Chez la chienne domestique, la grossesse nerveuse, qui s’accompagne de changements physiques et comportementaux, peut être dérangeante pour les maîtres et peut favoriser la survenue de pathologies de l’appareil reproducteur. Il convient donc de savoir en repérer les signes pour pouvoir réagir face à cette situation.
Grossesse nerveuse : quels sont les signes ?
De nerveuse, cette » pseudo gestation » n’en a que le nom. En réalité, cette fausse grossesse n’a aucune origine nerveuse mais elle résulte d’un bouleversement hormonal. Les signes de ce bouleversement apparaissent à peu près au moment de la mise bas si la chienne avait été pleine, entre 6 et 10 semaines après la période des chaleurs. Évidemment, seule une chienne non stérilisée peut faire une grossesse nerveuse.
Lors d’une grossesse nerveuse, sous l’action des hormones, la chienne change de comportement. Elle semble plus nerveuse, devient collante et réclame beaucoup d’affection auprès de ses maîtres ou, au contraire, s’isole de plus en plus. Souvent, son appétit peut diminuer jusqu’au refus de s’alimenter. La femelle peut également lécher avec insistance ses mamelles et sa vulve. Certaines cherchent des objets comme des peluches qu’elles emmènent dans leur niche qui servant de « nid » et maternent ces objets comme s’il s’agissait de leurs petits.
D’un point de vue physique, on observe un gonflement des mamelles et une montée de lait. Dans certains cas, il peut y avoir un écoulement vulvaire et même des contractions comme si la chienne allait réellement mettre bas.
Grossesse nerveuse : que faire ?
La plupart du temps, il n’y a rien à faire. Tout revient à la normale en 1 à 2 semaines. Il est cependant recommandé de ne pas renforcer le comportement maternel de la chienne. Ainsi, il faut lui enlever ses » faux petits » et l’éloigner de son » nid » en lui changeant les idées. Proposez lui par exemple de longues promenades ou des grandes séances de jeu avec ses jouets favoris. Même si cela vous paraît dur, repoussez-la si elle devient trop collante ou trop demandeuse en caresses.
Pour la montée de lait, il peut être nécessaire d’administrer des traitements médicamenteux pour faire cesser la lactation, sur prescription vétérinaire. En l’absence de chiots qui tètent, le lait pourrait stagner dans les mamelles et entraîner une gêne et douleur chez la chienne voire une infection. Votre vétérinaire pourra également vous recommander de faire jeûner votre animal le temps d’une journée pour arrêter la production de lait. Il ne faudra pas non plus toucher ses mamelles pour tenter de soulager votre chienne ni la laisser se lécher, au risque de stimuler encore plus la sécrétion de lait.
Si la grossesse nerveuse n’est pas grave en elle même, elle peut être pénible pour le bien-être de votre chienne d’autant plus qu’il y a des chances que cela se reproduise tous les six mois. En effet, une chienne qui fait une grossesse nerveuse en refait une généralement aux chaleurs suivantes. C’est d’autant plus ennuyeux car les femelles sujettes aux grossesses nerveuses ont un risque augmenté de développer des pathologies telles que des infections de l’utérus et des tumeurs mammaires.
Dans ce cas, il sera peut-être souhaitable de faire stériliser votre chienne pour faire cesser ces épisodes pénibles et prévenir dans le même temps l’apparition d’autres maladies de l’appareil reproducteur. Parlez-en à votre vétérinaire pour trouver, avec lui, la solution la plus adaptée à votre animal.
Table des matières
- Comment se reproduit le mouton, la brebis ?
- Puberté et cycle
- Chaleurs, ovulation et accouplement
- Gestation
- Mise-bas
- Premiers instants du nouveau-né
- Les soins à l’agneau
- Les soins à la mère
- Insémination artificielle
- Synchronisation des chaleurs
- Reconnaître les signes de grossesse nerveuse, et que faire ?
- Comment fonctionne la grossesse nerveuse ?
- Des modifications physiques parfois impressionnantes
- Des changements de comportement significatifs
- Quel comportement adopter ?
- Quelles sont les solutions pour faire cesser la grossesse nerveuse ?
- Informations sur les grossesses nerveuses chez les chiennes !
- La grossesse nerveuse de la chienne
- Les symptômes de grossesse nerveuse chez la chienne
- Comment traiter la grossesse nerveuse d’une chienne ?
- Éviter la grossesse nerveuse du chien
- Grossesse nerveuse chez la chienne
- Symptômes
- Diagnostic
- Traitement de la grossesse nerveuse chez la chienne
- Prévention
Comment se reproduit le mouton, la brebis ?
- Puberté et cycle
- Chaleurs, ovulation et accouplement
- Gestation
- Mise-bas
- Premiers instants du nouveau-né
- Les soins à l’agneau
- Les soins à la mère
- Insémination artificielle
- Synchronisation des chaleurs
Puberté et cycle
La brebis atteint la puberté à un âge variant entre 5 et 12 mois. Cet âge est variable selon la race mais également selon la saison de naissance de la brebis elle-même. Les jeunes brebis peuvent être accouplées lorsqu’elles ont atteint 70 % de leur poids adulte. Le cycle de la brebis est saisonnier, entre août et janvier. Il dure en moyenne 16 à 17 jours.
Chaleurs, ovulation et accouplement
Les signes des chaleurs sont très discrets. Une brebis en chaleur recherchera la compagnie du mâle, lui permettra de la sentir, agitant souvent la queue afin de répandre son odeur. On peut également remarquer une légère congestion de la vulve. La brebis qui n’est pas en chaleur va quant à elle s’éloigner du bélier. L’ovulation se produit à la fin du cycle œstral. L’accouplement se produit idéalement 9 à 12h après la fin de l’œstrus (ou chaleurs). Lors de la plupart des saillies naturelles, le bélier accouplera la brebis plusieurs fois afin d’assurer une quantité suffisante de spermatozoïdes pour la fécondation. Dans un troupeau, un bélier suffit pour plusieurs brebis (entre 10 et 30).
Le bélier quant à lui, présente un comportement sexuel précis. Voici la séquence de comportements exprimés :
Flairages ano génitaux: ils sont le premier contact direct entre la brebis et le bélier. Ils sont généralement de courte durée.
« Le flehmen » consiste en une position debout, immobile du mâle, la tête en position horizontale, la nuque tendue et la lèvre supérieure retroussée. Ce phénomène n’est pas uniquement un comportement sexuel mais s’exprime plus intensément lors de la période de reproduction. La durée du flehmen varie de 10 secondes à une minute.
Les sollicitations des femelles par les mâles, sont caractérisées par une approche avec la tête tournée sur le côté, des mouvements d’une patte antérieure et d’émissions sonores intenses. Ces approches sont répétées et provoquent une immobilisation de la femelle en oestrus et, au contraire, une fuite de la femelle non en chaleurs.
Les chevauchements sont observés essentiellement quand les femelles sont immobiles. Leur durée et leur nombre avant l’accouplement dépend de différents paramètres comme l’efficacité et la motivation des mâles et la taille de la femelle par rapport au mâle.
L’intromission et l’éjaculation sont de courte durée. L’éjaculation est associée, au moment de l’expulsion de la semence, d’un mouvement de rein vers l’avant et d’un mouvement de la tête vers l’arrière.
La récupération post-copulatoire est aussi appelée période réfractaire. Sa durée est variable et dépend de la race, de l’individu et de sa motivation, mais aussi d’autres stimulations comme le changement de partenaire. Cette période réfractaire est caractérisée par une absence quasi totale de mouvement après l’éjaculation, qui peut être suivie par une prise alimentaire.
Gestation
La gestation, quant à elle, dure environ 5 mois (148 jours). La durée de la gestation peut cependant être variable, en fonction de facteurs tels que la génétique, l’âge de la mère, le nombre et le sexe des fœtus… Les brebis ont fréquemment des portées de 1 ou 2 agneaux. Les portées de 3 agneaux ne sont cependant pas rares !
Mise-bas
La mise-bas de la brebis, également appelée agnelage, est précédée de signes avant-coureurs. Quelques jours avant l’agnelage, la vulve se modifie, elle est plus oedématiée et tuméfiée. De plus, les mamelles se développent, laissant parfois s’échapper du colostrum (=premier lait riche en protéines et anticorps). Des modifications de comportement existent également : les brebis allant mettre bas cherchent généralement à adopter des agneaux nouveau-nés d’autres brebis. L’agnelage se décompose classiquement en 3 phases :
La première phase de travail, qui dure de 6 à 12h. Elle est composée de l’ensemble des phénomènes qui précèdent l’expulsion du / des fœtus, tels que la dilatation du col, les contractions utérines, etc…
La seconde phase de travail correspond à l’expulsion du ou des fœtus, elle dure de 30 minutes à 1 heure. Les contractions s’intensifient, la première poche des eaux apparaît à la vulve et éclate. La tête de l’agneau progresse dans le bassin de la mère, puis les membres antérieurs, le thorax et enfin les membres postérieurs.
Lors de la troisième phase du travail, les contractions utérines se poursuivent pendant 3 à 4 heures, permettant l’expulsion des enveloppes fœtales : c’est la délivrance.
Premiers instants du nouveau-né
Juste après la mise-bas, la mère entretient une relation exclusive avec ses agneaux. Ainsi, seuls les agneaux auxquels elles ont donné naissance peuvent téter, les autres sont violemment rejetés. Le comportement maternel s’installe dès la naissance : quelques instants après l’expulsion de l’agneau, la mère le lèche en émettant des bêlements sourds. Le léchage permet à la mère d’apprendre l’odeur de son petit, de stimuler sa respiration, de le sécher et de l’attirer vers elle. L’agneau se redresse rapidement, dans les 5 minutes après la naissance. Une vingtaine de minutes après sa mise au monde, il se tient debout et se dirige vers la mamelle. La rapidité de la première tétée constitue un facteur déterminant de la survie de l’agneau ; elle lui permet en effet d’ingérer des anticorps indispensables à son immunité.
Les soins à l’agneau
Les quelques instants après la naissance sont cruciaux, donc quelques précautions sont à prendre afin de garantir la bonne santé de l’agneau :
Dès la mise-bas, il faut s’assurer que l’agneau respire correctement. Si tel n’est pas le cas, il faut dégager les voies respiratoires et stimuler le réflexe de la respiration en chatouillant les naseaux ou en soufflant dans les narines du nouveau-né.
Le cordon ombilical doit être coupé à 5 cm du ventre et désinfecté avec de la teinture d’iode. En effet, c’est la porte ouverte à de nombreuses infections très graves s’il n’est pas nettoyé.
Il faut vérifier que l’agneau effectue bien la première tétée rapidement après sa naissance. Parfois, les mamelles de la brebis sont bouchées avec un peu de cire, il convient de les nettoyer pour faciliter la tétée du petit. Si l’agneau ne va pas vers la mère, ou que la mère le rejette, vous pouvez traire la brebis et donner ensuite le lait directement au petit.
Dans les premières heures de vie, l’agneau n’est pas capable de réguler sa température et est très sensible aux conditions climatiques. Il est important de le placer dans un endroit sec et chaud, et au besoin de l’enrouler dans une couverture.
Les soins à la mère
Si la mise-bas s’est bien déroulée, la mère ne nécessite pas de soins particuliers mais il faut surveiller son état de santé général. Elle ne doit pas être abattue et doit manger normalement. Il est important de surveiller l’expulsion du placenta et autres annexes fœtales. En cas de non-expulsion, ou si vous trouvez que la brebis n’a pas son comportement habituel, appelez votre vétérinaire.
Insémination artificielle
Il est également possible de ne pas réaliser d’accouplement avec un bélier mais d’utiliser une technique d’insémination artificielle. Les brebis sont inséminées une ou deux fois à l’aide de paillettes de sperme frais dilué, contenant environ 400 milliards de spermatozoïdes. Actuellement, le sperme frais dilué ne peut être conservé que quelques heures. Il est également possible d’utiliser du sperme congelé.
Synchronisation des chaleurs
Pour de raisons de gestion de la reproduction chez les brebis, on a parfois recours à des méthodes de synchronisation des chaleurs dont la principales est basée sur l’utilisation de progestagènes (molécules dérivées de la progestérone). Cette méthode comprend trois étapes:
la mise en place dans le vagin de la brebis d’une éponge en mousse de polyuréthanne imprégnée de progestérone,
l’injection intramusculaire d’une dose hormonale (PMSG) lors du retrait de l’éponge,
le contrôle de conditions de fécondation (saillies ou insémination artificielle)
La suite de la reproduction se déroule de manière identique à un accouplement naturel.
Les produits dont vous pourriez-avoir besoin pour l’ :
- Un détecteur de gestation des brebis
- Un biberon pour agneau
- Un seau multibiberons
Reconnaître les signes de grossesse nerveuse, et que faire ?
La grossesse nerveuse est un phénomène d’origine hormonale, qui touche en moyenne 50 % des chiennes. Si cette pathologie est gênante et peut troubler le quotidien de l’animal et de ses maîtres, elle n’est pas non plus sans danger pour sa santé, et doit être prise au sérieux dès les premiers signes.
Comment fonctionne la grossesse nerveuse ?
La grossesse nerveuse chez la chienne survient toujours dans les semaines suivant les chaleurs. Elle intervient en effet au moment où la femelle devrait être en gestation et peut durer de quelques jours à 3 semaines. C’est un bouleversement hormonal qui en est à l’origine, et qui conduit la chienne à se comporter comme si elle était prête à mettre bas. Il s’agit d’un phénomène qui remonte à l’époque durant laquelle les chiens vivaient en meutes, à l’état sauvage. Alors que seule la femelle dominante se reproduisait, les autres chiennes du groupe développaient une condition de pseudo-gestation, afin de pouvoir aider la jeune mère à nourrir sa portée.
Des modifications physiques parfois impressionnantes
Comme son nom le laisse penser, au cours d’une grossesse nerveuse, la chienne n’est pas pleine. Pourtant, son organisme sécrète des hormones en grandes quantités, notamment de la prolactine, qui conduisent à une évolution de son corps quasiment identique à celle qui survient lors d’une gestation normale. Il arrive que le ventre d’une femelle victime d’une grossesse nerveuse présente un gonflement. De même, le volume des mamelles augmente et une production de lait se manifeste, tout comme si la chienne venait de mettre bas.
Le système urinaire se trouve lui aussi bouleversé par la grossesse nerveuse. Il est fréquent de voir la femelle uriner beaucoup plus qu’à son habitude.
Des changements de comportement significatifs
Lors d’une grossesse nerveuse, le comportement de la chienne se trouve fortement modifié, laissant peu de place au doute. Tout d’abord, il n’est pas rare de remarquer une humeur changeante chez la femelle, qui peut se montrer tantôt stressée et irritable, tantôt débordante d’affection et un peu » pot de colle « . Bien souvent, comme si elle se préparait à l’arrivée de chiots, elle commence la confection d’un couchage douillet, pour mettre ses hypothétiques futurs nouveau-nés en sécurité. Elle amasse pour ce faire de nombreux objets et s’installe confortablement. Ce phénomène de nidification est généralement le signal d’alarme qui permet aux maîtres de confirmer une grossesse nerveuse. Par ailleurs, il est fréquent que la chienne s’attache tout particulièrement à un accessoire ou une peluche, qu’elle va choyer durant quelques jours.
La pseudo-gestation agit également sur l’appétit de l’animal. Alors que certaines femelles mangent moins qu’à leur habitude, d’autres manifestent une faim importante, ce afin de répondre au besoin des chiots qu’elles pensent porter.
Enfin, il est courant qu’au moment de la grossesse nerveuse, la chienne se lèche fréquemment au niveau de la vulve. Certains animaux vont jusqu’à ressentir les mêmes symptômes que ceux d’une mise bas.
Quel comportement adopter ?
Face à une chienne présentant les symptômes d’une grossesse nerveuse, il est essentiel de ne pas renforcer son besoin de maternage.
Supprimez les jouets ou accessoires avec lesquels elle se montre maternante et essayez de lui proposer très souvent des activités lui permettant de s’éloigner volontairement de son nid. Cela peut être une promenade, des jeux, un câlin.
Ces moments auront pour effet de lui changer les idées et de l’aider à se détourner progressivement de ses objets d’attache.
Quelles sont les solutions pour faire cesser la grossesse nerveuse ?
Si les symptômes de la grossesse nerveuse ne sont pas trop gênants, ni pour la chienne ni pour la famille, il n’est pas forcément nécessaire d’agir dès les premiers jours. Cependant, si les comportements typiques persistent et vous préoccupent, il vaut mieux consulter un vétérinaire, qui pourra procéder à une série d’examens permettant d’éliminer une quelconque pathologie sous-jacente.
Il pourra alors administrer à l’animal un traitement destiné à stopper la production de prolactine, et ainsi d’arrêter la lactation.
Le meilleur moyen d’éviter la grossesse nerveuse chez la chienne reste la stérilisation. C’est pourquoi, lorsqu’aucune reproduction n’est envisagée, il est préférable de recourir à cette opération.
Il faut savoir qu’une chienne ayant fait une grossesse nerveuse a de fortes chances d’en refaire d’autres à l’avenir. Il arrive même très souvent que ce phénomène se manifeste après chaque période de chaleurs. De nombreux problèmes peuvent alors en découler, allant jusqu’à mettre la bonne santé de l’animal en péril. Il est donc important de consulter un vétérinaire pour lui expliquer la situation. Lui seul est à même de vous donner des consignes sur l’attitude à adopter et les soins envisageables.
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Informations sur les grossesses nerveuses chez les chiennes !
La grossesse nerveuse de la chienne
Saviez-vous qu’une chienne non stérilisée pouvait être atteinte de grossesse nerveuse ? Si vous êtes l’heureux maître d’une chienne qui n’est pas stérilisée, il sera bon d’en apprendre un peu plus sur la grossesse nerveuse du chien.
Cette « maladie » du chien tout à fait naturelle est fréquente touchait régulièrement Chouquette, la caniche de notre voisine. Voilà pourquoi ses maîtres ont fini par la stériliser.
Pour faire simple, une chienne atteinte de grossesse nerveuse va avoir l’impression et se comporter comme si elle venait de mettre bas. Cela va se traduire par un changement de son comportement, mais aussi par la production de lait.
La grossesse nerveuse du chien va se produire quelques semaines après la fin des chaleurs, c’est à dire au moment où la chienne aurait mis bas si elle avait été réellement enceinte.
Les symptômes de grossesse nerveuse chez la chienne
Les symptômes d’une grosse nerveuse du chien sont très faciles à déceler :
-
La production de lait maternel : le corps d’une chienne en grossesse nerveuse va agir comme si des chiots venaient de naître. De ce fait, la chienne va se mettre à produire du lait. Elle aura donc les mamelles gonflées.
-
Un changement de comportement : la chienne va également adopter un comportement protecteur. Elle risque alors de devenir plus craintive, mais aussi plus collante auprès de ses maîtres. Dans certains cas, elle va rassembler des objets et jouets pour chien et se mettre à les protéger, comme s’il s’agissait de chiots. Cela peut enfin se traduire par un manque d’appétit ou un stress constant.
En cas d’apparition de ces symptômes, il est toujours bon de consulter un vétérinaire pour être certain d’une grossesse nerveuse du chien.
Comment traiter la grossesse nerveuse d’une chienne ?
En soi, la grossesse nerveuse d’une chienne n’est pas forcément dangereuse pour la santé. Il s’agit en effet d’un réflexe hormonal tout à fait classique pour une chienne non stérilisée.
En revanche, les symptômes d’une grossesse nerveuse du chien peuvent déranger à la fois le chien et le maître. Votre chienne risque en effet d’être stressée, de pleurer quand vous la quittez ou encore de devenir envahissante. Plus dangereux pour la santé du chien, l’accumulation de lait maternel dans les mamelles pourrait devenir douloureuse, et facilitera l’apparition de tumeurs mammaires.
Il peut alors être intéressant d’utiliser un traitement pour faire cesser la grossesse nerveuse du chien. On utilisera pour cela des inhibiteurs de sécrétion de prolactine, qui auront pour effet de faire cesser la production de lait et donc les douleurs ressenties par la chienne. Cela ne se fera cependant que sur ordonnance du vétérinaire… et après avoir vérifié qu’il ne s’agit pas d’une vraie grossesse !
Dans tous les cas, on tentera d’empêcher tous les comportements maternels de la chienne. Il faudra par exemple se débarrasser des objets qu’elle rassemble et ne pas l’inciter à vous suivre ou à vous materner. Doubler la fréquence de vos promenades pour chien ou des activités pourrait aider.
Éviter la grossesse nerveuse du chien
Nous l’avons vu, une grossesse nerveuse ne sera pas forcément dérangeante pour une chienne. Malheureusement, il faut savoir que les grossesses nerveuses d’un chien augmentent le risque de cancer des mamelles ou d’infections de l’utérus.
Il n’est en effet pas bon de laisser s’accumuler le lait maternel dans les mamelles d’une chienne. Mais n’allez surtout pas essayer de tirer le lait d’une chienne en grossesse nerveuse ! Cela ne ferait que stimuler la production de lait, et pourrait donc empirer la situation.
Même s’il existe un traitement pour faire cesser la production de lait, le mieux est encore de stériliser une chienne dès qu’elle n’est plus amenée à se reproduire. Cela arrêtera tout bonnement l’apparition de grossesses nerveuses, et sera donc meilleur pour la santé de votre chienne !
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Exprimez-vous !
Grossesse nerveuse chez la chienne
La grossesse nerveuse est un terme commun décrivant une pathologie qui apparaît chez la chienne pubère non stérilisée. Elle se manifeste par l’apparition de symptômes physiques et de comportements pouvant faire penser que la chienne est gestante, alors que ce n’est pas le cas. On l’appelle donc aussi et de façon plus indiquée » lactation de pseudogestation » ou » pseudolactation «
Symptômes
Cette grossesse nerveuse n’a rien de nerveux ni de neurologique comme son nom pourrait le faire penser, mais est la conséquence d’un déséquilibre hormonal : une modification anormale du taux de progestérone et de prolactine qui sont des hormones qui entrent en jeu au moment de la mise bas et de la montée de lait.
La chienne a tout le comportement d’une femelle gestante, et cela environ 1,5 à 2 mois après les chaleurs, c’est-à-dire au moment où elle aurait fait des petits si elle avait été pleine.
Les symptômes sont plus ou moins nombreux :
- hypertrophie et congestion du tissu mammaire, entraînant souvent un léchage important
- excrétion de liquide plus ou moins épais au niveau des mamelles, allant jusqu’à l’apparition de lait vraiment épais
- gonflement de la vulve avec parfois écoulement glaireux
- troubles du comportement : la chienne s’isole, recherche à faire un » nid « , elle développe un comportement maternel, a tendance à ramasser ses jouets, des objets, des peluches dont elle s’occupe comme s’il s’agissait de ses petits
- distension de l’abdomen
- agitation et recherche continuelle du contact, ou dépression et abattement
- manque d’appétit ou au contraire boulimie
Diagnostic
Le diagnostic se fait essentiellement sur l’observation des troubles précédemment cités.
Il est nécessaire de faire examiner la chienne par un vétérinaire car il est indispensable de s’assurer qu’elle n’est effectivement pas gravide ; les accidents sont toujours possibles !
Un examen clinique complet est donc nécessaire, parfois accompagné d’examens complémentaires.
Le vétérinaire va, dans un premier temps, vérifier que la chienne n’est pas gestante grâce à une palpation abdominale accompagnée, la plupart du temps, d’une radiographie ou d’une échographie.
Il faut ensuite vérifier que la chienne ne présente pas d’infection. En effet, lorsque les mamelles sont très engorgées de lait, cela peut provoquer une mammite c’est-à-dire une inflammation et une infection du tissu mammaire, qui peut, dans les cas les plus graves, entraîner une infection plus généralisée. Un analyse de sang peut être nécessaire pour confirmer les séquelles sur l’organisme avec bilan biochimique et comptage des cellules sanguines. Une analyse d’urine peut également être prescrite.
Traitement de la grossesse nerveuse chez la chienne
Selon la gravité des cas, il existe plusieurs possibilités de traitement.
Si les symptômes sont peu marqués, aucun traitement n’est nécessaire. Il faut surveiller l’état de la chienne et l’évolution des signes cliniques. Si cela ne se dégrade pas les troubles disparaissent alors en quelques jours.
En cas de perturbations importantes, il est nécessaire de donner un traitement médical à base d’hormone ou d’inhibiteur de prolactine. La prolactine est, en effet, l’hormone déterminant la sécrétion du lait : les traitements administrés visent à contrecarrer son action.
Lors d’inflammation marquée des mamelles devenant douloureuse, il peut être nécessaire d’appliquer des pommade anti-inflammatoires et décongestionnantes. Il faut toutefois faire attention de ne pas masser les mamelles trop énergiquement car cela stimule la montée de lait, de la même façon que le feraient des chiots en tétant. Pour la même raison, il est déconseillé de » traire » la chienne pour vider les mamelles.
Dans certains cas, on pourra ajouter un diurétique voire de la cortisone pour limiter une sécrétion lactée vraiment importante.
La diète hydrique (c’est-à-dire laisser la chienne sans manger mais avec à boire) pendant 24 à 48 heures, suivie d’un petit régime d’une semaine permet de limiter l’apport en protéines et donc la formation de lait.
Dans d’autres cas, plus graves mais plus rares, les traitements sont inefficaces ou insuffisants. Seule la stérilisation, ovariectomie (retrait chirurgical des ovaires) ou ovariohystérectomie (retrait des ovaires et de l’utérus) pourra régler le problème de façon définitive.
Prévention
En cas de grossesses nerveuses à répétition et si l’animal n’est pas destiné à la reproduction, il est fortement conseillé de faire stériliser la chienne. En effet, ces déséquilibres hormonaux répétés peuvent avoir des conséquences plus graves : l’imprégnation hormonale des tissus de l’utérus provoque un développement de l’endomètre (paroi interne de l’utérus dans laquelle s’installent les embryons) qui devient un milieu privilégié pour la croissance de germes et qui va favoriser l’apparition d’une infection utérine appelée pyomètre. Le traitement de cette affection nécessite une chirurgie d’ovariohystérectomie en urgence.
Faire reproduire la chienne ne constitue en rien une solution pour éviter les grossesses nerveuses. En effet, une véritable gestation n’empêche pas la réapparition ultérieure de symptômes de pseudogestation lors des cycles suivants.
Il est aussi à signaler que ni la race, ni l’âge, ni la génétique n’explique l’apparition de grossesses nerveuses. L’origine exacte de cette maladie n’est, à ce jour, pas connue.
Après les premières chaleurs d’une jeune chienne, il est assez fréquent de voir une légère augmentation du tissu mammaire, ce sans aucun autre symptôme. Il ne s’agit pas là de grossesse nerveuse mais d’une simple réaction des glandes mammaires à la première imprégnation hormonale de l’organisme ; cela ne doit être que passager et peu marqué.
La grossesse nerveuse chez la chienne n’est donc pas, dans la plupart des cas, une urgence ni une pathologie présentant un véritable caractère de gravité mais elle constitue une gêne pour la chienne et parfois aussi pour son propriétaire. Il faut, par ailleurs, ne pas prendre le problème à la légère, penser aux effets secondaires plus graves possibles et consulter votre vétérinaire.
Tous droits réservés pour tout support, reproduction interdite.
Points forts :
. La grossesse nerveuse survient dans les semaines qui suivent la fin des chaleurs : la chienne se comporte comme si elle avait des chiots, à la fois d’un point de vue physique (lait) et comportemental (maternage).
. Une grossesse nerveuse n’est pas grave en soi, mais elle peut gêner la chienne et ses propriétaires, et favorise surtout la survenue des tumeurs mammaires.
. Si la chienne est gênée, on peut arrêter la grossesse nerveuse par des inhibiteurs de la sécrétion de prolactine… après s’être assuré qu’il ne s’agit pas d’une vraie gestation !
. La stérilisation est la meilleure prévention.
La grossesse nerveuse, qu’est-ce que c’est ?
La grossesse nerveuse, ou lactation de pseudogestation, ou pseudocyèse, est un phénomène qui concerne uniquement les chiennes non stérilisées.
Dans les semaines (deux mois maximum) qui suivent la fin des chaleurs, la chûte du taux de progestérone et l’augmentation du taux de prolactine déclenchent les mêmes manifestations que si la chienne était gestante, ou venait de mettre bas :
D’un point de vue physique, les mamelles gonflent et il peut y avoir production de lait (photo ci-dessous à gauche), parfois en grande quantité.
D’un point de vue comportemental, la chienne semble inquiète, tremble, suit ses propriétaires partout (elle est collante). Son appétit est souvent diminué, et parfois elle arrête complètement de manger. Dans les cas les plus marqués, elle fait un nid, s’empare d’objets qu’elle « couve » et materne (photo ci-dessus à droite), creuse des trous un peu partout.
Est-ce grave, Docteur ?
Oui et non !
En soi, une grossesse nerveuse n’est pas quelque chose de dramatique. Dans la plupart des cas, elle passe toute seule en une à trois semaines. Certains considèrent même qu’il s’agit d’un mécanisme naturel et adaptatif : en effet, dans une meute, les cycles sont généralement synchronisés, chaleurs et mise-bas ou grossesses nerveuses se déclenchant en même temps ; (ce que l’on retrouve dans les maisons où vivent plusieurs chiennes). Les chiennes qui n’ont pas reproduit et qui font une grossesse nerveuse sont alors disponibles pour donner du lait à des chiots que leur mère ne peut pas nourrir (chiots orphelins ou surnuméraires, par exemple).
Dans ce cas, pourquoi s’en faire ?
D’abord, parce que certaines chiennes le vivent mal, et leurs propriétaires encore plus : il est tout de même perturbant de passer plusieurs semaines avec sa chienne qui ne mange pas, qui vous suit partout en gémissant, qui fait des trous partout dans le jardin, et qui vole des objets pour aller les couver dans son panier. D’autant que cela va se reproduire tous les six mois, car une chienne qui fait une grossesse nerveuse en refera généralement aux chaleurs suivantes. D’un point de vue physique, l’accumulation, dans les mamelles, d’un lait qu’aucun chiot n’est là pour têter, est parfois telle que cela provoque chez la chienne une gêne, de la douleur, et une inflammation (mammite), voire un abcès de la mamelle (qui peut se perforer), dans les cas les plus graves.
Esuite, et c’est plus embêtant, parce qu’on sait que les chiennes qui font des grossesses nerveuses auront un risque augmenté de présenter d’autres maladies de l’appareil reproducteur, infections de l’utérus et surtout tumeurs mammaires.
Alors, que faire ? (et ne pas faire ?)
D’abord, stériliser les chiennes que l’on ne pense pas faire reproduire. Il est faux de penser qu’une chienne doit absolument avoir des petits une fois dans sa vie, que c’est bon pour sa santé… au mieux, ça ne changera rien, au pire, elle risque d’avoir des problèmes pendant la gestation ou au moment de la mise-bas. En revanche, la stérilisation pratiquée avant les premières chaleurs supprime le risque des grossesses nerveuses, des infections de l’utérus, et des tumeurs mammaires (discussion plus complète sur le sujet ici).
Si la grossesse nerveuse n’est pas trop importante, et ne gêne ni la chienne ni ses propriétaires, il n’est pas indispensable de traiter (juste envisager la stérilisation pour éviter que cela se reproduise à chaque fois, et conduise à d’autres problèmes à la longue). En revanche, si les manifestations de grossesse nerveuse sont gênantes, il sera préférable de présenter la chienne à votre vétérinaire.
La première chose à faire sera de s’assurer qu’il s’agit bien d’une grossesse
nerveuse… et pas d’une vraie gestation ! un examen clinique (palpation de l’abdomen) suffira souvent à vérifier qu’aucun fœtus n’est présent, mais de l’imagerie (radiographie et surtout échographie) sera parfois nécessaire, en particulier sur les chiennes un peu grasses, ou tout au moins ayant un ventre large et difficile à palper (photos ci-dessous).
Echographie (photo de gauche) et radiographie (photo de droite), montrant la présence de fœtus chez une chienne : oups ! ce coup-ci, il s’agit d’une vraie gestation, pas question de traiter pour une grossesse nerveuse !
Le traitement consiste à administrer un inhibiteur de la sécrétion de la prolactine. Une semaine de traitement, parfois un peu plus, est souvent nécessaire pour faire disparaître la lactation. En parallèle, il est recommandé de ne pas renforcer les comportements de maternage de la chienne en lui retirant les objets qu’elle couve, ou en l’ignorant lorsqu’elle vous suit en gémissant. On la réorientera au contraire vers d’autres activités comme des jeux, des promenades…
Les choses à ne pas faire : tirer le lait, car cela ne fera que stimuler la lactation. Et traiter avec autre chose que des anti-prolactine (acétate de mégestrol notamment, ou hormones mâles), ce qui risque de favoriser le développement d’infections de l’utérus (pyomètre) ou de tumeurs mammaires…