Table des matières
- Je n’arrive pas à aller aux toilettes…que faire?
- Soigner son alimentation pour prévenir la constipation
- Les bons gestes au quotidien pour lutter contre la constipation
- Coincée du colon, je vis une constipation forcée
- Tabou ou pas tabou : le caca est-il l’ennemi du couple ?
- Blogue
- Comment savoir si bébé est constipé?
- Qu’est-ce qui cause la constipation ?
- Quoi faire pour prévenir et soulager votre enfant constipé ?
- La constipation, c’est quoi ?
- Lutter contre la constipation de bébé en 10 astuces
- TOP 1 | Une alimentation riche en eau
- TOP 2 | Des massages
- TOP 3 | Jus d’orange
- TOP 4 | Bouillon de légumes
- TOP 5 | Vive les fibres
- TOP 6 | L’heure, c’est l’heure
- TOP 7 | Maman : soignez votre régime alimentaire
- TOP 8 | Multipliez les activités physiques
- TOP 9 | L’habitude des toilettes
- TOP 10 | Choisissez un lait en poudre adapté
- ADJ+ / C-LA-FAM Allaiter selon vos désirs
- Suite de l’échange:
Je n’arrive pas à aller aux toilettes…que faire?
La constipation, qu’elle soit passagère ou chronique, c’est un trouble dont on plaisante souvent, mais qui peut se révéler terriblement gênant et handicapant quand on en souffre. On se sent mal à l’aise, ballonnée, on a le ventre très dur et gonflé, on a mal au ventre, on est parfois sujette aux flatulences…Et quand enfin on arrive à aller aux toilettes, c’est souvent douloureux. Pas le top quoi.
Heureusement, pour prévenir et lutter contre la constipation, il existe des solutions simples à appliquer au quotidien, que ce soit au niveau de notre alimentation ou de notre hygiène de vie. Fourchette & Bikini nous en dit plus.
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Soigner son alimentation pour prévenir la constipation
Souvent, quand on n’arrive pas à aller aux toilettes, la raison se trouve dans notre assiette. Si on veut en finir avec la constipation passagère, voici 4 axes de progression à soigner :
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Une alimentation plus riche en fibres. C’est bien connu, pour booster un transit paresseux et l’accélérer, rien de tel que les fibres. Les fibres alimentaires sont bien évidemment présentes dans tous les produits d’origine végétale, tels que les fruits et légumes frais, les fruits secs et les graines, les légumes verts, les céréales entières. Si on peut, on évite de leur ôter la peau, qui contient le plus de fibres.
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Mollo sur les aliments trop gras. Quand on est sujette à la constipation, aucun aliment n’est vraiment interdit, mais mieux vaut éviter les aliments trop gras et les plats trop épicés. Et on ne mange pas de féculents à tous les repas, ou alors en quantité modérée.
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Une bonne hydratation. Pour prévenir la constipation, il est important de bien se nourrir, mais de boire beaucoup d’eau également. Et oui, l’eau est idéale pour ramollir les selles, et faciliter leur acheminement en cas de constipation. Alors cap sur les eaux riches en magnésium réputées pour leur effet laxatif (Hépar, Contrex…). Quand on n’arrive pas à aller aux toilettes, il est conseillé de boire de 2 à 3 litres de liquide par jour (eau contenue dans les aliments, eau minérale, thé, jus, etc).
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Des repas à heures fixes. Pour lutter contre la constipation, il est important de surveiller ce que l’on a dans son assiette. Mais il est aussi important d’instaurer un vrai cérémonial autour des repas. Ainsi, il est recommandé de manger tous les jours à heures fixes, pour régler notre estomac et notre transit. Il est également conseillé de prendre le temps de manger et d’avaler les aliments, pour faciliter la digestion, et éviter ballonnements et flatulences.
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Les bons gestes au quotidien pour lutter contre la constipation
Pour lutter et en finir avec les problèmes de constipation, certains gestes et certaines pratiques au quotidien peuvent nous aider :
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Faire du sport. Le sport, c’est bon pour la santé et la silhouette. Mais pour le transit aussi ! Et oui : quand on reste assis toute la journée, on bloque un peu notre transit intestinal. Alors que quand on pratique une activité sportive hebdomadaire comme le vélo, la natation, le jogging ou la marche, on stimule en douceur la ceinture abdominale et les muscles de l’abdomen, et on décoince notre transit ! Encore une bonne raison de se mettre au sport…
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Ne pas se retenir. Bon, on ne va pas se mentir : pour aller aux toilettes, il y a des lieux moins propices que d’autres. Dans la salle d’attente du médecin, au bureau, ou chez belle-maman par exemple. Mais tant pis : quand on sent que c’est le moment, se retenir ne va faire que rendre plus difficile et peut être douloureuse l’évacuation des selles plus tard. Généralement, 30 minutes après que l’on a mangé, nos intestins se contractent, et on peut aller aux toilettes sans problème. Le mieux est d’essayer d’y aller à heures fixes, sans se mettre la pression, et sans stresser : on prend un petit magazine ou un bouquin, et on se détend au maximum…
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Trouver la position favorable. Aux toilettes, on est généralement assise normalement, les pieds bien à plat. Et bien en fait, cette position n’est pas des plus adéquates pour nous aider à aller à la selle. Si on a régulièrement des petits problèmes de constipation, on n’hésite pas à essayer d’en adopter une autre : assise, on va lever légèrement les pieds, histoire que nos genoux arrivent au dessus de nos hanches. Ça ne coûte rien d’essayer, et ça permet souvent de faciliter le transit !
Coincée du colon, je vis une constipation forcée
L’annonce que je m’apprête à faire va probablement paraître surprenante à grand nombre d’entre vous, mais le fait est que je suis une vraie coincée du colon. Je ne pose ma pêche que dans des circonstances bien précises.
Ce n’est même pas un problème intestinal ou un rythme particulier façon je ne fais caca qu’un jour sur 10, c’est simplement que je ne sais pas, que je ne PEUX pas aller aux toilettes dans 90% des situations de ma vie. Je ne peux jamais y aller au travail, je n’ai jamais pu y aller à la fac, ou au lycée, ou au collège, ou même à l’école primaire, ou avec des amis, ou chez de la famille que je ne vois pas assez souvent, ou dans les toilettes publiques, ou… Bref.
Quand on me demande comment je vais vers 16h30.
On m’a bien expliqué que pour résoudre mes problèmes, il fallait que je remonte à leurs sources. C’est un peu chiant, parce que je suis bien incapable de savoir d’où ça me vient…
Les origines du mal et le mal au quotidien
Je n’arrive pas à donner une explication à mon incapacité à aller aux toilettes, parce que jamais de ma vie (jamais de la leur) mes parents, mes grands-parents ou les institutrices que j’avais quand j’étais toute petite ne m’ont fait comprendre qu’aller vidanger son rectum était un problème. Bien entendu, je me souviens d’une fois précise où je m’étais laissée aller dans ma culotte à l’école maternelle et qu’on m’avait engueulée, mais c’est tout.
Je veux dire, on m’a appris la base, quoi : tant que tu es sur des toilettes, tu peux y faire ce que tu veux (uriner, déféquer, jouer à la Game Boy, chanter, compter mes poils ou me décrotter le nez).
Pourtant, je fais tout ça moins le larguage de bombe, si je puis dire. Et surtout, j’ai tous les symptômes de la fille heureuse du colon ! Je m’explique :
- Je n’ai aucun problème avec le fait de savoir que les autres vont aux toilettes quand je suis là. Que je les entende, que je les sente, qu’ils me le disent, ça ne me fait rien. Ça ne me fait pas rire, ça ne m’embête pas, ça ne me dégoûte pas, rien. Ça ne me fait AUCUN effet.
- Je sais pertinemment que les autres personnes qui m’entourent réagissent de la même façon avec les étrons des autres.
- Je mange des légumes et des trucs non identifiés de type lentilles, pain complet et haricots, plein. J’adore ça. Je suis tellement peu carencée en fibres que je ne pèle pas quand ma peau est sèche : je bouloche.
- Je parle aisément du fait que je suis incapable d’aller aux toilettes quand il y a quelqu’un dans la pièce adjacente.
Tous les éléments sont rassemblés pour que je sois du genre à oser y aller au travail, à la fac, dans le train, dans les bars ou que sais-je. Mais non : j’ai beau avoir envie très fort, je suis incapable de sauter le pas, de franchir, conquérante, la porte des toilettes sans avoir une seule pensée pour la quinzaine de personnes présente dans les bureaux, et ressortir, libérée, heureuse, vidée.
L’implosion au travail
Ne pas savoir aller aux toilettes ailleurs que chez soi (ou chez ses parents, ou chez des amis quand tout le monde dort), c’est franchement handicapant. Mon quotidien, aujourd’hui, est un tout petit peu (juste un poil, mais tout de même) pénible. Évidemment, tout irait pour le mieux si je me vidangeais le matin, avant de partir au travail…
Le problème, c’est que je suis atteinte du syndrome de la clé dans la serrure, sauf qu’à l’envers. Le syndrome de la clé dans la serrure, c’est quand tu as envie d’uriner depuis quelques temps, mais tu tiens le coup, jusqu’à ce que tu mettes la clé dans la serrure de ta porte et que, si t’es pas préparée, tu en humidifies ta culotte en serrant les deux genoux et en couinant.
Mon syndrome de la clé dans la serrure à l’envers, c’est presque pareil — même si en fait, c’est l’inverse, et on ne parle pas ici du même orifice. Je suis chez moi, je prends ma douche, je m’habille, je me maquille, je petit-déjeune sans ressentir le moindre inconfort intestinal. Je suis bien dans mon jean et sereine jusqu’à ce que je ferme la porte de chez moi : là, j’ai envie. J’ai les fesses qui tremblotent.
Vient alors ce cruel dilemme : soit je rouvre ma porte, je cours faire ma petite affaire en jetant mon manteau à travers l’appartement et j’arrive en retard au travail, soit j’arrive à l’heure au travail et j’ai le ventre gonflé, douloureux, l’esprit ailleurs que sur mon travail et les traits tirés par la frustration.
Ma journée commence alors sous un mauvais augure. Elle se déroule, heure par heure, de la façon suivante :
- 9h : je pousse la porte des bureaux de madmoiZelle, ronchon.
- 10h : je finis mon premier petit article, la faim me tiraille un peu le ventre. Je me découvre un nouveau mot préféré, du genre » fistule » ou » roubignole « .
- 11h : je finis ma deuxième news, je ne sais plus si la légère douleur que je ressens est due à la faim ou à ma constipation forcée. J’envoie discrètement mes rognures d’ongle sur une collègue.
- 12h : je finis ma troisième news et je suis trop heureuse d’aller manger pour penser à quoique ce soit d’autre. Je lance mon chewing-gum sur une collègue.
- 14h : je digère tandis que j’entame mon article. Je m’endors un peu, mais ça va. Pour me réveiller, je fais une pichenette derrière l’oreille de mon patron.
- 14h01 : je suis virée.
- 15h : j’ai écrit trois mots de mon article. Je meurs. Mon ventre a gonflé comme si un con soufflait dedans. J’ai le profil d’une personne enceinte de 5 mois.
- 16h : mon ventre est désormais tellement dur que si un petit malin s’amusait à rebondir tête la première dessus, il finirait broyé. Ce qui serait bien fait.
- 17h : je reprends mes esprits, mais j’ai mal quand même.
- 18h : prise dans le tourbillon du grand rush de début de soirée, j’en oublie ma douleur. Je perds tout sens commun, je sue, je bave, j’en appelle à l’esprit de Tina Arena.
- Pour le reste, à base de retour chez moi, joie et allégresse, j’aimerais garder encore un peu de dignité. Je ne vous fais pas de dessin, quoi.
Je sais pas si tu te souviens de l’épisode Benefits de How I met your mother. Dedans, Robin et Ted forniquent, mais ça on s’en tape bien cordialement allez cassez-vous pire couple de la télé du monde salut la bise à ta mère mais on apprend surtout l’un des petits désagréments de Marshall : il n’arrive pas à aller déféquer (ce qu’il appelle » lire un magazine « ) au bureau. On apprend même que, quand il était à la fac, il a loué une chambre d’hôtel pour aller se soulager après avoir mangé un burrito.
Ceci est ma vie : je vais pas jusqu’à me louer une chambre d’hôtel, mais pas loin. Je me souviendrai toujours, d’ailleurs, du jour où j’ai mangé Chipotle au déjeuner avec toute l’équipe et que j’ai passé l’après-midi à suer en me tenant le ventre. Ce jour-là, j’ai raté le CinémadZ de ma vie, d’ailleurs : y avait Dirty Dancing qui passait, pourtant. Dirty. Dancing. Le burrito a eu raison de mon amour pour Patrick Swayze, je m’en remettrais jamais.
J’aime ma vie et mon travail, je les échangerais contre rien au monde, même pas un TicTac. Mais avoir un tout petit truc gênant comme ça qui vient encombrer mes heures de travail cinq jours sur sept, c’est un peu comme, je sais pas, avoir envie d’éternuer alors que tu es en train d’embrasser pour la première fois ta nouvelle moitié : ça gâche le plaisir.
Du coup, j’ai revu mon alimentation. Je ne mange plus jamais épicé le midi et c’est avec un peu de tristesse que je refuse d’accompagner mes collègues chercher un hamburger au fast food pour déjeuner : la lourdeur de ma junk-food préférée viendrait donner un coup dans les testiboules de ma concentration. Si j’ai une envie de piment cru, de poivron, d’oignon ou de tout aliment que j’ai noté sur une liste enregistrée dans mon téléphone sous le titre de WARNING DIGESTION DIFFICILE, j’attends un soir sans sortie pour être bien tranquille chez moi et pouvoir en subir les conséquences quand je veux.
Se vider, c’est dire je t’aime
Au vu des articles que j’ai pu lire dans d’autres magazines quand j’étais plus jeune, aller pour la première fois aux TOILETTES en présence de l’être aimé est un grand pas en avant qui fout le vertige. Ce n’est étonnement pas mon cacas.
Non, je ne vais pas faire marcher mon intestin chez des amis. Sauf quand ils dorment ou qu’ils sont sous la douche.
Non, il ne me suffit pas d’être intime avec quelqu’un pour franchir le pas de la porte sacrée de ses vécés.
En fait, c’est drôle, mais maintenant que j’y pense, ça a toujours pour moi été un signe. Avant même que je réalise que j’aimais la personne, j’allais aux toilettes chez lui. C’est comme une façon de me faire comprendre à moi-même que je suis bien avec la personne, qu’elle me fait du bien, qu’elle me rend heureuse.
Cependant, il faut bien avouer qu’attendre d’être assise sur le trône, le papier sanificateur à la main, pour réaliser qu’on aime son mec/sa copine, c’est quand même loin du cliché romantique. C’est un peu triste, mais c’est un peu moi alors ça va.
En revanche, il m’est arrivé de penser que j’étais prête d’aller vraiment aux toilettes chez un garçon de qui je pensais être énamourée, et d’avoir un blocage. Crois-le ou non, ce sont des histoires qui se sont mal terminées (et pour tout te dire, non, ces romances ne se sont pas terminées parce que ma constipation forcée me rendait aigrie ; ça aurait pu, mais non). Alors oui, c’est vrai, il est un peu capricieux, mais mon colon, je sais que je peux lui faire confiance : lui seul saura me donner les conseils sentimentaux dont j’ai besoin.
Mon incapacité à chier me fait chier, et je sais bien qu’on ne doit jamais dire jamais, mais j’ai comme l’impression qu’à moins d’une énorme remise en question réussie, toute cette histoire se terminera en implosion.
Comme ça.
Il faut bien que je me rende à l’évidence : je suis Marshall. Le reste du monde me semble être ses potes. J’ai le sentiment que c’est ce qui m’empêchera de conquérir la Terre, mais tant qu’il y a du papier toilette et du Fébrèze, après tout, il reste un peu d’espoir.
En attendant que je trouve une solution, tu comprendras peut-être ma fascination pour l’humour porté sur la défécation et les pets gras. Je m’en excuse, humblement, mais avec joie aussi, parce que j’écris là, présentement, la dernière phrase de mon article, et tu comprendras désormais que ma joie de voir une journée de travail se terminer n’a rien à voir avec l’envie de glander.
Tabou ou pas tabou : le caca est-il l’ennemi du couple ?
» Le couple, c’est une avancée et une régression. Du moment qu’on est en couple, on va partager son intimité avec quelqu’un d’autre, c’est une avancée. Mais il y a aussi une régression dans ce partage. On retourne à un stade de l’enfance, avant l’âge où on nous a appris le contrôle des sphincters, en nous disant que tout cela est sale, et qu’il ne faut pas le montrer aux autres. «
Dans son livre » Le Grand ménage « , le Dr Frédéric Saldmann recommande vivement d’éliminer (pipi, caca, prouts) pour être en bonne santé. On y apprend que 14 millions de Français se retiennent de faire pipi dans la journée, tandis que 30% sont constipés. Trois fois plus de femmes que d’hommes. Un chiffre qui prouve bien, dans les faits, la pression de perfection et de » pureté » qui pèse sur les femmes. L’éternel féminin, tout ça, tout ça…
Si commun, si tabou
Mais dans le fond (sans jeu de mots), pourquoi ces mouvements communs à toute l’humanité sont-ils tabous ? D’autant que, comme le rappelle Martin Monnestier, auteur d’ » Histoire et bizarreries sociales des excréments » :
» En France, jusqu’au début du XIXe siècle, il était encore possible de faire dans la rue. «
Dans son livre, il raconte le jardin des Tuileries, » lieu de rendez-vous pour les chieurs qui se soulagent sous les haies d’ifs plantés par Le Nôtre. «
Il cite aussi la princesse Palatine qui écrit, dans une lettre en 1718 : » Paris est un endroit horrible et puant. Les rues ont une si mauvaise odeur, qu’on ne peut y tenir. » Pour Georges Vigarello, historien du corps et de la beauté, auteur du » Propre et du sale « , il n’est pour autant pas question d’une invention de la pudeur au XIXe :
» La pudeur a toujours existé, mais les curseurs se sont déplacés. Aucune société ne peut se passer de pudeur, il faut un minimum de distance. Jusqu’au XIXe, il était peut-être possible de faire ses besoins dans certains lieux publics, mais il était impensable d’être à moitié nu sur une plage… «
La baronne Staffe ou l’interdit de la salle de bains
Il lie l’apparition d’un tabou autour des mouvements du tube digestif à la modernité :
» On est de plus en plus dans le contrôle et nos sociétés sont devenues de plus en plus techniques. Ce sont des sociétés d’engins, de codes informatiques. Dans une société comme celle-là, on est obligé de s’imposer plus de normes. «
Pour ce qui est du couple, il estime qu’il y a eu une accentuation de la bulle intime. Dans les années 1740, les appartements changent. On commence à individualiser les chambres :
» Il y a un certain nombre de pratiques qu’on ne supporte plus de partager. En 1890, la baronne Staffe dit que la salle de bains est un lieu fermé, l’époux n’a pas à y entrer. Ce qui est intéressant c’est que l’interdit devient explicite et insistant. «
Pour autant, l’historien précise que » dans le couple, par consentement, il peut y avoir une abolition des normes, on peut se réinventer des règles à condition qu’elles n’aient pas un impact sur le social. «
» Avec mon ex, on avait une approche très “LOL” du caca «
C’est ce qui explique donc, qu’au contraire, certains couples transgressent complètement les règles. Porte des toilettes ouverte ou fermée, deux camps semblent s’opposer. Julie, une Parisienne de 25 ans, raconte son évolution sur le sujet.
» Avec mon ex, on avait une approche très “LOL” du caca… Limite je te pète dessus parce que “Ha, ha, ha ! les prouts c’est drôle”. Et puis, quand je suis sortie avec Tom, je me suis dis que ça le ferait pas de reprendre ce genre d’habitudes, que c’était un peu dégueu tout ça… Et que ça pourrait mener inconsciemment à la même issue qu’avec mon ex : devenir un couple de potes et non un couple tout court. «
Pour d’autres, ouvrir la porte de ses toilettes, c’est au contraire presque une preuve d’amour, comme le raconte Gontrand. Il a eu une copine qui » disait que les filles étaient des fées qui ne faisaient pas caca » :
» Elle se retenait pendant plusieurs jours avant d’aller faire ça chez ses parents. Le jour où elle a fait caca pour la première fois chez moi, on a fêté ça. Ça devait vouloir dire qu’on avait une histoire sérieuse. «
Blogue
La constipation chez l’enfant est un sujet qui inquiète plusieurs parents. Il est normal que parfois bébé ait de la difficulté à expulser. Mais, ce n’est pas parce qu’il a des selles espacées qu’il est nécessairement constipé. Chaque enfant est différent, tout comme le rythme de ses intestins.
Comment savoir si bébé est constipé?
Bébé est constipé lorsqu’il :
- N’a pas eu de selles depuis plus d’une semaine;
- A des selles dures et petites;
- A des selles sèches;
- Semble avoir du mal à expulser (il devient tout rouge et pleure);
- A le ventre dur et gonflé.
Le saviez-vous?
Comme pour les adultes, certains bébés ont plusieurs selles par jour, alors que d’autres en ont aux 3-4 jours. Peu importe la fréquence, tant que les selles restent molles, ce n’est pas alarmant.
La constipation n’est donc pas seulement une question de fréquence. C’est surtout l’aspect qui est à surveiller. Alors, si bébé grandit bien, qu’il prend du poids et qu’il semble de bonne humeur, pas besoin de s’inquiéter!
Toutefois, il sera important de consulter un médecin si bébé :
- Pleure de douleur à chaque selle;
- A des selles teintées de sang;
- A des selles sèches et dures depuis plus d’une semaine.
Qu’est-ce qui cause la constipation ?
La cause la plus fréquente de constipation chez bébé est un changement dans l’alimentation. Par exemple, lorsqu’il commence à manger des aliments ou qu’il cesse d’être allaité.
Chez les enfants de plus d’un an, la constipation est souvent due à un apport insuffisant en eau ou en fibres.
Un stress émotionnel peut aussi être à l’origine d’une constipation. Par exemple :
- L’apprentissage de la propreté;
- L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur;
- Le début de la garderie.
Le saviez-vous?
Aucun aliment ne cause la constipation. Les céréales de riz, les bananes et le lait de vache ont longtemps été accusés à tort.
Quoi faire pour prévenir et soulager votre enfant constipé ?
Pour les bébés de moins de 6 mois
Un tout-petit nourri au sein est très rarement constipé. En effet, le lait maternel est très bien digéré par bébé.
Si un bébé qui est nourri avec une préparation pour nourrisson est constipé, il suffit parfois de changer de marque ou de revoir la quantité d’eau utilisée pour faire le lait. En tout temps, assurez-vous de bien suivre les instructions de préparation et n’hésitez pas à consulter un pharmacien au besoin.
La constipation de bébé peut aussi être causée par une légère déshydratation, par exemple lorsqu’il fait très chaud. Dans ce cas, assurez-vous de lui offrir du lait plus souvent dans la journée.
Pour les bébés de plus de 6 mois
Trois éléments permettent de prévenir la constipation : une alimentation riche en fibres, une bonne hydratation et de l’activité physique adaptée à l’âge du tout-petit.
Une alimentation riche en fibres :
Manger de bonnes sources de fibres tous les jours favorise l’élimination des selles. Il y a des fibres dans plusieurs aliments :
L’hydratation :
L’eau facilite la digestion et le fonctionnement des intestins. De plus, les fibres ont besoin d’eau pour être efficaces. Ainsi, si vous augmentez la quantité de fibres dans l’alimentation de votre tout-petit, pensez également à lui offrir plus d’eau.
L’activité physique :
L’activité physique aide au bon fonctionnement des intestins. Il est donc important que bébé bouge. Par exemple, il pourrait jouer au parc, se promener, se baigner, danser, etc.
Les massages au niveau du ventre peuvent aider à améliorer l’évacuation des selles. Il suffit de faire de grands cercles sur le ventre de l’enfant, sans trop appuyer, dans le sens des aiguilles d’une montre. Le massage doit être très doux et lent. Lorsqu’il est couché sur le dos, vous pouvez aussi faire bouger ses jambes comme s’il pédalait à bicyclette. Cela aidera à faire sortir les gaz.
Le saviez-vous?
En plus des fibres naturellement présentes dans le pruneau, ce fruit contient une substance qui stimulerait le transit intestinal. C’est pour cette raison que le pruneau est si populaire pour soulager la constipation.
Des coliques aux diarrhées en passant par les constipations, les troubles de la digestion sont très fréquents chez les enfants en bas âge, qu’ils soient nourris au biberon ou allaités. Une étude réalisée par Hyman PE en 2006 révèle ainsi que » 50 à 90% des nourrissons âgés de 2 à 4 mois présenteraient des symptômes de problèmes digestifs fonctionnels légers « .
Parmi ces troubles, la constipation de bébé inquiète souvent les parents. Pourtant, très peu d’enfants souffrent d’un véritable dysfonctionnement intestinal.
Sommaire
La constipation, c’est quoi ?
La constipation du nourrisson se caractérise par la production irrégulière de selles dures, aux morceaux amalgamés. Mais si les selles de votre enfant sont simplement irrégulières, sans autre symptôme, il n’y a alors dans la plupart des cas pas lieu de s’inquiéter.
Pour le Docteur Peter Bähler, médecin chef au service de Pédiatrie de l’hôpital de Payerne en Suisse, » la fréquence des selles peut très fortement varier d’un individu à l’autre. La plupart des nourrissons vont à la selle 5 à 6 fois par jour tandis que d’autres n’y vont que tous les 2 à 3 jours. Il est également normal que les nourrissons poussent et deviennent tout rouges quand ils ont des selles de consistance normale. «
Si les nourrissons nourris au biberon sont plus souvent victimes de constipation, les enfants allaités peuvent également souffrir de ce dysfonctionnement. La constipation se produit le plus souvent autour de 5 mois au moment de la diversification alimentaire, puis vers 2 ans lors de l’apprentissage de la propreté.
Pour poser le diagnostic de constipation, un enfant doit présenter au moins deux des trois symptômes suivants : des selles rares (moins de 2 fois par semaine) et dures, des douleurs prononcées, et une volonté manifeste de l’enfant de se retenir. Parfois, la constipation de bébé peut être accompagnée de vomissements ou de ballonnements.
Dans le cas contraire, on peut supposer que le transit de votre enfant montre simplement des signes de paresse. Un apport en liquide insuffisant, un biberon trop concentré, la consommation d’aliments solides sans fibre ou les prédispositions familiales peuvent néanmoins expliquer ce que les médecins appellent alors une » constipation fonctionnelle « , sans anomalie organique ou anatomique.
Dans tous les cas, vous devez faire confirmer ce diagnostic auprès de votre pédiatre ou de votre médecin de famille.
Lutter contre la constipation de bébé en 10 astuces
Pour en finir avec la constipation de bébé, il suffit le plus souvent d’appliquer des astuces simples et de suivre quelques règles de bon sens. Dans la plupart des cas, tout devrait rentrer dans l’ordre rapidement.
TOP 1 | Une alimentation riche en eau
Pour limiter les risques de constipation de bébé, proposez-lui une alimentation riche en eau. Bébé doit boire environ 1 litre de liquide par jour, voire davantage s’il pèse plus de 6 kg. Pensez donc à faire boire bébé aussi régulièrement que possible. Vous pouvez aussi proposer à votre enfant une eau chargée en magnésium pour l’aider à éliminer.
TOP 2 | Des massages
Le massage soulage souvent efficacement les bébés constipés. Dans une ambiance apaisée, massez bébé grâce à deux doigts que vous poserez doucement sur son ventre en les faisant circuler dans le sens des aiguilles d’une montre. Tournez-le ensuite pour lui frotter le dos avec délicatesse. Vous trouverez aussi des huiles de massage pour bébé ici.
TOP 3 | Jus d’orange
Si votre enfant aime le jus d’orange, ce serait dommage de se priver de ce remède simple. En fonction de son âge, proposez-lui un peu de jus non sucré dilué dans son biberon, ou offrez-lui un verre, de préférence glacé. Effet rapide !
TOP 4 | Bouillon de légumes
Comme le jus d’orange, le bouillon de légumes peut soulager la constipation de bébé. Versez-en une petite quantité dans son biberon s’il est encore petit, ou proposez-lui un bol complet.
TOP 5 | Vive les fibres
Entre 6 mois et 2 ans, n’hésitez pas à adapter le régime alimentaire de votre enfant s’il souffre régulièrement de constipation fonctionnelle. Proposez-lui notamment des compotes sans sucre – aux pruneaux par exemple – des fruits frais s’il les accepte, et des légumes riches en fibres comme les haricots verts, les épinards, les petits pois, les lentilles… en revanche, évitez les féculents et les carottes.
TOP 6 | L’heure, c’est l’heure
Pour éviter la constipation, le conseil le plus simple à appliquer consiste à manger à heures fixes. La régularité des repas permettrait en effet d’éviter les troubles digestifs.
TOP 7 | Maman : soignez votre régime alimentaire
Vous allaitez ? Il se peut que votre régime alimentaire soit à l’origine des troubles vécus par votre enfant. Pour soulager la constipation de bébé, optez pour un régime riche en fibres, consommez davantage de jus de fruits et de légumes, et buvez régulièrement de l’eau. Au moins 2 litres par jour.
TOP 8 | Multipliez les activités physiques
Pour éviter que votre enfant ne soit constipé, assurez-vous qu’il est bien actif toute la journée. L’absence d’activité physique est un facteur qui favorise la constipation.
TOP 9 | L’habitude des toilettes
Pour éviter que votre enfant ne souffre de constipation, assurez-vous qu’il va régulièrement aux toilettes dès qu’il en a envie, sans se retenir. Proposez-lui de s’y rendre à heures fixes, notamment après les repas lorsque le colon est actif, et apprenez-lui à s’y installer correctement en posant les pieds à plat au sol (ou sur un marchepieds). Vous trouverez une sélection de pots pour bébé ici, et de réducteurs de toilettes là.
TOP 10 | Choisissez un lait en poudre adapté
Vous trouverez sur le marché de nombreux laits en poudre adaptés aux enfants qui souffrent de troubles de la digestion. Ces produits ont souvent pour effet de limiter voire de supprimer complètement la gêne occasionnée, à l’image du lait Aptamil confort 1 (pour les bébés jusqu’à 6 mois) ou Aptamil confort 2 (après 6 mois) que vous pouvez retrouver ici. Spécifiquement conçu pour les nourrissons atteints de constipation, il promet une amélioration au bout de 5 jours consécutifs d’utilisation. Il doit être utilisé sur les conseils d’un professionnel de santé.
Attention à ne jamais utiliser de laxatif, d’huile minérale, de suppositoire ou de lavement sans avis médical. Dans tous les cas, si les symptômes durent plus d’une semaine, consultez votre médecin.
ADJ+ / C-LA-FAM Allaiter selon vos désirs
l’enfant naît, souffre d’angoisses, manque de repères…. pourquoi? cette page est destinée à vous donner des réponses et des repères
je suis une jeune maman qui allaite son bébé…
Benjamin a deux semaines.
Je demande beaucoup conseil mais j’ai plein de sons de cloche différents…
Benjamin pleure souvent à certains moments de la journée, je pensais qu’il voulait téter donc je lui donnait souvent. Le problème c’est qu’il a apparemment mal au ventre (il pousse pour faire caca ou péter mais ça a du mal à sortir et ça va jusqu’à le faire régurgiter parfois) et les fesses irritées.
Je suis allée voir une pédiatre ce matin qui m’a dit que je lui donnais trop à manger ( que qund il pleurait il voulait parfois juste du réconfort et qu’il fallait qu’il tète sa main ou son doigt, ce qui m’embête pour les problèmes de dentition que ça peut engendrer plus tard). Comme je lui donne trop, c’est un cercle vicieux, il a mal au ventre ( mon lait étant sûrement trop acide à cause de mon alimentation) et il régurgite.
Elle m’a dit que vu sa courbe de poids et sa vitalité (il est tonique, tient bien sa tête…): »ce n’est pas un bébé qui a faim »
Je vais faire attention à mon alimentation mais que dois-je faire pour les tétées ? lui donner quand il pleure ou essayer de le faire patienter ?
Savez-vous où je peux savoir quels ont les aliments à orte acidité que je dois donc limiter et est-ce que je devrais toujours les limiter ? ( car on m’a dit d’éviter les tomates et c’est mon légume préféré, j’en mange à presque tous les repas!!)
Merci d’avoir fait ce site, c’est difficile de trouver des réponses à nos questions….
Amicalement,
Chère Claire,
Tout d’abord, il faut vous rassurer: chaque fois que votre enfant pleure, et que vous lui donnez le sein, vous lui donnez du réconfort, s’il pleure, et que vous lui donnez le sein assurément il y trouve un moyen de se rassurer, de se câliner, et de se soulager; on croit trop que le sein égale le biberon, mais non: le sein permet à l’enfant d’être contre vous, contre votre odeur mais ce n’est pas tout; en tétant, les muscles qui travaillent lors de sa tétée lui permettent une sorte de massage à l’intérieur de ses os craniens, c’est un vrai bien-être; de plus, il y a une action hormonale qui fait que votre lait l’apaise (choses qu’on ne trouve ni avec du lait en poudre, ni avec un biberon); donc mille raisons de donner le sein lorsque l’enfant pleure!!!
De plus, on note via des études médicales, que téter au sein et boire le lait maternel favorise une bonne implantation des dents, on l’appelle bonne occlusion en terme technique; de plus, les enfants nourris au sein ont moins de carie, voire: n’ont pas de carie du tout; enfin, leur émail est de meilleure qualité, et de plus belles facettes; on peut même savoir jusqu’à quel age un enfant a été nourri au sein, via l’étude de ses dents (des paléontologistes le font avec des ossements humains);
Votre médecin ignore ces choses là par manque de formations en allaitement maternel, et par un « trop plein » de culture biberon;
Par contre, Benjamin a des crises, comme des coliques et je remarque l’érythème fessier; alors je me dis: soit il a un excès de lactose auquel il réagit, soit il réagit aux produits laitiers que VOUS mangez; on sait que le lait de vache n’est pas bon pour l’être humain, bébé ou adulte; de nombreux enfants y réagissent, par fortes régurgitations, par coliques, par excès de gaz, par fesses rouges, mais aussi (souvent au sevrage) par des otites des rhumes etc….
J’aimerais donc vous proposer de faire un essai sur 10 jours: supprimez tous vos laitages d’origine vache (lait à boire, yaourt, fromage, petits suisses etc…); vous ne manquerez jamais de calcium si vous avez une alimentation équilibrée et diversifiée; de toutes façons, ce n’est assurément pas en buvant du lait qu’on fabrique du lait; regardez les autres mammifères, boivent-ils du lait pour nourrrir leurs propres petits?? non, et bien c’est pareil pour le mammifère que nous sommes; le lait de vache est devenu culturel, et ce n’est pas même, le bon animal dont il faudrait boire du lait; si le fromage vous manque, optez pour le fromage de chèvre, moins allergisant;
Ce qui occasionne aussi des coliques, c’est parfois: la cigarette, le thé le café absorbés par la mère;
d’autres fois, on note un excès de jus de fruit, si vous en buvez vraiment beaucoup, essayez d’en boire un verre le matin seulement;
Enfin, on peut aider les enfants avec de l’homéopathie: le remède classique est l’alternance de:
chamomilla 5ch 3 granules matin et soir en alternance avec magnesia phosphorica 5ch 3 granules matin et soir
Nous pouvons rester en contact, essayez le régime sans produits laitiers d’origine vache, je pense qu’en 3 jours vous verrez du mieux, et en 10 jours, le résultat visible, si c’est bien la bonne cause (mais statistiquement, les produits laitiers d’origine vache sont premières causes);
On se tient au courant??? courage!! persévérez dans votre allaitement, votre lait n’est pas mauvais, et vos mises au sein régulières et fréquentes, sont de merveilleux gestes d’amour justifiés, et dont vous verrez des résultats « encore » dans de nombreuses années;
Bon allaitement!!
Amicalement,
Françoise Coudray
Présidente de l’ADJ+
(Allaitement Des Jumeaux et Plus)
Suite de l’échange:
Merci de votre réponse si rapide !
Je vais essayer le régime sans lait de vache mais j’ai peur de ne pas prendre assez de calcium, puis-je prendre du lait de chèvre ? ou du lait de soja (mais il paraît que ce n’est pas très bon) ?
Cette nuit, je n’ai pas dormi (enfin, c’est l’impression que j’ai eue), je l’ai allaité couché car j’étais très fatiguée et il est resté des tranches de la nuit dans notre lit, à prendre le sein quand il pleurait. Ca me réveillait à chaque fois et ça m’épuisait…
J’espère que son mal de ventre va vite se calmer car ça me fait mal à moi de le voir se tortiller de douleur dans tous les sens !
Ce matin, je lui ai donné une préparation que m’a prescrit le pédiatre : eau de chaux, sirop de gomme. Je vous dirai si ça le calme. Et je lui mets de la crème sur les fesses (cicalfat).
Merci encore de vos conseils, je vous tiendrai au courant de l’évolution de ses douleurs.
Amicalement,
Chère Claire
Je suis très heureuse de lire de bonnes nouvelles, même si malgré tout, Benjamin souffre toujours;
J’aurais plusieurs suggestions;
Tout d’abord, vous pouvez boire des tisanes de fenouil, c’est bon pour la digestion, aussi pour le lait, cela passe dans le lait et va aider à la digestion de Benjamin;
Ensuite, si vous avez totalement supprimé le lait de vache sous toutes ses formes, et que Benjamin continue de souffrir, peut-on envisager que cela provienne de la cigarette, du thé, du café? parfois à basses doses, ça peut agir sur l’enfant; la caféine par exemple, reste environ 4h dans le corps de la mère, mais entre 80 et 100h dans le corps du bébé; on n’y croit pas, sauf quand on connaît ces chiffres; au cas où…
L’homéopathie peut aider parfois, mais plutôt contre les coliques: des granules de chamomilla 5ch en alternance avec des granules de magnesia phosphorica 5ch, trois granules matin et soir; vous pouvez les faire fondre dans un tout petit peu d’eau, et les donner à la pipette, ou bien les mettre dans la bouche de Benjamin ,deux méthodes dont je vous laisse choisir la vôtre (la mienne était la pipette);
Plus particulier aux coliques on suggère souvent à la maman de donner le même sein durant 2 ou 3 tétées de suite; puis de donner l’autre sein 2 à 3 tétées de suite (bien sûr, il faut vider l’autre sein au tire-lait ou à la main, lait que vous pouvez congeler; ); et en quelques jours, un retour à la normale chez le bébé et dans le don du sein;
Enfin oui la posture d’allaitement peut aider; vous avez le choix (on a toujours le choix si vous regardez) entre la posture bébé assis à califourchon sur votre cuisse, vous le tenez à l’aide de vos bras et main, l’enfant est face au sein, bien droit, et on élimine bien les risques d’air; sinon, vous pouvez vous allonger sur le dos , et Benjamin sur votre ventre, oui, allongé sur le ventre contre le vôtre; en fait, c’est l’attraction terrestre qui va limiter la force du jet de lait dans sa bouche…..
Je vous joins une photo, mais je n’ai pas de schéma pour la position d’allaitement à califourchon; Alexandre sur la photo est un peu plus âgé que Benjamin mais la nature trouve ses chemins et même un bébé peut trouver sa position à partir de celle de la photo; et voyez: on peut même roupiller!!
Pourquoi ne pas essayer cela durant quelques jours, et vous me tenez au courant;
Sachez que l’immaturité digestive est parfois « active », coliques, rots…. on élimine des agents allergènes ou à intolérance manifeste, on limite les dégâts en matière de rot…. cela passera assurément; et votre lait est le meilleur assurément; il faut du courage de la motivation, et vous l’avez montré, ne fut-ce qu’en continuant d’allaiter; continuez, bravo, maman courage!!
(on a récemment parlé des coliques sur notre liste de discussion, infos d’inscription sur le site)
Amicalement,
Françoise Coudray
Présidente de l’ADJ+
(Allaitement Des Jumeaux et Plus)