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Zoothérapeute
Rémunération d’un zoothérapeute
Le titre de » zoothérapeute » n’est pas encadrée et protégé par une loi. La zoothérapie n’est pas une activité lucrative. Le zoothérapeute exerce la plupart du temps un métier à coté, souvent en relation avec la thérapie assistée par l’animal. Le zoothérapeute exige des honoraires qui peuvent variés de 25 à 50 euros par séance.
Témoignage d’un professionnel
La médiation animale
Mon métier consiste à faire intervenir un animal soigneusement sélectionné et éduqué, dans mon cas principalement le chat Ragdoll issu de mon élevage. J’interviens auprès d’une ou plusieurs personnes (séance en chambre ou en groupe) dont les besoins ont été préalablement ciblés avec l’équipe soignante de l’établissement. Il est important de connaître la personne dans son intégrité et sa globalité en assimilant son histoire de vie, sa pathologie mais également son état émotionnel du jour. Un travail préalable avec l’équipe soignante et/ou la référente (la famille aussi, si elle le souhaite) est donc très important afin d’établir des projets individualisés, des objectifs précis et complémentaires à l’intervention du professionnel du secteur médical ou social.
Il y a différents aspects positifs dans l’exercice de ce métier. Lorsque j’arrive dans un établissement, les résidents m’attendent avec le sourire, certains tendent le bras pour caresser l’animal, d’autres s’approchent et ne font que regarder puis les conversations affluent autour des animaux. Ils sont très enthousiastes à l’idée de participer à l’activité du jour. J’apporte un peu de dynamisme, de bonne humeur et de plaisir, tout en ayant des objectifs, social, moteur ou cognitif à travers le contact avec mes animaux. La régularité des séances entraine des résultats visibles par l’équipe soignante. Des yeux qui s’ouvrent et des sourires sur des visages auparavant fermés, des mains qui s’ouvrent, des résidents apaisés pendant et même après mon départ, une personne qui déambule puis s’arrête et prend une chaise pour participer à l’atelier, des expressions sur les visages jamais vues auparavant par l’équipe soignante, une participation active alors qu’habituellement non … Beaucoup d’aspects positifs !!
Les difficultés de ce métier … La sélection et l’éducation des animaux est une réelle difficulté ! Lorsque je pars dans un établissement, je laisse le choix à mes chats de venir ou non avec moi. Je veux qu’ils viennent avec moi en séance avec plaisir et non par contrainte. Il faut savoir accepter que son animal à un certain moment n’ait peut-être pas envie de » travailler » et respecter son choix. Il faut aussi savoir reconnaitre les différents signaux d’apaisement et/ou d’alerte lors des séances afin de toujours protéger son animal. Je ne souhaite pas apporter du mieux-être aux résidents au détriment de mes animaux, cela serait contreproductif. Il faut aussi être capable de jauger la capacité de travail et trouver le meilleur rythme pour votre animal. Il faut aussi s’entourer de plusieurs espèces telles que lapin ou cochon d’inde, pour diversifier les ateliers. Ils prennent le relais lorsqu’un chat décide de se reposer.
DROIN Marine, intervenante en médiation animale
www.catpattes-complicite.fr ([email protected])
Aide pour facturer une prestation scenique
Bonjour à tous,
j’arrive bien après la bataille, mais le sujet de départ est exactement le problème que je me pose en ce moment. Du coup j’aurais aimé avoir vos avis (et notamment ceux de Marinequem et Tofmusique) sur leur expérience d’auto-entrepreneur.
Voici ma situation: je suis fonctionnaire dans l’Aviation Civile, et souhaite faire des concerts régulièrement dans les bars et restaurants, en musicien-chanteur solo interprétant quelques compos mais une majorité de reprises. La fréquence des concerts est d’environ 15 par an, pour un revenu annuel entre 2000 et 3000 euros.
Je cherche donc le meilleur moyen légal pour être rémunéré. Je n’ai logiquement pas le droit au statut d’intermittent puisque je suis déjà fonctionnaire. Le statut associatif ne me paraît pas non plus adapté puisque je suis tout seul.
Le GUSO est pratique, je trouve, pour des concerts très ponctuels, mais je cherche quelque chose de plus simple, sans compter bien sûr que les charges sont élevées autant pour moi que pour l’employeur.
Reste le statut d’auto-entrepreneur, mais c’est encore assez flou pour moi. Apparemment, il n’est pas valable pour un artiste-interprète, sauf si on choisit l’activité « organisateur de spectacles ». Patprob a dit dans cette conversation qu’il faut choisir « animateur », mais voilà les choix possibles:
ANIMATEUR CULTUREL INDEPENDANT
ANIMATEUR D’ART INDEPENDANT
ANIMATEUR INDEPENDANT D’ATELIERS ARTISTIQUES
ANIMATEUR INDEPENDANT DE LOTO
ANIMATEUR INDEPENDANT EN MUSIQUE CLASSIQUE
ANIMATEUR INDEPENDANT INTERVENANT DANS DES STRUCTURES (MAISONS DE RETRAITE, ETC)
Je ne vois pas trop ce qui correspondrait?…
Dans le cas où on choisit « organisateur de spectacles », il y a apparemment un risque de « présomption de salariat », c’est-à-dire qu’officiellement je proposerais une prestation de service à mes clients (les patrons de bar ou d’assos) mais que l’administration considérerait plutôt que les patrons de bar sont mes employeurs et que je suis leur salarié. Je comprends bien le problème, mais puisque j’offre une prestation de service clé en main dans beaucoup d’endroits différents, je ne vois pas pourquoi je serais en présomption de salariat… Qu’en pensez-vous?
D’autre part, si je choisis cette activité « organisateur de spectacle », il faut aussi apparemment que j’obtienne la licence de spectacle. Concernant celle-ci, comment fonctionne-t-elle? Notamment, chaque spectacle doit-il être pré-déclaré avant représentation? Et est-elle accordée seulement à des structures (lieux ou autres) ou peut-elle être accordée à des personnes individuelles?
Dernière question, au niveau de la SACEM, comment ça se passe ? Est-ce que le fait que je joue dans des cafés-concerts qui ont déjà un forfait SACEM suffit ou le fait que je sois auto-entrepreneur à proposer un service de concert de reprises pose un problème ?
Bref, comme vous pouvez le voir, ce n’est pas très clair pour moi, mais j’essaie vraiment de trouver le meilleur moyen de faire les choses correctement…
Merci d’avance pour votre réponse! Et désolé pour la longueur
Animateur(trice)
Le métier
Les fonctions d’animation s’exercent à différents niveaux de responsabilité : être en prise directe avec le public, coordonner une équipe d’animateurs ou diriger une structure d’animation.
Avec le public, l’animateur développe des activités qui facilitent la communication, l’adaptation au changement et plus généralement la mise en œuvre d’une vie sociale.
Il encourage l’expression, la créativité et l’épanouissement des individus par des techniques variées : expression corporelle, atelier d’écriture, multimédias, activités artistiques et culturelles.
Ses principales activités se répartissent en trois fonctions :
Fonction d’accompagnement :
• évaluation des besoins, des désirs et des attentes des personnes âgées en terme d’accompagnement,
• informations sur l’histoire de vie des personnes âgées accueillies,
• en coordination avec toute l’équipe, accueil des résidents dans la structure,
• proposition et mise en place d’un accompagnement personnalisé des résidents selon les besoins.
Fonction d’animation :
• collaboration avec l’équipe à la définition du projet d’animation, en cohérence avec le projet d’établissement et le projet de vie,
• élaboration des programmes d’animation (annuel, mensuel, hebdomadaire),
• conception et mise en œuvre des actions d’animation personnalisées (individuelles ou collectives) en cohérence avec les besoins, les désirs, les attentes des résidents et les contraintes de la structure : activités physiques (gym douce, prévention des chutes, aide à la mobilité…) ; activités intellectuelles (gym mémoire, échanges, discussions, quiz…) ; activités culturelles (visites, expositions, diaporama, concert, théâtre…) ; activités manuelles (modelage, jardinage, cuisine, bricolage…) ; activités sociales (rencontres intergénérationnelles, inter-structure…) ; activités bien-être (relaxation) et établissement et gestion du budget d’animation.
Fonction de coordination :
• proposition d’activités diversifiées qu’il coordonne avec les membres du personnel, des bénévoles des intervenants… selon les circonstances,
• pilotage et évaluation des actions menées et ajustement des projets, – participation avec l’équipe de soins aux transmissions et veille à la prise en compte du résident dans sa globalité,
• communication avec les partenaires extérieurs pour créer des activités en commun et ouvrir la structure sur l’extérieur,
• relation avec les médias pour informer sur la vie de la résidence.
Les aptitudes
• Être à l’écoute et disponible ; développer les relations humaines ;
• adapter ses modes de communication aux différents publics (résidents, familles) ;
• travailler en équipe et en réseau (bénévoles, autres professionnels) ;
• savoir organiser et chiffrer un projet.
La formation
- > Informations sur les formations d’animateur(trice)
Voir aussi
- > Offres d’emploi d’animateur – animatrice
- > Tous les métiers en maisons de retraite
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Formations à distance
La médiation animale est au service :
• des personnes en réinsertion sociale
• des personnes âgées en maison de retraite
• des personnes en situation de déficience mentale
• des personnes atteintes de troubles psychotiques
• des enfants hyperactifs
• des enfants malades en milieu hospitalier
• des jeunes et des adolescents en difficulté
Nos accréditations
Le centre est immatriculé à l’Académie du Rectorat de Nice et a obtenu des numéros d’existences comme établissement d’enseignement à distance et établissement d¹enseignement privé supérieur. Nous sommes également accrédité par la Fédération Européenne des Ecoles dont le siège est à Genève
L’accréditation signifie que nous avons été évalués par rapport à des normes reconnues sur le plan international. Ce qui signifie que nous avons été évalués en toute indépendance pour nos compétences et la qualité des programmes de formations.
Cette formation s’adresse aux professionnels du social, de la santé, de l’éducation, aux parents, et à tous ceux et celles qui veulent changer de métier et apporter du mieux-être aux personnes en difficulté.
Ouvrir son cabinet comme coach en médiation animale
Vous pourrez à l’issue de cette formation ouvrir votre cabinet comme coach en médiation animale. Vous pourrez collaborer avec des maisons de retraite, des centres hospitaliers, des centres de détention, des associations à vocation sociale, auprès des parents qui ont des enfants ou adolescents en conflit …
Visitez notre page Facebook où vous trouverez de nombreux témoiganges d’élèves , des vidéos et des dossiers intéressants
Témoignage d’une élève en formation
Suite à mon appel de ce jour, je tenais à vous apporter mon témoignage concernant le module : »Médiation Animale s’adressant aux personnes en situation de handicap mental » pointu, très complet et très intéressant.Etant responsable animations/vie sociale (animatrice coordonnatrice) dans un EHPAD parisien depuis 16 ans et intervenante en médiation animale depuis 1 an (avec mon teckel) j’ai pu approfondir mes connaissances, mettre en place de nouvelles techniques d’accompagnement et adapter mes interventions en fonction des pathologies rencontrées avec mon binôme à quatre pattes, auprès des résidents.
Je recommande ce module aux personnes qui ont une connaissance des différents publics rencontrés dans le médico-social et aux personnes qui ont su déceler chez leur compagnon à quatre pattes une empathie et une faculté d’adaptation en fonction de la personne qui se présente à lui, qu’elle soit un adulte ou un enfant (c’est le cas pour mon adorable Hulky).
En vous remrciant pour la qualité de nos échanges.
Je reviendrai vers en Novembre.
Sabrina MARCELLI
Stage pratique au CERFPA ( Avril 2018)
Institut Belge de Zoothérapie
» Au cœur de l’hiver, j’ai découvert en moi un invincible été » Albert Camus
La zoothérapie, née avec Boris Levinson et son chien Jingles à la fin des années 1950, est une thérapie qui utilise la proximité d’un animal domestique afin d’augmenter le bien-être d’humains souffrant de troubles mentaux, physiques ou sociaux. Le contact à l’animal aide à améliorer leur qualité de vie.
La zoothérapie est pratiquée par un intervenant qualifié et spécialement formé à cette pratique. Notre équipe est constituée de zoothérapeutes, de psychologues, de psychothérapeutes, de coachs, de comportementalistes et éducateurs canins, d’enseignants. Cette pluridisciplinarité nous permet de travailler au mieux les problématiques selon les besoins de chacun, que ce soit lors d’entretiens individuels ou en groupe.
L’animal – considéré ici comme catalyseur – est intégré aux activités. Il est utilisé comme « médiateur » et non comme thérapeute. Il peut mobiliser chez l’humain des sentiments variés tels que l’amour, la haine, le dégoût ou la peur.
Nous disposons d’ânes, de moutons, de lapins… mais surtout d’une série de chiens parfaitement éduqués et sécurisés pour le patient et aguerris à la pratique de la thérapie assistée par l’animal.
Pour permettre une approche de l’animal particulièrement confortable, notre institut est situé en pleine nature. Il est également un lieu de formation pour des futurs chiens d’assistance et chiens guides ainsi que pour des futurs zoothérapeutes, praticiens en médiation animale.
La zoothérapie se divise en TAA (thérapie assistée par l’animal, à visée curative) et en AAA (activité assistée par l’animal, à visée ludique ou pédagogique). Le chien est ici un véritable « acteur » du bien-être de la personne. La relation entre l’humain et le chien se veut constructive.
Aux niveaux psychologique et cognitif, le contact avec le chien a des effets apaisants sur la personne et permet dans de nombreux cas de retrouver un niveau de communication – en particulier verbal – lorsqu’il faisait défaut. Le chien est aussi vecteur de confort sensoriel lorsque l’Homme et l’Animal se rencontrent pour des moments privilégiés de caresses.
Le chien peut apporter de la nouveauté là où les rapports ont pu se figer entre les humains, et permettre des émergences remarquables. Grâce au chien, le patient pourra oser dire « non », affirmer son « oui », prendre la parole au sein d’un groupe, prendre confiance en soi, se surpasser, grandir, vivre en harmonie avec la nature, en particulier le chien. Il pourra également mieux connaître le chien en apprenant les gestes de prudence et comment se comporter face à un chien. Une personne qui a peur des chiens pourra progressivement vaincre cette peur en travaillant cela à son rythme.
Notre pratique de la zoothérapie vise à faire grandir le patient, le libérer, lui donner des outils pour vivre mieux. Le zoothérapeute et le chien ne prennent pas la première place, ils sont simplement des guides pour le patient.