Table des matières
- Les lapins sont-ils des rongeurs ?
- Pourquoi ton lapin n’est-il pas un rongeur?
- Votre lapin aime la compagnie
- Un adorable colocataire!
- Des petits moments de plaisir pour votre lapin
- Pourquoi le lapin n’est pas un rongeur
- La dentition
- Le régime alimentaire
- Une nouvelle espèce de baleine à bec a été découverte au Japon
- Sous le terme « baleine » se cache une immense diversité d’espèces
- L’étude des baleines reste complexe
- Pourquoi est-ce bien une nouvelle espèce de baleine ?
- Il reste beaucoup à découvrir
- Legifrance – Le service public de l’accès au droit
- Produits et sous-produits d’animaux terrestres : Cadre sur la politique d’importation 2 Définitions
- 1. De deux à six règnes
- 2. Les niveaux de classification
- 3. La nomenclature scientifique
- Base Morphobank
- Histoire du lapin
- I – Aux origines du lapin
- II – L’Antiquité romaine, l’introduction du lapin par les Ibères
- III – Le Moyen-âge, début de la domestication du lapin
- IV – Le Lapin durant la Renaissance et durant le XIX° siècle
- Quelques mots sur le lapin Angora
- Aux origines du lapin Angora
Les lapins sont-ils des rongeurs ?
VRAI OU FAUX ? class= »categorie »> Septembre 2007
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Votre lapin domestique a rongé tout le plastique entourant vos câbles électriques et vous vous dites que plus jamais vous n’aurez de rongeurs comme animal de compagnie. On vous comprend, mais sachez que le lapin n’est pas un rongeur. En y réfléchissant bien, c’est vrai que ses grandes oreilles le rendent bien différent des autres rongeurs, du moins sur le plan morphologique. Mais non, les oreilles ne sont pas en cause. Et si la réponse venait de leurs dents ?
Les rongeurs possèdent une paire d’incisives et sont dépourvus de canine. Photo © Alain BRETON (Galerie photo de L’Internaute) |
Un rongeur, qu’est-ce que c’est ?
Les rongeurs sont des mammifères, végétariens ou encore omnivores. Ils sont très connus pour leurs dents. En effet, ils ne possèdent pas de canines mais une seule paire d’incisives à croissance continue. Cela signifie que ces deux dents ne cessent jamais de pousser, elles n’atteignent pas un stade adulte définitif. Pourquoi alors n’ont-ils pas des dents encore plus longues ? Tout simplement grâce à la nourriture qu’ils consomment. Le fait de mâcher les aliments lime les dents : du coup elles s’usent, cela compense la croissance continue.
Photo © Michel PIERRE (Galerie photo de L’Internaute) |
Et un lapin alors ?
Les lapins sont aussi des mammifères, en revanche, ils sont exclusivement herbivores. Pour bien séparer et identifier les différentes espèces animales et végétales, les biologistes ont créé des classifications. Ils ont notamment créé l’ordre des rodentiens, auquel appartiennent les rongeurs. Les lapins et les lièvres eux sont classés dans l’ordre des lagomorphes en raison de leurs différences. Donc, sur le plan de la classification les lapins ne sont pas des rongeurs.
Mais cette séparation s’explique par un critère anatomique. En effet, comme nous l’avons dit, les rongeurs possèdent une paire d’incisives à croissance continue et pas de canines. Les lapins n’ont pas de canines non plus. Par contre, ils possèdent deux paires d’incisives à croissance continue. Cette deuxième paire n’est en réalité pas très développée, elle existe davantage à l’état de moignon. En plus elle est placée juste derrière la première paire. Cachée, on ne la voit pas et on confond ainsi lapin et rongeurs.
Pourquoi ton lapin n’est-il pas un rongeur?
Les lapins et les lièvres ne sont pas des rongeurs comme les cobayes, les hamsters, les gerbilles, les octodons, les chinchillas, les rats ou les souris. Ils forment un ordre distinct: les lagomorphes.
La différence entre les lagomorphes et les rongeurs réside principalement dans la dentition. Les lapins et les lièvres ont une paire d’incisives derrière les deux incisives de la mâchoire supérieure, soit un total de quatre incisives supérieures. Les rongeurs, eux, ne possèdent pas cette paire d’incisives supplémentaires, ils n’ont que deux incisives à la mâchoire supérieure.
Mais il existe plus de différences. Les lapins et lièvres ont ainsi une lèvre supérieure fendue et n’utilisent jamais, contrairement aux hamsters par exemple, leurs pattes avant pour tenir de la nourriture.
Votre lapin aime la compagnie
Les lapins sont des animaux qui vivent en société. Ils ont besoin de compagnie et aiment avoir un autre lapin à leurs côtés. Un lapin seul va se sentir isolé et malheureux. Si vous voulez un lapin comme animal de compagnie, achetez-en deux au minimum. Vous vous sentirez bien avec vos nouveaux petits amis et vos lapins seront eux aussi heureux.
Un adorable colocataire!
Les lapins sont des proies par nature. Ils sont vifs et réagissent très rapidement. Il est donc très important d’habituer les lapins, quand ils sont encore jeunes, à toute sorte de bruits, aux autres animaux et également aux personnes. Lorsque vous approchez un lapin, ne vous placez pas en face ou au-dessus de lui, mais plutôt à côté de lui. Il pourra ainsi voir vos mouvements et prendra moins peur. Quand les lapins sont bien sociabilisés (après de nombreuses expériences positives), ce sont des animaux très gentils et amicaux.
Des petits moments de plaisir pour votre lapin
Il est indispensable de placer un Kräcker Vitakraft dans la cage de votre lapin! Le Kräcker est cuit trois fois au four. De ce fait, votre animal doit faire son maximum pour grignoter les ingrédients naturels du bâtonnet. Le Kräcker répond de façon adéquate aux besoins nutritionnels de votre lapin. C’est ça l’amour !
Pourquoi le lapin n’est pas un rongeur
Le lapin est un rongeur au sens premier du terme parce qu’il ronge beaucoup et souvent, mais il ne fait pourtant pas partie de l’ordre des rongeurs, mais de celui des lagomorphes. Cet ordre est formé par la famille des léporidés avec les lièvres et les lapins, et par les ochotonidés avec les pikas entres autres, des souris à oreilles rondes. Il ne compte donc pas une grande diversité, d’autant qu’une des familles de cet ordre – les prolagidae – est morte.
Les principales différences entre ces deux ordres concernent la dentition et le régime alimentaire.
La dentition
Les points communs de la dentition des rongeurs et des lagomorphes sont l’absence de canines et de prémolaires, et la dimension prédominante des incisives. Celles-ci poussent en continu pour compenser l’usure permanente due au mode d’alimentation, les uns comme les autres passant beaucoup de temps à mastiquer leur nourriture.
Le lagomorphe se différencie par la présence d’une seconde paire d’incisives présente sur chaque maxillaire, en retrait. Ces dents sont plus petites et visibles uniquement depuis l’intérieur de la bouche.
Les dents des lagomorphes sont pourvues d’émail dur sur toute leur surface, contrairement à celles des rongeurs qui n’ont d’émail que sur la face avant et sont souvent teintées en jaune foncé ou orange, à cause des minéraux qui endurcissent encore la dent. Le fait que la dentine sur la partie interne s’use plus facilement favorise l’effet de l’usure en biseau qui est moins prononcé chez les lagomorphes.
Les crânes présentent également quelques différences. La cavité de la mâchoire supérieure où vient s’emboîter le maxillaire inférieur n’a pas la même forme chez les deux ordres. Concrètement, le rongeur mâche en activant sa mandibule dans un mouvement qui peut être horizontal ou vertical, tandis que le lagomorphe peut mastiquer de façon circulaire.
Le régime alimentaire
Les rongeurs sont bien souvent omnivores, tandis que les lagomorphes suivent un régime alimentaire strictement herbivore. On pense souvent les lapins végétariens avec un menu varié entre herbes et graines, mais les céréales sont interdites.
Les rongeurs se montrent beaucoup plus tolérants en mêlant les racines, les graines et les tubercules à leur régime, en plus de la viande chez certains.
Le lagomorphe possède un système digestif un peu particulier qui nécessite de gros apports en fibres. La première partie du côlon nommée cæcum est particulièrement développée. C’est dans cette poche que les bactéries vont attaquer la cellulose, grâce à un processus de production d’acides gras volatils qui servent de nutriments.
Le lagomorphe est caecotrophe, comme certains rongeurs, mais pas tous. Parmi les animaux caecotrophes, on trouve aussi des petits mammifères insectivores, des musaraignes, des rongeurs comme les chinchillas, les castors ou les marmottes, et le koala.
La caecotrophie consiste à faire transiter deux fois les aliments à travers le tube digestif. Lors du second passage, l’organisme puise les éléments qu’il n’a pas pu assimiler au premier passage. Chez la vache, tout se passe à l’intérieur, c’est la rumination. Chez le lagomorphe, le processus est extérieur au corps, ce qui implique que l’animal doive manger ses excréments.
Après un premier passage, les excréments sont eux aussi appelés caecotrophes. Ils se présentent sous une forme molle, avec la protection d’une couche mucilagineuse. Lorsque l’animal mange ce caecotrophe, cette couche végétale se gonfle au contact de la salive et prend une consistance visqueuse qui facilite l’ingestion. Après le second passage, les excréments – cette fois totalement exploités par l’organisme – sont secs et durs.
Il est donc vital pour le lapin de manger ses excréments, afin de pouvoir en filtrer tous les éléments nutritifs.
Une nouvelle espèce de baleine à bec a été découverte au Japon
Si le monde sous-marin peut effrayer, il ne cesse cependant jamais de surprendre ! La découverte au 21e siècle de la baleine Berardius minimus, un animal de sept mètres de long tout de même, en est la preuve incontestée.
Sous le terme « baleine » se cache une immense diversité d’espèces
Le terme « baleine » désigne une immense diversité d’espèces de l’ordre des cétacés répartis en deux sous-ordres qui se distinguent par la présence ou l’absence de mâchoires dentées. Les Mysticètes n’ont pas de dents mais des fanons, comme la baleine à bosse, contrairement aux Odontocètes qui en sont pourvus, comme le cachalot. Les Odontocètes sont également capables de d’écholocation grâce à leur système de SONAR (SOund NAvigation and Ranging), alors que les Mysticètes ne sont pas dotés de cette capacité. À ces deux sous-ordres appartiennent une multitude de genres qui regroupent bien plus d’espèces auxquelles nous faisons référence en utilisant le terme générique « baleine ».
Bien que les Odontocètes incluent six différentes familles, dont les dauphins, qui présentent de nombreuses dissimilitudes avec l’image que l’on se fait d’une baleine, ce sous-ordre constitue à lui seul 90% de l’ensemble de cétacés. Et la baleine à bec en fait partie. La famille des Ziphiidés, les baleines à bec, comptait jusqu’en août 2019 une vingtaine d’espèces, dont seulement deux du genre Berardius : Berardius arnuxii et Berardius bairdii, avant d’accueillir Berardius minimus.
L’étude des baleines reste complexe
L’étude des baleines est compliquée pour une raison, elle, bien simple : elles adorent plonger et ont une préférence prononcée pour les eaux profondes. En effet, les baleines à bec se plaisent à s’enfoncer à quelques milliers de mètres sous la surface où elles peuvent rester en apnée pendant des heures. C’est donc en se basant sur six spécimens de baleines à bec non identifiés échoués sur des plages bordant la mer d’Okhotsk, au Japon, que des chercheurs de l’Université de Hokkaido ont pu faire certaines découvertes intéressantes, qu’ils ont publié dans la revue Scientific Reports.
Si au premier abord, les corps des six mammifères semblaient tous indiquer qu’il s’agissait de baleines à bec B. bairdii, certaines observations ont rapidement remis cette conclusion en cause. Dr Takashi F. Matsuishi de l’Université de Hokkaido, qui a dirigé l’expédition, a su qu’il ne s’agissait pas de baleines déjà répertoriées « rien qu’en les regardant », explique-t-il dans un communiqué.
Pourquoi est-ce bien une nouvelle espèce de baleine ?
« Les baleines à bec présentaient une taille nettement plus petite, un corps plus fuselé, un bec plus court et une couleur plus sombre comparé à l’espèce de Berardius connue », explique le Dr Tadasu K. Yamada du Musée national de la nature et des sciences de Tokyo, lui aussi membre de l’expédition. Selon des analyses plus approfondies, les deux espèces précédemment associées diffèrent en effet au niveau de la morphologie (forme du corps), l’ostéologie (structure du squelette) et la phylogénie moléculaire (physique ou génétique). Les individus adultes étudiés sont significativement plus petits que des individus de l’espèce déjà existante : six a sept mètres contre dix mètres, d’où le nom minimus, qu’il semblait logique d’attribuer à cette nouvelle espèce ! De plus, les spécimens étudiés sont plus sombres et des examens crâniens et génétiques ont mis en lumière les différences de volume crânien et d’ADN entre les deux espèces présumées identiques.
Il reste beaucoup à découvrir
Cette nouvelle espèce reste toutefois encore mystérieuse sur plusieurs points essentiels : « Nous ne savons pas encore à quoi ressemblent les femelles adultes », avoue le directeur de l’expédition, « et il reste encore de nombreuses questions liées à la distribution de l’espèce, par exemple ».
Legifrance – Le service public de l’accès au droit
Annexe
Mammifères. Ordre des carnivores : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 6 kilogrammes. Ordre des primates. Ordre des proboscidiens. Ordre des périssodactyles : – famille des rhinocérotidés ; – famille des tapiridés ; – famille des équidés. Ordre des artiodactyles : – famille des camélidés : – Camelus bactrianus ; – famille des suidés ; – familles des tayassuidés ; – famille des hippopotamidés ; – famille des cervidés, à l’exception des genres Hydropotes, Mazama et Pudu ; – famille des giraffidés ; – famille des bovidés : – sous-famille des bovinés, à l’exception du genre Tetracerus ; – sous-famille des bosélaphinés ; – sous-famille des tragélaphinés ; – sous-famille des réduncinés ; – sous-famille des alcélaphinés ; – sous-famille des aépycérotinés ; – sous-famille des hippotraginés ; – sous-famille des caprinés : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 50 kilogrammes. Marsupiaux : espèces dont le poids adulte est supérieur ou égal à 25 kilogrammes. Oiseaux. Ordre des struthioniformes : – famille des struthionidés ; – famille des rhéidés ; – famille des dromaiidés ; – famille des casuariidés. Reptiles. Ordre des squamates : Sous-ordre des ophidiens : – famille des atractaspididés : – Atractaspis spp ; – famille des boïdés : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres ; – famille des colubridés : – Boiga spp ; – Dispholidus typus ; – Natrix tigrina ; – Rhabdophis tigrinus ; – Thelotornis capensis ; – Thelotornis kirtlandii ; – famille des élapidés ; – famille des vipéridés ; Sous-ordre des sauriens : – famille des hélodermatidés : – Heloderma spp ; – famille des varanidés : – Varanus spp : espèces dont la taille adulte est supérieure ou égale à 3 mètres. Ordre des crocodiliens. Ordre des chéloniens : espèces dont la largeur de la bouche à l’âge adulte est supérieure ou égale à 4 centimètres, appartenant aux familles suivantes : – famille des chélydridés : – Chelydra spp ; – Macrochelys spp ; – Macroclemys spp ; – famille des kinosternidés : – Staurotypus spp ; – famille des pélomédusidés : – Pelusios niger ; – famille des podocnémididés : – Erymnochelys spp ; – Peltocephalus spp ; – Podocnemis spp ; – famille des trionychidés : – Amyda spp ; – Apalone spp ; – Aspideretes spp ; – Chitra spp ; – Pelochelys spp ; – Rafetus spp ; – Trionyx spp ; – famille des chéloniidés : – Eretmochelys spp ; – Caretta spp ; – Lepidochelys spp ; – famille des dermochélyidés : – Dermochelys coriacea. Amphibiens. Phyllobates spp. Poissons. Chondrichtyens. Ostéichtyens : Classe des actinoptérygiens : – sous-famille des scorpaénidés ; – sous-famille des synancéidés ; – sous-famille des trachinidés. Scorpions. Arachnides. Ordre des aranéides : – sous-ordre des mygalomorphes ; – sous-ordre des aranéomorphes ou labidognathes : – Latrodectus spp ; – Loxosceles spp ; – Phoneutria spp. Mollusques. Gastéropodes : – famille des conidés. Céphalopodes : Ordre des octopodes : – Hapalochlaena maculosa ; – Hapalochlaena lunulata. Myriapodes. Scolopendromorphes. Observation : sont des espèces considérées comme dangereuses toutes les espèces des taxons des rangs les plus bas figurant dans la liste ci-dessus.
Produits et sous-produits d’animaux terrestres : Cadre sur la politique d’importation
2 Définitions
S’il y a plus d’une définition pour le même terme dans la Loi sur la santé des animaux et le Règlement sur la santé des animaux, les deux définitions sont incluses, dont une mention de la source de la définition (la Loi ou le Règlement) entre parenthèses après le terme.
Abeilles : Insectes connus sous le nom d’Apis mellifera. Aliments pour animaux domestiques : Désigne les aliments destinés aux animaux domestiques non considérés en tant qu’animaux de ferme par la Loi sur la santé des animaux et son Règlement. Selon le paragraphe 2 du Règlement sur la santé des animaux, les animaux de ferme désignent les animaux des espèces bovine, caprine, équine, ovine et porcine. Les aliments pour animaux domestiques sont des aliments complets et équilibrés, préparés commercialement et distribués pour la consommation par des chats, des chiens ou d’autres animaux domestiques. Aliments pour animaux domestiques crus : Aliments commerciaux prêts à être vendus dans le commerce de détail qui n’ont pas subi de traitement à la chaleur et qui doivent être réfrigérés; le produit peut être refroidi, surgelé ou surgelé rapidement; on les désigne également comme alimentation crue biologiquement appropriée (ACBA). Une ACBA type est faite de 60 à 80 pour cent d’os de viande crue (OVC), c’est-à-dire des os constitués à environ 50 pour cent de viande (p. ex., cou, dos et ailes de poulet) et de 20 à 40 pour cent de fruits et de légumes, d’autres abats comestibles, de viande, d’œufs ou de produits laitiers. Aliments pour animaux domestiques transformés : aliments qui ont été traités à la chaleur. Les aliments pour animaux domestiques transformés qui contiennent des produits et sous-produits d’animaux sont visés par les dispositions applicables de la Loi sur la santé des animaux et son Règlement et peuvent être secs, semi-humides ou humides et avoir été extrudés, cuits au four, mis en conserve ou traités à l’autoclave, et sont stables en vue de la conservation, sans réfrigération requise après le traitement. L’emballage et le remballage de produits en vrac ne sont pas considérés comme une transformation. Les aliments pour animaux domestiques crus ne sont pas considérés comme des aliments transformés. Aliments pour animaux (Loi sur la santé des animaux) : Toute chose susceptible de servir à la nutrition animale, y compris tout élément constitutif d’une ration. Aliments pour animaux (Règlement sur la santé des animaux) : Aliments contenant un produit animal ou sous-produit animal destiné aux poulets, aux dindons, aux canards, aux oies, aux ratites, au gibier à plumes, aux ruminants, aux porcs ou aux chevaux. Animal : Sont assimilés aux animaux les embryons ainsi que les œufs et ovules fécondés. Animal de ferme :
désigne les animaux des espèces bovine, caprine, équine, ovine et porcine.
Remarque : Le Programme des aliments du bétail a une définition distincte pour » animal de ferme « .
Animal domestique : Animal apprivoisé à l’exclusion des animaux de ferme et de la volaille, qui vit habituellement dans une résidence en tant que compagnon. Fait habituellement référence aux chiens et aux chats et peuvent aussi être désignés en tant qu’animaux de compagnie. Bovin : Bœuf ou bison élevé ou gardé dans un milieu domestique. Toutefois, pour l’application du document de référence, le terme bovin exclut le bison qui a été en contact avec un troupeau sauvage ou en a fait partie. Carnasse : Désigne les poils, os, sabots, cornes, écharnures, rognures ou coupures de peau d’un animal et toute autre partie d’un animal pouvant servir à la fabrication de la colle. Certificat d’exportation zoosanitaire : Certificat délivré et attesté par un vétérinaire d’une autorité nationale compétente de santé animale, qui certifie selon les exigences du pays importateur. Certificat officiel d’inspection des viandes (COIV) : Certificat délivré et approuvé par un vétérinaire d’une autorité compétence nationale qui atteste les exigences du pays importateur en matière de santé publique ainsi que de santé animale. Les COIV pour les produits des États-Unis au Canada peuvent être signés par un vétérinaire ou un inspecteur autorisé, mais toute attestation liée à la santé animale doit être signée par un vétérinaire officiel. Cire d’abeille : Cire véritable, sécrétée par des glandes sur l’abdomen des abeilles à miel ouvrières. Cuir ou peau bleu humide (wet blue) : Cuirs ou peaux tannés au chrome. Cuir ou peau salé à sec (verts) : Cuirs ou peaux durcis en les frottant sur la surface de la peau avec du sel séché qu’on laisse sécher par la suite. Cuir ou peau salé humide : Cuirs et peaux durcis par le traitement avec une solution liquide salée. Cuirs ou peaux durs : Cuirs ou peaux séchés à l’air. Cuirs ou peaux picklés (pickled pelts) : Cuirs ou peaux préparés et conservées en vue du tannage avec un traitement au bain d’acide ou par saumurage. Déchets internationaux : Comprend les déchets de l’aéronef, le fumier des animaux et les déchets des navires produits sur une embarcation ou un aéronef en route vers le Canada et des matières d’origine animale non conformes arrivant au port d’entrée remises à la Couronne. Éliminer : Comprend l’abattage ou la destruction, l’enfouissement ou la cession. Engrais (Règlement sur la santé des animaux) : Substance ou mélange de substances, contenant de l’azote, du phosphore, du potassium ainsi que tout autre élément nutritif des plantes, fabriqué ou vendu à ce titre ou représenté comme tel. (Loi sur les engrais, article 2) En transit : est l’état d’un envoi qui traverse un pays intermédiaire en route vers le pays de destination finale. L’envoi demeure sous contrôle officiel et n’est pas relâché en vue de l’utilisation ou de la consommation dans le pays intermédiaire. Équarrissage : Désigne la série d’activités qui ont lieu dans une usine d’équarrissage qui prépare et traite les sous-produits d’animaux en vue d’une utilisation en un produit d’équarrissage ou d’une conversion en ce dernier. Établissement de désinfection approuvé : Désigne une usine ou tout autre endroit approuvé par le ministre pour le nettoyage, la désinfection ou le traitement de tout sous-produit animal ou toute autre chose. Farine de sang : Désigne le sang séché d’un animal. Farine de viande ou résidu de graisse : Désigne le cadavre d’un animal ou une partie de celui-ci équarri et séché. Farine d’os : Os, sabots ou cornes d’animal moulus qui peuvent contenir des morceaux de cuir, de chair ou de tendon. Fumier (Règlement sur la santé des animaux) :
Y sont assimilés le guano, les fèces avec ou sans urine et tout ce qui contient des fèces d’oiseau, de ruminant ou de porc (comprend le fumier produit par des animaux sur un navire ou un aéronef en route vers le Canada ou après leur arrivée au Canada).
Remarque : Le Programme des engrais a également une définition distincte de » fumier « .
Gâterie pour animal domestique : Aliment pour animal domestique, habituellement de faible valeur nutritionnelle, cuite, extrudée ou moulée par injection, habituellement fabriqué avec de la farine, de la levure, des fibres de fruits ou de produits céréaliers, mélangés avec des fritons, de la viande ou de la viande d’os; la gâterie peut être semi-humide ou séchée et est habituellement un supplément à une alimentation régulière, une récompense ou une aide au dressage. Gelée royale :
Secrétée par les glandes situées dans la tête des abeilles ouvrières. Cette substance est donnée aux reines tout au long de leur vie larvaire et adulte, ainsi qu’aux jeunes ouvrières et aux larves de faux-bourdons. Elle a une forte teneur en protéines et est synthétisée avec l’aide des protéines du pollen.
La gelée peut être recueillie par un apiculteur chevronné au moyen d’un processus de longue haleine, et surgelée pour une utilisation future. Elle peut être vendue sous sa forme brute, sous forme de poudre (poussière ou en capsule) ou mélangée à d’autres produits de longue conservation, comme le miel. Elle peut être transformée en de nombreuses formes, dont les capsules, les comprimés et les produits cosmétiques. Elle peut également être vendue sous forme de tonique et de produit réparateur.
Glande et organe d’animal : Comprend le fiel ou la bile de bœuf, la présure et des substances dérivées semblables provenant d’animaux domestiques. Grippe aviaire : Désigne l’influenza aviaire hautement pathogène. Inspecteur : Personne désignée à ce titre en application de l’article 32 (Loi sur la santé des animaux) Inspecteur vétérinaire : Personne désignée à ce titre en application de l’article 32 (Loi sur la santé des animaux) Inspection : effectuée par un inspecteur, sauf celle effectuée par un agent des douanes en vertu de l’article 16 de la Loi. (Loi sur la santé des animaux) Laine :
poil des moutons ou des agneaux.
Termes concernant la laine couramment utilisés :
- Carbonisage : Retrait des matières végétales (p. ex., roches dures, graines, paille) de la laine par l’immersion dans des aides minéraux ou des sels acides.
- Cardage : Processus qui retire les petites fibres de la laine et qui place les longues fibres parallèles les unes aux autres.
- Toison : Laine d’un seul mouton enduit du suint du mouton.
- Laine brute ou laine en suint : État de la laine immédiatement après la tonte du mouton et avant tout traitement ou nettoyage visant à retirer le suint.
- Laine de délainage (de peau) : Laine retirée du cuir après la fermentation ou un traitement chimique comme à la chaux.
- Dessuintage : Séparation de la saleté, de la graisse et de corps étrangers de la laine par le lavage avec du savon, des détergents ou des solutions alcalines.
- Nappe de laine : Déchets produits pendant le cardage industriel de la laine, constitués de fibres de laine de différentes longueurs et orientations.
- Blousses de laine : Courtes fibres restantes après le peignage.
- Rubans de laine peignée : Laine nettoyée et cardée, prête au filage.
- Déchets de laine : Laine dégraissée produite pendant le peignage, le cardage ou d’autres processus préparatoires au filage.
Laines et poils tirés à la chaux : Laine ou poils retirés des peaux ou du cuir une fois qu’ils ont été traités à la chaux ou par d’autres moyens pour dégager le poil. Laines, poils et soies bruts : La laine, les poils et les soies bruts prélevés d’un animal, à l’exception des rubans de carde, des déchets de laine, de la blousse de laine, de la nappe de laine et des petits échantillons de commerce, ainsi que de la laine et des poils tirés à la chaux, dessuintés ou carbonisés. Lait : Sécrétion lactée obtenue de la glande mammaire d’un ruminant, sous forme concentrée, séchée, congelée, reconstituée ou fraîche. Maladie (Loi sur la santé des animaux) :
- Les maladies déclarables et toute maladie animale ou transmissible par un animal à une personne.
- Les agents causant ces maladies.
Maladie (Règlement sur la santé des animaux) : Pour l’application des parties III et IV, toute maladie déclarable ou toute autre épizootie grave qu’un animal ou matériel génétique est susceptible de contracter et de transmettre. Matériel à risque spécifié (Règlement sur la santé des animaux) : Dans la présente partie (partie I.1, 6.1 du Règlement), matériel à risque spécifié s’entend du crâne, de la cervelle, des ganglions trigéminés, des yeux, des amygdales, de la moelle épinière et des ganglions de la racine dorsale des bœufs âgés de trente mois ou plus, ainsi que de l’iléon distal des bœufs de tous âges, à l’exclusion du matériel provenant d’un pays d’origine, ou d’une partie d’un pays d’origine, qui est désigné, en vertu de l’article 7, comme posant un risque négligeable d’encéphalopathie spongiforme bovine. Substance interdite :
Signifie tout ce qui est ou qui contient une protéine venant d’un mammifère, autre que :
- porcin ou équin;
- du lait ou un produit du lait;
- de la gélatine provenant exclusivement de peaux ou de cuirs;
- du sang ou des produits du sang;
- du gras fondu provenant de ruminants qui contient tout au plus 0,15 % d’impuretés insolubles ou leurs produits.
Miel : Liquide sucré et visqueux produit par les abeilles à partir du nectar de différentes plantes ainsi que de sécrétions d’insectes qui se nourrissent de sève. Moyen de transport : Désigne un aéronef, une voiture, un véhicule motorisé, une remorque, un wagon, un navire, un contenant de fret ou un autre contenant utilisé pour déplacer des personnes, des animaux ou des objets. Non comestible : Signifie, relativement à un produit de viande, un produit de la viande non destiné à la consommation humaine. Pathogène animal : Comprend des pathogènes d’animaux terrestres ou aquatiques ou toute partie de ces derniers (p. ex. toxines), dont ceux tirés de la biotechnologie. Pays d’origine :
signifie :
- Dans le cas d’un animal, le pays d’où il a été importé, s’il y a séjourné pendant au moins 60 jours en contact avec d’autres animaux de sa propre espèce et, dans tous les autres cas, le pays où il est né;
- Dans le cas d’un embryon animal, d’un produit animal ou d’un sous-produit animal, le pays où il a été tiré de l’animal;
- Dans le cas d’un produit animal ou d’un sous-produit animal — autre que les ovules non fertilisés, le sperme et la viande au sens du paragraphe 2(1) du Règlement de 1990 sur l’inspection des viandes –, le pays où il a subi un traitement de nature à prévenir l’introduction de toute maladie déclarable, de toute maladie mentionnée à l’annexe VII et de toute épizootie grave que l’espèce de laquelle il provient est susceptible de contracter et qui peut être transmise par lui.
Pays ou zone désigné : Pays ou zone désigné par l’ACIA en tant que lieu exempt de maladies à déclaration obligatoire et à notification immédiate qui touche l’espèce animale d’origine ou qui est transmise par cette dernière, un produit animal ou un sous-produit animal qui doit être importé au Canada. L’ACIA utilise une méthode d’évaluation des risques pour déterminer si un risque est présent ou non dans un pays et évaluer le risque de transmission de ce risque par suite de l’importation d’animaux, de produits ou de sous-produits d’animaux. Consultez la liste des Maladies à notification immédiate et les Maladies à notification annuelle. Peau brute : Matière obtenue en séparant le cuir d’un animal en deux couches ou plus. La couche intérieure est ensuite convertie en un produit durci et séché sans processus de tannage. Elle n’a aucune valeur nutritionnelle et peut contenir des assaisonnements et des colorants. Peau ou cuir non tannés (bruts) : Couverture extérieure d’un ruminant, d’un ratite, d’un équidé ou d’un porc qui est à l’état brut et qui n’a subi aucun traitement chimique visant à en faire un cuir permanent et durable (dont salés à sec, salés humides, séchés et durcis, picklés et peaux et cuirs chaulés). Peau ou cuir tannés : Couche protectrice externes des ruminants, des ratites, des équidés et des porcins qui a subi un processus de préservation, habituellement un traitement chimique, pour sa conversion en cuir. Pélanage : Retrait du poil des cuirs et des peaux en appliquant une forte solution alcaline. Permis d’importation de l’ACIA : Document produit par le ministre aux termes de l’article 160 du Règlement sur la santé des animaux aux fins de l’importation d’animaux ou d’objets. Plumes : Excroissances légères et épidermiques semblables à de la corne qui forment la couverture externe distincte de tous les oiseaux. Poil : Croissance mince et filetée de l’épiderme d’un animal, surtout l’un des filaments habituellement pigmentés qui forme le pelage caractéristique d’un mammifère. Comprend l’angora (poil des lapins Angora), le cachemire (poil des chèvres de cachemire), les fibres (poil des lamas et des alpagas), le crin de cheval (poils des crinières ou queues d’animaux équestres ou bovins) et le mohair (poil des chèvres angora). Pollen : Germaplasme mâle des plantes; il contient des protéines, des lipides, des minéraux et des vitamines et est recueilli par des abeilles de différentes plantes à différents moments de l’année. C’est la seule source de protéines recueillie par les abeilles pour nourrir leur couvain. Poste d’inspection : Désigne un endroit indiqué dans l’annexe II où des installations existent pour inspecter des animaux. Produit animal (Loi sur la santé des animaux) : Notamment la crème, les œufs et le lait; y sont assimilés les ovules non fécondés et le sperme. Produit animal (Règlement sur la santé des animaux) : Produit animal provenant d’un oiseau ou d’un mammifère, à l’exception des rongeurs, des cétacés, des pinnipèdes et des siréniens. Produit biologique vétérinaire (Loi sur la santé des animaux) : Helminthe, protozoaire ou micro organisme, substance ou mélange de substances tirées de ceux-ci, d’animaux ou de plantes ou substance d’origine synthétique fabriqués, vendus ou proposés pour utilisation dans le rétablissement, la correction ou la modification des fonctions organiques des animaux ou dans le diagnostic, le traitement, l’atténuation ou la prévention d’une maladie, d’un trouble ou d’un état physique anormal des animaux, ou de leurs symptômes Produit de la viande (Loi sur l’inspection des viandes) :
désigne :
Produit d’équarrissage : Désigne un sous-produit animal qui a été préparé ou traité en vue d’être utilisé en tant qu’engrais, aliment pour animaux, gras ou huile ou converti en ces derniers, autres que les gras ou les huiles destinés à la consommation humaine. Produit des abeilles : Comprend le pollen, la propolis, la gelée royale, la cire et le miel. Produit du lait : Lait partiellement écrémé, lait écrémé, crème, beurre, babeurre, huile de beurre, lactosérum, beurre de lactosérum ou crème de lactosérum, sous forme concentrée, séchée, congelée, reconstituée ou fraîche, à l’exclusion des protéines, sucres et enzymes du lait. Produits à mâcher pour animaux domestiques : Produits obtenus de cuirs ou de peaux non tannés d’ongulés ou d’autres tissus animaux destinés aux animaux domestiques pour qu’ils les mâchent. Ils n’ont aucune valeur nutritionnelle et peuvent contenir des saveurs, des colorants et des agents de conservation. Produits composés à mâcher : Produits destinés aux animaux domestiques constitués d’une substance à mâcher et d’une composante comestible ou non de viande ou d’abats. Produits d’œuf : Œuf entier, coquille d’œuf, jaune d’œuf ou albumen d’œuf, ou tout mélange de ceux-ci, à l’état frais, liquide, congelé ou déshydraté. Produit vétérinaire biologique (Règlement sur la santé des animaux) : Vise notamment tout produit vétérinaire biologique issu de la biotechnologie. Propolis :
Matière collante et résineuse recueillie par les abeilles d’arbres et d’autres types de végétation. Les abeilles l’utilisent pour réduire la taille de l’entrée dans la ruche et y emprisonner des corps étrangers. La propolis contient des cires, des résines, des baumes, des huiles et du pollen.
Elle est utilisée dans la médecine alternative (dans les teintures, les onguents et les crèmes, entre autres) en raison de ses propriétés antimicrobiennes.
Rayon de miel : Amas de cellules de cire d’abeille naturelle de forme hexagonale, construits par des abeilles, et où du miel liquide est emprisonné dans les alvéoles. Son but est de contenir le couvain (les petits) et les réserves de miel. Ruche d’abeilles : Est un contenant adapté pour accueillir une colonie d’abeilles. Ruminant :
Animal du sous-ordre des ruminants. S’entend en outre d’un animal de la famille des camélidés.
Remarque : La définition suivante se trouve dans la politique intitulée Politiques d’importation sur l’encéphalopathie spongiforme bovine et applicable aux bovins, à leurs produits et sous-produits :
» Aux fins de la présente politique, par » bovins « , on entend les bœufs et les bisons, ainsi que les espèces exotiques apparentées. Du point de vue taxonomique, ces bêtes se rangent dans la sous-famille des Bovinae du genre Bos, qui inclut les bœufs (Bos taurus et le Bos taurus indicus ) et tous les bisons (Bison bison) « .
Soie : Poils drus couramment observés chez les porcs, souvent utilisés pour fabriquer des balais et des brosses. Sous-produit animal (Loi sur la santé des animaux) : Notamment la chair, les abats et les issues, y compris les poils, plumes, sabots, cornes, peaux, cuir, laine, sang – de même que ses composants – et os, ainsi que toute chose contenant ces éléments. Sous-produit animal (Règlement sur la santé des animaux) : Sous-produit animal provenant d’un oiseau ou d’un mammifère, à l’exception des rongeurs, des cétacés, des pinnipèdes et des siréniens. Sous-produit de viande (Loi sur l’inspection des viandes) : S’entend du sang, d’un organe ou de tissus comestibles tirés de la carcasse d’un animal pour l’alimentation humaine, à l’exclusion de la viande et de la viande séparée mécaniquement. Supplément pour animal domestique : Produit nutritionnel fortement transformé dont le but est de fournir des protéines, des vitamines, des minéraux ou d’autres produits additionnels, comme du sulfate de chondroïtine ou de glucosamine, à des animaux domestiques. Les suppléments peuvent prendre la forme de pilules, de capsules, de poudre ou liquide et être ajoutés aux aliments ou administrés directement (oralement) à l’animal. Taxidermie : Préservation du corps d’un animal par le rembourrage et le montage à des fins d’exposition ou d’étude. Souvent, la tête ou le corps entier sont transformés par le taxidermiste, même si parfois, d’autres parties, comme les dents, les cornes ou les bois, sont également préparées. Des mannequins en polyuréthane ou en plastique sont utilisés pour soutenir les peaux et les cornes des animaux chassés. Les peaux sont entièrement préparées et préservées avant le placement sur le mannequin. Tissus tégumentaires : Ensemble de caractéristiques qui forment la couverture d’un organisme. Traitement : signifie, dans le cas d’un produit animal ou d’un sous-produit animal – autre que les ovules non fertilisés, le sperme et la viande au sens du paragraphe 2(1) du Règlement de 1990 sur l’inspection des viandes –, l’utilisation d’un traitement de nature à prévenir l’introduction de toute maladie déclarable, de toute maladie mentionnée à l’annexe VII et de toute épizootie grave que l’espèce de laquelle il provient est susceptible de contracter et qui peut être transmise par lui. Transbordement : est une situation commerciale qui consiste à décharger des conteneurs d’un navire ou d’un aéronef et à les recharger dans un délai raisonnable sur un autre navire ou aéronef. Le conteneur est dédouané par le pays intermédiaire, il est ouvert, le sceau d’origine est brisé, le contenu est retiré et une partie de celui-ci est ensuite expédiée du pays intermédiaire au pays destinataire. Trophées : Les têtes, les cornes, les bois ou d’autres parties d’animaux chassés qui seront préservées par taxidermie en vue d’une exposition. Usine d’équarrissage :
désigne un endroit :
- où les sous-produits d’animaux sont préparés ou traités en vue d’une utilisation en engrais, aliments pour animaux, gras ou huiles ou convertis en ces derniers, autres que les gras ou les huiles destinés à la consommation humaine;
- où une substance issue d’un processus mentionné à l’alinéa a) est conservé, conditionné ou marqué;
- d’où une substance issue d’un processus mentionné à l’alinéa a) est expédiée.
Vétérinaire officiel :
désigne un vétérinaire :
- soit employé par l’autorité responsable de la mise en place et de la surveillance des services vétérinaires dans un pays, de la délivrance de certificats relativement à l’état de santé et à l’origine des animaux qui s’y trouvent et de l’inspection d’animaux réglementés en vue de la protection de la santé publique et de la santé des animaux dans ce pays;
- soit autorisé par cette autorité à délivrer de tels certificats et à faire de telles inspections, si les services vétérinaires et les mécanismes de délivrance d’autorisations et d’inspection dans le pays sont équivalents aux services et mécanismes canadiens correspondants en ce qui concerne l’efficacité de la protection de la santé publique et de la santé des animaux.
Viande (Loi sur l’inspection des viandes) : s’entend de la partie comestible d’une carcasse, soit la musculature attachée au squelette, la langue, le diaphragme, le cœur, l’œsophage mammalien ou le gésier, avec ou sans le gras qui les accompagne et qui les recouvre, ainsi que les parties de l’os, de la peau, des tendons, des nerfs, des vaisseaux sanguins et des autres tissus qui accompagnent normalement les tissus musculaires et qui ne sont pas ordinairement enlevés durant la préparation de la carcasse. Exclut les muscles des lèvres, le groin, l’épicrâne ou les oreilles, ainsi que la viande séparée mécaniquement ou la viande à laquelle est ajouté un ingrédient non carné, Volaille : Remarque : le Programme des aliments du bétail a une définition distincte pour » volaille « .
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1. De deux à six règnes
Buffon, Histoire naturelle
La classification des espèces commence dans le langage courant : dans toutes les langues, dans toutes les cultures, les animaux et les plantes se sont vus attribuer des noms vernaculaires. Sur le plan scientifique, la volonté de classifier le monde vivant remonte à l’Antiquité. Au ive siècle avant J.-C, Aristote crée la première classification en divisant les êtres vivants en deux règnes : les animaux et les végétaux. Cette vision classique du monde va persister jusqu’à la fin du xixe siècle. C’est à cette époque que Ernst Haeckel » invente » le règne des protistes pour classer les organismes unicellulaires découverts au xviie siècle, êtres vivants que l’on avait jusque-là tenté de répartir entre le règne animal et le règne végétal.
Puis, à la suite des progrès dans les techniques d’exploration des cellules, on découvre que certaines ont un noyau qui renferme le matériel génétique, les autres un ADN libre dans le cytoplasme. Une nouvelle division s’impose : les eucaryotes (avec un noyau) d’un côté, les procaryotes (sans noyau) – ou bactéries –, de l’autre. Ces derniers sont alors classés dans un règne à part (initialement appelé monères). Par ailleurs, l’étude des champignons montre que ces êtres vivants ont une paroi cellulaire comme les plantes, mais qu’elle est constituée de chitine, la même molécule qui compose la carapace des insectes ; qu’ils sont immobiles comme les plantes, mais se nourrissent par absorption de matières organiques en décomposition et ne pratiquent pas la photosynthèse. Ces caractéristiques mi-végétales mi-animales conduisent également à les ranger dans leur propre règne (classification de Robert Whittaker en 1969).
À la fin du xxe siècle, on a donc divisé le monde vivant en cinq règnes : procaryotes (unicellulaires sans noyau), protistes (unicellulaires avec noyau), végétaux, champignons, animaux. Mais c’est alors que l’étude de ce qu’on appelle alors les archéobactéries (des procaryotes » archaïques « , d’origine très ancienne) montre qu’elles sont très éloignées des bactéries. Rebaptisées archées, elles constituent le dernier en date des six règnes du vivant que l’on reconnaît à l’heure actuelle.
2. Les niveaux de classification
Buffon, Collection des animaux quadrupèdes : le tarsier Buffon, Collection des animaux quadrupèdes : l’écureuil
Dans la classification traditionnelle, les règnes sont divisés en un embranchements, eux-mêmes divisés en classes, ces dernières en ordres, à leur tour partagés en familles, constituées de genres, formés chacun de plusieurs espèces. Au xxe siècle, les échelons ont été multipliés (sous-règne, sous-ordre, superfamille, sous-espèce, variété, etc.) au fur et à mesure que s’affinait la connaissance des espèces étudiées. Ces entités sont des niveaux taxinomiques. Lorsqu’on préfère ne pas préciser le niveau taxinomique, par exemple parce qu’il n’y a pas consensus, on emploie seulement le mot » groupe » ou » taxon « .
En classification phylogénétique, le nom d’espèce et celui de genre demeurent, mais tous les noms de niveaux supérieurs ne sont pas conservés. Dans les faits, de nombreux ouvrages utilisent une combinaison des deux approches.
3. La nomenclature scientifique
La classification des espèces est un système international : les noms scientifiques des espèces, des genres, des familles, etc. sont les mêmes dans le monde entier. Cela permet de savoir sans ambigüité de quelle espèce ou de quel groupe l’on parle. Et ce en dépit des faux amis auxquels expose la traduction des noms vernaculaires – par exemple, tarentula en anglais = mygale en français, et non tarentule ; penguin en anglais = manchot en français, et non pingouin (que l’on traduit razorbill) – ou des termes désignant plusieurs espèces (comme lobster, en anglais, qui désigne à la fois les homards et les langoustes).
3.1. Les noms des ordres, des familles, etc.
On s’est efforcé de donner à certains niveaux taxinomiques : ordre, famille, etc., une désinence commune. Les noms » officiels » de ces groupes sont en latin avec des majuscules, mais on peut aussi les franciser (alors sans majuscule).
3.2. Le nom scientifique des espèces : la nomenclature binominale
Carl von Linné
Depuis Linné, au xviiie siècle, chaque espèce est désignée par deux mots latins (ou latinisés) : le nom du genre auquel l’espèce appartient, suivi d’un terme la caractérisant (ce peut être par exemple un adjectif relatif à l’espèce ou son nom vernaculaire en latin, son pays ou sa région d’origine, le nom de son découvreur ou d’un scientifique à qui l’on veut rendre hommage, etc.) : par exemple, Felis catus est le chat, Panthera leo le lion, Daubentonia madagascariensis, l’aye-aye, Vinca minor, la petite pervenche, Mentha piperata, la menthe poivrée. C’est la nomenclature binominale. Les deux mots s’écrivent en italique ; le premier prend une majuscule initiale, le second une minuscule.
Les espèces reçoivent également un nom commun (dit aussi » nom vulgaire « , qui est en quelque sorte la vulgarisation du nom scientifique : il est soit repris du nom vernaculaire (ou de l’un des noms vernaculaires, quand il en existe plusieurs), soit » inventé « , s’il n’existe pas de nom vernaculaire en français. Pour cela, les scientifiques peuvent utiliser une traduction en français du nom scientifique, une traduction du nom vernaculaire en anglais ou dans la langue du pays d’origine de l’espèce, une transposition du nom local de l’espèce, etc. Par exemple, les hirondelles sont toutes appelées » hirondelles » dans le langage courant. Pour les distinguer, les scientifiques leur ont donné des noms vulgaires différents : l’hirondelle à queue courte (Psalidoprocne nitens), reflet d’une caractéristique morphologique ; l’hirondelle de la mer Rouge (Hirundo perdita), à cause de son aire de répartition ; l’hirondelle de Murphy (Progne murphyi), adaptation de son nom latin (lui-même dérivé du nom de son découvreur) ; l’hirondelle bleu et blanc (Notiochelidon cyanoleuca), traduction de son adjectif en latin ; l’hirondelle de rivage (Riparia riparia), à cause de son mode de vie, etc.
Contrairement au nom vernaculaire, le nom commun ou vulgaire est un nom » officiel » non ambigu. Il existe des instances de normalisation dont le rôle est de choisir ou de créer ces noms (on parle alors de noms normalisés). Mais le travail est immense, et toutes les espèces n’ont pas encore de nom vulgaire, normalisé ou non !
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les 5000 espèces de mammifères placentaires* qui peuplent notre belle planète partagent le même ancêtre. De la baleine bleue (30 m de long) à la souris blanche, en passant par l’éléphant, la chauve-souris, la girafe et le lion (sans oublier l’homme, cela va sans dire), ces animaux, aux dimensions et aux caractéristiques morphologiques très variées, descendent tous d’une sorte de musaraigne à longue queue mesurant à peine 25 centimètres de long.
Au terme d’un remarquable travail, publié ce vendredi dans la revue Science , une équipe internationale de chercheurs dresse le portrait-robot de cet aïeul d’allure assez banale et, surtout, à partir de quand il a donné naissance aux grandes lignées de mammifères actuels.
Car avant de conquérir la Terre, nos ancêtres ont longtemps vécu à l’ombre des dinosaures qui régnèrent sans partage sur le monde pendant toute l’ère secondaire pour disparaître à la fin du Crétacé, il y a 65 millions d’années.
Base Morphobank
Jusque dans les années 1990, les données fossiles situaient l' »explosion » des mammifères placentaires après l’extinction des dinosaures, autour de -55 millions d’années. Autrement dit après que ces géants eurent libéré la place. Mais il y a une vingtaine d’années, des études de génétique moléculaire, proposèrent un tout autre scénario: la diversification des mammifères aurait commencé bien avant la fameuse limite crétacé-tertiaire et aurait été déclenchée, non par la disparition des dinosaures, mais par la fragmentation des continents autrefois réunis en un seul (le fameux Gondwana).
En étudiant les milliers de caractéristiques physiques de 86 espèces de mammifères vivantes et éteintes, réunies dans la base Morphobank, et en combinant ces résultats avec les séquences moléculaires disponibles, les auteurs de la publication ont dressé un nouvel arbre généalogique. Ce dernier montre sans ambiguïté que les mammifères placentaires sont bel et bien apparus après la fin du crétacé et non avant, validant du même coup le modèle « explosif » qui prévalait jusqu’à l’irruption de l’approche génétique.
« L’analyse de cette énorme base de données montre que les mammifères placentaires n’ont pas émergé pendant le Mézosoïque (ère secondaire, NDLR), explique Maureen O’Leary, chercheur au Muséum américain d’histoire naturelle (AMNH) de New York et principal auteur de l’étude. Les rongeurs et les primates n’ont pas partagé la Terre avec les dinosaures non-aviaires mais ont émergé d’un ancêtre commun (un petit insectivore craintif) juste après la disparition des dinosaures. » Les auteurs estiment cet intervalle autour de 200.000 à 400.000 ans, guère plus. Ce qui signifie que cet événement majeur dans l’histoire de la vie, s’est produit « 36 millions d’années plus tard que la prédiction basée uniquement sur les données génétiques », note Marcelo Weksler, coauteur de l’étude et chercheur au Muséum national de Rio de Janeiro (Brésil).
* Les mammifères placentaires se différencient des marsupiaux (dont le fœtus grandit dans une poche tel le kangourou) et des monotrèmes comme l’échidné et l’ornithorynque, qui pondent des œufs.
Histoire du lapin
I – Aux origines du lapin
Le lapin sauvage, appelé aussi lapin de garenne, est à l’origine de toutes les races qui existent de nos jours. En latin, celui-ci est nommé Oryctolagus cuniculus. La plus ancienne trace que nous possédons du lapin dans l’histoire est sous forme fossilisée et provient d’un site préhistorique en Andalousie, daté d’entre 300 000 et 120 000 ans, correspondant à la période que l’on appelle : le pléistocène moyen. Ainsi, le berceau du lapin serait l’Espagne. Et d’ailleurs, savez-vous que ce sont les lapins qui ont donné son nom à l’Espagne ? En effet, les Phéniciens, peuple marin de l’Antiquité, au cours d’un de leurs voyages, longeaient les côtes espagnoles, quand ils aperçurent au loin des petits mammifères sautant ça et là. Ressemblant à une espèce qui vivait dans leur pays, les damans, ils ont alors nommés ce pays » le pays des Damans » ou » I-Saphan-Im « . Ces termes transposés en latin donnèrent Hispania, le pays des lapins.
En France, les traces de cet » ancêtre des lapins » se situe seulement dans le sud du pays et est plus récent qu’en Espagne. Le lapin était alors apprécié pour sa viande et son pelage entre le VIII° et le VII° millénaire avant JC, puis la consommation du lapin diminue avec l’apparition de nouvelles espèces plus grosses et donc plus intéressantes.
Bien que nous retrouvons des traces du lapin sur tous les continents, notamment en Amérique, en Asie et en Afrique, le lapin est une race que l’on pourrait qualifier de sédentaire plus que nomade. Ceci est notamment dû à sa fragilité et à sa crainte de l’eau. Ainsi, la présence du lapin dans les autres contrées est dû à son introduction par l’homme, ce qui fut notamment le cas pour l’Australie ou encore les îles Baléares.
II – L’Antiquité romaine, l’introduction du lapin par les Ibères
Les Ibères, habitants des côtes espagnoles, connaissaient le lapin bien avant les Romains. Ce sont eux qui l’ont introduit à Rome. Chez eux, le lapin constituait un met de choix, notamment les jeunes lapereaux appelés laurices. On retrouve dans la langue des Ibères, des mots qui ont directement rapport avec le lapin et qui ont influencé nos propres termes actuels le désignant, comme cuniculus ou laurices. Si les Ibères ont introduit le lapin auprès des Romains, ils ne sont cependant pas les premiers à les avoir découvert, ce sont les Phéniciens près des côtes espagnoles.
Si le lapin s’est révélé être un met de choix auprès des Romains, met réservé à la noblesse romaine, ils ont également constitués un fléau pour d’autres populations, comme les habitants des îles Baléares, où le lapin se répandait vite et dévastait tout. Les habitants de l’île ont alors demandé à l’empereur Auguste de leur envoyer l’armée ou de leur donner de nouvelles terres à cultiver.
III – Le Moyen-âge, début de la domestication du lapin
Grégoire de Tour, évêque et historien de l’Eglise, écrit au VI° siècle après JC l’Histoire des Francs, œuvre manuscrite qui est nous parvenue en traversant les siècles. Dans son livre, Grégoire de Tour raconte la vie ecclésiastique et c’est alors que le lapin réapparaît. Il blâme la consommation des laurices par les moines durant le Carême. C’est en effet, après l’accord du pape, que les moines auraient commencé l’élevage du lapin, celui-ci se serait alors étendu dans les couvents, puis dans la noblesse.
IV – Le Lapin durant la Renaissance et durant le XIX° siècle
Le terme » lapin » apparaît en France pour la première fois au XVI° siècle, ainsi que le terme » lapin angora ». L’élevage est plus ou moins assimilé en France ainsi que dans d’autres pays européens. Il existe alors différentes races et différents coloris. Du fait de leur crainte de l’eau, les lapins sont gardés dans des petites îles, on parle alors » d’îles aux lapins « .
Quelques mots sur le lapin Angora
Le lapin angora est une espèce considérée comme mutante, sa mutation génétique provoque cette excroissance des poils ainsi qu’une différence dans leurs structures et dans leurs composition. Sa mutation fait que l’Angora est complètement inadapté à la vie sauvage, notamment du fait de la longueur de ses poils qui handicape la vitesse de ses mouvements, lui donnant alors un caractère de » proie facile » pour les prédateurs.
Ses poils produisent également un effet d’isolation thermique renforcée par la mue et leur feutrage, ce qui rend l’Angora tout à fait adapté pour vivre dans des pays froids, mais peu dans les pays chauds, dans lesquels ils sont pourtant de plus en plus introduits.
Ainsi, si son pelage lui confère de nombreux inconvénients, il procure également certains avantages, notamment la production de laine, dont de très nombreux pays ont été producteurs tels L’Italie, les Etats-Unis, le Japon, l’Inde, la France, etc. Les poils de l’Angora sont très agréables à caresser, car ils sont souples et légers, extrêmement doux et très peu souillés de matière étrangères qui ne constituent que 0,8% à 1,2% de son pelage.
Aux origines du lapin Angora
Le terme » Angora » provient du nom de la capital de la Turquie » Ankara » où vivait des animaux » à poils longs » comme certains chats et certaines chèvres. On parlait alors de ces » animaux d’Ankara « . Il faut également savoir que la ville d’Ankara portait également le nom » Angora » ou » Ancyre » dans l’Antiquité.
Si l’origine du mot » angora » provient de la Turquie, les lapins angoras proviennent, eux, de l’Angleterre. Les Anglais ont importé les premiers lapins angoras en France au XVIIIème siècle, en 1723 exactement. Le commerce de ces animaux s’est alors développé dans toute la France, puis dans le monde entier, si bien que l’on entend parler de lapins angoras en Allemagne dès le XVIIIème siècle puis dans de nombreux pays d’Asie d’Amérique dès le XXè s.
À partir de Bordeaux, le commerce et l’élevage du lapin angora s’étend dans de nombreuses parties de la France comme la Bourgogne, la Savoie, le Maine, etc. Va alors se développer le commerce du poils angora, dont la France va produire le tiers de la production mondiale à la moitié du XIX° s. Les élevages de lapins angoras vont se développer de façon prodigieuse entre 1975 et 1985 et disparaître à la même vitesse.
Aujourd’hui il subsiste peu d’élevages et le lapin angora est assez peu répandu et peu connu en France. Le lapin angora est maintenant introduit dans les familles comme animal domestique, particulièrement le lapin angora nain, véritable peluche vivante.
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