Table des matières
- La période de gestation chez les chiens
- Gestation de la chienne : explications pour tout comprendre
- Les phases du cycle sexuel de la chienne
- Décomposition de la période de gestation
- Du premier jour au septième jour : le début de la gestation
- Du septième au quatorzième jour : dernière semaine de calme
- Du quatorzième au vingt et unième jour : début des perturbations hormonales
- Du vingt et unième jour au vingt huitième jour : les premières confirmations
- Du vingt huitième jour au trente cinquième jour : les embryons se développent
- Du trente cinquième au quarante neuvième jour : le début de la fin
- Du quarante neuvième jour au cinquante cinquième jour : les préparatifs
- Du cinquante cinquième jour au soixante cinquième jour : ce moment tant attendu
- Qu’est ce que le LOF ?
- Qu’est ce que le pedigree ?
- Avoir un chien de compagnie LOF n’a que des avantages !
- Alors, comment savoir si on achète bien un chien LOF ?
- Pourquoi un chiot Lof est il à ce prix ?
- Programme de vermifugation pour les chiots et leurs mères
- Informations sur la gestation chez la chienne !
- Diagnostiquer la gestation chez la chienne
- Signes extérieurs de gestation
- Durée de la gestation chez la chienne
- Risques pendant la grossesse
- Quels soins pour la chienne ?
La période de gestation chez les chiens
Si vous ne projetez pas de faire reproduire votre chienne, le mieux est de la stériliser. Si, vous avez pris la grande décision de lui permettre d’avoir des chiots, vous vous engagez dans une » sacrée » aventure. Voici quelques signes qui indiquent qu’une chienne est gestante.
Les mamelles de votre chienne enflent et sont plus proéminentes après 25-30 jours de gestation. Elle se met également à produire des sécrétions vaginales environ un mois après l’accouplement. Vous constaterez que son ventre gonfle et qu’elle prend du poids entre 45-50 jours après la conception. Certaines chiennes montreront aussi une perte d’appétit ou des signes de dépression durant la gestation.
Visite chez le vétérinaire
Si vous pensez que votre chienne est gestante, emmenez-la chez votre vétérinaire. Il vérifiera que votre chienne est bien enceinte et saura déceler d’éventuelles sources de complications.
Votre vétérinaire utilisera différentes méthodes pour vérifier que votre chienne est bien gestante. Après 21-25 jours, votre vétérinaire peut effectuer un test pour détecter la présence de relaxine, une hormone sécrétée seulement par les chiennes en gestation. Cette méthode confirmera sa grossesse mais pas le nombre de chiots.
En palpant le ventre de votre chienne après 21 jours, votre vétérinaire pourra détecter un épaississement de l’utérus et la présence de » bosses » qui indiquent la grossesse. Néanmoins, plusieurs choses peuvent interférer avec cette méthode : une chienne en surpoids, un chiot unique, ou même la nervosité qui peuvent rendre ce » palpage » difficile.
Après 25 jours, un stéthoscope ou un ECG peut repérer les battements de cœur des chiots, mais ne sera pas capable de distinguer individuellement les battements cardiaques. Il s’agit donc d’une méthode peu fiable pour détecter le nombre de chiots exacts.
D’habitude, l’évaluation de grossesse se fait avec une échographie. C’est une méthode inoffensive et fiable qui peut détecter les chiots à partir du 28ème jour.
La méthode la plus précise pour connaître de nombre de chiots exacts est une radio, qui peut détecter les squelettes à partir du 49ème jour. Certains vétérinaires déconseillent les radios, pour éviter d’exposer les fœtus des chiots aux radiations.
Comment vous préparer pour une nouvelle portée
Dans les mois qui précèdent la mise bas, vous n’aurez pas grand-chose à faire pour la mère en gestation, à part vous assurer qu’elle a une alimentation saine. Encouragez-la à faire de l’exercice pour qu’elle se prépare physiquement pour ce qui pourrait être une longue et fatigante mise bas.
Dans les jours précédents la mise bas, elle paraîtra sûrement plus agitée, tout en grattant le sol ou son couchage. Elle cherche à se faire un nid pour la mise bas. Prévoyez un enclos, de préférence quelque chose qui lui permette d’aller et venir mais où les chiots seront confinés.
Une boîte en carton d’une taille adaptée à votre chienne ou bien une pataugeoire pour enfants feront très bien l’affaire. Remplissez le » nid » de serviettes, de couvertures ou de vieux draps. N’utilisez rien que vous désireriez utiliser par la suite, car la mise bas a tendance à être très salissante.
Si vous connaissez la date de la conception, votre vétérinaire devrait être capable de calculer une date de mise bas. Un autre moyen est de surveiller la température de la mère quand vous pensez qu’elle arrive à terme. La température d’un chien se situe normalement autour 38,4 degrés. Sa température tombera en dessous de 37,8 degrés juste avant la mise bas.
Ma chienne commence-t-elle à mettre bas ?
Les signes d’une mise bas imminente sont l’agitation, le besoin fréquent d’uriner, l’halètement et le creusage de son » nid « . Il y aura très souvent une sécrétion vaginale vert foncé. Cela signifie que le placenta s’est détaché et que la mère est prête à mettre bas. Si la sécrétion apparaît et que quelques heures plus tard les chiots ne sont toujours pas nés, demandez de l’aide à votre vétérinaire.
Une chienne mettra bas toute seule normalement. Elle donnera naissance aux chiots, les sortira de la poche des eaux, coupera le cordon ombilical et se mettra à les nettoyer.
Un coup de main
Si la nouvelle maman ne semble pas savoir quoi faire, qu’elle est harassée, ou en train de donner naissance à d’autres chiots, vous pouvez l’aider avec certaines choses. Si les chiots ne sont pas encore sortis, sortez-les de la poche des eaux dans laquelle ils sont enveloppés.
Si vous devez couper le cordon ombilical, faites un nœud autour du cordon à environ deux centimètres du corps du chiot avec un fil solide. Faites un autre nœud à environ deux centimètres du premier, et sectionnez le cordon entre les deux nœuds avec des ciseaux bien coupants.
Pincez la peau à l’arrière du cou du chiot et essayez de lui faire pousser un cri. Ce cri évacuera le fluide de ses voies respiratoires. Si vous avez une petite pipette, vous pouvez l’utiliser pour aspirer doucement le fluide des narines du chiot.
Lorsque la mise à bas est terminée, encouragez la mère à sortir pour s’étirer et se soulager. Nettoyez les serviettes et les couvertures et remplacez-les par des serviettes propres. Puis laissez la nouvelle maman seule avec ses nouveaux chiots pour qu’elle les allaite.
Félicitations pour une mise bas réussie.
Gestation de la chienne : explications pour tout comprendre
Votre chienne attend des petits ce qui est une excellente nouvelle et la promesse de vivre une expérience unique et formidable. Mais savez vous ce qu’il se passe dans son corps pendant cette période de gestation ? Savez vous à quelle vitesse évoluent les petits qu’elle attend ? C’est ce que nous allons expliquer dans cet article.
Les phases du cycle sexuel de la chienne
Avant de parler de la gestation de la chienne, nous allons faire un bref résumé des différentes phases du cycle sexuel de la chienne, jusqu’au moment de l’accouplement :
Le début des chaleurs
Cette première phase également appelée pro-œstrus dure entre 3 et 17 jours selon l’individu. Pendant cette période, la vulve de la chienne est gonflée, et des pertes de couleur blanchâtre avec plus ou moins de sang pourront être observées. Ne vous inquiétez cependant pas si vous ne constatez aucun écoulement, puisque dans certains cas ces pertes sont en si petite quantité qu’on ne les remarque pas. Durant cette période, la chienne attirera énormément les mâles, mais ne sera pas prête à se reproduire et les repoussera, parfois violemment.
La période d’ovulation
L’œstrus est la période durant laquelle la femelle aura développé des ovules fécondables. À partir de ce moment, la chienne acceptera de se reproduire, mais pas avec n’importe quel mâle. Elle choisira celui qu’elle désire durant un petit rituel de parade nuptiale pour jauger si le mâle en question est assez « en forme » pour lui donner des petits en bonne santé.
La période du metœstrus
Le metœstrus indique que la période de gestation à débuté après que la femelle se soit accouplée avec un mâle. La gestation durera entre 57 et 65 jours, durant lesquels un embryon, puis un fœtus se développeront.
Dans le cas où la femelle ne s’est pas accouplée, cette étape se déroule tout de même, l’ovule non fécondé se transformera en ce qu’on appelle un « corps jaune » qui restera dans le corps de la femelle pendant la même durée qu’une période de gestation.
La période de l’anœstrus
La dernière période du cycle sexuel de la chienne est appelé l’anœstrus. Cette période commence après la mise bas de ses petits, et dure entre 2 et 9 mois. Durant cette période, la chienne sera en « repos sexuel ».
Décomposition de la période de gestation
Durant la période de gestation, la chienne passe par de nombreuses étapes durant environ 65 jours. Nous allons analyser ces étapes une par une.
Du premier jour au septième jour : le début de la gestation
La première semaine, mis à part les cas où la chienne a été préparée et conditionnée à la reproduction comme dans les élevages, il sera impossible de constater à l’œil nu pour le maître que sa chienne a débuté sa période de gestation.
Dans le corps de la chienne, le spermatozoïde du mâle aura tout juste rencontré l’ovule. La fécondation de l’ovule par le spermatozoïde créera le zygote, la toute première cellule d’un être vivant. Ce dernier se divisera successivement en plusieurs cellules (entre 16 et 32 cellules) durant 10 jours, stade que l’on appelle le morula. Pendant cette division cellulaire, le zygote se déplacera petit à petit vers la corne utérine.
Si la gestation n’a pas été désirée, c’est durant cette période que vous pouvez faire avorter la chienne (ce qui n’est pas toujours une mauvaise idée si, entre autres, vous n’avez pas les moyens d’assumer une portée de chiots). Sachez que vous pourrez également faire stériliser votre chienne durant cet avortement si vous le désirez. Cela évitera une opération en plus et donc une anesthésie générale en plus.
Du septième au quatorzième jour : dernière semaine de calme
Durant cette période, la gestation de la chienne ne se verra toujours pas à l’œil nu. Son comportement restera inchangé, mais profitez en, car ce sera la dernière semaine de calme avant d’importants bouleversements hormonaux et physiologiques.
Le zygote terminera petit à petit de se transformer en morula et ne sera donc plus unicellulaire. Il terminera également, durant cette période, sa migration vers la corne utérine de la chienne, mais débutera un nouveau voyage vers l’utérus de la chienne et continuera de diviser ses cellules pour atteindre ce qu’on appelle le blastocyste, des cellules qui serviront au futur développement du chiot.
Du quatorzième au vingt et unième jour : début des perturbations hormonales
A partir de cette troisième semaine, les vrais changements hormonaux et physiologiques débutent. Le maître pourra observer les premiers changements de comportement de la part de sa chienne, qui pourra se montrer plus agressive ou au contraire plus douce et gentille.
Quand au blastocyste, il atteindra l’utérus et s’implantera dans la muqueuse utérine, c’est ce que l’on appelle la nidation. Cette étape en annonce une nouvelle : la période embryonnaire. C’est à cet endroit que l’embryon va se former durant les semaines restantes. Parallèlement à cela, le placenta se mettra en place pour accueillir les futurs petits chiots.
Du vingt et unième jour au vingt huitième jour : les premières confirmations
A partir de cette quatrième semaine, la chienne aura les mamelles qui commenceront à gonfler. Une hausse de son appétit pourra être constatée, vous pourrez donc augmenter ses rations, et en profiter pour la faire passer sur des croquettes spéciales pour chiots, plus riches en protéines, sans oublier de respecter la transition alimentaire (changer de type de croquettes petit à petit).
À partir du 25ème jour, vous pourrez réaliser une échographie pour y constater les ampoules fœtales, qui contiennent un embryon d’une quinzaine de millimètres. On pourra également observer des pulsations cardiaques. C’est d’ailleurs entre le 28ème et le 30ème jour que vous pourrez connaître la date de mise bas auprès de votre vétérinaire (chose très importante pour pouvoir prévoir d’être présent au côté de votre chienne durant cette épreuve).
Du vingt huitième jour au trente cinquième jour : les embryons se développent
Au cours de cette cinquième semaine, tout va s’accélérer. Votre chienne, elle, sera très fatiguée car beaucoup de son énergie ira dans le développement des embryons, ménagez la donc un maximum, et ne la forcez pas à sortir si elle ne veut pas se lever. Il faudra également augmenter encore sa ration de nourriture quotidienne.
Les embryons, quant à eux, vont grandir de presque un centimètre cette semaine. L’appareil génital et les paupières se développeront, les membres postérieurs et les doigts commenceront à se dessiner et le squelette, l’estomac et la vessie du chiot vont se mettre en place. On pourra remarquer lors d’échographies que les embryons commencent à bouger.
Du trente cinquième au quarante neuvième jour : le début de la fin
Durant cette semaine il sera très important de nourrir votre chienne en rationnant ses repas en 5 ou 6 fois dans la journée, tout en augmentant encore la quantité, elle en aura bien besoin.
Les embryons eux, finiront de développer le squelette, la vessie et l’estomac. En plus de cela, les premiers poils et la pigmentation se mettront en place, ainsi que les yeux, les griffes, les reins, le foie, les poumons et le cordon ombilical. À la fin de ces deux semaines, le fœtus fait environ 80mm. Autant dire que ces deux semaines sont très chargées pour la mère et ses petits en formation.
Du quarante neuvième jour au cinquante cinquième jour : les préparatifs
Le grand jour se rapproche de plus en plus. Continuez d’alimenter fréquemment votre chienne. Le squelette des chiots s’étant opacifié durant cette période, vous pourrez vous rendre chez le vétérinaire pour qu’il vous confirme la date de mise bas, le nombre de petits que votre chienne attend, ainsi que leur sexe.
En tant que maître, il vous faudra commencer les préparatifs pour le moment fatidique. Aménagez un endroit propice à la mise bas avec des coussins et une lampe chauffante si les températures sont trop basses. Préparez le numéro d’un vétérinaire d’urgence au cas où il y ait un problème et que cela se passe en pleine nuit.
Du cinquante cinquième jour au soixante cinquième jour : ce moment tant attendu
Vous devez vous en douter, cette semaine ne sera pas de tout repos et sera riche en émotions. Vous n’aurez pas grand-chose à faire en attendant la mise bas, mis à part être attentif à la santé de votre chienne. Lorsque le moment sera venu, elle sera très agitée et pourrait même aboyer si vous n’êtes pas avec elle. Si c’est en pleine nuit, levez vous, votre chienne a besoin de votre soutien. Restez près d’elle pendant toute la durée du travail et tenez vous prêt à contacter un vétérinaire en cas de problème.
Si tout se passe bien il ne vous reste plus qu’à vivre une fabuleuse nouvelle expérience : l’élevage des chiots.
Qu’est ce que le LOF ?
Le LOF, ou Livre des Origines Français, est le registre créé en 1885 où sont répertoriées les origines des chiens français de race.
Seuls les chiens inscrits au LOF ont le droit à l’appellation « chien de race » qui justifie un prix plus élevé qu’un chien croisé, d’apparence ou de type racial.
Un chien LOF possède un pedigree.
Nous produisons uniquement des chiots LOF.
Qu’est ce que le pedigree ?
C’est un document officiel comportant la généalogie du chien et qui certifie l’exactitude de ses origines. Il est obtenu après l’inscription définitive au LOF.
Le Lof confirme l’origine du chiot et assure qu’il est de race pure !
Votre chiot aura donc un certificat de naissance (souvent appelé Pedigree provisoire) qui est le document officiel qui prouve que le chien est LOF donc de race pure.
La confirmation valide les qualités du chien par rapport au standard de la race pour lui permettre de faire de la reproduction plus tard.
Elle consiste à emmener le chien devant un juge lors d’une exposition canine ou séance de confirmation à partir de 12 mois pour les berger australien et 15 mois pour les bouvier bernois.
La confirmation n’est pas obligatoire (sauf pour repro)
Un chien non confirmé ou refusé à la confirmation n’en demeure pas moins un chien de race, et demeure toute sa vie un chien LOF.
Pour obtenir le pedigree définitif, il faut après la confirmation, envoyer à la SCC le certificat de naissance avec le formulaire de confirmation (document qui vous sera remis sur place et rempli par le juge suite à l’examen de votre chien) et les droits d’enregistrement.
La carte de la puce électronique (obligatoire) est un document qui vous est transmis directement par le SIEV, organisme qui s’occupe de la gestion du fichier, ceci après que nous ayons transmis vos coordonnées à ce dernier.
Avoir un chien de compagnie LOF n’a que des avantages !
– le LOF est la garantie que votre chien ressemblera à un Berger Australien ou un Bernois selon la race souhaitée, ses parents ayant subi l’examen de confirmation par rapport au standard, avant d’obtenir leur pedigree définitif.
S’il n’est pas LOF vous n aurez pas la garantie qu’une fois adulte, il ressemblera à la race dont vous rêviez…
– l’apparence, c’est bien, mais il y a le caractère ! Qu’advient il si votre chien n’a pas le caractère tant attendu du Berger Australien ou du Bouvier Bernois ? S’il a été mal sociabilisé pendant les 1ères semaines et que votre compagnon est insortable, peureux, agressif…
– et la santé ? Le LOF, c’est aussi une sorte de label de l’éleveur (en général un passionné) qui fait habituellement son possible pour améliorer la race en essayant de réduire au maximum les risques de maladies héréditaires, en sélectionnant soigneusement ses reproducteurs et en éliminant les sujets porteurs de tares qu’ils transmettraient…
Ces éleveurs travaillent à l’amélioration du standard et de l’esthétique, mais aussi à préserver l’intégrité du caractère de la race et la bonne santé de nos chiens.
Pourtant, 95 % de leur production part en chien de compagnie dans 1 famille…
Alors, comment savoir si on achète bien un chien LOF ?
– Pour être LOF, un chien doit être issu de 2 parents LOF et confirmés.
– La portée doit avoir été déclarée à la SCC, puis l’éleveur doit avoir déclaré chaque chiot pour obtenir son certificat de naissance.
Vérifiez que l’attestation de vente porte bien le n° de LOF ou de dossier, les coordonnées exactes des parents avec leur n° de LOF complet (1er nombre / 2ème nombre), la date de naissance et l’identification du chiot.
Pourquoi un chiot Lof est il à ce prix ?
Il y a beaucoup de choses qui rentrent en compte dans le prix de vente d’un chiot, je vais essayer d’en faire une liste la plus complète possible…
Pour élever des chiots, il faut des reproducteurs. Deux solutions sont alors possibles :
– Soit on fait l’acquisition d’un chiot à 8 semaines et on le laisse grandir, sachant que pendant plus de 2 ans il va manger, avoir besoin de soins vétérinaires, etc… Et cela a un coût, ce n’est pas gratuit pour l’éleveur.Et il y a un risque qu’au bout des 2 ans, le chiot revienne avec un mauvais resultat de dysplasie ou de tares oculaires…
– Soit on achète une » lice « , c’est-à-dire une chienne déjà adulte, testée et prête à reproduire, ou un « étalon » chien adulte testé et prêt à reproduire. Mais les prix sont élevés pouvant aller jusqu’à 8000€ en bouvier bernois !
Pour déterminer le prix d’un chiot, il a été pris en compte :
(Voici une liste non-exhaustive des frais).
1°) Les frais d’élevage
Une fois que l’on a le mâle et la femelle en âge de reproduire, il faut encore faire confirmer ses reproducteurs (passage obligatoire pour que les chiots puissent être inscrits à leur tour au LOF).
De plus, l’éleveur doit valoriser son élevage pour se faire connaitre, en faisant des expositions.
Les inscriptions sont payantes et coutent environ 45€ pour un chien, (imaginez quand vous en présentez 4 ou 5…) sans compter les frais de toilettages éventuels, le déplacement (essence, péage…), plus des nuitées à l’hôtel et la restauration, si le concours est sur 2 ou 3 jours.
Les concours ne sont pas toujours à côté de la maison mais sont plutot à plusieurs centaines de kms et il faut de temps en temps changer de voiture à cause des kms parcourus…
Et ce n’est pas fini! Il faut aussi faire les dépistages des maladies génétiques pour être sûr que vos chiens ne transmettront pas de maladies héréditaires à leur descendance, comme la dysplasie (radios hanches et coudes) et les tares oculaires…
Là encore, l’éleveur paie au vétérinaire les examens faits à ses reproducteurs, cela a aussi un coût.
Puis il doit faire lire les résultats de façon officielle au lecteur du club de race en envoyant le cheque qui va bien.
Et si l’éleveur a la mauvaise surprise de recevoir de mauvais résultats pour ses reproducteurs, il a passé 2 ans et a investi de l’argent pour rien et doit tout recommencer à zéro…
Il faut aussi prendre en compte en amont tous les frais vétérinaires et de nourriture (toujours haute gamme) qui ne cesse d’augmenter pour tous les chiens de l’élevage, sans oublier les jeunes espoirs qui deviendront peut être de futurs reproducteurs et les vieux chiens retraités qui restent à l’élevage ou les chiens stérilisés.
Sont à rajouter aussi les frais d’inscription au club de race et les inscriptions au Test de caractere…
Bon l’éleveur a ses reproducteurs, ils sont confirmés, dépistés et les résultats montrent un chien sain et apte à la reproduction, il fait la saillie…
2°) Les frais pour la maman des chiots, avant et au moment de la gestation :
Si le mâle est sur place tout va bien, si par contre l’éleveur veut changer de sang et de lignées, il doit rajouter aux précédents frais, le prix d’une saillie (entre 1000 et 2000 euros). A celle ci s’ajoute le coût du déplacement et des nuitées à l’hotel : et oui, c’est le propriétaire de la femelle qui se déplace !
Au préalable il faut faut ajouter le suivi des chaleurs par le vétérinaire (prises de sang et frais de laboratoire pour doser le taux de progestérone, tous les deux jours jusqu’à la période optimale de saillie).
Si besoin se rajoute les frais d’insémination artificielle.
Lorsque la saillie a été réalisée il faut payer la déclaration de saillie à la SCC.
Ensuite il faut rajouter les frais de gestation de la mère (échographie, radio), une alimentation riche (puppy haut de gamme) et à volonté, l’achat du matériel, comme une caisse de mise bas, une lampe pour chauffer le nid, des alaises, des vetbeds, etc. Pour tout ça l’éleveur doit payer ses factures, on ne lui donne pas gratuitement ce dont il a besoin.
Si la mise bas se passe mal il faudra prévoir une césarienne et souvent des suppléments pour visites de nuit ou jours fériés, et acheter des produits vétérinaires nécessaires pour la mère ou les chiots.
Si la chienne est trop faible ou n’a pas assez de lait pour nourrir ses petits, il faut l’aider en faisant teter les chiots avec du lait maternisé couteux, et y passer beaucoup de temps.
Un chiot tete toutes les 2 heures! Donc sur une grosse portée, à peine le dernier chiot à fini de teter qu’il faut refaire teter le premier …
4°) Les frais pour les chiots :
Vient le sevrage : ça mange les petits ! Et pas n’importe quoi ! Des croquettes puppy haute gamme. Encore un budget à prévoir sans compter les vaccinations, les identifications par puce électronique, les vermifuges à donner tous les 15 jours jusqu’à 2 mois, La visite chez le vétérinaire avec un certificat de bonne santé à l’appui. etc…
Pendant cette période il aura fallu aussi des friandises diverses, des jouets et matériels d’éveil du chiot, des copeaux de bois, etc …
Ajoutons encore le prix de l’électricité pour chauffer le nid ou faire tourner la machine à laver, de l’eau pour laver par terre plusieurs fois par jour la nurserie, les produits de lavage, des produits véto divers pour les soins quotidiens, les alèses pour le nid, etc…
Sans oublier l’inscription de chaque chiot au LOF aupres de la SCC
5°) Les frais de structures :
Investissements progressifs :
– dans les parcs (clôtures, jeux, parcours d’éducation canine spécial chiots ect…)
– les locaux aux normes DSV obligatoires.
– Frais d’entretien des parc (tondeuse- essence- entretien mécanique)…
– Matériels divers (caisse de mise bas, etc)
– L’eau, les produits d’entretien pour l’hygiène des bâtiments (Saniterpen – Javel au quotidien) – Lessive.
– Draps, serviettes éponges, couvertures, tapis de mise bas etc…
– L’électricité pour le confort des chiens et des chiots
– lampes infrarouges, radiateurs (pièces à maintenir entre 27 et 30°).
– Les frais de fioul pour chauffer les locaux l’hiver.
– Les frais de gasoil, de péage et temps de déplacement etc.
– Les frais d’entretien du véhicule agrémenté par la DSV au transport d’animaux domestiques.
– Les frais de téléphone et portable
-Les frais de matériel de bureau
– la TVA (20% du prix du chiot)
6°) Les frais de cotisations :
– Les impôts
– MSA et Taxes diverses.
– Le coût de l’hébergement du site internet
– Les frais de banque (compte professionnel obligatoire)
– Les déclarations en prestation de service des saillies de nos mâles à l’extérieur.
SANS COMPTER :
– Le temps passé avec les chiens
– Les éventuels clients qui viennent visiter l’élevage parfois pendant plusieurs heures.
– La disponibilité 24/24 pour les chiots.
– Le temps passé à l’éducation primaire de base.
– La surveillance constante de la mère en gestation puis des chiots (dormir dans les pièces de mises bas, pour palier rapidement à un problème éventuel).
– Les caresses et tout l’amour porté au cheptel.
Fini les vacances et petits week-end…
TOUT CELA EST BIEN GRATUIT.
Il a donc été déterminé un prix minimum de 1100 euros pour l’acquisition d’un chiot au sein de notre élevage.
Un petit calcul rapide, prenons une portée d’Australien soit 6 chiots en moyenne.
Vous pensez : 6 x 1100 = 6600 euros…
Sachant qu’entre la saillie et la vente du chiot à l’âge légal de 8 semaines, il se passe 4 mois (2 mois de gestation + 2 mois de croissance du chiot), donc 6600/ 4 = 1650 euros BRUT par mois.
A cela il reste maintenant à déduire toutes les charges précédemment citées… Et oui !
Voilà plus ou moins les grandes lignes qui fixent le prix d’un chiot inscrit au LOF, alors trouvez-vous toujours aussi scandaleux de payer un chiot berger australien ou bouvier bernois LOF 1100 euros ?
Quand vous discuterez de l’achat de votre futur chiot, gardez en mémoire que son prix est dû à un coût de production et non pas à une envie de l’éleveur de se faire un max d’argent pour vivre la grande vie.
Programme de vermifugation pour les chiots et leurs mères
Chiennes en gestation
Contrairement à la plupart des mammifères, les chiots peuvent attraper les vers ronds intestinaux de leurs mères par le placenta. Ils naissent donc avec des vers. De ce fait, il est essentiel de vermifuger les chiennes en gestation. Cela ne permettra pas d’éradiquer totalement la transmission de vers au chiot, mais limitera considérablement ce phénomène. Les chiennes doivent être traitées dès le 40e jour de gestation et jusqu’à 2 jours après la mise bas à l’aide d’un vermifuge contenant du fenbendazole, ou à l’aide du vermifuge conseillé par votre vétérinaire. Ensuite, elles peuvent repasser à un programme de vermifugation trimestriel.
Certains produits ne sont pas indiqués en période de gestation. Consultez systématiquement votre vétérinaire pour obtenir des conseils sur les produits adaptés.
N’oubliez pas d’administrer régulièrement un traitement contre les puces à votre chienne. En effet, la puce constitue l’hôte intermédiaire d’un ver plat commun appelé Dipylidium. Par ailleurs, les puces peuvent provoquer une anémie sévère chez le chiot. Demandez à votre vétérinaire quels produits anti-puces vous pouvez administrer à votre chienne pendant la gestation et la lactation.
Vermifugation des chiots
Chez les jeunes chiots, la vermifugation est indispensable dès l’âge de deux semaines. Comme indiqué, les chiots sont susceptibles d’avoir été infectés dans l’utérus (avant la naissance) et si la mère est infestée, ils ingéreront rapidement des vers dans le lait de leur mère et ses selles.
Les vers ronds peuvent infecter l’homme. Ils peuvent créer un blocage dans le système intestinal du chiot. Par conséquent, une vermifugation est essentielle.
Il existe des vermifuges contenant du fenbendazole pour les chiots à partir de deux semaines. Ils couvrent les vers suivants :
Les chiots doivent être vermifugés tous les quinze jours dès l’âge de deux semaines, puis tous les trois mois jusqu’à leur sixième mois, où ils commencent à recevoir un traitement d’adulte (trimestriel).
Informations sur la gestation chez la chienne !
Diagnostiquer la gestation chez la chienne
Dans les premiers temps, inutile de la scruter en permanence, il ne faut pas vous attendre à voir des signes annonciateurs d’un heureux événement dans les jours qui suivent la saillie.
Pour savoir si elle attend des petits, le vétérinaire peut utiliser :
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la palpation : à partir du 21ème jour, il est possible en palpant doucement l’abdomen de sentir les foetus. Après, le 35ème jour, il n’est plus possible de les distinguer. Il ne faut pas palper trop fort ou trop souvent le ventre de la chienne pour ne pas la blesser ou provoquer une fausse-couche. Les battements de coeur des chiots sont perceptibles à partir du 25ème jour au stéthoscope.
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l’échographie : possible entre le 25ème et le 35ème jour de gestation.
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les examens de sang : la présence de relaxine montre que la chienne est gestante. C’est la seule hormone connue à ce jour qui n’est sécrétée qu’en cas de gestation.
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la radiographie, à partir de 48 à 49 jours, permet de compter le nombre de squelettes et donc d’avoir une idée du nombre de chiots à naître. Attention, la radiographie se fait à partir de rayons X qui ne sont pas sans risques pour les petits.
Signes extérieurs de gestation
Chez les chiennes, les signes de gestation sont plutôt discrets. Néanmoins, vous pouvez vous montrer attentifs à quelques signaux :
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Ecoulements vaginaux blanchâtres un mois après l’accouplement.
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Gonflement des tétines et chemin mammaire bien visible. C’est un symptôme également visible en cas de grossesse nerveuse.
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Élargissement plus ou moins significatif de l’abdomen à partir du deuxième mois.
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Diminution de l’appétit au milieu de la grossesse. Il peut revenir et s’accroître en fin de grossesse.
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Augmentation du poids de 25% à 50%.
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Signes de fatigue, voire de dépression.
Durée de la gestation chez la chienne
La gestation dure en moyenne entre 60 et 70 jours. Il est important de la suivre pour s’assurer que tout se déroule correctement pour elle. Dans les premières semaines, les foetus sont encore tout petits : à 30 jour, ils ne mesurent que 3 cm ! Ce n’est qu’au bout de 45 jours que le squelette se densifie et que les poils commencent à pousser.
Risques pendant la grossesse
Même si la plupart des grossesses se déroulent sans problème, il est nécessaire de rester attentif aux signaux inquiétants qui pourraient annoncer des complications :
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Le syndrome du chiot unique : au moment de la mise-bas, les déclencheurs ne sont pas assez puissants et le chiot finit par mourir dans l’utérus en provoquant un fort risque d’infection pour la mère. Il est nécessaire de provoquer l’accouchement à terme, quand tout va bien.
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Diabète sucré de gestation : assoiffée, la chienne boit et urine plus que d’habitude et se montre très fatiguée. Il faut réguler le sucre, ce qui est très compliqué avec les hormones de gestation qui interfèrent.
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Toxémie de fin de gestation et hypoglycémie : chez les chiennes de petites taille attendant une portée importante, le risque est plus important. L’épuisement ressenti par la chienne peut aller jusqu’au coma et à la mort. Détectée tôt par des analyses de sang et d’urine, la maladie peut être prise en charge.
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Éclampsie de fin de gestation : plus fréquente chez les chiennes de petite taille ou les femelles avec une importante lactation. Se manifeste par une chute du taux de calcium. Agitée, la salivation est excessive et la chienne marche avec raideur et rapidité, en se plaignant. Sa température est élevée et sa respiration rapide. Il faut contrôler et suivre la chienne quotidiennement sur les 15 derniers jours de gestation pour éviter le drame !
Quels soins pour la chienne ?
Dans un premier temps, il ne faut rien changer dans l’alimentation de la chienne et respecter son appétit s’il diminue un peu au bout d’un mois.
Dans les dernières semaines de gestation, il est fréquent qu’il augmente. C’est alors qu’il faut commencer à l’adapter. Pour garantir des apports suffisants en vitamines, protéines et calcium, on leur donne souvent de la nourriture pour chiots, particulièrement riche. Si c’est le cas, il ne faut pas lui donner plus de calcium pour ne pas provoquer de problèmes liés à l’éclampsie. En cas d’embonpoint il vaut mieux définir le régime approprié avec le vétérinaire.
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