Discussion
……Les papillomes sont des tumeurs bénignes induites par des virus à ADN non enveloppés, touchant les jeunes animaux mais aussi les animaux immunodéprimés. Dans la plupart des cas, les papillomes buccaux régressent spontanément en quelques mois. Le mécanisme à l’origine de la guérison n’est pas clairement identifié mais il semblerait qu’il fasse intervenir les lymphocytes CD4+ et CD8+. La réaction immunitaire humorale est dirigée contre la protéine L1 de la capside virale. Une étude d’un cas de papillome récidivant après la chirurgie et le traitement au laser, a éprouvé l’efficacité d’un vaccin fabriqué à partir de cette protéine L1, recombinée avec un virus. Le taux d’anticorps était dosé en parallèle de chacune des 6 injections et la régression des papillomes (à J+ 2 semaines et J+14 semaines après le début du protocole) est corrélée à un taux d’anticorps élevé . D’autres études ont montré que l’injection de sérum issu de chiens ayant observé une régression spontanée, ne suffit pas à créer une guérison chez d’autres animaux infectés mais semble au contraire augmenter la taille des tumeurs . Il persiste donc de nombreuses inconnues sur les mécanismes immunologiques liés aux papillomes.
……Dans le cas de Biniou, le traitement mis en place a été suivi d’une régression des lésions dans le même temps que celui observé dans les régressions spontanées. L’efficacité véritable du traitement n’est donc pas certaine. L’hypothèse d’un déficit immunitaire est envisageable chez Biniou du fait que la papillomatose fait suite à de nombreux antécédents dermatologiques (otite à Malassezia, dermatites bactériennes, démodécie). Il reste très difficile d’objectiver ce déficit immunitaire chez des animaux en bon état général et aux valeurs sanguines normales. Dans de rares cas, les papillomes évoluent en carcinomes épidermoïdes.
Table des matières
- que faire en cas d’urgence ?
- Masses cutanées chez le chien
- Différents types de nodules ou néoformations bénignes
- Diagnostic
- Traitement et pronostic
- Chien et Clebs
- Traitements naturels pour les kystes sébacés dans chiens
- Mise en garde !
- Les types de grosseurs chez le chien
- Que chercher
- Vous venez de détecter un boule sous la peau de votre chat? Vous pensez que votre chat a un kyste?
- Tumeur de la peau chez le chat
- Description de la peau du chat
- Description des tumeurs de la peau chez le chat
- Fibrosarcome du chat
- Epithélioma basocellulaire du chat
- Mastocytome du chat
- Carcinome épidermoïde du chat
- Kyste sébacé du chat
- Verrue du chat
- Diagnostic de la tumeur de la peau chez le chat
- Traitement de la tumeur de la peau chez le chat
- Sujets en lien avec la tumeur cutanée chez le chat
que faire en cas d’urgence ?
Les causes bénignes, sans danger pour l’animal, peuvent être les suivantes :
- Le kyste, une petite poche remplie de liquide.
- La réaction à une injection. Cela est fréquent dans la journée qui suit la vaccination ou une injection sous cutanée par exemple.
- Un lipome, c’est à dire une masse graisseuse bégnine (une boule de graisse). Il est tout de même important de la surveiller pour ne pas qu’elle gêne votre chat ou qu’elle ne grossisse pas trop. Cependant, ce type de masse est assez rare chez le chat.
Pour les causes plus graves, c’est une autre histoire. Il y’a des risques tumoraux et infectieux :
- La tumeur cutanée qui ressort en tête chez le chat est le fibrosarcome. C’est une tumeur qui est adhérente au tissu sous cutané et qui peut vite évoluer vers une forme généralisée. Elle apparait la plupart du temps entres les épaules ou sur le dos. On peut aussi trouver des tumeurs au niveaux des mamelles chez les chattes non stérilisées, mastocytomes ou des carcinomes épidermoïdes chez le chat mais celles-ci auront un aspect plutôt ulcéré, de la forme d’une plaie.
- Une deuxième cause qui peut vite dégénérer si elle n’est pas prise à temps est l’abcès suite notamment à une morsure. Si votre chat a l’habitude de sortir et qui plus est, s’il n’est pas stérilisé/castré, les bagarres sont fréquentes. Lorsqu’ils mordent, les chats inoculent dans la plaie toute une panoplie de bactéries qui peut très rapidement proliférer. Elles entrainent des abcès volumineux qui peuvent évoluer vers une nécrose cutanée et nécessiter des interventions chirurgicales importantes si leur prise en charge tarde. L’animal mordu est alors fiévreux et en général très douloureux, son état peut empirer à cause de la propagation de l’infection dans tout l’organisme. Il faudra dans un premier temps nettoyer/désinfecter la plaie voire percer l’abcès et lui administrer des antibiotiques pour contrer la prolifération.
- Un dernier processus peut être l’origine de cette boule est le granulome éosinophilique qui peut apparaitre suite à une stimulation du système immunitaire de l’animal.
Masses cutanées chez le chien
Un des sujets de consultation vétérinaire le plus fréquent est la découverte par le propriétaire du chien d’une masse ou d’un nodule à la surface de la peau ou dans son épaisseur.
Les nodules ou néoformations sur/dans la peau des chiens peuvent avoir des causes différentes mais sont la plupart du temps bénins, cependant parfois gênants pour le chien. Dans certains cas il peut s’agir de tumeurs malignes, c’est pourquoi il est recommandé de consulter un vétérinaire pour examiner la nature du nodule ou de la masse.
Différents types de nodules ou néoformations bénignes
Kystes cutanés
- un type commun de kyste dans la peau est l’athérome ou kyste sébacé. Des kystes peuvent également se former dans d’autres types de tissus. Un athérome signifie que du sébum s’est accumulé dans une glande sébacée de la peau au lieu de se vider à la surface de la peau comme il devrait. Cela se manifeste sous forme de nodule souvent de petite taille et qui normalement n’évolue pas. Dans certains cas, celui-ci peut croître relativement rapidement et occasionner une gêne pour le chien. Il n’est pas rare que les kystes sébacés éclatent et se vident, à la suite de quoi ils redeviennent petits. Il peut également arriver que l’athérome s’infecte.
Réactions inflammatoires, abcès, etc.
- une inflammation locale peut être causée par des piqûres d’insectes ou de tiques, une écharde ou autre corps étranger, ou être une manifestation d’une réaction d’hypersensibilité ou d’allergie (plus d’informations sur les furoncles). Ce type de réaction apparait relativement rapidement, en l’espace de quelques jours ou une semaine et occasionnent souvent de la gêne chez le chien (douleur, démangeaison, etc.).
Tumeurs bénignes
- une tumeur est un ensemble de cellules qui se développe de manière incontrôlée. Si la tumeur est mal située, elle peut gêner le chien mais la plupart du temps ce type de tumeurs n’engendrent aucun symptôme. Les tumeurs bénignes de la peau se développent à partir de tous les types de cellules, telles que les cellules pigmentaires (mélanocytes), les cellules cutanées (par exemple les cellules épithéliales) ou les follicules pileux (pilomatricomes) et leur croissance est généralement lente. Le lipome est une tumeur bénigne courante, généralement située dans l’hypoderme.
Histiocytome
- il s’agit d’un type particulier de développement cellulaire incontrôlé mais bénin situé dans la peau. L’histiocytome cutané apparaît rapidement et peut atteindre une taille de un à plusieurs centimètres en quelques semaines. Les histiocytomes se manifestent le plus souvent chez les jeunes chiens de moins de trois ans et se résorbent habituellement spontanément en quelques mois. Pendant ce temps, ils peuvent cependant devenir inflammatoires et occasionner une gêne pour le chien. Ils sont souvent retirés par chirurgie pour en accélérer la guérison ou dans les cas où ils persistent au-delà de trois mois. Dans de rares cas, des nodules ressemblant à des histiocytomes cutanés s’avèrent malins (sarcome histiocytaire ou histiocytose maligne). Les maladies histiocytaires malignes se produisent principalement au sein de la race Bouvier Bernois mais peuvent affecter d’autres races également. Dans ces cas, il s’agit en général de chiens de plus de trois ans.
Diagnostic
Dans le cadre de l’examen clinique, le vétérinaire procède à un prélèvement au niveau du nodule au moyen d’une canule, comme dans le cas de l’aspiration à aiguille fine (AF) et l’examine au microscope. En fonction du tempérament du chien et de l’emplacement du nodule, il peut être nécessaire de sédater le chien avant de procéder au prélèvement, mais généralement ce n’est pas le cas. Dans certains cas le vétérinaire fait un prélèvement de tissu (biopsie) et parfois le nodule entier est prélevé et analysé. Ces interventions sont effectuées sous anesthésie ou sous sédatifs et anesthésie locale.
Traitement et pronostic
Le traitement varie en fonction de la nature du nodule. Le pronostic concernant les formations récentes et bénignes est bon, mais certaines tumeurs, même bénignes peuvent être récurrentes, notamment l’athérome et la furonculose.
Chien et Clebs
Traitements naturels pour les kystes sébacés dans chiens
Utilisation de l’huile de coco, curcuma et herbes comme l’hamamélis qui sont connus pour leurs effets antimicrobiens peut-être travailler dans la guérison des kystes sébacés chez le chien. Lire l’article suivant pour en savoir plus sur les moyens naturels pour traiter ces éruptions cutanées chez le chien.
Mise en garde !
Les chiens ont l’habitude de mâcher le kyste sébacé qui est entré en éruption sur la peau. En outre, nos amis félins ont tendance à lécher le liquide infectieux qui suinte sur le kyste qui a éclaté ouvert. Dans de telles circonstances, la mise en place un E-collier est conseillé aussi longtemps que le kyste ne pas guérir complètement.
Les kystes sébacés sont de petites bosses qui dépassent de la peau. Ils sont une conclusion moins commune chez les chiens et ont été liés à un désordre des glandes sébacées. Comme nous le savons, la glande sébacée qui est une glande productrices de pétrole se trouve sous la peau. Cette substance grasse (sébum) empêche la peau de devenir sec.
Ces glandes sont situées dans les follicules pileux, les sachets qui contiennent la racine des cheveux. Toutefois, si ces kystes sébacés sont bloqués, dire en raison de dommages causés à des follicules pileux, la sécrétion huileuse commence à s’accumuler sous la peau, ce qui conduit souvent à la formation de petits grumeaux, communément appelés kystes sébacés.
Les kystes sébacés sont inoffensifs et le traitement n’est pas nécessaire, sauf s’ils sont infectés. En l’absence de toute infection, ces bosses sont blanches et ne causent pas de douleur.
Kystes infectés
Quand le kyste sébacé est infecté, pus se forme, faisant apparaître rouge, enflammée et agrandi. Ces kystes infectés sont douloureuses et peuvent blesser votre animal de compagnie quand ils sont touchés. Plusieurs fois, ces kystes infectés s’abîment et libèrent le pus et le sang.
Traitement
Voici quelques remèdes maison pour traiter ces kystes sébacés infectés chez les chiens :
Compresse chaude
Appliquer une compresse chaude régulièrement peut être utile pour vider le kyste naturellement. Une compresse chaude dilate les vaisseaux sanguins, ce qui augmente la circulation sanguine dans la zone touchée. L’augmentation du débit sanguin fournit non seulement des éléments nutritifs mais draine également les composants inflammatoires qui provoquent un gonflement. Appliquer 3 – 4 fois pour 10-15 minutes par jour réduire l’enflure. Avec l’application régulière, le kyste peut dissoudre naturellement sans causer aucune croûtes, à son tour réduit les chances de la formation de cicatrices.
Huile de ricin
Grâce à ses propriétés antimicrobiennes, huile de ricin peut faire des merveilles pour effacer ces excroissances indésirables. L’huile de ricin présente une activité antibactérienne, antivirale, ainsi antifongique. Par conséquent, son application topique peut être utile pour réduire l’inflammation et la sensation de picotement associées à des kystes sébacés. Frottant doucement quelques gouttes d’huile de ricin sur la zone touchée, une ou deux fois par jour peut éventuellement aider le chien se débarrasser de ces éruptions cutanées.
Curcuma
Curcuma, connu pour sa capacité à combattre les infections peut-être aussi contribuer dans la guérison des kystes sébacés chez le chien. La curcumine, l’ingrédient actif du curcuma est anti-inflammatoire et affiche des propriétés antiseptiques. Si son application externe va réduire l’enflure ainsi que traiter l’infection.
Curcuma lorsqu’il est administré en interne peut aussi contribuer efficacement au traitement des kystes. Mélangez une petite quantité de curcuma (moins d’une cuillère à café) dans l’alimentation de votre chien tous les jours pour effacer ces éruptions cutanées.
Huile de coco
Parmi la richesse des offres de prestations huile de coco, celui-ci pourrait être le moins populaire. Les effets antimicrobiens d’huile vierge de noix de coco peuvent agir comme une grande aide à la guérison dans le traitement des kystes sébacés. Il peut aider à lutter contre les infections causées par des champignons, des bactéries et virus. En fait, l’acide laurique, principalement présent dans l’huile de noix de coco est censée fournir des avantages stimulant immunitaires. Donc appliquer une petite quantité d’huile de coco sur la zone infectée de votre chien peut aussi aider à traiter efficacement ces problèmes de peau.
Hamamélis
Hamamélis, célébré pour ses propriétés astringentes peut également aider à guérir les kystes sébacés chez le chien. Ces herbes astringentes contiennent des tanins qui soulignent les excès de sébum et resserrer les pores de la peau, à son tour diminuer la taille du kyste. À l’aide d’une boule de coton, appliquer l’extrait d’hamamélis (disponible sous forme de gel et crème) sur la zone infectée de votre animal. Suivre cette routine de soins de la peau tous les jours et vous verrez bientôt votre chien kyste disparaît.
Régime alimentaire
Une des meilleures façons de traiter et d’éviter la formation de ces morceaux est en veillant à ce que votre animal reçoit des aliments sains. Une alimentation saine peut aller un long chemin en gardant la peau et le pelage de votre chien en parfaite condition. Protéines de haute qualité d’alimentation les aliments qui sont de bonnes sources d’oméga-3 et oméga-6 peut aider à améliorer la peau et du pelage. Ces acides gras sont également présents en abondance dans l’huile de poisson et huile de tournesol. Vous pouvez mélanger 1 cuillère à café d’huile dans les repas de votre chien.
Brosser régulièrement pelage de votre chien est tout aussi important car il empêche le sébum de s’accumuler sous le follicule, ce qui conduit souvent au développement de kystes. Dans l’ensemble, kystes sébacés qui gênent pas votre animal de compagnie ne sont pas une cause de préoccupation, et le traitement peut être injustifiée. Toutefois, dans le cas où vous les trouvez infectés, demander des conseils vétérinaires et discuter des remèdes à la maison précitées longuement avant que vous allez de l’avant.
Avertissement : Les informations fournies dans cet article sont uniquement pour éduquer le lecteur. Il n’est pas destiné à se substituer à l’avis d’un vétérinaire.
Termes de recherche:
Nous pensons aux bosses, kystes, etc. comme quelque chose qui ne se trouve que sur les chiens plus âgées, mais on les trouve aussi sur les chiots. Les grosseurs sont classées par taille – les petites (papules) et les plus grosses (nodules). Il y a aussi une catégorisation simple des grosseurs ou kystes en bénignes (non cancéreuses) et malignes (cancéreuses). Vérifiez dès aujourd’hui si votre chiot en a vous garantira que vous serez toujours conscient de remarquer quelque chose d’anormal dès son apparition.
La manière la plus simple de vérifier s’il y a des grosseurs et de masser et toiletter votre chien régulièrement. Passez la main sur tout le corps (même les parties génitales). Si vous êtes gêné, n’oubliez pas que le cancer des testicules est une vraie menace et qu’il se soigne très bien s’il est pris tôt. Si une grosseur passe inaperçue, pas de souci – il leur faut en général un certain temps pour grossir et se développer en une grosseur dangereuse. Connaître les diverses grosseurs rendra le processus plus aisé.
Les types de grosseurs chez le chien
- Lipomes – Ce sont des grosseurs adipeuses non fixées sur un muscle. Elles sont presque toujours bénignes.
- Verrues – On les trouve essentiellement chez les jeunes chiens. Causées par une infection virale, elles n’ont en général pas besoin d’être traitées.
- Kystes sébacés – Ils proviennent de la glande sébacée lorsqu’elle se bloque. Ils ne sont pas graves, mais peuvent être enlevés chirurgicalement.
- Abcès – Ce sont des poches de pus qui se forment autour des points de traumatisme ou de blessures. Ils combattent en fait l’infection avec des globules blancs.
- Hématomes – Ce sont des poches de sang près des blessures.
- Tumeurs du mastocyte – Elles sont causées par les mêmes cellules qui défendent le corps de votre chiot, comme un gonflement autour d’une piqûre d’insecte ou la piqûre du vaccin. Elles peuvent être bénignes, mais la plupart du temps elles sont malignes.
Que chercher
Si vous découvrez une grosseur sur le corps de votre chiot, la première chose à faire est de rester calme. La plupart des grosseurs sont bénignes et, sauf si vous n’avez pas vérifié pendant des mois, elle ne sera sans doute pas très grande.
- Si vous arrivez à soulever la grosseur de la peau, elle est fort probablement bénigne.
- Si la grosseur est rouge et douloureuse ou suppure, elle est peut-être maligne. Si votre chiot a une grosseur et montre également des signes de maladie, elle est sans doute maligne.
Vous pouvez attendre et voir ce qui se produit, mais il faut vérifier souvent et si elle grossit ou se modifie d’une manière ou d’une autre, contactez votre vétérinaire sans tarder. Et si vous êtes anxieux, appelez le vétérinaire – il vaut mieux être rassuré.
Si vous emmenez votre chiot chez le vétérinaire pour faire vérifier une grosseur, il verra si on peut l’enlever ou pas et demandera une biopsie si elle l’inquiète. Les biopsies sont souvent faites à plusieurs reprises, donc pas de souci si le résultat est positif la première fois. La prochaine étape est de faire enlever la grosseur, donc il faudra faire d’autres tests plus approfondis. Même une grosseur bénigne devrait être enlevée si elle grossit et finit par devenir une gêne.
Les chiens ont souvent des bosses et des grosseurs dans la vie, soyez donc préparé à en trouver de temps à autre. Et essayez de rester calme puisque la plupart d’entre elles sont bénignes et peuvent se soigner facilement.
Notez cet article.
Vous venez de détecter un boule sous la peau de votre chat? Vous pensez que votre chat a un kyste?
Il faut impérativement que votre vétérinaire examine cette boule et effectue, de préférence, un prélèvement afin de déterminer si, réellement, votre chat a un kyste.
Les différents kystes du chat :
Le vétérinaire aura du mal à définir la nature, si votre chat a un kyste, avec un simple examen. Il existe, toutefois, deux sortes de masses pouvant être diagnostiquées. Les kystes sébacés : Ils sont petits et ressemblent à des verrues. Ils sont souvent en lien avec l’âge avancé du chat. Les abcès causés par une blessure : Ils résultent de l’infection d’une blessure qui fait enfler la peau. On remarque alors une croûte et on peut également ressentir de la chaleur à la palpation. Ce kyste cause une douleur importante à l’animal. En dehors de ces deux cas, le vétérinaire devra procéder à un prélèvement.
Prélèvements à effectuer :
Le vétérinaire peut effectuer deux types de prélèvements. La cytoponction avec une aiguille fine : Le vétérinaire utilise une seringue et une aiguille pour prélever quelques cellules du kuste qui seront ensuite examinées au microscope. Certains vétérinaires effectuent eux-mêmes le diagnostic après l’observation au microscope alors que d’autres passent par un laboratoire pour établir un diagnostic. Dans 75 % des cas, une réponse est apportée. La biopsie : Le volume prélevé sera plus important que dans le cas de la cytoponction. Le vétérinaire utilise alors une grosse aiguille (punch à biopsie) ou réalise une petite chirurgie. Bien qu’elle soit plus onéreuse et nécessite davantage de temps, la biopsie apporte une réponse dans 95 % des cas. De plus, elle fournit certains détails dans le cas de tumeurs malignes.
Suivi du kyste :
Dans le cas où le vétérinaire ne réalise pas de prélèvement, il peut vous demander d’observer le kyste pour être sûr qu’il ne grossit pas. Il est cependant fortement conseillé d’insister auprès de votre vétérinaire pour qu’il effectue tout de même un prélèvement.En effet, il est toujours préférable de vérifier rapidement la nature d’un kyste plutôt que de s’apercevoir, parfois trop tard, que cette masse commence à grossir. Il en va de la santé, et peut-être de la vie, de votre animal de compagnie. En plus, définir la nature du kyste permet de mettre en place un traitement adapté. Il existe alors trois façons d’agir. Le kyste est simplement placé sous surveillance régulière. Ce kyste va être ôté. Le kyste va être ôté après son observation par un vétérinaire spécialisé (chirurgien ou oncologiste). Ce traitement optimise les chances de guérison de votre chat. Petit plus, si vous vous souciez de la santé de votre chat, nous vous recommandons fortement notre nouvelle fontaine. Nous avons de nombreux articles au sujet de l’importance de la consommation d’eau chez le chat.
Tumeur de la peau chez le chat
Les thèmes abordés
- Description de la peau du chat
- Description des tumeurs de la peau chez le chat
- Fibrosarcome du chat
- Epithélioma basocellulaire du chat
- Mastocytome du chat
- Carcinome épidermoïde du chat
- Kyste sébacé du chat
- Verrue du chat
- Diagnostic de la tumeur de la peau chez le chat
- Traitement de la tumeur de la peau chez le chat
- Sujets en lien avec la tumeur cutanée chez le chat
Découvrez nos conseils vétérinaires illustrés et des réponses aux questions que vous vous posez sur les différentes tumeurs de la peau mais aussi des tissus sous-cutanés chez le chat…
Description de la peau du chat
La peau est composée de trois couches de tissus superposées : l’épiderme, le derme et l’hypoderme, constituant l’interface entre l’organisme du chat et l’environnement. Son but est d’assurer une protection vitale en formant une barrière contre les agressions provenant de l’extérieur.
La peau est exposée à une grande quantité d’agents capables de provoquer un cancer (appelés cancérigènes). De ce fait, il existe un grand nombre et une variété importante de tumeurs pouvant se développer dans la peau, le tissu sous-cutané et les annexes localisées dans le derme : les glandes sudoripares, les glandes sébacées et les follicules pileux.
Description des tumeurs de la peau chez le chat
Les tumeurs de la peau et des tissus sous-cutanés sont très fréquentes. Elles constituent le deuxième type de tumeurs le plus fréquemment rencontré chez le chat. 50 à 65% d’entre elles sont malignes, donc cancéreuses, contrairement au chien pour qui les tumeurs sont bénignes dans 80% des cas.
C’est au niveau de l’épiderme ou du derme que prennent naissance la plupart des tumeurs cutanées. Leur apparition reste le plus souvent indéterminée.
Les tumeurs concernent essentiellement les chats âgés de plus de 10 ans.
Les tumeurs de la peau et des tissus sous-cutanés chez le chat peuvent être :
Des tumeurs bénignes
Les tumeurs bénignes sont des tumeurs non cancéreuses donc sans gravité et qui n’engendrent pas de métastases. C’est-à-dire qu’elles ne se propagent pas à d’autres parties du corps. Cependant de manière exceptionnelle, elles peuvent se transformer en tumeurs malignes.
Les principales tumeurs bénignes de la peau rencontrées chez le chat sont :
• L’épithélioma basocellulaire (ou tumeur à cellules basales)
• Le kyste sébacé (ou kyste épidermoïde)
• La verrue (ou papillome)
Des tumeurs malignes
Les tumeurs malignes sont des tumeurs graves encore appelées cancer ou tumeurs cancéreuses. Elles peuvent se propager à d’autres parties du corps (on parle alors de métastases) et engager le pronostic vital du chat.
Les principales tumeurs malignes de la peau rencontrées chez le chat sont :
• Le fibrosarcome
• Le carcinome épidermoïde (ou épithélioma spinocellulaire)
• Le mastocytome
Il existe différents degrés d’extension, appelés “stades” dans l’évolution d’une tumeur maligne de la peau :
• Stade 1 : naissance de la tumeur sous la peau. Elle est unique et de petite taille.
• Stade 2 : la tumeur grossit localement et forme une masse visible à la surface de la peau.
• Stade 3 : la tumeur se propage et envahit les tissus avoisinants et les ganglions lymphatiques situés dans la région.
• Stade 4 : la tumeur dissémine des cellules cancéreuses dans les vaisseaux sanguins : il y a formation d’une ou plusieurs métastases dans d’autres organes à distance de la tumeur primitive.
En savoir plus : sur les tumeurs bénignes et malignes et les métastases chez le chat.
Fibrosarcome du chat
Le fibrosarcome est une tumeur maligne et représente 25% des tumeurs cutanées chez le chat. C’est la tumeur cutanée la plus fréquente.
Le fibrosarcome correspond à une prolifération de différentes cellules tumorales dans le derme de la peau : cellules fibroblastes, chondroblastes et histiocytes.
La tumeur est surtout agressive localement (envahissant progressivement les tissus musculaires avoisinants, voire les structures osseuses) avec un risque de récidive fréquente.
Les métastases sont plus ou moins fréquentes selon le grade de malignité.
En savoir plus : sur le fibrosarcome chez le chat.
Epithélioma basocellulaire du chat
L’épithélioma basocellulaire, ou tumeur à cellules basales, est une tumeur bénigne et représente 25% des tumeurs cutanées chez le chat (4% chez le chien). C’est la tumeur cutanée la plus fréquente avec le fibrosarcome.
L’épithélioma basocellulaire est une tumeur des cellules situées au niveau de la couche la plus profonde (aussi appelée couche basale) de l’épiderme se présentant sous la forme d’un nodule bien délimité et ferme.
C’est une tumeur qui concerne les cellules basales de l’épiderme, les follicules pileux, les glandes sudoripares et les glandes sébacées. Sa localisation se situe surtout au niveau de la tête et du cou.
La tumeur se présente sous la forme d’un nodule unique, bien délimité, ferme et de taille variable (de 5 mm à 10 cm de diamètre). La peau peut être dépourvue de poils et la masse peut s’ulcérer et être pigmentée.
La tumeur concerne surtout les chats adultes ou âgés.
La chirurgie est le traitement de choix et une récidive de la tumeur est très rare après son retrait chirurgical. La radiothérapie peut également être pratiquée en cas de retrait incomplet de la tumeur.
La tumeur peut être parfois maligne et la chimiothérapie est indiquée en cas de métastases. Ces dernières sont cependant rares.
Mastocytome du chat
Le mastocytome est une tumeur maligne et représente jusqu’à 20% des tumeurs cutanées chez le chat. C’est la troisième tumeur cutanée en terme de fréquence, après le fibrosarcome et l’épithélioma basocellulaire.
Le mastocytome est une tumeur des mastocytes, des cellules essentiellement localisées dans les tissus conjonctifs (dans le derme de la peau), des tissus situés entre les différents organes et qui ont pour fonction de soutenir et de protéger les autres tissus de l’organisme.
En savoir plus : sur le mastocytome chez le chat.
Carcinome épidermoïde du chat
Le carcinome épidermoïde, ou épithélioma spinocellulaire, est une tumeur maligne et représente 15% des tumeurs cutanées chez le chat. C’est la quatrième tumeur cutanée en terme de fréquence, après le fibrosarcome, l’épithélioma basocellulaire et le mastocytome.
Le carcinome épidermoïde est une tumeur des kératinocytes, les cellules constituant la kératine de l’épiderme (protéine fibreuse, principal constituant des formations épidermiques : les ongles et les poils).
La tumeur se manifeste par une grosseur ferme, de forme nodulaire et peut proliférer sur le corps du chat.
Le carcinome épidermoïde concerne surtout les chats adultes, blancs (peau ou poils) et exposés aux rayons du soleil. Il est généralement localisé sur les zones de faible pigmentation cutanée au niveau du cou et de la tête, en particulier sur les oreilles, la truffe et les paupières.
Le carcinome épidermoïde est également la tumeur de la bouche la plus fréquente chez le chat et touche principalement la gencive, la muqueuse buccale et la langue.
Les métastases sont rares et tardives (dans les ganglions et le système lymphatique puis les poumons) mais la tumeur est surtout agressive localement. Dans un premier temps, la tumeur présente souvent un ulcère formant une croûte et peut être facilement retirée. Dans un second temps, l’ulcération évolue si aucun traitement n’est effectué : la tumeur envahit et détruit les tissus avoisinants.
La chirurgie et la radiothérapie ou la radiothérapie seule sont pratiquées en fonction de la localisation de la tumeur, de sa grosseur, de son stade (évolution) et de la prolifération locale des cellules tumorales.
Le carcinome épidermoïde de petite taille, inférieur à 2 cm, peut être traité par radiothérapie seule et le pronostic est excellent.
L’espérance de vie est de 4 à 5 ans pour une petite tumeur (la moitié des animaux présentant une récidive tumorale).
Par contre seulement 50% des chats sont encore en vie après 9 mois, lors de tumeur supérieure à 5 cm ou lorsque le plan sous-cutané est envahi par les cellules tumorales.
Kyste sébacé du chat
Le kyste sébacé, ou kyste épidermoïde, est une tumeur bénigne et concerne les glandes sébacées.
Attention car les kystes sébacés sont souvent confondus avec d’autres tumeurs des glandes sébacées : l’hyperplasie adénomateuse et l’adénome et l’adénocarcinome. Les deux premières sont des tumeurs bénignes tandis que l’adénorcaninome est un cancer. Ces trois types de tumeurs des glandes sébacées sont rares chez le chat (elles représentent par contre jusqu’à 35% des tumeurs cutanés chez le chien).
Le rôle des glandes sébacées chez le chat
Les glandes sébacées sécrètent un liquide appelé sébum qui contribue à conserver la souplesse de la peau du chat en prévenant sa sècheresse. Elles sont impliquées dans le marquage territorial : le chat balise et organise son espace de vie en déposant par frottement des phéromones sur les objets et individus familiers. Ces phéromones sont sécrétées plus particulièrement par les glandes sébacées des organes sous-mentonnier et supra-caudal du chat.
Les glandes sébacées, localisées au niveau de chaque follicule pileux (poil), sont majoritairement présentes chez le chat au niveau des zones suivantes :
• Le menton.
• Les lèvres (notamment inférieure).
• Les paupières.
• La face dorsale de la queue.
• Le prépuce chez le chat mâle.
• Les bourses des testicules chez le chat mâle.
La formation d’un kyste sébacé chez le chat
Le kyste sébacé est une tumeur très fréquente chez le chat et concerne toutes les races.
La tumeur se forme suite à une lésion des conduits ou des cellules des glandes sébacés. Ces dernières se bouchent pour former un kyste ou des lésions d’acné, dus à l’accumulation de sébum.
Le kyste sébacé chez le chat se localise souvent sur la tête, le cou et la région sacrée (située à la base de la queue) et se présente sous la forme d’un nodule unique ou multiple, mou, lisse et fluctuant. La masse est mobile sous la peau et renferme une substance pâteuse de couleur blanche-jaune.
La tumeur touche plus particulièrement les chats adultes ou âgés. Elle n’est pas douloureuse pour le chat à moins de se rompre dans le derme de la peau et entraîner une inflammation puis une infection. A ce stade, une visite chez un vétérinaire est conseillée et le retrait chirurgical de la tumeur est généralement curatif.
En savoir plus : sur l’acné du chat.
Verrue du chat
La verrue, ou papillome, est une tumeur bénigne de l’épihélium, situé à la surface de la peau, due à un problème de peau appelé papillomatose.
La tumeur est plus rare chez le chat que chez le chien et est très reconnaissable car elle a souvent une forme de chou-fleur.
Elle est occasionnée par une infection virale due au papillomavirus, un virus très résistant et contagieux, et peut donc se transmettre d’un chat à un autre ou par contact avec une surface souillée par le virus ou encore par piqûre d’insecte.
En savoir plus : sur la verrue chez le chat.
Diagnostic de la tumeur de la peau chez le chat
L’histologie : une nécessité pour exclure une hypothèse cancéreuse
Une analyse histopathologique est nécessaire afin de connaître la nature de la tumeur. Une biopsie est alors effectuée sous anesthésie et consiste :
• Soit à retirer la tumeur dans sa totalité lorsque celle-ci est bien délimitée et forme un nodule de petite taille, comme le papillome par exemple.
• Soit à prélever un fragment de tissu lorsque la grosseur est infiltrante et présente des limites difficilement identifiables, comme le mastocytome ou le fibrosarcome par exemple.
Suite à la biopsie, le prélèvement récupéré est ensuite analysé et examiné au microscope dans un laboratoire d’histologie afin de déterminer si la tumeur est cancéreuse ou non. Ceci est indispensable même une pour une petite “boule” apparemment non suspecte.
En cas de tumeur maligne, l’histologie permet de préciser le type de la tumeur (mastocytome, adénocarcinome annexiel, fibrosarcome…), son grade (développement plus ou moins rapide de la tumeur) et son stade (avancée du cancer dans l’organisme et formation de métastases).
La connaissance de la nature de la lésion permet alors d’envisager :
• Pour une tumeur bénigne : une surveillance adéquate pour prévenir une récidive possible de la tumeur.
• Pour une tumeur maligne : des examens médicaux afin d’évaluer l’étendue du cancer et la présence ou non de métastases dans d’autres organes. Cela permet ainsi d’opter pour la prise en charge thérapeutique la mieux adaptée pour le chat. Le bilan d’extension peut comprendre des analyses sanguines ainsi que des examens d’imagerie médicale comme l’échographie ou le scanner.
Traitement de la tumeur de la peau chez le chat
Suite au diagnostic qui aura permis de déterminer précisément la nature de la tumeur, sa localisation, son grade et son stade, le vétérinaire vous exposera les différentes possibilités de traitement
Vous pourrez discuter avec lui afin d’y voir plus clair concernant : le pronostic de la tumeur, les chances de guérison complète ou de survie, la durée de rémission, les traitements possibles, leur coût, leurs contraintes et leurs effets secondaires…
La rémission désigne l’absence de signes cliniques de la tumeur après un traitement. Elle dépend essentiellement de la réponse tumorale : un chat dont la tumeur répond peu ou pas du tout au traitement ne présentera qu’une rémission partielle et aura une espérance de vie courte. A l’inverse, un chat dont la tumeur répond bien au traitement aura des chances de présenter une rémission complète et aura une espérance de vie plus longue.
La guérison du chat n’est envisageable que si la tumeur a été décelée précocement, qu’elle ne s’est pas propagée à d’autres organes et qu’elle répond bien au traitement. De plus, on considère qu’une guérison ne devient réelle qu’après 2 ans de rémission.
Le traitement d’une tumeur maligne de la peau est variable selon le type de tumeur, sa localisation, son grade et son stade. La chirurgie est pratiquée dans la plupart des cas et peut être associée à la radiothérapie et/ou à la chimiothérapie.
La chirurgie
Le retrait chirurgical est plus facile lorsque la tumeur est petite et opérée précocement. Plus la tumeur est petite, moins le risque de laisser des cellules tumorales après son retrait est important. Le chat présente alors des chances de guérison supérieures.
Dans tous les cas, l’ablation de la tumeur doit s’opérer sur une large surface, concernant la lésion elle-même et le tissu environnant afin d’éviter une récidive. Plus la chirurgie est effectuée en retrait de la tumeur (la tumeur est retirée avec une marge de tissu sain allant jusqu’à 2 cm), moins le risque de récidive est élevé.
La radiothérapie
La radiothérapie consiste à détruire les cellules cancéreuses en envoyant des rayons, bloquant ainsi leur capacité à se multiplier. L’irradiation détruit les cellules tumorales tout en épargnant les tissus qui l’entourent.
Lorsque la tumeur est grosse et que son pouvoir de prolifération est important, la radiothérapie en complément de la chirurgie peut être utilisée et permet ainsi de réduire au maximum les risques de récidives. Il s’agit d’une radiothérapie dite adjuvante qui, après le retrait de la tumeur, est pratiquée afin d’éliminer les éventuelles cellules cancéreuses subsistant localement dans les tissus.
La chimiothérapie
La chimiothérapie désigne l’administration de médicaments qui agissent sur les cellules cancéreuses. Le traitement a pour but de détruire les cellules et de stopper la multiplication.
La chimiothérapie a son utilité en complément de la chirurgie lorsque des métastases ont été décelées dans d’autres parties de l’organisme du chat.
Sujets en lien avec la tumeur cutanée chez le chat
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Vous vous posez une question sur les tumeurs de la peau chez le chat ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chat 🐱
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
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