Kyste mamelle chienne

Tumeur mammaire de la chienne

Les tumeurs mammaires de la chienne désignent une multiplication anarchique des cellules de la glande mammaire. Elles peuvent être bénignes (c’est-à-dire rester localisées à la mamelle) ou malignes (c’est-à-dire être capables de métastaser et de se généraliser à d’autres organes). Chez la chienne, environ la moitié des tumeurs mammaires sont bénignes.

Qu’est-ce qu’une tumeur mammaire de la chienne ?

Une tumeur est une multiplication anormale des cellules des organes. Dans le cas des tumeurs mammaires, ce sont les cellules qui composent la mamelle qui sont touchées. Les plus fréquentes sont les fibroadénomes mammaires (bénins) et les adénocarcinomes mammaires (malins), mais d’autres types sont possibles (adénomes, sarcomes, mixtes…).

La chienne possède deux chaînes mammaires, qui comptent chacune cinq glandes mammaires (et donc cinq mamelons visibles sur le ventre de la chienne). Les tumeurs mammaires peuvent se développer dans une seule chaîne mammaire, ou dans les deux chaînes simultanément. Chez une chienne qui a une tumeur à droite et une autre à gauche, les deux tumeurs peuvent être d’un type différent.

Bon à savoir : les chiens mâles possèdent également des cinq paires de glandes mammaires, mais qui restent rudimentaires. Les tumeurs mammaires sont donc possibles chez le mâle, mais restent exceptionnelles.

Quels sont les symptômes d’une tumeur mammaire de la chienne ?

La tumeur mammaire se manifeste par la présence d’une ou plusieurs masses dans le tissu mammaire. Dans l’immense majorité des cas, cette maladie touche les femelles entières ou les femelles stérilisées après les premières chaleurs.

Si on laisse la tumeur se développer sans traitement, la masse va grossir et peut finir par s’ulcérer. La masse peut saigner et s’infecter. L’évolution est alors très douloureuse pour l’animal.

Bon à savoir : lorsque la tumeur est maligne, les métastases vont se développer dans les poumons. Si la maladie est très avancée, la chienne peut tousser et avoir des difficultés respiratoires.

Quel est le diagnostic d’une tumeur mammaire de la chienne ?

Le diagnostic de tumeur mammaire est facile à poser dès que l’on sent une petite masse dans la chaîne mammaire. Par contre, il est impossible de faire la différence entre les différents types de tumeurs sans une analyse histologique : on prélève un petit morceau de tumeur pour l’envoyer à un laboratoire d’analyse vétérinaire, qui va observer les cellules au microscope afin de classifier la tumeur. Cette analyse permet de donner un pronostic d’évolution à la tumeur.

Un bilan d’extension permet de rechercher d’éventuelles métastases. Il comprend au minimum une radiographie du thorax (avec trois clichés : profil droit, profil gauche et face). Le scanner est plus précis et permet de détecter des métastases pulmonaires encore invisibles à la radio.

Comment soigner une tumeur mammaire de la chienne ?

Selon le type de tumeur rencontré, le pronostic peut être excellent à sombre. Le traitement passe par une exérèse chirurgicale, après avoir recherché la présence éventuelle de métastases.

Dans l’idéal, il faut retirer toute la chaîne touchée, et pas seulement la mamelle. En effet, les vaisseaux lymphatiques forment un réseau et communiquent entre les différentes glandes mammaires. Les cellules tumorales peuvent donc migrer d’une glande à l’autre. Si les deux chaînes sont atteintes, on enlèvera une chaîne, puis la seconde un mois après environ. En l’absence de métastases, ou si la tumeur est bénigne, une chirurgie complète est curative.

Bon à savoir : les chiennes qui ont eu une tumeur mammaire ont une grande probabilité d’en présenter une autre. Il ne s’agit pas d’une métastase, mais d’une nouvelle tumeur apparue chez un animal qui présente des facteurs pré-disposants pour cette maladie (génétique, environnement…).

Si des métastases sont présentes dès la chirurgie, on ne pourra pas guérir la chienne. Il s’agit donc d’un traitement palliatif. Si la tumeur est ulcérée, on retire la mamelle atteinte pour soulager la chienne. Il est possible de commencer une chimiothérapie, qui ralentira la progression de la maladie.

Comment éviter les tumeurs mammaires de la chienne ?

La stérilisation avant les premières chaleurs (vers l’âge de 6/7 mois) diminue significativement le risque d’apparition des tumeurs mammaires.

L’utilisation de contraceptifs (pilule) semble multiplier par deux le risque de tumeurs mammaires. L’obésité pourrait également favoriser l’apparition des tumeurs.

Enfin, les chiennes qui font des lactations de pseudo-gestation (appelées  » grossesses nerveuses « ) présenteraient le risque de développer des tumeurs mammaires par la suite.

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Les tumeurs mammaires chez la chienne

Les tumeurs mammaires

Les tumeurs malignes peuvent être des adénocarcinomes, sarcomes, épithéliomas…
Les tumeurs bénignes sont des adénomes, papillomes, fibro-adénomes… mais la distinction ne se fait qu’à l’analyse anathomo-pathologique.
Elles apparaissent souvent à l’âge adulte et plusieurs facteurs favorisent leurs apparitions.

Les symptômes locaux des tumeurs mammaires

Les tumeurs apparaissent en premier lieu comme de petites masses indurées autour des tétines ou entre celles-ci. Au toucher, elles forment des chapelets de quelques millimètres de diamètre, qui grossissent progressivement jusqu’à former des masses très importantes.
A force de grossir, elles prennent une couleur rouge-violacée, pouvant même aller jusqu’à percer et s’infecter.

Les symptômes généraux des tumeurs mammaires

Au début, lorsque les masses sont encore très petites, il n’y a aucun signe général. Au fur et à mesure que la masse prend de l’importance, elle peut comprimer des vaisseaux et entraver le retour veineux, provoquant ainsi des oedèmes des membres postérieurs. De plus leur infection est fréquente.
Les symptômes généraux sont surtout provoqués par les métastases pulmonaires et viscérales qui peuvent apparaître : dyspnée, symptômes digestifs…

Tumeurs mammaires chez la chienne : le traitement

• En fonction du bilan d’extension (détection des métastases éventuelles), une chirurgie sera envisagée. Elle est presque toujours systématique, même lorsque la tumeur est bénigne (car même bénigne, la tumeur peut gêner et s’infecter). Si le bilan révèle un pronostic trop réservé, la chirurgie ne sera même pas envisagée et un traitement palliatif sera instauré.

• Lors d’une chirurgie précoce (lorsque la tumeur est encore très petite), il est recommandé de réaliser une exérèse large comprenant l’ensemble de la peau, du tissu mammaire et des mamelles adjacentes.

• La radiothérapie est peu utilisée en médecine vétérinaire mais existe cependant dans certaines structures très bien équipées.

• Une chimiothérapie peut être également décidée, mais le traitement est lourd (la législation obligeant une hospitalisation de 24h dans un chenil équipé à recevoir des produits de chimiothérapie).

• Dans certains cas, la corticothérapie sera seule envisagée afin de dégonfler la tumeur et de limiter la réaction inflammatoire.

Prévenir les tumeurs mammaires chez la chienne

L’apparition des tumeurs mammaires est très fréquente chez les chiennes ayant reçu des contraceptifs oraux ou injectables durant une période prolongée. Il est préférable de stériliser les chiennes.
Une étude a également montré que l’accumulation des cycles sexuels, l’alternance d’imprégnation oestrogénique et de repos sexuel favorisent l’ischémie des cellules mammaires, pouvant mener à une dégénérescence de la glande. La stérilisation peut donc être également conseillée précocement.
Enfin quand la chienne a tendance à faire des lactations nerveuses, la stérilisation est également conseillée afin d’éviter une éventuelle apparition de tumeurs.

Que peuvent être ces grosseurs mammaires ?

Vous ne pouvez pas savoir s’il s’agit d’un kyste ou d’une tumeur, c’est pourquoi, vous devez vous rendre chez votre vétérinaire au plus vite. Si ce n’est qu’un kyste, il suffira de programmer une intervention pour le faire retirer et tout rentrera dans l’ordre. Dans le cas d’une tumeur, plus vite elle sera identifiée et plus votre chienne aura de chances de guérir rapidement.

Votre vétérinaire ne pourra pas vous dire s’il s’agit d’une tumeur maligne ou bénigne, stable ou évolutive, avant de l’avoir retirée. Mieux vaut toujours enlever ces grosseurs car elles ne peuvent se résorber seules.

Peut-on retirer les grosseurs ?

Lorsque ce sont des nodules, une simple opération suffit. Pour des tumeurs, votre chienne aura besoin d’une courte hospitalisation. Il est plus sûr de retirer les mamelles autour des grosseurs, car la tumeur a déjà pu s’étendre sans que cela ne soit visible pour le moment. Ne soyez pas inquiet pour les mamelles de votre chienne, car elle en a une dizaine : en perdre quelques-unes ne change pas grand chose pour elle. Sachant qu’on ne peut connaître la nature de ces grosseurs avant l’opération, il est important de s’occuper de leur ablation au plus vite.

Ce n’est qu’après l’intervention que vous connaîtrez l’avenir de votre animal. Vie normale, stérilisation, chimiothérapie préventive ; chaque option doit être envisagée au cas par cas.

Agir en prévention, c’est possible ?

Il n’est pas possible de prévenir le développement de masses cancéreuses. Toutefois, l’examen régulier de votre chienne pourra vous éviter de devoir intervenir au dernier moment. Mais ne perdez jamais espoir, car même une tumeur très développée peut être enlevée, même si votre chienne en souffre depuis déjà longtemps.

Sachez enfin qu’une femelle stérilisée avant ses deuxièmes chaleurs n’a presque aucune chance de développer une tumeur mammaire.

Pathologies des mamelles en homéopathie vétérinaire – J Peker

Dans de nombreux cas, l’Homéopathie permet de dominer les complications :

• mauvaise cicatrisation
• fistulisation
• choc

Le vétérinaire homéopathe sort de son isolement, isolement qui nous a été imposé par certains praticiens allopathes.

Qu’importe … un grand pas est fait en médecine vétérinaire … et il mérite d’être suivi en médecine humaine.

QUELQUES MOTS SUR LES MAMMITES EN MEDECINE RURALE

FORMES AIGUES

• BRYONIA : Pis dur, pâle froid, douloureux (la vache reste immobile, les pattes écartées). Douleur améliorée par une pression forte.
• PHYTOLACCA : Inflammation apparue brutalement « grosses boules » dans le pis qui est douloureux. Température. Abattement. Ganglions mammaires douloureux. Le lait est comme de la bière.
• KALIUM MURIATICUM : Si mammites  » sub-aigues  » à répétition avec un lait épais et fibrineux. Chaque inflammation laisse une  » boule  » non douloureuse dans le pis.

FORMES CHRONIQUES

• SILICEA
• CALCAREA SULFURICA
• SIEGESBECKIA
• CONIUM : Durcissement de la mamelle sans douleur : tarissement
• ISOTHERAPIE : Indispensable pour le traitement des mammites de toute origine, en médecine rurale.