En famille, ce schéma est rarement respecté. Le chien participe à toutes les activités du groupe dominant (vous) et se vautre allégrement dans des endroits auxquels seuls les dominants auraient accès. Les consignes données plus haut permettent déjà de « marginaliser » le chien par rapport au groupe dominant (toujours vous). Cette marginalisation doit être accentuée par un programme d’obéissance (plutôt que faire n’importe quoi, documentez-vous, lisez un manuel d’éducation canine ou faites appel à un professionnel). Les résultats d’un tel programme permettront de réussir la castration sociale. Le chien ne s’identifiera plus au groupe dominant et n’en supportera que mieux la séparation.
3) Solitude
On s’en persuade trop facilement : le chien ne supporte pas la solitude, voila pourquoi il détruit tout. C’est faux! La solitude, votre chien s’en tape le coquillard! Ce n’est pas ce qui déclenche le stress. Ce qui met votre chien dans tous ses états, c’est la séparation de la personne à laquelle il est le plus attaché. Vous pourriez le laisser au milieu d’une cour de récré que les manifestations de stress ré-apparaîtraient au bout de quelques jours en l’absence de l’être chéri. Il faut donc, en famille, trouver la personne qui suscite cet état d’hyper-attachement. Ce ne sera pas bien dur (qui se plaint d’être poursuivi aux cabinets, déjà?)
4) Hyper-attachement
Nous y voilà! C’est la cause de tous nos malheurs. Cet état n’est pas agréable pour le chien. Quant au maître, il en subit les conséquences de si coûteuse façon… qu’il n’est plus à convaincre de l’utilité de trouver une solution.
Par la modification des habitudes décrite plus haut, nous agirons lentement mais durablement sur les causes de cet état d’hyper attachement. Combattre les effets du stress sans s’attaquer à la cause serait une perte de temps. Cela dit, il n’est généralement pas envisageable de laisser subir plus longtemps les déprédations parfois graves de Mr Chien. La méthode décrite jusque là agit sur le fond. Dès à présent, nous allons déployer la batterie d’astuces nous épargnant graduellement les destructions.
5) Déritualisation
Quelles sont les principales activités de votre chien ? En cherchant bien, on peut énumérer : manger, faire pipi-caca, se promener, jouer, dormir… Mais durant son temps de veille, quelle activité l’occupe le plus longtemps? La réponse est rarement donnée. Pourtant, si l’on s’y penche un instant : il est indéniable que nos chiens occupent 98% de leur temps de veille à nous observer ! ils nous suivent, nous épient, prêtent une signification au moindre de nos gestes, les anticipent souvent. Lorsque nous vérifions que les clés de la voiture sont bien à leur place, c’est le signe d’un départ imminent. Le chien connaît ce rituel depuis belle lurette. De la douche au café, le jingle des infos puis le brossage de dents, le choix des habits, tout ! il connaît tout par cœur! Et son stress ne fait qu’empirer à mesure que nous nous préparons, comme d’habitude.
La déritualisation consiste à simplement déplacer les indices du départ. Rien ne vous empêche de vérifier que les clés de la voiture sont bien à leur place avant de regarder le film du soir. De mettre votre veste le temps du repas de dimanche, de vous brosser les dents en rentrant du travail… Toutes les astuces sont bonnes, pourvu qu’elles participent à noyer les rituels annonciateurs du départ. Créer la confusion est très simple (et amusant pour la famille).
6) Papa s’en va
Ca y’est, papa s’en va. Comme il redoute les destructions de son chien, il s’assure que certains objets sont hors d’atteinte, qu’il y a de l’eau dans la gamelle. Il allume un fond de radio afin de tranquilliser le pauvre animal. En partant, il lui fait une petite tape en intimant » sage, hein ! «
Eh bien papa en sera de nouveau pour ses frais (dégâts assurés!) S’il veut s’en sortir, dès aujourd’hui papa ignorera son chien depuis 20 minutes avant le départ. S’il doit allumer la radio, il le fera bien longtemps avant de partir. Aucune vérification de gamelle et aucun « au revoir » ne devront ponctuer son départ, pas même un regard. Cela vous semble trop dur?
Eh bien il faudra en faire autant à votre retour. Pas de caresses, pas d’engueulades même si les dégâts persistent. On vaque à ses occupations, qu’on se grille une clope ou que l’on passe un coup de fil, l’important est de ne pas prêter la moindre attention au chien. Lorsque celui ci en aura pris son parti, on pourra enfin s’étonner de sa présence à nos côtés. Tiens, un chien! J’avais oublié que tu étais là. Viens, on va faire une ballade…
7) Devant l’objet du délit
C’est systématique, les adoptants nous relatent les destructions de leur chien en nous assurant qu’il « sait qu’il a fait une bêtise ». La preuve, il a son air de « je vais encore m’en prendre une ». C’est franchement lassant, car il faut alors expliquer pour la énième fois de quelle façon le chien utilise sa mémoire. C’est un exercice pénible car les certitudes du maître sont soutenues par une attitude du chien qui prête vraiment à confusion : il est là, tout penaud, au milieu des dégâts qu’il a faits, tout juste s’il ne s’excuse pas. Alors forcément, il sait pourquoi on l’engueule ! Hélas, logique d’humain n’est pas logique de chien.
L’exemple de la poubelle est assez parlant :
• le chien vide la poubelle vers 15h. C’est un moment de pure extase, il évacue tout son stress en dépiautant les emballages de yaourts, patauge dans le ketchup et badigeonne l’entrée de sauce moutarde. Le pied! Moment très positif, à bien y regarder.
• il est 1 7h50. Papa va rentrer, on entend déjà le ronronnement de l’ascenseur. Mon dieu! Y’a des dégueulasseries plein le couloir, papa va encore s’énerver. La porte de l’ascenseur s’ouvre à l’étage, les clés font leur petit bruit… Damnation! Y’a des trucs gluants plein le salon, papa va encore me chauffer les oreilles (car papa déteste les trucs gluants dans le salon).
• papa entre dans l’appartement, avise les dégâts…son visage se crispe, il va émettre un son (sûrement pas gracieux). Le chien reste en retrait, la tête basse, la croupe rentrée, fouettant sa queue entre ses pattes.
Et voila. Papa va sanctionner le vilain chien. Après tout, il y a une justice, nous savons que le chien a vidé la poubelle, occasionnant les dégâts. Logique, non?
Mais voilà, dès le lendemain, vers 15h, le chien s’attaque de nouveau à la poubelle.. Ce chien est il plus stupide que la moyenne? Hélas non. Vider la poubelle est une action très positive. Le chien ne fait pas la corrélation entre le « vidage de poubelle » et la fureur de papa. D’abord parce que papa n’est pas là pour lui botter le cul à l’instant où il s’en prend à la poubelle, ensuite parce qu’il ne fait pas le lien entre son action et les dégâts qu’elle va entraîner. Vers 17h50, par contre, lorsque papa rentrera, il fera la corrélation entre les dégâts et la réprimande. Cela dit, il ne sait déjà plus qu’il est à l’origine de ces dégâts. Dommage, non? Ainsi le serpent se mord la queue. Le maître sanctionne son chien pour un motif valable mais le chien, lui, trouverait tout aussi logique de se faire remonter les bretelles parce qu’il y a des tableaux plein le musée du Louvre.
Pour vous en convaincre : videz vous même la poubelle puis enfermez le chien dans la pièce. Cinq minutes après, pénétrez y à votre tour. ..son attitude vous convaincra sûrement, car cette fois, ce n’est pas lui qui a vidé la poubelle!
Pour en finir, persuadez-vous que le chien ne conjugue jamais à l’imparfait. La réprimande ne peut s’effectuer que sur le fait, en flagrant délit!
Cinq minutes plus tard, c’est râpé. Aucune corrélation entre la réprimande et l’objet du délit. Réprimander le chien pour ses dégâts de la journée est donc une attitude néfaste augmentant le stress de l’animal et induisant la crainte du maître. Persister dans cette attitude peut être cause de sévères troubles du comportement.
8) Comment sanctionner les destructions en notre absence
Nous avons admis que le chien ne peut être réprimandé que sur le fait. Cela induit qu’il faut être présent. Là encore, le serpent semble se mordre la queue. Le chien détruit en notre absence donc, impossible de le réprimander.
En fait, peu importe la réprimande du maître. Si le saint-esprit pouvait s’en mêler, personne ne trouverait à s’en plaindre. Nous allons donc user de ruse, en piégeant la maison! Ces pièges ne sont pas dangereux (tapettes à souris sans leur pointe, élastiques et répulsifs), pas de quoi appeler la S.P.A.
Habilement disposés, ces gadgets permettront de créer des associations négatives. Le chien est réprimandé en l’absence du maître par la tapette à souris (elle lui pince le nez alors qu’il tentait de soulever le couvercle de la poubelle). Du coup, la poubelle jusque là si « positive », devient un objet belliqueux ! S’il persiste malgré la première tapette, une seconde lui claque la truffe alors qu’il fouissait dans le sac à détritus. Résultat : poubelle = mauvaises surprises! Le chien l’associe vite à l’effet désagréable provoqué par les pièges et cesse d’évacuer son stress en fourrant son nez à cet endroit.
Le piégeage de la maison est une activité très ludique. On y prend goût, vous verrez. Bien sûr, le stress devra tout de même trouver un exutoire. Qu’à cela ne tienne, nous lui en fournirons un.
Une corde à noeuds (en vente au rayon pour animaux) est le jouet idéal. Elle permet au chien de « dilacérer » (arracher des fibres). C’est un besoin naturel que nous allons satisfaire et même encourager. La corde à noeuds doit devenir son jouet favori. Pour cela, enduisez la d’une substance appétissante (en frottant des croquettes ou du « bouillon kub » dessus) et incitez-le fréquemment à s’en saisir.
En votre absence, il est fort probable que le chien préfère sa corde à noeuds (parfum croquettes) que les tapettes à souris qui lui sautent à la gueule dès qu’il touche au mobilier. Ce jouet offre aussi l’avantage de ne ressembler à aucun autre objet de la maison. L’alcool à 90°, pulvérisé sur les pieds de meubles et chambranles de portes vous épargnera les arrachages de bois (fréquents car ils satisfont le besoin de « dilacération » ).
9) Cuisine et dépendances
Pensant rassurer nos chiens, nous leur laissons souvent la jouissance de toute la maisonnée, de toute ou grande partie de l’appartement Ce scrupule nous honore mais il est vecteur de stress pour le chien. Une pièce de dimensions modestes est préférable, car plus sécurisante pour lui. Vraiment! Il ne s’agit pas seulement de s’épargner des dégâts ailleurs mais bien de « rassurer » le chien en ne lui laissant qu’une pièce, aussi réduite que possible. L’idéal serait une pièce que nous ne fréquentons pas en permanence afin qu’un minimum d’objets puissent rappeler la présence de l’être d’attachement. Evitons donc salons et chambres, ces lieux d’aisance que nous ne partageons plus. La cuisine s’y prête assez, une arrière-cuisine est idéale tout comme le fond du couloir. La salle de bains n’est pas mal non plus. Enfin bon, on fait avec ce que l’on a pourvu qu’on sache pourquoi.
10) A l’Américaine
Les Américains ne rencontrent pas ces problèmes. Leur truc est simple : lorsqu’un chiot est vendu, les propriétaires se fournissent une cage de transport aux dimensions du chien adulte. Cette cage devient le lieu de couchage de l’animal. On y installe une couverture, un récipient d’eau et quelques jouets. Du fait de ses dimensions, le chien s’y trouve en sécurité, elle devient même un refuge. Il ne la souille pas d’excréments, car le chien ne souille pas son environnement immédiat. De temps en temps, les maîtres referment la porte de la cage. Une poignée de minutes suffit. Le chien s’habitue ainsi à être « enfermé », même en présence des maîtres. Lorsqu’ils s’absentent, ils ferment à nouveau la porte, s’assurant ainsi de retrouver la maison « en l’état ». Le chien s’y habitue encore. Bientôt, ils n’auront même plus à enfermer le chien lorsqu’ils partent car, naturellement, il y trouve refuge en cas de stress.
Cette » thérapie par la cage » choque un peu les latins que nous sommes. Les scrupules sont mal placés car elle s’avère très efficace, quel que soit l’âge du chien. La seule difficulté de ce travail consiste à rendre la cage agréable au chien. Il faut l’inviter à y prendre ses repas, l’inciter à y dormir, le féliciter lorsqu’il y pénètre et l’habituer graduellement à être enfermé puis libéré en notre présence.
11) Le bluff
Une autre méthode permet de bons résultats. Elle est assez semblable à celle des » faux départs », mais en plus vicelard ! Jusque là, nous apprenons à nos chiens à ne pas manifester de stress en notre absence. Eh bien cette fois, nous allons lui laisser croire que nous ne nous absentons jamais. Voici comment procéder : régulièrement, le soir après le boulot ou bien durant les week-ends, nous allons enfermer le chien dans la cuisine (ou une quelconque pièce munie d’une porte pleine). Dès que vous aurez refermé la porte, allumez une radio posée contre la porte et disposez un linge portant votre odeur au pied de la porte. (il faut posséder une radio à piles et du linge, c’est tout.) Cet enfermement ne durera pas plus de cinq minutes pour débuter. Au terme de ce délai, on éteint la radio et on libère le chien (sans transports affectifs, merci). On peut répéter l’opération quatre à cinq fois en une soirée. Le volume de la radio doit être assez élevé pour masquer les bruits ambiants. Vous l’avez compris, le but du rituel est d’habituer le chien à rester seul dans une pièce en lui laissant croire que vous êtes toujours à la maison (c’est d’ailleurs le cas lors des « répétitions » ).
N’hésitez pas à entrer précipitamment s’il manifeste le moindre énervement et intimez l’ordre : vas coucher ! Dans la mesure ou vous manifestez suffisamment votre présence, le chien croira bien vite que : cuisine + radio = papa n’est pas loin, prêt à me passer un savon si je m’énerve.
Le volume de la radio posée contre la porte vous permettra vite de vous éclipser de la maison sans que le chien vous entende. Pour lui, vous serez toujours à la maison, prêt à le réprimander s’il se manifeste.
Comme les autres, cette méthode demande un minimum de patience et une bonne série de répétitions. Elle offre l’avantage de vous épargner la déritualisation traitée plus haut. En effet, rien ne vous empêche d’enfermer le chien durant vos préparatifs de départ, avec sa radio allumée, il n’entend même pas le rasoir électrique.
En bref :
Ne plus lui laisser tout l’espace – Le traiter plus froidement, l’ignorer – Ne le caresser que lorsqu’il exécute un ordre – Installer son couchage dans une pièce réduite – Déritualiser le départ – Ne plus le laisser assister aux repas – L’ignorer à votre retour – Le laisser manger seul et après-vous (près de son lieu de couchage) – Faire de l’obéissance – L’enfermer par courtes périodes dans sa pièce ou dans sa cage – Poser des pièges – Lui laisser son jouet – Faire de faux départs par périodes croissantes.
Si vous respectez ces commandements, vous atténuerez vite le stress du chien, vous épargnant ainsi les désagréments qu’il induit.
Source : SPA
Un peu plus loin : retrouvez ici des témoignages et une discussion sur cette méthode !
Table des matières
- En résumé
- Chien destructeur : comment corriger son comportement ?
- Qu’est-ce que l’anxiété de séparation?
- Pourquoi un chien n’aime pas être seul et comment prévenir cette situation?
- Votre chiot apprend à rester seul
- Ce qui empire l’anxiété de séparation :
- Mon chien fait ses besoins dans la maison : pourquoi ?
- Mon chien fait ses besoins dans la maison : comment réagir quand il fait pipi ou caca à l’intérieur ?
- Quelles méthodes utiliser pour apprendre la propreté à mon chien ?
En résumé
La malpropreté chez le chien est liée à une cause médicale ou sociale, un entraînement inadéquat ou à l’anxiété.
L’élimination inappropriée est une condition progressive qui doit faire l’objet d’une évaluation dès le premier signe.
Un examen de santé et des tests spécifiques sont recommandés pour tous les cas de malpropreté chez le chien.
Une rencontre avec un membre de l’équipe de comportement est toujours nécessaire lorsqu’aucune cause médicale ne peut expliquer l’élimination inappropriée.
Chien destructeur : comment corriger son comportement ?
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Proposer à son chien des activités variées
Que vous ayez un chien de berger ou un petit toutou, tous les chiens aiment bouger et être mis au défi sur le plan psychique. Bien entendu, le besoin d’occupation est différent selon la race de chien, l’âge et le sexe du chien. Mais il est certain qu’aucun chien n’est fait pour rester couché toute la journée à attendre le retour de son maître. Si l’ennui est bel et bien à l’origine des crises de votre chien destructeur, faites en sorte qu’il ait davantage d’occupation et qu’il puisse se défouler davantage au quotidien.
Il est évident qu’une petite promenade autour du pâté de maison ne suffit pas pour se défouler. Emmenez votre chien lors d’excursions en pleine nature, laissez-le courir à côté de vous lorsque vous faites du vélo, faites-le participer à vos sorties jogging ou encore offrez-lui la possibilité de se baigner dans un lac. Vous êtes la personne qui connaît le mieux votre chien ! À vous de déterminer quelles sont les activités qui le satisferont le plus !
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Éviter l’ennui avec les sports canins
Outre la dépense physique, les chiens souhaitent aussi faire fonctionner leurs méninges. Les jeux d’intelligence, les jeux d’occupation, les jeux de lancer/rapporter ou l’apprentissage de tours sont quelques idées pour entraîner le mental de votre chien et lui faire dépenser son énergie dans des activités qui lui procurent de la joie. C’est également la raison pour laquelle il est conseillé de fréquenter un club canin avec votre compagnon à quatre pattes.
Inscrivez votre chien à des cours de sport canin, adaptés à sa race, auxquels il pourra assister régulièrement. Entre agility, obéissance, dog dancing, canicross ou mantrailing, vous avez l’embarras du choix pour trouver la bonne discipline de sport canin pour vous et votre chien. Certaines races ayant à l’origine été élevées pour devenir des chiens de travail peuvent également suivre une formation afin d’obtenir le statut de chien de sauvetage ou de chien d’intervention.
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Autres occupations pour votre chien destructeur
Lorsque votre chien s’est défoulé, il est beaucoup plus équilibré et plus calme, une fois de retour à la maison. Même les chiens les plus énergiques apprécieront une petite sieste dans leur panier ou sur le canapé. Si vous devez vous absenter de la maison pour une courte durée, faites une belle promenade avec votre chien avant de sortir, avec des jeux de lancer/rapporter par exemple. Ainsi, votre chien ressentira une bonne fatigue et profitera de son moment seul à la maison pour faire un somme.
Si vous devez vous absenter pendant plusieurs heures et que vous craignez que votre chien s’ennuie, donnez-lui une occupation qui lui plaise. L’objectif est ici de le distraire pour éviter qu’il ne se rabatte sur vos meubles. Mettez-lui par exemple une boîte à disposition, dans laquelle se trouvent de nombreux jouets pour chien, une vieille couverture ou encore un jouet d’occupation dans lequel sont dissimulées de petites friandises. Optez de préférence pour des jouets très résistants ou des jouets pour chien destructeur, particulièrement robustes. Ces accessoires pour chien auront pour mission de le distraire et de détourner son attention afin qu’il ne soit pas tenté de s’attaquer à votre intérieur.
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Qu’est-ce que l’anxiété de séparation?
C’est un chien qui vit une grande détresse émotionnelle lorsqu’il est séparé d’une ou des figures d’attachement, par exemple son et ses propriétaires. Le stress peut devenir tellement important, que l’animal arrête de fonctionner (ne mange plus, ne joue plus, ne dort plus) et parfois, peut même mettre sa santé et sa sécurité en danger.
Comment reconnaître un chien qui souffre d’anxiété de séparation?
Voici quelques-uns des symptômes que l’on peut observer lorsque le chien se retrouve séparé des figures d’attachement ou qu’il est laissé seul.
- Vocalises (pleurs, hurlements, aboiements);
- Destruction des points de sortie particulièrement: bords de fenêtres et de portes, bas de mur, porte de la cage, etc.
- Essaie de sortir et de suivre les propriétaire – gratte la porte, essaie de sortir par la fenêtre, etc;
- Anticipation des départs des propriétaires; c’est-à-dire un changement dans le comportement du chien lorsqu’il voit ses propriétaires se préparer à quitter;
- Ne mange pas les gâteries laissées par les propriétaires;
- N’arrive pas à se reposer et à dormir;
- Et plusieurs autres: malpropreté, auto-mutilation, stéréotypies (ou comportement répétitifs), halètement, hyper salivation, etc.
Lorsqu’un chien présente un ou plusieurs de ces symptômes, il est important de faire une bonne évaluation afin de s’assurer qu’il s’agit bel et bien d’anxiété de séparation. Les symptômes ne sont que la partie visible et observable d’un problème.
En effet, de nombreuses autres causes peuvent être à l’origine des mêmes symptômes dans le même contexte et les traitements seront alors différents!
Par exemple:
- Votre chien a peur de la cage: en effet, nombreux sont les chiens qui sont laissés seuls dans une cage sans y avoir été entraînés au préalable. Le chien vit donc aussi une grande détresse, mais l’objet de celle-ci n’est pas la séparation avec les propriétaires, mais plutôt le fait d’être enfermé sans y avoir été habitué.
- Le chien s’ennuie: il est possible que votre chien détruise des choses dans la maison simplement, car c’est une activité qui l’occupe et qui lui fait passer le temps.
- Il y a des lacunes au niveau de l’éducation: un chien peut être malpropre car il n’a simplement pas appris à retenir ses besoins suffisamment longtemps pour être capable de le faire toute la durée de votre absence. Il peut aussi s’agir d’un chiot ou d’un jeune chien qui n’a pas encore les muscles des sphincters suffisamment développés pour lui permettre de se retenir pendant plusieurs heures.
- Des bruits dans l’environnement dont le chien a peur : par exemple, si des travaux ont lieu sur votre rue durant le jour quand vous êtes au travail, il est possible que les bruits qu’ils causent stressent votre animal et que ceci l’amène à japper.
L’éducateur canin aura donc beaucoup de questions à vous poser pour s’assurer de traiter la bonne cause, il pourrait aussi exiger une vidéo de votre chien lorsque vous vous absentez afin d’avoir le plus d’informations possible.
Pourquoi un chien n’aime pas être seul et comment prévenir cette situation?
Il n’y a pas une seule réponse à cette question. Comme dans la plupart des problèmes de comportement, c’est souvent le résultat d’un mélange entre une prédisposition génétique et de nombreux facteurs environnementaux dans la vie du chien. Certains événements peuvent être des éléments déclencheurs pour des chiens ayant déjà une fragilité ou une prédisposition à l’anxiété de séparation: les plus fréquents sont les événements reliés à des changements de routine ou d’environnement du chien tel qu’un déménagement, changement d’horaire au travail, séparation, etc.
Prévenir l’anxiété de séparation chez le chien
La séparation, l’autonomie et l’indépendance, c’est quelque chose qui doit s’apprendre et ce, progressivement.
- Si vous prévoyez adopter un chiot, il est essentiel de lui apprendre par de petites étapes graduelles à être confortable lorsque vous vous éloignez de lui.
- Lorsque vous adoptez un jeune chiot, celui-ci vient de vivre une énorme séparation avec sa mère et sa fratrie: probablement n’a-t-il jamais dormi seul et n’a encore moins été laissé seul à la maison. C’est donc à vous que revient la responsabilité de cet apprentissage!
Ce travail s’étend sur plusieurs semaines et il est important de respecter son rythme: il est tout à fait normal que votre chiot de 8 semaines ne soit pas capable d’être laissé seul à la maison pendant plusieurs heures lorsque vous allez au travail. La première erreur à éviter est donc d’obliger un jeune chiot, sans entraînement, à rester seul à la maison.
L’idéal, est de prendre votre chiot pendant vos vacances et de profiter de ces vacances pour apprendre de façon très graduelle à votre chien à être bien seul pour qu’il soit prêt à le faire lorsque vous retournerez au travail.
Veuillez noter que les conseils suivants s’adressent à des chiots qui doivent apprendre à rester seul mais qui ne souffrent pas d’anxiété de séparation. Ces conseils visent à prévenir la problématique, mais ne sont pas un traitement efficace pour les chiens qui en souffrent déjà.
Votre chiot apprend à rester seul
Il est recommandé de garder votre chiot près de vous la nuit durant les premiers jours suivant l’adoption. Vous pouvez placer sa cage ou un coussin près du lit si vous ne souhaitez pas qu’il dorme dans le lit avec vous. Effectivement, votre tout jeune chiot a probablement encore besoin d’une présence la nuit pour arriver à dormir et c’est normal.
Graduellement, vous pourrez commencer à éloigner son coussin ou sa cage de votre lit si vous souhaitez qu’il ne dorme pas dans votre chambre: chaque nuit, déplacez-le un petit peu. Cela peut prendre plusieurs semaines à ce qu’il ne soit plus dans votre chambre à coucher: respectez son rythme, c’est le plus important. Si vous souhaitez que votre chien dorme avec vous la nuit il n’y a aucun problème, ceci ne CAUSE PAS l’anxiété de séparation, bien que c’est un mythe que l’on entend souvent.
Comme première étape , apprenez à votre chiot à être bien lorsque vous n’êtes pas dans la même pièce que lui. Vous pouvez commencer par lui offrir un os à ronger qu’il aime beaucoup ou un jouet de type Kong rempli de nourriture alléchante, lorsque vous allez à la salle de bain par exemple. Donnez le jouet à votre chien, puis allez dans la salle de bain et fermez la porte quelques secondes. Si tout se passe bien et que votre chiot continue de manger son Kong ou de ronger son os sans se préoccuper de vous, vous pourrez répéter l’exercice en augmentant graduellement le temps de votre absence.
Pour que votre chiot cesse de hurler lorsque vous sortez de la maison
Pour les départs de la maison, il est important, si vous avez un jeune chien, de lui offrir un environnement sécuritaire: puisqu’il est à un âge où il explore beaucoup avec sa bouche, on ne veut pas qu’il mange ou détruise quelque chose en votre absence. Cela peut être une cage, un enclos ou une pièce fermée.
Apprenez d’abord à votre chien à être bien dans cet endroit lorsque vous êtes présent: vous pouvez lui donner tous ses repas, os à gruger et jouets dans cet endroit pour créer une association positive et pour l’habituer à y passer du temps. À cette étape, vous êtes encore près de lui.
Lorsque votre chien est très confortable avec cet espace, vous pourrez graduellement commencer à vous éloigner et le laisser seul.
Étape 1: Amenez votre chien à l’endroit choisi et donnez-lui un os à gruger ou un jouet avec de la nourriture très alléchante. Éloignez-vous et disparaissez de sa vue quelques secondes. Revenez voir votre chien: s’il continue de manger ou de gruger son os: super, on répète l’exercice! Répétez quelques fois et cessez l’exercice AVANT que votre chien ait finit de gruger son os ou ait terminé son jouet avec de la nourriture: ouvrez la porte et laissez votre chien choisir s’il veut sortir de son espace ou terminer son activité à l’intérieur.
Vous pouvez faire plusieurs petites séances comme cela par jour.
Au fil des séances, augmentez graduellement le temps que vous disparaissez de sa vue jusqu’à être capable de le faire pour plusieurs minutes.
Étape 2: Lorsque c’est réussi, vous pouvez commencer à essayer de laisser votre chien dans cet espace pour de courts moments sans os à gruger ou de jouet rempli de nourriture, toujours en augmentant le temps graduellement.
Étape 3 : La dernière étape est de sortir de la maison et d’y laisser votre chien seul: procédez comme à l’étape 1, en donnant une activité à votre chien, et sortez de la maison quelques secondes. Si tout va bien, augmentez le temps de vos sorties de façon graduelle: 5 minutes, 15 minutes, 30 minutes, 1 heure, etc. Pour vous aider, filmez votre chien pour être certain qu’il est confortable lorsque vous êtes absent.
Mise en garde : Dans le cas d’un chien adulte qui présenterait des signes d’anxiété de séparation, il est fortement recommandé de consulter un éducateur canin qualifié. L’utilisation de nourriture en entraînement pourrait être à proscrire dans ces cas.
Ce qui empire l’anxiété de séparation :
- Partir sans que votre chien ne s’en rende compte : ce faisant, vous « mentez » à votre chien et comme dans n’importe quelle relation, les mensonges brisent la confiance. Vous risquez aussi ainsi d’augmenter l’hyper vigilance de votre chien.
- Se fâcher en rentrant ou punir votre chien. Rappelez-vous qu’il s’agit de crises de panique et que votre chien ne se contrôle plus en votre absence, il n’est pas lui-même. Le menacer ne fera qu’augmenter son stress, car il pourrait associer votre retour à du négatif et donc de la peur. Il ne comprendra pas votre colère non plus.
- Adopter un autre chien : c’est un outil à double tranchant, car vous pouvez vous retrouvez avec non plus un, mais deux chiens souffrant d’anxiété, en plus de ne pas garantir que cela aidera votre compagnon qui en souffre déjà.
- Le laisser seul plus longtemps que ce qu’il est capable de supporter. Il n’apprendra pas à bien vivre la situation si son seuil de tolérance n’est jamais respecté.
- Utiliser un collier anti-aboiements (collier à la citronnelle, collier électrique ou à vibration) : ce n’est pas en cachant un symptôme qu’on règle l’anxiété. De plus, votre chien risque de s’adonner à de l’automutilation.
À lire sur le sujet: Le collier électrique: la solution miracle pour régler l’anxiété de séparation chez le chien?
Si votre chien semble souffrir d’anxiété de séparation: n’hésitez pas à contacter un intervenant canin qui pourra venir vous aider à mettre en place un protocole personnalisé afin d’apprendre à votre chien à se sentir bien en votre absence.
Certains chiens auront besoin de médication, l’aide d’un vétérinaire sera donc nécessaire dans ces cas. Finalement, des services de garderies, de promeneurs de chiens ou des amis et la famille peuvent être un atout important lors d’un processus d’apprentissage à la solitude ou d’un protocole d’anxiété de séparation.
Article rédigé par Clara Gosselin, comportementaliste canin
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Mon chien fait ses besoins dans la maison et je ne sais pas comment réagir ! Avoir un chien à la maison, c’est un bonheur ! Pourtant, nos toutous nous laissent parfois des cadeaux dont nous nous passerions bien. S’il est naturel pour un chien de faire ses besoins, il est essentiel de lui apprendre à être propre et à se soulager dehors. Si le vôtre fait pipi et caca à l’intérieur de votre foyer, voici tout ce que vous devez savoir pour y remédier.
Sommaire
Mon chien fait ses besoins dans la maison : pourquoi ?
Votre chien ne cesse de faire ses besoins à l’intérieur de votre maison. Pipi contre le canapé, caca dans le panier ou à l’angle d’une pièce : vous commencez à être fatigué de ces mauvaises surprises. Pourtant, vous sortez votre toutou dehors et essayez de lui apprendre les règles de propreté mais rien n’y fait. Alors, pourquoi votre chien continue-t-il de faire ses besoins chez vous ?
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Les chiots
Si vous avez un chiot, il est normal qu’il ne soit pas encore tout à fait propre. Comme les enfants, il apprend en grandissant et certaines notions peuvent lui sembler plus compliquées que d’autres. Montrez-vous patient et encouragez-le à faire ses besoins lors des promenades. A force de détermination, votre chiot parviendra à être propre.
Les chiens âgés
Avec l’âge, les chiens ont parfois tendance à se soulager à l’intérieur, alors qu’ils ne le faisaient pas jusque-là. Cela peut être un signe de vieillesse : votre chien n’a plus la même vigueur qu’autrefois et se déplacer jusqu’au jardin représente un effort trop important.
Les chiens âgés souffrent également souvent de perte de contrôle intestinale. Ils deviennent donc incontinents et ne peuvent s’empêcher d’uriner au mauvais endroit. Il existe des couches urinaires pour chiens pour pallier ce problème.
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Une adoption récente
Si vous venez tout juste de recueillir votre chien, il est normal qu’il fasse ses besoins à l’intérieur dans un premier temps. Jeune ou adulte, le chien qui entre dans un nouveau foyer est désorienté et perturbé. Il lui faut un temps d’adaptation pour s’habituer à sa nouvelle maison et à l’emploi du temps de ses maîtres. Avec le temps, il trouvera un rythme de vie qui lui convient et sera plus apte à être propre.
Le stress
Les chiens réagissent facilement au stress. Si votre chien a commencé d’un coup à faire ses besoins dans la maison, essayez d’en déterminer la cause. Y-a-t-il eu un changement soudain ? Un déménagement, un changement de rythme de votre part, l’emménagement d’une nouvelle personne dans le foyer, l’arrivée d’un autre chien, etc. : tous ces facteurs peuvent expliquer le manque d’hygiène de votre chien.
Si rien n’a changé, faites une visite chez le vétérinaire. Cela peut être le signe d’un problème médical. Vérifiez la santé de votre chien et, si tout est dans l’ordre, recommencez son éducation depuis le début. Parfois, un élément déclencheur que l’on ne peut pas comprendre est à la source de ce dérèglement.
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Mon chien fait ses besoins dans la maison : comment réagir quand il fait pipi ou caca à l’intérieur ?
Trouver des petits cadeaux à l’odeur nauséabonde quand on s’y attend le moins n’est jamais agréable. Sur le long terme, cela peut vite devenir frustrant. Néanmoins, il est inutile et contre-productif de passer vos nerfs sur votre chien. Faire ses besoins est naturel ; punir son chien pour s’être soulagé sur le tapis ne fera qu’aggraver la situation.
Lorsque vous êtes témoin de l’élimination de votre chien, prononcez simplement » Non » ou » Pas ici » d’un ton ferme et clair puis sortez calmement dehors avec lui. Ne vous montrez pas violent ou menaçant. Certaines personnes pensent que mettre le museau du chien dans ses selles lui apprendra une leçon. Ce n’est pas le cas.
Au contraire, vous ne devez jamais confronter directement le chien à son erreur, au risque de déclencher chez lui un traumatisme. Nettoyez le sol quand il est absent, car il pourrait considérer cette action comme une invitation au jeu. Les chiots sont particulièrement attirés par le mouvement de la serpillère, par exemple.
Quelles méthodes utiliser pour apprendre la propreté à mon chien ?
Que ce soit un chiot ou un adulte qui a soudain changé de comportement, vous devez forcément passer du temps à lui apprendre la propreté. C’est une entreprise longue qui demande beaucoup de patience car les progrès de votre toutou sont le plus souvent inconstants. Voici les principales méthodes pour apprendre les règles d’hygiène aux chiens.
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Les promenades
Les promenades sont des moments privilégiés que vous passez avec votre chien. Elles participent au bien-être de votre animal de compagnie ; c’est l’occasion de prendre l’air, de le stimuler et de lui donner de l’attention. C’est également à ce moment-là que votre chien doit se soulager.
Beaucoup de propriétaires font l’erreur de faire des promenades longues au détriment de promenades régulières. Pourtant, vous devez sortir votre chien ou votre chiot à des heures fréquentes et fixes, pour qu’il ait plusieurs fois l’occasion de faire ses besoins.
Lorsque votre toutou fait pipi ou caca dehors, félicitez-le. Prononcez un » Oui » enthousiaste et donnez-lui une friandise et des caresses. Ne rentrez pas à la maison dès qu’il a fini de faire ses besoins ; profitez encore un peu de l’air frais en jouant avec lui. Sinon, il risque d’assimiler l’élimination à une punition.
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Le tapis de propreté pour chiots
Pour apprendre à votre chien à être propre, il existe des accessoires d’éducation très pratiques, qui vous accompagnent au quotidien. Le tapis de propreté est idéal pour apprendre aux chiots à faire ses besoins.
Lorsque vous vous absentez et que vous ne pouvez pas sortir votre chiot, placez le tapis de propreté loin des gamelles et du couchage, dans un espace carrelé si possible. Pour inciter votre chien à se soulager à cet endroit précis, il est conseillé de frotter une alèse utilisée contre le tapis neuf, pour l’imprégner de l’odeur des excréments de votre animal de compagnie.
Quand votre chiot a compris qu’il doit faire pipi ou caca sur le tapis de propreté, déplacez ce dernier à l’extérieur. Normalement, votre chiot suivra cet ordre implicite.
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Les comportementalistes pour chiens
Si vous avez tout essayé mais que votre chien persiste à faire ses besoins dans le foyer, faites appel à un comportementaliste pour chiens. Ces professionnels de l’éducation canine peuvent vous aider à domicile en analysant le comportement de votre chien et en mettant en place un programme personnalisé.
Le comportementaliste vous donnera plein de petits conseils que vous pourrez appliquer seul face à votre chien. Par exemple, il est important de nourrir votre toutou à des horaires fixes pour qu’il puisse régler son horloge interne et faire ses besoins à des heures précises. Vous pourrez ainsi organiser les promenades en fonction de ce constat.