPECT GENERAL : Chien de taille moyenne à légèrement plus grande ; ayant de la substance et une construction puissante sans lourdeur. La longueur du corps, du poitrail à la pointe de la fesse, est légèrement supérieure à la hauteur du garrot au sol. Le dimorphisme sexuel est clairement prononcé. Les mâles sont plus grands que les femelles avec une masculinité évidente. Les muscles sont bien développés et l’ossature est forte.
PROPORTIONS IMPORTANTES : La longueur du corps est supérieure à la hauteur au garrot par 100 à 103-107% chez les mâles et par 100 à 104-108% chez les femelles. Chez les mâles la hauteur au garrot est supérieure à celle à la croupe de 1 à 2cm ; chez les femelles elle est égale, ou supérieure de 1cm, à la hauteur à la croupe. La longueur de la tête est considérablement supérieure à la largeur. La longueur du museau est égale à, ou légèrement inférieure à la moitié de la longueur de la tête. La hauteur des membres, du sol aux coudes, est légèrement supérieure à la moitié de la hauteur au garrot.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Stable et équilibré. Chien vigoureux avec le sens olfactif et de détection du gibier très
développés, ayant une passion vive, sensible et prononcée pour la chasse et aussi enthousiaste sur la plume que sur le poil. Confiant et alerte envers les étrangers.
TETE : Sèche, en forme d’un coin, en proportion à la taille du chien. Vu de dessus, sa forme s’approche de celle d’un triangle équilatérale. La région crânienne est modérément large ; moins chez les femelles que les mâles.
REGION CRANIENNE :
Crâne: Allongé, nettement plus long que large ; vu de devant, il est plat ou légèrement arrondi. La ligne supérieure du chanfrein est parallèle à celle du crâne. La protubérance occipitale est bien prononcée. Les arcades sourcilières sont légèrement développées.
Stop: Légèrement marqué.
REGION FACIALE :
Truffe: De taille moyenne, noire. Chez les chiens blancs une truffe de couleur légèrement plus claire (nuance marron) est tolérée.
Museau: Modérément pointu, s’élargissant dans la région des canines. La longueur du museau est égale à la moitié, ou légèrement moindre, de la longueur de la tête. Vu du profil, le museau a la forme d’un coin modéré.
Lèvres: Jointives.
Mâchoires et Dents: Blanches, larges, fortes, bien développées et implantées à intervalles réguliers ; dentition complète (42 dents), articulé en ciseaux.
Joues: Zygomatiques saillants.
Yeux: Pas grands, de forme ovale, placés de biais, relativement enfoncés (plus que chez les autres Laiki) avec une expression déterminée et intelligente. La couleur est marron foncé ou marron selon la couleur de la robe.
Oreilles: Dressées, attachées haut, mobiles et en forme de V avec des extrémités pointues. Les lobes sont peu développés.
COU : Musclé, sec et long ; la longueur est égale à celle de la tête. Coupe transversale ovale. Inséré à approximativement 45-55° à l’horizontale.
CORPS :
Ligne de dessus: Solide, s’inclinant légèrement du garrot à l’attache de la queue.
Garrot: Bien marqué, surtout chez le mâle.
Dos: Solide, droit, bien musclé et modérément large.
Rein: Court, modérément large, bien musclé, légèrement arqué.
Croupe: Large, modérément longue, légèrement oblique.
Poitrine: Modérément descendue (elle atteint la pointe du coude), large, long; coupe latérale ovale.
Ligne de dessous et Ventre: Relevée. La ligne allant de la poitrine à la cavité abdominale est légèrement relevée.
QUEUE : Fermement enroulée, elle est portée sur le dos ou sur les hanches. Etirée, elle peut atteindre la pointe du jarret ou être 1 à 2 cm plus courte.
MEMBRES
MEMBRES ANTERIEURS :
Vue d’ensemble: Vus de devant, droits, modérément écartés et parallèles. La longueur des avant-bras, du coude au sol, est
légèrement supérieure à la moitié de la hauteur au garrot.
Epaule: Longue et bien inclinée.
Bras: Long, oblique, musclé. Bien angulé entre l’épaule et l’avantbras.
Coude: Près du corps ; la pointe du coude est bien développée et inclinée vers l’arrière, parallèle à l’axe du corps.
Avant-bras: Long, droit, pas grossier, musclé ; coupe transversale ovale.
Métacarpe: Pas long, vu du profil légèrement incliné. La présence d’ergots n’est pas souhaitable.
Pied antérieur: De forme ovale, cambré avec doigts serrés. Les doigts du milieu sont légèrement plus longs.
MEMBRES POSTERIEURS :
Vue d’ensemble: Musclés, forts avec les angulations de toutes les articulations bien définies. Vu de derrière, droits et parallèles.
Cuisse: Modérément longue, oblique.
Grasset: Bien angulé.
Jambe: Modérément longue, oblique, pas plus courte que la cuisse.
Métatarse (jarret): Presque vertical. Vu de profil, un trait perpendiculaire tiré de la pointe des fesses au sol, doit tomber juste devant le jarret. La présence d’ergots n’est pas souhaitable.
Pied postérieur : Légèrement plus petit que le pied antérieur. De forme ovale, cambré avec doigts serrés. Les doigts du milieu sont légèrement plus longs.
ALLURES : Libres, énergiques. L’allure typique est le trot raccourci en alternance avec le galop.
PEAU : Epaisse et élastique ; sans plis ni tissu sous-cutané.
ROBE :
Poil: Le poil de couverture est dense, dur et droit. Le sous-poil est bien développé, doux, abondant et laineux. Le poil est court et dense sur la tête et les oreilles. Sur les épaules et autour du cou le poil est plus long que sur le corps et forme une collerette; sur les joues il forme des favoris. Chez les mâles le poil est plus long sur le garrot. Les membres sont couverts d’un poil court, dur et dense qui est un peu plus long sur la face arrière des membres antérieurs. Sur la face arrière des membres postérieurs le poil forme des pantalons sans franges.
Il y a du poil de protection, comme une brosse, entre les doigts. Sur la queue le poil est abondant, droit et dur et légèrement plus long sur la face inférieure mais sans franges.
Couleur: Gris avec nuances marron rougeâtre, rouge avec nuances marron-rougeâtre, gris, rouge, fauve et toutes les nuances de marron/rougeâtre. Blanc pur ou parti-couleur c’est-à-dire blanc avec des plaques de toute couleur mentionnée dessus similaire à la couleur de base sur le corps.
TAILLE : Hauteur au garrot: Mâles: 55-62 cm / Femelles: 51-58 cm.
DEFAUTS :
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa
gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel.
• Déviation du type sexuel.
• Légère nervosité ou manque de confiance envers les étrangers.
• Occiput pas prononcé, nez busqué.
• Yeux de couleur pâle.
• Pigmentation pâle sur la truffe, lèvres et le bord des paupières.
• Manque de dents : absence de 4 prémolaires maximum en ce qui concerne les PM1 et PM2.
• Articulé en tenaille (bord à bord) après l’âge de 6 ans.
• Oreilles attachées bas ; souples avec port d’oreille léger ; pas mobiles.
• Croupe horizontale ; légèrement affaissée.
• Epaules droites ; coudes tournés en dedans ou en dehors.
• Côtes plates, poitrine insuffisamment descendue.
• Pieds plats, pieds écrasés.
• Mouchetures de la même couleur que la robe de base sur la tête et les membres.
• Manque de sous-poil, absence de la collerette et des favoris (sauf dans le cas d’une mue naturelle).
• Allures restreintes.
• Taille supérieure à la hauteur maximum de +2cm pour les femelles. 2cm en dessous la taille minimum pour les mâles.
DEFAUTS GRAVES :
• Déviation évidente du type sexuel.
• Niveau d’excitation trop élevé.
• Mâles ayant un type féminin ; femelles ayant un type masculin.
• Chien obèse ou maigre.
• Stop abrupt, museau avec truffe aplatie, museau court ; lèvres lâches.
• Dépigmentation sur la truffe, lèvres ou les bords des paupières.
• Yeux ronds ; placés à l’horizontale ; proéminents ; de couleur jaune ; paupières lâches.
• Absence de dents ; petites dents ou dents trop espacées.
• Oreilles dirigées vers l’extérieur ; extrémités arrondies ; trop larges ; lobes trop développés.
• Dos ensellé ; dos voussé.
• Rein long ; étroit ; affaissé ou arqué ; trop fort.
• Poitrine pas suffisamment descendue.
• Queue trop longue ou trop courte ou qui ne touche ni le dos ni les hanches.
• Pieds visiblement tournés en dehors (panard) ; en dedans (cagneux) ou membres antérieurs arqués. Métacarpes écrasés.
• Membres postérieurs trop angulés ou droits ; grassets tournés vers l’extérieur ; jarrets clos ou postérieurs trop étroits.
• Allures lourdes ou restreintes ; allures raides ou raccourcies.
• Poil trop long sur la face arrière des antérieurs ; franges prononcées sur les cuisses et la queue.
• Poil ondulé, bouclé, doux ou trop long ; poil formant une raie sur le dos et le garrot.
• Mouchetures excessives, de la même couleur que la robe de base, sur la tête et les membres.
• Mouchetures de couleurs autres que la couleur de base.
• Robe noire ou noir et blanc.
• Ecart de taille de +/- 2cm; hauteur au garrot inférieure à la hauteur à la croupe.
DEFAUTS ENTRAINANT L’EXCLUSION :
• Chien agressif ou peureux.
• Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
• Articulé incorrect.
• Articulé de travers.
• Absence de 4 dents ou plus, y compris PM1 ou M3. Incisives en surnombre.
• Œil vairon ou tâchés.
• Oreilles tombantes ou semi-tombantes.
• Queue en panache, de loutre ou portée en sabre ; queue très écourtée.
• Poil trop court ou trop long.
• Couleur marron génétique, bleue génétique, bringée ou albinos.
N.B.: Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal
complètement descendus dans le scrotum.