Table des matières
- Problèmes cardiaques : les maladies fréquentes chez le chat
- Insuffisance cardiaque chez le chat
- Définition de l’insuffisance cardiaque du chat
- Symptômes de l’insuffisance cardiaque du chat
- Diagnostic de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Traitement de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Alimentation du chat en insuffisance cardiaque
- Sujets en lien avec l’insuffisance cardiaque chez le chat
- L’insuffisance cardiaque chez le chat
- La cardiomyopathie hypertrophique: cause la plus fréquente
- Les symptômes évolutifs de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Problèmes cardiaques du chien et chat : écoutez son cœur
- Déterminer le pouls d’un chien/chat
- Insuffisance cardiaque chez le chat
- Cause de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Symptômes de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Que peut-on faire soi-même ?
- Quand consulter un vétérinaire ?
- Diagnostic de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Traitement de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Traitement de l’insuffisance cardiaque : nouveaux concepts
- Résumé
- Les animaux aussi ont des problèmes de coeur
- Mon chat aussi a un cur !
- Les parois de son cœur sont hypertrophiées
- Il a une hypertension artérielle
- L’enveloppe qui entoure son cœur est touchée
- Les maladies cardiaques
- LA CMH ou Cardiomyopathie Hypertrophique
- Quels symptômes ?
- Comment établir le diagnostic ?
- Quel traitement ?
- Quel pronostic ?
- Pour finir
- Anomalies cardiaques chez le chat ( cardiopathies)
- Anomalies cardiaques chez le chat : test sanguin proBNP
- Anomalies cardiaques chez le chat : conclusion sur ce test sanguin proBNP.
Problèmes cardiaques : les maladies fréquentes chez le chat
Contrairement aux chiens qui sont très prédisposés aux maladies des valvules cardiaques, 95% des chats présentent surtout des maladies du muscle cardiaque ou » myocarde » ; c’est la raison pour laquelle ce groupe de maladies cardiaques est appelé : » myocardiopathies félines « . Le Dr Sabine Bozon, vétérinaire, fait le point.
Il existe différentes formes de myocardiopathies félines, mais la plus fréquente chez 70% d’entre eux est la forme » hypertrophique » où les parois cardiaques s’épaississent fortement pour ne laisser au sang que des cavités cardiaques de volume restreint pour circuler.
Cette maladie est :
– soit primaire, c’est à dire de cause inconnue ou génétique ;
– soit secondaire à une autre maladie générale telle que l’hyperthyroïdie après l’âge de 10 ans, l’insuffisance rénale, l’hypertension artérielle, ou d’autres maladies plus rares comme l’acromégalie ou le lymphome myocardique. Dan ce cas, il suffit en général de traiter la cause sous-jacente et l’insuffisance cardiaque s’améliore.
Quels espoirs de guérison ?
Malheureusement les formes primaires inconnues sont bien plus fréquentes et sans espoir de guérison définitive. Certaines races sont très prédisposées comme le Persan, le British Shorthair, le Chat des Forêts Norvégien, le Turc Van, le Scottish Fold, le Sphinx. Chez le Main-Coon et le Ragdoll, un déterminisme génétique a été prouvé et il existe un test sanguin pour la détecter. Ces deux races sont sujettes à des formes de Myocardiopathie Hypertrophique graves et dès le jeune âge.
Une maladie insidieuse
La maladie est très insidieuse, car elle peut rester dormante plusieurs années, ne pas être détectable (au moins 30% des chats malades n’ont pas de souffle cardiaque audible au stéthoscope par le vétérinaire !) et apparaître très brutalement sans aucun signe annonciateur.
Les symptômes habituels sont :
– soit de graves difficultés respiratoires très soudaines,
– soit une paralysie brutale des deux membres postérieurs (elle est due à un caillot de sang qui bloque les artères iliaques) (maladie appelée Thrombo-Embolie Aortique Féline).
Il n’existe pas de traitement réversible des myocardiopathies félines, ni de traitement chirurgical à ce jour ; des médicaments visant à soulager les fonctions cardiaques et respiratoires sont prescrits à vie, sachant qu’un traitement quotidien n’est pas forcément facile à administrer à un chat, contrairement au chien, plus malléable.
Outre la forme hypertrophique, il existe chez 30% des chats environ les formes restrictives, dilatées (comme chez le chien), non classées et enfin la forme arythmogène du ventricule droit comme chez le Boxer. Enfin, chacune de ces formes peuvent être sous-classées en formes » obstructives » ou » non-obstructives « .
Un échodoppler pour poser le diagnostic
Seul l’échodoppler cardiaque permet de caractériser le type de myocardiopathie dont souffre un chat, aucun autre moyen diagnostique n’est aussi performant. Un diagnostic échographique précis doit impérativement être obtenu afin de prescrire le traitement le plus adapté. En effet, chaque forme et sous-forme se traite différemment. Les traitements médicaux mis en place sont toujours palliatifs et malheureusement jamais curatifs.
Cardiopathies congénitales : aussi chez les chats
Enfin, un faible pourcentage de chats (5% environ) sont atteints comme les chiens de maladies cardiaques à la naissance, que l’on nomme » cardiopathies congénitales « . Les plus fréquentes sont :
– des » malformations » de valvules et notamment chez le chat la valve tricuspide, maladie appelée » Dysplasie tricuspidienne » ; seul un traitement médical est actuellement disponible mais une technique de remplacement valvulaire chirurgical sera certainement au point dans un futur proche, comme pour le chien.
– des communications entre le cœur gauche et le cœur droit. La malformation de naissance la plus fréquente chez le chat est une communication entre les 2 ventricules (appelée » communication inter-ventriculaire « ) ; elle est à ce jour réparable grâce à une technique de pointe sous circulation extra-corporelle.
Contrairement à ceux souffrant de myocardiopathie hypertrophique (d’origine génétique ou acquise), les chatons atteints de maladie cardiaque congénitale ont TOUS un souffle cardiaque audible dans les premiers mois de leur vie. La réalisation d’une échocardiographie et d’un doppler est alors indispensable pour établir un diagnostic, un pronostic et proposer le traitement le plus adéquat.
Dr Sabine Bozon, vétérinaire
Insuffisance cardiaque chez le chat
Les thèmes abordés
- Définition de l’insuffisance cardiaque du chat
- Symptômes de l’insuffisance cardiaque du chat
- Diagnostic de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Traitement de l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Alimentation du chat en insuffisance cardiaque
- Sujets en lien avec l’insuffisance cardiaque chez le chat
Mon chat a du mal à respirer ! Il est toujours fatigué et tousse beaucoup ! Mon chat perd souvent connaissance ! Ces différents symptômes peuvent être le signe d’une insuffisance cardiaque…
Découvrez nos conseils vétérinaires illustrés et des réponses aux questions que vous vous posez sur cette affection du cœur chez le chat…
Définition de l’insuffisance cardiaque du chat
L’insuffisance cardiaque peut avoir diverses causes, mais on la retrouve fréquemment chez le chat âgé. Elle peut concerner le cœur dans sa totalité ou seulement l’une de ses parties (droite ou gauche).
Le cœur du chat possède un rôle de pompe. À chaque contraction, il éjecte du sang chargé en oxygène vers les muscles et les organes (1). A chaque relâchement, il se remplit du sang chargé en gaz carbonique provenant des mêmes organes (2). L’oxygénation du sang est assurée par les poumons.
L’insuffisance cardiaque se définit par une défaillance du cœur qui n’est plus capable de pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l’organisme : apporter de l’oxygène au corps du chat.
Symptômes de l’insuffisance cardiaque du chat
On observe les principaux symptômes suivants chez le chat :
• De la fatigue à l’effort puis au repos.
• De la toux.
• Une respiration irrégulière.
• Parfois des syncopes : des pertes de connaissance soudaine et brève due à une baisse brutal du débit sanguin cérébral.
Les fortes chaleurs aggravent les symptômes.
L’insuffisance cardiaque est évolutive chez le chat et se décompose en différents stades :
• Stade 1 : il n’existe pas de symptôme.
• Stade 2 : le chat supporte mal l’effort.
• Stade 3 : le chat est presque normal au repos, mais ne peut faire aucun effort.
• Stade 4 : tous les symptômes sont présents, même au repos.
Diagnostic de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Le vétérinaire établit son diagnostic grâce aux symptômes rapportés par le propriétaire du chat. Au stade 1, sans symptôme, un souffle peut être entendu à l’auscultation.
Le diagnostic est affiné grâce à des examens complémentaires spécifiques : une radiographie thoracique, une échographie cardiaque, un électrocardiogramme.
Traitement de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Le traitement de l’insuffisance cardiaque associe à la fois des mesures hygiéniques et diététiques, ainsi qu’un traitement médicamenteux. Il vise à soulager la charge cardiaque.
On veillera notamment au début à limiter les efforts intenses (jeux, courses) puis à respecter le rythme du chat.
Des aliments diététiques spécifiques sont disponibles chez tous les vétérinaires. La restriction en sel constitue, en partie, l’un des éléments à prendre en considération. Le chat peut boire à volonté.
Le traitement médicamenteux varie en fonction du stade de l’insuffisance cardiaque et doit être administré à vie.
Stade final de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Le stade final se manifeste par un œdème pulmonaire : les poumons du chat se chargent de liquide.
Il est important de le savoir, afin d’en reconnaître les éventuelles manifestations :
• De la toux.
• Une détresse respiratoire intense.
• Une cyanose des muqueuses qui prennent une coloration bleu-mauve suite à une mauvaise oxygénation de l’organisme.
• Eventuellement de la mousse à la commissure des lèvres.
Ce stade constitue une urgence vétérinaire. Le pronostic est alors sombre.
Des soins attentifs, associés à des visites vétérinaires régulières, dès la connaissance du diagnostic, constituent un gage d’optimisation du traitement et donc un atout pour le chat.
Alimentation du chat en insuffisance cardiaque
Les aliments diététiques recommandés ci-dessous sont adaptés aux besoins du chat souffrant d’insuffisance cardiaque. Il s’agit d’aliments thérapeutiques.
Un aliment thérapeutique fait partie intégrante du traitement de votre chat. Celui-ci est prescrit par votre vétérinaire qui aura préalablement diagnostiqué cette maladie.
En fonction du stade de l’insuffisance cardiaque que votre vétérinaire aura établi grâce aux examens complémentaires réalisés, l’alimentation thérapeutique peut avoir un impact direct sur le mieux-être de votre chat. C’est pourquoi il est important de suivre rigoureusement les consignes de votre vétérinaire.
Pour limiter l’aggravation de l’insuffisance cardiaque chez votre chat, nous vous recommandons l’un des aliments diététiques suivants :
Specific Kidney Support FKD Cat
Aliment diététique complet formulé pour le soutien des fonctions cardiaque. Lors d’insuffisance cardiaque congestive, la baisse du débit cardiaque entraîne une rétention hydrosodée responsable d’une diminution de l’excrétion du sodium. La réduction du taux de sodium dans l’alimentation aide à rompre ce cercle vicieux de rétention d’eau et est essentielle chez le chat souffrant d’insuffisance cardiaque. Teneur élevée en oméga 3 pour lutter contre les troubles du rythme. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chat qu’après prescription par votre vétérinaire
Hill’s Prescription Diet k/d Feline
Aliment diététique complet formulé pour le chat souffrant d’insuffisance cardiaque. Teneur restreinte en sodium qui aide à limiter la rétention hydrique dans les stades précoces d’affections cardiaques. Acides gras Oméga 3 en quantité augmentée pour améliorer le flux sanguin. Attention : aliment thérapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant être administré à votre chat qu’après prescription par votre vétérinaire
Sujets en lien avec l’insuffisance cardiaque chez le chat
- Anatomie de l’appareil cardiovasculaire du chat
- Œdème aigu du poumon chez le chat
- Radiographie et échographie chez le chat
Vous vous posez une question sur l’insuffisance cardiaque chez le chat ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre vétérinaire, le professionnel de la santé de votre chat 🐱
Docteur Laurence Dillière Lesseur, Vétérinaire Comportementaliste
👍❤️Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à le partager ! Votre soutien nous est essentiel pour aider Catedog à grandir ❤️
Donnez votre avis :
L’insuffisance cardiaque chez le chat
Diverses causes peuvent provoquer une insuffisance cardiaque chez le chat, mais cette pathologie touche le plus souvent les sujets âgés. Elle correspond à une défaillance du muscle cardiaque qui n’est plus apte à jouer son rôle de pompe et ne parvient plus à envoyer assez d’oxygène dans le corps de l’animal.
A lire aussi : Karl Lagerfeld révèle enfin son vrai âge !
La cardiomyopathie hypertrophique: cause la plus fréquente
Ce type de cardiomyopathie est caractérisée par une hypertrophie, c’est-à-dire un épaississement anormal, d’une ou plusieurs parois du cœur. Dangereuse pour la santé animale, elle prédomine notamment chez certaines races de chat qui y sont plus exposées comme par exemple les ragdoll et les maine coon, ainsi que chez les animaux d’un certain âge.
Les symptômes évolutifs de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Un chat qui souffre d’insuffisance cardiaque va d’abord présenter une fatigue inhabituelle à l’effort qui peut ensuite apparaître même au repos. Toux et respiration saccadée sont également des signes révélateurs de cette pathologie. La baisse d’afflux sanguin provoquée par un cœur défaillant peut parfois entraîner des pertes de connaissances brusques et de courte durée. On parle alors de syncope.
Problèmes cardiaques du chien et chat : écoutez son cœur
Le cœur des animaux en bonne santé est réglé telle une horloge ! De 80 battements par minute chez un chien de grande race, jusqu’à 180 chez un chien de petite taille (le cœur du chiot bat en moyenne 20 % plus rapidement que chez l’adulte)… il s’établit à quelque 150 battements chez le chat. Vital s’il en est, cet organe peut toutefois aussi défaillir chez nos compagnons.
Les problèmes cardiaques ne sont pas l’apanage des chiens ou des chats âgés. Ils peuvent être la conséquence d’une maladie héréditaire, dus au dysfonctionnement de cet organe lui-même ou bien d’un autre.
Certaines races de chiens et de chats sont prédisposées aux maladies cardiaques. C’est le cas chez le chien, par exemple, du Cavalier King Charles avec la MVD (Mitral Valve Disease). Cette maladie est malheureusement fréquente chez cette race. Elle affecte également, dans des proportions moindres, des chiens de petite taille à taille moyenne. Ceux de plus grande taille ne sont épargnés, comme par exemple le dobermann, prédisposée à une maladie nommée myocardiopathie dilatée (MCD).
Des races de chat prédisposées
Pour ce qui est du chat, on peut citer, entre autres, la cardiomyopathie hypertrophique, une maladie atteignant les parois du ventricule gauche et qui concerne en premier lieu des races comme le Main Coon, le Persan, le Chartreux, le Siamois, le Burmese ou encore le Ragdoll.
Une toux, un essoufflement, un état de fatigue… sont des symptômes – s’ils ne sont pas non plus forcément caractéristiques d’une maladie cardiaque -, qui doivent alerter le maître et inciter à consulter son vétérinaire.
La médecine des animaux de compagnie a fait d’énormes progrès et n’a rien à envier à celle humaine. Pris à temps, un problème comme un souffle cardiaque peut faire l’objet d’un traitement qui permettra au chat ou au chien de vivre sans trop de difficulté, évitant ainsi une thérapie invasive. Dans ce genre de pathologie liée au cœur, tout dépend en fait de l’origine du problème et de son stade.
Le maître devra bien entendu veiller à ne pas exagérer sur les temps de balades, éviter à l’animal d’être stressé ou encore lui éviter les écarts de température.
A chaque visite, ne serait-ce que pour le rappel annuel de vaccination, le vétérinaire procèdera à une auscultation. Muni de son stéthoscope, il pourra déceler un éventuel problème côté cœur. Une bonne raison pour ne pas sous-estimer ces contrôles réguliers ou bien de consulter en cas de doute.
Insuffisance ou essoufflement ?
Chez le chien ou le chat âgé, on parle souvent d’insuffisance cardiaque. Cette maladie concerne les valvules du cœur. Les symptômes sont variés : toux et essoufflement sont les plus fréquents.
Ce dernier n’est pas à confondre avec un essoufflement dû à un effort et se distingue par l’apparition simultanée d’une difficulté à respirer. Comme chez l’humain, le vétérinaire pourra procéder à un examen à l’aide d’un électrocardiogramme voire d’une radio de la cage thoracique.
Déterminer le pouls d’un chien/chat
Il arrive souvent que des petits gestes de secours sauve une vie humaine, et c’est aussi le cas chez les animaux.
Il existe certaines pratiques que l’on peut faire à la maison, et qui peuvent nous aider à connaitre la santé de nos compagnons à quatre pattes.
Je vais donc vous apprendre à » déterminer le pouls d’un chien/chat « .
Prendre le pouls de son animal est une habitude qui peut être très utile.
Surtout, quand on sait, qu’elle peut révéler des anomalies et pathologies, qui soignées à temps, peuvent éviter des séquelles parfois irréversibles.
Ainsi, prendre le pouls permet de savoir :
– Si le nombre de pulsations est normal.
– Si la force de cette pulsation est normale, faible, absente ou rapide.
La première chose à savoir, c’est que l’on prend le pouls en palpant une artère, et jamais en touchant une veine.
Le pouls est donc la perception du flux sanguin chassé par le cœur dans une artère, et chaque battement cardiaque correspond à une pulsation.
Comment faire
Il existe plusieurs endroits sur le corps d’un chien/chat où l’on peut prendre le pouls.
Mais l’endroit le plus simple et le plus fiable est la face interne de la cuisse où l’on sent l’artère fémorale.
Ainsi, pour palper, il vaut mieux utiliser la pulpe des doigts, qui est plus sensible. De plus, elle permet de mieux ressentir le pouls fémoral.
De même, n’utilisez pas votre pouce, car on a tendance à appuyer trop fort avec, et donc vous ne ressentirez aucune sensation.
De plus, vous risquez d’être gêné par votre propre pouls.
Pour déceler le pouls de votre compagnon, il faut :
– Couchez l’animal sur le côté.
– Puis il faut poser l’index et le majeur sur la face interne de la cuisse (au niveau de l’aine).
– Déplacez-les doucement, sans faire de forte pression, jusqu’à sentir le pouls fémoral.
– Une fois que vous avez bien décelé le pouls fémoral, comptez le nombre de pulsations sur une période de 20 secondes.
– Pour finis, vous multipliez ce nombre par 3 pour avoir le nombre de pulsations/minute.
Note : Chez le chat, le pouls fémoral est un peu plus difficile à déceler.
Mais, il reste la région la plus utilisée pour déterminer le nombre de pulsations par minute.
Vous pouvez faire cette même technique sur votre chien/chat debout.
Voici, une petite vidéo pour voir comment faire:
Attention : Avant de commencer à prendre le pouls, il faut que l’animal soit calme.
De même, il ne faut pas le faire tout de suite après l’avoir couché.
Il faut donc lui laisser le temps de se relaxer, qu’il est confiance en vous.
Si vous vous précipitez, vous risquez de fausser les résultats, car les valeurs obtenues ne seront pas représentatives de la situation.
Résultats et interprétations
Il faut savoir que par rapport au pouls on peut interpréter certaines choses, comme des pathologies.
Mais avant ça, il faut déjà connaitre la pulsation par minute par rapport au gabarit du chien, ainsi :
Les chiens de petite race ont : 140 à 160 pulsations/minute.
Les chiens de race moyenne ont : 120 à 140 pulsations/minute.
Les chiens de grande race ont : 60 à 80 pulsations/minute.
Les chiots ont : jusqu’à 220/minute.
Ainsi, si le nombre de pulsations est élevé, cela peut signifier les pathologies
suivantes :
– Fièvre, état de choc, infection, anxiété, coup de chaleur, pathologies cardiaques comme la tachycardie.
Par contre, si le nombre de pulsations est diminué, cela peut signifier :
– Une pathologie cardiaque comme la bradycardie ou de l’hypotension.
Bref, si vous constatez une de ces variations, je vous conseille d’appeler rapidement le vétérinaire, pour qu’il en détermine la cause.
Attention : Sur un animal choqué, on rencontre des difficultés pour sentir le pouls, qui peut être filant, voire imperceptible.
Sachez aussi que le pouls n’est pas toujours régulier et dépend de la respiration (inspiration et expiration).
Ainsi, en phase inspiratoire, le pouls sera plus rapide, à l’inverse de l’expiration où le pouls sera plus lent, c’est ce qu’on appelle l’arythmie sinusale.
Là encore, si vous constatez des variations importantes entre deux ou plusieurs comptages, il ne faut pas hésiter à aller voir le vétérinaire, car ceci peut être le signe de troubles du rythme cardiaque assez grave.
Ne pas confondre
Il faut bien faire la différence entre le pouls et les battements cardiaques.
Pour déceler le pouls : le vétérinaire palpe le flux sanguin au niveau des artères, de préférence ceux qui longent les os.
Pour déceler les battements cardiaques : le vétérinaire utilise un stéthoscope, mais il peut aussi déterminer le nombre de battements en décelant le choc précordial.
Qu’est-ce que le choc précordial ?
Le choc précordial correspond à la contraction du ventricule gauche du cœur, contraction que l’on peut déceler au niveau de la cage thoracique du côté gauche, pour cela :
– Il faut coucher son animal sur le côté droit.
– Puis, il faut plier la patte antérieure gauche pour que le coude atteigne le thorax du côté gauche.
– Ensuite, en dessous du coude (à peu près au niveau de la cinquième côte), vous pouvez, avec l’index et le majeur, sentir les battements cardiaques.
– Pour finir, vous pouvez compter le nombre de battements cardiaques.
Conclusion
S’entrainer à prendre le pouls de son compagnon est un bon moyen de l’habituer à se coucher sur le côté droit et de se laisser palper en toute confiance.
De même, cette position est souvent utilisée pour des gestes de sauvetage et aidera votre vétérinaire dans de futures manœuvres.
De plus, si vous avez constaté un problème au niveau du pouls chez votre animal, il ne faut pas hésité à le dire au vétérinaire lors d’une consultation.
Il fera alors lui-même le contrôle et au besoin fera un examen cardiologique complet, sauvant peut-être votre animal d’une future pathologie.
Ainsi, ce simple geste, que l’on fait sur soi même, peut aussi aider votre animal et le sauver dans un avenir proche.
Insuffisance cardiaque chez le chat
L’insuffisance cardiaque n’est pas synonyme de malformation cardiaque. Beaucoup d’individus ont des malformations cardiaques sans avoir remarqué de symptômes. L’insuffisance cardiaque apparaît lorsque le cœur pour une raison ou pour une autre ne parvient plus à remplir sa fonction.
L’insuffisance cardiaque est qualifiée de rétrograde lorsque du liquide s’accumule dans différentes parties du corps, et d’antérograde lorsque la tension artérielle est en dessous de la normale.
L’insuffisance cardiaque rétrograde ou congestive est la forme la plus commune et résulte souvent en une accumulation de liquide dans les poumons (œdème pulmonaire), dans la cage thoracique en dehors des poumons (épanchement pleural), dans l’abdomen (ascite) ou encore dans le péricarde (épanchement péricardique). Les chats souffrent rarement voire jamais d’accumulation de liquide (œdème) au niveau des extrémités, ce qui est le cas d’humains souffrant d’insuffisance cardiaque.
Cause de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Lorsque le cœur fonctionne mal le sang n’est pas pompé de manière suffisamment efficace dans les veines allant des différents organes vers le cœur. La pression dans les veines augmente alors et du liquide traverse la paroi des vaisseaux sanguins vers les tissus avoisinants (insuffisance cardiaque rétrograde).
Un mauvais fonctionnement du cœur peut aussi entraîner une insuffisance de débit sanguin à chaque contraction et ne suffit donc pas à maintenir une pression artérielle suffisante vers tous les organes du corps (insuffisance cardiaque antérograde).
Le fonctionnement défaillant du cœur peut être causé par différents types de maladies cardiaques, des malformations, des insuffisances valvaires, des cardiomyopathies ou des arythmies mais les symptômes de l’insuffisance cardiaque se ressemblent tous quelle qu’en soit la cause.
Plus d’informations sur l’insuffisance cardiaque chez le chat :
En général c’est la partie gauche du cœur qui faiblit ce qui engendre une accumulation de liquide dans les poumons ou la cage thoracique. Si la partie droite du cœur est la plus atteinte, le liquide s’accumule surtout dans la cavité abdominale et les organes qui s’y trouvent.
Symptômes de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Le symptôme le plus fréquent d’une insuffisance cardiaque chez le chat est la présence de liquide dans les poumons, ce qui empêche la bonne respiration du patient. Pour compenser l’insuffisance respiratoire et donc l’oxygénation, le chat se met à respirer plus vite, parfois avec des mouvements abdominaux saccadés et dans le pire des cas avec la gueule ouverte, le cou tendu et la langue bleue (cyanose). Si cette situation n’est pas rapidement soignée, le chat peut mourir par étouffement, ce qui est extrêmement douloureux.
Une insuffisance cardiaque peut aussi entraîner une accumulation de liquide à d’autres endroits du corps. Si le liquide s’accumule en grande quantité dans la cage thoracique cela engendre des problèmes respiratoires. L’accumulation de liquide dans le péricarde ou dans la cavité abdominale n’est en général pas si importante chez les chats pour engendrer des symptômes aussi intenses.
Les chats peuvent subir un choc circulatoire avec un état général très diminué et une forte baisse de la température corporelle, souvent aux alentours de 34-35 degrés, au lieu de 38-39 degrés normalement. Un fonctionnement défaillant du cœur peut engendrer de la fatigue et une intolérance aux exercices physiques. Une malformation cardiaque grave et chronique peut aussi faire perdre du poids au chat atteint. Dans certains cas, le cœur s’arrête soudainement, probablement en raison de troubles importants du rythme cardiaque (arythmie).
Les chats souffrant d’insuffisance cardiaque ne toussent en général pas.
Que peut-on faire soi-même ?
Pour éviter d’acquérir un animal souffrant déjà de maladie cardiaque, vous devez, en tant qu’acheteur, exiger une attestation prouvant qu’un vétérinaire a récemment ausculté l’animal sans découvrir de signes de maladie cardiaque.
Puisque la majeure partie des maladies cardiaques ne sont pas innées mais se développent plus tard dans la vie, il est bon de demander à votre vétérinaire d’écouter le cœur, de préférence une fois par an en moyenne, afin de détecter l’apparition d’un éventuel souffle cardiaque ou d’un rythme anormal qui peut signifier la présence d’une maladie cardiaque.
Si vous savez que votre chat a une maladie cardiaque vous devez toujours être attentif aux signes pouvant signifier une insuffisance cardiaque. Si votre animal suit déjà un traitement cardiaque, il est important de suivre l’ordonnance du vétérinaire. Il est particulièrement important de penser à administrer des diurétiques à votre chat afin de prévenir une insuffisance cardiaque. Il est bon également d’éviter les surcharges pondérales puisqu’elles fatiguent le cœur à l’excès et induisent une réduction de la capacité respiratoire.
Quand consulter un vétérinaire ?
Un chat en bonne santé respire au rythme de 30 inspirations / minute au repos. Une fréquence respiratoire plus rapide peut signifier la présence d’un œdème pulmonaire. En cas d’insuffisance cardiaque grave, elle peut engendrer une détresse respiratoire grave, obligeant le chat à respirer la bouche ouverte et, dans le pire des cas, une teinte bleue-grise peut se développer sur les muqueuses de la bouche.
L’insuffisance cardiaque chez les chats peut être plus difficile à détecter que chez les chiens, car le chat choisit lui-même sa dose d’exercice physique. Un chat souffrant d’insuffisance cardiaque peut avoir un comportement plus calme que d’habitude, perdre l’appétit, avoir une respiration plus rapide et même de la peine à respirer.
Les chats atteints d’insuffisance cardiaque peuvent avoir des caillots sanguins qui se forment généralement dans le cœur. Ceux-ci peuvent migrer en dehors du cœur et aller se loger dans l’artère aorte terminale, à l’endroit où elle se divise pour irriguer les membres postérieurs. Le caillot empêche les membres postérieurs de recevoir un apport sanguin normal, ce qui engendre souvent une douleur intense aiguë au moment de la migration du caillot, des symptômes semblables à une paralysie des membres postérieurs, les pattes arrière froides et parfois des coussinets bleuâtres. Cette affection ne s’apparente pas à une insuffisance cardiaque, mais le stress provoqué par la douleur déclenche souvent une insuffisance cardiaque concomitante, ce qui complique encore la situation.
Les évanouissements, les effondrements et la fatigue peuvent également indiquer une maladie cardiaque.
Si vous remarquez des symptômes qui vous font craindre une insuffisance cardiaque chez votre chat, vous devez immédiatement demander conseil, ou consulter un vétérinaire ou un personnel qualifié, et ne pas attendre la fin du week-end ou de la nuit. Ceci est particulièrement important si vous constatez que la respiration, la conscience ou l’état général du chat sont affectés. Plus le traitement est précoce, moins la souffrance de l’animal est grande et plus il est probable que l’insuffisance sera guérie avant qu’il ne soit trop tard.
Diagnostic de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Pour diagnostiquer un œdème pulmonaire avec certitude, un examen radiographique est nécessaire. La présence de liquide dans la cavité thoracique ou abdominale est visible sur des radios ou échographies. La présence de liquide dans le péricarde n’est mise en évidence de manière certaine qu’à l’aide d’un examen échographique.
Certains animaux ont des arythmies, c’est à dire que les battements du cœur sont irréguliers, ce qui peut contribuer à une insuffisance cardiaque. Il est souvent possible, quoique pas toujours, d’entendre les arythmies au stéthoscope. Si le vétérinaire soupçonne la présence d’arythmies, il est nécessaire de passer un électrocardiogramme (ECG) pour confirmer le soupçon, et déterminer de quel type d’arythmie il s’agit.
En cas de caillots sanguins empêchant la circulation vers les membres postérieurs, des prises de sang peuvent permettre de constater une augmentation du taux d’acide lactique dans les membres postérieurs, mais les symptômes cliniques sont souvent suffisants pour établir le diagnostic.
Pour évaluer le fonctionnement du cœur même, il est nécessaire de passer un examen échographique (échocardiographie) mais cet examen ne s’impose pas en général lors du stade aigu et il est conseillé d’attendre un jour ou deux que la respiration se soit améliorée.
Pour déterminer d’éventuelles maladies à l’origine de problèmes cardiaques, il peut s’avérer nécessaire de procéder à des examens complémentaires.
Traitement de l’insuffisance cardiaque chez le chat
Le traitement de l’insuffisance cardiaque chez le chat se fait principalement sous forme de médicaments. Il est toujours adapté individuellement en fonction du type et du degré de maladie cardiaque à l’origine du trouble.
Un patient souffrant d’insuffisance cardiaque nécessite une surveillance continue, car cet état peut être fatal et se détériorer soudainement. Si les symptômes sont légers le traitement à domicile peut suffire, mais en cas de détresse respiratoire grave, il est recommandé de faire hospitaliser le chat dans un établissement vétérinaire.
En cas d’œdème pulmonaire aigu, il est important de minimiser le stress. Le chat doit être maintenu au calme. Il est souvent mis sous oxygène en couveuse, en cage à oxygène ou à l’aide d’un masque respiratoire ou d’un tuyau dans la narine. Une petite dose de sédatif peut être utile pour réduire l’anxiété et le stress.
L’objectif principal du traitement de l’œdème pulmonaire est d’éliminer le liquide accumulé dans les poumons. Des injections de diurétiques peuvent être administrées, de préférence par voie intraveineuse directement dans le sang, en goutte à goutte ou ponctuellement, généralement toutes les deux heures, en fonction des résultats et des besoins. L’effet du traitement est évalué en continu et la quantité de médicament à administrer est déterminée en fonction.
Si le patient présente une arythmie grave qui contribue à l’insuffisance cardiaque, cette affection doit également être traitée de manière urgente. Il existe différents types de médicaments injectables ou en comprimés au choix, selon le type et le degré de l’insuffisance. Parfois, plusieurs médicaments différents doivent être testés successivement ou simultanément en fonction de l’effet observé.
Lorsque l’état du chat s’est amélioré et est jugé stable (généralement après deux à trois jours), le propriétaire de l’animal peut poursuivre le traitement à domicile sous forme de comprimés. Pour obtenir des résultats optimaux, il est souvent nécessaire de combiner différents médicaments et le traitement est presque toujours à vie. Les médicaments utilisés de nos jours sont généralement des diurétiques et des comprimés visant à empêcher la formation de caillots sanguins.
La présence de liquide dans l’abdomen est traitée de la même manière que l’œdème pulmonaire, mais cet état n’est pas aussi aigu car il ne représente pas de risque d’étouffement et le traitement peut souvent être démarré à la maison.
Le liquide dans le péricarde peut dans les cas graves nécessiter d’être évacué par ponction du péricarde.
La visite de suivi a généralement lieu une semaine après. Elle vise à évaluer le résultat du traitement et éventuellement à l’ajuster. Des visites ultérieures sont recommandées une ou deux fois par an, à condition que l’état reste stable.
La plupart des maladies cardiaques ont hélas tendance à s’aggraver au fil des ans et si l’état du chat en arrive au stade où les médicaments ne peuvent plus lui assurer une bonne qualité de vie, vous devrez envisager une euthanasie pour lui éviter les souffrances. Lorsqu’une insuffisance cardiaque est diagnostiquée, on peut espérer encore quelques années de bonne qualité de vie grâce au traitement.
Traitement de l’insuffisance cardiaque : nouveaux concepts
Résumé
Les stratégies thérapeutiques lors d’insuffisance cardiaque chez le chien et le chat sont variées et leurs associations sont possibles. Les diurétiques (furosémide, spironolactone(2)) sont indiqués lors d’insuffisance cardiaque congestive. Les stratégies “antiremaniement” permettent de ralentir l’évolution de l’insuffisance cardiaque. Elles font appel aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (énalépril, bénazépril, etc.), à l’inhibition de l’aldostérone (spironolactone(2)), au blocage de récepteurs de l’angiotensine (losartan(2)), aux bêtabloquants (propranolol(2), aténolol(2), etc.). Et au blocage des cytokines pro-inflammatoires (acides gras poly-insaturés oméga 3). Des vasodilatateurs purs peuvent être utiles (hydralazine(4) ou dérivés nitrés), en particulier afin de réduire la fraction de régurgitation des insuffisances mitrales. Il convient de ne pas négliger le rôle de la diète et de la supplémentation : apports suffisants en taurine(5) et en carnitine, restriction sodée et supplémentation en acides gras poly-insaturés oméga 3. La digoxine(2) intervient dans la correction des troubles liés à une dysrégulation autonomique. Plus récemment, l’intérêt de nouvelles molécules inotropes a été démontré : catécholamines de synthèse, inhibiteurs de la phosphodiestérase et pimobendane.
Les animaux aussi ont des problèmes de coeur
Le coeur peut être malade à tous les âges, chez toutes les races…
Chez les chats, les maladies du oeur sont souvent difficiles à détecter… les chats connaissent leurs limites et savent diminuer leurs activités… attention aux chats qui ont du mal à respirer, aux flancs qui s’affaissent, aux abdomens gonflés, aux pertes d’appétit.
Chez les chiens, c’est plus facile. Attention à la toux aggravée dans une pièce surchauffée, aggravée au moindre effort… attention au rythme qui s’emballe.
La médecine vétérinaire a beaucoup évolué et, au moindre doute, un électrocardiogramme, une échographie, un bilan sanguin, des radiographies, sauront préciser le diagnostic, le pronostic, le ou les traitements.
L’homéopathie a-t-elle sa place dans le traitement des maladies cardiaques ? Oui, mais associée à la thérapeutique conventionnelle.
Certains médicaments, parfaitement adaptés à la symptomatologie individuelle vont contribuer à la stabilisation de l’état du malade et vont permettre de diminuer le traitement classique.
Les trois remèdes du traitement de fond
Un traitement de fond est indispensable, et trois grands remèdes se dégagent :
PHOSPHORUS : indiqué pour toutes les insuffisances cardiaques.
- Le malade est aggravé par l’effort
- Soif
- Augmentation des taux d’urée et de créatinine
- Fragilité hépatique
Choisir la dilution 9 CH : 5 à 8 granules deux ou trois fois par semaine pendant deux mois
Puis 15 CH : 10 granules une fois par semaine.
ARSENICUM ALBUM : s’il y a des extrasystoles et …
Mon chat aussi a un cur !
Chats/ Santé
Le chat peut, comme le chien, connaître des problèmes cardiovasculaires. On le sait moins car les signes qui trahissent cette maladie sont, chez lui, plus discrets…
En dépit de sa réputation de chasseur capable de parcourir des kilomètres, le chat n’a pas toujours un cœur à toute épreuve. Parfois, c’est son hérédité qui le rend plus vulnérable. Parfois encore, c’est une autre maladie qui finit par retentir sur son cœur et ses vaisseaux.
Les parois de son cœur sont hypertrophiées
Pourquoi ça arrive ? Une prédisposition génétique existe chez certaines races de chats comme le maine coon et le ragdoll. Heureusement, les mutations génétiques responsables ont été identifiées et il existe désormais des tests de dépistage fiables. Le risque existe aussi chez le british, le persan, le norvégien, le sphinx, etc. Cependant, même sans prédisposition génétique, un chat peut présenter un problème cardiaque, après une hyperthyroïdie, une hypertension artérielle ou des carences alimentaires.
Comment le savoir ? C’est bien le problème ! Il peut être très difficile de repérer une cardiopathie hypertrophique si le chat ne présente pas de symptôme ou se met en situation de ne pas en avoir (en ne faisant plus aucun effort, par exemple). Conséquence, certains chats font un brusque arrêt cardiaque, faute d’avoir été diagnostiqués à temps. Pour ne pas en arriver là, il faut vraiment être attentif au moindre signe : fréquence cardiaque anormalement élevée, troubles respiratoires et/ou toux, intolérance à l’effort, grande fatigue… et consulter régulièrement le vétérinaire qui, lors de son examen clinique, procède toujours à une auscultation cardiaque. Au cours de ce bilan de routine, il peut déceler un souffle au cœur qui va le pousser à faire une échocardiographie du cœur, par exemple, et ainsi repérer l’aspect anormal de cet organe. Enfin, plus rarement, il arrive que le chat présente une brusque paralysie de l’arrière-train si le cœur malade a favorisé l’apparition d’un caillot qui migre et bloque la circulation sanguine, généralement au niveau où l’aorte se divise en trois. Si c’est le cas, le chat émet des miaulements rauques tant la douleur est forte et les extrémités de ses pattes sont froides. Si c’est le cas, il y a urgence.
Quel est le traitement ? S’il y a un caillot (urgence vétérinaire), des traitements sont donnés pour le dissoudre. En dehors de ce cadre particulier, le vétérinaire recherche une cause favorisante, comme une hyperthyroïdie, une hypertension artérielle… S’il en trouve une, il commence par traiter cette dernière. Il prescrit en plus des traitements pour améliorer le travail du cœur et aider le chat à se sentir mieux. Pour optimiser encore l’espérance de vie du chat cardiaque, le vétérinaire met en place une alimentation diététique spécifique (avec une plus faible teneur en sel) et demande de lui éviter tout ce qui pourrait le stresser. A vous de faire en sorte qu’il mène une petite vie « pépère », ce qui ne l’empêche pas de goûter aux joies des canapés, coussins et autres plaisirs du farniente !
Il a une hypertension artérielle
Pourquoi ça arrive ? Chez le chat, l’hypertension artérielle est le plus souvent consécutive à une maladie rénale ou une hyperthyroïdie et/ou accompagne volontiers un diabète ou/et une obésité. Elle n’a rien d’anodin car une pression artérielle trop élevée a des conséquences sur le cerveau, les yeux, le cœur, les reins.
Comment le savoir ? Une hypertension artérielle (comme une insuffisance rénale d’ailleurs) peut évoluer longtemps en silence et donc passer complètement inaperçue. Le vétérinaire doit donc réaliser plusieurs mesures de la pression artérielle pour la mettre en évidence, d’où l’intérêt d’un bilan systématique, notamment lorsque le chat passe le cap des 7-8 ans. C’est un peu compliqué lorsque le chat est très stressé d’être chez le vétérinaire (car le stress augmente la pression artérielle), mais avec un peu de patience, tout est possible. En outre, en cas d’excès de sécrétions des hormones thyroïdiennes, d’autres signes peuvent donner l’alerte, comme une perte de poids, une accélération du transit intestinal, une nervosité et une irritabilité, ainsi qu’une accélération du rythme cardiaque, qui peut d’ailleurs aboutir à une cardiomyopathie hypertrophique.
Quel est le traitement ? Lorsque les mesures de la tension artérielle sont supérieures à la normale, des remèdes pour la réguler sont préconisés. Le vétérinaire traite aussi la cause de cette hypertension lorsqu’elle est trouvée : médicaments pour soutenir la fonction rénale, traitements antithyroïdiens ou chirurgie en cas d’hyperthyroïdie…
L’enveloppe qui entoure son cœur est touchée
Pourquoi ça arrive ? L’inflammation du péricarde (péricardite), l’enveloppe qui entoure le cœur, peut être d’origine infectieuse, par exemple à l’occasion d’une péritonite infectieuse féline (PIF) ou liée à une insuffisance cardiaque avancée ou encore faire suite à un traumatisme. Plus rarement, une tumeur est en cause. Tous les chats peuvent être touchés par une péricardite, mais le persan semble plus prédisposé.
Comment le savoir ? Tout dépend de l’origine de cette péricardite. Si elle est infectieuse, fièvre, toux, abattement, perte de l’appétit, etc., peuvent donner l’alerte. Si elle est d’origine cancéreuse, l’état général du chat finit par s’altérer. Devant ces signes, il ne faut pas se dire que cela va passer tout seul mais vite montrer le chat à son vétérinaire. L’auscultation des bruits du cœur, qui sont comme assourdis, le met sur la piste. L’électrocardiogramme et l’échocardiographie confirment l’hypothèse et permettent d’en apprécier les conséquences sur le fonctionnement du cœur et parfois d’en trouver la cause.
Quel est le traitement ? Il faut bien sûr traiter la cause de la péricardite lorsqu’elle est diagnostiquée. Si un épanchement de liquide gêne le fonctionnement du cœur, le vétérinaire peut être amené à réaliser une ponction. Enfin, il est parfois nécessaire de soutenir médicalement la fonction cardiaque et d’intervenir chirurgicalement pour prévenir les récidives, en retirant une partie du péricarde.
A lire aussi :
Chien et chat : peuvent-ils être cardiaques ?
Que risque un chat trop gros ?
Les maladies cardiaques
Parmi toutes les maladies qui peuvent toucher le système cardiovasculaire du chat, il en existe une qui se distingue des autres et est de loin la plus courante dans cette espèce ; il s’agit de la CMH ou Cardiomyopathie Hypertrophique. D’autres maladies générales, comme l’hyperthyroïdie, l’hypertension artérielle peuvent également avoir des incidences graves sur le fonctionnement cardiaque.
LA CMH ou Cardiomyopathie Hypertrophique
La CMH est une atteinte primaire du myocarde (= muscle cardiaque) qui se caractérise par un épaississement de la paroi du cœur, qui ne peut alors plus remplir correctement sa fonction de pompe.
Cette affection touche majoritairement les mâles (70 à 80 % des cas), peut apparaître à tout âge (avec une plus forte incidence autour de l’âge de 5-7 ans), et certaines races sont plus fréquemment atteintes (Maine Coon, Persan, Sphynx, Norvégien, British, Ragdoll…). Dans ces races, des tests génétiques permettent de mettre en évidence la mutation responsable de la CMH. Mais en aucun cas, il n’est possible de prédire l’âge d’apparition des symptômes ou leur gravité.
N’importe quel chat, quelle que soit son origine, peut un jour présenter une CMH due à diverses causes (génétique, hyperthyroïdie, ou hypertension artérielle).
Quels symptômes ?
Souvent, les maladies cardiaques du chat sont longtemps asymptomatiques, puis peuvent apparaître de façon extrêmement brutale.
- La plupart du temps, les signes cliniques observables sont ceux de l’insuffisance cardiaque : fatigabilité, intolérance à l’effort, toux, difficultés respiratoires, augmentation de la fréquence cardiaque.
- Il existe aussi un signe particulier à l’espèce féline, qui est la paralysie brutale et très douloureuse du train postérieur. Cette paralysie est due à un caillot sanguin qui se forme dans le cœur atteint de CMH, et qui migre, puis se bloque dans un vaisseau, coupant la circulation sanguine dans cette zone : on parle de thrombo-embolie artérielle.
- Enfin, certains chats restent asymptomatiques, puis décèdent brutalement d’un arrêt cardiaque.
Comment établir le diagnostic ?
Il repose sur la constatation des signes cliniques cités précédemment, complétée par divers examens, tels que la radiographie, l’électrocardiogramme (ECG) et surtout l’échocardiographie. D’autres examens peuvent aider à rechercher la cause de la CMH (bilan sanguin, mesure de la tension artérielle…)
Quel traitement ?
Il repose sur plusieurs volets :
- Un traitement visant à améliorer la fonction cardiaque et agir sur les symptômes à l’origine de la consultation (troubles respiratoires, paralysie du train arrière…)
- Un traitement de la cause responsable de la CMH si celle-ci est connue: hyperthyroïdie, hypertension artérielle consécutive à une insuffisance rénale chronique
- Un traitement hygiénique: diminuer le stress, éviter les causes d’excitation de l’animal, régime alimentaire adapté (pauvre en sel)
Aucun traitement ne permet de stopper la maladie, mais une prise en charge adaptée peut procurer à votre chat un confort de vie très satisfaisant pendant plusieurs années.
Quel pronostic ?
Si le chat est asymptomatique au moment du diagnostic, la survie est relativement bonne (en moyenne 5 ans), à partir du moment où l’on met un traitement en place.
Si le chat présente déjà des symptômes au moment du diagnostic, l’espérance de vie est plus courte (notamment si l’animal souffre d’une thromboembolie).
Une détection précoce de la CMH améliore donc la durée de survie de votre animal. Une fois le diagnostic posé, un suivi régulier chez votre vétérinaire est indispensable ; il permet d’adapter à tout moment le traitement en fonction de l’âge, de l’état général et de l’origine de la CMH.
Pour finir
Compte-tenu de la difficulté d’auscultation du chat, et de l’apparition parfois tardive de symptômes cardiaques, il est important de réaliser un bon dépistage des maladies cardiaques avant toute anesthésie ou en cas de moindre doute. Votre vétérinaire réalisera un examen approfondi (radios, ECG, et surtout échocardiographie) pour s’assurer que tout fonctionne correctement. Le cas échéant, il vous proposera un traitement adapté à la condition de votre chat.
Les vétérinaires ont la possibilité de pouvoir détecter précocement une anomalie cardiaque chez le chat grâce à un simple test sanguin . Autant certaines pathologies cardiaques sont relativement faciles à diagnostiquer , d’autres ,plus sournoises, mettent plusieurs années avant de se déclarer .
Avec ce test sanguin , les praticiens pourront détecter les signes précoces d’une anomalie cardiaque chez le chat . D’après certaines études, près de 15% des chats souffriraient de problèmes cardiaques .
Les chats atteints de pathologies cardiaques peuvent déclarer des signes cliniques parfois très handicapants comme :
- Difficulté respiratoire ( respiration sifflante)
- toux émétisante ( présence de liquide dans les poumons )
- léthargie avec une incapacité à l’effort
- syncope + trouble du rythme cardiaque
- mortalité avec arrêt cardiaque
Il existe deux types de pathologies cardiaques :
- Maladies du muscle cardiaque ( cardiomyopathies) : les plus fréquentes chez le chat.
- maladies valvulaires ( valvules )
Sommaire
Anomalies cardiaques chez le chat ( cardiopathies)
Il faut bien distinguer les anomalies cardiaques d’origine congénitales ( présent à la naissance ) des anomalies d’origine acquises ( qui s’installe au fil du temps )
A . Cardiopathies d’origine congénitales ( présent à la naissance)
Ces pathologies présentes à la naissance peuvent être soit dues à une malformation cardiaque , soit dues à des maladies héréditaires .
Bien souvent les signes cliniques des malformations vont se déclarer durant le jeune âge, alors que pour les maladies héréditaires cela peut prendre plusieurs années avant d’avoir des signes cliniques.
Les cardiopathies d’origine congénitales chez le chat sont relativement rares et seraient de l’ordre de 1 à 2% pour les chatons
Une des cardiopathies d’origine congénitales les plus fréquentes est la malformation au niveau des valvules du cœur et plus précisément la valvule mitrale.
Le pronostic de ces cardiopathies congénitales dépend de la gravité et lorsque la cause est mineure , la vie du chat n’est pas affecté .
B. Cardiopathies acquises ( se développe avec le temps )
Ici on parle des pathologies dû à un endommagement des structures du cœur au fil du temps .
Il faut distinguer 4 types de cardiopathies acquises chez le chat :
- les cardiomyopathies
- les souffles cardiaques
- les arythmies cardiaques
- l’insuffisance cardiaque congestive
A cardiomyopathies
Ce sont donc les maladies dues à des atteintes de la structure musculaire cardiaque au niveau des cavités ( ventricule – oreillettes ) . Bien souvent c’est les muscles du ventricule gauche qui sont atteints c’est à dire qu’ils s’épaississent et se dilatent .
Cela provoque une diminution de contraction, une diminution de la capacité à pomper le sang entraînant une insuffisance cardiaque congestive avec présence de liquide dans et autour des poumons .
De plus cette atteinte musculaire cardiaque peut être à l’origine de formations de caillots de sang , provoquant une paralysie et /ou une mort subite.
Les causes de ces cardiomyopathies sont multiples :
- Surpoids et le manque d’activité : ces facteurs jouent un rôle dans le développement de ces pathologies
- L’hyperthyroïdie
- hypertension artérielle
- Anémie
- certaines carences alimentaires : la taurine et la carnitine ( acides aminés) sont essentiels pour le développent cardiaque
- Causes génétiques
Il existe 3 types de cardiomyopathies
- Cardiomyopathie hypertrophique : ce sont les pathologies cardiaques les plus fréquentes chez le chat ( 90%) et consiste en une hypertrophie des ventricules . Le cœur se dilate avec une diminution de ses fonctions . Il existe des races prédisposées :le persan,le siamois, le Maine Coon ,le Ragdoll et l’American Shorthair.
- Cardiomyopathie restrictive : c’est la présence de cicatrices ( suite à des lésions ) sur la paroi interne des ventricules qui empêche le muscle cardiaque de se détendre et interfère sur le débit cardiaque. Cette pathologie se voit principalement chez le chat âgé.
- Cardiomyopathie dilatée : c’est la dilatation du ventricule gauche principalement ,ne se contractant plus efficacement .C’est surtout une pathologie cardiaque du chien et ne se voit que dans 2% des cardiomyopathies primaires félines.
B SOUFFLE CARDIAQUE
C’est votre vétérinaire qui fera ce diagnostic avec son stéthoscope , signifiant un bruit anormal du à un flux sanguin turbulent dans le cœur ou les gros vaisseaux .
C Arythmies cardiaques
Ce sont des troubles du rythme cardiaque ( soit trop lent ,soit trop rapide) et qui peuvent être évalués par électrocardiographie. Certaines arythmies sont inoffensives et ne nécessitent pas de traitement spécifiques.
Les causes des arythmies sont multiples :
- hyperthyroïdie
- déséquilibres électrolytiques
- anémie
- réactions à certains médicaments
- tumeurs
- traumatismes
D INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
Suite à une cardiomyopathie ( bien souvent une hypertrophie ), le cœur ne peut plus pomper suffisamment de sang pour les besoins du corps et s’installe alors une congestion avec reflux de liquide qui peut envahir les poumons (œdème pulmonaire)
Les causes de ce type d’insuffisance sont:
- cardiomyopathie hypertrophique
- hyperthyroïdie
- hypertension artérielle
- anomalies congénitales
Anomalies cardiaques chez le chat: types d’examens complémentaires
Après un examen clinique , votre vétérinaire pourrait vous proposer différents types d’examens complémentaires afin de confirmer et évaluer une anomalie cardiaque chez le chat.
Ces examens sont :
- Radiographie
- électrocardiogramme
- échocardiographie
- examen sanguin spécifique : recherche d’un bio marqueur
Certains examens sont relativement coûteux ( pris en charge par les assurances santé animale) et dans certaines pathologies précoces , elles peuvent être proposées après un examen sanguin qui a permis de détecter un bio marqueur spécifique de problèmes cardiaques .
Anomalies cardiaques chez le chat : test sanguin proBNP
Non, le test proBNP n’est pas un produit de promotion pour une certaine banque française .. mais grâce au laboratoire IDEXX , les vétérinaires ont à leur disposition un test sanguin qui leur permet de détecter ,de confirmer des signes précoces de pathologies cardiaques chez le chien et le chat . Chez le chat, c’est principalement la cardiomyopathie hypertrophique avec ou sans signes cliniques qui est dépistée .
Ce test mesure un bio marqueur ( proBNP) ,précurseur d’une hormone peptidique secrétée par le myocarde et qui est en circulation dans le corps de nos animaux de compagnie.
La proBNP est le précurseur du BNP ( brain natriuretic peptide) , molécule présente au niveau du cerveau et qui a pour rôle d’excréter le sodium au niveau des reins .Le BNP a un effet diurétique et vaso-dilatateur. La mesure du BNP est difficile car il a une demi vie très courte ( de l’ordre de quelques secondes) alors que son précurseur “proBNP”,forme inactive, est plus facile à mesurer.
La proBNP est secrétée,en temps normal, par certaines cellules cardiaques au niveau des oreillettes , mais lors de problèmes cardiaques( notamment lors d’hypertrophie musculaire cardiaque) son taux de sécrétion augmente non seulement aux niveaux des oreillettes mais également au niveau des ventricules.
Ce précurseur est secrété quand le cœur est poussé hors de ses capacités et cette sécrétion est proportionnelle à la sévérité de la pathologie cardiaque.
Un des grands avantages de ce test est qu’il peut détecter des signes précoces de pathologie cardiaque qui déclencheront un taux de sécrétion anormalement élevée .
Le dosage du proBNP se fait sur un échantillon de sang ( 0,3 ml de plasma minimum dans un tube EDTA ) envoyé au laboratoire IDEXX . Le tube doit être réfrigéré si l’analyse ne peut se faire dans les 24 heures .
Les résultats sont fournis dans les 48 heures après réception et exprimé en pmol/l ( c’est à dire en picomole par litre )
- Si résultat inférieur à 100 pmol/l : cardiomyopathie improbable .
- Si résultat entre 100 à 270 pmol/l : présence de signes précoces de pathologies cardiaques mais pas de cardiomyopathie significative . Par contre ,il est conseillé de recommencer le test au bout de 3 à 6 mois pour suivre l’évolution
- Si résultat supérieur à 270 pmol/l : présence d”une cardiomyopathie significative et la mise en place d’autres examens ( échocardiographie ) est conseillée pour évaluer l’anomalie cardiaque et instaurer un traitement .
Attention , les taux peuvent varier et être influencé par :
- un traitement cardiaque
- une insuffisance rénale : le taux peut être augmenté
- lors d’arythmies : le taux peut être aussi augmenté
- hypertension
- hyperthyroïdie
Anomalies cardiaques chez le chat : conclusion sur ce test sanguin proBNP.
Ce test sanguin donne des informations précieuses sur l’état des cellules cardiaques chez le chat ou le chien et permet de prendre des décisions sur la suite des examens à faire pour évaluer le degré d’anomalies cardiaques.
La mesure de ce bio marqueur peut être utile pour déterminer si les signes de détresse respiratoire sont le résultat d’une atteinte cardiaque ou d’une maladie respiratoire ( asthme par exemple)
La sensibilité de ce test ,dans les cas de cardiomyopathies, chez le chat est de 90% . D’après certaines études ,tous les chats avec un taux proBNP supérieur à 100 pmol/l avaient des preuves de lésions cardiaques à l’échographie.
Ce test a une spécificité de l’ordre de 85% .
Cette mesure peut très bien faire partie de la série de tests mis en place lors d’un bilan annuel et vous pouvez très bien le solliciter auprès de votre vétérinaire lors de cette visite annuelle .
Les anomalies cardiaques chez le chat ne sont pas toujours évidentes à diagnostiquer surtout dans leur phase débutante et ce test sanguin peut apporter une aide précieuse aux vétérinaires et propriétaires dans leurs détections . N’hésitez pas à vous informer auprès de votre vétérinaire .